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Reunion and reason (raphaël)
Dim 26 Avr 2020 - 16:53
Reunion and reason
Raphaël & Lincoln ✧Un nouveau rendez-vous nocturne attendait le jeune homme qui avait décidé de rencontrer un inconnu qui avait été envoyé par l'un de ses informateurs et qui avait soi-disant des informations sur le lieu où se trouvait son frère. Ou plutôt l'un des lieux dans lequel il avait été. Et même si cela voulait dire qu'il n'allait pas le revoir, Lincoln espérait tout du moins trouver un indice qui pouvait le conduire jusqu'à lui. Se rendant donc à ce fameux rendez-vous à l'extérieur, Lincoln y allait avec une certaine appréhension, car il ne savait pas ce qui allait découler de cette entrevue. Quelque chose de bon, enfin, il l'espérait. Arrivant alors au lieu de la rencontre, à la lisière d'une forêt, le jeune homme se posa contre un arbre, essayant d'adopter une posture des plus décontractée, observant les environs à la recherche de ce mystérieux inconnu qu'il devait rencontrer. Plusieurs minutes passèrent durant lesquelles l'impatience du grymm grandit. Le seul bruit qui se fit entendre, fut le vent dans le feuillage des arbres avant qu'un autre son vienne s'entremêler à celui-là. Un craquement. Comme si quelqu'un venait de marcher sur une brindille qui se trouvait sur un sol où les feuilles devenaient de moins en moins présentes au fil du temps, l'hiver laissant place au printemps. Machinalement, la tête de Lincoln se tourna en direction du bruit et une silhouette sortit de la pénombre, laissant place à un corps bien réel qui appartenait à la personne avec qui le grymm avait rendez-vous. Entamant alors une discussion qui s'annonçait des plus charmantes, celle-ci tourna très vite court, le sorcier inconnu commença alors à attaquer Lincoln qui arriva à se défendre et à riposter par la même occasion. Un piège. Il venait de tomber dans un piège et le voilà dans une fâcheuse posture. Après plusieurs charme de bouclier, des éclairs rouges sortirent de sa baguette pour essayer de faire fuir son adversaire, sans pour autant y arriver. Ce dernier envoya alors un sort qui blessa au niveau du ventre le jeune homme puis un autre au niveau de l'épaule. Bien qu'il était à sa merci, l'inconnu transplana, laissant Eisenhower sur le sol, sa main sur son ventre qui commençait à voir du sang s'en échapper. Essayant de se relever en prenant appui sur un arbre, Lincoln serra des dents, la douleur devenant de plus en plus forte. Il prit alors sa baguette et essaya de se lancer lui-même un sort, mais il n'était pas un médicomage et donc pas un expert pour les soins de guérison. Plus qu'une seule solution : essayer d'atteindre Hungcalf. Il allait devoir répondre à de nombreuses questions, mais il valait mieux des questions qu'une possible mort comme fin de ce dramatique épisode.
Le chemin fut très difficile pour le jeune homme qui dut s'appuyer sur de nombreux arbres ou autres plantations et objets pour arriver jusqu'à l'université. Bien que voir le château semblait le rendre heureux, il n'était cependant pas sortit d'affaire pour autant. Le voilà dans l'enceinte du château, sa route passant alors aux murailles. Ses blessures lui firent de plus en plus mal et n'arrivant plus à avancer, décida de faire une pause. Se tenant contre les murailles en pierre assez froide, Lincoln se laissa glisser le long de ces dernières avant de poser ses fesses sur le sol qui n'était lui non plus, guère chaud. Sa main sur son ventre, le grymm grimaça une nouvelle fois sur l'impulsion de la douleur avant d'entendre à nouveau le bruit de pas. Peu de chance que ce soit son agresseur donc peut-être un étudiant ? Ou bien un professeur voire un membre du personnel ? Ce qui voulait dire bonjour les ennuis. Regardant alors la personne arriver de plus en plus vers lui, le visage de l'inconnu s'illumina dans la lumière de la lune et il souffla un bon coup, reconnaissant alors les traits d'une étudiante qu'il avait jadis côtoyé. Ne pouvant s'empêcher de trouver la situation ironique malgré son état de santé quelque peu dégradé, Lincoln émit un léger rictus. « Sur tous les étudiants et toutes les étudiantes qui composent cette université, il fallait que je tombe sur toi. L'ironie du sort je suppose. » Lança-t-il avant de se mettre à tousser, ressentant quelques soucis pour respirer. « Ne jubiles pas trop Raphaël, tu commences à baver. » Finit-il par dire, pensant qu'elle lui en voulait de ne plus lui avoir donné de nouvelles après qu'il ait quitté Poudlard. Chose qui se tenait la route en soi, mais pas de là à le laisser mourir quand même.
Le chemin fut très difficile pour le jeune homme qui dut s'appuyer sur de nombreux arbres ou autres plantations et objets pour arriver jusqu'à l'université. Bien que voir le château semblait le rendre heureux, il n'était cependant pas sortit d'affaire pour autant. Le voilà dans l'enceinte du château, sa route passant alors aux murailles. Ses blessures lui firent de plus en plus mal et n'arrivant plus à avancer, décida de faire une pause. Se tenant contre les murailles en pierre assez froide, Lincoln se laissa glisser le long de ces dernières avant de poser ses fesses sur le sol qui n'était lui non plus, guère chaud. Sa main sur son ventre, le grymm grimaça une nouvelle fois sur l'impulsion de la douleur avant d'entendre à nouveau le bruit de pas. Peu de chance que ce soit son agresseur donc peut-être un étudiant ? Ou bien un professeur voire un membre du personnel ? Ce qui voulait dire bonjour les ennuis. Regardant alors la personne arriver de plus en plus vers lui, le visage de l'inconnu s'illumina dans la lumière de la lune et il souffla un bon coup, reconnaissant alors les traits d'une étudiante qu'il avait jadis côtoyé. Ne pouvant s'empêcher de trouver la situation ironique malgré son état de santé quelque peu dégradé, Lincoln émit un léger rictus. « Sur tous les étudiants et toutes les étudiantes qui composent cette université, il fallait que je tombe sur toi. L'ironie du sort je suppose. » Lança-t-il avant de se mettre à tousser, ressentant quelques soucis pour respirer. « Ne jubiles pas trop Raphaël, tu commences à baver. » Finit-il par dire, pensant qu'elle lui en voulait de ne plus lui avoir donné de nouvelles après qu'il ait quitté Poudlard. Chose qui se tenait la route en soi, mais pas de là à le laisser mourir quand même.
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Re: Reunion and reason (raphaël)
Dim 26 Avr 2020 - 22:22
C’était une soirée comme on les aime. Plus tôt dans la soirée, Raphaël avait partagé un repas digne de ce nom avec un groupe d’amis. Quoi de mieux que de croquer dans une part de pizza pleine de fromage et de chiper dans les assiettes des autres? Rien… Ou peut-être ce cocktail au nom imprononçable qu’elle avait siroté en encourageant la troupe lors de leur passage durant la soirée karaoké. Ça se valait, surtout qu’elle avait accepté de les rejoindre au bout d’un moment. Ne se sentant pas assez à l’aise pour chanter, elle préféra faire l’andouille et chauffer la foule. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon elle aurait dû faire ses adieux il y a des années.
Minuit, l’heure du crime. Le petit groupe éclata, chacun partant vers des directions opposées. La sorcière fit un bout de chemin avec l’une de ses amies, de façon à discuter un peu plus longtemps. En réalité, elle voulait surtout s’assurer de la voir rentrer chez elle en un seul morceau. Ah quel grand cœur ! Et quelle idiote. Qui allait bien pouvoir la raccompagner, elle ? Remarque, elle n’avait pas l’impression d’avoir besoin de qui que ce soit pour ça. Elle ne craignait ni la nuit, ni ses ombres et adorait tout particulièrement l’effet que produisait la lune sur le paysage. Il prenait vie d’une toute autre façon et il lui arrivait bien souvent de traîner les pieds lorsqu’elle devait rentrer. Comme à son habitude, elle glissa ses écouteurs dans ses oreilles et mit le volume maximum. Son sourire apparut dans l’instant et elle avança, sa tête dodelinant en rythme avec la musique. Malgré tout, la fraicheur finissait toujours pas avoir le dernier mot. Son épiderme réagissait à la brise nocturne, lui collant des frissons à la base de son cou. Ou peut-être était-ce à cause de ce mauvais pressentiment qui ne cessait de lui tordre les boyaux ?
Cette sensation ne la quitta pas alors qu’elle pénétrait dans le domaine universitaire. Loin de là. Du grabuge se fit entendre plus loin, ce qui la poussa à longer plutôt la muraille. Non pas qu’elle ait peur de quoique ce soit. Disons plutôt qu’elle avait hâte de rentrer, de prendre une bonne douche et de disparaître sous sa couette. Oui ! Ça, c’était un bon programme. Peut-être pourrait-elle-même se mettre un film, histoire de s’endormir en plein milieu. Pourquoi pas Footloose ? Ou Grease ? Ou… Oh putain de bordel de merde. Lincoln. Pire. Un Lincoln en très mauvais état. La sorcière se précipita à ses côtés, non sans lever les yeux au ciel en l’entendant deviser sur l’ironie de la situation. Sale con. Ses yeux clairs, grisés par les reflets lunaires, se mirent à étudier l’étendue des blessures.
« C’est toi qui parle d’ironie ? Laisses-moi rire. »
C’était Raphaël qui faisait tout son possible pour l’éviter depuis qu’elle s’était aperçue de sa présence à l’université. Lui semblait à des lieux de ça, continuant à mener son petit train de vie bien tranquille de son côté. Enfin tranquille, c’est vite dit. Elle déboutonna rapidement sa chemise, le froid s’empressant de venir mordre sa peau. Elle glissa le tissu autour de son épaule, le serrant brusquement pour interrompre le saignement –et aussi pour son plaisir personnel, mais c’est un secret.
« Ne pas jubiler en te voyant comme ça ? Je vais me gêner. C’est noël avant l’heure.»
Sans demander une quelconque autorisation, la jeune femme glissa ses doigts sous le haut et le souleva pour observer la plaie dans son ensemble. Auraient-elles les mains gelées ? Oups. C’est bête. Ses yeux s’agrandirent de stupeur en voyant l’étendu des dégâts.
« Merde Linc’… Qu’est-ce qui s’est passé ? »
L’inquiétude effaça l’ombre d’un instant sa peine, sa colère. Elle en oublia même de le repousser et Merlin sait qu’elle y attachait une importance toute singulière. Sans hésiter, elle sortit sa baguette et la pointa sur la plaie. Ses prunelles cherchèrent les siennes un instant, avant de redescendre sur la cible.
« Ça risque de piquer un peu... »
Beaucoup. Mais il n’y avait pas d’autres choix… Bon sang mais qu’est-ce qu’il avait encore foutu ce crétin ?! La brune planta sa canine dans le coin de sa lèvre inférieure –vieux tic dont elle n’avait jamais réussi à se défaire et qui marquait son inquiétude. La plaie se mit à produire une intense chaleur, signe que la première désinfection était efficace. Elle enchaina avec un premier sort de réparation cutanée, affreusement douloureux mais permettant aux plaies de se rapprocher, puis un second qui devait aider les chaires à se reconstruire suffisamment pour que le saignement s’interrompe complètement. S’il ne foutait pas un cataplasme dessus, il écoperait d’une vilaine cicatrice… Mais au moins, il était sauf. Pourquoi avait-elle envie de bondir de joie ? Après tout, il ne comptait pas pour elle. Ou ne comptait plus. Les sortilèges terminés, elle lui rebaissa le t-shirt sans aucune douceur et s’assit à ses côtés. Elle dénoua sa chemise –foutue, bien sûr, et attaqua le processus de cicatrisation de son épaule. Ceci fait, elle essuya ses mains couvertes de sang sur le pantalon du jeune homme. Il n’était plus à ça prêt, après tout.
« Tu me dois une chemise, Eisenhower. »
Le savoir sur pied l’aida à remettre cette distance si rassurante. Même si elle devait bien l’avoué, l’avoir à ses côtés après toutes ses années lui faisait une pointe au cœur… Mais chut.
Minuit, l’heure du crime. Le petit groupe éclata, chacun partant vers des directions opposées. La sorcière fit un bout de chemin avec l’une de ses amies, de façon à discuter un peu plus longtemps. En réalité, elle voulait surtout s’assurer de la voir rentrer chez elle en un seul morceau. Ah quel grand cœur ! Et quelle idiote. Qui allait bien pouvoir la raccompagner, elle ? Remarque, elle n’avait pas l’impression d’avoir besoin de qui que ce soit pour ça. Elle ne craignait ni la nuit, ni ses ombres et adorait tout particulièrement l’effet que produisait la lune sur le paysage. Il prenait vie d’une toute autre façon et il lui arrivait bien souvent de traîner les pieds lorsqu’elle devait rentrer. Comme à son habitude, elle glissa ses écouteurs dans ses oreilles et mit le volume maximum. Son sourire apparut dans l’instant et elle avança, sa tête dodelinant en rythme avec la musique. Malgré tout, la fraicheur finissait toujours pas avoir le dernier mot. Son épiderme réagissait à la brise nocturne, lui collant des frissons à la base de son cou. Ou peut-être était-ce à cause de ce mauvais pressentiment qui ne cessait de lui tordre les boyaux ?
Cette sensation ne la quitta pas alors qu’elle pénétrait dans le domaine universitaire. Loin de là. Du grabuge se fit entendre plus loin, ce qui la poussa à longer plutôt la muraille. Non pas qu’elle ait peur de quoique ce soit. Disons plutôt qu’elle avait hâte de rentrer, de prendre une bonne douche et de disparaître sous sa couette. Oui ! Ça, c’était un bon programme. Peut-être pourrait-elle-même se mettre un film, histoire de s’endormir en plein milieu. Pourquoi pas Footloose ? Ou Grease ? Ou… Oh putain de bordel de merde. Lincoln. Pire. Un Lincoln en très mauvais état. La sorcière se précipita à ses côtés, non sans lever les yeux au ciel en l’entendant deviser sur l’ironie de la situation. Sale con. Ses yeux clairs, grisés par les reflets lunaires, se mirent à étudier l’étendue des blessures.
« C’est toi qui parle d’ironie ? Laisses-moi rire. »
C’était Raphaël qui faisait tout son possible pour l’éviter depuis qu’elle s’était aperçue de sa présence à l’université. Lui semblait à des lieux de ça, continuant à mener son petit train de vie bien tranquille de son côté. Enfin tranquille, c’est vite dit. Elle déboutonna rapidement sa chemise, le froid s’empressant de venir mordre sa peau. Elle glissa le tissu autour de son épaule, le serrant brusquement pour interrompre le saignement –et aussi pour son plaisir personnel, mais c’est un secret.
« Ne pas jubiler en te voyant comme ça ? Je vais me gêner. C’est noël avant l’heure.»
Sans demander une quelconque autorisation, la jeune femme glissa ses doigts sous le haut et le souleva pour observer la plaie dans son ensemble. Auraient-elles les mains gelées ? Oups. C’est bête. Ses yeux s’agrandirent de stupeur en voyant l’étendu des dégâts.
« Merde Linc’… Qu’est-ce qui s’est passé ? »
L’inquiétude effaça l’ombre d’un instant sa peine, sa colère. Elle en oublia même de le repousser et Merlin sait qu’elle y attachait une importance toute singulière. Sans hésiter, elle sortit sa baguette et la pointa sur la plaie. Ses prunelles cherchèrent les siennes un instant, avant de redescendre sur la cible.
« Ça risque de piquer un peu... »
Beaucoup. Mais il n’y avait pas d’autres choix… Bon sang mais qu’est-ce qu’il avait encore foutu ce crétin ?! La brune planta sa canine dans le coin de sa lèvre inférieure –vieux tic dont elle n’avait jamais réussi à se défaire et qui marquait son inquiétude. La plaie se mit à produire une intense chaleur, signe que la première désinfection était efficace. Elle enchaina avec un premier sort de réparation cutanée, affreusement douloureux mais permettant aux plaies de se rapprocher, puis un second qui devait aider les chaires à se reconstruire suffisamment pour que le saignement s’interrompe complètement. S’il ne foutait pas un cataplasme dessus, il écoperait d’une vilaine cicatrice… Mais au moins, il était sauf. Pourquoi avait-elle envie de bondir de joie ? Après tout, il ne comptait pas pour elle. Ou ne comptait plus. Les sortilèges terminés, elle lui rebaissa le t-shirt sans aucune douceur et s’assit à ses côtés. Elle dénoua sa chemise –foutue, bien sûr, et attaqua le processus de cicatrisation de son épaule. Ceci fait, elle essuya ses mains couvertes de sang sur le pantalon du jeune homme. Il n’était plus à ça prêt, après tout.
« Tu me dois une chemise, Eisenhower. »
Le savoir sur pied l’aida à remettre cette distance si rassurante. Même si elle devait bien l’avoué, l’avoir à ses côtés après toutes ses années lui faisait une pointe au cœur… Mais chut.
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Re: Reunion and reason (raphaël)
Ven 1 Mai 2020 - 16:51
Reunion and reason
Raphaël & Lincoln ✧La vie lui réservait de drôles de surprises. Lincoln avait été attaqué et maintenant, il devait faire face à ce qui semblait être un fantôme du passé. De son passé. Même blessé, le jeune homme n'allait pas s'empêcher d'émettre certaines remarques qui ressemblaient davantage à des piques. Revoir Raphaël ne faisait pas partit de ses plans pour la journée. Malheureusement, on ne pouvait pas contrôler ou même prévoir des imprévus. Même si la voir devant lui ne semblait pas être une joie pour le grymm, ce dernier n'était pas totalement mécontent de cette rencontre car il y avait dès à présent quelqu'un pour lui venir en aide. La voir jubiler, ce ne pouvait qu'être qu'un retour de bâton pour le jeune homme qu'il avait bien mérité après être parti de Poudlard sans même donner des nouvelles à la demoiselle. Un comportement inapproprié et tôt ou tard, il allait devoir en subir les conséquences. Peut-être ce soir ? Même si la situation ne s'y prêtait guère. « Après l'heure je dirais car cela ne fait pas si longtemps que Noël est passé. Même pas cinq mois je crois non ? » Lança-t-il avec une légère pointe d'ironie dans le ton de sa voix. Même blessé, Lincoln ne pouvait s'empêcher de jouer avec les mots alors que sa vie dépendait légèrement voire totalement de Raphaël et que ce n'était peut-être pas le moment de la titiller comme il venait de le faire.
Malgré l'humour du jeune homme qui gardait une atmosphère plutôt légère autour d'eux, la douleur ne semblait pas pour autant s'en aller, bien au contraire. Et à plusieurs reprises, le grymm serra des dents, espérant que les maux qu'il ressentait, allaient disparaitre assez rapidement. La voyant alors soulever son haut et sentir ses mains sur son corps quelque peu musclé, ses mains froides qui lui firent légèrement frissonner, Lincoln, avait observé d'un oeil attentif le changement de comportement de la wright qui paraissait être inquiète maintenant pour lui. Ce qui s'était passé ? Il ne comptait pas le lui dire. Enfin pour le moment car la douleur allait peut-être le forcer à faire ou dire des choses qu'il n'aurait jamais fait ou dit s'il avait eu toutes ses capacités. « Ce qu'il s'est passé ? Je pense que tes yeux peuvent voir les dégâts sur mon corps et donc, ton cerveau peut en déduire une hypothèse. » Fit-il en grimaçant une nouvelle fois avant d'ajouter un petit complément à sa réponse. « N'en profites pas trop à toucher mon corps d'Apollon. » Lincoln n'était pas du genre vantard et pourtant, ces propos paraissait être de la vantardise. Le jeune homme savait les atouts qu'il possédait et son physique en était un donc il ne comptait pas le cacher, mais pas non plus le crier sur tous les toits. Puis, cela permettait également de détendre un peu l'atmosphère.
La voilà qui commence à charcuter un peu le grymm qui se laissa faire cependant, voyant qu'elle savait ce qu'elle était en train de faire. Peut-être se retrouvait-il entre les mains d'une experte ? Dans un sens, cette hypothèse l'arrangeait car cela allait certainement lui permettre d'éviter la case infirmerie. La regardant faire, il tenait à la prévenir dès le départ. « N'en profites pas pour me faire mal inutilement ! » Lui conseilla-t-il. Ce n'était pas une menace, simplement un conseil si elle ne voulait pas qu'il lui prenne sa baguette dans un excès de douleur pour la balancer par dessus les murailles. Bien que par moment, les soins de la wright lui faisaient ressentir quelques douleurs, Lincoln se savait chanceux pour le coup et préféra faire son bonhomme sans trop pleurer ou hurler de douleur comme diraient certaines personnes de son entourage. Une pensée qu'il ne partagea guère cependant. La voyant alors finir et s'essuyer sur son pantalon, le grymm haussa un sourcil, se montrant offusquer quant à ce geste même si au final, ce n'était que du sang et donc que cela allait pouvoir partir au lavage, il fut ravi de voir que les premiers soins furent terminer et se sentait déjà mieux qu'il y a quelques minutes. « Si ce n'est qu'une chemise, alors je te donnerai l'une des miennes. » Fit-il en esquissant un léger sourire avant d'essayer de se remettre sur les pieds, une action assez difficile car la douleur semblait être toujours présente et il préféra alors rester au sol pour le moment. Posant son regard sur Raphaël, elle devait attendre autre chose de Lincoln qu'une simple chemise. « Merci en tout cas. » Lâcha-t-il, reconnaissant alors que l'aide apportée par la demoiselle lui avait été très utile. Pour certaines personnes, dire merci était compliqué, mais ce n'était pas le cas du jeune homme. Il savait reconnaître l'aide fournie par certaines personnes et dire merci était la moindre des choses. « Cependant, je me demande ce que tu faisais à cette heure tardive sur les murailles. » Se demanda-t-il à haute voix avec un ton assez interrogateur.
Malgré l'humour du jeune homme qui gardait une atmosphère plutôt légère autour d'eux, la douleur ne semblait pas pour autant s'en aller, bien au contraire. Et à plusieurs reprises, le grymm serra des dents, espérant que les maux qu'il ressentait, allaient disparaitre assez rapidement. La voyant alors soulever son haut et sentir ses mains sur son corps quelque peu musclé, ses mains froides qui lui firent légèrement frissonner, Lincoln, avait observé d'un oeil attentif le changement de comportement de la wright qui paraissait être inquiète maintenant pour lui. Ce qui s'était passé ? Il ne comptait pas le lui dire. Enfin pour le moment car la douleur allait peut-être le forcer à faire ou dire des choses qu'il n'aurait jamais fait ou dit s'il avait eu toutes ses capacités. « Ce qu'il s'est passé ? Je pense que tes yeux peuvent voir les dégâts sur mon corps et donc, ton cerveau peut en déduire une hypothèse. » Fit-il en grimaçant une nouvelle fois avant d'ajouter un petit complément à sa réponse. « N'en profites pas trop à toucher mon corps d'Apollon. » Lincoln n'était pas du genre vantard et pourtant, ces propos paraissait être de la vantardise. Le jeune homme savait les atouts qu'il possédait et son physique en était un donc il ne comptait pas le cacher, mais pas non plus le crier sur tous les toits. Puis, cela permettait également de détendre un peu l'atmosphère.
La voilà qui commence à charcuter un peu le grymm qui se laissa faire cependant, voyant qu'elle savait ce qu'elle était en train de faire. Peut-être se retrouvait-il entre les mains d'une experte ? Dans un sens, cette hypothèse l'arrangeait car cela allait certainement lui permettre d'éviter la case infirmerie. La regardant faire, il tenait à la prévenir dès le départ. « N'en profites pas pour me faire mal inutilement ! » Lui conseilla-t-il. Ce n'était pas une menace, simplement un conseil si elle ne voulait pas qu'il lui prenne sa baguette dans un excès de douleur pour la balancer par dessus les murailles. Bien que par moment, les soins de la wright lui faisaient ressentir quelques douleurs, Lincoln se savait chanceux pour le coup et préféra faire son bonhomme sans trop pleurer ou hurler de douleur comme diraient certaines personnes de son entourage. Une pensée qu'il ne partagea guère cependant. La voyant alors finir et s'essuyer sur son pantalon, le grymm haussa un sourcil, se montrant offusquer quant à ce geste même si au final, ce n'était que du sang et donc que cela allait pouvoir partir au lavage, il fut ravi de voir que les premiers soins furent terminer et se sentait déjà mieux qu'il y a quelques minutes. « Si ce n'est qu'une chemise, alors je te donnerai l'une des miennes. » Fit-il en esquissant un léger sourire avant d'essayer de se remettre sur les pieds, une action assez difficile car la douleur semblait être toujours présente et il préféra alors rester au sol pour le moment. Posant son regard sur Raphaël, elle devait attendre autre chose de Lincoln qu'une simple chemise. « Merci en tout cas. » Lâcha-t-il, reconnaissant alors que l'aide apportée par la demoiselle lui avait été très utile. Pour certaines personnes, dire merci était compliqué, mais ce n'était pas le cas du jeune homme. Il savait reconnaître l'aide fournie par certaines personnes et dire merci était la moindre des choses. « Cependant, je me demande ce que tu faisais à cette heure tardive sur les murailles. » Se demanda-t-il à haute voix avec un ton assez interrogateur.
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Re: Reunion and reason (raphaël)
Ven 1 Mai 2020 - 19:42
« Si je puis me permettre, l’incontinence verbale n’est pas une fatalité. T’es pas condamné à débiter un flot de connerie jusqu’à la fin de ta vie. Soignes-toi et épargnes moi. »
Putain d’imbécile. Saleté de crétin. Petite enflure. Avait-il toujours été aussi cynique ? Hm. Peut-être. Qu’importe. Ça l’agaçait. Un point c’est tout. Et pourquoi d’ailleurs ? Il n’était rien pour elle. Un moustique dans son paradis enchanté. Rien de plus. Pourtant un léger sourire ourla ses lèvres en entendant ses piques ironiques. Foutues réactions spontanées. De peur de laisser son corps la trahir d’avantage, la brune préféra occuper son esprit –et ses mains, par la même occasion. Autant joindre l’utile à l’agréable. Enfin agréable, c’était vite dit. Un trou dans le bide n’a rien de séduisant, sauf peut-être pour quelques psychopathes. Elle était bien des choses, c’est certain : une sale gosse, pseudo-rebelle, vilaine curieuse, maman ours, nid à problème… Mais certainement pas psy. Pas encore. Suffisait de la voir pour comprendre qu’elle ne prenait aucun plaisir à le voir dans cet état malgré ses dires. Ses sourcils s’étaient froncés. Sa bouche s’était légèrement pincée. Elle était inquiète pour lui. Merde alors. Le monde courrait à sa catastrophe. Sonnez l’alerte.
Ah. Non. Pas la peine. Raphaël avait de nouveau envie de lui en coller une. Tout va bien. Elle s’empresse de lever les yeux au ciel, exagérant un air excédé, avant de reprendre son inspection. Oh qu’il était bon de pouvoir lui glacer la peau de la pulpe de ses doigts, à défaut de lui faire goûter ses phalanges.
« Oui, ce qu’il s’est passé. Une hypothèse n’est pas une réponse valable, Einstein. »
Crétin. Elle était doublement plus inquiète maintenant. Cette histoire n’avait rien de nette et elle eut tôt fait de lier les plaies à de possibles sorts. Dans quoi est-ce qu’il s’était fourré pour se prendre un sort de cette violence ? Bon sang… Et voilà qu’il faisait le pitre et attirait de nouveau son attention. Un rictus délicat apparut sur ses lèvres, véritable contraste avec les propos qu’elle lui tint –ces derniers étant bien plus édulcorés que ceux qui lui traversaient l’esprit.
«Merde alors. J’ai compris : tu vis au pays des bisounours. Je mettrais même ma main à couper que tu en es le chef sacré. Chéri, ne prend pas tes rêves pour la réalité veux-tu ? »
Raphaël se mit alors au travail, non sans le prévenir de la douleur qu’il risquait peut-être de rencontrer. Certainement, en fait. Mais il tenait bon, le crétin. Oui, c’était son surnom attitré, et alors ? Comme s’il avait quelque chose à prouver à qui que ce soit. Il n’y avait personne d’autre qu’eux ici et il n’avait plus rien à lui montrer. Il ne pourrait pas la décevoir plus, de toute façon. Lorsqu’il lui intima de ne pas lui faire mal outre mesure, elle se contenta de lui offrir un sourire éclatant avant de débarrasser la plaie de toutes ces impuretés. Non, elle ne prenait aucun plaisir à le faire enfin ! Mais elle aurait un beau souvenir auquel s’accrocher pour s’endormir cette nuit. Elle s’occupa ensuite de la deuxième plaie, prit grand soin de se débarrasser du maximum de sang qui colorait ses doigts fins et l’attaqua, de nouveau. Elle se foutait pas mal de sa chemise en réalité. C’était simplement une méthode douteuse pour conserver le peu de dialogue qu’ils avaient. Pourtant Dieu sait qu’elle est partagée. Elle aimerait bien lui balancer une canette à la gueule. Une canette de la taille du Titanic. Voir une armée de Titanic… Quand on n’a pas de porte-avion sous la main. Ouai, elle rêvait de laisser toute sa colère émergée et en même temps adorait l’idée de l’avoir retrouver –rien qu’une fois. En fait, c’était elle la parfaite idiote.
« Une de tes chemises ? Oh mon dieu. Regardes comme je tremble d’impatience. »
Elle agita mollement ses mains sous son nez avant de s’en servir pour se caler plus confortablement. Elle avait étendu ses jambes et repliée légèrement les avants bras, prenant cette position coucher-assise qu’elle trouvait tout à fait adéquat. Comment ça, ce n’était pas le cas ? C’est pas comme s’il pouvait aller où que ce soit dans cet état. D’ailleurs, il venait de s’en rendre compte à ses dépens, ce qui lui arracha un nouveau sourire. Bien fait.
« C’est… »
Quoi ? Normal ? Rien de tout ça n’était normal. Elle l’avait soigné parce qu’il pissait le sang, comme n’importe qui à sa place. Non, elle n’avait pas pris plus de précaution que nécessaire en sachant que c’était lui… Ou du moins, elle n’en dirait rien.
« De rien. »
Voilà. Simple. Efficace. Ce qui la laissa sur le cul, par contre, fut sa question. Il se foutait d’elle, y’avait pas d’autres explications.
« Cherches donc une hypothèse. T’as bien une chance de trouver la réponse, en croisant les doigts. »
Comme si elle lui devait une quelconque explication. Tsss.
Putain d’imbécile. Saleté de crétin. Petite enflure. Avait-il toujours été aussi cynique ? Hm. Peut-être. Qu’importe. Ça l’agaçait. Un point c’est tout. Et pourquoi d’ailleurs ? Il n’était rien pour elle. Un moustique dans son paradis enchanté. Rien de plus. Pourtant un léger sourire ourla ses lèvres en entendant ses piques ironiques. Foutues réactions spontanées. De peur de laisser son corps la trahir d’avantage, la brune préféra occuper son esprit –et ses mains, par la même occasion. Autant joindre l’utile à l’agréable. Enfin agréable, c’était vite dit. Un trou dans le bide n’a rien de séduisant, sauf peut-être pour quelques psychopathes. Elle était bien des choses, c’est certain : une sale gosse, pseudo-rebelle, vilaine curieuse, maman ours, nid à problème… Mais certainement pas psy. Pas encore. Suffisait de la voir pour comprendre qu’elle ne prenait aucun plaisir à le voir dans cet état malgré ses dires. Ses sourcils s’étaient froncés. Sa bouche s’était légèrement pincée. Elle était inquiète pour lui. Merde alors. Le monde courrait à sa catastrophe. Sonnez l’alerte.
Ah. Non. Pas la peine. Raphaël avait de nouveau envie de lui en coller une. Tout va bien. Elle s’empresse de lever les yeux au ciel, exagérant un air excédé, avant de reprendre son inspection. Oh qu’il était bon de pouvoir lui glacer la peau de la pulpe de ses doigts, à défaut de lui faire goûter ses phalanges.
« Oui, ce qu’il s’est passé. Une hypothèse n’est pas une réponse valable, Einstein. »
Crétin. Elle était doublement plus inquiète maintenant. Cette histoire n’avait rien de nette et elle eut tôt fait de lier les plaies à de possibles sorts. Dans quoi est-ce qu’il s’était fourré pour se prendre un sort de cette violence ? Bon sang… Et voilà qu’il faisait le pitre et attirait de nouveau son attention. Un rictus délicat apparut sur ses lèvres, véritable contraste avec les propos qu’elle lui tint –ces derniers étant bien plus édulcorés que ceux qui lui traversaient l’esprit.
«Merde alors. J’ai compris : tu vis au pays des bisounours. Je mettrais même ma main à couper que tu en es le chef sacré. Chéri, ne prend pas tes rêves pour la réalité veux-tu ? »
Raphaël se mit alors au travail, non sans le prévenir de la douleur qu’il risquait peut-être de rencontrer. Certainement, en fait. Mais il tenait bon, le crétin. Oui, c’était son surnom attitré, et alors ? Comme s’il avait quelque chose à prouver à qui que ce soit. Il n’y avait personne d’autre qu’eux ici et il n’avait plus rien à lui montrer. Il ne pourrait pas la décevoir plus, de toute façon. Lorsqu’il lui intima de ne pas lui faire mal outre mesure, elle se contenta de lui offrir un sourire éclatant avant de débarrasser la plaie de toutes ces impuretés. Non, elle ne prenait aucun plaisir à le faire enfin ! Mais elle aurait un beau souvenir auquel s’accrocher pour s’endormir cette nuit. Elle s’occupa ensuite de la deuxième plaie, prit grand soin de se débarrasser du maximum de sang qui colorait ses doigts fins et l’attaqua, de nouveau. Elle se foutait pas mal de sa chemise en réalité. C’était simplement une méthode douteuse pour conserver le peu de dialogue qu’ils avaient. Pourtant Dieu sait qu’elle est partagée. Elle aimerait bien lui balancer une canette à la gueule. Une canette de la taille du Titanic. Voir une armée de Titanic… Quand on n’a pas de porte-avion sous la main. Ouai, elle rêvait de laisser toute sa colère émergée et en même temps adorait l’idée de l’avoir retrouver –rien qu’une fois. En fait, c’était elle la parfaite idiote.
« Une de tes chemises ? Oh mon dieu. Regardes comme je tremble d’impatience. »
Elle agita mollement ses mains sous son nez avant de s’en servir pour se caler plus confortablement. Elle avait étendu ses jambes et repliée légèrement les avants bras, prenant cette position coucher-assise qu’elle trouvait tout à fait adéquat. Comment ça, ce n’était pas le cas ? C’est pas comme s’il pouvait aller où que ce soit dans cet état. D’ailleurs, il venait de s’en rendre compte à ses dépens, ce qui lui arracha un nouveau sourire. Bien fait.
« C’est… »
Quoi ? Normal ? Rien de tout ça n’était normal. Elle l’avait soigné parce qu’il pissait le sang, comme n’importe qui à sa place. Non, elle n’avait pas pris plus de précaution que nécessaire en sachant que c’était lui… Ou du moins, elle n’en dirait rien.
« De rien. »
Voilà. Simple. Efficace. Ce qui la laissa sur le cul, par contre, fut sa question. Il se foutait d’elle, y’avait pas d’autres explications.
« Cherches donc une hypothèse. T’as bien une chance de trouver la réponse, en croisant les doigts. »
Comme si elle lui devait une quelconque explication. Tsss.
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Re: Reunion and reason (raphaël)
Lun 4 Mai 2020 - 15:03
Reunion and reason
Raphaël & Lincoln ✧Jouer sur les mots était l'une des spécialités de Lincoln, bien que pour certaines personnes, cela les agaçait davantage plutôt qu'autre chose. Et cela semblait le cas pour la jeune demoiselle qui paraissait légèrement s'emporter lorsque le grymm s'amusa sur l'expression "c'est Noël avant l'heure". Il ne put s'empêcher de sourire, mais ne répondit rien, laissant préférant laisser couler cette petite histoire, le dernier mot revenant à la wright. Même s'il avait envie de faire une dernière remarque sur ces propos, voulant dire que ce n'était pas lui qui allait se soigner, mais elle qui allait pratiquer les premiers soins sur lui. Mais sur ce coup, il se tue, tournant sa langue sept fois dans sa bouche. Pas littéralement. Peut-être qu'il aurait dû finalement continuer à blablater sur la justesse de certains mots employés par la jeune femme, car cela lui aurait évité de devoir répondre à des questions indiscrètes. Comme par exemple ce qui s'était passé pour qu'il ait ce genre de blessures. Dans un premier temps, Lincoln la laissa s'essayer à émettre des hypothèses, mais Raphaël ne semblait pas être pour cette solution, préférant que ce soit le grymm qui lui dise la vérité. Toujours aussi futé qu'avant à première vue. Autant dire que le jeune homme allait devoir se montrer plus malin qu'elle s'il voulait se sortir de cette situation délicate pour lui-même. « Mais une hypothèse peut t'apporter davantage de réponses qu'une absence de réponse. » Ce qu'il voulait dire à travers cette phrase, c'était que une hypothèse pouvait fournir des réponses rien qu'en examinant la réaction de l'interlocuteur lorsque l'on émettait cette dite hypothèse. Ce qui ne pouvait être le cas si aucune proposition n'était formulée. « Cependant, pour satisfaire ta curiosité, je te dirai simplement que je suis tombé sur une personne ayant le sang chaud. » Son agresseur avait eu le sang assez chaud pour l'attaquer aussi rapidement, mais cependant, cette information était très insignifiante comparé au reste de l'histoire. Mais au moins, elle avait eu une réponse, comme elle le désirait.
Un contact physique entre les deux étudiants. Le début des soins. Et un humour assez cash de la part de Raphaël qui remit à sa place le jeune homme lorsqu'il se risqua à insinuer qu'elle profitait de cette situation pour admirer le paysage, que ce soit avec les yeux, mais également avec les mains. Bien qu'elle affirma le contraire, Lincoln continuait à penser la même chose. Il émit un léger rictus en l'écoutant parler des bisounours et du fait qu'il devait être leur chef. Eisenhower, chef d'une tribu de gentil ? Ce n'était pas demain la veille en tout cas. Quelques grimaces purent se voir sur le visage du jeune homme et après quelques minutes de soins, le voilà en meilleure forme. Il se sentait mieux et surtout vivant. Cependant, ces soins avaient demandé quelques sacrifices dont une chemise dont Lincoln était à l'amende dès à présent, comptant refiler à la demoiselle l'une des siennes pour éviter une dépense inutile. Mais Raphaël avait vu son geste sous un autre angle qui ne manqua pas d'amuser le grymm. « Je vois ça. Tu pourras sentir mon parfum tous les jours après ça. Je sais que tu t'estimes chanceuse, cela se voit. » Bien sûr, ce qu'il venait de dire, il ne le pensait pas. Mais c'était simplement pour jouer avec elle et entrer en quelque sorte dans son petit jeu.
Essayant alors de se relever, Lincoln comprit rapidement qu'il allait devoir rester quelques minutes au sol pour reprendre des forces et ainsi regagner sa salle commune assez rapidement avant qu'un des professeurs ou surveillants le trouve dans cet état. La remerciant quant à ce qu'elle venait de faire, Lincoln se montra cependant curieux de connaître la raison qui avait poussé une jeune demoiselle à se promener hors du château durant la nuit. Une petite escapade nocturne ? Possible. C'était donc à son tour de chercher une hypothèse et sa réponse ne se fit pas attendre. « Si je me rappelle bien ce que tu m'as dit précédemment, une hypothèse n’est pas une réponse valable,. Et tu as rajouté Einstein. » C'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de jouer avec les gens et un de ses jours, cela se retournerait contre lui. « Si tu es curieuse de connaître la raison de mes blessures alors tu vas devoir me dire ce que tu fais ici à cette heure si tardive. C'est donnant donnant ma chère. » Cette réponse allait certainement surprendre Raphaël car le Lincoln qu'elle avait connu, n'était pas comme ça. Il ne donnait pas en attendant quelque chose en retour. Les temps avaient changé, tout comme les personnes.
Un contact physique entre les deux étudiants. Le début des soins. Et un humour assez cash de la part de Raphaël qui remit à sa place le jeune homme lorsqu'il se risqua à insinuer qu'elle profitait de cette situation pour admirer le paysage, que ce soit avec les yeux, mais également avec les mains. Bien qu'elle affirma le contraire, Lincoln continuait à penser la même chose. Il émit un léger rictus en l'écoutant parler des bisounours et du fait qu'il devait être leur chef. Eisenhower, chef d'une tribu de gentil ? Ce n'était pas demain la veille en tout cas. Quelques grimaces purent se voir sur le visage du jeune homme et après quelques minutes de soins, le voilà en meilleure forme. Il se sentait mieux et surtout vivant. Cependant, ces soins avaient demandé quelques sacrifices dont une chemise dont Lincoln était à l'amende dès à présent, comptant refiler à la demoiselle l'une des siennes pour éviter une dépense inutile. Mais Raphaël avait vu son geste sous un autre angle qui ne manqua pas d'amuser le grymm. « Je vois ça. Tu pourras sentir mon parfum tous les jours après ça. Je sais que tu t'estimes chanceuse, cela se voit. » Bien sûr, ce qu'il venait de dire, il ne le pensait pas. Mais c'était simplement pour jouer avec elle et entrer en quelque sorte dans son petit jeu.
Essayant alors de se relever, Lincoln comprit rapidement qu'il allait devoir rester quelques minutes au sol pour reprendre des forces et ainsi regagner sa salle commune assez rapidement avant qu'un des professeurs ou surveillants le trouve dans cet état. La remerciant quant à ce qu'elle venait de faire, Lincoln se montra cependant curieux de connaître la raison qui avait poussé une jeune demoiselle à se promener hors du château durant la nuit. Une petite escapade nocturne ? Possible. C'était donc à son tour de chercher une hypothèse et sa réponse ne se fit pas attendre. « Si je me rappelle bien ce que tu m'as dit précédemment, une hypothèse n’est pas une réponse valable,. Et tu as rajouté Einstein. » C'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de jouer avec les gens et un de ses jours, cela se retournerait contre lui. « Si tu es curieuse de connaître la raison de mes blessures alors tu vas devoir me dire ce que tu fais ici à cette heure si tardive. C'est donnant donnant ma chère. » Cette réponse allait certainement surprendre Raphaël car le Lincoln qu'elle avait connu, n'était pas comme ça. Il ne donnait pas en attendant quelque chose en retour. Les temps avaient changé, tout comme les personnes.
️ nightgaunt
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Re: Reunion and reason (raphaël)
Lun 4 Mai 2020 - 17:11
Qu’est-ce qu’il avait à sourire comme ça, ce crétin ? Et qu’est-ce qui lui prenait à elle ? Reprends-toi ma fille. Une flagellation mentale et ça repart sur des chapeaux de route. Raphaël répondit sans manifester un seul signe de patience à son égard, à défaut de parvenir à contrôler ce sourire qui s’éternisait envers et contre tout. Ses mimiques s’exacerbaient pour mieux le cacher et marquer ce qu’elle désirait tant lui montrer : son énervement. Il avait disparu du jour au lendemain et elle avait appris à vivre sans le plaisir de sa compagnie. Elle savourait même son absence chaque jour de sa vie ! Comment ça, c’est légèrement exagéré ? Et alors ? Elle l’avait évité ostensiblement depuis son arrivée à Hungcalf et jusqu’ici, sa stratégie avait porté ses fruits à merveilles. Elle devait bien le supporter durant leur seule matière commune mais c’était tout à fait gérable. Elle se contentait de l’ignorer superbement et son monde continuait ainsi de tourner à la perfection. Voilà. Elle n’avait aucune foutue raison de lui sourire comme une abrutie finie. Persuades-toi ma belle et peut-être que ce mensonge n’en sera plus un. Ses prunelles se révulsent alors qu’il disserte sur le bien-fondé des hypothèses. Dude, je m’en fous. Pourtant elle l’écoutait avec attention, ce qui l’agaçait d’autant plus. Merde Raphaël !
Pour satisfaire ta curiosité… Mon cul ! Il ne lui apprenait rien et le savait pertinemment. Quel bon prince. Elle soupire de ton son saoul. Faussement excédée. Réellement inquiète. Dans quelle galère est-ce qu’il avait pu se fourrer, encore ? Ses craintes se reflétaient dans ses iris fumés, plus qu’elle ne le souhaiterait. Elle bat des cils, dissimulant le tout sous une longue barrière sombre. Elle fuit le regard de l’imbécile et s’occupe de le charcuter. Ça au moins, elle sait faire. Pas la peine de se cacher derrière un quelconque masque. C’était son truc. Tout simplement. Le sang ne la rebutait pas un seul instant –heureusement, vu le carnage. Une fois le travail terminé, elle s’empressa de tirer le haut du sorcier et de cacher le tout. Il ne manquerait plus qu’elle laisse ses yeux vagabonder dessus une seule seconde, tiens. Comme si elle voulait lui donner une seule occasion d’avoir raison !
La brune se laissa glisser dans l’herbe fraiche et étouffa le rire qui menaçait de sortir. Interdiction formelle de rire de quoique ce soit, jeune fille. Sauves ton âme avant qu’il ne soit trop tard. Too much mais ça marche. Elle métamorphose son sourire et adopte cet air moqueur qui lui va si bien.
« Ton parfum est tout ce qu’il me manque. Ça remplacera parfaitement la mèche de cheveux. Si tu as l’impression de sentir des aiguilles te transpercer dans les prochains jours, saches que je n’y suis pour rien du tout. Oups mon auréole vient de glisser. »
La rouge fit mine de replacer cette dernière au-dessus de sa tête et battit des cils. Divine angelot qui n’hésita pas à l’envoyer sur les roses la minute qui suivit. Pour qui se prenait-il ? C’était bien la dernière personne sur terre à qui elle devait des comptes. Ils n’étaient plus à Poudlard. Il n’avait plus à la couver –ou à faire semblant. Elle tendit l’oreille malgré tout avant de basculer la tête en arrière. Einstein. Il l’avait bien eu, pour le coup. Qu’il se console de cette maigre victoire. Elle soupire longuement avant de daigner relever la tête pour planter son regard dans le sien. Donnant, donnant hein ? Menteur. Une énième qualité à rajouter à la liste.
« Mon cher, imaginons que nous nous disions l’entière vérité une seule seconde, rien ne prouve qu’elle le soit. Je ne suis pas stupide. Je sais très bien que tu auras une longueur d’avance sur moi, encore une fois. »
Pique à peine dissimulée sous un sourire parfaitement innocent. Elle enchaîne alors, l’air de rien.
« Je reste curieuse malgré tout. Ce jeu pourrait m’apporter… Comment déjà ? Plus qu’une absence de réponse. Quelque chose dans ce goût-là, je crois. »
Raphaël lui tire la langue, malicieuse. Elle ne risquait pas grand-chose, de toute façon… Et passer quelques minutes de plus en sa compagnie ne pouvait pas être totalement répréhensible non ? C’était uniquement pour surveiller la bonne reprise de sa santé, après tout. Hm.
« Ceci va peut-être te surprendre Lincoln chéri mais je me plais à sortir et à m’amuser à toute heure. Si tu veux tout savoir, j’ai dévoré la meilleure pizza qu’il m’ait été donné de goûter et j’ai raccompagné une amie jusque chez elle pour qu’elle ne se retrouve pas seule. Je me dis que j’ai bien fait, d’ailleurs. Va savoir sur quel type d’énergumène elle aurait pu tomber. »
Sous-entendu à peine voilé. Sourire étincelant.
« Ta curiosité étant satisfaite, expliques-moi la raison réelle de l’attaque. Si tu me donnes suffisamment de détail, je pourrais peut-être te fournir un onguent en guise de récompense.»
Qu’il s’étalera tout seul, comme un grand. Elle pourrait même s’abstenir de cracher dedans s’il lui donne une réponse satisfaisante.
Pour satisfaire ta curiosité… Mon cul ! Il ne lui apprenait rien et le savait pertinemment. Quel bon prince. Elle soupire de ton son saoul. Faussement excédée. Réellement inquiète. Dans quelle galère est-ce qu’il avait pu se fourrer, encore ? Ses craintes se reflétaient dans ses iris fumés, plus qu’elle ne le souhaiterait. Elle bat des cils, dissimulant le tout sous une longue barrière sombre. Elle fuit le regard de l’imbécile et s’occupe de le charcuter. Ça au moins, elle sait faire. Pas la peine de se cacher derrière un quelconque masque. C’était son truc. Tout simplement. Le sang ne la rebutait pas un seul instant –heureusement, vu le carnage. Une fois le travail terminé, elle s’empressa de tirer le haut du sorcier et de cacher le tout. Il ne manquerait plus qu’elle laisse ses yeux vagabonder dessus une seule seconde, tiens. Comme si elle voulait lui donner une seule occasion d’avoir raison !
La brune se laissa glisser dans l’herbe fraiche et étouffa le rire qui menaçait de sortir. Interdiction formelle de rire de quoique ce soit, jeune fille. Sauves ton âme avant qu’il ne soit trop tard. Too much mais ça marche. Elle métamorphose son sourire et adopte cet air moqueur qui lui va si bien.
« Ton parfum est tout ce qu’il me manque. Ça remplacera parfaitement la mèche de cheveux. Si tu as l’impression de sentir des aiguilles te transpercer dans les prochains jours, saches que je n’y suis pour rien du tout. Oups mon auréole vient de glisser. »
La rouge fit mine de replacer cette dernière au-dessus de sa tête et battit des cils. Divine angelot qui n’hésita pas à l’envoyer sur les roses la minute qui suivit. Pour qui se prenait-il ? C’était bien la dernière personne sur terre à qui elle devait des comptes. Ils n’étaient plus à Poudlard. Il n’avait plus à la couver –ou à faire semblant. Elle tendit l’oreille malgré tout avant de basculer la tête en arrière. Einstein. Il l’avait bien eu, pour le coup. Qu’il se console de cette maigre victoire. Elle soupire longuement avant de daigner relever la tête pour planter son regard dans le sien. Donnant, donnant hein ? Menteur. Une énième qualité à rajouter à la liste.
« Mon cher, imaginons que nous nous disions l’entière vérité une seule seconde, rien ne prouve qu’elle le soit. Je ne suis pas stupide. Je sais très bien que tu auras une longueur d’avance sur moi, encore une fois. »
Pique à peine dissimulée sous un sourire parfaitement innocent. Elle enchaîne alors, l’air de rien.
« Je reste curieuse malgré tout. Ce jeu pourrait m’apporter… Comment déjà ? Plus qu’une absence de réponse. Quelque chose dans ce goût-là, je crois. »
Raphaël lui tire la langue, malicieuse. Elle ne risquait pas grand-chose, de toute façon… Et passer quelques minutes de plus en sa compagnie ne pouvait pas être totalement répréhensible non ? C’était uniquement pour surveiller la bonne reprise de sa santé, après tout. Hm.
« Ceci va peut-être te surprendre Lincoln chéri mais je me plais à sortir et à m’amuser à toute heure. Si tu veux tout savoir, j’ai dévoré la meilleure pizza qu’il m’ait été donné de goûter et j’ai raccompagné une amie jusque chez elle pour qu’elle ne se retrouve pas seule. Je me dis que j’ai bien fait, d’ailleurs. Va savoir sur quel type d’énergumène elle aurait pu tomber. »
Sous-entendu à peine voilé. Sourire étincelant.
« Ta curiosité étant satisfaite, expliques-moi la raison réelle de l’attaque. Si tu me donnes suffisamment de détail, je pourrais peut-être te fournir un onguent en guise de récompense.»
Qu’il s’étalera tout seul, comme un grand. Elle pourrait même s’abstenir de cracher dedans s’il lui donne une réponse satisfaisante.
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Re: Reunion and reason (raphaël)
Mer 20 Mai 2020 - 17:10
Reunion and reason
Raphaël & Lincoln ✧Un humour tailladant. Ce qui ne semblait pas surprendre le jeune homme qui émit un léger rictus en écoutant les propos de la demoiselle. Alors, comme ça, elle voulait utiliser la magie pour lui faire du mal, mais à distance. Il avait l'impression d'être en face d'une personne qui voulait s'essayer au vaudou ou quelque chose dans ce genre. Ou bien d'être dans un film d'horreur, même si la situation à laquelle il était en train de faire face, était bien plus légère que celles que l'on pouvait voir dans ce genre de film. « Je doute que du parfum remplace une mèche de cheveux. » Rentrant alors dans son petit jeu, le jeune homme s'arracha alors quelques cheveux de sur sa tête et les tendit alors à Raphaël avec un petit sourire en coin. « Si tu voulais mes cheveux, il fallait tout simplement demander. Tiens ! Par contre, n'abimes pas trop mon corps d'Apollon. » Finit-il par dire en adressant un clin d'oeil à la wright.
Mais la situation redevint assez sérieuse lorsque le jeune homme voulut connaître les raisons qui avaient fait que la demoiselle trainait en dehors de l'intérieur du château à cette heure si tardive. Et il ne put s'empêcher de sourire, malgré la légère souffrance qu'il ressentait à cause de ses blessures, lorsqu'elle prit conscience qu'il aurait, quoiqu'il en soit, une longueur d'avance sur elle. Et il ne trouva qu'une seule chose à lui dire. « Tu ouvres enfin les yeux. Je te félicite. Tu comprends enfin la situation et aussi le fait que j'aurais toujours le dernier mot et accessoirement, ce que je veux par la même occasion. » Prétentieux, il l'était sur ce coup. Lincoln connaissait ces propres forces ainsi que ces faiblesses. Et il ne voyait aucune raison qui le poussait à ne pas les dire à haute voix. Cependant, Raphaël avait du répondant, comme avant. Ce n'était pas une fille qui se laissait faire si facilement. Un trait de caractère que le grymm appréciait, cela rendant certaines conversations beaucoup plus intéressantes à ses yeux. Il s'amusait de voir qu'ils se renvoyaient leurs dires.
La wright fut donc la première à expliquer les raisons de sa présence ici, parlant d'une histoire de pizza et aussi de raccompagnement. Elle n'avait pas tort en parlant du fait que son amie aurait pu tomber sur une personne peu recommandable, même s'il savait très bien que cette appellation le visait personnellement, n'en tenant pas compte malgré tout. « Ton amie a de la chance de t'avoir. Il est vrai que nous ne savons pas sur qui nous pouvons tomber une fois en dehors du château. Même le domaine universitaire n'est pas si sûr que cela. » Hungcalf n'abritait pas que des personnes gentilles et bienveillantes. Ayant donc expliqué le pourquoi du comment elle s'était retrouvée en face du jeune homme, c'était donc à son tour de le faire. Cependant, Lincoln se montra très prudent dans le choix de ses mots, ne voulant pas donner trop d'informations à Raphaël, ne sachant pas s'il pouvait lui faire confiance ou pas. Essayant de se relever à nouveau, il arriva à se mettre sur ces deux pieds, se tenant contre la rambarde en pierre, faisant une légère grimace due à la douleur qu'il ressentait. « J'avais un rendez-vous personnel avec une personne qui devait me donner certaines informations. J'ai baissé ma garde, me montrant imprudent et voilà le résultat. » Lincoln n'entra pas dans les détails, faisant une sorte de mea culpa sur la manière dont il avait pris l'affaire et son manque de vigilance. « En tout cas, je ne te savais pas si douée en médicomagie. Comme quoi, on en apprend tous les jours. » Avoua-t-il, devant reconnaitre qu'il avait eu de la chance de tomber sur elle au final. Même si elle se montra très curieuse, ce qui n'était pas surprenant.
Mais la situation redevint assez sérieuse lorsque le jeune homme voulut connaître les raisons qui avaient fait que la demoiselle trainait en dehors de l'intérieur du château à cette heure si tardive. Et il ne put s'empêcher de sourire, malgré la légère souffrance qu'il ressentait à cause de ses blessures, lorsqu'elle prit conscience qu'il aurait, quoiqu'il en soit, une longueur d'avance sur elle. Et il ne trouva qu'une seule chose à lui dire. « Tu ouvres enfin les yeux. Je te félicite. Tu comprends enfin la situation et aussi le fait que j'aurais toujours le dernier mot et accessoirement, ce que je veux par la même occasion. » Prétentieux, il l'était sur ce coup. Lincoln connaissait ces propres forces ainsi que ces faiblesses. Et il ne voyait aucune raison qui le poussait à ne pas les dire à haute voix. Cependant, Raphaël avait du répondant, comme avant. Ce n'était pas une fille qui se laissait faire si facilement. Un trait de caractère que le grymm appréciait, cela rendant certaines conversations beaucoup plus intéressantes à ses yeux. Il s'amusait de voir qu'ils se renvoyaient leurs dires.
La wright fut donc la première à expliquer les raisons de sa présence ici, parlant d'une histoire de pizza et aussi de raccompagnement. Elle n'avait pas tort en parlant du fait que son amie aurait pu tomber sur une personne peu recommandable, même s'il savait très bien que cette appellation le visait personnellement, n'en tenant pas compte malgré tout. « Ton amie a de la chance de t'avoir. Il est vrai que nous ne savons pas sur qui nous pouvons tomber une fois en dehors du château. Même le domaine universitaire n'est pas si sûr que cela. » Hungcalf n'abritait pas que des personnes gentilles et bienveillantes. Ayant donc expliqué le pourquoi du comment elle s'était retrouvée en face du jeune homme, c'était donc à son tour de le faire. Cependant, Lincoln se montra très prudent dans le choix de ses mots, ne voulant pas donner trop d'informations à Raphaël, ne sachant pas s'il pouvait lui faire confiance ou pas. Essayant de se relever à nouveau, il arriva à se mettre sur ces deux pieds, se tenant contre la rambarde en pierre, faisant une légère grimace due à la douleur qu'il ressentait. « J'avais un rendez-vous personnel avec une personne qui devait me donner certaines informations. J'ai baissé ma garde, me montrant imprudent et voilà le résultat. » Lincoln n'entra pas dans les détails, faisant une sorte de mea culpa sur la manière dont il avait pris l'affaire et son manque de vigilance. « En tout cas, je ne te savais pas si douée en médicomagie. Comme quoi, on en apprend tous les jours. » Avoua-t-il, devant reconnaitre qu'il avait eu de la chance de tomber sur elle au final. Même si elle se montra très curieuse, ce qui n'était pas surprenant.
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