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A new beginning # Regilia
Sam 11 Jan 2020 - 18:20
6 janvier 2020 Mes pas décidés me guidaient vers le lieu où se cachait ma stagiaire. Cordélia ne m'avait pas donné de nouvelles depuis son accident. Si j'avais su pour sa chute et que je m'étais enquis de son état de santé auprès de l'hôpital, je ne l'avais pas revu depuis. Pas un seul mot de sa part. Ce qui m'agaçait fortement. Ne comptais-je donc pas à ses yeux? Après tout ce que j'avais fait pour elle? La colère n'était jamais loin chez moi, et pourtant je me contenais. Arrivé à l'adresse en question - qu'elle m'avait envoyé quelques temps avant son accident-, je sonnais à l'entrée. Pas de réponse. Plusieurs secondes s'écoulèrent et aucun signe de mouvement dans la loft. Particulièrement agacé par la situation, je tentais le coup avec un Alohomora qui m'ouvrit sans difficulté la porte. Pas de sortilège pour protéger le lieu, quels idiots. Un pas à l'intérieur et je sus que j'avais à faire à une bande d'étudiants apparemment peu désireux de s'élever au-dessus de leur situation. Un vrai taudis, que je pensais avec une moue dégoûtée sur le visage. Heureusement que la propreté était tout de même au rendez-vous sinon je leur aurais fait un procès pour mise en danger de la vie d'autrui. Surtout avec une jeune femme en convalescence. Mais quelle idée elle avait eu de s'enfermer dans un tel endroit? Soupir, moue dépréciative alors que je m'avançais dans le loft, déterminé à trouver ma stagiaire sans avoir à trop fouiller ces lieux. Resserrant les pans de ma veste par réflexe, je m'engageais dans le couloir qui desservait les chambres. C'était très silencieux, peut-être parce que j'avais bien choisi mon horaire. Pas question que ses colocataires se retrouvent sur mon chemin. Pas le temps de dialoguer avec eux. Pas envie non plus. C'était bonnement inintéressant. Mes pas m'arrêtèrent face à une porte entrouverte. Des signes ne me trompaient pas: de la lumière, du bruit, même si c'était discret. Elle devait être là. Repoussant doucement la porte de ma main, mes prunelles se posèrent sur une silhouette très familière, apparemment absorbée par un livre. Sans même me racler la gorge pour l'avertir de ma présence, je lui lançais avec une voix faussement indifférente: "Donc, je suis obligé de venir te voir pour avoir des nouvelles? Je pensais que tu me respectais plus que ça." Si ma réaction était essentiellement égoïste et égocentrique, il y avait tout au fond de moi une certaine déception. Celle d'avoir l'impression de ne pas compter pour elle. Ce qui m'était insupportable. La toisant de haut en bas, je croisais les bras avant de m'appuyer contre le montant de la porte. Maître en sa demeure. "Tu as l'air d'aller mieux. Les médicomages ont bien travaillé. Comment tu te sens?" Question qui pouvait donner l'impression que je m'en faisais vraiment, mais qui n'était qu'un moyen de savoir si elle pouvait rapidement revenir au Ministère. Sans elle à mes côtés, je ressentais un vrai vide. Exercer mon influence sur elle était apparemment beaucoup plus important que je ne le pensais. Mon regard ne quittait pas Cordélia une seconde. Finalement, ça me coûtait de le dire ou même de le penser, mais la voir en forme me rassurait.
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Re: A new beginning # Regilia
Sam 18 Jan 2020 - 22:56
a new beginning
reginald & cordelia
« I don’t quite know how to say how i feel those three words are said too much they’re not enough If il lay here if I just lay here would you lie with me and juste forget the world ? »
Le retour à l’appartement avait été difficile, encore affaiblie par son accident, Cordelia avait passé beaucoup de temps à dormir. C’était finalement le seul moment où elle ne souffrait pas, assommée par les médicaments elle oubliait l’océan de lumière, elle oubliait les troubles de la diction, elle oubliait la douleur qui vrillait son crâne. Les jours étaient passés et rien n’allait bien mieux, ou du moins, c’était l’impression qu’elle avait. Elle refusait de voir quiconque, elle ne voulait pas être vue si faible : depuis quand Cordelia était-elle devenue si fière ? Elle se persuadait que tout allait bien : elle persuadait ses proches que tout allait bien pour éviter leur visite mais elle se noyait. Parce qu’elle avait l’impression que rien n’allait mieux. Colocataires de sortie ce jour-là, elle s’était extirpée de sa chambre pour se faire un petit peu à manger. Nausée qui l’avait assaillie à peine elle avait tenté de se nourrir elle n’avait pas tardé à retourner dans sa chambre. Un livre récupéré dans sa bibliothèque : elle avait tenté d’aménager sa chambre dans la colocation comme celle de son ancienne demeure, une impression de ne pas avoir tout perdu qui était maintenue tant que la porte était fermée. Tentative de se concentrer sur les mots, mais les lignes se mélangeaient et les mots ne faisaient pas de sens, elle avait l’impression de ne pas être maitresse de son propre esprit et c’est quelque chose qui la paniquait totalement. « Damn it. » Juron étouffé elle ferme les yeux quelques secondes, mains posées sur ses tempes comme pour faire disparaitre la douleur. Sans succès. Alors, elle recommence, nouvelle tentative de parcourir les pages, elle prenait trop de retard, il fallait que ça cesse. « Donc je suis obligé de venir te voir pour avoir des nouvelles ? Je pensais que tu me respectais plus que ça. » Elle lève les yeux de son livre, ou de l’océan de lettres floues et mouvantes qui lui donnait la nausée, regard un peu fatiguée, moue étonnée de trouver Reginald au pas de sa porte. Etonnée qu’il ait fait le chemin jusqu’à son appartement, étonnée qu’il prenne des nouvelles malgré la décontraction apparente et cette tendance qu’il avait à tout ramener à lui. « Tu as l’air d’aller mieux. Les médicomages ont bien travaillé. Comment tu te sens ? » Elle referme son livre doucement, main passée sur son visage dans ses cheveux comme pour les recoiffer rapidement : « Pas en état de me battre contre toi Reginald. » La douleur, le manque de sommeil et les difficultés à penser tout comme à s’exprimer la rendaient un peu plus mordante, moins encline à réagir positivement aux remarques, parfois désobligeantes du sorcier. Et elle savait bien qu’il n’allait pas apprécier ce comportement, elle savait bien qu’elle ne gagnerait pas à ce petit jeu mais il y a cette tentative désespérée de garder le contrôle sur au moins quelque chose. Malheureusement pour lui, et pour elle certainement, c’était lui qu’elle avait choisi. Se redressant doucement, assise en tailleur sur le lit, dos appuyé contre les oreillers elle demande d’une voix plus douce, regard azur qui scrute le visage du sorcier, envie de pouvoir, pour une fois, profiter de son soutient sans contrepartie. Mais ce n’était jamais aussi simple avec le Nott. « Tu comptes rester à la porte ou tu rentres ? J’ai encore un peu de mal avec la lumière du jour. » Elle n’avait pas besoin de se justifier, du moins c’était ce qu’elle pensait. Mais face à Reginald, il fallait toujours se justifier, toujours se montrer sous son meilleur jour, toujours se plier à ses désirs et Cordelia devait avouer que les quelques jours de répit où elle avait pu se soutirer à son influence avaient été reposant, malgré tout.
(c) DΛNDELION @reginald nott
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Re: A new beginning # Regilia
Mar 21 Jan 2020 - 23:06
Mes prunelles claires suivirent avec attention l'attitude de la blonde, captivées par le moindre geste, la moindre lueur dans ses yeux. Apparemment ma chère stagiaire ne s'attendait pas à me voir ici, c'était clair. Pourtant, elle devait bien se douter que j'allais chercher à la voir à un moment ou un autre? N'avait-elle pas des devoirs envers moi qui étais son maître de stage? Bien décidé à gratter la surface pour analyser sa situation et la reprendre sous mon contrôle, je lui demandais rapidement un compte-rendu de son état. Curieusement, sa réaction ne fut pas celle que j'attendais. Refusant le combat, refusant de jouer même avec moi, la jeune femme osait ainsi rompre ce lien si spécial que nous entretenions tous les deux. C'était bien loin de me plaire. Surtout avec ce ton qu'elle prenait. La blonde aurait-elle en tête de se rebeller? Qu'elle essaie donc, je n'étais pas de ceux qui se laissaient faire et laissaient tomber au premier obstacle. Je l'aurais à nouveau, comme je l'avais toujours fait. L'atteindre pour mieux l'avoir sous ma coupe. Pourtant une autre part de moi ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter de son état. Ce n'était peut-être pas grand-chose. Mais oui, quelque part, je tenais à elle. A ma façon. Tout en elle démontrait que son état de santé influait sur ses réactions, sur ses mots. Peut-être que si elle allait mieux, elle finirait par retrouver ses habitudes. Nos habitudes. Fronçant légèrement les sourcils, je l'observais de loin alors qu'elle se redressait enfin. En attente d'une réaction. D'un pas en ma direction. La laisser penser qu'elle avait le contrôle pour mieux la faire tomber dans mes filets. Le félin savait attendre son heure, même s'il bouillonnait de l'intérieur. Une invitation de sa part. A entrer dans sa bulle personnelle. Voilà qui était une avancée de taille. Sa justification ne m'intéressait pas, et d'ailleurs je ne l'écoutais déjà plus. Silhouette en avant, il me fallut moins de cinq secondes pour prendre place sur le lit, assis face à elle. Mes yeux calés dans les siens, y cherchant peut-être à déceler cette lueur de désir inavouable que nous partagions. Ma main vint caresser avec une tendresse toute calculée la joue de ma stagiaire avant de dévier sur son front. Mes yeux, presque inquiets, cherchaient des signes de fièvre. "Je ne suis pas venu pour me battre avec toi, Cordélia. Je suis venu voir comment tu allais." Voix douce, serpent flatteur qui savait jouer le chaud et le froid pour enrober sa proie. Tout n'était pas que mensonge dans mes paroles, clairement pas. Mais personne ne me ferait avouer qu'elle avait plus d'importance que ce que je voulais bien laisser entendre. Mû par ce désir de l'avoir plus proche de moi, je me penchais pour venir déposer mes lèvres sur sa joue, ma main venant s'amuser avec des mèches de ses cheveux. Geste doux, presque tendre, tranchant avec cette impulsivité dont elle avait pris l'habitude. Ma main quitta son visage, avant que je ne demande d'une voix douce mais ferme: "Quand penses-tu revenir au Ministère? Je suis entouré d'incompétents et c'est une vraie galère pour trouver des collaborateurs dignes de confiance." Et dignes de mon intérêt surtout. Bien entendu que tout devait en revenir au travail, à mon travail. En revanche, ce qui était sincère, c'était qu'elle était talentueuse. Un diamant brut qui n'avait pas conscience de ce qu'elle pouvait devenir. Et j'étais bien décidé à être là pour l'accompagner. La façonner à mon image pour que son talent rejaillisse sur moi et ne m'en rende que plus brillant. Je soupirais doucement, passant une main dans mes cheveux d'un air presque nonchalant. Mon attention toute entière était dirigée sur elle, objet de tous mes désirs. Relation considérée comme malsaine par certains, mais qui était potentiellement unique. Des maîtresses, j'en avais, mais de toutes, Cordélia était la seule à qui j'accordais autant d'intérêt. Pourquoi? Aucune idée...
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Re: A new beginning # Regilia
Dim 26 Jan 2020 - 1:01
a new beginning
reginald & cordelia
« I don’t quite know how to say how i feel those three words are said too much they’re not enough If il lay here if I just lay here would you lie with me and juste forget the world ? »
Il entre dans la pièce et vient s’installer face à elle sur le lit, comme si la pièce entière lui appartenait. Et il l’observe autant qu’elle scrute ses mouvements, cela faisait pourtant bien longtemps qu’ils s’étaient apprivoisés, habitudes tenaces d’une relation qui durait plus que de raison. Visage qui vient s’accrocher au plat de sa main, quête de contact elle a le regard qui brille un peu plus lorsqu’elle croise le sien. Elle ne ressent pas la gêne de le regarder dans les yeux : peut-être est-ce lié au fait que tout est encore un peu trop flou, un peu trop lumineux, que ses pupilles s’accrochent aux formes et aux couleurs un peu plus intensément pour les distinguer de l’océan de blancheur, mais elle ne baisse pas les yeux, elle s’accroche au bleu de ses yeux, océan pour s’y noyer finalement. « Merci… » Elle doutait qu’il soit foncièrement honnête, elle savait bien que toutes les paroles de Reginald n’avaient que pour but de servir ses propres intérêts. Cordelia avait toujours eu tendance à se tromper quant aux intentions du sorcier, naïveté flagrante, sentiments qui l’étreignaient et qui l’empêchaient de faire la part des choses. Mais, ces dernières années elle avait appris à connaitre mieux son chasseur : proie consentante qui ne parvenait pas à se lasser de la traque. Elle savait qu’il ne faisait preuve de douceur que pour obtenir ce qu’il souhaitait. Néanmoins, elle lui était reconnaissante de ne pas la pousser à bout aujourd’hui : parce qu’elle n’avait pas la force. « Je vais mieux, je crois. » Les certitudes n’étaient plus légion depuis l’accident, elle avait parfois l’impression que tout allait mieux et son corps la ramenait tout aussi vite à la réalité. Mais il y avait du mieux : elle ne mélangeaient plus les mots, elle parvenait à rester éveillée presque toute la journée et elle avait réussi à passer une après midi à l’extérieur sans rentrer totalement épuisée. C’était peu, mais c’était quelque chose, elle s’accrochait à tous les petits mieux, conseils des médicomages pour ne pas glisser dans la déprime.
Mais la question suivante du sorcier lui coupa les ailes; lui prouvant que ses efforts pour aller mieux n’étaient pas suffisants. Cela faisait des jours (des semaines ? elle perdait la notion du temps) qu’elle n’avait pas mis un pied au ministère. L’administration de l’école avait pris soin de prévenir l’ensemble des parties prenantes le temps de sa convalescence mais le fait était qu’elle n’avait pas travaillé sur ses dossiers depuis bien trop longtemps. Difficile à croire alors qu’elle était devenue bourreau de travail depuis l’éviction familiale. « Pas avant quelques semaines encore je pense, les médicomages ne me donneront l’autorisation de reprendre le travail que lorsque ma vision et mes migraines se seront stabilisées. » Pas de travail, pas d’études, du repos, le plus possible, mais elle allait finir par perdre la raison à tourner en rond dans sa chambre. « Mais si tu as besoin que j’avance sur quelques dossiers, j’imagine que je pourrais avancer depuis chez moi. » A nouveau elle glissait dans ses travers, leurs travers. Ceux où elle se laissait emprisonner dans ses filets : ceux où elle se pliait en quatre pour obtenir son approbation. Elle savait bien qu’elle n’était pas capable dans son état actuel de gérer les dossiers du ministère : elle n’était même pas capable de lire quelques lignes d’un livre toute somme basique alors elle ne risquait pas de parvenir à déchiffrer les spécificités du langage juridique. Mais elle ne voulait pas le décevoir, elle ne voulait pas qu’il se rende compte qu’il était tout aussi facile de vivre sans elle, elle ne voulait pas qu’il la remplace, après tout, n’étaient-elles pas nombreuses les stagiaires au ministère ? Pauvre Cordelia qui s’estimait heureuse d’être une maitresse parmi d’autres. Pauvre Cordelia qui s’accrochait à l’espoir de pouvoir un jour être plus.
Silence qui se pose sur la pièce, en apparence du moins, car sous le crâne de la blonde, les sifflements ne la quittaient jamais. « Je suis contente de te voir. » Elle finit par murmurer, à la fois parce que c’était un aveu qu’elle ne voulait faire qu’à lui, mais aussi car les sons ne cessaient de s’amplifier.
Mais la question suivante du sorcier lui coupa les ailes; lui prouvant que ses efforts pour aller mieux n’étaient pas suffisants. Cela faisait des jours (des semaines ? elle perdait la notion du temps) qu’elle n’avait pas mis un pied au ministère. L’administration de l’école avait pris soin de prévenir l’ensemble des parties prenantes le temps de sa convalescence mais le fait était qu’elle n’avait pas travaillé sur ses dossiers depuis bien trop longtemps. Difficile à croire alors qu’elle était devenue bourreau de travail depuis l’éviction familiale. « Pas avant quelques semaines encore je pense, les médicomages ne me donneront l’autorisation de reprendre le travail que lorsque ma vision et mes migraines se seront stabilisées. » Pas de travail, pas d’études, du repos, le plus possible, mais elle allait finir par perdre la raison à tourner en rond dans sa chambre. « Mais si tu as besoin que j’avance sur quelques dossiers, j’imagine que je pourrais avancer depuis chez moi. » A nouveau elle glissait dans ses travers, leurs travers. Ceux où elle se laissait emprisonner dans ses filets : ceux où elle se pliait en quatre pour obtenir son approbation. Elle savait bien qu’elle n’était pas capable dans son état actuel de gérer les dossiers du ministère : elle n’était même pas capable de lire quelques lignes d’un livre toute somme basique alors elle ne risquait pas de parvenir à déchiffrer les spécificités du langage juridique. Mais elle ne voulait pas le décevoir, elle ne voulait pas qu’il se rende compte qu’il était tout aussi facile de vivre sans elle, elle ne voulait pas qu’il la remplace, après tout, n’étaient-elles pas nombreuses les stagiaires au ministère ? Pauvre Cordelia qui s’estimait heureuse d’être une maitresse parmi d’autres. Pauvre Cordelia qui s’accrochait à l’espoir de pouvoir un jour être plus.
Silence qui se pose sur la pièce, en apparence du moins, car sous le crâne de la blonde, les sifflements ne la quittaient jamais. « Je suis contente de te voir. » Elle finit par murmurer, à la fois parce que c’était un aveu qu’elle ne voulait faire qu’à lui, mais aussi car les sons ne cessaient de s’amplifier.
(c) DΛNDELION @reginald nott
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Re: A new beginning # Regilia
Jeu 27 Fév 2020 - 21:49
Les bons sentiments, totalement niais, étaient presque absents chez moi. La compassion en faisait partie, et pourtant, la jolie Cordélia réussissait à allumer en moi cette minuscule part de tendresse qui s'y logeait. Si je me forçais à prendre mon temps avec elle, à faire attention à elle, c'était surtout pour qu'elle puisse être d'attaque plus rapidement. Retrouver ma stagiaire, retrouver celle que je prenais un malin plaisir à garder sous ma coupe. Du moins, j'essayais de m'en persuader. Certains diraient que je me voilais la face. Que si je cherchais constamment à être sur son dos, c'était qu'il y avait plus que de l'attirance malsaine pour elle. Qu'il y avait de vrais sentiments. Que des conneries. Cordélia était surement l'une des amantes avec qui je m'amusais le plus, mais elle n'était pas indispensable, n'est-ce pas? Assise auprès d'elle, ma carrure se voulait rassurante, enveloppante. La voix encore malade de la jolie blonde prouvait à quel niveau de faiblesse elle se trouvait encore, ce qui me fit froncer les sourcils. Agacé et frustré de ne pas pouvoir la secouer comme je le souhaitais. Agacé et frustré qu'elle ne soit pas en état de jouer avec moi. Comme un gamin, je fis la moue, tout en ravalant ma salive. Je lui avais bien dit que je ne cherchais pas à la pousser à bout aujourd'hui? J'allais au moins devoir attendre un peu avant de revenir à la charge, et clairement, ça m'emmerdait. Prendre sur moi. Demander à un prince d'arrêter de faire ce qu'il voulait, c'était presque mission impossible. Repartant sur mon idée, les mots sortirent d'eux-mêmes. J'en revenais toujours au travail, mais elle me manquait pour toute sorte de raisons, et j'avais besoin d'être rassuré. Sa réponse provoqua une vague de déception que je pus à peine dissimuler derrière une moue ennuyée. C'était impensable de me coltiner les autres incapables encore pendant si longtemps. Je soupirais doucement, avant de dire d'une voix presque contrôlée -même si on pouvait y sentir de l'amertume-: "S'ils pensent qu'il te faut du temps... Vaut mieux suivre leurs avis. Même si je t'avoue que ça me contrarie." Autant être direct, cela ruinait un peu mes plans. Les quelques mots qu'elle rajouta apaisèrent légèrement ma frustration. Ce n'était pas suffisant, loin de là. Les efforts que je lui demandais étaient peut-être trop intenses. Il ne faudrait pas qu'elle me claque entre les doigts. Sa proposition était alléchante, un peu trop peut-être. "Je ne voudrais pas que tu t'épuises trop... Mais j'imagine que je pourrais t'apporter quelques feuilles à potasser quand tu te sentiras mieux. Et je réitère ma proposition: si tu veux être au calme, tu peux venir te reposer chez moi..." Dans mon appartement, celui qu'elle connaissait bien. Tentative pour la faire tomber dans mes filets. Ma petite proie, douce et tendre Cordélia. Qui n'avait pas conscience de son potentiel. La belle voulait me faire plaisir en se montrant prête à travailler de chez elle, mais j'en avais rien à foutre, je voulais qu'elle soit à moi. C'était sa présence dont j'avais besoin. Mes amis se foutaient de moi, persuadés que mon petit jeu allait se retourner contre moi. Ils n'avaient peut-être pas tords. Pourtant, il me suffisait de grogner pour les remettre à leur place. Je n'en faisais qu'à ma tête. Sourire presque sincère tandis que son murmure parvenait à mes oreilles. Flatté de son affection. Flatté qu'elle n'ait d'yeux que pour moi. Mû par l'envie de lui faire plaisir et d'assouvir un désir personnel, je passais mes mains sur ses joues avant de guider son visage vers le mien et de m'emparer de ses lèvres. D'abord avec douceur, puis avec plus d'intensité. Passion contenue par peur de la casser. Si je m'écoutais, j'irais beaucoup plus loin. Enfin. Sensation de chaleur au creux des reins. Elle m'avait réellement manquée.
- InvitéInvité
Re: A new beginning # Regilia
Ven 28 Fév 2020 - 5:07
a new beginning
reginald & cordelia
« I don’t quite know how to say how i feel those three words are said too much they’re not enough If il lay here if I just lay here would you lie with me and juste forget the world ? »
Autorité certaine dans les paroles du sorcier, elle sentait bien qu’il prenait sur lui même si les mots étaient un peu amers. Elle aurait préféré elle aussi pouvoir reprendre le travail depuis longtemps. Impression que sa vie était mise entre parenthèses depuis la chute, les jours s’enchaînaient et se ressemblaient tous, cela avait le don de la rendre folle. Parce qu’elle savait qu’elle pouvait mieux faire, seulement son corps tout entier lui réclamait encore un peu de repos, toujours un peu plus de repos. « Je préfèrerai aussi pouvoir être au ministère » Elle lâche le plus calmement possible, essayant de faire passer la frustration du sorcier. Elle l'observa quelques secondes en silence, scrutant ses réactions de ses yeux clairs avant de une main sur son front comme pour effacer la douleur de sa migraine en même temps qu’elle recoiffait quelques mèches rebelles : « Je reviendrai dès que je le pourrais. »
Elle se perd dans des aveux qui ne feraient certainement que gonfler un peu plus l’égo du Nott. Innocence jusque dans ses gestes gênés et pourtant, inconsciemment elle sait qu’elle obtiendra un peu de ce qu’elle désire en le flattant ainsi. Jeu de dupes, elle avait fini par en apprendre quelques ficelles, glissant ses compliments lorsqu’elle voulait le voir s’adoucir, lui offrir un peu de tendresse, ou seulement quelques baisers. Elle avait appris à s’accommoder de ses sautes d’humeur, elle avait appris à répondre lorsqu’il allait trop loin et à apprécier les trêves même si elles ne duraient que quelques instants. Elle n’attendait pas qu’il réponde, mais elle savait qu’il le ferait d’une manière ou d’une autre. Elle le connaissait. Et comme elle l’avait prévu, pas de réponse si ce n’est les mains du sorciers qui viennent se déposer avec douceur sur ses joues légèrement chaudes. Quelques instants de battement où les yeux clairs s’accrochent les uns aux autres et finalement ses lèvres qui viennent s’emparer de celles de l’étudiante. Répondant doucement au baiser, dans un premier temps inquiète de se savoir si faible face à lui elle se laisse aller entre ses bras. Et elle se sent glisser à nouveau entre ses griffes. Bien que la chute soit des plus agréable elle sent ses réticences disparaitre au fur et à mesure que le baiser se fait plus passionné.
Coeur qui se serre soudain, la sensation de manque l’étreint toute entière et pourtant, elle n’a pas l’impression qu’elle provienne de ses propres sentiments. C’était comme quand elle avait effleuré Rose à l’infirmerie : la culpabilité innocente l’avait assaillie comme la mort s’abat sur les pauvres. C’était néanmoins plus facile de comprendre lorsqu’il s’agissait de l’ancienne summerbee que lorsqu’il s’agissait de Reginald. Elle se sent se figer quelques instants où les émotions qu’elle ressent ne sont pas seules siennes et finalement la sensation disparait remplacée seulement par l’euphorie de ses mains sur sa peau et de ses lèvres contre les siennes.
Mains tremblantes qui viennent glisser dans les cheveux de Reginald elle se redresse légèrement, remontant à sa hauteur comme pour compenser le rapport de force qui n’avait jamais été en sa faveur avant de mettre fin au baiser, presque à regret, joues légèrement rougies et mèches de cheveux qui venaient glisser sur son visage pale. « Es-tu certain que ma présence ne te dérangera pas ? » Elle glissait sous son emprise avec une facilité déconcertante, envieuse de l’avoir pour elle un peu plus souvent. Elle savait qu’il n’était pas toujours à son appartement, vie officielle, fiancée qui nécessitaient sa présence, qui méritaient sa présence et pourtant, l’idée de le retrouver lorsqu’il rejoindrait son appartement à Inverness compensait l’amertume. « Je suis sûre que ton appartement doit être plus calme que celui ci. » Il lui donnerait certainement raison puisqu’il n’avait cessé de dénigrer son nouveau foyer depuis qu’elle avait décidé de s’y installer. Bien sûr, elle savait qu’il n’avait pas apprécié qu’elle n’accepte pas sa proposition de s’installer avec lui, mais elle avait besoin de son propre foyer, de cette possibilité de s’échapper si les choses finissaient par déraper. Elle savait ce que c’était maintenant de dépendre de quelqu’un d’autre et elle ne voulait pas risquer de se retrouver à nouveau à la rue. Aujourd’hui néanmoins c’était différent, elle pourrait toujours revenir à son appartement si elle en ressentait le besoin. Le bonheur aidait à la guérison non ? Et elle se sentait mieux lorsqu’il était là, même si cela voulait dire jongler avec ses remarques parfois acerbes et ses sautes d’humeur.
Elle se perd dans des aveux qui ne feraient certainement que gonfler un peu plus l’égo du Nott. Innocence jusque dans ses gestes gênés et pourtant, inconsciemment elle sait qu’elle obtiendra un peu de ce qu’elle désire en le flattant ainsi. Jeu de dupes, elle avait fini par en apprendre quelques ficelles, glissant ses compliments lorsqu’elle voulait le voir s’adoucir, lui offrir un peu de tendresse, ou seulement quelques baisers. Elle avait appris à s’accommoder de ses sautes d’humeur, elle avait appris à répondre lorsqu’il allait trop loin et à apprécier les trêves même si elles ne duraient que quelques instants. Elle n’attendait pas qu’il réponde, mais elle savait qu’il le ferait d’une manière ou d’une autre. Elle le connaissait. Et comme elle l’avait prévu, pas de réponse si ce n’est les mains du sorciers qui viennent se déposer avec douceur sur ses joues légèrement chaudes. Quelques instants de battement où les yeux clairs s’accrochent les uns aux autres et finalement ses lèvres qui viennent s’emparer de celles de l’étudiante. Répondant doucement au baiser, dans un premier temps inquiète de se savoir si faible face à lui elle se laisse aller entre ses bras. Et elle se sent glisser à nouveau entre ses griffes. Bien que la chute soit des plus agréable elle sent ses réticences disparaitre au fur et à mesure que le baiser se fait plus passionné.
Coeur qui se serre soudain, la sensation de manque l’étreint toute entière et pourtant, elle n’a pas l’impression qu’elle provienne de ses propres sentiments. C’était comme quand elle avait effleuré Rose à l’infirmerie : la culpabilité innocente l’avait assaillie comme la mort s’abat sur les pauvres. C’était néanmoins plus facile de comprendre lorsqu’il s’agissait de l’ancienne summerbee que lorsqu’il s’agissait de Reginald. Elle se sent se figer quelques instants où les émotions qu’elle ressent ne sont pas seules siennes et finalement la sensation disparait remplacée seulement par l’euphorie de ses mains sur sa peau et de ses lèvres contre les siennes.
Mains tremblantes qui viennent glisser dans les cheveux de Reginald elle se redresse légèrement, remontant à sa hauteur comme pour compenser le rapport de force qui n’avait jamais été en sa faveur avant de mettre fin au baiser, presque à regret, joues légèrement rougies et mèches de cheveux qui venaient glisser sur son visage pale. « Es-tu certain que ma présence ne te dérangera pas ? » Elle glissait sous son emprise avec une facilité déconcertante, envieuse de l’avoir pour elle un peu plus souvent. Elle savait qu’il n’était pas toujours à son appartement, vie officielle, fiancée qui nécessitaient sa présence, qui méritaient sa présence et pourtant, l’idée de le retrouver lorsqu’il rejoindrait son appartement à Inverness compensait l’amertume. « Je suis sûre que ton appartement doit être plus calme que celui ci. » Il lui donnerait certainement raison puisqu’il n’avait cessé de dénigrer son nouveau foyer depuis qu’elle avait décidé de s’y installer. Bien sûr, elle savait qu’il n’avait pas apprécié qu’elle n’accepte pas sa proposition de s’installer avec lui, mais elle avait besoin de son propre foyer, de cette possibilité de s’échapper si les choses finissaient par déraper. Elle savait ce que c’était maintenant de dépendre de quelqu’un d’autre et elle ne voulait pas risquer de se retrouver à nouveau à la rue. Aujourd’hui néanmoins c’était différent, elle pourrait toujours revenir à son appartement si elle en ressentait le besoin. Le bonheur aidait à la guérison non ? Et elle se sentait mieux lorsqu’il était là, même si cela voulait dire jongler avec ses remarques parfois acerbes et ses sautes d’humeur.
(c) DΛNDELION @reginald nott
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Re: A new beginning # Regilia
Mar 24 Mar 2020 - 19:21
Déception au fond de mes prunelles claires tandis que ma stagiaire m'annonçait qu'elle ne pourrait pas revenir au travail rapidement. Prendre sur soi. Ne pas la brusquer pour ne pas la perdre. Elle était importante, plus que je ne voulais l'avouer. Pourtant, une grimace plus qu'explicite s'afficha sur mon visage, preuve s'il en était de mon agacement. L'enfant terrible ne supportait pas qu'on lui dise non ou n'aille pas dans son sens. Je soupirais alors que la voix douce de Cordélia tentait d'apaiser ma déception. Elle était maline, la Wright, et surtout elle me connaissait bien. Ses mots sonnaient juste et se frayaient un chemin jusqu'au coeur de mes frustrations. Sourire comme pour acquiescer à ses paroles, histoire de l'encourager dans ce sens. Qu'elle sente que j'étais là pour la soutenir. Frêle petite biche qui ne demandait qu'à être bousculée, qu'à être traquée, faite prisonnière. Je me laissais prendre à l'envie de m'approcher d'elle un peu plus, de lui prouver que j'étais bien présent, là, avec elle. Désirs de contacts à peine contenus, une difficulté certaine à me retenir de lui demander encore plus. Parfois, il n'y avait pas de besoin de mots entre nous car je savais lui montrer autrement quelles étaient mes envies. Mes mains se firent félines, douces tandis que mes pupilles fiévreuses rencontraient les siennes. Sois mienne, encore une fois. Le baiser se fit tout d'abord doux, tout en retenue. Puis, mon corps se pressa contre le sien, et notre étreinte se fit plus sensuelle, plus pressante. Elle s'abandonnait à moi. Je la sentais se détendre au fur et à mesure des secondes qui passaient. J'avais envie d'elle. Malgré des aventures qui jalonnaient mes soirées extraconjugales, Cordélia restait la seule vers qui je revenais, que j'avais un besoin malsain de torturer psychologiquement. Elle me manquait, c'était indéniable. Pourquoi? C'était la grande question. Je ne remarquais pas son absence, bien trop concentré sur mon impulsion du moment. Sur cette sensation de chaleur qui m'envahissait petit à petit et m'ordonnait d'en redemander. Le coeur battant à cent à l'heure, le baiser fut rompu par la blonde et un sourire satisfait s'afficha sur mes lèvres, mon regard prédateur ne se détachant pas de ma jolie petite proie. Sa question innocente regonfla mon égo en quelques secondes et je m'exclamais comme si c'était l'évidence même: "Tu sais que tu ne me déranges jamais! Quand je t'ai fait cette proposition, ce n'était pas des paroles en l'air." Jamais. Le triomphe pouvait se lire sur mes traits fins, car j'avais gagné. Elle avait cédé. Elle était retombée dans mes bras avec une facilité presque déconcertante, si je n'ignorais pas son attachement à notre drôle de petit jeu. "Mon appartement est certainement beaucoup plus indiqué pour une convalescence dans le calme et... l'ordre. C'est bien vrai." J'eus une moue dégoûtée par ce lieu qui transpirait la colocation étudiante étouffante et pleine d'hormones. Si, en plus, je pouvais éviter que d'autres viennent la voir et la garder pour moi, ce serait tout bénéf. Elle serait à l'abri, dans un cocon de verre que je comptais surveillé jalousement. Ma belle petite proie en cage, qui pourtant avait une signification toute particulière pour moi. Soudainement de bonne humeur, je la prenais dans mes bras, la portant presque pour l'entourer de ma chaleur et enfouir mon visage dans son cou. Une odeur délicieuse, malgré l'évidence qu'elle n'était pas encore remise. Fiévreuse. Je la sentais faible contre moi, mais j'osais espérer que mes efforts l'aideraient à se remettre sur pieds, même s'il fallait pour ça que je réfrène mes ardeurs pendant quelques temps. L'enfant roi ne voulait pas casser son jouet. Mû par une émotion étrange, je lâchais un "Tu m'as manquée." Mélange entre manipulation affective et peut-être de vrais sentiments enfouis dans mon subconscient.
- InvitéInvité
Re: A new beginning # Regilia
Sam 28 Mar 2020 - 0:33
a new beginning
reginald & cordelia
« I don’t quite know how to say how i feel those three words are said too much they’re not enough If il lay here if I just lay here would you lie with me and juste forget the world ? »
Elle avait oublié à quel point ses baisers lui avaient manqué et pourtant à peine avait elle mis fin au baiser qu’elle en redemandait encore. « Ce serait avec plaisir dans ce cas. » Petite moue elle scrute le visage du sorcier, se rendant bien compte qu’il exultait. Elle ne fait aucune remarque, elle ne veut pas le froisser. Il est de bonne humeur, au final, elle en profite autant que lui. Elle va dans son sens, elle lui offre une possibilité de s’élever au dessus de la masse, elle le place sur un piédestal, encore un peu plus, gonflant son égo, lui offrant l’image qu’il souhaitait. « Oh je t’en prie cet appartement n’est pas si terrible… » Elle se perd dans une légère taquinerie, petit sourire mutin qui vient se glisser quelques secondes sur ses lèvres alors qu’une moue dégoutée prend place sur le visage du prince Nott. Certes, la colocation avait ses désavantage et ce n’était pas aussi luxueux que l’appartement du sorcier mais elle apprenait à l’apprécier, même si en cet instant, elle la quittait. Mais elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle abandonnait, enivrée par ses bras qui l’entouraient, enivrée par son corps si proche du sien : elle se laisse glisser contre lui. « Tu m’as manquée. » Le feu qui lui monte un peu aux joues et son visage qui se plonge un peu plus contre Reginald tandis qu’elle se laisse bercer par sa respiration. Elle pourrait croire que c’est feint, comme ça l’a toujours été. Et pourtant, cette sensation précédente lui laisse imaginer qu’il y a une once de vérité derrière les manipulations qu’il lui offre depuis des années. Elle est naïve Cordelia, mais ses sentiments pour le sorcier vont au delà de la rationalité, alors, elle croit que cela va au delà, intuitions qui ne sont muées par l’objectivité, besoin de l’avoir auprès d’elle comme une addiction dangereuse elle oublie qu’il l’enferme, elle oublie ses crises et les larmes dévastatrices qu’il laisse derrière lui lorsqu’il n’est pas de son côté.
Le silence se pose sur la pièce, blottit contre Reginald l’étudiante se laisse aller à un demi sommeil, peut-être seulement pour quelques instants, main accrochée au bras du sorcier elle met toute ses forces à le garder contre elle : à l’empêcher de s’échapper. Grincement de la porte d’entrée avant qu’un claquement sonore ne la fasse légèrement sursauter. Bruit vrillant son crâne et la poussant à enfouir un peu plus son visage contre le torse de Reginald. Une seconde de plus de silence, elle ne demandait que ça. Mais les voix dans la pièce de vie lui font bien comprendre que le moment de calme est terminé. « Tu veux bien m’emmener chez toi ? » Qu’elle demande doucement, redressant le visage pour croiser le regard du Nott. Offre moi un instant de plus s’il te plait Hurlent ses yeux clairs alors qu’elle ne sent pas capable de faire valoir plus que cela ses envies. Elle le veut lui, à elle seule, avoir l’impression pour une fois qu’il n’est qu’à elle. Elle veut qu’il lui offre une étreinte douce, qu’il la veille avant qu’elle s’endorme et que pour une fois, il soit là à son réveil. N’était-ce pas ce qu’elle cherchait en acceptant de s’installer chez lui pour sa convalescence ? Pour faire semblant d’être officielle ne serait-ce que quelques jours ? Partager ses draps et ses jours comme elle le fait depuis des années. Mais elle restera toujours dans l’ombre Cordelia, même si la fièvre lui fait rêver à des jours meilleurs, même si la douceur soudaine de Reginald lui offre l’espoir elle sait que c’est voué à l’échec : « Pour qu’on soit juste tous les deux… » Supplique tandis que son regard tente d’échapper à l’égarement. Elle fait au mieux pour compenser la faiblesse de son propre corps, elle veut se souvenir de ces instants, elle veut s’y accrocher.
Le silence se pose sur la pièce, blottit contre Reginald l’étudiante se laisse aller à un demi sommeil, peut-être seulement pour quelques instants, main accrochée au bras du sorcier elle met toute ses forces à le garder contre elle : à l’empêcher de s’échapper. Grincement de la porte d’entrée avant qu’un claquement sonore ne la fasse légèrement sursauter. Bruit vrillant son crâne et la poussant à enfouir un peu plus son visage contre le torse de Reginald. Une seconde de plus de silence, elle ne demandait que ça. Mais les voix dans la pièce de vie lui font bien comprendre que le moment de calme est terminé. « Tu veux bien m’emmener chez toi ? » Qu’elle demande doucement, redressant le visage pour croiser le regard du Nott. Offre moi un instant de plus s’il te plait Hurlent ses yeux clairs alors qu’elle ne sent pas capable de faire valoir plus que cela ses envies. Elle le veut lui, à elle seule, avoir l’impression pour une fois qu’il n’est qu’à elle. Elle veut qu’il lui offre une étreinte douce, qu’il la veille avant qu’elle s’endorme et que pour une fois, il soit là à son réveil. N’était-ce pas ce qu’elle cherchait en acceptant de s’installer chez lui pour sa convalescence ? Pour faire semblant d’être officielle ne serait-ce que quelques jours ? Partager ses draps et ses jours comme elle le fait depuis des années. Mais elle restera toujours dans l’ombre Cordelia, même si la fièvre lui fait rêver à des jours meilleurs, même si la douceur soudaine de Reginald lui offre l’espoir elle sait que c’est voué à l’échec : « Pour qu’on soit juste tous les deux… » Supplique tandis que son regard tente d’échapper à l’égarement. Elle fait au mieux pour compenser la faiblesse de son propre corps, elle veut se souvenir de ces instants, elle veut s’y accrocher.
(c) DΛNDELION @reginald nott
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