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tournant de l'armistice. (jaïna)
Dim 19 Jan 2020 - 23:03
☩ La calligraphie carmine barbouille le parchemin. Au-dessus de la satire de Whitmore capitule la lourdeur du tampon. P ; Piètre. Plus d’une douzaine d’heures piètres. Plus d’une mesure et demie de papyrus piètre. Plus d’un encrier, de l’usure de tendons de ses griffes, de l’excoriation de sa patience ; toutes et tous piètres. L’abattement. Ses épaules s’affaissent. Une tribulation interne tourmente. Est-ce là la rançon des efforts ? Non. Ce ne peut être qu’une vengeance puérile de la part du pantin qui s’affuble du titre Professeur. Clown ridicule se muchant à la moindre occasion derrière le beau lettrage du MACUSA. Mais où était-il donc à sa fameuse sauterie estivale dernières, ce mirifique MACUSA ? L’âcreté laisse baigner un moment ses molaires dans ses miasmes. La déception le hante. Crapahute, mais s’estompe au profit de la raison et la sagesse de l’âge. C’est ainsi que l’inquiétude frissonne entre ses artères. Comment peut-il désormais récupérer ce bagage négatif ? Sur la toile impassible de son hâle se dépeint l’ombre d’un tracas. Son temps dorénavant est si maigre pour les révisions -mais l’évidence est qu’il doit encore redoubler la besogne pour que les moissons estudiantines satisfassent les attentes universitaires. En plus de la thèse. En plus de l’hospice. Des ses gardes, ses publications, ses travaux de paillasses. Hungcalf est un lieu de prestige. Et son poids lui plombe soudainement les éclanches comme l’estomac. Apathique, il tente néanmoins de se ressaisir. L’œillade vive circulant entre les bancs à la ronde. La salle se vide. Sa conscience reparait et brise son voile ensuqué enfin. Son havane couve par-delà ses ennuis la cohue tout autour, qui quémande l’exode. La liberté suite au cadran alloué à l’amerloc. Alors, il mime la foule. Sa stature se lève. Nonchalamment. Repassant sur la trogne et les lèvres son faciès d’indifférence émotionnelle. Désormais il n’a plus le choix de toute manière. Et ne s’épanche pas même sur une rengaine de regrets, ni de complaintes. Visiblement, les minutes finissent par tarirent même pour cette activité. Alors, il préfère plier minutieusement l’objet du crime. La fêlure et l’échec. Glissement s’ensuivit du feuillet dans son sac qu’il gave également de ses autres effets. Sans magie, sans sortilège ; sans rien. La croyance en ses dons s’est affadie -temporairement. Pourtant, la lucidité l’incombe d’une vérité odieuse : ce n’est que le prime insuccès d’une longue liste. A moins qu’il n’offre en obole ses nuitées pour l’honneur des saints enchantements. Et, juste, faute est qu’à l’idée, il n’en est guère enchanté. |
@Jaïna MacLeòid
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Re: tournant de l'armistice. (jaïna)
Lun 20 Jan 2020 - 15:30
O.Il trône sur ton devoir, comme le sourire trône sur ton visage, bien que cela te semblait presque naturelle, dans l’ordre des choses. Après tout, les sortilèges n’étaient pour toi qu’un enseignement facultatif que tu prenais par pure plaisir. Bien que cette année, celui qui enseignait cet art n’était que très peu conventionnel. Etrange bonhomme américain, fort séduisant, mais trop perché pour obtenir d’autres qualificatifs. Bon professeur ? Tu ne savais pas trop encore, trop tôt pour savoir si tu apprécies sa façon d’enseigner et tu restais méfiante vis-à-vis de sa petite sauterie d’avant rentrée. Celle-là même où tu as encore voulu mettre un peu le bazar. Tu ranges soigneusement le parchemin dans une de tes pochettes, jugeant un peu du regard la salle de classe. Discrètement, les yeux sur les notes encore visible sur les tables de leur propriétaire, sentiment de satisfaction quant à tes propres capacités. Comme si tes chevilles n’étaient pas encore assez enflées comme ça. Tu n’avais absolument pas besoin de ça en plus.
Mais là où tu t’étonnes toi-même, c’est en posant les yeux quelques bancs plus loin alors que tu t’apprêtais à sortir du cours. Vision de faucon ou juste curiosité malsaine poussant à poser le regard sur lui, sur ce qui le concerne alors que tu avais clairement dit que tu cessais de te faire du mal pour rien. Alors pourquoi distingué les formes de ce P semble te peiner un peu ? Moue sur le visage de celle qui réfléchit, avant de chasser très rapidement la dernière trouvaille de ton esprit alors que tu accélères le pas vers la sortie. Offrir à la mangouste ce dont il aurait besoin pour au moins arriver au niveau minimum que l’université demande. Aide, cours, peu importait la forme. Aurais-tu besoin de trouver la rédemption en offrant de ton temps à celui que tu as tant poussé à bout ? Ridicule. Tes pas se freinent alors que tu approches de la porte, tournant la tête un instant en arrière. Encore du pouvoir sur toi. Tu sers les dents, talons s’afférant à sortir de la salle pour le perdre de vue, perdre cette idée que de toute façon il n’aurait pas accepter.
Comment aurais-tu pu l’aborder déjà ? Hey salut, tu me détestes, mais je te propose mon aide parce que tu es une véritable tanche en sortilège ? Non, ça n’allait pas. Pas du tout. C’était d’un ridicule. Un rire s’échappe de tes lèvres alors que tu plaques ta main sur ton front. ”- Ma pauvre Jaïna...” murmures-tu dans un soupire amusé, comme si tu n’étais pas assez folle comme ça. Tu tires sur les pans de ta veste, remettant en place tes cheveux avant de soudainement changer d’avis. Tant pis pour la crédibilité, pour le futur refus, au moins tu ne pourrais pas te reprocher de n’avoir rien fait ou proposer. Lèvres plissées un instant, tu réalises qu’il faut que tu te presses pour le coincer. Parce qu’avant toute chose, il faut réussir à lui décrocher un mot. Courage. Ce n’était pas le mot qui te définissait le mieux. Demi-tour et tu retournes vers la salle, priant ne pas l’avoir loupé alors que tu te maudissais de tes bonnes idées.
Tu bouscules au passage deux ou trois personnes, pestant intérieurement des personnes qui ne font pas attention où ils mettent les pieds. Ce n’est pas comme si c’était toi qui venais de brusquement faire demi-tour, comme si ta vie en dépendait. Tu retournes dans la salle, regard sur la cible verrouillé, te préparant mentalement à la future gifle mentale que tu vas te prendre. Tu attends que le commun des mortels soit près des portes pour te planter devant son bureau, le regard figé un peu vers le bas pour le moment. Lèvres mordillées pour trouver comment aborder la chose sans qu’il ne pense à mal de ta part avant que tu ne relèves la tête, demi-sourire sur les lèvres, trop compatissante pour être vrai. ”- Hum. Salut.”. Bon début, si ce n’était pas si malaisant. Encore pire que d’emballer un inconnu dans un bar. ”- Avant de partir en m’ignorant, je peux te... parler... ?”Encore plus bizarre, tu donnes l’impression de vouloir parler d’un truc sentimental ou d’un drame. Cela dit, ses notes sont un drame pour l’humanité. Alors tu t’empresses de rajouter. ”- Ca concerne l’école. Le cours de sortilège.”
lumos maxima
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Re: tournant de l'armistice. (jaïna)
Lun 20 Jan 2020 - 21:02
☩ Cliquetis qui terrassent la pierre du parterre. La foulent. Portant ces courbures qui détournent une myriade de regards. La périphérie de sa vue lui octroie la science d’une approche. Est-ce pour lui ? Le doute chavire de part-en-part de ses méninges, mais il n’en possède plus le cœur de vérifier lorsque s’acoquinent ses narines du fumet reconnaissable parmi cent. Lilas et groseille à maquereau ; Jaïna. Une inspiration contracte sa cime. Il n’a de gout pour aucune bataille. Pas maintenant. Et s’apprête à enfiler sur l’éclanche l’une des hanses de son sac, pour ne serait-ce que mieux s’exiler -et non fuir. Un éclat de conscience étincelant sur ses derniers solstices où geignait du martyr alloué par l’ophidien. Mais si elle n’existe plus à ses rivages ? Que le paysage ne s’égaie de sa toison chrysocale ? Comment peut-elle encore l’atteindre ? Au lieu de prier à ses rêves, autant qu’il les réalise. Il en a été décidé ainsi : l’orvet serait offert à l’ignorance. Dépourvue par l’altruiste de ses droits d’humaine alors qu’elle-même ne considère ses pairs en insignifiant veracrasses. Le monde triste de la flavescente : il n’y a qu’elle, elle ne voit qu’elle ; c’en est désolant. Autant que l’est sa risette. La bistre l’excorie malgré lui. Il se lasse de cette vision, autant que tinte les susurres impeccables de son jugement. Factice, factice, factice. Et ils n’ont aucun tort. Rien n’est probe sur le minois d’ange sous lequel se tapit Lucifer. La légende ne peut pas trouver plus de justesse à ce qu’un séraphin déchu, privé de ses ailes pour son impudence, soit envoyé dans les tréfonds des plus ardentes affres et soumis à y régner. Mais la mangouste n’a d’intention à ce que le fouet du Malin ne flagelle de nouveau son derme -juste par cruauté malsaine. Il la lorgne alors, dans son silence. Puis les prunelles roulent. S’écartent, à l’instar de ses pas. Il calcule dans motus sa trajectoire à emprunter dorénavant. En route à ta prochaine corvée, Hercules. Il mène dans les méandres de l’oubli l’interlocutrice qui s’accroche encore. De l’orle de l’orbe il ne peut cependant se contraindre à ne guetter à quand paraitrait la véritable mine satanique. Les intentions malévoles qui guident la cause, en ce jour, ce succube. Pourtant, elle sait. Elle se confronte d’elle-même au verdict dont le Rhadamanthe-Belby l’affuble : l’indifférence. Sur la révélation, l’éphèbe n’en prend aucun plaisir. Décochant un soupir qu’il avorte dans la seconde pour s’éviter de réagir à elle. Elle a été privée de ce mérite. Toutefois, il s’immobilise. Mais la princesse défie les lois, elle les tord. Les rend dociles. Elle harponne. Mais cette fois, son crochet mord la plaie plutôt que la roche. La sorcière pince son échec. Elle a dû s’en complaire. Se gausser sans vergogne et s’apprête certainement à parader avec insolence -et le respect qu’elle connait (soit aucun). Les paupières ritales chutent. Lentement. A l’instar de la lancinante lame d’impulsivité qui étiole le mutisme du motard. Il en déverrouille finalement les lippes : « Si tu veux te moquer, balargue tes ragots et fais-moi la misère de loin. » Ne me fais pas perdre mon temps. Car peu semble subsister à la portée du latin dorénavant -faute des enseignements de Whitmore, peste-t-il. Sa mauvaise foi, malgré sa raison, a besoin d’un bouc émissaire. Et le bouffon amerloc serait bientôt rejoint de l’infante des tartans. |
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Re: tournant de l'armistice. (jaïna)
Mar 21 Jan 2020 - 10:45
Décider d’être sympas après des années de tortures n’est pas chose complètement aisée. Même si la torture était feinte et non voulue, poussée par les brins de folies de ta personne ayant décidé que si tu ne pouvais être heureuse, certains autres ne le seront pas. C’était assez abominable en y resongeant, mais tu es encore dans ta propre période d’essai : celle où la ligne est assez mince pour te donner l’envie de basculer encore une fois du côté obscurde la force. Les intentions bonnes, en te disant qu’offrir de ta personne pouvait passer l’éponge sur une infime partie du tableau d’honneur que tu lui as dresser durant la décennie. Connerie. Si tu devais faire ça avec toutes les personnes que tu as traumatisé, tu n’en aurais pas fini. Tu finis par mettre ça sur le compte de la prise de consciente récente que d’être une peste, c’est mal. Mais qu’est-ce que c’est bon, la plupart du temps.
Sans aucunes onces d’honte du passé, tu te pointes devant lui. Mal à l’aise néanmoins aux vues de votre situation chaotique, de cette dernière entrevue où tu l’invitais à bien prendre son traitement. L’orgueil encore un peu blessé, mais tu apprends à passer outre pour penser à quelqu’un d’autre que toi. C’est donc ça, être gentille ? Mais encore fallait-il endormir la méfiance, prouver que rien dans cette entrevue ne serait jouer, ou encore utiliser pour blesser. C’était peut-être le plus compliqué dans toute cette folie. Sa réaction ne faisant que confirmer ce que tu pensais à la base : c’était idiot de songer que déjà, tu pourrais ne serait-ce lui adresser la parole sans te prendre un mur. Qu’ensuite, il accepterait sans discuter ou pester ou même encore une fois remettre en doute ton honnêteté. Ça se comprenait, même toi, en se mettant à sa place, tu comprenais, c’était dire.
Sourire en perte -déjà qu’il n’était pas non plus très grand- en croisant ses yeux, son indifférence. Retenant tout tes sens communs qui te dictaient d’attaquer la cible alors qu’elle était déjà affaiblie. Non. Mais tu croises tes bras, retroussant de peu les manche de ta veste en sachant très bien que plaidoyer allait être compliqué. Un instant, tu songes même qu’il va partir en t’ignorant tout simplement, faignant ne pas t’avoir vu alors que tu es plantée devant lui. Qu’aurais-tu pu faire face à ça ? Larmoyer derrière lui que tu veux l’aider ? Jamais. Plutôt mourir. Envisageant toutes les possibilités qui pouvaient te faire face, tu ne vois que la pire se profiler au loin. Jusqu’à ce qu’enfin, les lèvres du rital s’ouvrent pour te répondre. Tes sourcils se haussent malgré toi, tu ne pouvais pas dire que tu ne l’avais pas envisagé. Fermé, froid. Une habitude, en somme. Mais c’est là que toi tu dois changer la chose, ne pas faire comme d’habitude. Ou si, mais sans être trop... Jaïna.
Malgré toi, un fin sourire éclaire ton visage, légèrement amusé. ”- Voyons, si j’avais voulu me moquer ou colporter quelconques ragots, je l’aurais fait tout de suite, je n’aurais pas attendu que tout le monde soit partit.” Et c’était un fait, tout le monde, y compris professeur, était partit. Sauf toi. Sauf lui. Et tu as promis que tu le laisserais tranquille. Plus de méchanceté, plus de ragot, juste... avancer. Ta promesse a failli une fois, elle ne faillira plus. Tu prends ton air le plus détaché possible –cela dit avec le sourire malicieux qui voulait prendre le dessus, c’était compliqué- avant de continuer. Chercher le bon moyen pour amener ta proposition sans passer pour une névrosé qui ne sait pas sur quel pied danser. ”- Mais effectivement, j’ai cru apercevoir ta note.” Un maximum d’effort est fait pour ne pas être dans le jugement, encore moins dans la moquerie. C’était un fait, tu es persuadée qu’en plus ce cher Whitemore n’est pas des plus aidants auprès du jeune homme. ”- Et il me semble que cette matière est importante pour ta filière.” Tu fais quelques pas en posant les yeux sur le fond de la pièce, te demandant encore si réellement, tu vas lui proposer cette folie. Prépare tes oreilles, Darius, c’est peut-être là la seule démonstration existante de la part d’altruisme de la vipère depuis qu’elle est née. ”- Je ne suis pas sans savoir que l’on s’entend extrêmement bien toi et moi...” Un instant de sarcasme dans la voix où tu roules des yeux pour reposer ton regard sur lui, bras toujours croisé contre toi. J’en reviens toujours pas que je vais proposer ça. Tu prends enfin sur toi avant d’ajouter, sobrement. ”... Mais je pourrais éventuellement t’aider à remonter ton niveau.” Et il y avait du boulot, ça tu n’en doutais pas.
lumos maxima
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Re: tournant de l'armistice. (jaïna)
Jeu 23 Jan 2020 - 20:55
☩ L’ère glacière peut presque se verdir de jalousie vis-à-vis de leur rixe. Le bistre toise. Aucune clémence ne le bigarre. Au contraire, il s’affuble d’once de méfiance entre ses traits impassibles. Proie d’usité qui ne fait plus patte molle sous les crochets venimeux pour ce jour. La mangouste rétorque. Impose son humanité par sa bestiale quiddité. Un comble, non ? Mais l’alpha s’en indiffère ; plutôt empressé que la ciguë de la gueule aux écailles. Enfin… va-t-il réellement attendre pour ? L’hésitation le mignarde, au moment même où ses œillères s’esquivent de la flavescente. Convoitant l’embrasure de la sortie. Cette promesse de quiétude où son ignorance phagocyterait la princesse de Skye. Mais cette vision irrite également. Trop de déjà-vu l’en frappe à crisper sa pence autant que des lippes. Sa moue où se mue la patience éreintée qui ne cesse de se corroder au rythme de la comptine sur accent d’Ecosse. Même si la logique trottine entre les mots de l’infante luciférienne, le cynisme ne peut s’empêcher d’annoter qui s’y confronte sa démence notoire. La charmeuse d’ophidiens peut être probe, comme servir en souper de multiples couleuvres. Et malheureusement, elle faute par sa risette qui agace et biaise le jugement de celui-qui-n’est-plus-tant-altruiste. Sa confiance craquelle -à la limite de la rupture. Il la foudroie d’orbes charbonneux. Miasme fielleux badigeonnant ses crocs lorsqu’elle confirme, non pas sa crainte, mais la violation de son intimité. S’il ne désire entendre ses nasillardes moqueries, il tient toutefois à la conserver hors de portée de son sillon de vie. Pourtant, elle enfreint le dogme -et en récolte les tempêtes : « Ca a dû te plaire. » Puisqu’elle est mauvaise. D’esprit et de cœur ; le second est même incertainement existant. Sous son plexus frétille son allégresse malsaine, alors que ses talons piétinent les efforts taris sous l’insuccès de l’ausonien. Elle est donc là que pour provoquer. Narguer. Pitoyable. L’écœurement rital pulse au creux de ses prunelles mordorées. Sa trogne se durcit. Sans que se scient son labre et son homologue supérieur. Non, il n’allouerait pas d’énergie à alimenter leur algarade ; elle n’en est pas digne. Bien que subitement la fourberie du Malin montre une face jamais jusqu’alors entreprise : la toison chrysocale encadre une fausse mansuétude. L’arnaque se drape d’évidence sur une mine qui doute entre la sidération et le rire. L’égoïsme même, lui, généreux ? Vraiment ? Les détonateurs du piège brillantent sous des iris qui se courroucent presque de la proposition. Il doit vraiment lui paraître bien simplet. Cependant point, il ne le réfute point entièrement -bien malgré lui. A trop maintes reprises il a donné raison à ce verdict. Dans les souterrains, au pub, entre les entrailles de la bâtisse des Highlands ; toujours pris d’une pitié pour elle dont la rançon lui frappe le visage. Telle une claque -quasi-légitime. Mais le motard est séditieux aux préjugés. Et compte bien insérer la vérité entre les méninges malades du séraphique succube. « Je ne comprends pas ce que tu y gagnes. » Rien -ou si : plus d’occasion pour que le boa serpente aux éclanches de son gibier. Deux ou trois tours de ses écailles sur la stature britannique, et elle l’immobiliserait alors. Fébrile. Parfaite cible d’une cruauté gratuite dont les griffes n’auraient d’indulgence pour le hâle. Et dire que sa couverture lui semble crédible à elle… L’acrimonie perle entre ses molaires et crépite sur sa langue. Il ne peut rester sans que ne pleuve sa sardonique humeur. « Mis à part être aux premières loges pour me rappeler ma médicamentation. » L’ultime ragot en date d’une MST attribuée au détour des corridors au Belby -à défaut qu’en vérité il s’en soit contaminé entre les bras de la sorcière. On peut dire que sa rancune ne se défausse guère de cette nouvelle avanie qui par chance l’a peu esquinté jusqu’alors. Mais le biker n’est pas sans savoir qu’Hungcalf possède ses murs et ses oreilles qui chinent sans cesse la prochaine malévole parole. |