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Re: rage d'éire. (siobhán)
Lun 27 Avr 2020 - 15:50
Ft. Connor
Tu écoutes ses mots, les yeux se soulèvent en l’air. De toute façon, sur ça, tu aurais le dernier mot. C’était sous-estimer l’irlandais et sa détermination à observer tes fesses. Il n’était plus à deux minutes prêt, non ? Visiblement, si.
Même pas le temps de râler qu’il agit déjà. Ses mains sur tes hanches, tu entrouvres la bouche, prête à exprimer ton désaccord, pour le moment. ”- Con... wow !” Les pieds décollent du sol alors que tes hanches basculent sur son épaule. Sac à patate. Les petits poings s’abattent là où ils le peuvent. Pas très loin. Profitant même, dans une élongation du bras que tu ne sens pas grâce à la saint-bière, pour palper ce derrière qui s’offrent à toi, avec un sourire amusé. Tu râles pour de faux. Ton sourire en est que plus amusé, en vérité. La tête basculer en avant avec les boucles qui virevolte dans tous les sens. C’était du grand n’importe quoi. Dans un effort surhumain, tu te redresses en observant le chiot qui saute dans ses jambes. La seule crainte te venant tout de suite étant qu’il ne le blesse en marchant dessus ”- Fais gaffe ! PUTAIN fais gaffe !” Sans trop savoir encore une fois si les suppliques sont adressées à ta bestiole au sol ou à celle qui te maintien sur ton épaule, tambourinant du poing et de la main plus ou moins bas dans son dos –et sur ses fesses.
Et alors que le spectacle est offert à tous – aka les deux irlandais bourrés qui vont dans ce qui leur sert de chambre et pas pour cueillir des pâquerettes- tu ouvres la bouche pour râler. Prévenir que si le clebs pisse dans ses pompes, ce sera uniquement de sa faute. Encore. Mais au même moment, tu sers de projectile pour matelas, l’étonnement qui sort de ta bouche dans un couinement aigüe. L'atterrissage est réussi mais fait tourner ta tête un court instant. Les cheveux échoués en bataille au milieu du matelas, plat ventre sur celui-ci. Le souffle est coupé un instant. Le temps de reprendre le peu d’esprit que tu peux –puisqu'encore trop enivré- que tu sens la laisse s’abattre sur toi. Pas forcément très fort mais tu ne peux t’empêcher de t’exprimer, comme tu le fais si bien. ”- Héééééé ! Doucement, je suis fragile.” Il y a de la légère mauvaise foi dans tes mots. Tu es très loin d’être une gonzesse fragile.
Tu prends appuie sur ta main pour revenir sur le dos. Etoile de mer qui observe le plafond de la tente une seconde avant de revenir sur les avant-bras. La laisse bazarder sur le côté, mais toujours à porter pour ta prochaine bêtise. Ta tête se secoue en négation. Pourtant le visage n’est pas furieux, il est amusé. ”- T’as pas une seule once de patience.” Cela dit quand ça concerne le chocolat, t’as pas de patience non plus. Mais d’humeur trop taquine –et pour une fois, à entrer dans son jeu- tu te redresses complètement sur le lit et te rapprocher du bord, te rapprocher de lui. Vacillant quelque peu sur le côté. Feinte –ou non- pour rattraper la bride de cuir et t’en servir pour encercler sa taille.
Et alors que, à la base, tu aurais voulu le faire tomber sur toi, ta force de mouche te permet juste à te hisser à nouveau sur tes pieds. A peine le bousculer alors que tes –non- formes se collent au sienne. Dans un réflexe, tu lâches la cordelette qui tombe au sol, te rattrapant à sa nuque par tes deux bras. Equilibre instable sur tes orteils. Joueuse encore un peu. ”- Tu es mon prisonnier.” Même si c’était carrément le contraire en fait, puisqu’en deux secondes, il était capable de te maitriser. L’éclat dans tes yeux qui signifie Joue avec moi.
by Epilucial
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Re: rage d'éire. (siobhán)
Mer 29 Avr 2020 - 15:35
— L’indignation de l’une constelle son confrère d’atterrement. Pourtant, des jappements guillerets le trucident. Il se gausse de cette ironie. Les céladons l’en clouent sur place, et d’eux-mêmes l’avertissent qu’il ne goutera à cette félonie. Fragile, mais oui bien sûr. N’iraient y croire que des ignares de ce farfadet aux genoux criblés de cicatrices. Avec presque même de la corne aux pattes à force de bivouaquer nus pieds, telle une vagabonde. Néanmoins, le destin si sibyllin a fait que c’est ainsi qu’il adule le plus son galbe. Son sang s’échauffe, et ses iris la parent d’attraits plus sauvages. Ainsi, il dépose son ale non loin. Non en se privant de la mirer, elle roulant sur les draps à l’instar d’une crêpe dans la poêle. Elle finit par stationner sur le dos. Echouée -ou simplement en tentative de fusionner avec le matelas. Et si cette immobilité peut séduire la facétie du corniaud, ici ses crocs ont faim d’une autre gourmandise. Ce pour quoi sa voix s’éclaire de rif. La trogne qui pivote. S’empreigne d’une profonde nonchalance. Et une griffe qui brise l’éther. L’empereur pointe son acolyte, sans vergogne. Puis dodeline du menton. Son viride s’intéressant brusquement au toit de toile -qui s’ourle sous les brises du dehors. « Tellement peu patient que j’hésite à t’arroser de bière si tu te magnes pas. » Mais sa complainte n’a jamais eu l’expectative de la manière dont la célimène allait rétorquer. Ni même l’audace d’y songer. Ainsi, c’est avec une surprise -non des moins alléchantes- qu’elle vient à se dresser sur leur couchette. Dominante soudainement. Il la détaille dans cette inordinaire vue en contre-plongée. Les sourcils escaladant son front, à l’image d’un rictus dont l’orles de ses lippes s’affublent. Sa gueule d’ange a aussitôt cette manière d’indiquer son plaisir -et son désir- à attendre l’imprévisible, avec lequel ce lutin saura le surprendre. Surtout lorsqu’elle l’applique à la bonne cause. Et il n’en faut pas plus pour qu’elle empoigne la laisse de son Il ressent son parfum ; ses doigts fins qui viennent lui griffer la nuque. Et il apprécie la caresse. Ses canines triturent sa lèvre. Puis d’un réflexe incontrôlé, il s’humecte les babines. Fixant les étendus de cette pluie battante. Il n’y entrevoit aucun orage. Qu’un reflet nouveau ; celui de mêmes folies battant sous son torse. Tout du moins, c’est en quoi il croit. « Un petit côté tyran n’est-ce pas ? » Non pas qu’il en râle. Au contraire, cela ravit le taquin qu’il est. Et il n’hésite guère à remettre en jeu son autoritaire souveraine. Surtout quand cela concerne les plus parfaites rencontres belliqueuses : celles des charmes. Son ventre s’en contracte. Une vibration muette qui trahit l’amusement qu’il retire de cet instant. Non sans qu’il se taise. Son timbre chaud -abaissé juste pour parfaire leur intimité- vacille dans leurs souffles : « Mais les tyrans manquent juste de moral. Pas d’honneur. » Le nez qui tend à l’encontre de son homologue sur la mutine. A deux doigts de sa bouche, et leurs expirations qui s’emmêlent. Elles empoisonnent son corps d’une fièvre. Ses phalanges s’agrippent à la fine taille. Dans sa force, elle ne semble qu’être une brindille, livrée entièrement à ses velléités. Cette ascendance laisse éclater plus grand son sourire. Mais il sera bon, se promet-il. Et à cette idée, l’émail rutile sarcastique et carnassier. Comme celui de l’affamé à qui on tend un beau gibier mijoté. « On est tout à l’heure. » |
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Re: rage d'éire. (siobhán)
Mer 6 Mai 2020 - 15:18
Ft. Connor
L’amusement prime pour le moment. La malice qui t’habite, qui a envie de l’embêter un peu. Oubliant presque ce qui t’attendrait un peu plus loin. Les premiers émois physiques qui te font si peur. Non pas que tu t’en forces, au contraire, l’envie est là, tu la ressens dans ton bas-ventre. Les papillons virevolte, te donne une sensation étrange. Mais tu t’en sens bien. Tu as un léger rire, un tyran. Si maline que tu sois, tu sais très bien que tu n’aurais aucune chance. La preuve en était le vol plané d’il y a dix minutes sur le lit. Et celui d’avant dans l’herbe. Trop fort pour toi. ”- Un deal est un deal.” Et ton honneur est en jeu. Tu ne bafouerais jamais une parole donnée. Quelle excuse idiote.
Les doigts en tremblent tout même. Ils apprécient ce qu’ils dessinent. Mais peu –pas- habitué à ce genre de situation, tu ne sais pas ce qu’il faut faire. Tu ne sais pas ce qu’il convient de faire. C’est bien beau d’allumer, maintenant il faut assumer. . Tu frôles son nez du tiens. Délicate au possible. Te gardant bien de céder de suite. Taquine dans un sourire qui se dessine alors que tu te retiens quelques peu à lui. Les effluves de l’alcool te font tourner la tête. Ou serait-ce autre chose qui te fait chavirer ? ”- Je pensais que tu voulais te servir tout seul.” Les yeux remontent aux siens, le dévorent. Les vertiges aident à t’en détendre même. Prête pour certaines choses sérieuses.
Mais il a ce sourire qui te tort le ventre. Crainte de mal faire. Qui s’évanouit dans d’autres interrogations plus importantes pour l’heure : par quoi il faut commencer ? Non parce que faire des bisous, ça tu commences à maitriser. Les câlins et que lui touche par-dessus les vêtements, c’était accepter... Mais le reste, c’est moins facile. Les doigts qui veulent descendre un peu, mais hésite. Comme si ce n’était pas permis. Et c’était idiot de songer ça alors qu’il n’attendait que ça puisqu’il te casse les oreilles tous les jours. Allez, tu étais Gryffondor, tu le restes à vie. Même dans ces cas-là. Alors tu prends une inspiration discrète, laissant couler une main à sa taille. Pour une meilleure prise. Un touché qui te fait déjà rougir. Alors tu n’oses même pas songer au reste.
Un sourire étire tes lèvres avant que tu n’oses enfin, avalé ces centimètres qui vous séparent. Posant ses lèvres sur les siennes. Les doigts sur la nuque qui continue leurs caresses. Baiser qui rassure. Qui donne le courage manquant. Il t’emporte ailleurs. Te donne même l’inspiration. Tu laisses ton petit corps se presser un peu plus contre le sien. Epousant alors ses courbes dans un sourire contre ses lippes. Incontrôlable. Tu en mordilles même sa lèvre avant de t’échapper. Pas trop loin, quelques millimètres. Amusée. ”- Tu te contenteras juste des fesses ?” Les éclats de malice parcourent tes yeux. Tu t’en amuses. Prends ça pour un jeu. Même si, tout au fond, tu aimerais voir –non toucher- aussi. Un bout de ses fesses. Ce n’était que justice, après tout.
Un sourire inhabituel anime ton visage. La curiosité et une certaine envie prend le dessus. Les doigts qui glissent de sa taille, le long de son dos, toujours vers le sud. Toujours avec une certaine hésitation. La main s’arrête à la limite naturelle de son pantalon. Les souffles qui se mêlent. Les yeux qui se referment à nouveau, attendant une demi-seconde avant de revenir à l’attaque. Un peu plus gourmande, en laissant les doigts se balader sur la peau. Remontant le derme en dessous du maillot. Partant en expédition plus qu’agréable. Les phalanges qui tremblotent par endroit. Mais elles découvrent un nouveau plaisir, si simple pourtant. Et toi, tu décides d'en profiter. Un peu.
by Epilucial
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Re: rage d'éire. (siobhán)
Ven 8 Mai 2020 - 17:47
— Le cœur au bord des lèvres, tandis que celles de l’Eve s’étreignent de l’acceptation. Un rictus se faufile tout contre sa joue. Il se gagne de cette folie dont elle le gâte : jouer en plus intimes. Enfin. Depuis des lunes, le khan est devenu une plaine aride, que soudainement un nuage anthracite flambe d’expectatives. Cette proximité l’arde alors de rif. Prêt à se consumer contre son derme. Impatient. Gourmand. Et elle, qui reste timide ; trop délicate. Carmin sur ses frêles pommettes, de là à l’en croire embarrassée. Elle peut certainement faucher au creux du viride un prime jugement, qui tend à réfuter son inexpérience. Il lui japperait bien de simplement choir sous ses désirs -et l’emporter, lui, dans ce tourbillon par la même occasion. Mais l’avertissement meurt aussitôt que la facétie déferle contre ses lippes de son lutin. Il la préfère ainsi, et y fait écho. Un murmure brodé sur le labre, entre deux souffles prêts s’embras(s)er. « Mais c’est bien mieux lorsqu’on se fait servir. » Lorsqu’elle s’attife en séductrice, rien que pour lui plaire. Son aise reste toutefois incertaine. Cloitrée dans une hésitation à laquelle il tique davantage. L’orbe clair parait moins doux. Empereur effrayé dès lors d’une potentielle ombre de déception, ainsi que des chaînes dont elle s’entrave elle-même. L’amour des chairs est d’une naturelle, qu’elle se laisse enivrer, prie-t-il. Il ne saisit guère cette crainte d’eux réunis ; lui n’a de cesse d’aduler l’idée. Mais elle tue les craintes -et le monde entier. D’une risette, tout s’estompe pour elle. Le corps qui frissonne. Il la bouscule et la bascule. Soulignant ses flancs. Ils froissent mutuellement leurs lèvres de baisers. Et son plexus s’élance ; il s’abreuve d’elle. Son poitrail est rossé à mesure que ses propres phalanges l’invitent encore. A le découvrir. A le dévorer. A fondre tout près de ses angles, comme lui fait pour elle. L’asphyxie de leurs souffles ne l’enjoint guère à stopper. Il ne veut être raisonnable, témoin de sa carcasse contre sa peau. L’amour sur les lèvres dont il vibre à mesure qu’il approfondit encore. Il s’électrise du sourire d’elle dessine contre ses lippes. Enfin elle y prend goût. Bien qu’elle se détache. Si le corniaud tend le cou pour ne la laisser défiler, il recueille toutefois des dents sur son labre. Un frisson le déchire. De l’envie est accouchée par la surprise salutaire. Il ausculte du regard. La discerne sous un nouvel aspect. S’en creuse sa gueule d’ange d’une paire de fossettes. « Un peu plus et je te croyais chochotte. » Surtout épris du réconfort de déceler en elle l’éveil de sa faim. Peut-être en décrypte-t-il trop même ? Mais cette présomption n’effleure guère ses méninges à la répartie du primate. Aussitôt, ce qu’il désire rétorquer n’est qu’évidence. Tant qu’elle lui brûle trop la langue pour la retenir : « C’est une invitation ? » Et le voilà comblé. Egayé à en rayonner de son sourire le plus infatué. Fier. Envouté d’enfin être gâté par son caprice inassouvie : elle, et elle seule. Le fantasme de coucher sur sa peau des désirs fous. De la posséder. Il miroite d’avance la voie de ces délices, alors qu’elle s’égare sous le voile de ses paupières. Pourtant, non inactive, les griffes du macaque ne tardent pas plus à entamer de nouveau leur expédition timorée. Il en étire sa bouche d’un rictus espiègle en la cisaillant de son viride. Par endroit, elle semble alarmée. Elle tremblote encore. Le rouge qui ne se déloge de ses joues. Mais il l’ignore, trop empressé par la promesse de son corps ; cette félicité qu’il envie depuis trop de temps. Il la veut sur son derme. Se défaisant quelque peu de leur étreinte pour se dépecer du maillot. Le trésor floqué O’Nialláin trouve refuge non loin, en boule sur leurs sacs. Il n’en offusque pas même ; l’important est ailleurs. Il s’en obnubile aussitôt, la captant de nouveau dans ses bras. « C’est plus facile comme ça je crois. » Le susurre qui file sur leurs lèvres. Ses céladons la narguent, alors que sa force l’enserre. Sa risette ne s’éteint pas, et s’attarde plutôt à avoisiner la bouche de la sorcière. Il la frôle, sans pourtant la sceller d’un baiser. « Où on en était ? » Mais la mutinerie de son faciès répond d’elle-même : il le sait. Et n’est pas décidé à s’arrêter là. Un fémur glissant sous ses fines fesses de son Eve, son second lui arpente aussitôt l’échine. Dans cette prise, il la soulève. Le genou calé sur leur matelas de fortune, pour mieux qu’elle flanche sur leurs draps. Sans douceur cependant -faute de son ivresse. Elle finit même lâchée à peine eut-il esquisser son atterrissage. Et le Leprechaun ne reçut pas une excuse. Son cabot favorisant la gausserie. Lui, redressé à genoux entre ses jambes. Il l’obombre par son ascendance. Et perle entre les éclats de son rire un sourire aux teintes nouvelles ; prédatrices. « T’as raison, se servir seul c’est pas mal. » La phrase décochée, ses doigts remontent de rif jusqu’à l’orle du jean de sa proie. Habiles, ils crochètent le bouton -gardien de tout accès-, puis entrouvrent doucement les battements. Les pupilles vissées sur les iris de pluie, son rictus ne s’évanouit guère. Il flambe plutôt davantage que coulent ses griffes le long de la bordure du tissu. Elles ne stagnent qu’au niveau de ses hanches. « Lève les fesses. » L’ordre témoigne de son impatience. |
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Re: rage d'éire. (siobhán)
Mar 12 Mai 2020 - 17:17
Ft. Connor
Frissons et papillons. C’était ce qui définissait ton état en ce moment. S’en était grisant. Mais terrorisant à la fois. Tu prends ton courage à deux mains tout de même, te laissant aller à l’agréable. Pour une fois. ”- Je n’suis pas une chochotte.” Mais ça allait vite. Trop vite. Tu n’avais promis que ta paire de fesses après tout. Comment cela pouvait-il déraper aussi loin ? Désespérante Mais c’était bien plaisant, il fallait l’avouer. Pour le moment, tu n’as même pas envie d’arrêter. Ni de toucher. Ni d’embrasser. Même dans une pudeur qui tente de s’effacer au fur et à mesure. C’était compliqué de se lâcher complètement, mais tu fais des efforts. Tu espères secrètement qu’il s’en rend compte.
Mais le rouge ne te quitte pas. Alors que lui quitte son haut. Tes phalanges continuent de crapahuter. Incapable de répondre. Juste de regarder. Les yeux se baissent un instant, observatrice qui se délectent sans trop de secret cette fois. Joueuse, ta tête se rapproche de son épaule, les canines s’y plantent doucement. Tes yeux roulent. ”- M’ouai. Ça peut aller. C’est pas trop moche” Vengeance. Un éclat de rire s’échappe de tes lèvres alors que tu t’accroches à lui. A sa peau.
Et il n’a pas l’air décidé à s’arrêter. Pas prête de lui offrir par toi-même. Mais prête à le laisser se servir. Incapable de prendre une initiative. En avait-il vraiment besoin, que tu en prennes, puisque tu te retrouves à nouveau allonger sur la couchette. Sans douceur. Une exclamation qui s’échappe encore, mais pas le temps de sentir trop ton crâne qui tourne. Les doigts qui se décroche du derme, un peu triste. Sage, tu le laisses ouvrir le coffre aux trésors. Soudainement soumise à sa volonté.
L’ordre est donné, il met un temps à monter à ton crâne de singe. Hésitante un court instant, le fessier se lève doucement. Tremblante toujours. Ce qui peut être mit sur le compte de l’alcool, la perte d’équilibre qui fait que tu t’affaisses à nouveau sur ton derrière. Tu reprends alors de l’élan, levant ton postérieur en l’air vers lui qu’il puisse glisser le tissu sur tes jambes. Dociles. Mais clairement encore timide. Cela dit, la position devenant vite inconfortable –rester en équilibre était difficile- tu mordilles ta lèvre, remuant un peu le bassin pour inciter à ce qu’il se dépêche. Même si ça pouvait inciter à bien d’autres choses en réalité. Baissant par ailleurs à moitié ta culotte au passage. Mais le maillot cache, tu crois.
Les fesses finissent par retomber sur le matelas de fortune. Tu te redresses même pour l’en aider un peu avec les mains. Serais-tu pressée à ton tour ? Probablement un peu. Il fallait être folle –et aveugle- pour ne pas vouloir toucher ce qu’il y a en face de toi. Tu en restes encore réservé. Les gestes se font puisque l’ivresse t’aide à inhiber certaines de tes craintes. Pas toutes malheureusement. Et s’il t’a déjà vu court vêtu, c’était la première fois que tu le laissais faire comme ça. C’était étrange. C’était agréable.
Te rendant compte enfin que le pantalon arrive en bout de course, tu secoues légèrement les jambes. Un sourire amusé qui irradie ton visage. ”- Tu sais que ça ne passera jamais avec mes chaussures.” Et le pire étant la forme des chaussures. Converses qui bloquent tout passage. Décidant qu’en plus de cela, tu ne serais absolument pas aidante. Tu t’appuies à nouveau en arrière, un rire qui s ‘échappe de tes lèvres. ”- Ça se mérite, tout ça.” Tu te pointes du doigt, basculant à nouveau en arrière. Quelques vertiges qui te prennent, tu restes un moment à observer la tenture. Sentant alors que ça s’acharnait encore sur ce jeans. ”- Avec un sarouel t’aurais déjà fini !” La petite remarque pour défendre ton vêtement fétiche.
by Epilucial
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Re: rage d'éire. (siobhán)
Ven 15 Mai 2020 - 18:32
— Viride qui se plisse. Une évidence s’impose : l’empereur n’est guère apôtre de l’apologie des caduques fâcheuses habitudes vestimentaires de son leprechaun. Il coince ses égards dans les orbes de pluie. Une moue contrite sincère tressée sur les lippes. Et au travers de laquelle siffle : « Avec un sarouel, je ne te touche même pas. » Mensonge, sans qu’il n’en ait science. Ses neurones se sont ajournés, pour qu’un simple cœur et des frissons cognent entre ses méninges. Le voilà animal. Ardant comme ardé du grain laiteux de ce derme, auquel il aspire à la possession. Il visse son attention aux iris éclairées par les reflets de ses pommettes carmins. Surplombant cette frêle silhouette, les chevilles de la célimène cadenassées de ses phalanges. Ce n’est certes pas là la plus séduisante des configurations qu’il ait rencontrées, toutefois, elle le cisaille abruptement. Par amour ; aux sens du plexus, comme des vices. Mais à la triste vérité que sur l’instant, il ne le saisit nullement -faute d’ivresse, agrémentée d’orgueil. Ainsi alors, qu’importe l’accoutrement la dissimulant. Si ce minois timide par des envies brûlantes souffle son nom, le sultan chavire à l’appel, et roulera son corps dans multiple baisers mordants. Toutefois, ici, l’alarme retentissante n’est propriété que de son égo. Blessé, si l’on se fie au lâcher subit des mollets sur sa gauche. Leurs extrémités embourbées encore dans ce jean retroussé. Les converses geôlières finalement du tissu. L’infant d’Eire avise de rif de sa nonchalance, pimentée d’insolence. Le rictus qui sommeille au coin des lippes, et ces étincelles susurrant avec audace "Vraiment ?". « Et qu’on soit bien d’accord : je suis abandonné aux boobs, au fion et… les pupilles, mutines, ruissellent aussitôt sur les angles de la Vénus, jusqu’au sud de son nombril. Un rictus altier ponctue la promenade, s’accompagnant d’un haussement de sourcils. J’ai jamais signé pour tes pattes. C’est pas sexy. Tu t’y colleras, toi, toute seule, comme une grande.» Futur employé, et calculé avec précision. Bien que non devin, il n’a d’incertitudes où vont les mener ces quelques instants -bien que certaines rôdent. Crachotés par les céladons, scrutant l’orle du maillot, là où il s’échoue sur les cuisses du primate. La langue se coince entre ses canines. La réflexion s’éternise, ravissant une paire de secondes. Puis il concentre à nouveau ses égards sur la trogne du vis-à-vis -à hauteur de ce qu’est permis par l’alcool dans ses veines. « T’as le cul vachement bas ou juste les fesses à l’air ? » Franc, et surtout intrigué par un coton facétieux le saluant à la bordure du tissu. Il pourrait parier qu’il a migré. Adulant déjà par la pensée le panorama qui sommeille sous le tissu. Un ultime plissement de ses mirettes dénonce sa concentration. « Quoi qu’attends, la défend-t-il de baver toutes balivernes dont elle tant souveraine. » Son ton effleure celui des confidences. Le nez qui se retrousse, par-dessus une risette rayonnante. Pleinement facétieux, et égayé surement d’une idée ayant frisé son esprit. Le rire dans la gorge. Il en oublie même toutes ces heures de tortures et l’amas des refus des dernières lunes. Oui, tout ça est renié. Des souvenirs décharnés dans l’oubli. Le cabot préférant venir lentement obombrer les courbes offertes sur le matelas. Leurs faciès qui s’attirent, et se défient. Il n’ose toutefois franchir une proximité, qui le perdrait sans nul doute. D’autres projets le quémandent pour le moment. « On a qu’à vérifier tout ça maintenant. » Claquement de sa langue. Le cœur qui cogne. Ses griffes excorient la délicatesse des hanches sous lui. Il n’en faut pas plus pour qu’il la bascule. Fixant progressivement sa prise sur la terre promise. Et ce sans innocence. Ses phalanges glissées auprès de sa peau, elles savent d’avance ce qui l’attend. Un frisson parcourt son échine. Alors qu’il se blottit à la nuque de son Eve, et ne refreine guère le souffle qui s’y réverbère. Il y perd même une langoureusement morsure. |