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( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Sam 28 Déc 2019 - 19:21
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— La période des fêtes est toujours un moment très animé dans la famille De Booij, un réveillon traditionnel en famille, suivi de près par un repas de Noël le vingt-cinq chez l'un des membres de la famille où l'ensemble de l'arbre
Vingt-six décembre, début d'après-midi, elle n'a que très peu dormi et sa mine est fatiguée malgré l'éternel sourire qui à prit possession de son visage. Arrivée en trombe au Phare, elle eut la surprise de tomber sur Rose, la mine renfrognée, l'air soucieux, elles ne sont pas forcément proches les deux blondes, mais il n'empêche que la plus jeune est allée silencieusement vers son aînée pour lui faire un câlin dans lequel on pouvait ressentir tout l'amour et la douceur dont elle est capable, pour une fois elle préfère se taire. Après avoir embrasser la joue de la jeune mère, Ymkje monte jusqu'à sa chambre, pose ses bagages, fait un nouveau sac avec sa tenue pour la soirée de ce soir où elle ira en compagnie de son Tic, Loki. Léger sursaut lorsqu'elle croise son miroir, « wow ! Faut faire quelque chose pour ça », ça étant sa tête, ses cheveux, l'ensemble de son être en somme. Un coup d’œil sur l'horloge l'informe qu'elle peut se permettre une douche avant de sauter dans une nouvelle tenue, ce qu'elle fait. Douche rapide, cheveux attachés dans une tresse à l'esprit bohème
.
Encore là Cookie? Elle papillonne des cils en haussant les épaules, le videur commence à la connaitre, autant pour ses nombreuses fréquentations du club que pour les tentatives vaines de faire entrer Lorcan. « Joyeux Noël à toi aussi » qu'elle répond en présentant la carte sur laquelle se trouve la rune valide du moment. Entrée sans encombre, la blonde sait exactement où aller pour trouver son ami, elle prépare la boite relativement encombrante et recouverte de papier kraft dans laquelle se trouve un souaffle dédicacé par l'ensemble des joueuses de leur équipe favorite: les Harpies de Holyhead. La tête qui passe légèrement dans l'ouverture de la porte, Ym observe Victor qui semble particulièrement concentré, un sourire étire ses lèvres, « c'est pour moi que tu es si concentré ? » Parce qu'il lui a promis que son tatouage serait prêt à être encré aujourd'hui et, elle n'est pas reconnue pour sa patience la wright. A peine entrée dans la pièce, elle embrasse sa joue en souriant et lui tend la boite avec un sourire malicieux, « joyeux noël, schatje, j'espère que ça te plaira ». Elle est sûre que ça lui plaira, ça ne peut que plaire à un vrai fan des Harpies.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Dim 29 Déc 2019 - 22:20
-"Si ça rougit dans les prochains jours, vous revenez. D'accord ?"
Le client acquiesçait, me tendant l'argent pour son tatouage et prenant les pansements pour protéger sa peau. Ensuite il sortait, et je regardais mon propre bordereau de la journée. Tous les clients prévus avaient été servi, si ce n'est une anotation que je m'étais ajouté courant de journée. En voyant le nom écrit, je souriais. De tous les tatouages que j'avais fait aujourd'hui, et probablement de tous ceux que j'avais réalisé ici, celui-ci serait un des plus beau, mais aussi un des plus complexe. Me redressant, je venais alors dans mon antre, ma salle, ma pièce, pour terminer la préparation de ce cadeau que je m'étais engagé à faire.
Deuxième étape, par laquelle j'allais commencer pour des raisons qui m'étaient évidente : stériliser les ustensiles. Changer les aiguilles, les cartouches,... tout un jeu pour une réussite optimal. Un moment propice à la réflexion, nécessaire pour remettre en place le plan d'attaque de la conception de cette oeuvre d'art dans laquelle j'allais me lancer. Mentalement, je me retraçais les étapes, sortant entre deux mouvements le croquis que m'avait fait initialement Ymkje, représentant ce qu'elle voulait, l'accrochant à la table à l'endroit des modèles.
« c'est pour moi que tu es si concentré ? »
Posant le pistolets, tournant le tabouret sur lequel je me trouvais, je souriais en reconnaissant la voix de ma cliente.
-"Pour qui d'autre ?"
J’accueillais la blonde avec un regard empreint de malice, mais surtout un sourire des plus sincère. J'appréciais toujours autant de la voir, depuis notre mémorable retenue commune. Et alors qu'elle me tendais un paquet potentiellement important de par sa taille, j'haussais le sourcil. Je n'étais pas surpris de le recevoir, mais la photo ne rendait pas cette grandeur de paquet, détail qui venait m'intriguer. L'invitant à s'asseoir, paquet dans mes mains et sur mes genoux, j'entreprenais de le déballer.
-"Qu'est-ce que tu as encore été cherc..."
Je m'interrompais alors que je découvrais le souaffle. J'hébétais mon visage alors que je voyais sur ce dernier les premières signatures, que je ne pouvais que reconnaître. Comment avait-elle pu obtenir ça ? Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que je ne réalise vraiment le blanc, et la regardant, je me rendis compte que je ne savais pas réellement quoi dire. Merci n'était pas assez suffisant, et je n'avais pas d'autres mots capable de convenir.
-"Je... tu... Comment..."
Rien à faire, je n'étais pas prêt. Mais en même temps, avec l'Hollandaise, je devais me faire une raison : je ne l'étais jamais.
Le client acquiesçait, me tendant l'argent pour son tatouage et prenant les pansements pour protéger sa peau. Ensuite il sortait, et je regardais mon propre bordereau de la journée. Tous les clients prévus avaient été servi, si ce n'est une anotation que je m'étais ajouté courant de journée. En voyant le nom écrit, je souriais. De tous les tatouages que j'avais fait aujourd'hui, et probablement de tous ceux que j'avais réalisé ici, celui-ci serait un des plus beau, mais aussi un des plus complexe. Me redressant, je venais alors dans mon antre, ma salle, ma pièce, pour terminer la préparation de ce cadeau que je m'étais engagé à faire.
Deuxième étape, par laquelle j'allais commencer pour des raisons qui m'étaient évidente : stériliser les ustensiles. Changer les aiguilles, les cartouches,... tout un jeu pour une réussite optimal. Un moment propice à la réflexion, nécessaire pour remettre en place le plan d'attaque de la conception de cette oeuvre d'art dans laquelle j'allais me lancer. Mentalement, je me retraçais les étapes, sortant entre deux mouvements le croquis que m'avait fait initialement Ymkje, représentant ce qu'elle voulait, l'accrochant à la table à l'endroit des modèles.
« c'est pour moi que tu es si concentré ? »
Posant le pistolets, tournant le tabouret sur lequel je me trouvais, je souriais en reconnaissant la voix de ma cliente.
-"Pour qui d'autre ?"
J’accueillais la blonde avec un regard empreint de malice, mais surtout un sourire des plus sincère. J'appréciais toujours autant de la voir, depuis notre mémorable retenue commune. Et alors qu'elle me tendais un paquet potentiellement important de par sa taille, j'haussais le sourcil. Je n'étais pas surpris de le recevoir, mais la photo ne rendait pas cette grandeur de paquet, détail qui venait m'intriguer. L'invitant à s'asseoir, paquet dans mes mains et sur mes genoux, j'entreprenais de le déballer.
-"Qu'est-ce que tu as encore été cherc..."
Je m'interrompais alors que je découvrais le souaffle. J'hébétais mon visage alors que je voyais sur ce dernier les premières signatures, que je ne pouvais que reconnaître. Comment avait-elle pu obtenir ça ? Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que je ne réalise vraiment le blanc, et la regardant, je me rendis compte que je ne savais pas réellement quoi dire. Merci n'était pas assez suffisant, et je n'avais pas d'autres mots capable de convenir.
-"Je... tu... Comment..."
Rien à faire, je n'étais pas prêt. Mais en même temps, avec l'Hollandaise, je devais me faire une raison : je ne l'étais jamais.
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Lun 30 Déc 2019 - 10:00
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Pour qui d'autre ? Réponse qui étire encore plus ses lèvres, « pour tous les autres clients, j'espère », parce qu'un tatoueur pas concentré c'est la porte ouverte aux catastrophes et que malgré le côté illégal du Styx il pourrait avoir des soucis avec les potentiels clients mécontents. La surprise sur le visage de Victor à quelque chose d'amusant, il savait qu'elle avait un cadeau pour lui, mais visiblement la photo était trompeuse. Ym s'installe sans perdre une miette de la réaction du jeune homme lorsqu'il déballe son cadeau, elle est toute excitée la petite, c'est un magnifique cadeau pour un fan de Quidditch et elle aurait gardé le souaffle si elle n'avait pas eut un autre petit cadeau des Harpies. « Ca te plait ? » S'enquiert-elle tout de même, avant de répondre au comment, « j'ai une cousine qui travaille comme médicomage des Tritons d'Anvers et ils ont rencontrés les Harpies en match amicale, ma cousine m'a téléphoné pour me demander si je voulais qu'elle demande une dédicace et ... j'ai pensé directement à toi aussi... Moi j'ai un maillot et toi un Souaffle », ce fut un merveilleux cadeaux de Noël pour elle, le maillot de l'attrapeuse, un bout de son rêve qu'elle touche du bout des doigts.
Impatiente, elle laisse tout de même le temps à Victor de se remettre de ses émotions avant de tapoter ses cuisses, relevant le tissu de sa robe suffisamment que pour découvrir le haut de sa cuisse gauche, « pour notre petit projet, tu penses que ça ira sur la cuisse ? Que les deux dessins puissent se déplacer sans forcément quitter la jambe ? » Parce que se retrouver avec un lapin ou un renard sur le cou ou les fesses l'intéresse moyennement, par contre voir le dessin prendre vie le long de sa jambe l'amusera, elle imagine déjà le résultat qu'elle pourra arboré fièrement en maillot ou en short. Short. C'est ce qu'elle compte porter ce soir, il y a intérêt à ce que ça ne soit pas trop rouge, sinon elle devra changer de tenue encore une fois. Petite appréhension dans son regard quand elle voit les aiguilles et le dermographe, elle n'a jamais fait de tatouage, elle n'a jamais vu comment on fait un tatouage et soudain il y a tout de même une petite angoisse qui grimpe en elle, « ça fait mal ? » Non pas qu'elle soit douillette, mais elle préfère savoir à quoi s'attendre plutôt que d'être prise par surprise.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mar 31 Déc 2019 - 10:42
« Ca te plait ? »
-"Trop." répondis-je, comme enfin débloqué et pourtant toujours stupéfait de la surprise.
« j'ai une cousine qui travaille comme médicomage des Tritons d'Anvers et ils ont rencontrés les Harpies en match amicale, ma cousine m'a téléphoné pour me demander si je voulais qu'elle demande une dédicace et ... j'ai pensé directement à toi aussi... Moi j'ai un maillot et toi un Souaffle »
-"Je sais meme pas comment te remercier. C'est... Ca me touche... franchement."
Mes mais avait du mal à se départir du cadeau, autant que mon esprit à se concentrer sur ce qu'il me restait à faire. C'est lorsque la blonde s'installa, relevant le tissu de sa robe, que les morceaux de mon esprit se remboîtèrent ensembles, pour écouter sa demande et revenir à la raison de sa présence ici, à cette heure.
« pour notre petit projet, tu penses que ça ira sur la cuisse ? Que les deux dessins puissent se déplacer sans forcément quitter la jambe ? »
Doucement, je souriais, déposant le souaffle avec précaution non loin.
-"C'est possible oui, rassure-toi. J'ai juste besoin de ..."
Attrapant un ciseau, je venais doucement couper une mèche de ses cheveux. J'avais l'habitude maintenant, et venais prendre là où ça ne se verrait pas. Mes soeurs, il y a longtemps avaient fait les frais de mon inexpérience, aujourd'hui, je me débrouillais nettement mieux.
-"... ça."
Et reculant avec mon tabouret, j'ouvrai un tiroir pour en sortir une fiole contenant la potion qui me serait utile pour son tatouage.
-"Le tatouage n'aura pas de conscience propre en fait. Il sera animé comme une photo, mais ca reste ton ADN dans la potion. C'est un petit peu comme si je te greffer un troisième bras. C'est ton esprit qui va décider de le faire bouger."
Une simple pensée suffirait. Aussi longtemps qu'elle le voudrait.
-"Maintenant, je peux délimiter ta cuisse et l'y bloquer, mais c'est toi qui voit. C'est vrai que la nuit, il pourrait se ballader au gré de tes rêves."
Personnellement, je ne l'aurais pas fait, mais le client est roi, ou en l'occurence la cliente est reine. Une reine en plus que j'aime assez bien. Et doucement, j'insérais la mèche de cheveux dans la fiole, les cheveux se mélangeant à la potion rapidement au contact.
« ça fait mal ? »
Regard complice, je faisais non de la tête.
-"Je mentirais si je disais que ca picote pas un peu, mais on fait ça bien." Sous-entendu le Styx. Même si c'était une couverture à d'autres activités, pour moi, c'était un travail que j'aimais bien et que j'affectionnais. Certains de mes collaborateurs voyaient nos activités nocturnes comme les pincipales, moi j'affectionnais les diurnes. "Au début, ça surprend peut-être, mais après, ça chatouille plus qu'autre chose."
Après, tout dépendait de la zone.
-"Trop." répondis-je, comme enfin débloqué et pourtant toujours stupéfait de la surprise.
« j'ai une cousine qui travaille comme médicomage des Tritons d'Anvers et ils ont rencontrés les Harpies en match amicale, ma cousine m'a téléphoné pour me demander si je voulais qu'elle demande une dédicace et ... j'ai pensé directement à toi aussi... Moi j'ai un maillot et toi un Souaffle »
-"Je sais meme pas comment te remercier. C'est... Ca me touche... franchement."
Mes mais avait du mal à se départir du cadeau, autant que mon esprit à se concentrer sur ce qu'il me restait à faire. C'est lorsque la blonde s'installa, relevant le tissu de sa robe, que les morceaux de mon esprit se remboîtèrent ensembles, pour écouter sa demande et revenir à la raison de sa présence ici, à cette heure.
« pour notre petit projet, tu penses que ça ira sur la cuisse ? Que les deux dessins puissent se déplacer sans forcément quitter la jambe ? »
Doucement, je souriais, déposant le souaffle avec précaution non loin.
-"C'est possible oui, rassure-toi. J'ai juste besoin de ..."
Attrapant un ciseau, je venais doucement couper une mèche de ses cheveux. J'avais l'habitude maintenant, et venais prendre là où ça ne se verrait pas. Mes soeurs, il y a longtemps avaient fait les frais de mon inexpérience, aujourd'hui, je me débrouillais nettement mieux.
-"... ça."
Et reculant avec mon tabouret, j'ouvrai un tiroir pour en sortir une fiole contenant la potion qui me serait utile pour son tatouage.
-"Le tatouage n'aura pas de conscience propre en fait. Il sera animé comme une photo, mais ca reste ton ADN dans la potion. C'est un petit peu comme si je te greffer un troisième bras. C'est ton esprit qui va décider de le faire bouger."
Une simple pensée suffirait. Aussi longtemps qu'elle le voudrait.
-"Maintenant, je peux délimiter ta cuisse et l'y bloquer, mais c'est toi qui voit. C'est vrai que la nuit, il pourrait se ballader au gré de tes rêves."
Personnellement, je ne l'aurais pas fait, mais le client est roi, ou en l'occurence la cliente est reine. Une reine en plus que j'aime assez bien. Et doucement, j'insérais la mèche de cheveux dans la fiole, les cheveux se mélangeant à la potion rapidement au contact.
« ça fait mal ? »
Regard complice, je faisais non de la tête.
-"Je mentirais si je disais que ca picote pas un peu, mais on fait ça bien." Sous-entendu le Styx. Même si c'était une couverture à d'autres activités, pour moi, c'était un travail que j'aimais bien et que j'affectionnais. Certains de mes collaborateurs voyaient nos activités nocturnes comme les pincipales, moi j'affectionnais les diurnes. "Au début, ça surprend peut-être, mais après, ça chatouille plus qu'autre chose."
Après, tout dépendait de la zone.
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mar 31 Déc 2019 - 15:32
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— La gamine est fière que son cadeau fasse mouche, soulagée également de ne pas avoir tapé un coup dans l'eau, même si ce cadeau ne lui a pas coûté une noise, il vient vraiment du fond du cœur, ses petits moyens favorisant toujours les petits cadeaux bien réfléchis. « Comme dirait ma mère, un sourire suffira », qu'importe les merci ou les extravagances, quand le sourire est sincère c'est tout ce qui compte et l'expression sur le visage du summerbee vaut tous les mercis du monde. Elle est curieuse de son projet, l'excitation et l'angoisse entremêlées, probablement que si elle n'était pas si intriguée par le sortilège qu'il va utiliser, elle trouverait son attitude vis-à-vis du souaffle mignon, un trésor fragile dont il faut prendre soin.
Confiante, elle ne se pose aucune question quand il s'approche de ses cheveux avec une paire de ciseaux, elle lui fait confiance, à tort ou à raison, elle le saura quand elle regardera de plus près sa chevelure, mais « si jamais je suis défigurée je t'en tiendrais pour responsable » dit-elle en plaisantant, loin d'être la petite poupée précieuse qu'elle semble être, elle n'est pas suffisamment superficielle que pour lui en vouloir même s'il lui coupait la moitié des cheveux. Cliente curieuse, élève studieuse, elle l'écoute religieusement lui expliquer le fonctionnement réel du tatouage, charmée à l'idée qu'elle puisse lui donner vie à sa guise. Un instant de réflexion, elle sourit en secouant la tête, « non, ça va, si c'est moi qui gère ses déplacements il n'y a pas de problème et si je dors… ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent », réflexion ajoutée avec malice, les pieds qui s'agitent à quelques centimètres du sol. La mèche blonde insérée délicatement dans la petite fiole, tout ça devient plus réel à chaque seconde qui passe, elle à besoin d'être rassurée la petite blonde et il y arrive à merveille. Des picotements, ça ne semble pas si terrible que ça, elle souffle en souriant, exagérant la mimique. « Je te fais confiance, ça va bien se passer », parole autant à l'attention de Victor que pour elle, oui, ça va bien se passer. Ça ne peut que bien se passer.
Allongée sur la table, les bras derrière la tête, elle appréhende les premières sensations, pincements, picotements, brûlure, c'est clairement désagréable au début, mais rapidement la zone s'anesthésie et la sensation désagréable laisse place à une vibration surprenante, plutôt agréable, tout comme les gestes qu'il pose, le contact délicat entre leurs dermes et l'attention qu'il porte, la concentration omniprésente, elle l'observe en souriant avec douceur, analysant les petits mouvement de son visage, il plisse les yeux probablement appliqué à une zone plus détaillée quand elle se crispe en mordillant l'intérieur de sa joue, une décharge électrique vient de traverser sa jambe, probablement un nerf trop proche de la peau, « okay, ça, ce n'était pas agréable du tout » dit elle en riant, loin de dramatiser, c'est tout le contraire, ce sont des sensations que son corps ne connaît pas et qu'il doit appréhender, « ça se passe bien de ton côté ? »
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mar 31 Déc 2019 - 22:51
Je souris alors qu'elle parle d'être défigurée. Il n'y a aucun risque, et j'en veux pour preuve deux raisons. Primo, je sais ce que je fais, et n'ai pas besoin de beaucoup de cheveux. Secundo, elle est parfaite. Avec tous ou sans quelques cheveux, personne n'y verrait la différence. En tout cas, moi, je ne la vois pas, mais ce sujet est clos jusqu'à nouvel ordre de sa part. Visiblement rassurée de mon discours, j'hoche encore la tête pour appuyer l'idée que oui, elle en sera maître.
-"Les tatouages qu'on fait ici, dans ce genre là, sont toujours sans conscience. Greffer une conscience propre à un tatouage, ça demande plus... beaucoup plus de maîtrise."
J'étais doué, mais je n'avais jamais tenté de répondre pour savoir si c'était à ce point. Et puis, il ne s'agissait pas là de tatouages avec une aiguille ou un pistolet. Ces marques étaient des actes de magie pure, et bien souvent irréversibles. Quant aux conséquences...
-"Ce qui est génial..." Importance de changer de sujet, "... c'est que les gens ne le savent pas tous. Libre à toi alors de leur faire croire ce que tu veux. Tu penses, ils voient..."
Regard malicieux, j'étais après tout un employé du Styx. Je savais ce que l'esprit croyait, et je savais que le commun était facilement manipulable par un tour aussi simple que celui que je soufflais à Ymkje sur le moment.
« Je te fais confiance, ça va bien se passer »
Bien sur. Il n'y avait aucune raison que... Et accrochant la fiole dans le slot prévu à cet effet, je laissais la machinerie mélanger la potion avec les encres qui seraient utiles pour son tatouage. Ma baguette effleura alors sa peau, un léger voile se déposant comme sur son derme, anesthésiant petit à petit la zone qui serait ensuite l'espace de travail. Quelques minutes plus tard, cette même baguette se retrouvait entre mes dents, et le pistolet effleurait la peau de l'Hollandaise, mon regard se portant tantôt sur mon travail, tantôt sur le modèle. Je l'avais fait plusieurs fois dans ma tête, quelques fois sur un carnet pour être sur de moi le moment venu, et j'étais concentré. Autant que possible, oubliant -me forçant- à ne pas la regarder dans les yeux. Que voulez-vous, j'étais toujours sensible et mon âme la trouvait toujours jolie...
« okay, ça, ce n'était pas agréable du tout »
Instinctivement, le pistolet se retira alors de la peau et je me redressais en la regardant, ma baguette toujours entre mes dents. Je devais ressembler en l'instant à un chien qui tenait son os, vision qui serait probablement un tantinet amusante.
-"T'a senti quelque chose ?"
Question rhétorique, alors que je venais défaire le morceau de bois de la prise de ma mâchoire. Devais-je être surpris ? Probablement pas. Mais mon esprit, une fraction de seconde se demanda la meilleure solution à ce souci.
« ça se passe bien de ton côté ? »
-"J'ai fini le triangle de contour et le gros des fleurs. Mais c'est la partie non-animée, et si tu as senti quelque chose, c'est que ta cuisse se réveille déjà. La potion va réagir différemment."
Et ça, ça risquait d'être désagréable pour elle. Pas le choix. Reculant le siège sur lequel j'étais, j'ouvrais un autre tiroir et prenait une nouvelle fiole, contenant en réalité une dose d'alcool, ainsi qu'une flacon dans mon sac. Essence de dictame, qu'il était marqué dessus. Tu m'en diras tant... Ouvrant la fiole, je plaçais le compte-goutte au dessus, et laissait tomber 7 gouttes dans la fiole, se mélangeant à l'alcool.
-"Ça devrait suffire."
Refermant le compte-goutte, je m'approchais de sa tête, tenant la fiole entre les mains, mais doigts la retournant sur elle-même pour la mélanger.
-"Ça... ça va t'apaiser, mais plus que la tatencula. J'ai pas mis une forte dose, juste de quoi finir et probablement au moins quinze minutes en plus. T'es pas obligée, mais je peux pas rendormir ta jambe, et sans ça, ça risque de te brûler un peu."
Je n'allais pas la contraindre. Ce dosage allait la faire littéralement planer, plus que ce que je connaissais de ses habitudes de clientes au Styx en tout cas. Et c'est bien parce qu'elle était ce genre de cliente que je le proposais ainsi. Restait à savoir si elle aurait à ce point confiance en moi...
-"Les tatouages qu'on fait ici, dans ce genre là, sont toujours sans conscience. Greffer une conscience propre à un tatouage, ça demande plus... beaucoup plus de maîtrise."
J'étais doué, mais je n'avais jamais tenté de répondre pour savoir si c'était à ce point. Et puis, il ne s'agissait pas là de tatouages avec une aiguille ou un pistolet. Ces marques étaient des actes de magie pure, et bien souvent irréversibles. Quant aux conséquences...
-"Ce qui est génial..." Importance de changer de sujet, "... c'est que les gens ne le savent pas tous. Libre à toi alors de leur faire croire ce que tu veux. Tu penses, ils voient..."
Regard malicieux, j'étais après tout un employé du Styx. Je savais ce que l'esprit croyait, et je savais que le commun était facilement manipulable par un tour aussi simple que celui que je soufflais à Ymkje sur le moment.
« Je te fais confiance, ça va bien se passer »
Bien sur. Il n'y avait aucune raison que... Et accrochant la fiole dans le slot prévu à cet effet, je laissais la machinerie mélanger la potion avec les encres qui seraient utiles pour son tatouage. Ma baguette effleura alors sa peau, un léger voile se déposant comme sur son derme, anesthésiant petit à petit la zone qui serait ensuite l'espace de travail. Quelques minutes plus tard, cette même baguette se retrouvait entre mes dents, et le pistolet effleurait la peau de l'Hollandaise, mon regard se portant tantôt sur mon travail, tantôt sur le modèle. Je l'avais fait plusieurs fois dans ma tête, quelques fois sur un carnet pour être sur de moi le moment venu, et j'étais concentré. Autant que possible, oubliant -me forçant- à ne pas la regarder dans les yeux. Que voulez-vous, j'étais toujours sensible et mon âme la trouvait toujours jolie...
« okay, ça, ce n'était pas agréable du tout »
Instinctivement, le pistolet se retira alors de la peau et je me redressais en la regardant, ma baguette toujours entre mes dents. Je devais ressembler en l'instant à un chien qui tenait son os, vision qui serait probablement un tantinet amusante.
-"T'a senti quelque chose ?"
Question rhétorique, alors que je venais défaire le morceau de bois de la prise de ma mâchoire. Devais-je être surpris ? Probablement pas. Mais mon esprit, une fraction de seconde se demanda la meilleure solution à ce souci.
« ça se passe bien de ton côté ? »
-"J'ai fini le triangle de contour et le gros des fleurs. Mais c'est la partie non-animée, et si tu as senti quelque chose, c'est que ta cuisse se réveille déjà. La potion va réagir différemment."
Et ça, ça risquait d'être désagréable pour elle. Pas le choix. Reculant le siège sur lequel j'étais, j'ouvrais un autre tiroir et prenait une nouvelle fiole, contenant en réalité une dose d'alcool, ainsi qu'une flacon dans mon sac. Essence de dictame, qu'il était marqué dessus. Tu m'en diras tant... Ouvrant la fiole, je plaçais le compte-goutte au dessus, et laissait tomber 7 gouttes dans la fiole, se mélangeant à l'alcool.
-"Ça devrait suffire."
Refermant le compte-goutte, je m'approchais de sa tête, tenant la fiole entre les mains, mais doigts la retournant sur elle-même pour la mélanger.
-"Ça... ça va t'apaiser, mais plus que la tatencula. J'ai pas mis une forte dose, juste de quoi finir et probablement au moins quinze minutes en plus. T'es pas obligée, mais je peux pas rendormir ta jambe, et sans ça, ça risque de te brûler un peu."
Je n'allais pas la contraindre. Ce dosage allait la faire littéralement planer, plus que ce que je connaissais de ses habitudes de clientes au Styx en tout cas. Et c'est bien parce qu'elle était ce genre de cliente que je le proposais ainsi. Restait à savoir si elle aurait à ce point confiance en moi...
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 11:43
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— Si elle ne se formalise pas plus que ça de la sensation, la réaction de Victor lui fait rapidement comprendre que ce n’était pas normal. Okay, it’s gonna be alright. Elle cherche à savoir comment ça se passe du côté du tatoueur et un petit shit se dessine sur son visage, pourquoi est-ce qu’il faut qu’elle soit résistante à l'anesthésie ? Bon, en fait si on réfléchit deux secondes c’est assez évident au vu de sa consommation de drogue et alcool en tout genre, mais là, franchement, c’est pas cool. Un soupire plutôt long s’échappe quand Vic explique que la potion risque de réagir différemment, « ah », c’est court, c’est bref, ça résume parfaitement la situation, elle ne sait pas quoi dire d’autre, après tout elle n’y connait rien, c’est son premier tatouage et elle ne trouve rien de mieux que de le faire réaliser dans le milieu underground; proficiat Ymkje ! Heureusement qu’elle fait confiance au tatoueur, c’est ce qui lui permet de rester relativement calme quand il se tourne pour préparer une fiole, sa curiosité pousse Ym à se redresser pour observer ce que fait Vic, mais elle en profite également pour jeter un oeil sur le travail déjà réalisé; ça lui plait beaucoup.
Lorsqu’il s’approche, elle le regarde un brin méfiante en se demandant ce qu’il à foutu dans cette fiole, mais, vous savez ces gosses à qui ont répète de ne jamais rien accepter d’un inconnu et qui suit le premier gars bizarre qui parle de bonbons ou de chiot ? Ben Ym fait partie de ces gosses. Elle peut se trouver dans une situation potentiellement dangereuse, elle ne le verrait pas, un train arrivant à grande vitesse n’est pas une raison pour s’écarter des rails, n’est-ce pas? « Donne-moi ça, ça ne peut pas être pire que d’habitude » dit-elle en souriant, il commence à connaître la blonde, c’est qu’elle à déjà passé quelques soirées au Styx et pas toujours dans un état très … bref, elle s’est déjà réveillée sans trop savoir comment sur le fauteuil du fond de cette même pièce, alors forcément, pourquoi hésiter ? Goût amère qui envahit sa bouche, elle fait la grimace tout en le regardant avec un brin de taquinerie, « tu peux bosser sur le goût ? C’est pas terrible ... » Par contre, les effets, c’est plutôt sympathique. A peine avalée, cette petite mixture plonge l’Hollandaise dans un petit cocon, une détente quasi immédiate, allongée les bras le long du corps elle observe le plafond et la multitude des détails qui le composent, les lumières attirent ses pupilles comme les papillons de nuit attiré par les flammes. Elle ne sent plus sa jambe, mais son subconscient protège certainement son intégrité en l’empêchant de bouger. Mouvement flou, autant que son esprit, elle baisse le visage vers le summerbee qui a repris le travail et trouve soudainement ses cheveux particulièrement éclatant. La main délicate, elle tapote le crâne de Victor avec délicatesse, comme si elle voulait sentir la fourrure d’un animal sans lui faire peur. « C’est tout douuuuuux » qu’elle murmure, ses doigts s'entortillent autours d’une mèche, sourire débile qui envahit son visage, « on dirait un petit boursouf tout jaune ! J’aime bien les boursoufs. C’est tout doux. J’en voulais un mais j’ai pas pu parce que Vosje risque de le prendre pour une balle de tennis et elle le mangerait et se serait horrible et je veux pas qu’elle mange le boursouf et toi non plus je veux pas qu’elle te mange, mais t’es plus gros qu’un boursouf alors ça va » un trémolo disparaissant quand elle réalise qu’il ne peut pas être mangé par Vosje, sa renarde est bien trop
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- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 13:59
« Donne-moi ça, ça ne peut pas être pire que d’habitude »
Ca, je ne l'aurais pas parier. D'habitude, c'était diluer dans les bons cocktails de Régina. Là, moins, je n'avais qu'un peu de Rhum pour adoucir le truc. Et j'avais fait un calcul rapide pour savoir le dosage. Les détails comme poids, taille, tout ça... bref, sept, c'était mon chiffre préféré, du coup avec de la chance...
« tu peux bosser sur le goût ? C’est pas terrible ... »
Tu m'étonnes ?! Et vu son état, le dosage ne devais pas être parfait. Mais, elle allait pas sentir ses nerfs réagir à nouveau, ça c'était sur. Du reste, foi de De Launay, il ne lui arriverait rien. Un sourire pour elle, je m'assurais qu'elle n'était qu'en train de planer par un rapide coup d'oeil à ses pupilles, et je revenais à sa raison d'être là. Et activant l'encre de couleur grise -qui était un des enchantées- je m'attaquais au lapin.
Par à-coups, je venais contrôler d'un rapide coup d’œil l'état de ma clliente. Je m'en voulais d'avoir du aller jusque là. Sincèrement Victor, de la dope pure... tu pouvais pas trouver une autre solution ? Lui dire de repasser une prochaine fois, nouvelle anesthésie et nouveau moment passé ensemble. Imagine qu'un contrôleur se présente, comment tu t'en sortirais ?
J'imaginais bien tiens, devoir appeler Holly et lui expliquer de venir me chercher. J'aurais de sérieux problèmes pour le coup.
« C’est tout douuuuuux »
Je fus déconcentré un instant par le contact de l'Hollandaise avec mes cheveux.
« on dirait un petit boursouf tout jaune ! J’aime bien les boursoufs. C’est tout doux. J’en voulais un mais j’ai pas pu parce que Vosje risque de le prendre pour une balle de tennis et elle le mangerait et se serait horrible et je veux pas qu’elle mange le boursouf et toi non plus je veux pas qu’elle te mange, mais t’es plus gros qu’un boursouf alors ça va »
Ah ouais ! Quand même ! Bon, faudra que je parle à Darcy de la pureté de son truc là, parce que Ymkje, elle est complètement défoncée pour le coup. Et le pire, c'est qu'elle a probablement pas atteint le summum. Mais en même temps, je me vois pas dire à Darcy : "Au fait bro, j'ai testé la dope en salon. Ca déchire trop...".
- "Je sais quoi t'offrir pour la prochaine fois maintenant."
Un boursouf. C'était noté. Et ma réponse était accompagné d'un sourire pour elle. Mais derrière le sourire, et ma concentration, si j'aimais son contact avec moi, j'étais sur d'une chose : je devais lui parler, et la faire me parler. Juste pour être sur que cette fichue dose n'était pas trop forte.
- "ca va, oui. En plus, Vosje est trop gentille, elle essayerait même pas de me mordre."
N'importe quoi ! Je connais même pas cette renarde.
- "Puis, tu me protégerais..."
Je dis tout ce qui me passe par la tête, parce qu'au final, pas le temps de réfléchir. Je veux garder le contact avec elle, avec sa conscience, et rester concentré sur mon travail.
- "Tu vas pas dormir hein ? Tu vas rester avec moi ?"
Ca, je ne l'aurais pas parier. D'habitude, c'était diluer dans les bons cocktails de Régina. Là, moins, je n'avais qu'un peu de Rhum pour adoucir le truc. Et j'avais fait un calcul rapide pour savoir le dosage. Les détails comme poids, taille, tout ça... bref, sept, c'était mon chiffre préféré, du coup avec de la chance...
« tu peux bosser sur le goût ? C’est pas terrible ... »
Tu m'étonnes ?! Et vu son état, le dosage ne devais pas être parfait. Mais, elle allait pas sentir ses nerfs réagir à nouveau, ça c'était sur. Du reste, foi de De Launay, il ne lui arriverait rien. Un sourire pour elle, je m'assurais qu'elle n'était qu'en train de planer par un rapide coup d'oeil à ses pupilles, et je revenais à sa raison d'être là. Et activant l'encre de couleur grise -qui était un des enchantées- je m'attaquais au lapin.
Par à-coups, je venais contrôler d'un rapide coup d’œil l'état de ma clliente. Je m'en voulais d'avoir du aller jusque là. Sincèrement Victor, de la dope pure... tu pouvais pas trouver une autre solution ? Lui dire de repasser une prochaine fois, nouvelle anesthésie et nouveau moment passé ensemble. Imagine qu'un contrôleur se présente, comment tu t'en sortirais ?
J'imaginais bien tiens, devoir appeler Holly et lui expliquer de venir me chercher. J'aurais de sérieux problèmes pour le coup.
« C’est tout douuuuuux »
Je fus déconcentré un instant par le contact de l'Hollandaise avec mes cheveux.
« on dirait un petit boursouf tout jaune ! J’aime bien les boursoufs. C’est tout doux. J’en voulais un mais j’ai pas pu parce que Vosje risque de le prendre pour une balle de tennis et elle le mangerait et se serait horrible et je veux pas qu’elle mange le boursouf et toi non plus je veux pas qu’elle te mange, mais t’es plus gros qu’un boursouf alors ça va »
Ah ouais ! Quand même ! Bon, faudra que je parle à Darcy de la pureté de son truc là, parce que Ymkje, elle est complètement défoncée pour le coup. Et le pire, c'est qu'elle a probablement pas atteint le summum. Mais en même temps, je me vois pas dire à Darcy : "Au fait bro, j'ai testé la dope en salon. Ca déchire trop...".
- "Je sais quoi t'offrir pour la prochaine fois maintenant."
Un boursouf. C'était noté. Et ma réponse était accompagné d'un sourire pour elle. Mais derrière le sourire, et ma concentration, si j'aimais son contact avec moi, j'étais sur d'une chose : je devais lui parler, et la faire me parler. Juste pour être sur que cette fichue dose n'était pas trop forte.
- "ca va, oui. En plus, Vosje est trop gentille, elle essayerait même pas de me mordre."
N'importe quoi ! Je connais même pas cette renarde.
- "Puis, tu me protégerais..."
Je dis tout ce qui me passe par la tête, parce qu'au final, pas le temps de réfléchir. Je veux garder le contact avec elle, avec sa conscience, et rester concentré sur mon travail.
- "Tu vas pas dormir hein ? Tu vas rester avec moi ?"
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 17:08
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Les émotions virevoltant entre l’euphorie et la mélancolie, elle se canalise un peu plus difficile que d’habitude, son corps ne reconnaît pas cette nouvelle molécule, ce n’était peut-être pas une excellente idée finalement. Le regard clair de la blonde scintille de mille étoiles lorsqu’il parle du boursouf, « un petit boursouf tout jaune, comme toi ! » Elle sourit, le regard qui se perd à nouveau dans une contemplation totalement improbable, des détails qu’elle n’aurait jamais remarqué sans ça, c’est fou à quel point la table est moelleuse, puis ça chatouille dans sa tête alors elle secoue pour faire tomber ce qui lui titille le front, une mèche de cheveux qu’elle confond avec une chenille, les yeux louchants vers son front pour mieux voir la bestiole imaginaire. Vosje. Le nom de son animal de compagnie l’a ramène vers la réalité, elle hoche énergiquement la tête, « oui elle est gentille. Elle te mangera pas ». Quoique. Si jamais elle se faisait mordre par un loup-garou ? Si jamais Oswald avait faim un jour et qu’il venait baver sur Vosje ? Tu me protégerais, les idées qui s’éloignent bien trop loin de son corps elle met un temps avant de répondre avec le plus grand sérieux du monde, « toujours ! Parce que je t’aime bien ! Pis peut-être que c’est moi qui vais te manger en fait ». Le rire presque nerveux, elle le regarde sans ciller un instant alors qu’il travaille avant de fermer les yeux, une fraction de seconde, ou un peu plus longtemps, c’est difficile pour elle de juger du temps qui passe alors que les scènes semblent s’étirer, se jouer au ralentit, « rester avec toi pour dormir ? » C’est qu’elle semble en proie à une profonde réflexion la petite, les neurones qui s’agitent pour essayer de comprendre ce qu’il dit, puis finalement « aaaaaah !!! Chui bête !!! Naaaaaaaaaaaaaaan, c’est pas l’heure de dormir !!!! C’est bientôt l’heure de faire la fête !!! Ca c’est chouette ! J’aime bien faire la fête !!!! » Non, c’est vrai ? « Et toi ? Tu vas faire la fête ? » Parce qu'il y a la fête de Noël au château juste après, elle se raidit en prenant conscience
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 17:50
« oui elle est gentille. Elle te mangera pas »
Je souriais, tout en continuant mon ouvrage. Elle avait de la chance Ymkje d'avoir ce type de bébé à elle. Moi, ma mère avait toujours dit non au fait d'avoir un Occamy.
« toujours ! Parce que je t’aime bien ! Pis peut-être que c’est moi qui vais te manger en fait »
Au sourire s'ajouta les joues légèrement rosissantes, et je relevais la tête vers elle. Mais mon esprit reprit vite le dessus, elle était droguée. Je l'aimais bien, même plus que bien, mais là, elle était dans ce genre d'état second où on disait des choses qu'on ne pensait pas toujours. Il n'y avait pas là non plus son accord pour plus, l'histoire du pansement tout ça...
-"A quelle sauce ?"
A défaut de prendre sa phrase au sérieux, je surenchérissais quand même, voulant garder le contact vocal avec elle. Son attention. Et l'instant suivant, je chargeais une autre encre de couleur.
« rester avec toi pour dormir ? »
-"Ouais, pourquoi pas ?"
La par contre, c'est moi qui n'avait pas réfléchit. Qui avait parlé sans filtre. J'étais concentré sur le contour du renard, que je ne voulais pas rater, et franchement, j'aurais même été incapable de répéter ce qu'elle m'avait dit. J'avais juste répondu, sur le ton de la conversation, sans faire attention.
« aaaaaah !!! Chui bête !!! Naaaaaaaaaaaaaaan, c’est pas l’heure de dormir !!!! C’est bientôt l’heure de faire la fête !!! Ca c’est chouette ! J’aime bien faire la fête !!!! »
-"C'est tout à fait ça, la fête... Concentres toi sur la fête. Tu vas où ? Tu comptes y faire quoi, dis-moi ?"
J'écoutais d'une oreille, trop concentré sur la suite de mon ouvrage. Le pistolait effleurait sa peau, peignait sa jambe et déjà, certaines parties du lapin réagissait. J'avais pas pensé à ça, mais son esprit embrumé par la drogue n'allait pas être mon ami pour ce tatouage.
« Et toi ? Tu vas faire la fête ? »
-"Quelle fête dis-moi ?"
Je prenais ma baguette dans une main, et venait toucher le tatouage, l'emprisonnant d'un lien magique. Peut-être qu'elle le sentirait, peut-être pas. Impossible pour moi de le savoir, la drogue étant ici une variable jamais réalisée.
« rolalalala … il va être pas content »
-"Qui donc, petit coeur ?"
Je terminais le lapin, et arrêtait le pistolet un instant, le redéposant sur son socle. M'approchant du visage de la blonde, je venais poser une main sur son front, puis prendre son pouls au poignet. Affichant un sourire satisfait, je la regardais avec tendresse.
-"Ca va, tu planes juste ? Pas de vertiges, tu te sens bien ?"
Hors de question qu'elle tente de se lever maintenant, mais je ne voulais pas qu'elle garde un mauvais souvenir de ce cadeau. C'était clairement pas le but.
Je souriais, tout en continuant mon ouvrage. Elle avait de la chance Ymkje d'avoir ce type de bébé à elle. Moi, ma mère avait toujours dit non au fait d'avoir un Occamy.
« toujours ! Parce que je t’aime bien ! Pis peut-être que c’est moi qui vais te manger en fait »
Au sourire s'ajouta les joues légèrement rosissantes, et je relevais la tête vers elle. Mais mon esprit reprit vite le dessus, elle était droguée. Je l'aimais bien, même plus que bien, mais là, elle était dans ce genre d'état second où on disait des choses qu'on ne pensait pas toujours. Il n'y avait pas là non plus son accord pour plus, l'histoire du pansement tout ça...
-"A quelle sauce ?"
A défaut de prendre sa phrase au sérieux, je surenchérissais quand même, voulant garder le contact vocal avec elle. Son attention. Et l'instant suivant, je chargeais une autre encre de couleur.
« rester avec toi pour dormir ? »
-"Ouais, pourquoi pas ?"
La par contre, c'est moi qui n'avait pas réfléchit. Qui avait parlé sans filtre. J'étais concentré sur le contour du renard, que je ne voulais pas rater, et franchement, j'aurais même été incapable de répéter ce qu'elle m'avait dit. J'avais juste répondu, sur le ton de la conversation, sans faire attention.
« aaaaaah !!! Chui bête !!! Naaaaaaaaaaaaaaan, c’est pas l’heure de dormir !!!! C’est bientôt l’heure de faire la fête !!! Ca c’est chouette ! J’aime bien faire la fête !!!! »
-"C'est tout à fait ça, la fête... Concentres toi sur la fête. Tu vas où ? Tu comptes y faire quoi, dis-moi ?"
J'écoutais d'une oreille, trop concentré sur la suite de mon ouvrage. Le pistolait effleurait sa peau, peignait sa jambe et déjà, certaines parties du lapin réagissait. J'avais pas pensé à ça, mais son esprit embrumé par la drogue n'allait pas être mon ami pour ce tatouage.
« Et toi ? Tu vas faire la fête ? »
-"Quelle fête dis-moi ?"
Je prenais ma baguette dans une main, et venait toucher le tatouage, l'emprisonnant d'un lien magique. Peut-être qu'elle le sentirait, peut-être pas. Impossible pour moi de le savoir, la drogue étant ici une variable jamais réalisée.
« rolalalala … il va être pas content »
-"Qui donc, petit coeur ?"
Je terminais le lapin, et arrêtait le pistolet un instant, le redéposant sur son socle. M'approchant du visage de la blonde, je venais poser une main sur son front, puis prendre son pouls au poignet. Affichant un sourire satisfait, je la regardais avec tendresse.
-"Ca va, tu planes juste ? Pas de vertiges, tu te sens bien ?"
Hors de question qu'elle tente de se lever maintenant, mais je ne voulais pas qu'elle garde un mauvais souvenir de ce cadeau. C'était clairement pas le but.
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 19:17
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— « lapin bien sûr », sauce lapin, spécialité bien de chez elle qu'elle déguste à chaque fois qu'elle descend dans sa famille paternelle. Puis c'est raccord la sauce lapin, il lui encre un lapin sur la cuisse à l'instant même, elle sourit en roulant des yeux, l'esprit déjà à la fête de ce soir. « La fête de Noël du château! C'est pour ça que je suis là enfin pas là ici, mais là, là », c'est vraiment plus clair, là. « Il faut faire un cadeau à quelqu'un et puis, on connait pas les gens c'est pas simple mais j'ai trouvé un trop beau cadeau mais moins beau que le tien ! » Ça lui brûle un peu la cuisse, mais elle n'y prête pas attention, trop préoccupée par le fait que son meilleur ami risquait de lui en vouloir et Victor ne comprend pas de qui elle parle, évidemment, ses joues se teintent d'une jolie teinte rosée, « Kiki ! Mon cavalier ! » le tac de son tic, le nutella de sa crêpe, le rocher de sa moule, elle peut pas vivre sans lui et elle ne veut pas qu'il soit fâché ou triste à cause d'elle, mais Victor a promis que les effets ne durerait pas trop longtemps, peut-être qu'elle serait dans un état normal après. Si tant est qu'elle puisse l'être un jour.
« Ça va bien ! Je me sens trèèèès bien promiiiiis », même si, soyons honnête, elle ne serait pas capable de dire si elle se sentait mal, elle se sent plutôt bien en l'instant et l'attention dont elle fait preuve est probablement responsable de ce sentiment. « C'est bientôt fini ? » La gamine s'impatiente, elle veut voir le résultat et sa concentration frôle le zéro absolu, sa main attrape celle de Victor alors qu'il relâchait son poignet, le regard qui papillonne, le sourire charmeur mais sincère, « j'aime bien quand t'es là », là avec elle, là au Styx, c'est toujours moins bien quand il n'est pas là, en voilà une révélation inattendue, bravo petite. « On joue? J'ai encore droit à des questions et toi aussi », l'esprit embrumé mais les souvenirs clairs, elle sourit malicieuse et probablement plus taquine que jamais, « à moi ! » Elle récupère sa main et tapote son ventre en faisant mine de réfléchir alors qu'elle sait exactement ce qu'elle veut lui demander, « tu veux qu'on se vois ce soir ? Après la soirée? » Parce qu'elle, en a très envie.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 19:48
« La fête de Noël du château! C'est pour ça que je suis là enfin pas là ici, mais là, là... Il faut faire un cadeau à quelqu'un et puis, on connait pas les gens c'est pas simple mais j'ai trouvé un trop beau cadeau mais moins beau que le tien ! »
-"Aaah, t'y vas aussi. Je m'y suis inscrit. Et j'ai inscrit Grace dans la foulée."
Tu parles d'une bonne idée. Quand elle a sut, j'ai cru qu'elle allait exploser. Mais bon sang, je pensais pas à mal. Genre vraiment pas.
« Kiki ! Mon cavalier ! »
Ah, un cavalier. Regard fuyant, pointe de jalousie qui pourtant n'a pas de raison d'être, j'essaye de zapper l'idée. Pourtant, elle m'en a déjà parlé de son kiki, le jour de la retenue. Mais j'ai oublié. Je m'y suis pas intéressé moi à son Kiki. Je sais pas qu'il s'agit d'un de mes plus vieux potes à peine retrouvé d'ailleurs. Non, là, je suis juste un peu jaloux. Alors je me reconcentre et viens faire le point sur son état.
« Ça va bien ! Je me sens trèèèès bien promiiiiis »
Je vois ça. Tu planes grave, ma belle. C'est pour ça que ta drogue, c'est pas mon truc. Pinaise de merde.
« C'est bientôt fini ? »
-"Je dois encore terminer le renard. Mais oui, c'est bientot fini."
Sourire à son intention, j'apprécie qu'elle attrape ma main. Je reste sensible à ces contacts, anodin pourtant, et me rend à l'évidence : je...
« j'aime bien quand t'es là »
Suprise, je me rappelle son état. Pas possible, elle est pas à 100% consciente.
-"Je compte pas partir."
Tu m'étonnes. J'allais pas partir et la laisser ainsi. Tant qu'elle aurait pas récupérer, c'était juste inenvisageable.
« On joue? J'ai encore droit à des questions et toi aussi »
Visage qui se fige, en la regardant, je finis par acquiescer de la tête, reprenant le pistolet et me disant qu'au moins, elle serait concentré sur le jeu et ne perdrais pas connaissance. De mon coté, je revenais à sa cuisse, attendant sa question. Et prêt à celle-là, je n'étais pas du tout.
« tu veux qu'on se vois ce soir ? Après la soirée? »
Le pistolet avait à peine toucher son derme que je perdais déjà toute concentration. Bon sang de bordel de merde.
-"Faut voir dans quel état on finit."
Relevant la tete, la regardant dans les yeux, je me rappelais des règles du jeu. La vérité, rien que la vérité, toute la vérité.
-"Tu sais ce que je ressens, ça n'a pas changé. Alors oui, j'aimerais bien te voir, mais je peux pas te dire comment se passera la soirée. Je serais responsable de ma jumelle aux yeux d'Holly."
Grace. Encore Grace. Toujours Grace. Se rendait-elle compte des sacrifices que je faisais ?
-"Mais au pire, oui, on peut se retrouver."
Enfin, au pire. Ca restait un oui, j'étais juste trop con pour le dire clairement. Abruti de De Launay que j'étais.
-"A moi donc..."
Je réfléchissais, m'attaquant à la tête du renard, après avoir enchainé le contour de la même façon que le lapin.
-"Voyons..."
J'avais beau réfléchir -à moitié-, je ne trouvais pas réellement de questions, si ce n'est :
-"Ils vont réagir comment, ta famille ? Quand ils vont savoir que tu t'es faite tatouée ?"
-"Aaah, t'y vas aussi. Je m'y suis inscrit. Et j'ai inscrit Grace dans la foulée."
Tu parles d'une bonne idée. Quand elle a sut, j'ai cru qu'elle allait exploser. Mais bon sang, je pensais pas à mal. Genre vraiment pas.
« Kiki ! Mon cavalier ! »
Ah, un cavalier. Regard fuyant, pointe de jalousie qui pourtant n'a pas de raison d'être, j'essaye de zapper l'idée. Pourtant, elle m'en a déjà parlé de son kiki, le jour de la retenue. Mais j'ai oublié. Je m'y suis pas intéressé moi à son Kiki. Je sais pas qu'il s'agit d'un de mes plus vieux potes à peine retrouvé d'ailleurs. Non, là, je suis juste un peu jaloux. Alors je me reconcentre et viens faire le point sur son état.
« Ça va bien ! Je me sens trèèèès bien promiiiiis »
Je vois ça. Tu planes grave, ma belle. C'est pour ça que ta drogue, c'est pas mon truc. Pinaise de merde.
« C'est bientôt fini ? »
-"Je dois encore terminer le renard. Mais oui, c'est bientot fini."
Sourire à son intention, j'apprécie qu'elle attrape ma main. Je reste sensible à ces contacts, anodin pourtant, et me rend à l'évidence : je...
« j'aime bien quand t'es là »
Suprise, je me rappelle son état. Pas possible, elle est pas à 100% consciente.
-"Je compte pas partir."
Tu m'étonnes. J'allais pas partir et la laisser ainsi. Tant qu'elle aurait pas récupérer, c'était juste inenvisageable.
« On joue? J'ai encore droit à des questions et toi aussi »
Visage qui se fige, en la regardant, je finis par acquiescer de la tête, reprenant le pistolet et me disant qu'au moins, elle serait concentré sur le jeu et ne perdrais pas connaissance. De mon coté, je revenais à sa cuisse, attendant sa question. Et prêt à celle-là, je n'étais pas du tout.
« tu veux qu'on se vois ce soir ? Après la soirée? »
Le pistolet avait à peine toucher son derme que je perdais déjà toute concentration. Bon sang de bordel de merde.
-"Faut voir dans quel état on finit."
Relevant la tete, la regardant dans les yeux, je me rappelais des règles du jeu. La vérité, rien que la vérité, toute la vérité.
-"Tu sais ce que je ressens, ça n'a pas changé. Alors oui, j'aimerais bien te voir, mais je peux pas te dire comment se passera la soirée. Je serais responsable de ma jumelle aux yeux d'Holly."
Grace. Encore Grace. Toujours Grace. Se rendait-elle compte des sacrifices que je faisais ?
-"Mais au pire, oui, on peut se retrouver."
Enfin, au pire. Ca restait un oui, j'étais juste trop con pour le dire clairement. Abruti de De Launay que j'étais.
-"A moi donc..."
Je réfléchissais, m'attaquant à la tête du renard, après avoir enchainé le contour de la même façon que le lapin.
-"Voyons..."
J'avais beau réfléchir -à moitié-, je ne trouvais pas réellement de questions, si ce n'est :
-"Ils vont réagir comment, ta famille ? Quand ils vont savoir que tu t'es faite tatouée ?"
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 20:35
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Le sourire de la blonde s'élargit, vraiment contente d'apprendre qu'ils allaient encore se voir, du moins se croiser au château, « c'est cool », en voilà une expression qui ne rend pas vraiment grâce à la joie qu'elle ressent réellement. L'attention qui revient sur le tatouage et son avancement, Ym est soulagée d'apprendre que la séance touche à sa fin, ce n'est définitivement pas son truc de devoir rester immobile pendant un temps indéfini. L'esprit apaisé à l'idée qu'il restera à ses côtés, elle sourit la blonde, l'idée du jeu qui s'immisce dans son esprit et une première question loin d'être anodine. La blonde ricane lorsqu'il répond que cela dépendra de leur état en fin de soirée, « j'peux faire un effort pour toi » dit-elle le plus sincèrement du monde, puis il relève le nez de sa cuisse pour la regarder et y'a une part d'elle qui fond parce qu'il est mignon et qu'il ne cesse de prendre soin de sa soeur, c'est important la famille !
« Mais... » sa moue de gosse contrariée sur le visage, elle est triste à l'idée de ne pas pouvoir le voir, alors une idée de génie illumine son esprit, « Loki peut s'occuper de Grâce et nous on s'occupera dans notre coin », ouai, dit comme ça la chose sonne peut-être étrangement, mais dans son esprit c'est clair, elle veut passer du temps avec lui, il lui semble que c'est une bonne occasion, puis elle se prend sa seconde réflexion comme une claque, au pire, il n'y a rien de pire que cette phrase, il lui donne l'impression de ne pas le vouloir, de s'y résigner parce que ça semble être ce qu'il faut répondre. Le visage de la blonde se ferme, une sensation de tristesse totalement disproportionnée qui s'immisce dans sa poitrine, mais il détourne son attention avec une autre question. « S'il est beau, ils ne diront rien, si tu le rates, je vais probablement me faire engueuler », elle est un peu plus froide, mais ça ne dure qu'une seconde, « mais je te fais confiance pour ne pas me rater », elle semble déjà retrouver plus de contrôle, mais ce n'est qu'un effet secondaire de la claque que son ego vient de se prendre.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mer 1 Jan 2020 - 21:10
« Mais... Loki peut s'occuper de Grâce et nous on s'occupera dans notre coin »
Mais c'est quoi ce plan... Minute, elle propose de caser ma soeur avec son pote là. Bon courage pour le pote, vu l'attitude de la frangine récemment. En même temps, j'aurais pas beaucoup de scrupules, si c'est pour passer du temps avec elle. Ou si, un petit peu. Juste un tout petit peu. Cette seule idée me concentre un peu plus, et je ne vois pas qu'elle tire la tête. Qu'elle se tait un peu plus. Qu'elle se renfrogne.
Ensuite vient ma question, et avec elle, une pointe d'inquiétude. Mais sa réponse me rassure, alors que je commence à remplir les dernières zones du tatouages de couleur orangée.
« S'il est beau, ils ne diront rien, si tu le rates, je vais probablement me faire engueuler »
-"C'est rassurant tout ça dis-moi. Tu cherches à me défier ?"
Touche d'ironie dans le regard. Si on dit qu'il ne faut jamais défier un Wright, qui a dit qu'il fallait me défier moi ? Trop d'années que je dessines, et ce tatouage est un cadeau. Comment tu penses que j'ai pas du tout envie de le foirer !
« mais je te fais confiance pour ne pas me rater »
-"Tu peux, je suis un pro."
Once de vantardise, je ne fais plus attention à rien, me concentrant pour y donner une réelle touche parfaite. Je ne me rends même pas compte du léger silence qui s'installe. Pas avant plusieurs secondes, avant que mon esprit ne s'inquiète finalement de cette absence de son, de question venant de ma belle amie. L'inquiétude augmente, et je relève la tête. Ses yeux sont ouverts, mais son regard tourner vers ailleurs.
-"Petit coeur ?"
Parce que j'aimais l'appeler ainsi. Avait-elle sombré ? Avait-elle succomber au coma de cette dose de drogue ? Putain non, pas maintenant... Mais je me soulages de la voir bouger la tête. Pas assez pour que toute mon inquiétude passe mais déjà un peu, un cran.
-"Ca va ? Tu te sens pas bien ? J'ai presque fini mais..."
Ton silence m'a presque fait avoir une crise cardiaque ?
-"Tu n'as plus de questions ?..."
Impression qui ne me quitte pas, il faut que je m'en assure.
-"J'ai fait une connerie ?"
Mais c'est quoi ce plan... Minute, elle propose de caser ma soeur avec son pote là. Bon courage pour le pote, vu l'attitude de la frangine récemment. En même temps, j'aurais pas beaucoup de scrupules, si c'est pour passer du temps avec elle. Ou si, un petit peu. Juste un tout petit peu. Cette seule idée me concentre un peu plus, et je ne vois pas qu'elle tire la tête. Qu'elle se tait un peu plus. Qu'elle se renfrogne.
Ensuite vient ma question, et avec elle, une pointe d'inquiétude. Mais sa réponse me rassure, alors que je commence à remplir les dernières zones du tatouages de couleur orangée.
« S'il est beau, ils ne diront rien, si tu le rates, je vais probablement me faire engueuler »
-"C'est rassurant tout ça dis-moi. Tu cherches à me défier ?"
Touche d'ironie dans le regard. Si on dit qu'il ne faut jamais défier un Wright, qui a dit qu'il fallait me défier moi ? Trop d'années que je dessines, et ce tatouage est un cadeau. Comment tu penses que j'ai pas du tout envie de le foirer !
« mais je te fais confiance pour ne pas me rater »
-"Tu peux, je suis un pro."
Once de vantardise, je ne fais plus attention à rien, me concentrant pour y donner une réelle touche parfaite. Je ne me rends même pas compte du léger silence qui s'installe. Pas avant plusieurs secondes, avant que mon esprit ne s'inquiète finalement de cette absence de son, de question venant de ma belle amie. L'inquiétude augmente, et je relève la tête. Ses yeux sont ouverts, mais son regard tourner vers ailleurs.
-"Petit coeur ?"
Parce que j'aimais l'appeler ainsi. Avait-elle sombré ? Avait-elle succomber au coma de cette dose de drogue ? Putain non, pas maintenant... Mais je me soulages de la voir bouger la tête. Pas assez pour que toute mon inquiétude passe mais déjà un peu, un cran.
-"Ca va ? Tu te sens pas bien ? J'ai presque fini mais..."
Ton silence m'a presque fait avoir une crise cardiaque ?
-"Tu n'as plus de questions ?..."
Impression qui ne me quitte pas, il faut que je m'en assure.
-"J'ai fait une connerie ?"
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Jeu 2 Jan 2020 - 9:59
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Le pro qui ne possède lui-même aucun tatouage à première vue, c'est un peu ironique, d'ailleurs cette pensée fait légèrement sourire la blonde qui ne peut s'empêcher de se demander s'il dissimule des œuvres enchantées ou non, quelques part sous ses vêtements. La mine bien moins lumineuse, la lèvre boudeuse, elle se tait et c'est certainement ça qui alerte le summerbee, parce qu'elle ne se tait jamais en général, elle n'aime pas la pesante ambiance des silences, sauf quand elle est triste. L'attention ramenée vers lui, elle fait l'effort de le regarder avec ce regard qui semble dire qu'est-ce que tu veux qu'il m'arrive, après tout, les premiers effets de la drogue se dissipent, si elle est passée par la phase d'euphorie, nul doute qu'elle fait une chute, et une belle, en ce moment. « Ça va ». Deux mots minuscules, physiquement ça va, mais psychologiquement c'est autre chose, elle a le cœur brisé et la sensation qu'elle ne pourra plus jamais être heureuse, elle ravale ses larmes depuis dix minutes et si une petite partie d'elle lui souffle que c'est ridicule, le reste hurle à l'injustice. Victor semble s'inquiéter, il veut la faire parler en rappelant les questions, mais elle ne réagit pas jusqu'à ce qu'il demande s'il a fait une connerie. AH. S'il le demande c'est qu'il s'en rend compte, elle se redresse légèrement en prenant appuis sur son bras, « fait, non. » Le visage sérieux, la voix triste, pour une fois elle ne joue pas, « mais...mais… si passer un moment avec moi c'est au pire faut pas te forcer je serais pas fâchée mais moi j'avais envie… mais toi t'as plus envie alors je suis juste triste mais... » les yeux noisettes de la blonde s'embrument encore un peu plus pour finalement laisser échapper de grosses larmes de crocodile, une tristesse réelle qui se base sur la mauvaise compréhension d'un seul mot, alors qu'il y avait tellement plus à retenir dans la phrase du jeune homme.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Jeu 2 Jan 2020 - 17:21
« Ça va »
Mensonge. Ca s'entend dans ta voix jeune fille quand tu mens. Tu dis que ça va, mais au fond, on sent que c'est le contraire. Alors je creuse. Parce qu'il faut que je sache, parce qu'au fond, je veux comprendre ce qui perturbe ce rayon de soleil que tu es dans ma vie.
« fait, non. »
Deux autre mots, et en même temps, le troisième est si évident que si le courage emportait mon coeur, je pourrais presque le dire en même temps qu'elle : mais.... Et je redoutais ce mais. Je l'appréhendais avec une crainte énorme. Comme si la lame de la guillotine était prête à tomber, alors qu'il me restait tant à faire.
« mais...mais… si passer un moment avec moi c'est au pire faut pas te forcer je serais pas fâchée mais moi j'avais envie… mais toi t'as plus envie alors je suis juste triste mais... »
Au pire ? Au pire ! Nom d'un enchanteur, Victor, t'as dit au pire ! Mes yeux se ferment dans une moue exprimant si bien mon malaise. Ce que j'aimerais là, tout de suite, me transformer en souris. Une petite souris minuscule. Ou non, tiens. En un renard. Un bébé renard qu'elle pourrait adopter. Ou mieux, un boursouf. Tout mignon, tout jaune, tout mimi... Bref en n'importe quoi qui ne me ferait pas dire ce genre de conneries. Et rouvrant les yeux, expirant, je me rendis compte que j'étais toujours moi, avec cette fille en face de moi, et mes conneries à assumer.
Première solution :me redresser, attraper sa nuque, et l'embrasser. Pas possible, j'ai promis de ne plus le faire avant d'y être invité par elle. Et si on ne demande ni pardon, ni permission, on respecte sa parole chez les De Launay. Enfin, sauf mon père mais c'est un autre débat. Deuxième solution : Baguette, sort, Oubliettes. Alors là, même pas en rêve ! Troisième solution : Je trouve un retourneur de temps et je me fous une énorme claque. Sauf que, bah j'en ai pas. Quatrième solution : Je lui explique le au pire, comment je le comprend et j'espère que je la convainc. Ouais, ça va être dur, mais je vais faire ça...
...
...
Bah non en fait. L'instant d'après, c'est sa bouche que mes lèvres saisissent. Le premier qui me parle d'honneur ou de serment ou même d'engagement ira se faire foutre. Parce que merde, je sais pas quoi dire d'autre pour la convaincre. Un instant, cadeau de noël improvisé, bref...
-"Le au pire... Il voulait pas dire ça..."
Je ne suis capable que de murmurer là tout de suite.
-"Je... C'est plus à comprendre comme... Enfin..."
Ouais réfléchis parce que là, va falloir l'expliquer cette connerie d'expression.
-"Genre au pire, on se contentera d'un quart d'heure au lieu de 3h."
Style, si je peux grappiller genre même qu'un moment en ta compagnie, petit coeur, bah je le saisirais, en regrettant que ce moment ne soit pas plus long.
Mensonge. Ca s'entend dans ta voix jeune fille quand tu mens. Tu dis que ça va, mais au fond, on sent que c'est le contraire. Alors je creuse. Parce qu'il faut que je sache, parce qu'au fond, je veux comprendre ce qui perturbe ce rayon de soleil que tu es dans ma vie.
« fait, non. »
Deux autre mots, et en même temps, le troisième est si évident que si le courage emportait mon coeur, je pourrais presque le dire en même temps qu'elle : mais.... Et je redoutais ce mais. Je l'appréhendais avec une crainte énorme. Comme si la lame de la guillotine était prête à tomber, alors qu'il me restait tant à faire.
« mais...mais… si passer un moment avec moi c'est au pire faut pas te forcer je serais pas fâchée mais moi j'avais envie… mais toi t'as plus envie alors je suis juste triste mais... »
Au pire ? Au pire ! Nom d'un enchanteur, Victor, t'as dit au pire ! Mes yeux se ferment dans une moue exprimant si bien mon malaise. Ce que j'aimerais là, tout de suite, me transformer en souris. Une petite souris minuscule. Ou non, tiens. En un renard. Un bébé renard qu'elle pourrait adopter. Ou mieux, un boursouf. Tout mignon, tout jaune, tout mimi... Bref en n'importe quoi qui ne me ferait pas dire ce genre de conneries. Et rouvrant les yeux, expirant, je me rendis compte que j'étais toujours moi, avec cette fille en face de moi, et mes conneries à assumer.
Première solution :
...
...
Bah non en fait. L'instant d'après, c'est sa bouche que mes lèvres saisissent. Le premier qui me parle d'honneur ou de serment ou même d'engagement ira se faire foutre. Parce que merde, je sais pas quoi dire d'autre pour la convaincre. Un instant, cadeau de noël improvisé, bref...
-"Le au pire... Il voulait pas dire ça..."
Je ne suis capable que de murmurer là tout de suite.
-"Je... C'est plus à comprendre comme... Enfin..."
Ouais réfléchis parce que là, va falloir l'expliquer cette connerie d'expression.
-"Genre au pire, on se contentera d'un quart d'heure au lieu de 3h."
Style, si je peux grappiller genre même qu'un moment en ta compagnie, petit coeur, bah je le saisirais, en regrettant que ce moment ne soit pas plus long.
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Jeu 2 Jan 2020 - 20:37
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Il se fige, semble à la fois perdu et soudainement mal dans sa peau. Les joues de la blonde continuent d'être baignées sous ses larmes et ce n'est pas la moue contrite de son ami qui arrange la situation, bien au contraire puisqu'elle à l'impression qu'il se sent pris au piège. Comme s'il avait été démasqué. Elle essuie ses joues du dos de la main, la délicatesse d'une petite fée dans ce geste, le regard captif de la silhouette qui s'approche, petit lapin effrayé par les phares d'une voiture lancée sur une voie rapide, le coeur s'accélère et la respiration qui se coupe, encore. Il y a une espèce d'urgence dans le geste, un besoin d'apaiser ses craintes, ramener la blonde vers une rationalité qui semble totalement disparue. A croire que ça fonctionne vraiment puisqu'elle cesse de chouiner, elle a perdu l'usage de la parole, heureusement que ce n'est pas le cas de Victor, qui murmure avec douceurs des explications en prenant garde de ne pas dire une nouvelle connerie. « C'est vrai? » Parce que quinze minutes c'est déjà ça, mais surtout, quinze minutes c'est bien mieux que de ne pas vouloir la voir du tout. Le coeur plus léger, elle se redresse, la tête encore un peu folle, esprit toujours légèrement embrumé, « je t'aime, vraiment, beaucoup », caresse délicate contre la joue du blond avec un regard tout aussi tendre qui accompagne le geste; elle a beau être toujours
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Jeu 2 Jan 2020 - 23:11
« C'est vrai? »
-"Vrai..."
Tellement en dessous de la réalité, je venais souffler ce mot sur le même ton de la confidence. Parce que s'il n'égalait pas la vérité, il n'en demeurait pas moins sincère.
« je t'aime, vraiment, beaucoup »
Dois-je me contenter ? Dois-je tiquer sur les mots vraiment et beaucoup ? Dois-je me concentrer sur le je t'aime ? Trop de questions déjà pour mon esprit à moi, qui s'en moque éperdument.
« c'est vrai tu sais »
Je le sais, et je le sens alors qu'elle me rend le baiser. Mais cette fois, je m'y attendais, le souhaitais, y répond par une propre sensation de plaisir qui m'envahie. J'espérais rendre ça beaucoup plus agréable que la première fois, car si j'avais encore volé ce moment, c'était dans l'unique but de la convaincre qu'elle n'était pas rien à mes yeux, mais tout aussi importante qu'elle pouvait espérer l'être.
« faudra qu'on discute de tout ça quand ta super potion ne fera plus effet… je n'ai pas envie de dire ou faire des conneries, bien que moi, j'aurais une excuse »
Ma main se fermant, si ce n'est l'index, je venais saluer cette impératif d'un mouvement battant l'air.
-"La potion... Oui..."
Et avec elle, rappel du pourquoi de la présence de la jeune femme.
-"Je devrais peut-être terminer ce tatouage avant qu'elle ne fasse plus effet du tout."
Ce que j'entrepris de faire, revenant m'asseoir et m'activant à cette fin, non sans quelques regards complices. Quelques derniers coups, et j'étais content du résultat, avant que ma baguette ne passe en un symbole d'infini, libérant les chaines des deux animaux.
-"Voila. Tu veux essayer ?"
Ce serait facile, presque instinctif et ça le deviendrait rapidement. Il suffisait de penser une action les concernant, pour que les deux réagissent de la façon la plus approprié.
-"Vrai..."
Tellement en dessous de la réalité, je venais souffler ce mot sur le même ton de la confidence. Parce que s'il n'égalait pas la vérité, il n'en demeurait pas moins sincère.
« je t'aime, vraiment, beaucoup »
Dois-je me contenter ? Dois-je tiquer sur les mots vraiment et beaucoup ? Dois-je me concentrer sur le je t'aime ? Trop de questions déjà pour mon esprit à moi, qui s'en moque éperdument.
« c'est vrai tu sais »
Je le sais, et je le sens alors qu'elle me rend le baiser. Mais cette fois, je m'y attendais, le souhaitais, y répond par une propre sensation de plaisir qui m'envahie. J'espérais rendre ça beaucoup plus agréable que la première fois, car si j'avais encore volé ce moment, c'était dans l'unique but de la convaincre qu'elle n'était pas rien à mes yeux, mais tout aussi importante qu'elle pouvait espérer l'être.
« faudra qu'on discute de tout ça quand ta super potion ne fera plus effet… je n'ai pas envie de dire ou faire des conneries, bien que moi, j'aurais une excuse »
Ma main se fermant, si ce n'est l'index, je venais saluer cette impératif d'un mouvement battant l'air.
-"La potion... Oui..."
Et avec elle, rappel du pourquoi de la présence de la jeune femme.
-"Je devrais peut-être terminer ce tatouage avant qu'elle ne fasse plus effet du tout."
Ce que j'entrepris de faire, revenant m'asseoir et m'activant à cette fin, non sans quelques regards complices. Quelques derniers coups, et j'étais content du résultat, avant que ma baguette ne passe en un symbole d'infini, libérant les chaines des deux animaux.
-"Voila. Tu veux essayer ?"
Ce serait facile, presque instinctif et ça le deviendrait rapidement. Il suffisait de penser une action les concernant, pour que les deux réagissent de la façon la plus approprié.
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Ven 3 Jan 2020 - 9:38
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Une fois rassurée, apaisée, rien ne peut plus entamer la bonne humeur retrouvée de la belle. Enthousiaste et sincère, elle est un peu plus bavarde qu'elle devrait l'être, allant jusqu'à avouer avec maladresse ce qu'elle ressent pour lui. Sentiments qui se renforcent au fil des jours et des moments passés ensembles. Elle lui rend son baiser parce qu'elle en meurt d'envie, pas totalement capable de faire la part des choses, ni même de freiner ses pulsions, mais au fond personne ne s'en plaint. Une fois les effets de surprises retiré, le baiser s'avère bien plus agréable, ce ne sont pas les papillons qui s'agitent dans le ventre de la blonde qui diront le contraire. Brisant l'instant par un éclair de lucidité, elle ne peut s'empêcher de sourire avec un semblant de timidité, fragile petit coeur qu'elle est, il ne lui en faut pas beaucoup pour fondre et pas plus pour avoir le coeur brisé, mais elle n'en est pas encore là, pour l'instant elle sait que tout ira bien, confiante en l'avenir et ce garçon qui ne cesse de la surprendre. « C'est une bonne idée, je trouve », il ne reste plus que quelques détails et les effets sont déjà en partie dissipés, Victor reprend son ouvrage et la sensation qu'elle perçoit sur sa cuisse est différente, une brûlure plus dérangeante que douloureuse, mais elle se tait, se content de le regarder travailler en souriant et répondant à ses regards par autant de complicité que de malice et quelques grimaces aussi. Le sérieux n'est pas vraiment son fort. Le matériel est posé, la cuisse nettoyée, la fraîcheur offerte par le produit désinfectant est vraiment la bienvenue et a peine Victor lui demande-t-il si elle veut essayer que ne lapin se met à faire le tour de la jambe à tout allure tandis que le renard s'étire avec une flemme monumentale, les deux animaux se mettent à jouer ensemble selon un scénario précis imaginer par la blonde. Captivée, elle a l'impression de regarder un dessin animé et instinctivement, elle pense à Malachi, le fils de rose en souriant, « le fils de ma coloc va adorer » qu'elle murmure en souriant, « je l'adore… merci beaucoup » enfin redressée totalement, assise sur le bord de la table, ses bras entourent le cou du summerbee, câlin de remerciement saupoudrer d'un brin de charme et de tendresse, petit panda qui adore les câlins, ses lèvres rouges qui se posent sur la joue de Vic, une fois, deux fois, trois fois, petit chemin tout tracé vers ses lèvres où elle dépose un nouveau baiser. Ben oui, ça fait un peu bizarre de ne pas continuer, puis c'est agréable alors pourquoi s'en priver ? « Merci, c'est un très beau cadeau », difficile de savoir si elle parle du tatouage, du baiser ou de lui, mais l'intention y est.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Ven 3 Jan 2020 - 23:30
Rangeant le pistolet, je venais appliquer les derniers soins par des gestes délicats, nettoyant et désinfectant une dernière fois la zone, jetant un sort pour que le tatouage garde des couleurs vives longtemps. Et rapidement, Ymkje se faisait la main à son enchantement.
-"Et bien voila. Tu y arrives très bien..."
Je n'en doutais pas. C'était plus dur si on attachait un autre adn, mais ici, c'était ses cheveux. Pas de rejet, pas de complications autre que cette fichue anésthésie.
« le fils de ma coloc va adorer »
Je relève la tête dans sa direction. Elle aussi a donc un enfant à la maison.
« je l'adore… merci beaucoup »
Je laisse ses bras entourés mon cou, défiant ses propres pupilles de mon regard. Sa satisfaction est la seule paye que j'aurais, mais rends toute les autres réellement inutiles. Cette simple lueur, cette joie qui est présente dans ses yeux, ce bonheur, c'est ce que j'aime. J'acceuille son calin, mes mains soutenant instinctivement ses flancs. J'apprécie les marques qu'elle dépose sur mes joues et finalement celle qu'elle ajoute à mes lèvres. Si je ne consomme pas de drogue particulière, celle là est une dont je pourrais très bien tomber accro.
« Merci, c'est un très beau cadeau »
Une main vient remettre une mèche de ses cheveux, et j'expire profondément.
-"Il fallait au moins ça pour une personne aussi magnifique."
Flatteur, j'aime l'être. Au moins avec elle. Et c'est là une preuve que je l'apprécie énormément : je veux lui plaire. D'une manière ou d'une autre. Sans qu'elle soit ce pansement auquel elle s'était comparée, je ne peux nier qu'elle a sur moi la même influence que Mégan. Elle est...
-"Tes pupilles semblent moins dilatée... Comment tu te sens ?"
La drogue devait commencer à ne plus faire effet. Une chose qui me rendait à la fois heureux -même si un peu, je n'avais pas trop doser- et triste en même temps -elle allait, comme moi, devoir retourner à ses occupations de base-. Un coup d'oeil pour le souaffle qu'elle m'avait offert, je la regardais et l'attirait à moi pour qu'elle vienne un instant s'asseoir face à moi, sur mes genoux.
-"Puisque tu ne veux pas respecter tes propres règles, à moi..."
Et quoi ? Elle serait en retard ? Peut-être... En attendant, j'aurais gagné au pire un quart d'heure.
-"Pourquoi ne fais-tu pas partie de l'équipe des Wright ? Les Grymm n'aurait eu aucune chance..."
-"Et bien voila. Tu y arrives très bien..."
Je n'en doutais pas. C'était plus dur si on attachait un autre adn, mais ici, c'était ses cheveux. Pas de rejet, pas de complications autre que cette fichue anésthésie.
« le fils de ma coloc va adorer »
Je relève la tête dans sa direction. Elle aussi a donc un enfant à la maison.
« je l'adore… merci beaucoup »
Je laisse ses bras entourés mon cou, défiant ses propres pupilles de mon regard. Sa satisfaction est la seule paye que j'aurais, mais rends toute les autres réellement inutiles. Cette simple lueur, cette joie qui est présente dans ses yeux, ce bonheur, c'est ce que j'aime. J'acceuille son calin, mes mains soutenant instinctivement ses flancs. J'apprécie les marques qu'elle dépose sur mes joues et finalement celle qu'elle ajoute à mes lèvres. Si je ne consomme pas de drogue particulière, celle là est une dont je pourrais très bien tomber accro.
« Merci, c'est un très beau cadeau »
Une main vient remettre une mèche de ses cheveux, et j'expire profondément.
-"Il fallait au moins ça pour une personne aussi magnifique."
Flatteur, j'aime l'être. Au moins avec elle. Et c'est là une preuve que je l'apprécie énormément : je veux lui plaire. D'une manière ou d'une autre. Sans qu'elle soit ce pansement auquel elle s'était comparée, je ne peux nier qu'elle a sur moi la même influence que Mégan. Elle est...
-"Tes pupilles semblent moins dilatée... Comment tu te sens ?"
La drogue devait commencer à ne plus faire effet. Une chose qui me rendait à la fois heureux -même si un peu, je n'avais pas trop doser- et triste en même temps -elle allait, comme moi, devoir retourner à ses occupations de base-. Un coup d'oeil pour le souaffle qu'elle m'avait offert, je la regardais et l'attirait à moi pour qu'elle vienne un instant s'asseoir face à moi, sur mes genoux.
-"Puisque tu ne veux pas respecter tes propres règles, à moi..."
Et quoi ? Elle serait en retard ? Peut-être... En attendant, j'aurais gagné au pire un quart d'heure.
-"Pourquoi ne fais-tu pas partie de l'équipe des Wright ? Les Grymm n'aurait eu aucune chance..."
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Sam 4 Jan 2020 - 12:24
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Nul doute qu’elle va beaucoup s’amuser avec ce nouveau jouet gravé à jamais dans son derme. Captivée par les dessins et leurs cabrioles, elle sourit en faisant tournoyer le renard sur lui même jusqu’à lui faire simuler un vertige et le voir tomber bas de ses pattes. Une fois son attention reportée sur le tatoueur et non plus le tatouage, ce dernier s’immobilise en reprenant une position un peu plus conventionnelle et surtout plus proche du dessin initial. Elle ne pouvait pas faire moins qu’un câlin pour le remercier, après tout il refuse tout paiement et c’est un très beau travail; elle rougit, sensible à la flatterie, petite Narcisse qui ne cesse de se noyer dans son reflet, elle ne joue pas les fausses modestes, appréciant simplement le compliment offert. « Je me sens bien », c’est vrai, elle ne dit pas ça pour le rassurer du tout, elle sent que ses facultés sont quasiment toutes revenues, l’impression cotonneuse qui avait envahi son corps a disparu, ce qui est une bonne nouvelle pour le reste de la soirée.
Glissant de la table jusqu’au genoux de Victor, les bras toujours posés sur ses épaules et les visages proches, elle sourit et hausse les épaules, elle n’avait pas l’esprit à poser une question quand ce fut son tour, le coeur bien trop en miette que pour penser à quoique ce soit si ce n’est ce au pire. « Vas-y … Je t’écoute ». La question est pertinente, c’est étrange pour quelqu’un qui souhaite devenir joueuse professionnelle de ne pas profiter de la vitrine qu’offre l’équipe Wright d’Hungcalf. Elle sourit, soupire un peu de dépit et fini par répondre, « j’ai voulu passer les sélections, mon cousin joue dans l’équipe, Riley, mais l’équipe est complète et ils ne cherchaient que des remplaçants et ... » son sourire s’élargit, elle approche légèrement son visage de celui de Victor, « je vais te faire une confidence, je suis trop fière que pour être un plan B ». Ah, ça, pour être fière, c’est un gros défaut chez elle, miss De Booij ne supporte pas être numéro deux, pour elle c’est tout ou rien, perdre son temps sur un banc en espérant qu’un joueur soit blessé pour monter sur son balais ne lui correspond pas. « Je … en fait tu es le premier à qui j’en parle, je vais me faire tuer si ça s’apprend, mais je vais passer des sélections bientôt pour les Tornades de Tutshill, par un coup de chance j’ai appris qu’ils faisaient des sélections et j’ai passé le premier tours ». Et… elle avait juré de n’en parler à personne avant d’avoir une potentielle réponse, même Lorcan ignore tout; il n’y a que Addie qui sait, mais Addie c’est son fournisseur de balais et d’accessoirs, il fallait qu’elle soit au top pour ses sélections. « A moi… Tu te vois où dans dix ans ? » Retour des questions pièges, ou non, elle frôle le bout du nez du summerbee avec le sien en souriant, la curiosité qui brille dans le regard. Une question complexe pourrait lui permettre de rester plus longtemps là, avec lui.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Sam 4 Jan 2020 - 23:32
« je vais te faire une confidence, je suis trop fière que pour être un plan B »
Voila la vraie raison, celle qui me convainc qu'elle joue le jeu à fond. Dedans, j'entends la vérité, son orgueil, celui d'une vraie joueuse qui se respecte. Un orgueil qui me fait sourire. D'habitude, ce n'est pas une qualité, mais chez la blonde, on ressent la fierté plus que la malveillance, et ça lui ajoute cette petite chose qui la rend si mignonne.
« Je … en fait tu es le premier à qui j’en parle, je vais me faire tuer si ça s’apprend, mais je vais passer des sélections bientôt pour les Tornades de Tutshill, par un coup de chance j’ai appris qu’ils faisaient des sélections et j’ai passé le premier tours »
Je souris à nouveau, les yeux pétillants presque d'une idée nouvelle. J'y vois une opportunité, et les mots coulent alors aisément.
« Vraiment ? C'est une bonne équipe... Surtout leurs batteurs. Mais pourquoi tu te ferais tuer ? »
Flatter son égo n'est pas très difficile dans ce genre de situations. Je sais déjà ma prochaine question pour le coup, mais il me faut attendre encore un peu pour la poser. D'abord, c'est son tour, et la question qui vient va me laisser en partie perplexe.
« A moi… Tu te vois où dans dix ans ? »
La moue réfléchissante, je songe à la réponse que je veux apporter. Et finalement, je copie ma partenaire, donnant d'abord un semblant de réponse, vérité vraie sans pour autant être la seule.
« Sur les routes, à voyager encore, découvrir... »
Que ce soit un trek en Nouvelle-Calédonie ou faire la route 66 n'avait en soit pas d'importance. Juste, je voulais être là où mon cœur me porterait, esprit libre que j'étais. Et maintenant, la vérité vraie la plus probable, déchirant mon sourire et le faisant disparaitre sans ambages.
« ... mais en vrai, je serais surement enchaîné au cabinet de mon père, dont j'aurais du reprendre la charge. »
Une promesse était une promesse, et cette parole, je devais la respecter cette fois. Pas d’échappatoire possible, et pourtant, je n'avais pas fait de serment inviolable. Peut-être parce que mes parents savaient que la mort ne m'effrayait pas, que j'aurais pu mourir pour une cause qui me tenait à cœur, mais non, intelligents, mes parents m'avaient fait promettre sur mon filleul. Je finis quand même par retrouver le regard d'Ymkje, sans savoir si c'est pour me rassurer ou juste pour me contenter.
« A moi... »
Je souris, taquin du regard alors que ma main vient épouser son flanc.
« J'échange une question... Contre un droit. »
Moment de silence, regard qui défie le sien, et j'ajoute :
« Je veux t'accompagner à tes sélections... »
L'y emmener, l'encourager, l'admirer, la dessiner, ... tant de choses. Et, Miss de Booij, n'espère même pas placer un joker à ce coup-ci.
Voila la vraie raison, celle qui me convainc qu'elle joue le jeu à fond. Dedans, j'entends la vérité, son orgueil, celui d'une vraie joueuse qui se respecte. Un orgueil qui me fait sourire. D'habitude, ce n'est pas une qualité, mais chez la blonde, on ressent la fierté plus que la malveillance, et ça lui ajoute cette petite chose qui la rend si mignonne.
« Je … en fait tu es le premier à qui j’en parle, je vais me faire tuer si ça s’apprend, mais je vais passer des sélections bientôt pour les Tornades de Tutshill, par un coup de chance j’ai appris qu’ils faisaient des sélections et j’ai passé le premier tours »
Je souris à nouveau, les yeux pétillants presque d'une idée nouvelle. J'y vois une opportunité, et les mots coulent alors aisément.
« Vraiment ? C'est une bonne équipe... Surtout leurs batteurs. Mais pourquoi tu te ferais tuer ? »
Flatter son égo n'est pas très difficile dans ce genre de situations. Je sais déjà ma prochaine question pour le coup, mais il me faut attendre encore un peu pour la poser. D'abord, c'est son tour, et la question qui vient va me laisser en partie perplexe.
« A moi… Tu te vois où dans dix ans ? »
La moue réfléchissante, je songe à la réponse que je veux apporter. Et finalement, je copie ma partenaire, donnant d'abord un semblant de réponse, vérité vraie sans pour autant être la seule.
« Sur les routes, à voyager encore, découvrir... »
Que ce soit un trek en Nouvelle-Calédonie ou faire la route 66 n'avait en soit pas d'importance. Juste, je voulais être là où mon cœur me porterait, esprit libre que j'étais. Et maintenant, la vérité vraie la plus probable, déchirant mon sourire et le faisant disparaitre sans ambages.
« ... mais en vrai, je serais surement enchaîné au cabinet de mon père, dont j'aurais du reprendre la charge. »
Une promesse était une promesse, et cette parole, je devais la respecter cette fois. Pas d’échappatoire possible, et pourtant, je n'avais pas fait de serment inviolable. Peut-être parce que mes parents savaient que la mort ne m'effrayait pas, que j'aurais pu mourir pour une cause qui me tenait à cœur, mais non, intelligents, mes parents m'avaient fait promettre sur mon filleul. Je finis quand même par retrouver le regard d'Ymkje, sans savoir si c'est pour me rassurer ou juste pour me contenter.
« A moi... »
Je souris, taquin du regard alors que ma main vient épouser son flanc.
« J'échange une question... Contre un droit. »
Moment de silence, regard qui défie le sien, et j'ajoute :
« Je veux t'accompagner à tes sélections... »
L'y emmener, l'encourager, l'admirer, la dessiner, ... tant de choses. Et, Miss de Booij, n'espère même pas placer un joker à ce coup-ci.
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Dim 5 Jan 2020 - 9:18
| | merry christmas ; victor & ymkje |
— Il y a des personnes avec qui la confidence est aisée, des personnes en qui on a instinctivement confiance et avec lesquelles on se voit partager des secrets sans même s'en rendre compte, sans savoir pourquoi, c'est le cas ici. Ymkje ne voulait pas parler de ses sélections au cas où elle ne serait pas prise, avec la sélection récente de Finn, la pression est d'autant plus grande, elle n'en a pas parlé à Loki parce qu'elle sait qu'il sera aussi déçu qu'elle si les Tornades la refuse et cet andouille serait capable de demander à ses parents d'acheter l'équipe pour le plaisir de tous les virer. « J'ai promis à mes parents d'avoir au moins mes D.U.C.s, et si je pars maintenant, je sais que je ne reprendrais jamais », parce qu'elle n'a pas l'ambition de faire un cursus en plus de son poste, elle préfère se concentrer sur une carrière que sur des études, c'est un choix, quand elle voit l'organisation quasi ministérielle de Finn, ça ne lui donne pas envie.
En posant sa question, elle avait en tête une réponse tout autre, la réponse que son cœur lui dicterait et ça avait bien commencé; il parle de voyage, ce qui n'étonne pas du tout la blonde, ils se ressemblent assez sur ce points les nomades, puis retour à un futur réaliste, terre à terre dans lequel on lui a brisé les ailes autant que les rêves. Alors que ses mains se retrouvent derrière la nuque de Victor en offrant de douces caresses du bout des doigts, elle se rapproche un peu plus encore, elle n'aime pas le voir avec ce regard éteint et fuyant parce qu'elle sait qu'il ne sera pas heureux de ce futur là, « le futur n'est pas immuable ». Paroles sages autant que vraies, on peut toujours agir sur son futur, ça demande du courage et des sacrifices, mais rien n'est impossible.
« À toi » répète-t-elle avec malice, attentive elle joue l'offusquée quand arrive la première partie, « ah oui? Tu changes les règles comme ça toi ? » Duel de regard en attendant l'énoncé de ce fameux droit, il veut l'accompagner à ses sélections. Sans voix, incapable de savoir ce qu'elle doit répondre, elle décide de gagner du temps, quelques secondes tout au plus, mais des secondes qui seront utiles. « Fais moi un câlin d'abord, je réponds ensuite », aucune corrélation logique entre le calin et la réponse attendue, mais ça lui fait du bien. Gosse en éternelle recherche d'attention, elle apprécie le moment, posant sa joue sur l'épaule du jeune homme et enfouissant son visage dans son cou un instant, juste assez pour soupirer et permettre à un nouveau sourire d'apparaître, sans bouger d'un millimètre elle reprend finalement la parole, « accordé. Je pense que je pourrais avoir besoin de
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mar 7 Jan 2020 - 12:04
« J'ai promis à mes parents d'avoir au moins mes D.U.C.s, et si je pars maintenant, je sais que je ne reprendrais jamais »
Je pouvais comprendre, et en même temps, la phrase me fit réaliser que je ferais peut-être alors partie des pertes, des dommages collatéraux. Une idée qui me faisait frémir de terreur. Alors qu'elle était là, sur mes genoux, je n'avais juste pas envie de la perdre, ni même de la laisser un instant partir.
« le futur n'est pas immuable »
Possible, mais celui-là n'en était pas moins le mien. Je n'avais pas l'intention de m'échapper cette fois, ni même l'idée de comment faire. Ma mère avait admirablement joué son coup cette fois, car à ce genre de promesse, j'étais particulièrement fidèle. Je ne pouvais pas imaginer ça autrement.
« ah oui? Tu changes les règles comme ça toi ? »
Oui, comme ça. C'était ce que j'avais eu envie pour le coup,d'un peu de fantaisies. J'avais envie de lui montrer qu'elle comptait un peu plus que les autres, voir beaucoup plus. Et puis, si c'était pour la voir une dernière fois, je préférais que ce soit alors qu'elle réalisait son rêve.
« Fais moi un câlin d'abord, je réponds ensuite »
Tentatrice qu'elle est, je me laisse prendre au piège de ses bras, l'enserrant volontiers tout contre moi. Je n'ai pas de mal à l'apprécier, à l'aimer, et chaque seconde de ce genre d'instant, c'est une chose en soit magnifique que je vis en plus. Laissant sa tête se nicher sur mon épaule, j'écoute sa réponse, son accord, sourire revenant sur les coins de mes lèvres.
-"Je serais là."
Parce que je ne peux pas tout simplement lui dire que je voudrais qu'elle réussisse pour vivre son rêve, ou que je me dis que je serais capable de lui jeter un sort de malchance par pur égoïsme, envie de la garder près de moi. Mais non, jamais je n'arriverais à lui faire tant de mal. Je le sais, à l'instant même où nos yeux se croisent à nouveau, à la minute où mon regard transcende le sien. Je le sais, parce qu'au fond, je l'aime réellement.
« Dernière question, sinon je n'aurais jamais le temps d'aller jusque chez mes amis pour me préparer et j'ai pas vraiment envie de ne ressembler à rien ce soir.. »
J'acquiesce du regard. Je suis pas réellement déçu, parce que je sais où elle va, et qu'on se retrouvera ensuite, genre au pire pour quinze looooooongues minutes.
« tu as eu plus de temps que moi pour te faire une idée, alors… depuis que tu me connais, qu'est-ce que tu préfères chez moi? »
Moue en reflexion, je ne tarde pas à sourire, mes doigts déplaçant une de ses mèches.
« tes cheveux, tes yeux, ta spontanéité, ta joie de vivre, qui est communicative d'ailleurs... » je laisse un instant, et j'ajoute : « tout en fait. »
Je n'ai pourtant aucune envie qu'elle parte. Qu'elle se lève. Qu'elle me quitte. On a qu'à dire qu'on est malade, ne pas y aller, ils se débrouilleront sans nous. M'approchant d'elle, de son oreille, je murmure :
« Je trouverais un moyen pour ce soir. »
Une promesse. Une simple promesse.
Je pouvais comprendre, et en même temps, la phrase me fit réaliser que je ferais peut-être alors partie des pertes, des dommages collatéraux. Une idée qui me faisait frémir de terreur. Alors qu'elle était là, sur mes genoux, je n'avais juste pas envie de la perdre, ni même de la laisser un instant partir.
« le futur n'est pas immuable »
Possible, mais celui-là n'en était pas moins le mien. Je n'avais pas l'intention de m'échapper cette fois, ni même l'idée de comment faire. Ma mère avait admirablement joué son coup cette fois, car à ce genre de promesse, j'étais particulièrement fidèle. Je ne pouvais pas imaginer ça autrement.
« ah oui? Tu changes les règles comme ça toi ? »
Oui, comme ça. C'était ce que j'avais eu envie pour le coup,
« Fais moi un câlin d'abord, je réponds ensuite »
Tentatrice qu'elle est, je me laisse prendre au piège de ses bras, l'enserrant volontiers tout contre moi. Je n'ai pas de mal à l'apprécier, à l'aimer, et chaque seconde de ce genre d'instant, c'est une chose en soit magnifique que je vis en plus. Laissant sa tête se nicher sur mon épaule, j'écoute sa réponse, son accord, sourire revenant sur les coins de mes lèvres.
-"Je serais là."
Parce que je ne peux pas tout simplement lui dire que je voudrais qu'elle réussisse pour vivre son rêve, ou que je me dis que je serais capable de lui jeter un sort de malchance par pur égoïsme, envie de la garder près de moi. Mais non, jamais je n'arriverais à lui faire tant de mal. Je le sais, à l'instant même où nos yeux se croisent à nouveau, à la minute où mon regard transcende le sien. Je le sais, parce qu'au fond, je l'aime réellement.
« Dernière question, sinon je n'aurais jamais le temps d'aller jusque chez mes amis pour me préparer et j'ai pas vraiment envie de ne ressembler à rien ce soir.. »
J'acquiesce du regard. Je suis pas réellement déçu, parce que je sais où elle va, et qu'on se retrouvera ensuite, genre au pire pour quinze looooooongues minutes.
« tu as eu plus de temps que moi pour te faire une idée, alors… depuis que tu me connais, qu'est-ce que tu préfères chez moi? »
Moue en reflexion, je ne tarde pas à sourire, mes doigts déplaçant une de ses mèches.
« tes cheveux, tes yeux, ta spontanéité, ta joie de vivre, qui est communicative d'ailleurs... » je laisse un instant, et j'ajoute : « tout en fait. »
Je n'ai pourtant aucune envie qu'elle parte. Qu'elle se lève. Qu'elle me quitte. On a qu'à dire qu'on est malade, ne pas y aller, ils se débrouilleront sans nous. M'approchant d'elle, de son oreille, je murmure :
« Je trouverais un moyen pour ce soir. »
Une promesse. Une simple promesse.
- InvitéInvité
Re: ( vickje ) It's the most wonderful time of the year
Mar 7 Jan 2020 - 17:01