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Un-fucking-believable news {Cassie (l)
Sam 20 Mar 2010 - 19:53
« CASSANDRAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
C'est en poussant cette beuglante digne d'une de ces enveloppes rouges hurlantes que j'entre dans la salle des professeurs. Vide, comme d'habitude. À croire qu'ils bossent des fois. Non, il faut que j'arrête d'avoir ces pensées discriminantes à l'égard des professeurs. Après tout, ce sont mes nouveaux collègues. Ils étaient déjà des collègues il y a plus de cinq mois quand j'ai commencé à bosser à Hungcalf. Mais là, ils sont vraiment mes collègues, sur un pied d'égalité. Où est Cassandra ? il faut que j'annonce la nouvelle à cette blondasse française. Notez que je la traite ainsi mais que je n'en pense pas un mot. Je l'aime tendrement, cette grenouille. Disons qu'on a une relation assez unique en son genre. On s'est connues pendant qu'on était encore respectivement à Beauxbatons et à Poudlard. Elle à Beauxbatons, pour ceux qui ne suivent vraiment pas. Moi j'étais à Poudlard, à Poufsouffle. Et j'avais la classe. Sauf quand je partais en courant et en hurlant. Mais mes peurs commencent à se calmer. Elles sont loin d'être annihilées totalement mais c'est comme si je commençais à en être guérie… Faisant le tour de la salle des Professeurs, j'arrive finalement dans le coin lecture où je trouve, allongée dans un canapé, un livre dans les mains, ma Cassandra chérie. Et bien sûr, que fais-je ? Je lui saute dessus, comme j'ai presque toujours fait. À califourchon sur elle, je lui pique son bouquin des mains et la force à me regarder. Tout ça avant de lui annoncer avec un air triomphant :
« Guess what, sweetie. »
Si quelqu'un entrait et nous surprenait dans cette position, on pourrait avoir des doutes sur notre orientation sexuelle. Mais puisque personne n'entre, personne ne nous voit ainsi. Et puis ils n'auraient pas totalement tort. C'est que, oui, effectivement, Cassandra et moi avons eu une histoire, vers nos vingt ans. Et puis on a constaté que ça ne marchait pas en se comportant comme un couple… Alors on est restées amies, et même très bonnes amies. Je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux et ce fut un tel bonheur de la retrouver à Hungcalf que j'ai du mal à croire que le Destin n'existe pas. Mais en attendant, voyons si elle est aussi perspicace qu'elle l'était il y a quelques années
« I've got two astounding news. Which one do you wanna hear ? The good one or… the good one ? »
- InvitéInvité
Re: Un-fucking-believable news {Cassie (l)
Dim 21 Mar 2010 - 12:00
« CASSANDRAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
J’étais confortablement allongée sur le canapé de la salle des professeurs, lorsque la voix mélodieuse et horriblement douce de ma chère Phobia raisonna dans la pièce vide de toute autre âme que la mienne. C’était le début de l’après midi, et je n’avais pas cours avant plusieurs heures, j’avais donc décidé de profiter de mon temps libre pour paresser dans la salle des profs et feuilleter quelques magazines. J’étais d’ailleurs en train de lire un article très intéressant sur quelques sortilèges pratiques et faciles qui « Illumineraient notre quotidien », selon les dire de la page 24 du magazine très connu « Sorcière Hebdo ». J’étais moi-même affligée de voir qu’il n’y avait que cela à lire dans cette fichue salle des profs, mise à part la boule de cristal mise à notre disposition par le professeur de divination, avec pour seules indications, un petit parchemin sur le quel était écris dans une écriture minuscule « Laissez vous emporter par votre troisième œil ». Je n’avais jamais aimé la divination, pour n’y avoir jamais rien compris, aussi avais-je finalement décidé de me rabattre sur le Sorcière Hebdo de la semaine dernière, juste pour passer le temps, avant de me décider à regagner mon appartement de bouquiner quelques vieux manuscrits. J’étais donc allongée sur le sofa, quand Phobia entra en trombes dans la pièce et hurla mon prénom qui sembla raisonner, tant la salle était vide. Surprise, je ne manquai pas de sursauter légèrement, avant de me retourner vers Phobia qui m’avait enfin aperçu et n’avait pas mis bien longtemps à me rejoindre. Enfin, me rejoindre est un bien petit mot, quand on sait qu’en réalité, elle m’avait sauté dessus avec toute la délicatesse d’un troll, pour s’installer confortablement, à califourchon sur mon ventre. Elle ne tarda pas à m’arracher le magazine des mains, et plongea ses yeux dans les miens. Je compris bien vite qu’il y avait quelque chose d’important, car elle semblait toute excitée et passablement pressée de m’annoncer la nouvelle. D’un soupire amusé, je me redressai légèrement, en appui sur mes coudes pour mieux l’observer.
« Guess what, sweetie. »
Déclara-t-elle d’un air triomphal. Je n’avais jamais vraiment aimé les devinettes, mais Phobia en était friande, et je n’avais jamais rien su lui refuser. Depuis combien de temps nous connaissions nous ? Je crois bien que cela remontait à Poudlard, pour elle, et Beauxbatons pour moi. Un échange interscolaire, et voilà que nous nous retrouvions liées par une forte amitié. C’était étrange, pour la poufsouffle qu’elle était, et la junkie que j’illustrais. Tout nous séparait, pourtant, à la manière de deux contraires qui s’attirent, nous étions très vite devenues inséparables, à tel point que la distance qui nous séparait, lorsqu’elle était en Angleterre et moi en France, était insoutenable, et nous obligeait à nous écrire tous les jours, pour s’assurer du bien être de l’autre. Je n’avais jamais connu amitié aussi forte. En réalité, je n’étais pas fille à donner sa confiance à n’importe qui, encore moins à me lier d’amitié. Le sort cependant avait bien fait les choses, puis que finalement, la douce Phobia était devenue ma meilleure amie au fil du temps, même aujourd’hui, encore. Entre elle et moi, ça avait commencé par des œillades, des caresses incongrues, des baisers langoureux, avant de finir dans le même lit. Malheureusement, si nous étions faites pour être amies, nous ne l’étions pas pour être amantes, et nous avions finalement décidé d’achever là l’ébauche de notre idylle, pour faire naître une amitié plus sincère et plus pure que n’importe quelle autre passion. Je restai silencieuse à sa question, secouant doucement la tête pour la convier à continuer. Je continuai néanmoins de l’observer avec un petit sourire. Nous étions tout à fait différentes. Finalement, elle reprit enfin la parole, et je laissai mon sourire s’étendre sur mes lèvres vermeilles.
« I've got two astounding news. Which one do you wanna hear ? The good one or… the good one ? »
Je la questionnai du regard, surprise. Elle avait donc plusieurs choses à m’annoncer, et toutes étaient de bonnes nouvelles, aux vues du sourire resplendissant qu’elle m’offrait. Me laissant tomber en arrière pour rester allongée paisiblement et l’écouter. Elle ne continua pas cependant, et je compris qu’elle attendait une réponse. Je laissai s’échapper un petit rire d’entre mes lèvres, avant de murmurer.
« Commence par la première bonne nouvelle, alors. De toute façon, quoi que j’en dise, tu commenceras par celle que tu veux, je n’ai pas vraiment mon mot à dire. »
J’étais confortablement allongée sur le canapé de la salle des professeurs, lorsque la voix mélodieuse et horriblement douce de ma chère Phobia raisonna dans la pièce vide de toute autre âme que la mienne. C’était le début de l’après midi, et je n’avais pas cours avant plusieurs heures, j’avais donc décidé de profiter de mon temps libre pour paresser dans la salle des profs et feuilleter quelques magazines. J’étais d’ailleurs en train de lire un article très intéressant sur quelques sortilèges pratiques et faciles qui « Illumineraient notre quotidien », selon les dire de la page 24 du magazine très connu « Sorcière Hebdo ». J’étais moi-même affligée de voir qu’il n’y avait que cela à lire dans cette fichue salle des profs, mise à part la boule de cristal mise à notre disposition par le professeur de divination, avec pour seules indications, un petit parchemin sur le quel était écris dans une écriture minuscule « Laissez vous emporter par votre troisième œil ». Je n’avais jamais aimé la divination, pour n’y avoir jamais rien compris, aussi avais-je finalement décidé de me rabattre sur le Sorcière Hebdo de la semaine dernière, juste pour passer le temps, avant de me décider à regagner mon appartement de bouquiner quelques vieux manuscrits. J’étais donc allongée sur le sofa, quand Phobia entra en trombes dans la pièce et hurla mon prénom qui sembla raisonner, tant la salle était vide. Surprise, je ne manquai pas de sursauter légèrement, avant de me retourner vers Phobia qui m’avait enfin aperçu et n’avait pas mis bien longtemps à me rejoindre. Enfin, me rejoindre est un bien petit mot, quand on sait qu’en réalité, elle m’avait sauté dessus avec toute la délicatesse d’un troll, pour s’installer confortablement, à califourchon sur mon ventre. Elle ne tarda pas à m’arracher le magazine des mains, et plongea ses yeux dans les miens. Je compris bien vite qu’il y avait quelque chose d’important, car elle semblait toute excitée et passablement pressée de m’annoncer la nouvelle. D’un soupire amusé, je me redressai légèrement, en appui sur mes coudes pour mieux l’observer.
« Guess what, sweetie. »
Déclara-t-elle d’un air triomphal. Je n’avais jamais vraiment aimé les devinettes, mais Phobia en était friande, et je n’avais jamais rien su lui refuser. Depuis combien de temps nous connaissions nous ? Je crois bien que cela remontait à Poudlard, pour elle, et Beauxbatons pour moi. Un échange interscolaire, et voilà que nous nous retrouvions liées par une forte amitié. C’était étrange, pour la poufsouffle qu’elle était, et la junkie que j’illustrais. Tout nous séparait, pourtant, à la manière de deux contraires qui s’attirent, nous étions très vite devenues inséparables, à tel point que la distance qui nous séparait, lorsqu’elle était en Angleterre et moi en France, était insoutenable, et nous obligeait à nous écrire tous les jours, pour s’assurer du bien être de l’autre. Je n’avais jamais connu amitié aussi forte. En réalité, je n’étais pas fille à donner sa confiance à n’importe qui, encore moins à me lier d’amitié. Le sort cependant avait bien fait les choses, puis que finalement, la douce Phobia était devenue ma meilleure amie au fil du temps, même aujourd’hui, encore. Entre elle et moi, ça avait commencé par des œillades, des caresses incongrues, des baisers langoureux, avant de finir dans le même lit. Malheureusement, si nous étions faites pour être amies, nous ne l’étions pas pour être amantes, et nous avions finalement décidé d’achever là l’ébauche de notre idylle, pour faire naître une amitié plus sincère et plus pure que n’importe quelle autre passion. Je restai silencieuse à sa question, secouant doucement la tête pour la convier à continuer. Je continuai néanmoins de l’observer avec un petit sourire. Nous étions tout à fait différentes. Finalement, elle reprit enfin la parole, et je laissai mon sourire s’étendre sur mes lèvres vermeilles.
« I've got two astounding news. Which one do you wanna hear ? The good one or… the good one ? »
Je la questionnai du regard, surprise. Elle avait donc plusieurs choses à m’annoncer, et toutes étaient de bonnes nouvelles, aux vues du sourire resplendissant qu’elle m’offrait. Me laissant tomber en arrière pour rester allongée paisiblement et l’écouter. Elle ne continua pas cependant, et je compris qu’elle attendait une réponse. Je laissai s’échapper un petit rire d’entre mes lèvres, avant de murmurer.
« Commence par la première bonne nouvelle, alors. De toute façon, quoi que j’en dise, tu commenceras par celle que tu veux, je n’ai pas vraiment mon mot à dire. »
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Re: Un-fucking-believable news {Cassie (l)
Dim 21 Mar 2010 - 20:49
Tout à ma joie, je tenais toujours haut dans les airs le magazine que j'avais volé à Cassandra, comme une grande gamine. Une chose à savoir, j'avais pu être dans un nombre faramineux de situations où mes phobies m'avaient assaillie en présence de Cassandra, mais jamais elle n'avait pris ombrage de mes cris ou de mes sanglots, même la fois où elle m'avait fait peur en sortant de la douche. Enfin, c'est une vieille histoire, du temps où on pensait qu'on pouvait être amantes, avant qu'on se rende compte que l'amitié était notre meilleure solution. Bon, dix ans plus tard, je trouvais toujours Cassandra très à mon goût, mais je n'avais plus envie de l'entraîner dans mon lit. Elle était splendide, sculpturale, mais c'était et ça resterait l'amie la plus chère que j'aie jamais eu. Enfin, je l'adorais quasiment tout le temps, sauf quand elle refusait de parler anglais, ce qu'elle fit à l'instant même, me répondant en Français.
Levant les yeux au ciel, j'affichais soudainement une mine de dégoût. Pas pour ce qu'elle avait pu dire, là, certainement pas. Mais plutôt pour cette langue qui lui était maternelle et que j'avais apprise avec elle. Je ne parlais pas le Français couramment, mais je le comprenais bien mieux que je ne le parlais. J'avais du mal avec quelques temps parce que je ne voyais pas pourquoi on les employait et pourquoi on ne parlait pas avec des temps simples comme les nôtres, mais je ne remettais pas en question sa maîtrise du Français. Après tout, ma grenouille blonde était une française, une de ces froggies. Elle devait sans doute savoir parler correctement sa langue. Et puis, si elle faisait des fautes, qui étais-je pour les repérer ? Une Anglaise qui parlait peu de toute façon, sauf avec de rares personnes.
Oh, j'avais un usage désuet du Français, aussi étrange que ça puisse paraître. Toujours à califourchon sur elle, mes jambes pliées, mes talons sous mes fesses, je lançai le magazine vers la cheminée -éteinte, merci Merlin- et je reportai mon regard de nouveau sur ma Cassie. Puis je m'éclaircissais la voix avant de reprendre :
Sourire triomphant, bras écartés en croix, index pointés vers moi :
Voilà. Ça c'était la première chose que je voulais lui dire. Parce que, sans que je lui ai jamais dit que mon métier n'était pas très palpitant, elle s'en doutait pertinemment. Elle me rendait souvent visite dans ma cabaneau fond du jardin *ZBAF* et on avait souvent joué aux cartes tout en sirotant une tasse de café ou de thé et en discutaillant. Elle avait souvent eu plus de choses à me dire. Plus de choses intéressantes que moi, en tous les cas. Au bout d'un moment, lui raconter comment j'avais perfectionné ma technique de bottage de cul de gnomes, ça devenait lassant. Surtout que c'était plus ou moins la même depuis deux mois. Quelques dizaines de secondes s'étaient écoulées avant que je reprenne, en m'allongeant sur Cassie comme la grosse larve que j'étais parfois :
J'avais mes bras croisés sous mon menton, posés sur le haut de sa poitrine à elle. Oui, vraiment, cette position était douteuse pour qui ne nous connaissait pas. Mais je n'en concevais aucune gêne. Aurais-je dû ? Aucune idée. J'étais bien là. Je devais sans doute l'écraser mais je n'avais aucune volonté de me relever, ou de rouler sur le côté et de tomber par terre. Si je la gênais, elle me virerait.
- « Commence par la première bonne nouvelle, alors. De toute façon, quoi que j’en dise, tu commenceras par celle que tu veux, je n’ai pas vraiment mon mot à dire. »
Levant les yeux au ciel, j'affichais soudainement une mine de dégoût. Pas pour ce qu'elle avait pu dire, là, certainement pas. Mais plutôt pour cette langue qui lui était maternelle et que j'avais apprise avec elle. Je ne parlais pas le Français couramment, mais je le comprenais bien mieux que je ne le parlais. J'avais du mal avec quelques temps parce que je ne voyais pas pourquoi on les employait et pourquoi on ne parlait pas avec des temps simples comme les nôtres, mais je ne remettais pas en question sa maîtrise du Français. Après tout, ma grenouille blonde était une française, une de ces froggies. Elle devait sans doute savoir parler correctement sa langue. Et puis, si elle faisait des fautes, qui étais-je pour les repérer ? Une Anglaise qui parlait peu de toute façon, sauf avec de rares personnes.
- « You really don't wanna speak English ? Too bad. Ça me désole très beaucoup. »
« Tu ne veux vraiment pas parler Anglais ? Dommage. (…) »
Oh, j'avais un usage désuet du Français, aussi étrange que ça puisse paraître. Toujours à califourchon sur elle, mes jambes pliées, mes talons sous mes fesses, je lançai le magazine vers la cheminée -éteinte, merci Merlin- et je reportai mon regard de nouveau sur ma Cassie. Puis je m'éclaircissais la voix avant de reprendre :
- « Okay, let's start with the cool one, the less important one. The former History of Magic's teacher having quit, the job was vacant. Right ? Now guess who was bored with kicking creatures' arses ? »
« Soit, commençons avec la nouvelle basique, la moins importante. L'ancien professeur d'Histoire de la Magie ayant pris sa retraite, la place était libre. N'est-ce pas ? Et voyons, devine qui en avait marre de botter le cul des créatures ? »
Sourire triomphant, bras écartés en croix, index pointés vers moi :
- « From now on, I shall be the new History of Magic teacher. You may clap your hands. »
« À partir de maintenant, JE serai la nouvelle enseignante d'Histoire de la Magie. Tu peux applaudir. »
Voilà. Ça c'était la première chose que je voulais lui dire. Parce que, sans que je lui ai jamais dit que mon métier n'était pas très palpitant, elle s'en doutait pertinemment. Elle me rendait souvent visite dans ma cabane
- « And there's something else. Something big. Do you wanna hear it ? »
« Et il y a autre chose. Quelque chose de gros. Tu veux que je te le dise ? »
J'avais mes bras croisés sous mon menton, posés sur le haut de sa poitrine à elle. Oui, vraiment, cette position était douteuse pour qui ne nous connaissait pas. Mais je n'en concevais aucune gêne. Aurais-je dû ? Aucune idée. J'étais bien là. Je devais sans doute l'écraser mais je n'avais aucune volonté de me relever, ou de rouler sur le côté et de tomber par terre. Si je la gênais, elle me virerait.
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Re: Un-fucking-believable news {Cassie (l)
Lun 22 Mar 2010 - 23:20
« You really don't wanna speak English ? Too bad. Ça me désole très beaucoup. »
Je laissai un petit rire cristallin s’échapper de ma gorge, lorsque je l’entendis bredouiller quelques mots français. C’était approximatif, mais je ne pouvais pas le lui reprocher, elle n’était pas française après tout. Je lui avais appris quelques rudiments de la langue dans l’espoir qu’un jour je puisse entretenir une conversation en français uniquement, pour retrouver les souvenirs de mon enfance et de mon pays, en vain cependant, car ma douce Phobia, bien plus à l’aise dans sa langue maternelle qu’était l’anglais, refusait catégoriquement de me répondre en français. Je soupirai doucement, mes yeux toujours plongés dans les siens. J’haussai un sourcil lorsque je la vis jeter mon magazine en direction de la cheminée, bien évidemment éteinte, sinon, soyez assurés que je ne l’aurais pas laissé faire, avant de reposer mon regard sur son visage, aux airs passablement excités. Je hochai négativement la tête à sa question, et répondis dans mon français natal, un large sourire au bord des lèvres, par pure provocation.
« Parler français n’a jamais tuer personne. Tu devrais t’y employer, ça te ferait réviser un peu. Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas discuté uniquement en français. Vous, les anglais, vous êtes tellement fiers que votre langue soit universelle, que vous pensez qu’il n’est pas nécessaire d’un connaître une autre. Fais honneur à la mienne, vilaine british. »
Je lui adressai un regard larmoyant et attristé, dans l’unique but de la faire flancher et d’enfin accepter de répondre en anglais. Elle ne semblait cependant pas vraiment convaincue, et se contenta de se dandiner sur mon ventre, m’écrasant l’estomac, les intestins et quelque peu les ovaires. Dieu soit loué, je n’étais pas un homme, et mes parties génitales furent épargnées par la Tornade Phobia. Je laissai un petit silence s’installer, tandis que mon amie semblait chercher ses mots pour m’annoncer la merveilleuse nouvelle qui avait fait qu’elle était assise à ce moment même sur mon ventre.
« Okay, let's start with the cool one, the less important one. The former History of Magic's teacher having quit, the job was vacant. Right ? Now guess who was bored with kicking creatures' arses ? »
J’ouvris de grands yeux surprise à son annonce. C’était donc cela qu’elle souhaiter m’annoncer ? Mais c’était une excellente nouvelle. Un large sourire s’étendit sur mes lèvres, tandis que je prenais l’une de ses mains de la mienne et la serrais avec douceur. Sa nouvelle me fit chaud au cœur, car je savais que Phobia avait toujours rêvé d’autre chose que d’être garde chasse, et je la voyais absolument endosser le rôle de professeur. Cette matière n’était peut être pas la plus trépidante d’entre toutes, mais Phobia saurait donner de la vie à ses cours, je n’en doutais pas une seule seconde. Fière de mon amie, plus que jamais, j’étais heureuse qu’elle trouve enfin quelque chose qui lui plaisait, et elle avait ce petit air ravi que me faisait songer à une gamine venant d’ouvrir ses paquets de noël. J’hochais la tête avec énergie avant de déclarer d’un ton chaleureux. »
« C’est fabuleux, Phobia ! C’est vraiment génial.
From now on, I shall be the new History of Magic teacher. You may clap your hands. »
Amusée, je m’exécutai et me mis à applaudir mon amie avec véhémence, jusqu’à ce que mes mains rougissent et me brûlent. J’étais néanmoins intriguée, car s’il ne s’agissait là que d’une nouvelle basique, je ne savais pas à quoi m’attendre pour la seconde nouvelle qui semblait l’émoustillait d’avantage. « What is the other one ? », murmurai-je en anglais cette fois, nuancé par mon accent français dont je n’arrivai pas vraiment à me débarrasser. J’user de l’anglais pour la première fois depuis notre début de discussion, dans le seul but de la convaincre de continuer, car ma curiosité était totalement piquée à vif. Finalement, elle commença enfin, non sans me faire atrocement languir.
« And there's something else. Something big. Do you wanna hear it ?
Of course, I want.»
J’étais plus qu’impatiente d’en savoir un peu plus sur cette fameuse nouvelle. Cependant, laissant durer le suspens et sans doute un peu le plaisir de me faire mariner, mon amie décida qu’il était temps de s’allonger confortablement sur moi. Ses mains vinrent se poser juste au dessus de ma poitrine, tandis que son menton venait s’appuyer dessus. Je soupirai avec amusement, et nouai mes propres mains autour de ses épaules, l’incitant plus que jamais à continuer.
« Qu’est ce qui peut être mieux que d’avoir un poste de professeur ? »
Je laissai un petit rire cristallin s’échapper de ma gorge, lorsque je l’entendis bredouiller quelques mots français. C’était approximatif, mais je ne pouvais pas le lui reprocher, elle n’était pas française après tout. Je lui avais appris quelques rudiments de la langue dans l’espoir qu’un jour je puisse entretenir une conversation en français uniquement, pour retrouver les souvenirs de mon enfance et de mon pays, en vain cependant, car ma douce Phobia, bien plus à l’aise dans sa langue maternelle qu’était l’anglais, refusait catégoriquement de me répondre en français. Je soupirai doucement, mes yeux toujours plongés dans les siens. J’haussai un sourcil lorsque je la vis jeter mon magazine en direction de la cheminée, bien évidemment éteinte, sinon, soyez assurés que je ne l’aurais pas laissé faire, avant de reposer mon regard sur son visage, aux airs passablement excités. Je hochai négativement la tête à sa question, et répondis dans mon français natal, un large sourire au bord des lèvres, par pure provocation.
« Parler français n’a jamais tuer personne. Tu devrais t’y employer, ça te ferait réviser un peu. Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas discuté uniquement en français. Vous, les anglais, vous êtes tellement fiers que votre langue soit universelle, que vous pensez qu’il n’est pas nécessaire d’un connaître une autre. Fais honneur à la mienne, vilaine british. »
Je lui adressai un regard larmoyant et attristé, dans l’unique but de la faire flancher et d’enfin accepter de répondre en anglais. Elle ne semblait cependant pas vraiment convaincue, et se contenta de se dandiner sur mon ventre, m’écrasant l’estomac, les intestins et quelque peu les ovaires. Dieu soit loué, je n’étais pas un homme, et mes parties génitales furent épargnées par la Tornade Phobia. Je laissai un petit silence s’installer, tandis que mon amie semblait chercher ses mots pour m’annoncer la merveilleuse nouvelle qui avait fait qu’elle était assise à ce moment même sur mon ventre.
« Okay, let's start with the cool one, the less important one. The former History of Magic's teacher having quit, the job was vacant. Right ? Now guess who was bored with kicking creatures' arses ? »
J’ouvris de grands yeux surprise à son annonce. C’était donc cela qu’elle souhaiter m’annoncer ? Mais c’était une excellente nouvelle. Un large sourire s’étendit sur mes lèvres, tandis que je prenais l’une de ses mains de la mienne et la serrais avec douceur. Sa nouvelle me fit chaud au cœur, car je savais que Phobia avait toujours rêvé d’autre chose que d’être garde chasse, et je la voyais absolument endosser le rôle de professeur. Cette matière n’était peut être pas la plus trépidante d’entre toutes, mais Phobia saurait donner de la vie à ses cours, je n’en doutais pas une seule seconde. Fière de mon amie, plus que jamais, j’étais heureuse qu’elle trouve enfin quelque chose qui lui plaisait, et elle avait ce petit air ravi que me faisait songer à une gamine venant d’ouvrir ses paquets de noël. J’hochais la tête avec énergie avant de déclarer d’un ton chaleureux. »
« C’est fabuleux, Phobia ! C’est vraiment génial.
From now on, I shall be the new History of Magic teacher. You may clap your hands. »
Amusée, je m’exécutai et me mis à applaudir mon amie avec véhémence, jusqu’à ce que mes mains rougissent et me brûlent. J’étais néanmoins intriguée, car s’il ne s’agissait là que d’une nouvelle basique, je ne savais pas à quoi m’attendre pour la seconde nouvelle qui semblait l’émoustillait d’avantage. « What is the other one ? », murmurai-je en anglais cette fois, nuancé par mon accent français dont je n’arrivai pas vraiment à me débarrasser. J’user de l’anglais pour la première fois depuis notre début de discussion, dans le seul but de la convaincre de continuer, car ma curiosité était totalement piquée à vif. Finalement, elle commença enfin, non sans me faire atrocement languir.
« And there's something else. Something big. Do you wanna hear it ?
Of course, I want.»
J’étais plus qu’impatiente d’en savoir un peu plus sur cette fameuse nouvelle. Cependant, laissant durer le suspens et sans doute un peu le plaisir de me faire mariner, mon amie décida qu’il était temps de s’allonger confortablement sur moi. Ses mains vinrent se poser juste au dessus de ma poitrine, tandis que son menton venait s’appuyer dessus. Je soupirai avec amusement, et nouai mes propres mains autour de ses épaules, l’incitant plus que jamais à continuer.
« Qu’est ce qui peut être mieux que d’avoir un poste de professeur ? »
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Re: Un-fucking-believable news {Cassie (l)
Jeu 1 Avr 2010 - 16:54
Voir que mon amie partageait ma joie quand à ma promotion me réjouissait encore d'avantage. Je savais bien que s'il y en avait une qui allait me féliciter et applaudir quand je lui demandais, c'était elle. Cassandra était le genre d'amie qui vous soutenait tout le temps… Tout le temps ? Ah oui ? On verrait. Parce que ce que j'avais à lui dire était un peu plus gros… Et me mettait dans une merde noire si ça venait à se savoir. Mais ses mains nouées dans mon cou, entourant mes épaules, me rassurèrent. Le fait qu'elle fasse l'effort de parler en anglais me faisait constater à quel point cette femme était géniale et divine. Et puis elle repassa en français, ce qui me donna envie de la faire tourner en bourrique… Mais je ne pus m'y résoudre.
J'affichais une mine comblée et j'en aurais presque tapé des pieds si je n'avais pas été allongée sur Cassandra. Mais j'étais couchée sur Cassandra, à l'écraser joyeusement sans qu'elle ne m'ait éjectée en assurant qu'elle n'était pas un matelas. Alors je ne taperai pas des pieds. Je n'allais quand même pas tendre le bâton pour me faire battre. Oh, peut-être l'aurais-je mérité, ce que je faisais était contraire au règlement d'Hungcalf, et j'aurais sans doute dû avoir honte de mon comportement et de mes sentiments… Mais je n'y pouvais rien. Mon sourire reliait mes deux oreilles, j'étais comblée, enjouée, enthousiaste… Dans un rêve ? Aucune idée. Je ne sais pas, en fait. Les rêves avaient un inconvénient fondamental : ils étaient éphémères et pouvaient se briser d'un coup, par le réveil en sursaut, ou par l'approche d'un cauchemar. Disons donc que ma vie était belle, ou que j'en voyais la beauté désormais. Plantant mes yeux dans ceux de ma Française préférée, j'articulais clairement :
C'était clair, non ? C'était net. C'était annoncé. J'allais me marier. Mais je redoutais sa question suivante : qui était l'heureux élu. Je savais qu'elle la poserait, et je ne savais pas encore comment formuler mon explication. Comment me verrait-elle, dès lors qu'elle saurait que j'étais tombée dans une relation interdite, éprise d'un de mes élèves ? Autant elle me faisait rarement peur, autant j'avais peur de ce qu'elle pourrait penser de moi. Et pourtant, c'était stupide, elle ne m'avait jugé, hein ? Pourquoi commencerait-elle maintenant ? Hein ?
Oui mais voilà… L'amour d'un homme et d'une femme est une chose… Lorsqu'une différence de plusieurs années les séparaient, que l'un était élève et l'autre membre du personnel enseignant, ça posait problème… Enfin, en théorie. Tout ce qui m'importait c'était que je sois heureuse avec Caleb, que me réveiller dans ses bras m'apporte de la joie, du bonheur, du soulagement, que je l'aime et qu'il m'aime en retour. Le reste importait peu… Que je perde ce travail que je venais d'obtenir ne me tuerait pas, ça me renverrait juste dans une longue série d'entretiens d'embauche manqués, deuxième prise. Qu'importe, après tout. Mais comme je le disais plus tôt, la vision que ceux que j'aimais avaient de moi m'était essentielle. Et si Cassandra me réprimandait pour ce comportement irréfléchi et cette inconsciente bravade à l'Autorité, je ne savais pas ce que j'allais faire… Elle n'avait rien dit encore et la joie qui avait transparu sur mon visage à l'annonce de mon futur mariage s'était effacée à cause des doutes stupides que j'avais.
Redoutant donc cette question à laquelle je ne savais toujours pas répondre sans risquer de perdre son estime -j'avais peur de pleins de choses et ma lucidité n'était pas vraiment opérationnelle à ce moment précis- je la coupais alors qu'elle commençait à parler et j'ajoutai en français :
Ça l'occuperait bien quelques secondes, hein ? Ou bien elle percerait à jour mon piètre stratagème…
Pourquoi avais-je toujours peur de tout ? Pourquoi ne pouvais-je pas braver cette terreur d'être désapprouvée ? J'étais fatiguée, ça devait être une des raisons qui m'empêchaient d'être lucide et de me douter que Cassandra ne m'aurait sans doute pas jugée pour ça… Pas vrai ?
- « Qu’est ce qui peut être mieux que d’avoir un poste de professeur ? »
J'affichais une mine comblée et j'en aurais presque tapé des pieds si je n'avais pas été allongée sur Cassandra. Mais j'étais couchée sur Cassandra, à l'écraser joyeusement sans qu'elle ne m'ait éjectée en assurant qu'elle n'était pas un matelas. Alors je ne taperai pas des pieds. Je n'allais quand même pas tendre le bâton pour me faire battre. Oh, peut-être l'aurais-je mérité, ce que je faisais était contraire au règlement d'Hungcalf, et j'aurais sans doute dû avoir honte de mon comportement et de mes sentiments… Mais je n'y pouvais rien. Mon sourire reliait mes deux oreilles, j'étais comblée, enjouée, enthousiaste… Dans un rêve ? Aucune idée. Je ne sais pas, en fait. Les rêves avaient un inconvénient fondamental : ils étaient éphémères et pouvaient se briser d'un coup, par le réveil en sursaut, ou par l'approche d'un cauchemar. Disons donc que ma vie était belle, ou que j'en voyais la beauté désormais. Plantant mes yeux dans ceux de ma Française préférée, j'articulais clairement :
- « I'm getting married… to a man. »
C'était clair, non ? C'était net. C'était annoncé. J'allais me marier. Mais je redoutais sa question suivante : qui était l'heureux élu. Je savais qu'elle la poserait, et je ne savais pas encore comment formuler mon explication. Comment me verrait-elle, dès lors qu'elle saurait que j'étais tombée dans une relation interdite, éprise d'un de mes élèves ? Autant elle me faisait rarement peur, autant j'avais peur de ce qu'elle pourrait penser de moi. Et pourtant, c'était stupide, elle ne m'avait jugé, hein ? Pourquoi commencerait-elle maintenant ? Hein ?
Oui mais voilà… L'amour d'un homme et d'une femme est une chose… Lorsqu'une différence de plusieurs années les séparaient, que l'un était élève et l'autre membre du personnel enseignant, ça posait problème… Enfin, en théorie. Tout ce qui m'importait c'était que je sois heureuse avec Caleb, que me réveiller dans ses bras m'apporte de la joie, du bonheur, du soulagement, que je l'aime et qu'il m'aime en retour. Le reste importait peu… Que je perde ce travail que je venais d'obtenir ne me tuerait pas, ça me renverrait juste dans une longue série d'entretiens d'embauche manqués, deuxième prise. Qu'importe, après tout. Mais comme je le disais plus tôt, la vision que ceux que j'aimais avaient de moi m'était essentielle. Et si Cassandra me réprimandait pour ce comportement irréfléchi et cette inconsciente bravade à l'Autorité, je ne savais pas ce que j'allais faire… Elle n'avait rien dit encore et la joie qui avait transparu sur mon visage à l'annonce de mon futur mariage s'était effacée à cause des doutes stupides que j'avais.
Redoutant donc cette question à laquelle je ne savais toujours pas répondre sans risquer de perdre son estime -j'avais peur de pleins de choses et ma lucidité n'était pas vraiment opérationnelle à ce moment précis- je la coupais alors qu'elle commençait à parler et j'ajoutai en français :
- « Et je te veux pour sorcière-marieuse. »
Ça l'occuperait bien quelques secondes, hein ? Ou bien elle percerait à jour mon piètre stratagème…
Pourquoi avais-je toujours peur de tout ? Pourquoi ne pouvais-je pas braver cette terreur d'être désapprouvée ? J'étais fatiguée, ça devait être une des raisons qui m'empêchaient d'être lucide et de me douter que Cassandra ne m'aurait sans doute pas jugée pour ça… Pas vrai ?