- InvitéInvité
▬ Make up your mind.
Lun 29 Mar 2010 - 0:47
- Je plongeais dans un nouvel univers. Je connaitrais, enfin, une nouvelle société et une nouvelle lumière. Après avoir passé trois ans chez les fous, à n'avoir vu que des lumières synthétiques, à n'avoir connu aucune chaleur humaine et à n'avoir eu que, comme seule source de discussion, des fantômes, j'étais heureuse de me laissé immergée par les courants de la vie. Malgré les conseils du docteur Roy et de la psychologue Sheppard, j'avais décidé de retourner aux études. Ou plutôt, Camille m'avait suggérer d'y retourner. Le fantôme de ma soeur décédé croyait que serait un expérience enrichissante pour moi, d'autant plus que je crois qu'elle espérait me faire découvrir des indices quant à son assassin qui n'avait jamais été retrouvé.
J'étais donc un nouvel arrivage de viande fraiche dans l'école d'Hungcalf. Personne ne me connaissait ici, j'y serais donc bien. Je n'aurais pas à impressionner personne ni a caché ma véritable identité. Je n'étais qu'un grain de sable de le désert.
J'ai passé les portes d'Hungcalf avec le même sentiment d'énervement que j'avais ressentit lorsque j'étais entrée à Beauxbatons puis à Poudlard. J'étais excitée à l'idée de connaître une nouvelle éducation et un nouveau mode de vie ; celui des gens normaux.
Mais un détail me fit revenir alors à la réalité. Je toucherais de nouveau le fond.
Du coin de l'oeil, j'avais reconnu un déformement facial. Celui de mes cauchemars et de mes délires. Quelqu'un d'autre était touché par le malheur qui m'habitait. Un concierge s'attardait à sa tâche, sa grande serpillières à la main. Il avait tourné la tête vers moi et m'avait souri. Sauf que les traits de son visage s'étaient affaissés et son visage avait prit l'apparence d'un mauvais jeu photo. J'avais l'impression que l'image de cette homme était déformée par ordinateur. J'ai grimacé et j'ai poursuis ma route. J'étais terrorisée à l'idée que l'hôpital ne vienne de nouveau me chercher. Je n'avais pas envie de revivre tous ces tests et ses opérations. Je voulais vivre une vie à peu près normale de jeune femme troublée.
Je ne me suis pas attardée devant la porte, mais je cherchais mon chemin. Je n'avais pas pensé à m'informer sur la structure de l'école, j'avais l'impression d'être une souris dans un labyrinthe.
J'ai alors aperçu une jeune femme qui se dirigeait d'un pas sûr vers les escaliers. Son visage ne m'inspirait pas confiance, mais elle semblait savoir ce qu'elle fessait.
Sauf que la socialisation et moi, ça fait deux. Je n'ai jamais su comment m'y prendre avec l'espèce humaine. Du coup, je trouvais que parler aux fantômes n'avaient peut-être pas été si mal...
Je l'ai abordé d'une façon peut-être trop brusque. Mais j'ai tenté de m'adresser à elle avec le sourire...
« Pardonne-moi,me suis-je alors excusée, un accent français reconnaissable à la voix, mais je ne connais pas très bien l'école. Je suis nouvelle... où est la salle commune des Grymm ? »
À mon ton, ça se voyait immédiatement que je n'aimais pas discuter avec les étrangers. Avec n'importe qui à vrai dire. Mais je savais qu'une fois que je connaîtrais bien les lieux, j'aurai de nouveau une assurance dans la voix.
Mes cheveux longs et noirs se balançaient rapidement dans mon dos à cause de la petite course que j'avais dû faire pour rattraper la jeune fille tandis que mes yeux bleus aussi clair que l'océan s'étaient plongé dans le regard de l'étrangère. Je décidai, malgré les visages qui se troublaient autour de moi, de conserver une attitude calme et posée. J'irais me défouler une fois que je sois certaine de ne pas être observée.
- InvitéInvité
Re: ▬ Make up your mind.
Jeu 1 Avr 2010 - 17:24
▬ Aviez-vous déjà pensez comment cela pouvait être d’être dans le corps d’un autre et de savoir ce qu’il pense de vous ? … Moi, oui. J’avais envie de savoir ce que les autres pensaient de moi, car depuis un certains temps, l’une de mes amies me fuyait comme la peste. Mais que pouvait-elle avoir ? Étais-je méchante avec elle ? Sentais-je l’oignon ? Rien de cela ne pouvait causer la perte de mon amie. Cela me déçoit beaucoup de l’avouer, mais, j’aurais aimé pouvoir parler à mon bon ami Philippe. Mais malheureusement, celui-ci me laissait comme une vieille chaussette pendant une semaine. En effet, il était partit voir sa grand-mère, qui était mourante, à Los Angeles. Et moi, j’étais pris ici, à Hungcalf.
Je lui en voulais de me laisser, mais je surmonterais cette minuscule épreuve de ma vie sans ma peanut adorée.
Mais bon, moi, Morganne Williams, marchait dans le hall d’entrée de l’école. Je n’avais rien d’autres à faire et je préférais rester loin de ma salle commune afin d’éviter de croiser mon ancienne amie. En fait, moi je lui en voulais pas, mais elle …
Cela faisait environ deux bonnes heures que je flânais dans le hall d’entrée, et je voyais bien que cela rendait perturbée et fou de rage le surveillant. Mais moi, j’avais pas envie de quitter cet endroit. Je restais donc adosser sur le mur de l’école, puis regardait dans le ciel en écoutant de la musique sur mon iPod. Je faisais rouler sans cesse la même chanson, car je sentais que s’était un message qu’on m’envoyait.
Mais alors que j’écoutais tranquillement ma musique, mon bonheur total s’arrêta. Je voyais qu’il n’y avait plus aucuns élèves, et je me sentais un peu seul. J’ai toujours eu peur de cette école, car je m’imagine toutes sortes d’histoires comme quoi elle serait hantée. Alors, apeurée, je me décidai à escalader les escaliers deux par deux, lorsqu’une jeune fille venu me parler.
Cette jeune fille avait un accent français, de longs cheveux noirs et des yeux bleus. Elle était moyennement ronde, et avec son charme, elle pourrait sûrement faire tomber plusieurs hommes sous son charme, mais celle-ci ne semblait pas le remarquer.
« Pardonne-moi, mais je ne connais pas très bien l'école. Je suis nouvelle... où est la salle commune des Grymm ? » me demandait-elle avec son accent français qui pourrait me tomber sur les nerfs si je la croisai trop souvent.
« C’est au sous-sol, » lui avais-je répondis du ton le plus … agréable que je pouvais.
Alors que je m’apprêtai à redémarrer mon escalade, je me retournai vivement, évitant la chute de justesse, puis hurlai-je en même temps que je marmonnais :
« Hey, attends ! »
Celle-ci me regarda bizzarement. Je m’efforçai de faire un sourire niais, puis lui dit :
« Morganne Williams, enchantée de faire ta connaissance. Et toi ? »
Je lui en voulais de me laisser, mais je surmonterais cette minuscule épreuve de ma vie sans ma peanut adorée.
Mais bon, moi, Morganne Williams, marchait dans le hall d’entrée de l’école. Je n’avais rien d’autres à faire et je préférais rester loin de ma salle commune afin d’éviter de croiser mon ancienne amie. En fait, moi je lui en voulais pas, mais elle …
Cela faisait environ deux bonnes heures que je flânais dans le hall d’entrée, et je voyais bien que cela rendait perturbée et fou de rage le surveillant. Mais moi, j’avais pas envie de quitter cet endroit. Je restais donc adosser sur le mur de l’école, puis regardait dans le ciel en écoutant de la musique sur mon iPod. Je faisais rouler sans cesse la même chanson, car je sentais que s’était un message qu’on m’envoyait.
Mais alors que j’écoutais tranquillement ma musique, mon bonheur total s’arrêta. Je voyais qu’il n’y avait plus aucuns élèves, et je me sentais un peu seul. J’ai toujours eu peur de cette école, car je m’imagine toutes sortes d’histoires comme quoi elle serait hantée. Alors, apeurée, je me décidai à escalader les escaliers deux par deux, lorsqu’une jeune fille venu me parler.
Cette jeune fille avait un accent français, de longs cheveux noirs et des yeux bleus. Elle était moyennement ronde, et avec son charme, elle pourrait sûrement faire tomber plusieurs hommes sous son charme, mais celle-ci ne semblait pas le remarquer.
« Pardonne-moi, mais je ne connais pas très bien l'école. Je suis nouvelle... où est la salle commune des Grymm ? » me demandait-elle avec son accent français qui pourrait me tomber sur les nerfs si je la croisai trop souvent.
« C’est au sous-sol, » lui avais-je répondis du ton le plus … agréable que je pouvais.
Alors que je m’apprêtai à redémarrer mon escalade, je me retournai vivement, évitant la chute de justesse, puis hurlai-je en même temps que je marmonnais :
« Hey, attends ! »
Celle-ci me regarda bizzarement. Je m’efforçai de faire un sourire niais, puis lui dit :
« Morganne Williams, enchantée de faire ta connaissance. Et toi ? »
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