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[FB 18/01/2020]Comment prendre soin des plumes ardentes ?
Mer 5 Fév 2020 - 17:00
La salle de cours de méta. & SCM
En parcourant les couloirs du Ministère, l’auror avait entendu parler un homme dont le dit Ministère lui payait des recherches sur les créatures magiques depuis bien longtemps. Grant s’était alors renseigné sur cet homme, il avait alors appris qu’il se nommait Robin Pennyworth et qu’il enseignait à Hungcalf. Grant avait aussi appris que le père du sorcier était décédé, il y a quelques mois. Il se nota de faire attention, le sujet était peut-être encore sensible pour Robin Pennyworth. L’auror connaissait la peine qu’on éprouvait en perdant son père, ça avait beau être dans l’autre des choses, mais ce n’était pas si simple à accepter.
Grant n’avait encore pas pris contact avec le professeur de Soins aux Créatures Magiques, il ne savait pas trop comment l’aborder. Finalement, il prit sa décision lorsqu’en passant devant la salle de cours de Robin Pennyworth, il aperçut le sorcier affairé. Il toqua à la porte et pénétra dans la pièce.
_ Monsieur Pennyworth ? Je ne vous dérange pas. Je m’appelle Grant Stanfield. Dit-il simplement.
Il ne jugea pas pertinent de se présenter en mettant en avant son statut d’auror. Il venait demander de l’aider au professeur pour un problème personnel, il ne souhaitait pas faire jouer l’influence qu’il avait grâce à son travail. Ses vêtements ne le trahissaient pas non plus. Grant était vêtu comme à son habitude d’un costume gris et d’une chemise blanche parfaitement repassée. Néanmoins, peut-être que sa réputation le précédait. L’auror avait du mal à se rendre compte de qui avait entendu parler de lui ou non.
_ J’ai entendu dire que vous aviez de l’expérience avec les phœnix. J’aurai besoin de vos conseils. Expliqua-t-il avec un ton neutre.
Bien qu’il ne le montrait pas, Grant accordait beaucoup d’importance à cette discussion et aux conseils que pourrait lui prodiguer Robin Pennyworth. Les phœnix étaient sans doute la chose la plus précieuse aux yeux de l’auror que lui avait laissée en héritage. Ils étaient la source de la passion de Grant pour les oiseaux.
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Re: [FB 18/01/2020]Comment prendre soin des plumes ardentes ?
Mar 11 Fév 2020 - 11:03
Je lisais mon courrier. Au calme. Un de ces rares moments dans la vie de professeur que je menais, où j'avais le temps de m'occuper de l'extérieur, de tout ce qui m'incombait en tant que membre de la Penny Invest. Encore que, du temps, je n'en avais pas réellement à revendre.
J'avais prévu en partie ce qui pouvait se passer au fait d'avoir été honnête avec le doyen, je m'étais attendu à la pire des réactions possibles, mais il avait été, lui et le conseil d'administration, particulièrement sensible à ce relan d'honnêteté. Je n'enseignais plus directement, continuait mes autres tâches auprès des summerbee notamment.
Mais ne plus enseigner directement, c'était un fardeau que j'avais un tantinet mal calculé. Il fallait préparer les cours pour l'assistant qui avait été trouvé dans la précipitation, et qui n'était pas encore arrivé. Les élèves, eux, croyait en la fable du "Professeur malade" pour la plupart.
_ Monsieur Pennyworth ? Je ne vous dérange pas. Je m’appelle Grant Stanfield.
Mon regard se releva vers l'intervenant qui venait d'entrer et de s'approcher. Grant Stanfield. Prénom méconnu, juste déjà entendu prononcé au ministère britannique lors de quelques conversations, et nom beaucoup plus indicateur d'informations. Stanfield, quand vous étudiez les phénix, vous entendez parler d'eux, de feu leur patriarche.
-"Monsieur Stanfield."
Réponse brève, énigmatique sur la nature de mon questionnement sur sa présence. Pourtant, aucunement désagréable dans le ton.
_ J’ai entendu dire que vous aviez de l’expérience avec les phœnix. J’aurai besoin de vos conseils.
Mon regard dévia sur Flamera, qui était actuellement posé sur son perchoir. Coïncidence ? Difficile à dire.
-"En matière de Phénix ?"
J'étais tout de même surpris. Son nom n'était pas méconnu dans le monde de l'étude de ces animaux. Bien que je ne m'étais pas intéressé à ces rumeurs, j'étais étonné. Pourquoi venir me voir moi quand un membre de sa famille possèdent deux spécimens de la race ?
J'avais prévu en partie ce qui pouvait se passer au fait d'avoir été honnête avec le doyen, je m'étais attendu à la pire des réactions possibles, mais il avait été, lui et le conseil d'administration, particulièrement sensible à ce relan d'honnêteté. Je n'enseignais plus directement, continuait mes autres tâches auprès des summerbee notamment.
Mais ne plus enseigner directement, c'était un fardeau que j'avais un tantinet mal calculé. Il fallait préparer les cours pour l'assistant qui avait été trouvé dans la précipitation, et qui n'était pas encore arrivé. Les élèves, eux, croyait en la fable du "Professeur malade" pour la plupart.
_ Monsieur Pennyworth ? Je ne vous dérange pas. Je m’appelle Grant Stanfield.
Mon regard se releva vers l'intervenant qui venait d'entrer et de s'approcher. Grant Stanfield. Prénom méconnu, juste déjà entendu prononcé au ministère britannique lors de quelques conversations, et nom beaucoup plus indicateur d'informations. Stanfield, quand vous étudiez les phénix, vous entendez parler d'eux, de feu leur patriarche.
-"Monsieur Stanfield."
Réponse brève, énigmatique sur la nature de mon questionnement sur sa présence. Pourtant, aucunement désagréable dans le ton.
_ J’ai entendu dire que vous aviez de l’expérience avec les phœnix. J’aurai besoin de vos conseils.
Mon regard dévia sur Flamera, qui était actuellement posé sur son perchoir. Coïncidence ? Difficile à dire.
-"En matière de Phénix ?"
J'étais tout de même surpris. Son nom n'était pas méconnu dans le monde de l'étude de ces animaux. Bien que je ne m'étais pas intéressé à ces rumeurs, j'étais étonné. Pourquoi venir me voir moi quand un membre de sa famille possèdent deux spécimens de la race ?
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Re: [FB 18/01/2020]Comment prendre soin des plumes ardentes ?
Lun 2 Mar 2020 - 19:07
La salle de cours de méta. & SCM
_ Oui, depuis quelques années je m’occupe du couple de phœnix que mon père avait commencé à dresser. Il m’a appris en grande partie ce qu’il savait, mais les deux oiseaux sont encore très sauvages. Ils acceptent ma présence, mais ça ne va pas plus loin. Ce qui complique les soins. Je me demandais si vous auriez des conseils à m’offrir afin de me permettre de les approcher plus facilement afin de pouvoir contrôler leur santé régulièrement. Bien que j’adore ses animaux, je n’ai pas reçu de formation en soins aux créatures magiques. On peut dire que j’apprends sur le tas, d’où mon besoin de conseils. Dit-il un très mince sourire sur le coin des lèvres.
Grant s’approcha doucement de l’oiseau aux plumes ardentes. Il l’observa en souriant, mais il ne fit pas de geste pour caresser le phœnix. Il avait bien trop de respects pour les oiseaux et encore plus pour les phœnix pour avoir le culot de leur imposer ses caresses.
_ Votre phœnix est magnifique. On voit qu’il n’est pas maltraité. Ajouta l’auror en se tournant de nouveau vers Robin Pennyworth.
Si ce n’est pas indiscret, depuis combien temps est-il en votre compagnie ? Nous sommes peu de sorciers à avoir la chance de côtoyer des phœnix. Je me demande parfois s’ils ne nous choisissent pas, un peu à la manière des baguettes magiques. Je crois que c’est mon père qu’ils avaient décidé de suivre. Du coup, ils sont un peu plus méfiants avec moi.
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Re: [FB 18/01/2020]Comment prendre soin des plumes ardentes ?
Mer 11 Mar 2020 - 10:04
Faisant rouler un stylo entre mes doigts, j'écoutais attentivement l'Auror. Devais-je être surpris de l'attitude de ces oiseaux à son égard ? Finalement, mon regard dévia un instant, se portant sur le reste de la salle, balayant des yeux l'ensemble de la pièce, laissant mon dos venir se coller plus à la chaise sur laquelle je me trouvais.
-"C'est compliqué de maltraiter un phénix."
Parce qu'il s'agit d'un animal qui ne se laisserait pas faire, l'idée transparait clairement dans mon regard autant que dans le ton que j'emploie.
-"Et ça l'est encore plus d'en prendre soir, Mr Stanfield."
Effroyable vérité peut-être, mais vérité tout de même. Ces créatures n'étaient pas comme les autres, et ça, l'africain allait devoir le comprendre.
-"Oubliez ce que vous savez, et acceptez l'idée qu'on ne sait rien d'eux. Parce qu'on ne sait rien d'eux. Alors qu'eux... Eux savent tout de nous."
Mon regard vint défier celui du mage, alors que je me levais de ma chaise pour venir caresser doucement le pelage de Flamera. L'oiseau semblait y être sensible, penchant la tête légèrement pour la frotter doucement contre ma main.
-"Si les phénix acceptent votre présence, c'est bon signe. Le premier pas dans cette relation que vous souhaitez nouer avec eux. Maintenant, ils vous testent je pense. Ne voyez pas ces animaux comme des chats ou des chiens, ils n'en sont pas. Ils vivent, vieillissent, s'embrassent et se régénèrent. Mais lors de ce phénomène, ils n'oublient pas."
Leur mémoire reste, autant que leur affect.
-"Ils sont plus vieux que nous, pas l'inverse. C'est difficile à concevoir, mais c'est bien souvent le cas. Et ils choisissent, c'est indéniable."
Je venais confirmer sa théorie. J'en étais persuadé. C'était un élément de ma première thèse sur eux.
-"Presque vingt ans maintenant que je suis convaincu qu'elle m'a choisi." ajoutais-je d'un regard tendre envers l'oiseau avant de revenir à Grant.
-"Vous dites que cela complique les soins. Ce sont des animaux sauvages Grant. Par nature, ils n'ont pas besoin de vous. Mais ils accepteront. Vous ont-il déjà laissé assisté à une combustion ? Depuis la mort de votre père ?"
Question indiscrète j'en conviens, mais capitale dans la recherche des réponses qu'il demandait.
-"Je n'ai pas de preuves, mais la combustion les plongent pendant une période dans un état de plus grande faiblesse. Au début, Flamera disparaissait pendant cette période. Et finalement, lorsqu'elle a eu totalement confiance en moi, elle est restée."
Et pour les rares possesseurs de phénix qu'il m'a été donné de croiser, et qui pouvaient se souvenir, il leur semblait la même chose : la première combustion était magique, leur laissait ce sentiment profond au creux du cœur. Comme si tout changeait.
-"C'est compliqué de maltraiter un phénix."
Parce qu'il s'agit d'un animal qui ne se laisserait pas faire, l'idée transparait clairement dans mon regard autant que dans le ton que j'emploie.
-"Et ça l'est encore plus d'en prendre soir, Mr Stanfield."
Effroyable vérité peut-être, mais vérité tout de même. Ces créatures n'étaient pas comme les autres, et ça, l'africain allait devoir le comprendre.
-"Oubliez ce que vous savez, et acceptez l'idée qu'on ne sait rien d'eux. Parce qu'on ne sait rien d'eux. Alors qu'eux... Eux savent tout de nous."
Mon regard vint défier celui du mage, alors que je me levais de ma chaise pour venir caresser doucement le pelage de Flamera. L'oiseau semblait y être sensible, penchant la tête légèrement pour la frotter doucement contre ma main.
-"Si les phénix acceptent votre présence, c'est bon signe. Le premier pas dans cette relation que vous souhaitez nouer avec eux. Maintenant, ils vous testent je pense. Ne voyez pas ces animaux comme des chats ou des chiens, ils n'en sont pas. Ils vivent, vieillissent, s'embrassent et se régénèrent. Mais lors de ce phénomène, ils n'oublient pas."
Leur mémoire reste, autant que leur affect.
-"Ils sont plus vieux que nous, pas l'inverse. C'est difficile à concevoir, mais c'est bien souvent le cas. Et ils choisissent, c'est indéniable."
Je venais confirmer sa théorie. J'en étais persuadé. C'était un élément de ma première thèse sur eux.
-"Presque vingt ans maintenant que je suis convaincu qu'elle m'a choisi." ajoutais-je d'un regard tendre envers l'oiseau avant de revenir à Grant.
-"Vous dites que cela complique les soins. Ce sont des animaux sauvages Grant. Par nature, ils n'ont pas besoin de vous. Mais ils accepteront. Vous ont-il déjà laissé assisté à une combustion ? Depuis la mort de votre père ?"
Question indiscrète j'en conviens, mais capitale dans la recherche des réponses qu'il demandait.
-"Je n'ai pas de preuves, mais la combustion les plongent pendant une période dans un état de plus grande faiblesse. Au début, Flamera disparaissait pendant cette période. Et finalement, lorsqu'elle a eu totalement confiance en moi, elle est restée."
Et pour les rares possesseurs de phénix qu'il m'a été donné de croiser, et qui pouvaient se souvenir, il leur semblait la même chose : la première combustion était magique, leur laissait ce sentiment profond au creux du cœur. Comme si tout changeait.