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(laelia) les fleurs ne meurent pas vraiment.
Dim 22 Sep 2019 - 14:28
Je suis une sorcière | personnage inventé
« Les fleurs renaissent au Printemps. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Quant à son patronus, il s’agit d’un paon élégant et majestueux comme elle. Son amortentia mêle l’odeur du bacon à celle d’une mine de crayon usée ainsi que la fraîcheur de la rosée matinale. Cerdo est un cochon qu’elle a adopté petit, à seulement un mois, il s’était échappé d’un élevage. Il s’est retrouvé dans le jardin de la jolie et ce fut immédiatement le coup de coeur, de ce fait, il a eu du mal à partager Laelia avec Chico. Cochon possessif, mais sociable et affectueux, il reste un animal gentil, très lié à sa mère. Quant à Chico, elle l’a trouvé abandonné, dans un carton, lors d’une balade à la campagne. Petit bébé, il n’avait que quelques mois et était souffrant : Laelia en a pris soin, en plus de visites chez un vétérinaire. Aujourd’hui, ils forment une heureuse famille. | ©️ fayrell ◈ taylor hill |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Elle est née de l'union d'un sang-pur et d'une moldue, grotesque erreur de parcours, comme si sa vie n'avait été qu'une vaste comédie, selon la branche supérieure. Branche de la famille qui a été reniée, écartée et humiliée, des rires, des moqueries, quelle connerie cette grossesse, quelle connerie cet amour. Pourtant, le bonheur était au beau fixe chez eux. Rosa et Lamberto Trejo, deux êtres fous l'un de l'autre, ayant tout perdu pour vivre pleinement cet amour passionnel. Pourtant l'amour ne suffisait pas : ils ont eu du mal à avoir un enfant et lorsque la nouvelle est tombée, qu’ils allaient avoir des jumeaux, la joie n’a été que plus grande. Zone d’ombre lors de la naissance, les bébés sont nés très fragiles et ont été arrachés des parents, pour des soins intensifs. Pourtant, ils n’étaient qu’un soleil supplémentaire dans leur vie, ces bébés. Effrayés à l’idée de perdre les enfants, ils ont attendu, veillé, jusqu’à ce que le médecin ne revienne, qu’avec un seul enfant : Laelia. « Je suis désolé, le garçon n’a pas survécu. » Nouvelle qui leur prenait aux tripes, mais ils accueillaient avec joie la survivante : leur petite Laelia, petite tête brune, qui gazouillait. Mais, le médecin ne leur a pas tout dit : le premier enfant n’est pas décédé mais a été enlevé par une mère, désespérée par le fait d’être stérile. Elle a jeté son dévolu sur l’enfant, jusqu’à payer la mafia pour enlever le nouveau-né, sans laisser de trace, lorsque les regards s'éloignaient. Affaire étouffée et par peur de perdre leur métier face à l’influence des Trejo, quelques responsables ont gardé le secret jusqu’à leur mort.
Du sang sur son visage, l'enfant était immobile face au corps de sa mère qui s'effondrait à même le sol. Du sang, du sang, encore du sang contre son visage innocent. Elle faisait face aux assassins cette princesse, du haut de ses six ans, Laelia assistait au meurtre de ses parents. Se précipitant contre les assassins dans l'espoir, l'innocence de l'âge, de faire partir les « méchants » et protéger son père mais c'était trop tard. Son petit corps projeté au sol, son père à ses côtés qui regardait sa fille, trop innocente pour comprendre quelque chose. « Plus tard, tu comprendras ma fille. » lui murmura l'homme avant de disparaître à tout jamais. Des larmes coulèrent sur les joues de l'enfant, au milieu des corps inertes de ses parents : tout bonheur lui avait arraché, traumatisme d'une vie. Elle n'avait que six ans.
Lorsque les policiers sont arrivés à la maison, ils retrouvèrent l'enfant pleine de sang et sous le choc. Papa et maman sont morts, tu ne les reverras plus jamais. Pauvre ange qui plongeait et se noyait dans l'Enfer, son âme brisée à tout jamais. Elle se retrouvait en compagnie d'une petite valise devant un bâtiment délabré, un enseigne qui ne tenait que par un petit clou, le vent faisait grincer la fine structure qui tenait au-dessus de son crâne. Elle n'avait que six ans lorsqu'elle pénétrait dans un orphelinat pour la première fois et la madame lui attribua une chambre, une cellule où se trouvaient déjà cinq autres enfants de son âge. Les pièces étaient humides, les enfants malades, cela sentait les excréments et l'urine tous les jours, odeur gravée dans les murs, l'odeur était telle qu'elle avait fusionné avec sa pauvre blouse puis Laelia s'y était habituée à cette vie misérable. Habituée à cet enfer. Une nuit, un enfant plus âgé était tombé sur la fillette de sept ans aux toilettes et il commit un acte qui traumatisera la plus jeune, des attouchements, un viol, la laissant allonger au sol, en larmes, sa virginité détruite par un garçon inconnu de quinze ans sans qu'elle ne puisse rien faire. Et personne ne la crut, les adultes la traitèrent de menteuse et elle était là, Laelia, impuissante face au traitement de faveur de cet autre enfant, que tout le monde appréciait. Le vilain petit canard.
L'année suivante, la brune tomba gravement malade. Des problèmes d'hygiène, de respiration… Tout était mélangé et la santé de Laelia s'aggravait, elle vomissait et ne tenait plus sur ses jambes, elle était anorexique, ne mangeait quasiment plus. Les médecins de l'orphelinat ne s'occupaient que très peu des enfants. A vrai dire, il y avait tellement d'enfants que cela ressemblait plus à une prison où ils ne voyaient jamais le jour, vivant constamment dans la pénombre sans parler des traitements de faveurs et de l'hypocrisie lorsqu'une famille venait. Ainsi, la brune est devenue comédienne. Sa santé était si inquiétante qu'on l'enferma seule dans un coin de peur que la poupée contamine les autres. La Trejo ne pouvait pas assister aux cours et ratait ainsi deux années d'école, un retard important qui risquerait de l'handicaper toute sa vie. Puis, un jour, un ange est venu la chercher, un ange qui lui a apporté sa protection et un traitement : Lazaro Trejo lui avait sauvé la vie.
Le jour et la nuit, orpheline à Princesse, son oncle promettait à la petite de dix ans de faire d'elle une nouvelle princesse, couverte d'or, une vie de luxe et d'abondance. Une fois soignée, Laelia parlait de ce qui lui était arrivé à Tonton Trejo, le seul à connaître ce qui s'était passé dans l'orphelinat, des preuves qui ont alimenté le dossier afin de faire fermer l'orphelinat en plus du mauvais traitement des enfants et les conditions de vie déplorables. La petite se plia aux exigences de l'ange, son ambition écrasante, lui faisant reprendre le cours de sa scolarité avec des aides pour combler son retard. Elle ne devait pas faire honte aux Trejo, pas comme son père. C'est ainsi que la belle devenait une sang-pur aux yeux des autres, baignant dans l’abondance et le confort. Elle retrouvait finalement un sens à sa vie, celle de la gloire et de la puissance, ce qu'elle a toujours mérité.
Elle grandissait la jeune et jolie Laelia, se forgeant un caractère exécrable afin de se protéger, protéger son âme détruite et anéantie par les aléas de la vie. Cet homme, son oncle, qu'elle voyait comme un messager de Dieu, celui qui lui a sauvé la vie, jamais elle ne ferait quelque chose qui pourrait le froisser afin de conserver son honneur et son titre. Gentille petite fille. Soumise, malgré elle, la peur aux tripes, elle baissait les yeux, suivait ce qu’il disait et exerçait sa passion en douce, rêvant de lancer sa propre marque de vêtements. Mais, qu’elle reste à sa place, la femme : sa vie était à la maison, à s’occuper du logis et des enfants, pas derrière un bureau à travailler : société discriminante que celle des sorciers de son rang. Et la précieuse a péché : la terrible s’est lancée dans sa marque, popularité grandissante et lancement en Juillet 2019, peu après s’être émancipée des Trejo. Effectivement : Laelia a tout envoyé baladé, rébellion à en faire frémir les plus pudiques. Humiliée et déshéritée publiquement, Lazaro ne l’a pas ménagé. Cette indépendance tant rêvée, elle s’est démenée pour ce projet, vivant loin des contraintes, dans un monde de paillettes et de tissus voluptueux : heureuse.
Du sang sur son visage, l'enfant était immobile face au corps de sa mère qui s'effondrait à même le sol. Du sang, du sang, encore du sang contre son visage innocent. Elle faisait face aux assassins cette princesse, du haut de ses six ans, Laelia assistait au meurtre de ses parents. Se précipitant contre les assassins dans l'espoir, l'innocence de l'âge, de faire partir les « méchants » et protéger son père mais c'était trop tard. Son petit corps projeté au sol, son père à ses côtés qui regardait sa fille, trop innocente pour comprendre quelque chose. « Plus tard, tu comprendras ma fille. » lui murmura l'homme avant de disparaître à tout jamais. Des larmes coulèrent sur les joues de l'enfant, au milieu des corps inertes de ses parents : tout bonheur lui avait arraché, traumatisme d'une vie. Elle n'avait que six ans.
Lorsque les policiers sont arrivés à la maison, ils retrouvèrent l'enfant pleine de sang et sous le choc. Papa et maman sont morts, tu ne les reverras plus jamais. Pauvre ange qui plongeait et se noyait dans l'Enfer, son âme brisée à tout jamais. Elle se retrouvait en compagnie d'une petite valise devant un bâtiment délabré, un enseigne qui ne tenait que par un petit clou, le vent faisait grincer la fine structure qui tenait au-dessus de son crâne. Elle n'avait que six ans lorsqu'elle pénétrait dans un orphelinat pour la première fois et la madame lui attribua une chambre, une cellule où se trouvaient déjà cinq autres enfants de son âge. Les pièces étaient humides, les enfants malades, cela sentait les excréments et l'urine tous les jours, odeur gravée dans les murs, l'odeur était telle qu'elle avait fusionné avec sa pauvre blouse puis Laelia s'y était habituée à cette vie misérable. Habituée à cet enfer. Une nuit, un enfant plus âgé était tombé sur la fillette de sept ans aux toilettes et il commit un acte qui traumatisera la plus jeune, des attouchements, un viol, la laissant allonger au sol, en larmes, sa virginité détruite par un garçon inconnu de quinze ans sans qu'elle ne puisse rien faire. Et personne ne la crut, les adultes la traitèrent de menteuse et elle était là, Laelia, impuissante face au traitement de faveur de cet autre enfant, que tout le monde appréciait. Le vilain petit canard.
L'année suivante, la brune tomba gravement malade. Des problèmes d'hygiène, de respiration… Tout était mélangé et la santé de Laelia s'aggravait, elle vomissait et ne tenait plus sur ses jambes, elle était anorexique, ne mangeait quasiment plus. Les médecins de l'orphelinat ne s'occupaient que très peu des enfants. A vrai dire, il y avait tellement d'enfants que cela ressemblait plus à une prison où ils ne voyaient jamais le jour, vivant constamment dans la pénombre sans parler des traitements de faveurs et de l'hypocrisie lorsqu'une famille venait. Ainsi, la brune est devenue comédienne. Sa santé était si inquiétante qu'on l'enferma seule dans un coin de peur que la poupée contamine les autres. La Trejo ne pouvait pas assister aux cours et ratait ainsi deux années d'école, un retard important qui risquerait de l'handicaper toute sa vie. Puis, un jour, un ange est venu la chercher, un ange qui lui a apporté sa protection et un traitement : Lazaro Trejo lui avait sauvé la vie.
Elle en sortait brisée.
Le jour et la nuit, orpheline à Princesse, son oncle promettait à la petite de dix ans de faire d'elle une nouvelle princesse, couverte d'or, une vie de luxe et d'abondance. Une fois soignée, Laelia parlait de ce qui lui était arrivé à Tonton Trejo, le seul à connaître ce qui s'était passé dans l'orphelinat, des preuves qui ont alimenté le dossier afin de faire fermer l'orphelinat en plus du mauvais traitement des enfants et les conditions de vie déplorables. La petite se plia aux exigences de l'ange, son ambition écrasante, lui faisant reprendre le cours de sa scolarité avec des aides pour combler son retard. Elle ne devait pas faire honte aux Trejo, pas comme son père. C'est ainsi que la belle devenait une sang-pur aux yeux des autres, baignant dans l’abondance et le confort. Elle retrouvait finalement un sens à sa vie, celle de la gloire et de la puissance, ce qu'elle a toujours mérité.
Elle grandissait la jeune et jolie Laelia, se forgeant un caractère exécrable afin de se protéger, protéger son âme détruite et anéantie par les aléas de la vie. Cet homme, son oncle, qu'elle voyait comme un messager de Dieu, celui qui lui a sauvé la vie, jamais elle ne ferait quelque chose qui pourrait le froisser afin de conserver son honneur et son titre. Gentille petite fille. Soumise, malgré elle, la peur aux tripes, elle baissait les yeux, suivait ce qu’il disait et exerçait sa passion en douce, rêvant de lancer sa propre marque de vêtements. Mais, qu’elle reste à sa place, la femme : sa vie était à la maison, à s’occuper du logis et des enfants, pas derrière un bureau à travailler : société discriminante que celle des sorciers de son rang. Et la précieuse a péché : la terrible s’est lancée dans sa marque, popularité grandissante et lancement en Juillet 2019, peu après s’être émancipée des Trejo. Effectivement : Laelia a tout envoyé baladé, rébellion à en faire frémir les plus pudiques. Humiliée et déshéritée publiquement, Lazaro ne l’a pas ménagé. Cette indépendance tant rêvée, elle s’est démenée pour ce projet, vivant loin des contraintes, dans un monde de paillettes et de tissus voluptueux : heureuse.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>taylor hill</b> ━ @"laelia trejo"</bottin>
- InvitéInvité
Re: (laelia) les fleurs ne meurent pas vraiment.
Dim 22 Sep 2019 - 18:26
Perséphone.
Courage pour cette réécriture !
Courage pour cette réécriture !
- InvitéInvité
Re: (laelia) les fleurs ne meurent pas vraiment.
Lun 23 Sep 2019 - 11:23
ma beauté
ta fiche est si bien écrite
ta fiche est si bien écrite
- InvitéInvité
Re: (laelia) les fleurs ne meurent pas vraiment.
Lun 23 Sep 2019 - 11:29
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, créer tes moyens de communication ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
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Have fun sur Hung !
PS : Une superbe réécriture. C'est toujours un plaisir de te lire. Je suis content de voir Laelia un peu plus heureuse et en paix, hâte de voir la suite de l'évolution de Perséphone !
- InvitéInvité
Re: (laelia) les fleurs ne meurent pas vraiment.
Lun 23 Sep 2019 - 11:30
@Pina Jakobsen Mon petit coeur.
@Tiki Tamaharu Merci pour cette validation express et tes compliments qui me vont droit au coeur, mon Hadès adoré.
@Tiki Tamaharu Merci pour cette validation express et tes compliments qui me vont droit au coeur, mon Hadès adoré.
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