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rage against the machine (victor)
Ven 3 Jan 2020 - 18:47
Lundi 6 janvier 2019, 13h
@victor de launay
Les fêtes de fin d'année n'ont pas été de tout repos. J'ai hésité à rentrer en Espagne pour fêter Noël avec ma famille, mais j'ai finalement décidé que c'était mieux que je reste en Ecosse. Kiran a dû partir quelques jours pour rejoindre ses sang-pur de parents, et il était hors de question que je le suive. Encore une fois, je me fais rejeter par une famille. Tentant de refouler les pensées me soufflant que je n'aurais jamais dû m'accrocher autant à l'Indien, j'ai fait ce que je fais de mieux : travailler. Avancer sur mes recherches. Etant dans l'impossibilité de me rendre à l'Université, fermée durant les fêtes, je me suis contentée de théorie. Analyser les résultat, préparer les prochaines expériences, organiser mes journées.
Enfin de retour au château, je me rends dans la pièce qui est devenue mon repère : le bureau abandonné au quatrième étage. C'est ici que le conseil d'administration de l'Université a décidé de placer les machines moldues que j'utilise pour ma thèse. Hors de question pour eux que je me déplace dans le laboratoire de chimie d'Inverness, alors ils ont réussi à se procurer ces machines onéreuses : spectromètre RMN, chromatographe HPLC, spectromètre à rayons X, tout ce qui peut me permettre d'étudier les potions est dans cette salle, peu utilisée par les autres étudiants. Toutefois, afin d'éviter de perdre trop de place, les appareils sont rétrécis magiquement et rangés dans un coin de la pièce. C'est d'ailleurs le spectromètre aux rayons X que je décide d'agrandir alors que j'entre dans le bureau abandonné. J'ai réussi à isoler quelques cristaux et j'aimerais les analyser.
Seulement, rien ne va. Tout d'abord, j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour ramener la machine à sa taille normale. Ensuite, alors que j'ai voulu la mettre en route, elle s'est mise à vibrer étrangement. Soucieuse, j'ai vérifié tous les niveaux, mais rien ne semblait inhabituel. Ainsi donc, j'ai procédé à ma première analyse. Et là, c'est le drame. Les vibrations se sont amplifiées, l'appareil s'est presque mis à léviter, la fiole de verre contenant mon échantillon s'est brisée, les morceaux de verre se répandant de tous les côtés. Heureusement pour moi, j'ai mis des lunettes de protection, et une blouse. Maintenant, de la fumée sort de la machine, et emplit le bureau abandonné très rapidement, au point de devoir sortir de la pièce, toussant. "Mierda, mierda, mierda..." Tournant sur moi-même, déambulant dans le couloir, j'ai l'air d'une folle avec ma blouse, mes gants et mes lunettes.
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Re: rage against the machine (victor)
Mar 7 Jan 2020 - 22:48
Mon retour des iles Féroë s'était genre très mal passé. Si j'étais content de retrouver Holly, Faolàn et Ymkje pour ne citer qu'eux, Grace fut une tout autre paire de manche. Elle m'avait, pour l'une des rares fois de sa vie, littéralement blessé par ses expressions à mon sujet. Pendant mon absence, elle avait appris que je connaissais Ymkje, avait tiré ses conclusions, et finalement, son dernier sms me hantait encore : "Elle est trop bien pour toi..." Pour une raison qu'elle ignorait, que tout le monde ignorait, j'avais explosé mon téléphone de colère. Il en était irréparable, je l'avais appris au moment où j'avais tenté le reparo. Et pour l'étonnement que ça avait suscité, je m'étais excusé auprès de mes hôtes du moment. Alors je lui faisais la tête.
J'étais de retour à l'université, et je ne voulais absolument pas y penser tout de suite. Alors je m'étais plongé dans la seule chose qui m'occupait l'esprit, Cookie mise à part : Lys. Ou plutot, sa maladie génétique. Il fallait que je l'aide, et mon meilleur allié était enfermé dans un coffre à double tour dans le seul endroit que je ne pouvais cambrioler : la chambre de ma mère. Fichu calepin qu'elle m'avait pris il y a maintenant un an, et qui m'aurait donné des pistes. Mais je n'étais pas de ceux qui abandonnait facilement. Sur l'heure de midi, je m'étais isolé, j'avais essayé de me souvenir dans les jardins suspendus. J’avançais, moins vite certes, mais j’avançais.
"Mierda, mierda, mierda..."
Je m'étais arreté, alors que je redescendais vers les étages inférieurs. Et heureusement, sinon, je me serrais pris l'hispanique en pleine poire. Elle était sortie, en même temps qu'un bruit sourd et de la fumée du bureau abandonné. Quelle idée de venir là aussi...
Moi ? Je la regardais, la dévisageais, avant de jeter un coup d'oeil dans la salle, curieux.
-"Ca va ?"
Question conne, me direz-vous, mais vous en connaissez beaucoup vous, des gens qui commencent une conversation avec des "Tu veux une glace ?"...
J'étais de retour à l'université, et je ne voulais absolument pas y penser tout de suite. Alors je m'étais plongé dans la seule chose qui m'occupait l'esprit, Cookie mise à part : Lys. Ou plutot, sa maladie génétique. Il fallait que je l'aide, et mon meilleur allié était enfermé dans un coffre à double tour dans le seul endroit que je ne pouvais cambrioler : la chambre de ma mère. Fichu calepin qu'elle m'avait pris il y a maintenant un an, et qui m'aurait donné des pistes. Mais je n'étais pas de ceux qui abandonnait facilement. Sur l'heure de midi, je m'étais isolé, j'avais essayé de me souvenir dans les jardins suspendus. J’avançais, moins vite certes, mais j’avançais.
"Mierda, mierda, mierda..."
Je m'étais arreté, alors que je redescendais vers les étages inférieurs. Et heureusement, sinon, je me serrais pris l'hispanique en pleine poire. Elle était sortie, en même temps qu'un bruit sourd et de la fumée du bureau abandonné. Quelle idée de venir là aussi...
Moi ? Je la regardais, la dévisageais, avant de jeter un coup d'oeil dans la salle, curieux.
-"Ca va ?"
Question conne, me direz-vous, mais vous en connaissez beaucoup vous, des gens qui commencent une conversation avec des "Tu veux une glace ?"...
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Re: rage against the machine (victor)
Mar 28 Jan 2020 - 20:06
Sortie à la hâte de la salle de recherches pour échapper à la fumée, sans réfléchir à la suite, Elena ne remarque pas qu'elle manque de se cogner à un étudiant, obnubilée par la catastrophe qui est en train de se produire. Vivement, les remarques concernant l'état de la machine, ses recherches qui tombent à l'eau, la montagne astronomique d'argent que cela a coûté à l'Université pour s'en procurer une et les délais de réparation fusent dans son esprit et l'Espagnole jure et pose ses poignets sur le haut de son crâne, voulant se tirer les cheveux mais se rappelant in extremis qu'elle porte des gants. "Ca va ?" Surprise, la Lufkin se tourne vivement vers la source de la question, l'étudiant qu'elle a failli bousculer plus tôt.
Grands yeux paniqués, ses bras s'ouvrent en grand, son sang chaud faisant un tour dans ses veines. "Est-ce que ça a l'air d'aller, là ?" Aboiement agacé par l'attitude totalement naïve du blondinet, elle lui indique avec de grands mouvements la fumée se faisant de plus en plus dense dans la pièce abandonnée et se déversant maintenant dans le couloir. "T'es aveugle ou juste idiot ?" Rebaissant ses bras contre elle, la doctorante se met à réfléchir. Il faut faire quelque chose, n'importe quoi, et vite. La première idée qui lui parvient est de tenter un Finite. L'idée est peut-être idiote, sachant que la machine est moldue, mais peut-être qu'un fanfaron lui a lancé un sort durant les vacances. Palpant ses poches de blouse, Elena jure une nouvelle fois. "Fuck, j'ai laissé ma baguette là dedans."
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Re: rage against the machine (victor)
Sam 1 Fév 2020 - 22:11
"Est-ce que ça a l'air d'aller, là ?"
Mon sourire s'estompe tout naturellement à cette remarque.
"T'es aveugle ou juste idiot ?"
Et là, c'est mon regard qui se vide de toute sympathie alors que l'hispanique arrête avec ses grands airs. Voila ce qui arrivait quand on essayait genre d'être gentil avec les gens qu'on connaissait pas. Ca vous aboyait dessus, ne manquant bien sur pas de vous insulter au passage ? Est-ce que je la traitais de connasse moi ? Non, j'étais poli moi.
M’apprêtant à repartir, je la vis tout de même porter ses mains à ses poches, avant qu'elle n'ajoute :
"Fuck, j'ai laissé ma baguette là dedans."
Fuck. Mon regard se porta vers elle, avec juste l'envie de lui demander si ça méritait un fuck. Et puis, comment on pouvait laisser sa baguette ? C'était vraiment un comportement qui m'échappait. Mais bon, j'avais déjà essayé une fois d'être gentil alors, crèves que je l'aide. Et...
-Clicktic-
Le bruit attira mon oreille, ainsi que ma tête et mon regard dans la pièce. Etait-ce... ? Plus pour ma curiosité que pour elle, je sortais ma baguette et la laissa dessiner un arc de cercle dans un mouvement aussi ample que ceux d'Elena un peu avant, sauf que dans mon cas, je ne risquais pas d'éborgner quelqu'un. Et entrant dans la pièce alors que la fumée se dégageait comme si elle était aspirée par un système de ventilation, je cherchais l'origine du bruit.
Ce bureau avait changé depuis la dernière fois, et j'étais sur que Miss désagréable y était pour quelque chose. Mais étrangement, je ne reconnaissais aucune des machines et...
-Clicktic-
Mon regard se plissa pour la machine qui était à une taille normale. M'approchant d'elle, je laissais mes doigts l'effleurer.
-Clicktic-
Cette fois, j'en étais sur. Des machines réduites, une autre à taille normale. Regardant l'Hispanique, je demandais :
-"Avoues. T'a réduit les machines pour le gain de place, et là, t'a redonné à celle-là sa taille d'origine ?"
Et j'imagine, autant à l'arrache que ne pouvait l'être son comportement avec les gens. M'accroupissant, je cherchais l'ouverture de cette machine. J'avais presque peur de ce qu'il y aurait derrière.
Mon sourire s'estompe tout naturellement à cette remarque.
"T'es aveugle ou juste idiot ?"
Et là, c'est mon regard qui se vide de toute sympathie alors que l'hispanique arrête avec ses grands airs. Voila ce qui arrivait quand on essayait genre d'être gentil avec les gens qu'on connaissait pas. Ca vous aboyait dessus, ne manquant bien sur pas de vous insulter au passage ? Est-ce que je la traitais de connasse moi ? Non, j'étais poli moi.
M’apprêtant à repartir, je la vis tout de même porter ses mains à ses poches, avant qu'elle n'ajoute :
"Fuck, j'ai laissé ma baguette là dedans."
Fuck. Mon regard se porta vers elle, avec juste l'envie de lui demander si ça méritait un fuck. Et puis, comment on pouvait laisser sa baguette ? C'était vraiment un comportement qui m'échappait. Mais bon, j'avais déjà essayé une fois d'être gentil alors, crèves que je l'aide. Et...
-Clicktic-
Le bruit attira mon oreille, ainsi que ma tête et mon regard dans la pièce. Etait-ce... ? Plus pour ma curiosité que pour elle, je sortais ma baguette et la laissa dessiner un arc de cercle dans un mouvement aussi ample que ceux d'Elena un peu avant, sauf que dans mon cas, je ne risquais pas d'éborgner quelqu'un. Et entrant dans la pièce alors que la fumée se dégageait comme si elle était aspirée par un système de ventilation, je cherchais l'origine du bruit.
Ce bureau avait changé depuis la dernière fois, et j'étais sur que Miss désagréable y était pour quelque chose. Mais étrangement, je ne reconnaissais aucune des machines et...
-Clicktic-
Mon regard se plissa pour la machine qui était à une taille normale. M'approchant d'elle, je laissais mes doigts l'effleurer.
-Clicktic-
Cette fois, j'en étais sur. Des machines réduites, une autre à taille normale. Regardant l'Hispanique, je demandais :
-"Avoues. T'a réduit les machines pour le gain de place, et là, t'a redonné à celle-là sa taille d'origine ?"
Et j'imagine, autant à l'arrache que ne pouvait l'être son comportement avec les gens. M'accroupissant, je cherchais l'ouverture de cette machine. J'avais presque peur de ce qu'il y aurait derrière.
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Re: rage against the machine (victor)
Jeu 13 Fév 2020 - 16:54
Obnubilée par la fumée s'échappant de la pièce, et ses recherches qui tombent en ruine, Elena ne remarque pas que le regard de l'étudiant qu'elle a failli percuter s'assombrit, certainement vexé par les paroles de la Lufkin. Elle est bien trop concentrée sur le bruit qui provient de l'intérieur du bureau abandonné et le fait qu'elle ait oublié sa baguette à l'intérieur. Soudain, elle observe le blond sortir la sienne et effectuer un ample mouvement, qui semble aspirer la fumée. Grands yeux reconnaissants, qui reprennent la couleur de la panique lorsqu'il entre à l'intérieur de la pièce. S'engouffrant à sa suite, l'Espagnole écarquille les yeux d'horreur lorsqu'il pose ses doigts sur les pièces métalliques de la machine. D'un mouvement vif, elle le tire en arrière. "Mais t'es fou ! Tu ne sais pas ce que c'est et les risques que ça présente." Mais quel idiot, celui-là. Ca se dit étudiant d'une université prestigieuse et ça ne réfléchit même pas avant de toucher un objet potentiellement dangereux.
"Avoues. T'a réduit les machines pour le gain de place, et là, t'a redonné à celle-là sa taille d'origine ?" Haussant les épaules, Elena le jauge du regard. "C'est ce que les professeurs ont choisi de faire. Moi, j'applique." Plissant des yeux, la brune claque de la langue alors que le blondinet s'accroupit pour mieux observer la machine. "Si tu veux y toucher, va mettre une blouse, des lunettes et des gants." Les équipement de protection se trouvent dans un coin de la pièce. Alors que le gamin se protège, la sorcière tourne autour du réfractomètre, à la recherche de l'endroit d'où s'échappe la fumée. Mais la tâche n'est pas aisée. "Tu t'y connais en machines moldues ? Celle-ci fonctionne avec des rayons X, tu sais ce que c'est ?" Incertaine de la marche à suivre, n'ayant jamais réparé de machine, Elena espère secrètement que l'étudiant étant venu à sa rescousse l'ait fait par attrait aux machines moldues. Ne trouvant pas la brèche, elle décide d'éteindre l'engin, pour éviter de s'exposer à des rayons ionisants. Mais lorsqu'elle appuie sur le bouton marche-arrêt, rien ne se produit.