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breathless - murphy
Jeu 6 Aoû 2020 - 17:22
Just be with me
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Septième année de forces publiques. Le prestige des aurors se rapprochait sérieusement : il s'agissait désormais de choisir un sujet de thèse, un stage, un plan de carrière. Oswald reprenait les cours avec le sérieux et la détermination nécessaires. Ou pas. S'il avait hâte de partir en stage, il avait d'autant moins envie de rester le cul vissé sur une chaise en classe : l'appel du terrain devenait de plus en plus fort. Une thèse ? Quelle hor-reur. Il préférait partir en mission, quitte à jouer le larbin des autres aurors jusqu'à l'obtention de son diplôme. Un café, Mr. Stanfield ? Avec joie. Emmener votre costume au pressing ? Sans souci. Essuyer vos chaussures sur mon dos ? Ce serait un honneur. Tout pour échapper à la torture administrative et scolaire de Hungcalf. Pourtant, il devrait faire avec : plus les années passaient, plus on attendait de lui, alors que lui se sentait de plus en plus à l'étroit dans le rôle de l'étudiant.
Heureusement pour lui, deux choses éclairaient sa rentrée : la reprise de la saison de Quidditch, comme toujours, sport où il excellait surtout en fanfaronnade et popularité, son défouloir favori ; et la présence d'une certaine sorcière à ses côtés. Pour la première fois depuis qu'il avait quitté Poudlard, Oswald Burgess, lereloutombeur de ses dames, se présentait sur le campus au bras d'une petite amie officielle. Dans le monde populaire des non-sang-purs, c'était l'équivalent de fiançailles. Il était difficile de ne pas remarquer la présence de cette timide rouquine à ses côtés, autant que l'absence de regards lubriques en direction des groupies habituelles du Mancunian. Oz, dissimulant ses appréhensions de débutant, affichait avec aisance sa relation. Il n'hésitait pas à embrasser @Murphy Fraser en public et l'encourageait à porter sa veste de Quidditch, celle avec son nom brodé, en guise de trophée - ou d'avertissement à la gent masculine.
La soirée débuta à l'improviste dans la salle du club de duel, après l'entrainement quotidien. L'arcade légèrement gonflée d'un sort explosif esquivé de peu, Oz apportait un plateau de pintessubtilisénégocié avec les elfes de la cuisine pour rassasier le groupe qui grossissait peu à peu. Quelqu'un mit en route de la musique, et les effluves de l'ambiance Wright ne tardèrent pas à gagner l'assistance, pourtant de toutes maisons confondues. Comme le disait le rappeur sorcier Cupidon, les rouge-et-or en double double trouble-fête, baguette et nimbus plaqués or, se démarquent et dénotent dans le décor. Difficile d'ignorer leur présence à Hungcalf. Don't forget to feed your princess too, dickhead ! lança amicalement Sasha avant d'apporter un verre de jus frais à Murphy, qu'Oswald rejoignit. Il topa dans la main de l'Ethelred, qui laissa le couple en paix - pour le moment. Sorry, he outran me. Bise douce sur la joue, main dans le dos, et le roi de la fête leva sa pinte pour trinquer avec l'assemblée. Ses yeux bleus glissèrent ensuite vers elle en coin, incertain de son appréciation du déroulement de la soirée.
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Re: breathless - murphy
Jeu 6 Aoû 2020 - 22:52
Les dernières semaines ont été pour le moins étranges. Perturbée par les récents changements de ma vie personnelle et étudiante, j'ai eu du mal à trouver un nouveau rythme, et pour être honnête, je ne l'ai toujours pas trouvé. Il me semble que beaucoup trop de nouvelles choses se sont accumulées sur mes épaules, rendant la transition entre la sixième et septième année particulièrement difficile. Pour être franche, le début du cycle de DEFI n'est pas ce qui me donne le plus de fil à retordre : je sais que je réussirai à survivre aux différents stages, m’aplatissant contre les murs pour observer les magicomages travailler en paix - après tout, longer les murs, je le fais tous les jours. Je sais aussi que je trouverai une spécialité et sujet de thèse, que je réussirai à soutenir grâce à l'aide d'Oswald. Non, le changement le plus bouleversant dans ma vie actuellement, c'est lui : Oswald Burgess. Mon meilleur petit ami.
Oui, vous avez bien lu : je sors avec l'étudiant probablement le plus populaire d'Hungcalf, et c'est bien ça le problème. Habituée à le croiser dans les couloirs, lui rappeler les devoirs qu'il avait à faire avant de m'éclipser, de le rencontrer à la bibliothèque pour le faire travailler pendant une heure, maximum, avant qu'il s'échappe pour retrouver ses potes, ou de l'observer de loin, dans les gradins du stade de Quidditch, quand il jouait et enjôlait les filles qui lui plaisaient. J'ai toujours été Murphy, sa meilleure amie, certes, mais surtout cette fille timide, studieuse et silencieuse que ses autres amis regardaient bizarrement, malgré leurs efforts pour m'inclure.
Aujourd'hui tout a changé. Quelques jours avant la rentrée, nous avons officialisé notre relation, aucun de nous ne sachant vraiment ce qui nous attendait. Et clairement, je ne m'attendais pas à son comportement à la fac : s'il est globalement adorable et doux et beau et charmant et merveilleux et parfait et divin, il n'empêche qu'il met un point d'honneur à m'afficher. Et même si la plupart des étudiants se sont vite désintéressés de la nouvelle, ou que ses amis sont restés agréables avec moi, je ne suis toujours pas à l'aise avec ce nouveau rôle de petite amie d'Oswald Burgess.
Par exemple : ce soir, après avoir étudié mon cours de botanique appliqué à la médicomagie, je devais le rejoindre à la sortie de son entraînement du club de duels. Il aurait été fatigué et apaisé, les cheveux encore humides de sueur et sa peau embaumée de phéromones. Nous nous serions embrassés, puis nous aurions marché main dans la main jusqu'aux portes du château, d'où nous aurions transplané en direction d'Inverness pour aller manger quelque part. Cela fait un mois que nous avons officialisé les choses, je souhaite faire quelque chose de spécial. Même si c'est idiot, bête, ou cul-cul. C'est ma première relation amoureuse, j'ai droit de vouloir être romantique.
Seulement, lorsque je me suis approchée de la salle de duels, j'ai bien entendu que quelque chose se tramait. Les cris des étudiants étaient trop enjoués, pas assez fatigués, et surtout, ils ne semblaient pas se dire au revoir. C'est quand j'ai fini par passer la tête à travers l'embrasure de la porte et que Sasha Muller, ce grand dadet collé aux basques d'Oz, m'a prise par les épaules pour m'emmener à l'intérieur que j'ai compris : ils avaient organisé une soirée improvisée. Plusieurs étudiants affluaient dans la salle et parmi la foule de Wright, je ne trouvais pas celui que je cherchais. Perdue, coincée dans cette salle qui puait la sueur tant que le flot d'étudiants rejoignant la fête ne tarissait pas, je m'étais collée contre le mur du fond, attendant que monprince charmant vienne à ma rescousse idiot de petit ami daigne me retrouver. J'ai d'ailleurs entendu son arrivée avant de l'observer, monsieur Burgess étant suivi d'une horde de crétins scandant son nom, le louant pour avoir apporté des boissons. Ainsi donc il faisait partie des organisateurs. J'aurais dû m'en douter.
Alors que je m'étais décollée du mur pour rejoindre l'Anglais d'un air contrarié, je me fais attraper par Sasha, qui semble très attaché à ma présence, ce soir. Sa remarque me semble très à propos, cependant. Pour une fois, nous sommes du même avis. Sauf que dans ma tête, Oz m'emmènerait au restaurant, pour me nourrir, plutôt que de me tendre une part de pizza froide. Attrapant malgré tout le verre de jus de citrouille que l'Ethelred me tend, je tend la joue à l'élu de mon coeur pour qu'il y dépose un baiser. J'ai beau bouder, j'aime toujours quand il m'embrasse. Cependant, je n'aime pas quand il détourne son attention de moi et préfère trinquer avec les autres. Tentant de donner le change, je trinque avec les quelques personnes assez polies pour me proposer leur verre, et je bois une gorgée de jus. Saisissant ma chance pendant les quelques secondes où les groupes se forment, les fêtards choisissant leurs premiers interlocuteurs et sujets de discussion, je me tourne vers Oz, fronçant les sourcils pour marquer mon mécontentement. "What is this ? Have you forgotten that we had plans ?" L'échange est inaudible pour la plupart des personnes présentes, car j'ai pris le soin de parler bas, proche de l'oreille parfaite du copain le plus chiant de tous les temps.
Oui, vous avez bien lu : je sors avec l'étudiant probablement le plus populaire d'Hungcalf, et c'est bien ça le problème. Habituée à le croiser dans les couloirs, lui rappeler les devoirs qu'il avait à faire avant de m'éclipser, de le rencontrer à la bibliothèque pour le faire travailler pendant une heure, maximum, avant qu'il s'échappe pour retrouver ses potes, ou de l'observer de loin, dans les gradins du stade de Quidditch, quand il jouait et enjôlait les filles qui lui plaisaient. J'ai toujours été Murphy, sa meilleure amie, certes, mais surtout cette fille timide, studieuse et silencieuse que ses autres amis regardaient bizarrement, malgré leurs efforts pour m'inclure.
Aujourd'hui tout a changé. Quelques jours avant la rentrée, nous avons officialisé notre relation, aucun de nous ne sachant vraiment ce qui nous attendait. Et clairement, je ne m'attendais pas à son comportement à la fac : s'il est globalement adorable et doux et beau et charmant et merveilleux et parfait et divin, il n'empêche qu'il met un point d'honneur à m'afficher. Et même si la plupart des étudiants se sont vite désintéressés de la nouvelle, ou que ses amis sont restés agréables avec moi, je ne suis toujours pas à l'aise avec ce nouveau rôle de petite amie d'Oswald Burgess.
Par exemple : ce soir, après avoir étudié mon cours de botanique appliqué à la médicomagie, je devais le rejoindre à la sortie de son entraînement du club de duels. Il aurait été fatigué et apaisé, les cheveux encore humides de sueur et sa peau embaumée de phéromones. Nous nous serions embrassés, puis nous aurions marché main dans la main jusqu'aux portes du château, d'où nous aurions transplané en direction d'Inverness pour aller manger quelque part. Cela fait un mois que nous avons officialisé les choses, je souhaite faire quelque chose de spécial. Même si c'est idiot, bête, ou cul-cul. C'est ma première relation amoureuse, j'ai droit de vouloir être romantique.
Seulement, lorsque je me suis approchée de la salle de duels, j'ai bien entendu que quelque chose se tramait. Les cris des étudiants étaient trop enjoués, pas assez fatigués, et surtout, ils ne semblaient pas se dire au revoir. C'est quand j'ai fini par passer la tête à travers l'embrasure de la porte et que Sasha Muller, ce grand dadet collé aux basques d'Oz, m'a prise par les épaules pour m'emmener à l'intérieur que j'ai compris : ils avaient organisé une soirée improvisée. Plusieurs étudiants affluaient dans la salle et parmi la foule de Wright, je ne trouvais pas celui que je cherchais. Perdue, coincée dans cette salle qui puait la sueur tant que le flot d'étudiants rejoignant la fête ne tarissait pas, je m'étais collée contre le mur du fond, attendant que mon
Alors que je m'étais décollée du mur pour rejoindre l'Anglais d'un air contrarié, je me fais attraper par Sasha, qui semble très attaché à ma présence, ce soir. Sa remarque me semble très à propos, cependant. Pour une fois, nous sommes du même avis. Sauf que dans ma tête, Oz m'emmènerait au restaurant, pour me nourrir, plutôt que de me tendre une part de pizza froide. Attrapant malgré tout le verre de jus de citrouille que l'Ethelred me tend, je tend la joue à l'élu de mon coeur pour qu'il y dépose un baiser. J'ai beau bouder, j'aime toujours quand il m'embrasse. Cependant, je n'aime pas quand il détourne son attention de moi et préfère trinquer avec les autres. Tentant de donner le change, je trinque avec les quelques personnes assez polies pour me proposer leur verre, et je bois une gorgée de jus. Saisissant ma chance pendant les quelques secondes où les groupes se forment, les fêtards choisissant leurs premiers interlocuteurs et sujets de discussion, je me tourne vers Oz, fronçant les sourcils pour marquer mon mécontentement. "What is this ? Have you forgotten that we had plans ?" L'échange est inaudible pour la plupart des personnes présentes, car j'ai pris le soin de parler bas, proche de l'oreille parfaite du copain le plus chiant de tous les temps.
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Re: breathless - murphy
Lun 21 Sep 2020 - 14:54
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Les années scolaires se ressemblaient toutes, finalement. D'interminables heures degavagerévisions, entrecoupées de bêtises dans les dortoirs, de fêtes plus ou moins bien organisées, de duels plus ou moins autorisés et de matches de Quidditch. Oz n'avait rien connu d'autre, surfant sur la vague de sa popularité depuis Poudlard. Bercé par le rythme familier de la soirée qui démarrait, il trinqua avec l'assemblée avant de prendre une gorgée de pinte pour oublier le gonflement un peu douloureux de son arcade.
La nouveauté de l'année, c'était donc la nouvelle étiquette de Murphy. Le Wright ne savait pas exactement ce que ça changeait entre eux. Oui, certes, c'était révolutionnaire puisqu'il s'autorisait à avoir des sentiments pour elle, il savourait le droit de l'embrasser à chaque fois qu'il en avait envie, il la regardait porter sa veste avec fierté et plus aucune sorcière n'avait d'intérêt à ses yeux - lui qui croyait tomber amoureux tous les trois jours dès qu'on lui souriait. Mais au quotidien, leurs habitudes devaient reprendre leur routine, non ? Se voir après les cours, manger ensemble quand c'était possible, s'acharner à le faire travailler, prendre un verre en soirée... Pourquoi est-ce que cela changerait ?
Justement, Oswald capta le regard mécontent de sa rouquine. Il se pencha vers elle, un sourire déjà perché aux lèvres. What is this ? Have you forgotten that we had plans ? Une petite alarme s'alluma dans le cerveau du duelliste qui écarquilla innocemment les yeux. Plans ? I... did I... ? Il se montra perplexe une seconde, avant de progressivement jouer l'assurance. Have I forgotten ? Me ?! Pfff ! Moue amusée, comme s'il n'avait ab-so-lu-ment pas oublié. Il tendit immédiatement sa pinte à peine entamée à un camarade et récupéra son sac d'un accio silencieux. Sorry lads, duty call ! lança-t-il à la cantonade sous les huées et les encouragements.
La sortie fut rapide, pour éviter que les oreilles de sa douce ne soient trop teintées des quolibets et autres suggestions du groupe quant à l'issue de leur soirée. Il était rare que le prince de la fête s'éclipse aussi tôt, mais ses escapades en bonne compagnie ne surprenaient plus les autres depuis des années. You hungry ? I am. Les duels, ça creusait. Il fallait bien nourrir son corps d'Apollon ! We can go to my place, I think we still have these huge pizzas. Or go to the Worry-free if you'd like. L'odeur des pizzas dégotées par les Wright lui avait mis l'eau à la bouche, mais il ne savait pas exactement ce que Murphy voudrait manger. Serait-elle gênée de venir manger dans sa coloc, maintenant qu'ils étaient officiellement ensemble ? Ou bien un repas à l'auberge de Myrddin était encore plus malaisant ? At least when I had no feelings with the other witches I didn't have to think that much.
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Re: breathless - murphy
Lun 28 Sep 2020 - 19:21
Les fêtards autour de nous commencent à discuter mais heureusement pour lui, Oz se concentre sur moi, pour une fois. Peut-être que le froncement mécontent de mes sourcils l'avait interpelé, ou peut-être qu'il voulait me dire une bêtise, mais je le prends de court en parlant la première, lui rappelant qu'on avait quelque chose de prévu, ce soir. Enfin, pas vraiment, mais on s'était tout de même dit qu'on se retrouverait ici. Ca voulait forcément dire en tête à tête, en tout cas dans ma tête. Je ne pensais pas avoir à lui préciser, c'est lui qui a le plus d'expérience, il devrait savoir. "What is this ? Have you forgotten that we had plans ?" S'il avait été n'importe qui d'autre, je n'aurais pas osé exprimer mon mécontentement aussi clairement. J'aurais pris sur moi, j'aurais bu mon verre bien sagement, j'aurais suivi les conversations en essayant de faire en sorte qu'on m'oublie, je me serais transformée en pot de fleurs. Je serais restée une petite heure, puis je serais rentrée dans mon dortoir en prétextant avoir du travail (ce qui n'est pas faux, techniquement), et j'aurais raconté mes malheurs à @Isalynn Fraser. Mais il s'agit d'Oz, je suis donc bien plus à l'aise avec lui qu'avec n'importe quelle autre personne qui n'est pas de ma famille.
D'après ses expressions faciales, il avait totalement zappé. Ou alors il n'avait pas compris ce que je voulais dire, quand je lui ai proposé de se retrouver après son cours. Est-ce qu'il n'a vraiment pas fait attention à la date d'aujourd'hui ? "Have I forgotten ? Me ?! Pfff !" Voyant clair dans son jeu, je lève les yeux au ciel avec un demi-sourire, car je n'arrive pas vraiment à lui faire la tête, il est bien trop mignon. Heureusement pour lui, il se rattrape bien, puisqu'il me prend par les épaules pour m'emmener hors de cette salle puante et poisseuse, sous les cris des étudiants peu habitués à ce qu'Oz Burgess rate une soirée.
Enfin arrivés dehors, j'ai les oreilles et les joues écarlates suite aux suggestions obcènes des adulescents rouges et or, et j'accueille la fraicheur sombre des couloirs avec soulagement. "You hungry ? I am. We can go to my place, I think we still have these huge pizzas. Or go to the Worry-free if you'd like." Marchant à ses côtés, un peu gênée car j'aimerais qu'il me prenne dans ses bras, me tienne la main, m'embrasse, qu'il ait un geste tendre envers moi, qui suis sa petite amie, qui mérite un bisou et un câlin car j'ai tout de même supporté ses potes, je regarde mes pieds les bras croisés, les mains cachées dans les manches de mon gros pull. Regard en biais. "We could go to the Enchanted Skunk." Rougissant à nouveau à l'idée d'un lieu si romantique et kitch pour dîner, je m'empresse de préciser : "I like their teas." Observant plus en détail le profil du Wright, je fronce à nouveau les soucils, de concentration cette fois. "Wait, you're bleeding." Mes pas s'arrêtent nets, mon attention focalisée sur la blessure. "What happened ?" A ce stade de mes études, je sais guérir des petits bobos, j'ai même effectué un stage à l'infirmerie durant mes MAGICs. Alors je prends le bras d'Oz pour l'inciter à se baisser vers moi, approchant mon visage du sien pour scruter la plaie. "Were you hit by some kind of spell or was it something material ?"
D'après ses expressions faciales, il avait totalement zappé. Ou alors il n'avait pas compris ce que je voulais dire, quand je lui ai proposé de se retrouver après son cours. Est-ce qu'il n'a vraiment pas fait attention à la date d'aujourd'hui ? "Have I forgotten ? Me ?! Pfff !" Voyant clair dans son jeu, je lève les yeux au ciel avec un demi-sourire, car je n'arrive pas vraiment à lui faire la tête, il est bien trop mignon. Heureusement pour lui, il se rattrape bien, puisqu'il me prend par les épaules pour m'emmener hors de cette salle puante et poisseuse, sous les cris des étudiants peu habitués à ce qu'Oz Burgess rate une soirée.
Enfin arrivés dehors, j'ai les oreilles et les joues écarlates suite aux suggestions obcènes des adulescents rouges et or, et j'accueille la fraicheur sombre des couloirs avec soulagement. "You hungry ? I am. We can go to my place, I think we still have these huge pizzas. Or go to the Worry-free if you'd like." Marchant à ses côtés, un peu gênée car j'aimerais qu'il me prenne dans ses bras, me tienne la main, m'embrasse, qu'il ait un geste tendre envers moi, qui suis sa petite amie, qui mérite un bisou et un câlin car j'ai tout de même supporté ses potes, je regarde mes pieds les bras croisés, les mains cachées dans les manches de mon gros pull. Regard en biais. "We could go to the Enchanted Skunk." Rougissant à nouveau à l'idée d'un lieu si romantique et kitch pour dîner, je m'empresse de préciser : "I like their teas." Observant plus en détail le profil du Wright, je fronce à nouveau les soucils, de concentration cette fois. "Wait, you're bleeding." Mes pas s'arrêtent nets, mon attention focalisée sur la blessure. "What happened ?" A ce stade de mes études, je sais guérir des petits bobos, j'ai même effectué un stage à l'infirmerie durant mes MAGICs. Alors je prends le bras d'Oz pour l'inciter à se baisser vers moi, approchant mon visage du sien pour scruter la plaie. "Were you hit by some kind of spell or was it something material ?"
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Re: breathless - murphy
Sam 3 Oct 2020 - 12:16
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Oz aimait être le centre de la fête, faire monter l'ambiance, faire partie des souvenirs les plus audacieux et idiots des autres. Il le faisait autant pour lui, accro à l'hystérie collective, à l'esprit festif et alcoolisé, à l'insouciance des rires et des flirts, que pour les autres, comme si c'était son rôle de s'assurer que tout le monde profite de ces moments étudiants. Cependant, le roi de la fête n'eut pas de mal à quitter son fan club pour s'éclipser avec Murphy. Malgré la nervosité de leurs premiers pas, ses baisers et ses sourires l'attiraient bien plus qu'une énième beuverie Wright.
Dans la fraîcheur des couloirs, sans remarquer les joues rougies de la sorcière, le Mancunian réfléchissait aux possibilités pour manger, son corps de sportif réclamantdes pizzasde la nourriture. We could go to the Enchanted Skunk, lança-t-elle avec un regard en biais. La proposition fit taire un instant le volubile sorcier, qui ne s'attendait pas à ça. I like their teas, ajouta rapidement Murphy. Songeant qu'il n'était jamais allé à la Moufette -et qu'il n'avait pas forcément envie de boire du thé-, Oswald se gratta machinalement la nuque. Il n'avait pas le coeur à dire non à Murphy, surtout sans aucune raison vraiment valable. Après tout, si ça lui faisait plaisir, que ne ferait-il pas pour elle ? Well... Il amorça une moue d'assentiment, mais la rouquine s'arrêta net face à lui. Wait, you're bleeding. Ses sourcils froncés amusèrent le Wright. Huh ? Il comprit qu'elle devait parler de son arcade, qu'il sentait chaude et gonflée. Ho, it's nowt.
Evidemment, la future médicomage ne l'entendit pas de cette oreille. What happened ? Elle lui prit le bras et il se laissa tirer jusqu'à elle, amusé de son sérieux. What ? Come on, protesta-t-il mollement, négligent envers sa blessure légère. Were you hit by some kind of spell or was it something material ? Murphy approcha son visage du sien, et l'occasion était trop belle. Le Mancunian déposa ses lèvres sur les siennes pour prendre le temps de l'embrasser. C'était bien plus intéressant que sa blessure, non ? Ses doigts se déposèrent autour du menton de la sorcière le temps de finir de savourer le baiser, et il consentit à l'interrompre finalement. That's the only medicine I need. Faux ton sérieux, bientôt fendu d'un sourire goguenard. Néanmoins, il se fit docile à retardement et répondit à la question, conscient que sa petite amie ne le laisserait pas s'en tirer si facilement. A spell.
Il la laissa opérer, les yeux sur elle, s'amusant à la faire sourire à coups de rictus séducteur et regard pénétrant. Puis lui prit la main pour se diriger vers la sortie de l'université, afin de pouvoir transplaner jusqu'en ville. The Enchanted Skunk it is, milady. Une fois devant l'entrée du salon, Oz ne put retenir un regard circonspect en inspectant la vitrine. Pas étonnant qu'il ne soit jamais venu là. Il aurait fallu qu'il soit une vieille sorcière vivant seule avec ses boursouf, ou qu'il emmène une sorcière en rendez-vous romantique, ce qui n'était jamais arrivé. Il garda néanmoins ses réserves pour lui et ouvrit la porte pour laisser passer Murphy dans un mouvement de bras chevaleresque. After you, darling.
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Re: breathless - murphy
Lun 19 Oct 2020 - 22:47
"Ho, it's nowt." C'était presque certain qu'Oz Burgess, le fanfaron, le casse-cou de première, ne s'inquiète pas de sa blessure. C'était sans compter sur le fait que sa petite amie, en l'occurrence moi, soit étudiante en médicomagie. Alors j'insiste, car je sais très bien qu'une blessure oubliée pouvait s'infecter et devenir très dangereuse. "No, it's not. What happened ?" Il ne s'en tirerait pas si facilement, et bientôt je lui prends la main pour qu'il se penche, afin que je puisse inspecter sa blessure de plus près. Concentrée sur son arcade, je ne vois pas arriver le baiser, qui me prend par surprise. J'ai à peine le temps de me détendre et d'apprécier le moment que le sorcier le brise, affichant son plus beau regard séducteur. "That's the only medicine I need." Amusée plus qu'exaspérée par son commentaire, je lève les yeux au ciel. "Ah yes, the healing properties of a true love's kiss. If that worked we wouldn't need mediwizards, would we ? Now answer me : object or spell ?" Si je n'avais pas été si concentrée sur la tâche à accomplir, j'aurais été bien plus destabilisée par ce baiser, c'est certain. C'est encore nouveau, de s'embrasser dans les couloirs de l'université, mais ce qui n'a pas changé, c'est notre dynamique : lui le comique, moi la rabat-joie. Consentant finalement à me laisser travailler, mon patient admet que la blessure est dûe à un sort, et j'utilise mes connaissances pour la traiter du mieux possible, souvent déconcentrée par les mimiques séductrices de mon petit ami. Exaspérant.
La blessure guérie, son arcade ayant retrouvé sa formeparfaite normale, Oz me prend enfin la main, direction Inverness. "The Enchanted Skunk it is, milady." Rougissant à nouveau à l'emploi du terme chevaleresque que je n'ai jamais entendu dans sa bouche (en tout cas, jamais en tant que destinataire), je serre un peu plus sa main pour m'accrocher à lui durant le transplanage vers la ville. La façade du salon de thé me fait rougir de plus belle, mais j'imagine qu'à ce rythme là, la teinte de mon visage atteindra bientôt celle de mes cheveux, et dans ce cas je n'aurais plus l'air si bête, non ? Prenant une grande inspiration, j'essaie de me concentrer sur les battements de mon coeur, de les ralentir, mais c'était sans compter sur Oz, spécialiste dans l'art de me déstabiliser. "After you, darling." Ses mots, ainsi que son geste galant me tirent un nouveau rougissement et je reste quelques instants plantée là, l'observant avec de grands yeux peureux, avant de passer devant lui et d'entrer dans le restaurant.
Rapidement installés de part et d'autre d'une petite table ronde dans un coin, je tente de me détendre en observant la carte. L'excentricité de la serveuse me perturbe, mais je me concentre sur les plats proposés, et choisis un plat de légumes, ainsi qu'une infusion d'hibiscus. Enfin seule face à lui, impressionnée par la nouveauté du lieu de rendez-vous, ainsi que par ce que la date d'aujourd'hui représente, je me mords la lèvre nerveusement. Puis, décidant que c'est le moment, je me penche pour fouiller dans mon sac. Après quelques instants, j'en sors une boîte rectangulaire, bien emballée dans un papier simple et sans fioritures. "I've got this for you." A l'intérieur, une paire de multiplettes dernier cri. Avec elles, il pourrait observer le jeu de ses adversaires et le détailler avec une très grande précision, ou bien se flatter l'ego en rejouant ses meilleurs moments sur le terrain. Lorsque le cadeau est finalement déballé, je murmure, timidement. "Happy first month anniversary." Je suis persuadée qu'il n'a pas fait attention, et Isalynn m'avait prévenue que ça serait le cas, alors je tente de me préparer à ce qu'il n'ait rien pour moi. Et après tout, l'important dans ce genre de choses, n'est-ce pas le plaisir d'offrir un présent et d'observer la joie sur le visage de celui qui le reçoit ? Je sais surtout, que tout ce que je voulais, c'était passer cette soirée en sa compagnie, et c'est tout ce qui compte.
La blessure guérie, son arcade ayant retrouvé sa forme
Rapidement installés de part et d'autre d'une petite table ronde dans un coin, je tente de me détendre en observant la carte. L'excentricité de la serveuse me perturbe, mais je me concentre sur les plats proposés, et choisis un plat de légumes, ainsi qu'une infusion d'hibiscus. Enfin seule face à lui, impressionnée par la nouveauté du lieu de rendez-vous, ainsi que par ce que la date d'aujourd'hui représente, je me mords la lèvre nerveusement. Puis, décidant que c'est le moment, je me penche pour fouiller dans mon sac. Après quelques instants, j'en sors une boîte rectangulaire, bien emballée dans un papier simple et sans fioritures. "I've got this for you." A l'intérieur, une paire de multiplettes dernier cri. Avec elles, il pourrait observer le jeu de ses adversaires et le détailler avec une très grande précision, ou bien se flatter l'ego en rejouant ses meilleurs moments sur le terrain. Lorsque le cadeau est finalement déballé, je murmure, timidement. "Happy first month anniversary." Je suis persuadée qu'il n'a pas fait attention, et Isalynn m'avait prévenue que ça serait le cas, alors je tente de me préparer à ce qu'il n'ait rien pour moi. Et après tout, l'important dans ce genre de choses, n'est-ce pas le plaisir d'offrir un présent et d'observer la joie sur le visage de celui qui le reçoit ? Je sais surtout, que tout ce que je voulais, c'était passer cette soirée en sa compagnie, et c'est tout ce qui compte.
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Re: breathless - murphy
Sam 24 Oct 2020 - 11:50
After you, darling. La réaction rougissante et effarée de Murphy l'amusait, même si quelque chose l'interpellait. Il avait toujours fait des blagues vaseuses, s'attirant les regards noirs et les éclats de rire de la rouquine, mais elle n'avait jamais été aussi nerveuse. Devrait-il se montrer moins lourd, plus sérieux ? Il espérait que les sentiments naissants entre eux ne changent pas leur complicité de toujours, lui le plaisantin au sourire de gamin et elle la sorcière mature, lasse mais amusée. Entrant à sa suite dans l'établissement, il découvrit la décoration à chaque pas supplémentaire vers la table indiquée, et écarquillait un peu plus les yeux à chaque fois. God, this place is ugly. Toutefois il se garda de tout commentaire, même lorsque la serveuse se présenta, aussi étrange que farfelue. Un peu surpris du choix de Murphy, il l'observa trouver son bonheur sur la carte. Heureusement pour lui, il y avait de la viande et de la bière au menu. Finalement, ce n'était pas si mal. Oswald n'était pas snob, et il trouvait le positif dans toute situation. Il dînait avec Murphy, sa meilleure amie, sa nouvellement petite amie : cela suffisait à lui donner le sourire. Le cadre était... particulier, mais ça ne rendrait le souvenir que plus drôle, non ?
Le Wright profita du calme pour observer la sorcière qui lui faisait face, son visage craquant, la rousseur ensorcelante de ses cheveux, la vision soudainement séduisante d'elle qui se mordit la lèvre... pour finalement fouiller dans son sac et en sortir une boite. I've got this for you. La soirée allait décidément de surprise en surprise, mais le Mancunian ne posa pas davantage de questions. Really ? Oh, okay, accepta-t-il avec bonne volonté - qui n'aimait pas les cadeaux ? Sans aucune arrière-pensée, il déballa l'objet et accueillit les multiplettes avec une exclamation enjouée. Mint ! Au moment où il allait demander pour quelle raison elle le gâtait, il vit avec effroi la sorcière chuchoter "happy first month anniversary." Ce fut évidemment à ce moment que la serveuse déposa les plats commandés sur la table, dans un silence total. Les lèvres pincées, les yeux rivés sur Murphy espérant qu'elle ne se mette pas à pleurer, le Mancunian avait perdu sa langue lui aussi pendant quelques longues secondes.
Heureusement, il se ressaisit vite, se redressa sur sa chaise pour mieux se pencher vers elle, hésitant à lui prendre la main. I'm such a dork. I'm sorry Smurf, I feel so stupid. I didn't realise. Ce n'était pas la fin du monde, bien évidemment, mais c'était vraiment idiot, parce qu'il imaginait comment elle se sentait après avoir offert un cadeau à son petit ami qui n'avait même pas calculé la date du jour. It's today ? It's been a month already ? Should we celebrate it ? Oh by Merlin, that's what we're doing here ?! Epargnant à Murphy les pérégrinations laborieuses de son esprit hyperactif, il tenta de lui arracher un sourire en brandissant les multiplettes avec une moue compatissante aux lèvres. They're really great. Son pied tapotant nerveusement le sol, il cherchait comment dédramatiser la situation tout en admettant son oubli vexant. I'm sorry you had to spend a month with such a stupid boyfriend. Oz avait beau être un bon duelliste, un bon joueur de quidditch,un bon coup, un bon camarade de soirée, il avait clairement des progrès à faire en matière de relation sentimentale.
Embarrassé par le silence pesant, il décida de ne plus battre sa coulpe et d'être simplement honnête. Après tout, ce n'était pas si dramatique. I'm obviously new to this, avoua-t-il avec un sourire franc. And the way you look at me, ajouta-t-il sur un ton plus doux. Well, not right now, précisa le sorcier face à la mine de la rouquine, but the way you've been looking at me this past month. Quand il la dévisageait, quand il lui souriait, quand il l'embrassait. Elle n'avait jamais eu ce regard auparavant. It's new and sometimes confusing but I can't get tired of this. Cette fois-ci il osa lui prendre la main pour l'attirer un peu plus à lui par-dessus leurs assiettes. I'm still trying to figure all this (sa main libre désigna d'un geste ample à la fois la situation et le lieu) out, but I know I want it. Petit regard du séducteur qui avait touché sa cible - pour rire, puisqu'il pensait sincèrement ce qu'il disait. Il ne put s'empêcher d'embrasser tendrement les doigts de Murphy prisonniers des siens.
Le Wright profita du calme pour observer la sorcière qui lui faisait face, son visage craquant, la rousseur ensorcelante de ses cheveux, la vision soudainement séduisante d'elle qui se mordit la lèvre... pour finalement fouiller dans son sac et en sortir une boite. I've got this for you. La soirée allait décidément de surprise en surprise, mais le Mancunian ne posa pas davantage de questions. Really ? Oh, okay, accepta-t-il avec bonne volonté - qui n'aimait pas les cadeaux ? Sans aucune arrière-pensée, il déballa l'objet et accueillit les multiplettes avec une exclamation enjouée. Mint ! Au moment où il allait demander pour quelle raison elle le gâtait, il vit avec effroi la sorcière chuchoter "happy first month anniversary." Ce fut évidemment à ce moment que la serveuse déposa les plats commandés sur la table, dans un silence total. Les lèvres pincées, les yeux rivés sur Murphy espérant qu'elle ne se mette pas à pleurer, le Mancunian avait perdu sa langue lui aussi pendant quelques longues secondes.
Heureusement, il se ressaisit vite, se redressa sur sa chaise pour mieux se pencher vers elle, hésitant à lui prendre la main. I'm such a dork. I'm sorry Smurf, I feel so stupid. I didn't realise. Ce n'était pas la fin du monde, bien évidemment, mais c'était vraiment idiot, parce qu'il imaginait comment elle se sentait après avoir offert un cadeau à son petit ami qui n'avait même pas calculé la date du jour. It's today ? It's been a month already ? Should we celebrate it ? Oh by Merlin, that's what we're doing here ?! Epargnant à Murphy les pérégrinations laborieuses de son esprit hyperactif, il tenta de lui arracher un sourire en brandissant les multiplettes avec une moue compatissante aux lèvres. They're really great. Son pied tapotant nerveusement le sol, il cherchait comment dédramatiser la situation tout en admettant son oubli vexant. I'm sorry you had to spend a month with such a stupid boyfriend. Oz avait beau être un bon duelliste, un bon joueur de quidditch,
Embarrassé par le silence pesant, il décida de ne plus battre sa coulpe et d'être simplement honnête. Après tout, ce n'était pas si dramatique. I'm obviously new to this, avoua-t-il avec un sourire franc. And the way you look at me, ajouta-t-il sur un ton plus doux. Well, not right now, précisa le sorcier face à la mine de la rouquine, but the way you've been looking at me this past month. Quand il la dévisageait, quand il lui souriait, quand il l'embrassait. Elle n'avait jamais eu ce regard auparavant. It's new and sometimes confusing but I can't get tired of this. Cette fois-ci il osa lui prendre la main pour l'attirer un peu plus à lui par-dessus leurs assiettes. I'm still trying to figure all this (sa main libre désigna d'un geste ample à la fois la situation et le lieu) out, but I know I want it. Petit regard du séducteur qui avait touché sa cible - pour rire, puisqu'il pensait sincèrement ce qu'il disait. Il ne put s'empêcher d'embrasser tendrement les doigts de Murphy prisonniers des siens.
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Re: breathless - murphy
Mer 28 Oct 2020 - 10:44
Je devais m'y attendre. Je m'y attendais. Je savais que ça allait arriver, et pourtant, je n'arrive pas à chasser la déception. Au moins, les multiplettes lui plaisent, c'est déjà ça, non ? Jouant avec un coin de mon pull, je baisse les yeux sur mon assiette, et décide qu'il faut manger sinon le contenu allait refroidir. Au moment où j'esquisse un mouvement vers ma fourchette, cependant, Oz se redresse, et je relève les yeux vers lui, comme une enfant attendant la permission de manger. "I'm such a dork. I'm sorry Smurf, I feel so stupid. I didn't realise." Les excuses me mettent un peu de baume au coeur et je sens mes lèvres se retrousser en un petit sourire triste. C'est pas grave, que j'essaie de me persuader. "They're really great." Il apprécie son cadeau, n'est-ce pas là tout ce qui compte ? Pourquoi est-ce qu'il y a cette ambiance étrange et lourde, entre nous ? "I'm sorry you had to spend a month with such a stupid boyfriend." Cette fois-ci, c'est la culpabilité qui me gagne. Je ne veux pas qu'il croie que je le trouve idiot, ni que je n'aime pas passer du temps avec lui. Ce dernier mois était nouveau et étrange, certes, mais tout de même plaisant et je ne les aurais échangés pour rien au monde.
"I'm obviously new to this." La remarque m'étonne, et mes sourcils se froncent légèrement. C'est vrai que je ne l'ai jamais connu avec une petite-amie, mais il en a connu, des filles, avant moi. Comment les traitait-il, sinon comme moi ? "And the way you look at me, well, not right now, but the way you've been looking at me this past month. It's new and sometimes confusing but I can't get tired of this." Et avec ces paroles je me sens fondre. Mes joues rougissent à nouveau, mais cette fois-ci, ce n'est pas de l'embarras. Oswald a toujours su comment dédramatiser une situation. "I'm still trying to figure all this out, but I know I want it." Prenant une plus forte inspiration, je hoche la tête doucement. "I know, it's okay." Je m'efforce à lui offrir un sourire plus franc pour lui montrer que je ne suis pas offensée, et peut-être un peu pour me motiver moi-même à apprécier la soirée, plutôt qu'à me morfondre sur mon sort.
Prenant ma fourchette pour déguster le plat devant mois, je m'efforce de relancer la conversation, relancer notre dynamique. "How was duelling practice ? Who hit you ?" Je le connais trop bien et sais qu'il va saisir cette opportunité pour se faire bien voir et fanfaronner sur ses capacités en duel. Il a toujours été ainsi, moulin à paroles qui aime raconter ses exploits. Pendant qu'il disserte, je l'écoute et je mange. Mais au fur et à mesure, je ressens une frustration inhabituelle dans mon ventre. Je l'observe, mais ne l'écoute plus. Ses contours se font progressivement flous, et je plonge dans mes pensées. Ce n'est pas sensé se passer comme ça. "I'm sorry." Je ne sais pas si j'ai parlé assez fort pour qu'il m'entende, emporté dans son histoire, alors je me redresse et carre un peu les épaules, pour me donner de l'assurance. "I'm sorry." Le flot de paroles cesse et je me retrouve au centre de son attention. "I... I..." Et maintenant, je ne sais pas quoi dire. Typical. Après quelques secondes, je réussis à formuler une phrase cohérente dans ma tête, il n'y a plus qu'à la prononcer. "You said you were trying to figure all of this out, well I am too and I want more." Après avoir évité son regard le temps de trouver le courage de finir ma phrase, j'ose l'affronter. "I feel like nothing's changed between us, except for the snogging obviously, but I... I want more." Il n'y a pas d'autre moyen de le dire, alors je me répète, mais peut-être que cela s'imprimera mieux dans son crâne ? "I want more of this, more dates, more hugs, more... romance." Friande de littérature, j'ai baigné dans les romans à l'eau de rose depuis mon adolescence, et cela m'a peut-être donné de mauvaises attentes vis-à-vis des relations amoureuses, mais c'est ainsi. "Right now I feel like I'm just your best friend with kissing benefits." En clair, j'ai le même statut de Mercy Donovan. "Not like your girlfriend." You are not just another girl, qu'il m'avait dit. A lui de le prouver.
"I'm obviously new to this." La remarque m'étonne, et mes sourcils se froncent légèrement. C'est vrai que je ne l'ai jamais connu avec une petite-amie, mais il en a connu, des filles, avant moi. Comment les traitait-il, sinon comme moi ? "And the way you look at me, well, not right now, but the way you've been looking at me this past month. It's new and sometimes confusing but I can't get tired of this." Et avec ces paroles je me sens fondre. Mes joues rougissent à nouveau, mais cette fois-ci, ce n'est pas de l'embarras. Oswald a toujours su comment dédramatiser une situation. "I'm still trying to figure all this out, but I know I want it." Prenant une plus forte inspiration, je hoche la tête doucement. "I know, it's okay." Je m'efforce à lui offrir un sourire plus franc pour lui montrer que je ne suis pas offensée, et peut-être un peu pour me motiver moi-même à apprécier la soirée, plutôt qu'à me morfondre sur mon sort.
Prenant ma fourchette pour déguster le plat devant mois, je m'efforce de relancer la conversation, relancer notre dynamique. "How was duelling practice ? Who hit you ?" Je le connais trop bien et sais qu'il va saisir cette opportunité pour se faire bien voir et fanfaronner sur ses capacités en duel. Il a toujours été ainsi, moulin à paroles qui aime raconter ses exploits. Pendant qu'il disserte, je l'écoute et je mange. Mais au fur et à mesure, je ressens une frustration inhabituelle dans mon ventre. Je l'observe, mais ne l'écoute plus. Ses contours se font progressivement flous, et je plonge dans mes pensées. Ce n'est pas sensé se passer comme ça. "I'm sorry." Je ne sais pas si j'ai parlé assez fort pour qu'il m'entende, emporté dans son histoire, alors je me redresse et carre un peu les épaules, pour me donner de l'assurance. "I'm sorry." Le flot de paroles cesse et je me retrouve au centre de son attention. "I... I..." Et maintenant, je ne sais pas quoi dire. Typical. Après quelques secondes, je réussis à formuler une phrase cohérente dans ma tête, il n'y a plus qu'à la prononcer. "You said you were trying to figure all of this out, well I am too and I want more." Après avoir évité son regard le temps de trouver le courage de finir ma phrase, j'ose l'affronter. "I feel like nothing's changed between us, except for the snogging obviously, but I... I want more." Il n'y a pas d'autre moyen de le dire, alors je me répète, mais peut-être que cela s'imprimera mieux dans son crâne ? "I want more of this, more dates, more hugs, more... romance." Friande de littérature, j'ai baigné dans les romans à l'eau de rose depuis mon adolescence, et cela m'a peut-être donné de mauvaises attentes vis-à-vis des relations amoureuses, mais c'est ainsi. "Right now I feel like I'm just your best friend with kissing benefits." En clair, j'ai le même statut de Mercy Donovan. "Not like your girlfriend." You are not just another girl, qu'il m'avait dit. A lui de le prouver.
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Re: breathless - murphy
Mer 28 Oct 2020 - 12:36
Première gaffe, probablement pas la dernière. Oz était trop spontané et insouciant pour se transformer en boyfriend material en un mois, lui qui ne voyait pas le temps passer, trop occupé à rire, à profiter, à savourer. Son rapprochement officiel avec Murphy ne le tracassait pas : c'était nouveau, mais il était inutile de se triturer les neurones à ce sujet. Il aimait être avec elle, il aimait l'embrasser, c'était tout ce qui comptait non ? Visiblement la rouquine studieuse et réfléchie avait décidé d'instaurer la tradition du cadeau aux mensiversaires, se générant automatiquement une déception face au Wright fougueux qui n'avait même pas fait attention à la date. Heureusement, il en fallait plus pour décourager Oswald, habile, trop solaire et positif pour se morfondre. Il se fit charmeur, bien que sincère, sachant qu'il arriverait à dérider sa petite amie en lui rappelant qu'il aimait le regard qu'elle posait sur lui depuis que leur couple existait. I'm still trying to figure all this out, but I know I want it. Il embrassa ses doigts tout en lui tenant la main, les yeux plongés dans les siens. I know, it's okay. Murphy sembla rassurée et il la libéra pour la laisser manger.
How was duelling practice ? Who hit you ? Un sourire goguenard s'étira sur les lèvres du Mancunian, qui entreprit alors de raconter son entrainement tout en mangeant lui aussi, à grands renforts de gestes amples et d'exagérations épiques. Il manqua de renverser ce que portait la serveuse deux fois alors qu'elle passait à sa portée pendant l'imitation d'une esquive digne des plus grands héros. Ce sujet était tellement plus facile : familier, dénué de doutes ou de sentimentalisme. Oz faisait le show et Murphy l'écoutait, mi-amusée mi-blasée. La routine. Confortable. La soirée pouvait enfin se dérouler normalement. I'm sorry, l'interrompit la sorcière au bout d'un moment. Un peu surpris, l'Anglais n'eut aucun mal à s'arrêter. Smurf ? demanda-t-il pour écouter ce qui la dérangeait tandis qu'il avalait son dernier morceau de viande.
I... I... Il ne put s'empêcher de sourire, attendri par sa nervosité habituelle. Il prit une gorgée d'eau, tranquille, patient. You said you were trying to figure all of this out, well I am too and I want more. Déconcerté par sa formulation, il reposa son verre avant d'avaler de travers et haussa les sourcils dans une expression charmée et amusée. More ? Il retint les commentaires peu décents qui lui vinrent à l'esprit et laissa Murphy s'expliquer, conscient qu'elle ne parlait probablement pas de la même chose que lui. I feel like nothing's changed between us, except for the snogging obviously, but I... I want more. Cette fois-ci, la discussion devenait inconfortable. Oz se sentit coupable. Pour lui, il était normal que rien ne change entre eux, il ne voulait pas que ça change... mais il comprenait son reproche, même s'il ne voyait pas trop ce que ça signifiait concrètement. I want more of this, more dates, more hugs, more... romance. Légèrement nerveux, il se redressa sur sa chaise et acquiesça, prêt à se montrer de bonne volonté. ...Aye. What does it have to be so complicated ?
Right now I feel like I'm just your best friend with kissing benefits. Not like your girlfriend. Si elle avait du mal à démarrer, Murphy savait comment terminer. Oh, souffla le Mancunian, les sourcils haussés. Il lui semblait que c'était un peu rude, mais il n'était pas du genre à se vexer. I see what you mean, reprit-il honnêtement, passant sur la formulation maladroite. Avec une moue pensive, il tapota la carte des desserts - il prendrait bien quelque chose, mais il fallait d'abord répondre à Murphy. I genuinely thought a girlfriend was a bessie with benefits, tenta-t-il d'expliquer sincèrement. That came out wrong, right ? fit-il immédiatement avec une grimace et un petit rire. I mean... You are me best friend. Elle l'était depuis leur rencontre, et ce titre avait un véritable sens pour lui. Elle était celle qui le calmait, qui le guidait, qui lui rappelait les limites, celle qui l'aidait à étudier et à se dépasser, celle qu'il voulait protéger.
And now you are me girlfriend too. L'une n'effaçait pas l'autre. C'était précisément ce qu'il aimait dans ce nouveau statut : il gardait sa meilleure amie, tout en découvrant de nouveaux plaisirs avec elle. Il ne voulait pas qu'elle pense que ça ne signifiait rien pour lui : après tout, elle portait sa veste, il lui tenait la main en public, il avait annoncé clairement qu'il sortait avec elle... Les lèvres plissées dans une moue adorable, il lui reprit la main, tentant de conserver leur proximité. I hear ya demand. More romance. And dates. I can do that. Il lui sortirait le grand jeu à la Burgess, et elle serait émerveillée. Anything else ? Quant à y être, autant faire la liste de ce qui lui manquait pour être satisfaite. Quand la serveuse les aborda pour demander ce qu'ils voudraient pour le dessert, Oz sursauta un peu et lâcha la main de la rouquine. Yeah ! Something big and chocolatey with sprinkes and sparkles on it. We're celebrating !
How was duelling practice ? Who hit you ? Un sourire goguenard s'étira sur les lèvres du Mancunian, qui entreprit alors de raconter son entrainement tout en mangeant lui aussi, à grands renforts de gestes amples et d'exagérations épiques. Il manqua de renverser ce que portait la serveuse deux fois alors qu'elle passait à sa portée pendant l'imitation d'une esquive digne des plus grands héros. Ce sujet était tellement plus facile : familier, dénué de doutes ou de sentimentalisme. Oz faisait le show et Murphy l'écoutait, mi-amusée mi-blasée. La routine. Confortable. La soirée pouvait enfin se dérouler normalement. I'm sorry, l'interrompit la sorcière au bout d'un moment. Un peu surpris, l'Anglais n'eut aucun mal à s'arrêter. Smurf ? demanda-t-il pour écouter ce qui la dérangeait tandis qu'il avalait son dernier morceau de viande.
I... I... Il ne put s'empêcher de sourire, attendri par sa nervosité habituelle. Il prit une gorgée d'eau, tranquille, patient. You said you were trying to figure all of this out, well I am too and I want more. Déconcerté par sa formulation, il reposa son verre avant d'avaler de travers et haussa les sourcils dans une expression charmée et amusée. More ? Il retint les commentaires peu décents qui lui vinrent à l'esprit et laissa Murphy s'expliquer, conscient qu'elle ne parlait probablement pas de la même chose que lui. I feel like nothing's changed between us, except for the snogging obviously, but I... I want more. Cette fois-ci, la discussion devenait inconfortable. Oz se sentit coupable. Pour lui, il était normal que rien ne change entre eux, il ne voulait pas que ça change... mais il comprenait son reproche, même s'il ne voyait pas trop ce que ça signifiait concrètement. I want more of this, more dates, more hugs, more... romance. Légèrement nerveux, il se redressa sur sa chaise et acquiesça, prêt à se montrer de bonne volonté. ...Aye. What does it have to be so complicated ?
Right now I feel like I'm just your best friend with kissing benefits. Not like your girlfriend. Si elle avait du mal à démarrer, Murphy savait comment terminer. Oh, souffla le Mancunian, les sourcils haussés. Il lui semblait que c'était un peu rude, mais il n'était pas du genre à se vexer. I see what you mean, reprit-il honnêtement, passant sur la formulation maladroite. Avec une moue pensive, il tapota la carte des desserts - il prendrait bien quelque chose, mais il fallait d'abord répondre à Murphy. I genuinely thought a girlfriend was a bessie with benefits, tenta-t-il d'expliquer sincèrement. That came out wrong, right ? fit-il immédiatement avec une grimace et un petit rire. I mean... You are me best friend. Elle l'était depuis leur rencontre, et ce titre avait un véritable sens pour lui. Elle était celle qui le calmait, qui le guidait, qui lui rappelait les limites, celle qui l'aidait à étudier et à se dépasser, celle qu'il voulait protéger.
And now you are me girlfriend too. L'une n'effaçait pas l'autre. C'était précisément ce qu'il aimait dans ce nouveau statut : il gardait sa meilleure amie, tout en découvrant de nouveaux plaisirs avec elle. Il ne voulait pas qu'elle pense que ça ne signifiait rien pour lui : après tout, elle portait sa veste, il lui tenait la main en public, il avait annoncé clairement qu'il sortait avec elle... Les lèvres plissées dans une moue adorable, il lui reprit la main, tentant de conserver leur proximité. I hear ya demand. More romance. And dates. I can do that. Il lui sortirait le grand jeu à la Burgess, et elle serait émerveillée. Anything else ? Quant à y être, autant faire la liste de ce qui lui manquait pour être satisfaite. Quand la serveuse les aborda pour demander ce qu'ils voudraient pour le dessert, Oz sursauta un peu et lâcha la main de la rouquine. Yeah ! Something big and chocolatey with sprinkes and sparkles on it. We're celebrating !
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Re: breathless - murphy
Dim 29 Nov 2020 - 18:41
Bien trop gênée pour manger la fin de mon assiette, mes légumes sont devenus froids. La tête baissée, j'observe Oz par en-dessous, ne sachant pas trop qu'attendre de lui. "Oh." Il semble que mes mots l'aient quelque peu affecté. Instantanément coupable, je baisse les yeux sur mon assiette. "I see what you mean. I genuinely thought a girlfriend was a bessie with benefits." Cette affirmation me confirme au moins que mon impression est la bonne : si rien n'a vraiment changé, en dehors des baisers, c'est que dans son esprit, rien ne devait changer. Malgré le malaise que je ressens, peut-être que cette discussion est nécessaire, finalement. "That came out wrong, right ?" Je relève les yeux. Ses mimiques ainsi que son rire me tirent un sourire, il a toujours su trouver le côté amusant de chaque situation. "I mean... You are me best friend." Sans savoir où il veut en venir, je l'observe en penchant la tête sur le côté, les sourcils légèrement froncés. "Yes..." Souffle effacé par ses prochaines paroles. "And now you are me girlfriend too." Attendrie par sa moue adorable, je lui adresse un sourire doux. "Yes." Ses affirmations me font douter : ne suis-je pas en droit de demander plus de choses que des baisers de temps en temps quand on se croise dans les couloirs, de lui tenir la main alors que je lui fais réciter ses cours théoriques de métamorphose, de me faire déconcentrer par ses doigts dans mes cheveux tandis que je récite mes cours d'anatomie ?
Sa main se posant sur la mienne me fait sortir de mes pensées. "I hear ya demand. More romance. And dates. I can do that." Rassurée, je hoche doucement la tête. "Anything else ?" Petit moment de réflexion, les yeux dans le vide. "No, I think that's it." Mais peut-être une précision. "I do still want to do everything we used to do. It's just that sometimes, I'd like to only be your girlfriend. D'you know what I mean ?" Certainement qu'il comprendrait autre chose que moi. Quoique... "I'd like to have you to myself more than one hour a week, for example." Profiter de lui, sans être dérangée par les personnes autour de nous, qu'il s'agisse de ses amis qui l'emmènent faire merlin knows what, ou des autres étudiants occupant la bibliothèque, les gradins du stade ou tout autre lieu public. "...Alone." Lorsque je souffle cette précision, le rouge aux joues, mes yeux se posent sur la serveuse s'approchant de notre table. Le sursaut d'Oz me surprend et je retire rapidement ma main de la table après qu'il m'ait lâchée. "Yeah ! Something big and chocolatey with sprinkes and sparkles on it. We're celebrating !" Amusée par son exhubérance, je me penche doucement pour lui souffler une nouvelle demande, culinaire, cette fois. "And strawberries." Le Wright se redresse immédiatement, ajoutant bien plus fort à l'attention de la serveuse. "And strawberries !" Pouffant de rire discrètement, j'attends que la sorcière s'éloigne avec notre commande pour me pencher à nouveau, le coude posé sur la table, mon menton posé sur mon poing fermé. "I love you."
Sa main se posant sur la mienne me fait sortir de mes pensées. "I hear ya demand. More romance. And dates. I can do that." Rassurée, je hoche doucement la tête. "Anything else ?" Petit moment de réflexion, les yeux dans le vide. "No, I think that's it." Mais peut-être une précision. "I do still want to do everything we used to do. It's just that sometimes, I'd like to only be your girlfriend. D'you know what I mean ?" Certainement qu'il comprendrait autre chose que moi. Quoique... "I'd like to have you to myself more than one hour a week, for example." Profiter de lui, sans être dérangée par les personnes autour de nous, qu'il s'agisse de ses amis qui l'emmènent faire merlin knows what, ou des autres étudiants occupant la bibliothèque, les gradins du stade ou tout autre lieu public. "...Alone." Lorsque je souffle cette précision, le rouge aux joues, mes yeux se posent sur la serveuse s'approchant de notre table. Le sursaut d'Oz me surprend et je retire rapidement ma main de la table après qu'il m'ait lâchée. "Yeah ! Something big and chocolatey with sprinkes and sparkles on it. We're celebrating !" Amusée par son exhubérance, je me penche doucement pour lui souffler une nouvelle demande, culinaire, cette fois. "And strawberries." Le Wright se redresse immédiatement, ajoutant bien plus fort à l'attention de la serveuse. "And strawberries !" Pouffant de rire discrètement, j'attends que la sorcière s'éloigne avec notre commande pour me pencher à nouveau, le coude posé sur la table, mon menton posé sur mon poing fermé. "I love you."
- InvitéInvité
Re: breathless - murphy
Mer 30 Déc 2020 - 0:32
L'innocente sortie au restaurant s'était transformée en rendez-vous officiel de mensiversaire, qui lui-même ressemblait à une leçon de romantisme administrée avec sérieux par Professeur Fraser. La scène ressemblait presque à une de leur séance de révisions : Oz de bonne volonté mais doté d'une attention volatile et d'une envie de blaguer permanente, et Murphy un peu désespérée qui tentait de se montrer pédagogue avec le Wright - de manière efficace, d'ailleurs, car il lui devait clairement une bonne partie de ses bons résultats scolaires. Serait-il aussi bon petit ami qu'élève ? Il n'en doutait pas. Conquérant, optimiste, il reprit la main de la sorcière dans la sienne. I hear ya demand. More romance. And dates. I can do that. Anything else ? Il entrelaçait leurs doigts tandis qu'elle réfléchissait, perdu un instant par la moue craquante de son visage pensif.
I do still want to do everything we used to do, expliqua l'Ecossaise. Oz acquiesça pour manifester son accord. It's just that sometimes, I'd like to only be your girlfriend. D'you know what I mean ? Honnête, il plissa les yeux dans une expression de perplexité. Huh... Il essayait de visualiser ce que ça représentait, son unique souvenir de relation sentimentale étant très ancien.
Heureusement, la rouquine tenta de préciser sa pensée. I'd like to have you to myself more than one hour a week, for example. Il était vrai que le club de duel et le quidditch lui prenaient beaucoup de temps, en plus de ses heures de cours. Et cette année, il allait devoir partir en stage, en plus de ça. Ses parents et ses aptitudes lui avaient permis d'en obtenir un à la brigade de police magique : la première marche prestigieuse vers sa carrière d'auror. Tout excité de commencer, Oz n'avait pas vraiment réfléchi à l'emploi du temps chargé qu'il allait imposer indirectement à sa petite amie. Cependant, elle avait raison d'exiger plus de temps passé ensemble. Quoiqu'entre les déjeuners sur le campus, les entrevues entre deux classes, les soirées étudiantes, les matches ou entrainements de quidditch, et les week-ends, il devait quand même lui consacrer plus d'une heure non ? La semaine précédente il était venu au moins quatre heures chez les Fraser : les jumeaux avaient reçu un nouveau balai pour leur entrée en cinquième année et il était venu les tester avec eux. ...Alone, compléta alors la sorcière. Le simple mot coupa le souffle du Mancunian, qui sentit qu'il eut du mal à déglutir. Wait - does she mean... ? Les joues rouges de Murphy le fascinèrent, et le pouls de son coeur se mit à battre violemment dans la paume de sa main. What the fuck Burgess, it's like you've never been alone with a woman, what's happening to you ?
Pas le temps de se ressaisir pour demander des précisions : quand la serveuse les interrompit, le grand fanfaron Wright se trouva soulagé de pouvoir balayer sa nervosité. Il commanda un dessert au chocolat en en rajoutant des tonnes pour répondre au besoin de grandiose de sa charmante compagnie. And strawberries, chuchota Murphy. Il ajouta bien évidemment de sa voix tonitruante AND STRAWBERRIES ! rien que pour le plaisir de la voir rire. Cette parenthèse dans leur discussion sérieuse le détendit, et il s'affala un peu dans sa chaise, goguenard. Il vit distraitement la sorcière se pencher à nouveau vers lui, le menton posé royalement sur son poing. I love you. Comme ça, directement, sans hésitation, sans nervosité. Le Mancunian écarquilla les yeux dans une seconde de surprise. Ce fut lui qui rougit, déstabilisé par son aplomb, par la simplicité de ses mots. Bien sûr qu'ils avaient déjà prononcé ces mots-là, mais leur sens était tout autre maintenant qu'ils n'étaient plus "juste" des amis. Le jeune homme n'avait que faire de fêter leur premier mois ensemble, ou de recevoir un cadeau pour l'occasion, mais la déclaration de Murphy lui avait coupé l'herbe sous le pied.
Après son bref instant d'hésitation, il répondit dans un souffle, un sourire différent aux lèvres : charmé, touché, séduit. Merlin, I love you too Smurf. Après tout, pourquoi avoir peur de le dire ? Il l'aimait depuis qu'il la connaissait, même si ses sentiments avaient mis du temps à être révélés. Il n'avait plus l'âge de feindre la pudeur, ou de jouer au macho incapable de parler de ce qu'il ressentait. Il était amoureux d'elle, comme il ne l'avait jamais été de personne. Encore soufflé par la sorcière, qui était décidément la plus entreprenante des deux, il rit doucement, épaté par la tournure de la soirée. Gosh, you really went all out for this anniversary, didn't you ? Un restaurant en amoureux, un cadeau, une demande assez claire de passer plus de temps ensemble, une déclaration... Murphy Fraser ne faisait rien à moitié. Espérant qu'elle ne se vexe pas de sa remarque, qui n'était rien d'autre qu'un compliment, il la dévisageait, des étoiles dans les yeux malgré lui. It's great. You're great. Par quel mystère de l'univers avait-il été choisi par une femme si belle, si intelligente et si courageuse pour être son petit ami ? Il mesurait sa chance en la dévorant des yeux, sans réaliser que sa main avait retrouvé le chemin de sa peau et qu'il lui caressait tendrement le bras - celui qui soutenait son magnifique visage. Il entendit à peine la serveuse déposer l'énorme glace au brownie -avec coulis de chocolat et fraises entières, et chantilly- sur la table, et sortit de sa contemplation avec un raclement de gorge et une grande dose d'autodérision. Please stop with the lovey-dovey look and eat your dessert. La plaisanterie étant que c'était lui qui avait un regardniais transi d'amour à cet instant. Il reprit ses esprits et entama la glace avec l'une des deux cuillères qui y étaient plantées, impatient de pouvoir ensuite satisfaire son envie de la dévorer elle de baisers.
Oz combla la fin du repas d'habituelles histoires farfelues sur ses différents duels, entrainements sportifs et autres préparations physiques de DCFM. Il ne mangea pas forcément toute sa part de la glace, mais s'amusa à tendre à Murphy des fraises garnies de chantilly juste pour le plaisir de lui en mettre sur le visage - bêtises qu'il répara sagement du bout du doigt. Il paya l'addition, ce qu'il aurait fait de toute manière, et aida la sorcière à enfiler son manteau dans une grande gestuelle chevaleresque. Une fois dehors, sur le pas de la porte, il l'entoura de ses bras pour la préserver du froid automnal, qu'on oubliait vite dans le salon de thé chaleureux. Ne pouvant retenir un baiser sur sa joue, puis un à la naissance du cou dans le creux de son écharpe, il prit rapidement la parole comme s'il voulait faire preuve d'initiative à son tour. So, I have an idea for the rest of the evening. D'un regard instigateur, il tendit une main à l'Ecossaise, proposant implicitement qu'elle transplane avec lui.
I do still want to do everything we used to do, expliqua l'Ecossaise. Oz acquiesça pour manifester son accord. It's just that sometimes, I'd like to only be your girlfriend. D'you know what I mean ? Honnête, il plissa les yeux dans une expression de perplexité. Huh... Il essayait de visualiser ce que ça représentait, son unique souvenir de relation sentimentale étant très ancien.
Heureusement, la rouquine tenta de préciser sa pensée. I'd like to have you to myself more than one hour a week, for example. Il était vrai que le club de duel et le quidditch lui prenaient beaucoup de temps, en plus de ses heures de cours. Et cette année, il allait devoir partir en stage, en plus de ça. Ses parents et ses aptitudes lui avaient permis d'en obtenir un à la brigade de police magique : la première marche prestigieuse vers sa carrière d'auror. Tout excité de commencer, Oz n'avait pas vraiment réfléchi à l'emploi du temps chargé qu'il allait imposer indirectement à sa petite amie. Cependant, elle avait raison d'exiger plus de temps passé ensemble. Quoiqu'entre les déjeuners sur le campus, les entrevues entre deux classes, les soirées étudiantes, les matches ou entrainements de quidditch, et les week-ends, il devait quand même lui consacrer plus d'une heure non ? La semaine précédente il était venu au moins quatre heures chez les Fraser : les jumeaux avaient reçu un nouveau balai pour leur entrée en cinquième année et il était venu les tester avec eux. ...Alone, compléta alors la sorcière. Le simple mot coupa le souffle du Mancunian, qui sentit qu'il eut du mal à déglutir. Wait - does she mean... ? Les joues rouges de Murphy le fascinèrent, et le pouls de son coeur se mit à battre violemment dans la paume de sa main. What the fuck Burgess, it's like you've never been alone with a woman, what's happening to you ?
Pas le temps de se ressaisir pour demander des précisions : quand la serveuse les interrompit, le grand fanfaron Wright se trouva soulagé de pouvoir balayer sa nervosité. Il commanda un dessert au chocolat en en rajoutant des tonnes pour répondre au besoin de grandiose de sa charmante compagnie. And strawberries, chuchota Murphy. Il ajouta bien évidemment de sa voix tonitruante AND STRAWBERRIES ! rien que pour le plaisir de la voir rire. Cette parenthèse dans leur discussion sérieuse le détendit, et il s'affala un peu dans sa chaise, goguenard. Il vit distraitement la sorcière se pencher à nouveau vers lui, le menton posé royalement sur son poing. I love you. Comme ça, directement, sans hésitation, sans nervosité. Le Mancunian écarquilla les yeux dans une seconde de surprise. Ce fut lui qui rougit, déstabilisé par son aplomb, par la simplicité de ses mots. Bien sûr qu'ils avaient déjà prononcé ces mots-là, mais leur sens était tout autre maintenant qu'ils n'étaient plus "juste" des amis. Le jeune homme n'avait que faire de fêter leur premier mois ensemble, ou de recevoir un cadeau pour l'occasion, mais la déclaration de Murphy lui avait coupé l'herbe sous le pied.
Après son bref instant d'hésitation, il répondit dans un souffle, un sourire différent aux lèvres : charmé, touché, séduit. Merlin, I love you too Smurf. Après tout, pourquoi avoir peur de le dire ? Il l'aimait depuis qu'il la connaissait, même si ses sentiments avaient mis du temps à être révélés. Il n'avait plus l'âge de feindre la pudeur, ou de jouer au macho incapable de parler de ce qu'il ressentait. Il était amoureux d'elle, comme il ne l'avait jamais été de personne. Encore soufflé par la sorcière, qui était décidément la plus entreprenante des deux, il rit doucement, épaté par la tournure de la soirée. Gosh, you really went all out for this anniversary, didn't you ? Un restaurant en amoureux, un cadeau, une demande assez claire de passer plus de temps ensemble, une déclaration... Murphy Fraser ne faisait rien à moitié. Espérant qu'elle ne se vexe pas de sa remarque, qui n'était rien d'autre qu'un compliment, il la dévisageait, des étoiles dans les yeux malgré lui. It's great. You're great. Par quel mystère de l'univers avait-il été choisi par une femme si belle, si intelligente et si courageuse pour être son petit ami ? Il mesurait sa chance en la dévorant des yeux, sans réaliser que sa main avait retrouvé le chemin de sa peau et qu'il lui caressait tendrement le bras - celui qui soutenait son magnifique visage. Il entendit à peine la serveuse déposer l'énorme glace au brownie -avec coulis de chocolat et fraises entières, et chantilly- sur la table, et sortit de sa contemplation avec un raclement de gorge et une grande dose d'autodérision. Please stop with the lovey-dovey look and eat your dessert. La plaisanterie étant que c'était lui qui avait un regard
Oz combla la fin du repas d'habituelles histoires farfelues sur ses différents duels, entrainements sportifs et autres préparations physiques de DCFM. Il ne mangea pas forcément toute sa part de la glace, mais s'amusa à tendre à Murphy des fraises garnies de chantilly juste pour le plaisir de lui en mettre sur le visage - bêtises qu'il répara sagement du bout du doigt. Il paya l'addition, ce qu'il aurait fait de toute manière, et aida la sorcière à enfiler son manteau dans une grande gestuelle chevaleresque. Une fois dehors, sur le pas de la porte, il l'entoura de ses bras pour la préserver du froid automnal, qu'on oubliait vite dans le salon de thé chaleureux. Ne pouvant retenir un baiser sur sa joue, puis un à la naissance du cou dans le creux de son écharpe, il prit rapidement la parole comme s'il voulait faire preuve d'initiative à son tour. So, I have an idea for the rest of the evening. D'un regard instigateur, il tendit une main à l'Ecossaise, proposant implicitement qu'elle transplane avec lui.
(Transplanage : sur le toit de la coloc d'Oz à Inverness)
- InvitéInvité
Re: breathless - murphy
Mar 9 Fév 2021 - 20:20
La timidité et le malaise des moments précédents s'effacent lorsque la serveuse arrive pour nous demander notre choix de dessert. Nos mains s'arrachant l'une de l'autre comme si nous faisions quelque chose d'interdit, je sens le rouge me monter aux joues, mais Oswald a toujours le mot pour rire, et son exubérance me tire un sourire. Attendrie devant ses efforts de faire redescendre la tension, je ne retiens pas mes paroles, l'observant avec amour, le menton posé sur le poing. "I love you." C'est simple, c'est pur, c'est vrai. C'est peut-être la première fois de la soirée où je n'ai pas trébuché sur mes mots, ni rougi, ni baissé les yeux. Je réalise la portée des mots quelques secondes plus tard, au même moment que le Wright qui écarquille les yeux. Mon instinct est de rougir et baisser les yeux, presque honteuse d'avoir exposé mes sentiments aussi ouvertement, mais c'est sans compter sur son sourire béat qui s'étire progressivement sur ses lèvres. "Merlin, I love you too Smurf." Et la honte se transforme bien vite en tendresse. "Gosh, you really went all out for this anniversary, didn't you ? It's great. You're great." Retrouvant mon mutisme habituel, je baisse les yeux, me mordant la lèvre d'embarras.
La main de mon petit ami sur le bras me fait relever le menton, pour découvrir un air adorable sur son visage. Pendant un instant qui aurait pu durer une heure, une conversation entière se déroule entre nos prunelles, danse des iris qui s'embrassent et se caressent de loin. Le moment est finalement interrompu par l'arrivée du dessert, et nous devons tous deux nous reprendre. "Please stop with the lovey-dovey look and eat your dessert." La remarque faussement paternaliste du brun me fait glousser, et j'accepte avec gratitude la fraise qu'il me tend - pour qu'elle atterrisse finalement sur ma joue. Le moment transi d'amour laisse donc place à une scène habituelle où il joue le fanfaron pour me faire rire, et où je l'écoute, ne croyant ses histoires qu'à moitié. La note payée par ses soins malgré mes protestations, nous nous retrouvons à nouveau dans la rue, le visage attaqué par le froid automnal. Au moment où je rentre instinctivement le menton dans mon écharpe pour me protéger de la fraicheur environnante, Oz m'entoure de ses bras et m'embrasse la joue, puis le cou. Déstabilisée par le changement de comportement (malgré le fait que j'en sois à l'origine), je rougis brusquement. Heureusement, il ne semble pas le remarquer, puisqu'il me tend la main. "So, I have an idea for the rest of the evening." Intriguée, je l'observe quelques instants, les yeux plissés. "Where are we going ?" Si ma question semble méfiante, je lui fais totalement confiance et n'attends pas de réponse avant de lui prendre la main, entrelaçant nos doigts.
Un tour plus tard, et nous voilà seuls, loin de l'agitation de la rue. Le silence est la première chose que je remarque, avant d'ouvrir les yeux pour observer la petite terrasse de la colocation d'Oswald. "Oh, we're on your roof." Sous nos pieds se trouve la chambre dans laquelle nous avons échangé notre premier baiser. Le souvenir me provoque un coup de chaud et je remercie l'obscurité de camoufler mes joues cramoisies. Paradoxalement, une bourrasque de vent me fait greloter et je me colle un peu plus au Wright pour qu'il me protège du froid - et qu'il m'embrasse, peut être un peu. "What's your big idea ?" Ingénue, je relève doucement le menton vers lui, grands yeux contemplant son visage adoré.
La main de mon petit ami sur le bras me fait relever le menton, pour découvrir un air adorable sur son visage. Pendant un instant qui aurait pu durer une heure, une conversation entière se déroule entre nos prunelles, danse des iris qui s'embrassent et se caressent de loin. Le moment est finalement interrompu par l'arrivée du dessert, et nous devons tous deux nous reprendre. "Please stop with the lovey-dovey look and eat your dessert." La remarque faussement paternaliste du brun me fait glousser, et j'accepte avec gratitude la fraise qu'il me tend - pour qu'elle atterrisse finalement sur ma joue. Le moment transi d'amour laisse donc place à une scène habituelle où il joue le fanfaron pour me faire rire, et où je l'écoute, ne croyant ses histoires qu'à moitié. La note payée par ses soins malgré mes protestations, nous nous retrouvons à nouveau dans la rue, le visage attaqué par le froid automnal. Au moment où je rentre instinctivement le menton dans mon écharpe pour me protéger de la fraicheur environnante, Oz m'entoure de ses bras et m'embrasse la joue, puis le cou. Déstabilisée par le changement de comportement (malgré le fait que j'en sois à l'origine), je rougis brusquement. Heureusement, il ne semble pas le remarquer, puisqu'il me tend la main. "So, I have an idea for the rest of the evening." Intriguée, je l'observe quelques instants, les yeux plissés. "Where are we going ?" Si ma question semble méfiante, je lui fais totalement confiance et n'attends pas de réponse avant de lui prendre la main, entrelaçant nos doigts.
Un tour plus tard, et nous voilà seuls, loin de l'agitation de la rue. Le silence est la première chose que je remarque, avant d'ouvrir les yeux pour observer la petite terrasse de la colocation d'Oswald. "Oh, we're on your roof." Sous nos pieds se trouve la chambre dans laquelle nous avons échangé notre premier baiser. Le souvenir me provoque un coup de chaud et je remercie l'obscurité de camoufler mes joues cramoisies. Paradoxalement, une bourrasque de vent me fait greloter et je me colle un peu plus au Wright pour qu'il me protège du froid - et qu'il m'embrasse, peut être un peu. "What's your big idea ?" Ingénue, je relève doucement le menton vers lui, grands yeux contemplant son visage adoré.
- InvitéInvité
Re: breathless - murphy
Mer 10 Mar 2021 - 16:30
Oh, we're on your roof. Le silence enveloppait la terrasse, d'ordinaire très occupée. Les colocataires avaient aménagé ce toit de bric et de broc pour en faire un lieu apprécié lors des soirées à la maison. L'endroit était à la fois cheap et cool, selon le degré de bienveillance ou d'alcoolémie. Yep, we are, confirma le Mancunian en s'écartant légèrement de Murphy pour replacer du bout du pied un siège en palettes qui avait été renversé. Un coup de vent froid souleva légèrement la chevelure rousse et sa propriétaire se pressa contre lui. Le mouvement fit sourire Oswald, qui s'empressa de l'accueillir entre ses bras. You cold, Fraser ? lança-t-il à mi voix, amusé et attendri. Il utilisait rarement son nom de famille, c'était uniquement une marque de plaisanterie. Emporté par l'élan de leur étreinte, il glissa son visage contre le sien, leurs souffles chauds se mêlant dans l'atmosphère automnale, afin de venir l'embrasser. Le temps s'écoula délicieusement lentement, jusqu'à ce que la sorcière finisse par reprendre la parole. What's your big idea ? Le Wright garda son air enjôleur un instant, encore enivré du baiser, avant de revenir sur terre, distrait comme à son habitude. Huh ? Oh, aye, sure. Il libéra Murphy et fit quelques pas sur le toit, visiblement à la recherche de quelque chose. Sit wherever you fit. Le toit était rarement rangé et quelques coussins avaient été éparpillés en désordre, pas toujours sur les couchettes de bois improvisées auxquelles ils appartenaient.
D'abord, Oswald alluma d'un coup de baguette un pot en verre destiné à les réchauffer autant qu'à éclairer la nuit noire. I think we still... Derrière un entassement de palettes d'où chutèrent des verres à beerpong, il se pencha pour récupérer une boite. Yep, there they are. Lemme place 'em real quick, indiqua-t-il à son invitée. Il sortit alors trois feuxfous qu'il installa avec minutie sur le rebord est de la terrasse, pointés vers le ciel. Il ajusta deux fois leur position avant de revenir à la sorcière en récupérant un dernier objet dans la boite. And last but not least, annonça-t-il avec un geste théâtral, déposant ce qui ressemblait à une lanterne rectangulaire à leurs pieds. I'll need you to evoke your patronus, if that's okay with you. Il s'exécuta. Les souvenirs heureux ne manquaient pas, mais instinctivement il choisit celui de leur premier baiser, dans l'hésitation et l'excitation nerveuse de sa chambre ce soir d'été. La forme nébuleuse de son bison apparut en courant autour d'eux. Une fois que les deux patronus les entouraient, le sorcier les désigna de sa baguette avant de prononcer le sort qui les envoya dans la lanterne, qui s'illumina. Les patronus y tournoyaient lentement, projetant leur ombre sur les murs de la terrasse et son large tissu blanc étiré comme un écran à projection.
Enfin, Oswald lança un dernier sort pour enflammer les mèches des feuxfous, qui décollèrent pour exploser à une dizaine de mètres au-dessus du toit, libérant un paysage de feu orangé et blanc dans un sifflement caractéristique. La retombée des particules était ralentie, et le couple pouvait observer toutes les étincelles en suspension, comme un ciel étoilé et incandescent. Le Mancunian savait l'aversion de Murphy pour le feu, aussi veilla-t-il d'un oeil inquiet à ce qu'elle ne soit pas trop dérangée par les feux d'artifice, sans danger pour eux. Il ne s'agissait que d'un reste d'une dernière fête à la colocation. Il s'assit tout près d'elle, un bras passé sur ses épaules pour la protéger - et en profiter pour la garder auprès de lui. Une fois la première sensation de merveille passée, il embrassa à plusieurs reprises sa joue, sa tempe, son cou... avant de chuchoter à son oreille. Happy anniversary, Smurf.
D'abord, Oswald alluma d'un coup de baguette un pot en verre destiné à les réchauffer autant qu'à éclairer la nuit noire. I think we still... Derrière un entassement de palettes d'où chutèrent des verres à beerpong, il se pencha pour récupérer une boite. Yep, there they are. Lemme place 'em real quick, indiqua-t-il à son invitée. Il sortit alors trois feuxfous qu'il installa avec minutie sur le rebord est de la terrasse, pointés vers le ciel. Il ajusta deux fois leur position avant de revenir à la sorcière en récupérant un dernier objet dans la boite. And last but not least, annonça-t-il avec un geste théâtral, déposant ce qui ressemblait à une lanterne rectangulaire à leurs pieds. I'll need you to evoke your patronus, if that's okay with you. Il s'exécuta. Les souvenirs heureux ne manquaient pas, mais instinctivement il choisit celui de leur premier baiser, dans l'hésitation et l'excitation nerveuse de sa chambre ce soir d'été. La forme nébuleuse de son bison apparut en courant autour d'eux. Une fois que les deux patronus les entouraient, le sorcier les désigna de sa baguette avant de prononcer le sort qui les envoya dans la lanterne, qui s'illumina. Les patronus y tournoyaient lentement, projetant leur ombre sur les murs de la terrasse et son large tissu blanc étiré comme un écran à projection.
Enfin, Oswald lança un dernier sort pour enflammer les mèches des feuxfous, qui décollèrent pour exploser à une dizaine de mètres au-dessus du toit, libérant un paysage de feu orangé et blanc dans un sifflement caractéristique. La retombée des particules était ralentie, et le couple pouvait observer toutes les étincelles en suspension, comme un ciel étoilé et incandescent. Le Mancunian savait l'aversion de Murphy pour le feu, aussi veilla-t-il d'un oeil inquiet à ce qu'elle ne soit pas trop dérangée par les feux d'artifice, sans danger pour eux. Il ne s'agissait que d'un reste d'une dernière fête à la colocation. Il s'assit tout près d'elle, un bras passé sur ses épaules pour la protéger - et en profiter pour la garder auprès de lui. Une fois la première sensation de merveille passée, il embrassa à plusieurs reprises sa joue, sa tempe, son cou... avant de chuchoter à son oreille. Happy anniversary, Smurf.
- InvitéInvité
Re: breathless - murphy
Lun 12 Avr 2021 - 20:19
J'ai toujours été la sérieuse de service, celle qui interrompt le fun alors qu'il est à son paroxysme, qui remet les pendules à l'heure et repose Oswald (principalement) sur la terre ferme. Son baiser a beau me donner le tournis, comme à chaque fois, il n'empêche qu'il m'a vendu une idée superbe - ou pas, le connaissant, le toit constitue la surprise. "What's your big idea ?" Son air tendre et adorable me donne presque envie de l'embrasser à nouveau et d'oublier cette idée, mais lorsque je suis curieuse, il en faut beaucoup pour me détourner de l'objet de ma fixation. "Huh ? Oh, aye, sure. Sit wherever you fit." Le froid s'engouffre à nouveau entre nous lorsqu'il me libère, et je m'éloigne de lui pour ranger correctement le petit coin, reposant les coussins sur les palettes, arrangeant l'endroit pour qu'il soit mignon et confortable (en tout cas, je fais le maximum avec ce que j'ai à disposition, dans cette colocation de garçons).
Trouvant enfin une place au milieu des coussins, je réchauffe mes mains non gantées (je ne pensais pas en avoir besoin fin septembre, mais il semblerait que j'ai eu tort) face au bocal enflammé. Intriguée, j'observe le Wright s'agiter sur la terrasse, chercher quelque chose, puis poser différents objets face à moi. La concentration dont il fait preuve me tire un air ému et amusé à la fois. He's so cute. Finalement, il revient vers moi. "And last but not least... I'll need you to evoke your patronus, if that's okay with you." De plus en plus intriguée, je hoche la tête. "Of course." Baguette à la main, yeux fermés pour me concentrer, mes pensées ne tournent qu'autour de lui. L'apprenti-auror étant celui qui me rend le plus heureuse dernièrement, c'est tout naturellement que le souvenir de notre premier baiser me revient en tête (et se lit sur mes joues) tandis que je prononce l'incantation. Mon corbeau s'envole autour de nous, puis autour du bisons d'Oswald. Un instant plus tard, les deux être éthérés se retrouvent prisonniers de la lanterne, projetant leur ombre sur le drap blanc tendu. "Wow."
Il semblerait que je me sois émerveillée trop vite, puisque les objets habilement placés sur le bord de la terrasse s'enflamment, puis s'envolent dans les airs. Les quelques étincelles jaillissant des feuxfous ne manquent pas de me faire avoir un mouvement de recul, mais je me détends assez vite, protégée par le bras de mon amoureux autour de moi. Alors je me détends, et profite du spectacle. Les baisers dans mon cou ont tôt fait de me déconcentrer, cependant, libérant derrière eux une multitude de frissons légers. "Happy anniversary, Smurf." Heureuse, je ronronne dans ses bras. "That's perfect." Tournant légèrement le menton vers lui, je murmure à nouveau. "You're perfect." Oubliés, les reproches faits plus tôt dans la soirée. Ceux-ci s'évaporent à l'instant où nos lèvres se percutent à nouveau. Dérangée par notre position peu confortable, je relève doucement les jambes pour venir les placer sur ses cuisses - en prenant soin de ne pas salir les coussins. Une main sur sa joue, je me laisse emporter par un baiser langoureux, comme nous en avons rarement échangé.
Le temps semblerait s'être arrêté, mais nos patronus peuvent en attester le contraire, étant toujours en mouvement lorsque je rouvre les paupières. Happée par la grâce de cette projection, je l'observe avec émerveillement. "This is splendid." Rêveuse, je penche la tête pour venir poser mon front contre sa joue, observant toujours le ballet du bison et du corbeau. "You know what I thought about ? Our first kiss." Là, juste sous nos pieds, sur son canapé. Ou son lit, je ne suis plus sûre. L'enchainement du moment s'est effacé de ma mémoire, il ne reste plus que l'émotion - et la ferveur. "Can I stay here, tonight ?"
Trouvant enfin une place au milieu des coussins, je réchauffe mes mains non gantées (je ne pensais pas en avoir besoin fin septembre, mais il semblerait que j'ai eu tort) face au bocal enflammé. Intriguée, j'observe le Wright s'agiter sur la terrasse, chercher quelque chose, puis poser différents objets face à moi. La concentration dont il fait preuve me tire un air ému et amusé à la fois. He's so cute. Finalement, il revient vers moi. "And last but not least... I'll need you to evoke your patronus, if that's okay with you." De plus en plus intriguée, je hoche la tête. "Of course." Baguette à la main, yeux fermés pour me concentrer, mes pensées ne tournent qu'autour de lui. L'apprenti-auror étant celui qui me rend le plus heureuse dernièrement, c'est tout naturellement que le souvenir de notre premier baiser me revient en tête (et se lit sur mes joues) tandis que je prononce l'incantation. Mon corbeau s'envole autour de nous, puis autour du bisons d'Oswald. Un instant plus tard, les deux être éthérés se retrouvent prisonniers de la lanterne, projetant leur ombre sur le drap blanc tendu. "Wow."
Il semblerait que je me sois émerveillée trop vite, puisque les objets habilement placés sur le bord de la terrasse s'enflamment, puis s'envolent dans les airs. Les quelques étincelles jaillissant des feuxfous ne manquent pas de me faire avoir un mouvement de recul, mais je me détends assez vite, protégée par le bras de mon amoureux autour de moi. Alors je me détends, et profite du spectacle. Les baisers dans mon cou ont tôt fait de me déconcentrer, cependant, libérant derrière eux une multitude de frissons légers. "Happy anniversary, Smurf." Heureuse, je ronronne dans ses bras. "That's perfect." Tournant légèrement le menton vers lui, je murmure à nouveau. "You're perfect." Oubliés, les reproches faits plus tôt dans la soirée. Ceux-ci s'évaporent à l'instant où nos lèvres se percutent à nouveau. Dérangée par notre position peu confortable, je relève doucement les jambes pour venir les placer sur ses cuisses - en prenant soin de ne pas salir les coussins. Une main sur sa joue, je me laisse emporter par un baiser langoureux, comme nous en avons rarement échangé.
Le temps semblerait s'être arrêté, mais nos patronus peuvent en attester le contraire, étant toujours en mouvement lorsque je rouvre les paupières. Happée par la grâce de cette projection, je l'observe avec émerveillement. "This is splendid." Rêveuse, je penche la tête pour venir poser mon front contre sa joue, observant toujours le ballet du bison et du corbeau. "You know what I thought about ? Our first kiss." Là, juste sous nos pieds, sur son canapé. Ou son lit, je ne suis plus sûre. L'enchainement du moment s'est effacé de ma mémoire, il ne reste plus que l'émotion - et la ferveur. "Can I stay here, tonight ?"
- InvitéInvité
Re: breathless - murphy
Mer 21 Avr 2021 - 16:53
That's perfect. You're perfect. Un nouveau baiser, et le sorcier malicieux jouait les arrogants avant de retrouver les lèvres de Murphy. Aye, I know. Il se délecta de son rire, fasciné par elle, ses yeux plein d'étoiles, sa voix, sa gorge déployée. Le baiser suivant se fit nettement plus langoureux, dans l'ivresse de la nuit éclairée, et le Mancunian se prit au jeu dans un frisson. Quand Murphy se retira finalement, émerveillée par la lanterne à patronus, le jeune homme sentait encore la pointe de ses oreilles rouge et chaude. This is splendid. Il fit mine d'acquiescer comme si de rien n'était. You know what I thought about ? Our first kiss. La coïncidence qui leur avait fait choisir tous deux le même souvenir flatta Oswald de tendresse, mais il se garda bien de dire qu'il avait lui aussi pensé à leur premier baiser pour invoquer son patronus. Il taquina la sorcière en la faisant passer pour trop romantique. Oh, really ? Il rit doucement, en embrassant sa joue.
Can I stay here, tonight ? Oz eut du mal à avaler sa salive. Une brique venait de s'écraser sur sa poitrine, libérant un léger frisson de chaud. Sure, répondit-il, comme si c'était simple et banal, bien que sa voix avait tremblé un peu. You're always welcome, ajouta-t-il, bienveillant. Le souvenir de leurs premiers émois dans sa chambre lui avait donné envie à lui aussi que Murphy reste passer la nuit, mais la demande de la sorcière lui avait délicieusement coupé l'herbe sous le pied. Ne souhaitant pas se montrer trop gourmand ou indécent, il préférait jouer la carte de la normalité. Après tout, elle avait dormi là de nombreuses fois, pas vrai ?
Should we come in ? proposa-t-il alors en se relevant, tendant sa main à la rouquine pour l'aider à se relever. We can borrow this if you like, mentionna le Mancunian en jetant un regard à la lanterne, laissant le soin à Murphy de l'emporter ou de l'éteindre. After you, miss Fraser, fit-il galamment en lui ouvrant la porte qui menait dans la maison. Une fois l'escalier descendu jusqu'à l'étage, ils se dirigèrent dans sa chambre. Oz alluma une petite lampe dans un coin, se remerciant d'avoir eu la présence d'esprit de ranger. La vue de la pièce fit brusquement monter la pression dans sa poitrine. Il ne savait plus du tout comment se comporter. Que c'était plus simple, quand il n'en avait rien à faire et qu'il lui suffisait d'ôter son t-shirt pour séduire sa conquête ! Do you... need anything ? proposa-t-il, la gorge nouée, pensant à de l'eau par exemple, prêt à se rendre utile à défaut d'autre chose.
Can I stay here, tonight ? Oz eut du mal à avaler sa salive. Une brique venait de s'écraser sur sa poitrine, libérant un léger frisson de chaud. Sure, répondit-il, comme si c'était simple et banal, bien que sa voix avait tremblé un peu. You're always welcome, ajouta-t-il, bienveillant. Le souvenir de leurs premiers émois dans sa chambre lui avait donné envie à lui aussi que Murphy reste passer la nuit, mais la demande de la sorcière lui avait délicieusement coupé l'herbe sous le pied. Ne souhaitant pas se montrer trop gourmand ou indécent, il préférait jouer la carte de la normalité. Après tout, elle avait dormi là de nombreuses fois, pas vrai ?
Should we come in ? proposa-t-il alors en se relevant, tendant sa main à la rouquine pour l'aider à se relever. We can borrow this if you like, mentionna le Mancunian en jetant un regard à la lanterne, laissant le soin à Murphy de l'emporter ou de l'éteindre. After you, miss Fraser, fit-il galamment en lui ouvrant la porte qui menait dans la maison. Une fois l'escalier descendu jusqu'à l'étage, ils se dirigèrent dans sa chambre. Oz alluma une petite lampe dans un coin, se remerciant d'avoir eu la présence d'esprit de ranger. La vue de la pièce fit brusquement monter la pression dans sa poitrine. Il ne savait plus du tout comment se comporter. Que c'était plus simple, quand il n'en avait rien à faire et qu'il lui suffisait d'ôter son t-shirt pour séduire sa conquête ! Do you... need anything ? proposa-t-il, la gorge nouée, pensant à de l'eau par exemple, prêt à se rendre utile à défaut d'autre chose.
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