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Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Sam 20 Mar 2021 - 22:12
"Vos constantes sont bonnes." déclara l'infirmière, alors qu'elle fit virevolter sa baguette, les chiffres s'estompant dans l'air facilement. "Et vous avez signé la décharge. Et bien, c'est parfait. Il ne vous reste plus qu'à profiter." Je souriais. J'allais enfin pouvoir sortir, et aller un peu plus loin que le parc qui bordait Sainte-mangouste. Une initiative de ma mère, parce qu'elle savait que cela me ferait plaisir. Pour ça, elle avait du s'entretenir avec le docteur Sanahuja, déterminer les contraintes de ce genre de sorties. Des contraintes comme la prise d'une injection retard, un calmant qu'on m'avait administré il y a deux jours. Une précaution de plus, pour éviter tout incident. Et les deux derniers jours avaient dés lors étaient jalonnés de ce genre de controle, afin de s'assurer qu'aucun effet secondaire ne se présentait. L'autre contrainte était que je ne devais jamais resté seul, toujours être accompagné d'une personne connaissant "le risque". En bref, une personne qui sait qui je suis, d'où je sors, et qui est consciente qu'aux premiers symptômes inquiétants, mieux vaut probablement me stupefixier que de tenter une approche diplomatique. La finalité : la décharge. L'hopital se déchargeait de tout ce qui pouvait arriver en dehors de son enceinte. Quoi de plus normal après tout. J'étais majeur, adulte, et en ordre de vaccin paraissait-il.
En échange de tout ca ? J'avais le droit de me rendre au stade. D'assister à un match de Quidditch, et bien sur, pour que ça en vaille la peine, il n'y avait qu'une seule équipe qui comptait : les harpies. La première équipe que je vis en jeu. La seule que je suivis tout le temps. Mon équipe en somme. Parce que sans me vanter, j'étais de loin un de leur plus grand fans, c'était certain. Rejoignant ma mère dans le couloir, celle-ci ne resista pas à replacer mon écharpe légèrement autour de mon cou, ce fin tissu d'apparat que j'avais décidé de porter pour l'occasion. Et prenant à son bras le chemin de la sortie, j'étais fier. Fier comme ce jour, il y a si longtemps, où elle m'emmena au chemin de traverse pour préparer notre future rentrée à Poudlard, à Grace et à moi.
La distance qui nous séparait du stade, je choisis de la faire à pied, à ses cotés. Je ne voulais pas transplaner, pretextant -et c'était en partie vrai- vouloir profiter de l'instant, de l'air pur, de ma liberté. Mais ce n'était pas la seule raison. C'était indéniable, si je prenais mes précédents "cours" que j'avais perdu en magie. Même les sorts simples me semblaient difficiles, peut-être parce que je m'essayais à ceux-ci avec une baguette de prêt. Oh bien sur, on m'avait proposé d'aller chez Ollivander, de m'en fournir une nouvelle, mais j'avais refusé jusque là. Et chaque fois, après chaque séance, je rendais l'instrument.
"Je ne t'ai pas tout dit." Des mots qui m'interpellèrent, sortant de la bouche de ma mère, alors que nous nous approchions du stade, commençant doucement à être entouré de plus de monde. "C'est à dire ?" Je n'aimais pas le ton qu'elle avait, ni même l'idée qu'elle puisse avoir des secrets pour moi. J'en avais assez de tout ça, de ces silences, de ces non-dits incessants. "Je ne peux pas rester pendant le match." Outch. Ca c'était cruel. Parce que bien sur, si elle ne restait pas, elle avait menti au doc, et si l'hopital s'en rendait compte, ou qu'il y avait un probleme quelconque, j'allais avoir de sérieux ennuis. "Ca veut dire que..." "Non." m'interrompit-elle, relevant devant elle dans un mouvement qui attira mon regard. Et dans la direction, j'aperçu un visage familier, à quelques pas de nous. "Okaaaayyyy. C'est quoi finalement, une sortie ou un rencard ? Tu joues les entremetteuses maintenant ?" "Victor, s'il te plait !" Un sourire déchira mon visage. Son exaspération courte m'amusait un peu, je devais bien le reconnaitre. "Ecoute... Je serais resté si je n'étais pas convaincue que c'est une bonne idée. Toi, elle, le quidditch est une chose que vous avez en commun. Et... " "Et tu l'apprécies ?" Elle sembla réfléchir un instant, court, avant de répondre : "J'ai commis une fois l'erreur de ne pas le faire. Alors qu'importe ce que ton père en penses, je ne le referais pas deux fois." Je soupirais, réfléchissant à ces mots autant qu'à la façon d'y répondre, alors que nous ayant remarqué visiblement, l'hollandaise commençait à nous rejoindre. "Je..." "Victor Arthur De Launay, tu lui as donné le bracelet de ma mère..." "Peut-être et... Hein ?" Okkaaayyy. Là, je ne m'y attendais pas à celle-là. Par Merlin, pourquoi est-ce que ce genre de détail, personne ne me le disait jamais. "Regardes-moi et écoutes-moi. Je ne sais pas si tu avais raison de le faire ou pas, mais c'était ton choix. Et la dernière fois que j'ai agis contre ça, je ne t'ai retrouvé qu'après quatre mois, allongé dans un lit d'hopital." Replaçant une nouvelle fois mon écharpe, elle continua : "Ce match, ce moment, je vous le devais à tout les deux. ... Ymkje..." Ponctua-t-elle d'un sourire, alors que moi, toujours ébété de ce que je venais d'entendre, d'apprendre, de comprendre, je restais un instant là, un peu pantois. "J'espère que vous allez bien ?" Un regard vers moi, puis elle revint à la blonde en sortant billets et argent. "Mieux vaut que je vous laisse ça. Il a pas l'air encore prêt." Une pique qui eut pour effet de me faire reprendre contenance, grimace au visage. Et remerciant ma mère d'une bise, lui disant à plus tard non sans lui rendre la politesse de ses propos d'un "Au fait, tu m'as pas dit : j'ai la permission de minuit ?", je la regardais s'éloigner de quelques pas avant qu'elle ne transplane.
"Bon bah, il parait que t'es ma babysitter." ajoutais-je, une pointe d'humour dans la voix. "On y va ? Et comment tu vas ?"
En échange de tout ca ? J'avais le droit de me rendre au stade. D'assister à un match de Quidditch, et bien sur, pour que ça en vaille la peine, il n'y avait qu'une seule équipe qui comptait : les harpies. La première équipe que je vis en jeu. La seule que je suivis tout le temps. Mon équipe en somme. Parce que sans me vanter, j'étais de loin un de leur plus grand fans, c'était certain. Rejoignant ma mère dans le couloir, celle-ci ne resista pas à replacer mon écharpe légèrement autour de mon cou, ce fin tissu d'apparat que j'avais décidé de porter pour l'occasion. Et prenant à son bras le chemin de la sortie, j'étais fier. Fier comme ce jour, il y a si longtemps, où elle m'emmena au chemin de traverse pour préparer notre future rentrée à Poudlard, à Grace et à moi.
La distance qui nous séparait du stade, je choisis de la faire à pied, à ses cotés. Je ne voulais pas transplaner, pretextant -et c'était en partie vrai- vouloir profiter de l'instant, de l'air pur, de ma liberté. Mais ce n'était pas la seule raison. C'était indéniable, si je prenais mes précédents "cours" que j'avais perdu en magie. Même les sorts simples me semblaient difficiles, peut-être parce que je m'essayais à ceux-ci avec une baguette de prêt. Oh bien sur, on m'avait proposé d'aller chez Ollivander, de m'en fournir une nouvelle, mais j'avais refusé jusque là. Et chaque fois, après chaque séance, je rendais l'instrument.
"Je ne t'ai pas tout dit." Des mots qui m'interpellèrent, sortant de la bouche de ma mère, alors que nous nous approchions du stade, commençant doucement à être entouré de plus de monde. "C'est à dire ?" Je n'aimais pas le ton qu'elle avait, ni même l'idée qu'elle puisse avoir des secrets pour moi. J'en avais assez de tout ça, de ces silences, de ces non-dits incessants. "Je ne peux pas rester pendant le match." Outch. Ca c'était cruel. Parce que bien sur, si elle ne restait pas, elle avait menti au doc, et si l'hopital s'en rendait compte, ou qu'il y avait un probleme quelconque, j'allais avoir de sérieux ennuis. "Ca veut dire que..." "Non." m'interrompit-elle, relevant devant elle dans un mouvement qui attira mon regard. Et dans la direction, j'aperçu un visage familier, à quelques pas de nous. "Okaaaayyyy. C'est quoi finalement, une sortie ou un rencard ? Tu joues les entremetteuses maintenant ?" "Victor, s'il te plait !" Un sourire déchira mon visage. Son exaspération courte m'amusait un peu, je devais bien le reconnaitre. "Ecoute... Je serais resté si je n'étais pas convaincue que c'est une bonne idée. Toi, elle, le quidditch est une chose que vous avez en commun. Et... " "Et tu l'apprécies ?" Elle sembla réfléchir un instant, court, avant de répondre : "J'ai commis une fois l'erreur de ne pas le faire. Alors qu'importe ce que ton père en penses, je ne le referais pas deux fois." Je soupirais, réfléchissant à ces mots autant qu'à la façon d'y répondre, alors que nous ayant remarqué visiblement, l'hollandaise commençait à nous rejoindre. "Je..." "Victor Arthur De Launay, tu lui as donné le bracelet de ma mère..." "Peut-être et... Hein ?" Okkaaayyy. Là, je ne m'y attendais pas à celle-là. Par Merlin, pourquoi est-ce que ce genre de détail, personne ne me le disait jamais. "Regardes-moi et écoutes-moi. Je ne sais pas si tu avais raison de le faire ou pas, mais c'était ton choix. Et la dernière fois que j'ai agis contre ça, je ne t'ai retrouvé qu'après quatre mois, allongé dans un lit d'hopital." Replaçant une nouvelle fois mon écharpe, elle continua : "Ce match, ce moment, je vous le devais à tout les deux. ... Ymkje..." Ponctua-t-elle d'un sourire, alors que moi, toujours ébété de ce que je venais d'entendre, d'apprendre, de comprendre, je restais un instant là, un peu pantois. "J'espère que vous allez bien ?" Un regard vers moi, puis elle revint à la blonde en sortant billets et argent. "Mieux vaut que je vous laisse ça. Il a pas l'air encore prêt." Une pique qui eut pour effet de me faire reprendre contenance, grimace au visage. Et remerciant ma mère d'une bise, lui disant à plus tard non sans lui rendre la politesse de ses propos d'un "Au fait, tu m'as pas dit : j'ai la permission de minuit ?", je la regardais s'éloigner de quelques pas avant qu'elle ne transplane.
"Bon bah, il parait que t'es ma babysitter." ajoutais-je, une pointe d'humour dans la voix. "On y va ? Et comment tu vas ?"
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 22 Mar 2021 - 17:52
Est-ce que c'est une bonne idée ? Probablement pas. Est-ce que ça t'a empêché de faire ton possible pour convaincre le monde que c'en était une ? Encore moins. S'il y a bien une chose qui ne te fait pas défaut, c'est l'audace. Tu n'as peur de rien pour ainsi dire et tu n'es pas connue pour être la plus patiente et la plus douce des jeunes femmes; t'es un ouragan, tu emportes tout sur ton passage et ceci inclus un oui inespéré de la part de la mère de ton ex petit ami.
Il y a ce match des Harpies, qui d'autre vaudrait le déplacement ?, tu sais combien il aime cette équipe, même amnésique il se souvient de ça, alors t'as eut envie de lui faire plaisir. T'as écrit une longue lettre argumentée en huit points sur les bénéfices que ce match pourrait avoir pour le sorcier, tu as également stipulé que tu savais à quoi t'attendre avec lui et tu avais encore bien des choses à dire
Vous aviez convenu de faire une surprise à Victor, il connaissait le but de cette sortie, mais ignorait que c'était avec toi qu'il allait aller à ce match. Vous deviez vous retrouver devant le stade à dix-sept heures, le temps d'entrer et prendre vos places, tu n'as pas envie de courir partout; pas aujourd'hui, pas avec un amnésique dans ton sillage.
Il a pas l'air encore prêt, tu ricanes en prenant et le ticket et l'argent, non sans un regard vers le principal intéressé qui semble toujours sur pause, « ne vous inquiétez pas, je ne l'oublierais pas dans un coin, je pense à l'arroser de temps en temps et ça devrait aller... » tu regardes la sorcière avant d'ajouter sur un ton un peu plus sérieux, « j'veillerais sur lui, je vous le promets » et ce n'est pas une promesse vide de sens, tu la prends très au sérieux. Tu la salues d'un signe de tête quand elle disparait, « on prend ça pour un oui tu crois ? » Sourire en coin, regard pétillant de malice, t'as l'attitude de celle à qui le monde appartient, t'as toujours été comme ça et ce n'est pas prêt de changer.
"Bon bah, il parait que t'es ma babysitter", difficile de dire si c'est l'intonations ou l'expression sur son visage, mais sa remarque te fait rire, t'ajoutes néanmoins une petite remarque, impossible de t'en empêcher, « avoues que tu aurais adorer avoir une baby-sitter aussi canon que moi... » en réalité, il n'y a aucune arrière pensée, c'est typiquement le genre de conneries que tu lâches à Lorcan ou même Jo à longueur de journée, tu zappes la possibilité qu'il puisse être mal à l'aise avec ça, après tout, tu ne l'es pas toi. « Let's go ! T'es prêt à voir un match en compagnie de LA plus grande fan des Harpie ? », tu le titilles, il se définit lui-même comme le plus grand fan, alors forcément vos égo s'entrechoquent. Votre première sortie ensemble, en tant qu'amis, c'était un match des Harpies, et t'y voilà, un peu plus d'un an plus tard dans une toute autre atmosphère.
Naturellement, ton bras passe sous celui du sorcier, habitude autant qu'une manière sûre de ne pas le perdre avant l'entrée, tu hausses les épaules en souriant, « ça va et toi ? Heureux de pouvoir renouer avec la civilisation ? » Une chose est sûre, a sa place tu serais déjà devenue folle depuis longtemps. Tu donnes vos tickets à l'entrée et glisse un mot au garde qui hoche la tête en souriant avant de vous demander d'attendre sur le côté. Petite regard mystérieux, tu manigances quelque chose, c'est indéniable. Miss de Booij ! Je suis ravi de vous voir en pleine forme ! « Et moi donc, monsieur Merywick ! Je suis contente de pouvoir revenir, le stade m'avait vraiment manqué », Merywick, ce n'est nul autre que l'entraineur des Harpies, il était là lorsque tu t'es plantée et Rowane, la capitaine t'a fait promettre de leur dire quand tu serais de nouveau présente, ce que tu fais aujourd'hui. T'entends des gens qui râlent derrière, mais tu t'en moques, t'as gagné ce droit, t'as failli y laisser ta vie tout de même. « Vous vous souvenez de Victor ? » Comment l'oublier ? Pas vrai, il sourit au sorcier qui t'accompagne et échange quelques politesses avec lui avant de se tourner vers le stewart pour lui glisser un mot à l'oreille. Ta curiosité maladive te pousse à vouloir connaitre la teneur de ce secret, et t'es rapidement exaucée d'ailleurs.
Merywick vous salue et retourne vers ses joueuses qui attendent les dernières consignes de match, vous, vous continuez d'attendre sagement comme on vous l'a demandé. « Je t'ai parlé d'un accident de quidditch ? C'était ici, avec les Harpies, depuis je suis un peu leur mascotte », bon, là tu te fais clairement mousser parce que à part quelques mots gentils, et une invitation à les saluer comme tu viens de le faire, tu n'as pas vraiment revu les joueuses depuis ce jours, mais ça, il est pas supposer le savoir, pas vrai ? Suivez-moi je vous prie. Tu sursautes, tu n'as pas entendu l'hôtesse arriver, tu ne sais pas où vous devez la suivre, mais tu te dis que ça ne saurait pas être siiii mal que ça. Regard intrigué lancé à Victor, tu pars à l'aventure en l'entrainant à ta suite, et dire que c'était supposé être une sortie tranquille. Une volée d'escalier plus loin, vous voilà dans une tribune réservée au VIP, t'aurais jamais imaginer être installée là un jour. Tu attends que la jeune femme soit hors de vue pour trépigner comme une gosse, « C'EST PAS JUSTE TROP COOL ? » Tu lui saute dessus, incapable de tenir sur place, « ce match, j'te jure que tu pourras pas l'oublier ! » En tout cas, tu l'espères.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 22 Mar 2021 - 21:38
Est-ce que j'avais réellement la permission de minuit ? Non. Et pas parce que ma mère n'avait pas répondu, mais parce que dans la décharge que j'avais signé, il était marqué que les portes de l'hopital se fermaient à 22h, et cette heure était définitivement mon réel couvre-feu. Mais cette question, presque piquante, que je lui avais lancé avant qu'elle ne transplane, c'était en réponse à ce qu'elle m'avait annoncé. Et à son attitude. Pourquoi personne ne m'avait rien dit ? Pourquoi, en le sachant, tout le monde l'avait éludé ? Même toi... C'est un soupir qui s'échappe de mes lèvres, alors que je tentes de me concentrer sur l'instant, sur ce que je suis venu faire ici, à défaut de ce que je viens d'apprendre à l'instant.
Est-ce que j'aurais aimé une baby-sitter comme toi ? "Je sais pas vraiment. On en a jamais eu besoin en vrai." Parce que maman était toujours là, ou à défaut Holly. "Il n'y a qu'une fois où je me suis retrouvé seul au manoir, et je l'ai regretté. Holly rentrait de Poudlard, moi j'étais malade. Et j'ai rencontré un épouvantard." Moue qui se fige en une grimace circonspecte, je te suivais vers l'entrée en racontant cet épisode de ma vie, que tu avais peut-être au fond déjà entendu. "J'avais quoi, sept ou huit ans. J'ai failli mourir ce jour-là." Pourquoi je te racontes ca ? Peut-être pour occuper mon cerveau, mon regard invariablement attiré plusieurs fois vers tes mains, tes poignets, pour apercevoir cet objet si symbolique à mon âme. "Et même si j'ai oublié, je suis sur d'être leur plus grand fan. C'est impossible que quelqu'un me batte la dessus." Parce que je savais tout sur elles. Parce qu'à mes yeux, c'était réellement les meilleures joueuses. Au bien sur, sur le plan technique, d'autres joueurs étaient meilleures qu'elles, mais ça ne comptait pas à mon sens. Elles, elles étaient uniques. J'étais genre a-m-o-u-r-e-u-x d'elles.
Heureux de pouvoir renouer avec la civilisation ? Une question que j'éludais. Volontairement ou non, un peu des deux surement en réalité, la vérité était que j'avais peur. Une peur latente, au fond de moi, de perdre les pédales. Et même si devant infirmiers, médecins, parents et amis, je faisais le fier et le fort, ce bras auquel j'étais rattaché était une ancre solide à mes yeux. Peu importe en soit à qui il était, j'en avais réellement besoin pour avancer. Peut-être le sentirais-tu, je ne savais pas vraiment.
La surprise d'être placé sur le coté alors que les tickets sont compostés vient me sortir de cette torpeur. J'aurais en soit tellement aimé que tout se passe naturellement. Le prévisible avait quelque chose de rassurant, mais alors que pétille dans ton regard cette dose de folie que je ne me rappelles pas affectionner tant par le passé, le mien renvoit probablement quelques réponses inquiètes, jusqu'à ce que l'impensable se produise. Merywick. L'entraineur même de mon équipe favorite vous acceuille, et te parle. Balbutiant un peu, je lui réponds sans trop de difficultés, si ce n'est un début un peu bafouillant. Quelques mots, de quoi le faire sourire alors qu'il m'affirme être heureux de savoir que je vais mieux. Visiblement même lui est au courant de mon état.
Je dois vous laisser. Profitez bien du match. Oh, et Victor, soyez gentils cette fois-ci avec les stewarts. Une dernière phrase que je ne comprends pas alors que l'Hollandaise m'emmène, m'attirant à nouveau dans couloirs de ferraille de ce stade. « Je t'ai parlé d'un accident de quidditch ? C'était ici, avec les Harpies, depuis je suis un peu leur mascotte » Okaayyy. Carrément. Mais avant même que je ne puisses te répondre, le stewart ouvre une porte et cette porte, je la connais. Je la reconnais. J'y suis déjà venu mais rarement. Un nombre de fois qui sincérement se comptent les doigts d'une main, tellement ces places sont chères, même pour moi. Et entrant dans la loge, je regarde devant moi encore hébété. Les Billets qu'on avait n'étaient pourtant pas estampillés VIP. Je le savais, parce que ça m'aurait frappé. On parle des Harpies là. Je sais littéralement tout ce qu'il y a a savoir sur elles. « C'EST PAS JUSTE TROP COOL ? » Te réceptionnant dans mes bras dans un réflexe que je ne reconnais pas, j'hoche la tête. "J'avoue que j'y crois pas encore vraiment. Les tickets étaient pas des tickets VIP. Je..." ne savais pas trop quoi dire. Tout ça était illogique. Irréel. Etais-je de retour dans le coma et tout ceci n'était-il que le produit de mon imagination ? Si c'était le cas, j'espérais ne pas me réveiller tout de suite. Aux dieux de la douleur suprême, laissez-moi encore profiter un peu du moment. « ce match, j'te jure que tu pourras pas l'oublier ! » Mon regard quitte tout ce qui nous entoure pour venir se plonger dans le tien à cette affirmation. Elle est douloureuse, eut égards à tout ce que j'ai pu oublier récemment concernant ma vie, et ce qui a du être nos moments. Et sans y faire attention, sans calculer le son de ma voix ou son timbre, la question file de mes lèvres : "Combien de moments inoubliables t'ai-je promis de ne pas oublier ?" C'était dur, même moi je m'en rendais compte. Tant et si bien qu'un instant plus tard, je m'excusais, désolé que j'étais de cette question. "Pardon. Je..." viens d'apprendre à quel point tu comptais réellement à mes yeux. Et ça, je n'y étais pas prêt du tout.
Est-ce que j'aurais aimé une baby-sitter comme toi ? "Je sais pas vraiment. On en a jamais eu besoin en vrai." Parce que maman était toujours là, ou à défaut Holly. "Il n'y a qu'une fois où je me suis retrouvé seul au manoir, et je l'ai regretté. Holly rentrait de Poudlard, moi j'étais malade. Et j'ai rencontré un épouvantard." Moue qui se fige en une grimace circonspecte, je te suivais vers l'entrée en racontant cet épisode de ma vie, que tu avais peut-être au fond déjà entendu. "J'avais quoi, sept ou huit ans. J'ai failli mourir ce jour-là." Pourquoi je te racontes ca ? Peut-être pour occuper mon cerveau, mon regard invariablement attiré plusieurs fois vers tes mains, tes poignets, pour apercevoir cet objet si symbolique à mon âme. "Et même si j'ai oublié, je suis sur d'être leur plus grand fan. C'est impossible que quelqu'un me batte la dessus." Parce que je savais tout sur elles. Parce qu'à mes yeux, c'était réellement les meilleures joueuses. Au bien sur, sur le plan technique, d'autres joueurs étaient meilleures qu'elles, mais ça ne comptait pas à mon sens. Elles, elles étaient uniques. J'étais genre a-m-o-u-r-e-u-x d'elles.
Heureux de pouvoir renouer avec la civilisation ? Une question que j'éludais. Volontairement ou non, un peu des deux surement en réalité, la vérité était que j'avais peur. Une peur latente, au fond de moi, de perdre les pédales. Et même si devant infirmiers, médecins, parents et amis, je faisais le fier et le fort, ce bras auquel j'étais rattaché était une ancre solide à mes yeux. Peu importe en soit à qui il était, j'en avais réellement besoin pour avancer. Peut-être le sentirais-tu, je ne savais pas vraiment.
La surprise d'être placé sur le coté alors que les tickets sont compostés vient me sortir de cette torpeur. J'aurais en soit tellement aimé que tout se passe naturellement. Le prévisible avait quelque chose de rassurant, mais alors que pétille dans ton regard cette dose de folie que je ne me rappelles pas affectionner tant par le passé, le mien renvoit probablement quelques réponses inquiètes, jusqu'à ce que l'impensable se produise. Merywick. L'entraineur même de mon équipe favorite vous acceuille, et te parle. Balbutiant un peu, je lui réponds sans trop de difficultés, si ce n'est un début un peu bafouillant. Quelques mots, de quoi le faire sourire alors qu'il m'affirme être heureux de savoir que je vais mieux. Visiblement même lui est au courant de mon état.
Je dois vous laisser. Profitez bien du match. Oh, et Victor, soyez gentils cette fois-ci avec les stewarts. Une dernière phrase que je ne comprends pas alors que l'Hollandaise m'emmène, m'attirant à nouveau dans couloirs de ferraille de ce stade. « Je t'ai parlé d'un accident de quidditch ? C'était ici, avec les Harpies, depuis je suis un peu leur mascotte » Okaayyy. Carrément. Mais avant même que je ne puisses te répondre, le stewart ouvre une porte et cette porte, je la connais. Je la reconnais. J'y suis déjà venu mais rarement. Un nombre de fois qui sincérement se comptent les doigts d'une main, tellement ces places sont chères, même pour moi. Et entrant dans la loge, je regarde devant moi encore hébété. Les Billets qu'on avait n'étaient pourtant pas estampillés VIP. Je le savais, parce que ça m'aurait frappé. On parle des Harpies là. Je sais littéralement tout ce qu'il y a a savoir sur elles. « C'EST PAS JUSTE TROP COOL ? » Te réceptionnant dans mes bras dans un réflexe que je ne reconnais pas, j'hoche la tête. "J'avoue que j'y crois pas encore vraiment. Les tickets étaient pas des tickets VIP. Je..." ne savais pas trop quoi dire. Tout ça était illogique. Irréel. Etais-je de retour dans le coma et tout ceci n'était-il que le produit de mon imagination ? Si c'était le cas, j'espérais ne pas me réveiller tout de suite. Aux dieux de la douleur suprême, laissez-moi encore profiter un peu du moment. « ce match, j'te jure que tu pourras pas l'oublier ! » Mon regard quitte tout ce qui nous entoure pour venir se plonger dans le tien à cette affirmation. Elle est douloureuse, eut égards à tout ce que j'ai pu oublier récemment concernant ma vie, et ce qui a du être nos moments. Et sans y faire attention, sans calculer le son de ma voix ou son timbre, la question file de mes lèvres : "Combien de moments inoubliables t'ai-je promis de ne pas oublier ?" C'était dur, même moi je m'en rendais compte. Tant et si bien qu'un instant plus tard, je m'excusais, désolé que j'étais de cette question. "Pardon. Je..." viens d'apprendre à quel point tu comptais réellement à mes yeux. Et ça, je n'y étais pas prêt du tout.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mar 23 Mar 2021 - 10:41
Je sais pas vraiment. On en a jamais eu besoin en vrai, okay, c'est mignon cette prise de l'information au premier degré, tu pinces tes lèvres pour retenir un petit rire
« Oh... honey, t'es migon... j'te jure que je te bat... d'ailleurs! Faudra que tu fouilles dans tes affaires, je t'avais offert un souaffle dédicacé pour noël, si tu t'en es débarrassé ou s'il lui est arrivé malheur, je ne pourrais pas te pardonner cet affront », est-ce que tu es sérieuse ? Peut-être, ou pas, mais l'expression sur ton visage pourrait le laisser croire, en tout cas jusqu'à ce que ton visage se fende d'un énorme sourire. Tu n'en veux jamais à personne, c'est ton plus gros défaut.
S'il ne répond pas, tu ne forces pas, tu respectes ça, tu te contentes d'avancer, une idée bien précise en tête. La surprise sur le visage du sorcier te réjouis au plus haut point. Tu es pour les électrochocs, on obtient rien sans secouer un peu le cocotier. L'arrivée de Merywick te fait plaisir, mais tu sais aussi ce qu'elle représente pour le sorcier qui t'accompagne. Soyez gentil avec les stewarts, une réplique qui te fait rire, autant pour ce qu'elle évoque que pour le regard ahuri de Victor, s'il te demande, tu lui expliqueras, mais en attendant vous avez mieux à faire. Tu n'as jamais été dans la section vip, t'es excitée comme une puce à la foire du tapis, Les tickets étaient pas des tickets VIP, petit sourire en coin, fière comme toujours et un brin charmeuse dans l'attitude, tu réponds en papillonnant des cils, « c'est moi le ticket vip », tu ris à tes propres conneries, mais ça t'amuse vraiment.
Combien de moments inoubliables t'ai-je promis de ne pas oublier ? Ton sourire disparait immédiatement sous l'effet de cette question, tu ne sais pas comment répondre, t'es un peu blessée par l'interrogation, tu ne sais pas si c'est du rhétorique ou une question à laquelle il attend une réponse. Tu sens ta gorge se serrer un peu, la mâchoire qui se crispe, t'essaies de prendre une inspiration profonde pour garder le contrôle, pardon. Je... Ton regard se perd un instant sur la foule, l'ambiance du stade est dingue et pourtant t'as l'impression d'être dans une bulle de silence, t'entends ton sang battre dans tes veines et tu lâches sur un ton à moitié animé de reproches, « trop... » Est-ce que tu lui en veux d'avoir oublié ? Peut-être un peu, surtout s'il l'a voulu, mais tu lui en veux surtout d'être partit; tout ce que tu voulais c'est qu'il reste. Il ne l'a pas fait. Et même si tu pardonnes, tu n'oublies pas. Tu n'oublies pas la douleur que ça a été. Tu n'oublies pas les nuits que tu as passées contre Lorcan qui essayait de te consoler pour que tu puisses paraitre moitié moins forte que d'ordinaire le jour. Pour tout ça tu lui en veux et, malgré toi, ça s'entend dans ta voix.
Enthousiaste à l'idée de ce match, tu l'es toujours bien sûre, mais c'est juste qu'il te faut un instant pour ravaler tes regrets, tu t'appuies contre la rembarde de sécurité pour regarder le spectacle d'avant-match; spectacle que tu regardes sans vraiment le voir.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mar 23 Mar 2021 - 20:48
« même les chevaliers ont leurs faiblesses » Une phrase lourde de sens. Elle était vraie, mais signifiait également que cet épisode ne lui était pas inconnu. Ce qui allait dans en adéquation avec tout le reste. La suite ne fut que surprises et étonnements. La vérité : je pouvais imaginer qu'elle soit, oui, au moins aussi grande fan que moi des Harpies, ma mère m'avait prévenu après tout en me signalant que le Quidditch était une chose que nous avions en commun. Et si elle pratiquait ce sport dans l'espoir de devenir une pro, ce n'était clairement pas la dessus que la ressemblance pouvait exister. J'étais moyen, voir nul sur un balai à la poursuite d'un souaffle, ce qui j'espère pour elle n'était pas son cas.
Mais si le moment est féérique, je venais tout ruiner avec une phrase, une seule. Une question qui, exprimant une pensée profonde, n'était pas réellement ce que je voulais dire ou avouer. Mais comme toute parole lâchée inconsidérément, elle fit mal avec autant d'aisance qu'un coup d'épée, tant est si bien que son « trop » me fendit le coeur. Sentant son étreinte se défaire, sa présence se retirer malgré mes excuses à demi-mots pourtant sincères, je la regardais un instant s'écarter, aller s'appuyer à la rembarde pour sombrer dans une mélancolie presque palpable. Au fond de moi, je me savais coupable. Je savais que celui qui avait blessé l'autre, c'était moi au fond. Et dans le même temps, je me sentais perdu entre ce que j'apprenais, et vivre simplement. Le silence qui s'installa ne dura que quelques secondes, transition si l'on peut le nommer ainsi entre les pensées et les actes, entre les faits et l'envie.
Pouvais-je me le permettre seulement ? Pouvais-je lâcher prise ainsi ? Alors que mes mains glissaient sur tes épaules, que mon torse venait s'accoler à ton dos dans une étreinte bien plus qu'amicale, je me laissais un instant guider par mon instinct. "Je suis réellement désolé." Pour la peine que je t'avais faite. Pour le sentiment que tu allais ressentir peut-être à ce contact si intrusif de ta bulle. Chacun de ces mots, je les pensais profondément. Même sans me souvenir de quoi ou pourquoi, il y avait une chose chez moi qui ressentait le besoin de l'exprimer. Et cette chose, elle était décuplée par... "Ma mère... Elle m'a dit pour le bracelet que je t'ai offert." L'avais-je vraiment fait ? Sincèrement, je ne doutais pas. Pourquoi m'aurait-elle menti sur ce sujet ? "Pourquoi tu ne me l'a pas dit ?" Ce n'était pas un reproche. Juste une question, murmuré à ses seules oreilles.
Mais si le moment est féérique, je venais tout ruiner avec une phrase, une seule. Une question qui, exprimant une pensée profonde, n'était pas réellement ce que je voulais dire ou avouer. Mais comme toute parole lâchée inconsidérément, elle fit mal avec autant d'aisance qu'un coup d'épée, tant est si bien que son « trop » me fendit le coeur. Sentant son étreinte se défaire, sa présence se retirer malgré mes excuses à demi-mots pourtant sincères, je la regardais un instant s'écarter, aller s'appuyer à la rembarde pour sombrer dans une mélancolie presque palpable. Au fond de moi, je me savais coupable. Je savais que celui qui avait blessé l'autre, c'était moi au fond. Et dans le même temps, je me sentais perdu entre ce que j'apprenais, et vivre simplement. Le silence qui s'installa ne dura que quelques secondes, transition si l'on peut le nommer ainsi entre les pensées et les actes, entre les faits et l'envie.
Pouvais-je me le permettre seulement ? Pouvais-je lâcher prise ainsi ? Alors que mes mains glissaient sur tes épaules, que mon torse venait s'accoler à ton dos dans une étreinte bien plus qu'amicale, je me laissais un instant guider par mon instinct. "Je suis réellement désolé." Pour la peine que je t'avais faite. Pour le sentiment que tu allais ressentir peut-être à ce contact si intrusif de ta bulle. Chacun de ces mots, je les pensais profondément. Même sans me souvenir de quoi ou pourquoi, il y avait une chose chez moi qui ressentait le besoin de l'exprimer. Et cette chose, elle était décuplée par... "Ma mère... Elle m'a dit pour le bracelet que je t'ai offert." L'avais-je vraiment fait ? Sincèrement, je ne doutais pas. Pourquoi m'aurait-elle menti sur ce sujet ? "Pourquoi tu ne me l'a pas dit ?" Ce n'était pas un reproche. Juste une question, murmuré à ses seules oreilles.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mer 24 Mar 2021 - 15:19
Si on te demande ce que tu ressens, là, maintenant, en ce moment; tu serais bien incapable de répondre. C’est une mélange d’émotions et de
Le fait qu’il soit réellement désolé, ça te fait une belle jambe, c’est pas ça qui va changer quoique ce soit, bien que tu apprécies l’effort qu’il fait.Tu laisses échapper un soupire long, sans te retourner pour la cause, est-ce que t’es masochiste au point de continuer de te faire du mal juste pour le sentir encore un peu plus longtemps contre toi, peut-être. Tu fermes les yeux et ta tête tombe légèrement en arrière, butant contre la clavicule du sorcier, là où tu savais qu’elle atterrirait Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Bonne question, tu ne sais pas pourquoi tu ne l’as pas dit, autant que tu ne sais pas comment tu aurais pu le dire, au fond c’est assez simple. Quelques secondes passent, des secondes durant lesquelles le silence s’installe, puis finalement tu te tournes pour lui faire face, tu n’es pas lâche, tu aimes voir les réactions, les émotions sur le visage des autres. « Parce que … je sais ce qu’il représente pour toi et que tu ne te souviens même pas de moi… », ton regard accroche le sien, avec nostalgie et tristesse, c’est toujours un pincement au cœur quand ce constat s’impose à toi. « Je me voyais mal te dire : oh salut, tu vas bien? Au fait, le bracelet de ta grand-mère est très joli à mon poignet », tu souris un peu par dépit, il est marrant lui, comme si c’était aussi simple que ça.
Une autre question s’impose à toi, pourquoi est-ce que sa mère a balancé l’information comme ça, maintenant ? Qu’est-ce qu’elle attend et a quoi est-ce qu’elle joue ? Tu ne comprends pas sa démarche. Toi, tu n’avais pas envie de lui dire maintenant, pour l’instant c’était clair que vous aviez été ensemble, mais il ne mesurait pas réellement la porte de votre relation, avec cette histoire de bracelet, c’est évident qu’il ne peut pas faire autrement que réalisé la force de ce qui vous liait. « Tu me l’as offert lors du mariage de Lys et… tu m’as demandé de le garder quand tu es parti, ce que j’ai fais... » Avec beaucoup de précaution, tu as enfermé le bracelet dans une boite scellée par un sortilège de protection, tu y portes beaucoup d’attention, ne le porte jamais par crainte de le perdre ou de l’abîmer, « je te le rendrais, la prochaine fois que je viendrais te voir », parce qu’il ne t’appartient plus de le garder. Il n’a aucune idée de ce que ce bracelet signifie pour toi, malgré la douleur procurée, tu lui rendras, parce que tu ne te sens plus légitime de le posséder.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mer 24 Mar 2021 - 16:41
Si la question était étrangement ressemblante, à si méprendre d'ailleurs, elle n'avait pas le même fond cette fois que lors de notre dernier litige en date. Je ne voulais pas qu'elle se justifie, d'ailleurs au fond, je ne sais même pas ce que j'attendais en la posant. Alors, quand elle se retourna pour m'expliquer, autant je l'écoutais, autant je compatissais. Et à son image, je lui laissais le temps de s'exprimer. Elle savait, de ses dires, ce qu'il représentait pour moi ? Réellement ? L'idée même de me confier sur ce secret m'effrayait en soit, et si une part de moi voulait la croire, une autre doutait non pas d'elle, mais que je trouve le courage d'exprimer la vérité de ce symbole. Ma mère elle savait, mais c'était ma mère. Il y avait cette vieille légende sur le pouvoir des mères envers leurs enfants.
"Ce n'est pas ça que je voulais dire." Douce, cette phrase l'était. Autant que j'étais calme en la disant. Et mon regard était peut-être comme à l'époque, à certains moments où je me plaisais à la contempler, amoureux que je pouvais être alors. Instinctivement, en affirmant cette réponse, mes mains s'étaient doucement saisi de ses doigts et inspirant, je me préparais à continuer quand un coup de sifflet vint m'interrompre, attirant mon regard vers la raison de notre présence ici. Et revenant à l'Hollandaise, je déclarais : "Ca va commencer. Viens !" Sauvé par le gong ! Clairement. Amusant que je penses cela, ne serait-ce qu'un instant si il était vrai que je n'avais aucun secret pour elle et encore moins sur ce sujet d'orfèvre.
La ramenant face à la rampe, je profitais réellement de l'instant. Mais alors même que le match commençait, que les minutes défilaient, que mes commentaires sur le match ou les joueuses des Harpies se faisaient un chouïa plus rare, mon regard se perdit à nouveau dans une autre contemplation : celle de la Wright en digne supporter des Harpies. Je ne savais pas si l'excitation du moment prenait le pas sur notre échange d'avant, ou si tu tentais juste de ne plus y penser, mais j'étais sur d'une chose, j'appréciais ce moment, cette joie sur ton visage. « Oh ! T'as vu cette action ! » "Je te l'ai dit : c'est les meilleures." Je n'avais rien vu. A la différence de probablement tout le monde dans les tribunes, je n'avais peut-être vu que du coin de l'oeil sur l'espèce d'écran géant ce qu'il s'était passée, Jeal rattrapant inextremis le souaffle. Et alors que ton regard croisait le mien, j'ajoutais : "Le meilleur match de ma vie, c'est sur." Et probablement celui que je suivais le moins.
"Ce n'est pas ça que je voulais dire." Douce, cette phrase l'était. Autant que j'étais calme en la disant. Et mon regard était peut-être comme à l'époque, à certains moments où je me plaisais à la contempler, amoureux que je pouvais être alors. Instinctivement, en affirmant cette réponse, mes mains s'étaient doucement saisi de ses doigts et inspirant, je me préparais à continuer quand un coup de sifflet vint m'interrompre, attirant mon regard vers la raison de notre présence ici. Et revenant à l'Hollandaise, je déclarais : "Ca va commencer. Viens !" Sauvé par le gong ! Clairement. Amusant que je penses cela, ne serait-ce qu'un instant si il était vrai que je n'avais aucun secret pour elle et encore moins sur ce sujet d'orfèvre.
La ramenant face à la rampe, je profitais réellement de l'instant. Mais alors même que le match commençait, que les minutes défilaient, que mes commentaires sur le match ou les joueuses des Harpies se faisaient un chouïa plus rare, mon regard se perdit à nouveau dans une autre contemplation : celle de la Wright en digne supporter des Harpies. Je ne savais pas si l'excitation du moment prenait le pas sur notre échange d'avant, ou si tu tentais juste de ne plus y penser, mais j'étais sur d'une chose, j'appréciais ce moment, cette joie sur ton visage. « Oh ! T'as vu cette action ! » "Je te l'ai dit : c'est les meilleures." Je n'avais rien vu. A la différence de probablement tout le monde dans les tribunes, je n'avais peut-être vu que du coin de l'oeil sur l'espèce d'écran géant ce qu'il s'était passée, Jeal rattrapant inextremis le souaffle. Et alors que ton regard croisait le mien, j'ajoutais : "Le meilleur match de ma vie, c'est sur." Et probablement celui que je suivais le moins.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Jeu 25 Mar 2021 - 15:19
Même si ce n'est pas ce qu'il voulait dire, l'effet n'est pas différent pour la cause. Tu as l'impression d'être illégitime à ce cadeau à l'heure actuelle, alors tu lui rendras le bijou de famille la prochaine fois que tu le verras, sauf si ... Viens. En effet, le coup de sifflet vient annoncer le début du match et tu n'as jamais été aussi bien placée de toute ta vien alors forcément, rapidement, la tristesse disparait, tu trépignes, hurles et invectives tes joueuses d'être plus offensive, tu conseils des tactiques qui se perdent dans le flot des cris des autres supporters (et ce n'est pas plus mal). « NON MAIS L'ARBITRE !!! T'ES AVEUGLE OU QUOI??? » Est-ce que tu es le genre de supporter qui remet les échecs de son équipe sur l'abitre ? Non, si, mais là, il y avait clairement entrave et cet abrutit n'avait rien vu, c'est ça! Rageuse, tu tapes la barrière du poing, c'est la passion qui t'anime, tu vis et respires quidditch depuis si longtemps que tu ne peux pas imaginer un monde sans ce sport.
« Tu as vu cette action ? » C'est à peine si tu ne lui frappes pas l'épaule tant t'es survoltée, tandis que le sorcier te répond avec douceur je te l'ai dit : c'est les meilleurs.T'en as jamais douté, c'est d'ailleurs un point sur lequelle vous êtes d'accord depuis votre première rencontre. Tu souris à Victor, fière et sincère, « je te l'ai toujours dit », au moins vous ne vous disputerez jamais à ce sujet, quoique la question "qui est le plus grand fan ?" pose souvent "problème". Tu croises son regard et ne sais pas trop comment prendre sa remarque, le meilleur match de sa vie, tu préfères garder le silence, portant à nouveau ton attention vers le terrain où les Harpies viennent d'encaisser un but. « MAISNOOOOOOOON ». Tu parles d'un match !
Comme pour te consoler, tu relèves le regard et croises celui de la capitaine, la jeune femme te sourit et t'adresse un signe de tête, que tu lui rends au centuple. T'es heureuse de la revoir en vrai, tu te rappelles comme si c'était hier de la bienveillance avec laquelle elle t'avait accueillie dans son équipe. « Elle est tellement douée ... », tu laisses échapper la remarque sur le ton de l'admiration, le regard brillant et l'envie qui te dévore de l'intérieur. Tu t'en veux d'avoir manqué cette occasion qui t'avait été offerte, un accident stupide, causée par une vision stupide, tu n'oserais jamais dire aux selectionneurs que tu es voyante, c'est un risque que peu d'entre-eux seraient prêt à prendre. « Je suis contente de partager un match avec un vrai fan », il n'y a qu'un vrai fan qui pourrait supporter tes encouragements, ou Lorcan, mais lui c'est différent, évidement.
Un nouveau coup de sifflet retentit, pause, tu te tournes pour faire face a Vic en souriant. « Tu veux aller chercher un truc à boire ou à grignoter ? » Toi, tu resterais bien là où tu es, ça serait dommage qu'on ne vous autorises plus l'accès à cette loge, mais tu te soumettras à son envie, après tout c'est sa journée, c'est lui qui doit profiter au maximum. « Qu'est-ce que tu penses de la première partie ? L'arbitre... mais quel con ! »
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Jeu 25 Mar 2021 - 21:27
« Elle est tellement douée ... » Un regard qui pivote un instant en direction de la personne qui est l'objet du compliment, et ton sourire s'élargit un instant, alors que tu aperçois Rowanne, attrapeuse des Harpies. "Elle s'est remise d'une blessure il y a deux ans." Un moment d'hésitation, avant que tu ne corriges : "Enfin, il y a deux ans pour moi, y a cinq ans donc. Quand c'est arrivée, ils sont nombreux à avoir pensé qu'elle ne se relèverait pas. Mais elle l'a fait." Cela pouvait paraitre banal, anodin pour beaucoup, mais à mes yeux de fan inconditionnel, elle était l'exemple de la persévérance. Les chroniques avaient beau avoir arrêté de publier sur elle, je n'avais pas cessé moi de la suivre dans sa rééducation et son parcours. C'était ça être fan. Et sa volonté lui avait valu de devenir la capitaine de son équipe. "Regardes. Quand elle met sa main ainsi, proche de son visage, c'est pas pour la lumière. C'est la conséquence de son accident." Ce qui l'empêchait surement de pouvoir espérer être sélectionner en équipe nationale, malgré son talent. « Je suis contente de partager un match avec un vrai fan » C'est clair que je l'étais. A bien des égards, alors que les harpies étaient en cause.
Un coup de sifflet retentissant, annonçant une courte pause, sonna alors, et la blonde proposa d'aller chercher quelque chose à manger, ou à boire. Nouveau sourire, amusé cette fois de cette inexpérience de sa part, j'ajoutais : "On est dans une loge VIP." Et pointant une cloche posée proche sur une table à coté d'assise, je déclarais : "Si tu veux commander, il suffit de secouer. Un elfe viendra, et répondra à tes demandes." Même si le système existe, l'Elfe n'est pas un esclave en ces lieux. Au mieux, un domestique. Mais cette information ne se présentent pas à mes lèvres, par habitude plus que par gène.
"Je..." L'hésitation dans la voix est présente. "J'apprécie aussi ce moment passez avec vous, Mademoiselle De Booij. Et tu avais raison. J'ai beaucoup de chance de te connaitre." Difficile de composer avec ce que je ressentais sur le moment, mais il était clair que j'avais du mal à décrocher mon regard d'elle. Tentant de fuir un peu cette situation, de m'adapter à cette gêne naissante, je regardais le terrain et déclarais : "A chacun de leur Match, les Harpies organisent un concours. Tu devrais essayer. Le gagnant obtient un lot qui te plairait : un billet d'or. Tu connais ?" Fameux billet qui te valut en partie ton propre accident, je n'avais finalement pas encore assimilé ce détail de notre passé commun.
Un coup de sifflet retentissant, annonçant une courte pause, sonna alors, et la blonde proposa d'aller chercher quelque chose à manger, ou à boire. Nouveau sourire, amusé cette fois de cette inexpérience de sa part, j'ajoutais : "On est dans une loge VIP." Et pointant une cloche posée proche sur une table à coté d'assise, je déclarais : "Si tu veux commander, il suffit de secouer. Un elfe viendra, et répondra à tes demandes." Même si le système existe, l'Elfe n'est pas un esclave en ces lieux. Au mieux, un domestique. Mais cette information ne se présentent pas à mes lèvres, par habitude plus que par gène.
"Je..." L'hésitation dans la voix est présente. "J'apprécie aussi ce moment passez avec vous, Mademoiselle De Booij. Et tu avais raison. J'ai beaucoup de chance de te connaitre." Difficile de composer avec ce que je ressentais sur le moment, mais il était clair que j'avais du mal à décrocher mon regard d'elle. Tentant de fuir un peu cette situation, de m'adapter à cette gêne naissante, je regardais le terrain et déclarais : "A chacun de leur Match, les Harpies organisent un concours. Tu devrais essayer. Le gagnant obtient un lot qui te plairait : un billet d'or. Tu connais ?" Fameux billet qui te valut en partie ton propre accident, je n'avais finalement pas encore assimilé ce détail de notre passé commun.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Jeu 25 Mar 2021 - 22:24
"Elle s'est remise d'une blessure il y a deux ans", tu fronces les sourcils, n'ayant aucun souvenir de cette blessure, ce qui est normal puisqu'elle remonte à bien plus loin et Victor s'en rend compte. « Je me disais aussi », tu réponds en souriant, comprenant la complexité que représente une timeline pour le sorcier. Sur son indication, tu observes la joueuse faire un geste auquel tu n'avais jamais prêté attention, « ah oui ? » Tu apprends réellement quelque chose ce soir, un détail que tu apprécies et auquel tu feras attention à l'avenir. « Les accidents laissent parfois des séquelles, malheureusement », tu en sais quelque chose, pas vrai ?
Lorsque le coup de sifflet se fait entendre dans le stade, il te semble voir le visage de l'ancien bee traversé par une expression proche de la moquerie, tu grimaces et lui tire la langue avec amusement. « Excusez-moi monseigneur, le bas peuple, dont je fais partie, n'a pas l'habitude de ce genre de services ». Tu souhaites le taquiner, plaisanter un peu sur votre différence sociale, même si elle n'a jamais eu aucune importance dans votre relation. « Bon, du coup, tu veux agiter la clochette ? » La formule est bizarre, mais quand on te connaît ça n'étonne personne, évidement.
Le sorcier bute sur le début de sa phrase, tu l'observes tout en allant t'asseoir, un sourire venant illuminer ton visage lorsqu'il reconnaît être chanceux de te connaître. Peut-être est-ce à cause de Lorcan qui depuis toutes ces années te place sur un piédestal, mais tu penses sincèrement être une bonne amie, tu estimes faire le maximum pour ceux que tu aimes, et au final c'est ce qui compte le plus. Alors, oui, il a de la chance de faire partie de ces personnes parce que quoiqu'il arrive, tu es là. « Je sais... » nouveau sourire mêlé de malice pour accompagner cette réponse presque mutine.
Les jeux qui se déroulent sur le terrain semblent attirer le sorcier, qui te parle de ticket d'or. Un souvenir qui ne te fait pas sourire, une douleur fantôme venant même attirer une grimace au coin de tes lèvres. « Oui… tu te souviens de mon accident ? C'était suite à un ticket d'or, enfin, l'occasion de voler avec elles venaient de ce ticket... » Tu hésites un instant, mais garde pour toi le fait que ce ticket, c'était lui qui te l'avait offert. C'est une information qui n'apportera pas beaucoup à la discussion et tu as l'impression d'en avoir déjà fait bien assez en ce qui le concerne. « J'espère avoir autant de chance et de courage de Rowane », c'est dit sur le ton de la discussion, tu ne te plains pas du tout, consciente que tu aurais pu ne jamais te relever de cette chute, « l'année dernière j'ai passé des sélections pour intégrer une équipe pro, tu étais même venus avec moi pour m'encourager, mais je n'ai pas été retenue. Puis j'ai eu cet accident en juin et depuis je n'ai pas récupéré toute la mobilité que j'avais, alors je dois attendre pour passer de nouvelles sélections », tes épaules se soulèvent légèrement, accompagnées par un sourire fragile, « c'est ma raison d'être, je ne vois pas ma vie sans ça… alors j'espère retrouver le niveau que j'avais pour un jour briller comme elles… puis comme ça tu pourras m'encourager sans trahir ton équipe », de l'humour, toujours, quoique … intégrer les Harpies tient du rêve de gosse, tu serais déjà heureuse d'intégrer une équipe de seconde zone, pour peu qu'elle soit pro.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Ven 26 Mar 2021 - 15:58
« Les accidents laissent parfois des séquelles, malheureusement » Une phrase qui, à ton instar, me fait froid dans le dos. On est tous les deux des témoins vivants de ce genre de choses, et Rowanne un modèle en quelque sorte. L'exemple même que lorsqu'on veut quelque chose, réellement et intensément, le travail peut permettre de l'obtenir. La volonté prime.
Je souris alors qu'elle te reprend d'un air moqueur. Sourire un peu faux, géné que tu m''appelles Monseigneur, un peu honteux même. Cette différence sociale, je n'ai jamais aimé l'afficher. Mes parents sont de sang-purs et alors ? Etais-je à ce bal des Blackthorn ou avec toi cette soirée là ? Un moment que j'ai oublié, malheureusement. M'approchant de la clochette, je la secoue mais aucun son ne sort, ensorcelées qu'elles sont. Et il n'en faut pas plus à l'Elfe pour arriver. Il porte fièrement son gant, mais demande quand même ce que l'on désire.
"Boule de feu et ..." Me retournant vers toi, je demande : "Tu veux boire quoi ?" Te laissant répondre, l'Elfe fait apparaitre le tout sur la table, d'un simple claquement de doigt avant de repartir comme il était venu. Prenant la bouteille et les verres, j'entreprends de nous servir tout en écoutant son récit. Le ticket d'or, elle l'avait donc gagné. Dommage, dans le sens où cela avait abouti sur un accident. Et en meme temps : "Tu devrais retenter ta chance. C'est comme ce qu'on dit avec les chevaux, quand tu tombes. Il faut pas rester à terre." Pour autant, si elle avait peur, je n'allais pas lui reprocher. Surtout en ce moment, avec les difficultés que je rencontrais moi-même à mes séances de "ré-éducation". "Ou alors ce qu'on dit des Wright est faux." Est-ce que je venais de lui lancer une pique, tout en attrapant le billet sur la table permettant de participer au concours et lui tendant presque ? Mon sourire me trahissait sur ce point, quand mon regard trahissait de tout autres sentiments, que mon coeur ne semblait pas vouloir oublier lui. Et finalement, ma main se retire avant qu'elle ne réponde et j'ajoute : "Tu sais quoi ? On se la joue au hasard." Reprenant la clochette, je la secouais une nouvelle fois, et alors que l'elfe revenait, je lui demandais un paquet de cartes.
Les prenant, je commençais à les mélanger. "Voila ce que je te propose. Tu me dis stop quand tu veux. A ce moment là, j'arrête le mélange et si la première carte c'est disons... la dame de coeur, tu complètes le billet. T'es ok ? "
Je souris alors qu'elle te reprend d'un air moqueur. Sourire un peu faux, géné que tu m''appelles Monseigneur, un peu honteux même. Cette différence sociale, je n'ai jamais aimé l'afficher. Mes parents sont de sang-purs et alors ? Etais-je à ce bal des Blackthorn ou avec toi cette soirée là ? Un moment que j'ai oublié, malheureusement. M'approchant de la clochette, je la secoue mais aucun son ne sort, ensorcelées qu'elles sont. Et il n'en faut pas plus à l'Elfe pour arriver. Il porte fièrement son gant, mais demande quand même ce que l'on désire.
"Boule de feu et ..." Me retournant vers toi, je demande : "Tu veux boire quoi ?" Te laissant répondre, l'Elfe fait apparaitre le tout sur la table, d'un simple claquement de doigt avant de repartir comme il était venu. Prenant la bouteille et les verres, j'entreprends de nous servir tout en écoutant son récit. Le ticket d'or, elle l'avait donc gagné. Dommage, dans le sens où cela avait abouti sur un accident. Et en meme temps : "Tu devrais retenter ta chance. C'est comme ce qu'on dit avec les chevaux, quand tu tombes. Il faut pas rester à terre." Pour autant, si elle avait peur, je n'allais pas lui reprocher. Surtout en ce moment, avec les difficultés que je rencontrais moi-même à mes séances de "ré-éducation". "Ou alors ce qu'on dit des Wright est faux." Est-ce que je venais de lui lancer une pique, tout en attrapant le billet sur la table permettant de participer au concours et lui tendant presque ? Mon sourire me trahissait sur ce point, quand mon regard trahissait de tout autres sentiments, que mon coeur ne semblait pas vouloir oublier lui. Et finalement, ma main se retire avant qu'elle ne réponde et j'ajoute : "Tu sais quoi ? On se la joue au hasard." Reprenant la clochette, je la secouais une nouvelle fois, et alors que l'elfe revenait, je lui demandais un paquet de cartes.
Les prenant, je commençais à les mélanger. "Voila ce que je te propose. Tu me dis stop quand tu veux. A ce moment là, j'arrête le mélange et si la première carte c'est disons... la dame de coeur, tu complètes le billet. T'es ok ? "
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Sam 27 Mar 2021 - 11:34
« Une bièraubeurre, please », c'est pas d'une originalité dingue, mais la fraicheur et la bombe calorique que représente cette boisson ne peut que te faire du bien, t'as besoin d'un truc réconfortant en ce moment, bien que tu aies retrouvé un peu de ta superbe, c'est pas encore la grande Cookie qui se tient au sein de ce balcon. Tu devrais retenter ta chance, tu ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose dans son enthousiasme et ses encouragements qui te touche, peut-être parce qu'il a été le seul à t'encourager pour les selections que tu passais, parce qu'il croyait plus en toi que tu ne le faisais toi-même par moment; et c'est un peu ce sentiment que tu retrouves en ce moment. Bien que tu fasses partie des gens qui n'accordent pas d'importance à l'avis des autres, ton propre avis te suffisant largement, le fait de te sentir soutenue est très agréable, c'est motivant tu ne peux le nier. « Je suis déjà remontée sur mon balai, d'ailleurs la saison des wright est trèèèèèès mal embarquée », c'est un constat qui t'attriste énormément, déjà l'année dernière ce n'était pas l'année des rouges, mais deux années de suite ? Vraiment ? Ou alors, ce qu'on dit des Wright est faux. T'es piquée au vif. Il a beau être amnésique, il semble très bien comment jouer avec toi et ta fierté, est-ce un hasard ou bien de vieux mécanismes latents qui referaient surfaces ? « TSSSSSSS », c'est parce qu'il y a de la malice dans ton regard, sinon l'expression que tu lui sers donne réellement une impression de dégoût, les Wright n'ont peurs de rien, tu n'as peur de rien.
On se la joue au hasard. T'arques un sourcil, curieuse de voir ce qu'il va te proposer et l'encourage a vider son sac d'un geste de la main, tes doigts tournoyants habillement dans l'air. Voila ce que je te propose. Tu me dis stop quand tu veux. A ce moment là, j'arrête le mélange et si la première carte c'est disons... la dame de coeur, tu complètes le billet. T'es ok ? Est-ce que tu pourrais ne pas l'être ? C'est tentant. C'est une situation remplie de souvenirs, et ça il ne pouvait pas le savoir, évidement. « La dame de coeur ? » Tu souris en coin, elle est toujours dans les mauvais plans celle-là, « qui me dit que tu ne vas tricher, hum ? » Envy est-il réellement partit ? Ne reste-t-il rien
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Dim 28 Mar 2021 - 12:39
"La dame de coeur." Alors qu'elle répète les mots, tu confirmes la carte. Devrais-tu être étonné ? Probablement pas, cette carte ayant toujours été du paquet ta préférée. Chaque tour d'illusion, quand tu étais enfant, c'était elle. Et tu aimais l'illusion, parce que quand tes dons ne s'étaient pas encore manifestés, cela te rapprochait à ton sens de ta soeur, de ce qu'elle était capable de faire. C'était une autre époque. « qui me dit que tu ne vas tricher, hum ? » La remarque est presque vexante. Des tours de passe passe, tu t'en savais capable, mais tricher. "L'ai-je déjà fait ?" la sincérité de ta voix te trahit, tu sais que ce pan de ta vie commun avec la sienne, tu l'as oublié. Et le Vic que l'on t'a parfois dépeint te semble tellement être un autre que toi. "J'ai pour principe que tricher n'apporte pas la confiance." Il y avait quelque chose dans ton regard, une étincelle. Tu voulais plaire à la blonde, gagner sa confiance, peut-être plus.
Alors que tu bats les cartes, Cookie semble méfiante. Ou plutôt attentive. Une attitude qui trahissait un certain passé. Et lorsque son stop retentit, tu termina le mouvement et posa le paquet sur la table, calmement. « Bon, alors, mon destin dit quoi ? » Ta main se posa sur le paquet, mais s'arrêta sur cet instant. Ton regard lui, était vide. Dans le silence qui s'installait dans ta tête, il y avait quelque chose de pesant, une impression de déjà vu. Et sur ce moment, toute ton assurance s'envola. Tu étais comme paralysé, tétanisé face à une situation qui te perturbait. Et finalement, tes doigts se refermèrent sans attraper la première carte, et ton bras revint près de toi. Il te fallut quelques secondes pour te remettre, et regardant l'Hollandaise, le souffle encore court, le timbre encore comme affaibli, tu ajouta : "Je suis pas un Wright, ça c'est sur au moins."
Délaissant la table et la compagnie, c'est ton tour de fuir, te relevant pour te diriger vers la rembarde. Mais peux-tu réellement lui échapper ? Parce que ce n'est pas l'autre personne dans cette loge le problème. Le problème, il est gravé dans ta tête, au plus profond de ton esprit, au coeur même de ton âme. "Tu... tu devrais suivre ton coeur. Simplement..." Super conseil, De Launay. Mais peut-être que tu devrais faire pareil de temps en temps ?
Alors que tu bats les cartes, Cookie semble méfiante. Ou plutôt attentive. Une attitude qui trahissait un certain passé. Et lorsque son stop retentit, tu termina le mouvement et posa le paquet sur la table, calmement. « Bon, alors, mon destin dit quoi ? » Ta main se posa sur le paquet, mais s'arrêta sur cet instant. Ton regard lui, était vide. Dans le silence qui s'installait dans ta tête, il y avait quelque chose de pesant, une impression de déjà vu. Et sur ce moment, toute ton assurance s'envola. Tu étais comme paralysé, tétanisé face à une situation qui te perturbait. Et finalement, tes doigts se refermèrent sans attraper la première carte, et ton bras revint près de toi. Il te fallut quelques secondes pour te remettre, et regardant l'Hollandaise, le souffle encore court, le timbre encore comme affaibli, tu ajouta : "Je suis pas un Wright, ça c'est sur au moins."
Délaissant la table et la compagnie, c'est ton tour de fuir, te relevant pour te diriger vers la rembarde. Mais peux-tu réellement lui échapper ? Parce que ce n'est pas l'autre personne dans cette loge le problème. Le problème, il est gravé dans ta tête, au plus profond de ton esprit, au coeur même de ton âme. "Tu... tu devrais suivre ton coeur. Simplement..." Super conseil, De Launay. Mais peut-être que tu devrais faire pareil de temps en temps ?
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mar 6 Avr 2021 - 10:46
La naïveté dans sa voix et le presque outrage dans son regard te font rire. C'est plus fort que toi, mais ce n'est pas totalement à ses dépends, c'est juste que ça te fait bizarre de le voir si innocent. Ils se comptent sur les doigts d'une seule main les moments où était réellement innocent. « Honnêtement ? Tu as triché plus d'une fois ». Ah les grands principes de Victor Arthur De Launay… ça t'avait manqué, il t'avait manqué. « Alors, pour être totalement honnête, tu avais un job dans un ptit casino et quand tu étais croupier, tu m'as déjà plumer quelques fois, mais je suis bon public… sinon, tu t'es servi d'un pari à la dame de cœur pour m'embrasser aussi... » il y a ce petit sourire empreint de nostalgie qui vient s'installer sur tes lèvres. Ça te rappelle de bons moments. Des moments lointains et révolus, mais de bons moments. « Et tu as toujours eu ma confiance », encore aujourd’hui d'ailleurs.
T'es curieuse de voir la carte qui va apparaître sur le dessus de ce paquet, t'as la curiosité d'une enfant. Tu te satisfait de peu. "Je suis pas un Wright, ça c'est sur au moins." En voilà une drôle de réaction, tu étais concentrée sur les cartes, tu n'as pas fait attention à l'expression sur le visage du sorcier, c'est pour ça que tu ne comprends pas. Pourquoi est-ce qu'il s'en va ? Qu'est-ce qu'il veut dire ? Tu n'en sais rien. Le regard posé sur la silhouette de l'ancien summerbee, tu le regardes un instant en silence, tu lui offres temporairement la fuite qu'il cherche. Très temporairement.
Du bout des doigts, tu récupères ma première carte et souris en voyant la figure royale ; est-ce réellement du hasard ? Impossible de le savoir. Tu t'approches doucement de Victor et passe une main réconfortante dans son dos, tu es là pour lui, même s'il a oublié les promesses, ce n'est pas ton cas. Tu devrais suivre ton coeur. Un conseil qui te fait sourire à nouveau, tu hoches la tête. « C'est un très bon conseil… que je t'avais donné aussi à une époque ». Une époque qui te semble à une éternité de ce jour. Tu te rappelles qu'il était perdu entre le cœur et le devoir, et tu lui avais conseillé de toujours suivre son cœur. C'est pour toi la seule façon de ne jamais rien regretter. « Regarde... » du bout des doigts tu attires son visage vers toi pour lui montrer la carte. « Le hasard a parlé », le hasard ? Vraiment ? « Je complète ce formulaire, si tu me dis ce qui se passe dans ta petite tête, deal ? » qu'est-ce que tu aimerais maîtriser la legilimencie parfois.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 11:51
-"Je sais..." Presque murmuré, cette réponse vient alors qu'elle te montre la carte. Pourtant, tu n'as pas voulu tricher. Aucun de tes gestes ne l'a fait. Même le paquet de cartes ne pouvait pas être préparé. C'était l'Elfe qui l'avait apporté. Les traits torturés grimaçaient ton visage alors que l'enigme triturait ton esprit. Pourquoi, au moment fatidique, tu savais ? Pourquoi au fond de toi, cette sensation était née, conviction incroyable de force qu'elle serait là, cette carte ?
Est-ce que tu avais fui ? Oui, ça et le reste. L'espace d'un instant. Mais fuir une idée, un sentiment, un resssenti, ce n'est pas possible. Et alors que ces doigts frolent ton épiderme, alors qu'un coup de sifflet retentit pour signaler la reprise du match, ton regard à plus de l'homme perdu que tu es devenu. Presentement, les souvenirs sont absents de ta mémoire, mais pas de tes yeux. Et les yeux sont la fenêtre de l'âme pas vrai ? Alors que voit-elle, maintenant, dans ton âme ?
"Je... je savais que... que ce serait elle." Aveu profond, le timbre n'est pas assuré mais au regret. Pas d'avoir "gagné" en quelque sorte le deal, mais d'avoir l'impression de tricher. Et peut-être de cette autre vérité mentionné plus tôt. Et alors qu'il frémit dans ton cou, ce tatouage étrange au pelage roux, ta main glisse dans la nuque de l'Hollandaise et tes lèvres se portent un instant à la rencontre des siennes. La claque qui pourrait suivre, tu l'attends. Tu ne t'y opposerais pas si elle venait te surprendre. Parce que directement, il n'y a rien de plus honnête que tu aurais pu répondre à sa question si ce n'est ça, ce geste de tendresse emmêlé de culpabilité autant que de sincérité.
Impression étrange que celle qui parcourt le bout de tes doigts, tu as l'impression qu'on les électrise avec une faible décharge. Et si tu y prêtais une once d'attention, peut-être que tu comprendrais que ce genre de passerelle avec le passé est une clé pouvant ouvrir une boite au creux de ton esprit. Mais alors qu'elle ne vient pas, la gifle qui aurait pu sembler si naturelle à ton esprit, tu ne recules ta tête que de quelques centimètres, rompant ce contact si doux, agréable, presque empreint d'un milliers de souvenirs, hésitant même à prononcer un quelconque mot. "Je suis dés..." Ta voix s'arrête. Tu hésites. Et la raison est simple, une évidence que tu ne saisiras peut-être jamais, mais une ombre chez toi te retient de t'excuser, parce que ton esprit s'est modélé à sa façon de penser : On ne s'excuse pas d'un baiser. Même le nouveau but des Harpies ne te ramène pas à la raison, à la réalité.
"Quelque chose en moi... quelque chose sait pourquoi je t'ai offert ce bracelet." Et qu'importe qui tu étais, comment tu as vécu, ce que tu as oublié ou même ce que pourraient penser les gens, tu es sur de ce qui peut suivre ces mots, cette idée. Parce qu'elle est là, la vraie torture : "Je l'ai fait... parce qu'il n'y aurait jamais que toi." Tu n'avais jamais enchanté le bijou pour cette raison, parce qu'à ton esprit il n'en aurait jamais besoin. Il était un symbole que tu n'aurais jamais donné à quelqu'un si tu n'étais pas sur d'une chose : l'amour que tu lui portes. Cela pouvait être ta copine, ta fiancée, ta femme, ta fille, ta petite-fille, ta nièce,... n'importe qui, pour peu que tu sois sur d'une seule chose : cette personne était définitivement la plus importante à tes yeux. Et ça, ils étaient peu à le savoir.
"Je sais pas comment te dire ce que je ressens. Je sais même pas ce que je ressens." Mais une chose était sur pour toi : c'était profond. Et fort. Et une voix dans ta tête, faible et indistincte murmurait à ton inconscient que c'était la raison qui t'avait permis revenir, de ne pas mourir ce jour là.
Est-ce que tu avais fui ? Oui, ça et le reste. L'espace d'un instant. Mais fuir une idée, un sentiment, un resssenti, ce n'est pas possible. Et alors que ces doigts frolent ton épiderme, alors qu'un coup de sifflet retentit pour signaler la reprise du match, ton regard à plus de l'homme perdu que tu es devenu. Presentement, les souvenirs sont absents de ta mémoire, mais pas de tes yeux. Et les yeux sont la fenêtre de l'âme pas vrai ? Alors que voit-elle, maintenant, dans ton âme ?
"Je... je savais que... que ce serait elle." Aveu profond, le timbre n'est pas assuré mais au regret. Pas d'avoir "gagné" en quelque sorte le deal, mais d'avoir l'impression de tricher. Et peut-être de cette autre vérité mentionné plus tôt. Et alors qu'il frémit dans ton cou, ce tatouage étrange au pelage roux, ta main glisse dans la nuque de l'Hollandaise et tes lèvres se portent un instant à la rencontre des siennes. La claque qui pourrait suivre, tu l'attends. Tu ne t'y opposerais pas si elle venait te surprendre. Parce que directement, il n'y a rien de plus honnête que tu aurais pu répondre à sa question si ce n'est ça, ce geste de tendresse emmêlé de culpabilité autant que de sincérité.
Impression étrange que celle qui parcourt le bout de tes doigts, tu as l'impression qu'on les électrise avec une faible décharge. Et si tu y prêtais une once d'attention, peut-être que tu comprendrais que ce genre de passerelle avec le passé est une clé pouvant ouvrir une boite au creux de ton esprit. Mais alors qu'elle ne vient pas, la gifle qui aurait pu sembler si naturelle à ton esprit, tu ne recules ta tête que de quelques centimètres, rompant ce contact si doux, agréable, presque empreint d'un milliers de souvenirs, hésitant même à prononcer un quelconque mot. "Je suis dés..." Ta voix s'arrête. Tu hésites. Et la raison est simple, une évidence que tu ne saisiras peut-être jamais, mais une ombre chez toi te retient de t'excuser, parce que ton esprit s'est modélé à sa façon de penser : On ne s'excuse pas d'un baiser. Même le nouveau but des Harpies ne te ramène pas à la raison, à la réalité.
"Quelque chose en moi... quelque chose sait pourquoi je t'ai offert ce bracelet." Et qu'importe qui tu étais, comment tu as vécu, ce que tu as oublié ou même ce que pourraient penser les gens, tu es sur de ce qui peut suivre ces mots, cette idée. Parce qu'elle est là, la vraie torture : "Je l'ai fait... parce qu'il n'y aurait jamais que toi." Tu n'avais jamais enchanté le bijou pour cette raison, parce qu'à ton esprit il n'en aurait jamais besoin. Il était un symbole que tu n'aurais jamais donné à quelqu'un si tu n'étais pas sur d'une chose : l'amour que tu lui portes. Cela pouvait être ta copine, ta fiancée, ta femme, ta fille, ta petite-fille, ta nièce,... n'importe qui, pour peu que tu sois sur d'une seule chose : cette personne était définitivement la plus importante à tes yeux. Et ça, ils étaient peu à le savoir.
"Je sais pas comment te dire ce que je ressens. Je sais même pas ce que je ressens." Mais une chose était sur pour toi : c'était profond. Et fort. Et une voix dans ta tête, faible et indistincte murmurait à ton inconscient que c'était la raison qui t'avait permis revenir, de ne pas mourir ce jour là.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 13:00
« Ah oui ? » Est-ce que tu es réellement étonnée par son aveux, non, pas vraiment, une partie de toi trouve que c'est même une excellente chose; il reste intuitif comme il l'a toujours été, mais tu comprends que ne pas avoir l'impression de maitriser les choses peut s'avérer difficile à gérer. Tout comme l'instant d'après. Tu ne t'attendais pas à ce baiser. Tu ne sais même pas si tu le désirais. Et pourtant... Tu as la sensation d'enfin respirer après un long moment d'apnée, mais comme chaque nouvelle inspiration, c'est douloureux. La sensation te rappelle celle de la noyage, des moments de douceurs et de souffrances qui s'enchainent jusqu'à ce que tu perdes connaissance.
Pas de perte de connaissance cette fois, seulement ton regard perdu qui cherche une information dans ses iris. Tu t'accroches à des bribes de je-ne-sais-quoi comme si tu comprenais, mais pas du tout. Le monde s'active autour de vous, ça crie et gesticule, mais tu n'arrives pas à voir autre chose que lui. Gamine perdue au milieu d'une foule, tu cherches une main tendu qui t'aiderait à tenir bon, sans succès. Tu te laisses submerger par la vague d'émotion, surprise et nostalgie se mêlent avec brio a cet amalgame d'espoir brisé et de rêves en suspend. Tu l'écoutes simplement, les mains tremblants légèrement le long de ton corps. Tu n'étais vraiment pas préparée pour affronter ça, pas aujourd'hui. Jamais en réalité.
Parce qu'il n'y aurait jamais que toi. Tu as l'impression de relire sa lettre, celle qui avait brisé les derniers morceaux de coeur qu'il te restait. C'est horrible cette sensation, t'as envie de disparaitre, parce que tu ne sais pas ce que tu dois faire, pire, ce que tu veux faire. Il est là, face à toi, et tu te vois incapable de répondre. C'est trop risquer. C'est risquer de pleurer. D'exploser. Tu ne lui as pas pardonné d'être partit et encore moins d'être revenus dans cet état. Tu ne sais pas ce qu'il attend, il n'a pas l'air de le savoir plus que toi. « t'es parti... vic... t'as choisi à ce moment-là et ... c'est pas moi que tu as choisi, alors je sais pas les conditions, les contraintes et j'espère de tout cœur que c'était des raisons valables... mais... je peux rien pour toi ». Jamais personne ne t'aura vu plus résolue qu'en ce moment, tu as fait une fuite en avant quand il est partit, tu n'as cessé de pleurer pour ne plus jamais t'arrêter, pour ne pas penser à lui et a ce qu'il t'a fait subir, parce ses promesses, t'y croyais petite naïve, et ses belles paroles, encore aujourd'hui, ça résonne en toi, mais tu ne peux pas le laisser entrer à nouveau. Pas comme ça. Pas maintenant, peut-être même jamais.
« Je ... je ne suis pas rancunière, je te promet que c'est pas ça, mais quand t'es parti », est-ce que tu fais exprès de le rappeler? Bien sûr. « Tu m'as blessée comme jamais Victor, j'avais l'impression d'étouffer, et voilà seulement que j'arrive à revivre normalement, à ne plus culpabiliser ou me sentir mal et toi... te revoilà, avec tes beaux yeux et ton grand sourire... si tu ne sais pas ce que tu ressens, ce n'est pas à moi de te le dire, mais je n'ai pas envie d'être blessée une nouvelle fois, je n'ai pas envie de te voir repartir une fois que tu seras sur pied en me laissant derrière toi parce que soyons honnête... je suis bien pratique pour t'aider, mais dès que tu iras mieux, tes parents me tolèreront beaucoup moins, j'en suis sûre ». La gorge nouée par l'émotion, tu te fais violence pour éviter qu'une larme ne s'échappe, tu n'as pas envie de jouer la drama queen, mais « je mérite mieux que ça » et c'est pas Lorcan qui dira le contraire.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 13:30
"C'est vrai." Tu méritais mieux. Mieux que moi, petit amnésique en souffrance et quête de son identité, et mieux que celui que tu avais visiblement connu, cette même version de moi qui n'avait pas été capable de t'apporter ce que toute femme mérite : l'amour et le respect. Et si j'étais d'accord avec cette idée, je ne regrettais quand même pas d'avoir été honnête, prenant ce baiser sur tes lèvres sans pour autant solliciter ta permission.
"Tu n'es pas un pansement." Est-ce que je réalises la portée de cette affirmation ? Non. Incapable de mesurer ce que cette phrase signifie entre nous, je m'écarte de toi, rappelant les règles qui furent les nôtres durant toute notre relation. Et mon regard dérivant vers le match, je me rendis compte qu'une chose venait de changer. Je connaissais ces joueurs, je voyais les supporters, j'entendais leur cris et leurs acclamations et pourtant, il manquait une chose chez moi. "Elle est éteinte." Murmure, cette phrase avait un double sens incroyable au regard de ce qui nous liait, tant le moi qui t'avait blessé aurait trouve que notre flamme s'était éteinte. Un moi profond, en veille, qui pourtant restait tapis, scrutant les alentours. "Elles vont gagner." Affirmation personnelle, je connaissais ce regard qu'avait l'attrapeuse de mon équipe favorite, elle venait de voir sa cible alors que je me retirais. La folie du Quiddidtch, la frénésie de ce sport s'était envolée pour une raison que j'ignorais. Et sans ajouter un mot, ni l'inviter à me suivre, je sortais de la zone, et de l'espace VIP.
Une chose m'appelait. Un souvenir, une pensée, une idée, une folie peut-être...
"Tu n'es pas un pansement." Est-ce que je réalises la portée de cette affirmation ? Non. Incapable de mesurer ce que cette phrase signifie entre nous, je m'écarte de toi, rappelant les règles qui furent les nôtres durant toute notre relation. Et mon regard dérivant vers le match, je me rendis compte qu'une chose venait de changer. Je connaissais ces joueurs, je voyais les supporters, j'entendais leur cris et leurs acclamations et pourtant, il manquait une chose chez moi. "Elle est éteinte." Murmure, cette phrase avait un double sens incroyable au regard de ce qui nous liait, tant le moi qui t'avait blessé aurait trouve que notre flamme s'était éteinte. Un moi profond, en veille, qui pourtant restait tapis, scrutant les alentours. "Elles vont gagner." Affirmation personnelle, je connaissais ce regard qu'avait l'attrapeuse de mon équipe favorite, elle venait de voir sa cible alors que je me retirais. La folie du Quiddidtch, la frénésie de ce sport s'était envolée pour une raison que j'ignorais. Et sans ajouter un mot, ni l'inviter à me suivre, je sortais de la zone, et de l'espace VIP.
Une chose m'appelait. Un souvenir, une pensée, une idée, une folie peut-être...
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 14:47
Lorsqu'il utilise, comme c'est le cas pour le pansement, des choses qui font références à votre passé commun, tu ne peux t'empêcher d'avoir le coeur serré. C'est horrible de voir comme les choses peuvent se répéter et si la première fois tu avais simplement souris, ce soir c'est différent. Tu ne sais pas si tu as envie de sourire, de crier ou pleurer. Tu ne sais pas si tu dois laisser les choses se passer, juste pour voir, tu ne sais pas si tu auras la force de vivre un nouvel échec avec lui, a cause de lui. Alors tu ne dis rien. Tu te contentes de reporter l'attention sur le match qui semble sur le point d'être plié et tu ne le regardes pas au moment où tu entends qu'elles vont gagner parce que tu es bien trop occupée à surveiller l'action en cours. Lorsque tu te retournes, tu ne vois plus personne a côté de toi. La peur et la panique remplacent tous les autres sentiments présent l'instant d'avant. Comment est-ce qu'il a osé ?
Tu fonces hors de la loge, regarde à droite, à gauche, aucune trace du sorcier. Comment est-ce que tu veux le retrouver dans un stade bondé à cinq minute de la fin ? Appuyée contre le mur du hall, tu prends une profonde inspiration, le temps de réfléchir. Tu sors ton téléphone de ta poche avant de réaliser qu'avec le bruit ambiant, même s'il le voulait, il ne pourrait pas entendre la sonnerie. Et c'est pas dit qu'il veuille te parler. Finalement, tu tentes un truc qui avait déjà fonctionné par le passé, tu te concentres sur un moment de joie, une île, un saut, un lac, le bonheur simple et vrai et une petite souris des champs apparait. Inutile de lui donner des instructions, elle sait ce que tu veux, probablement mieux que toi. La volute part vers la droite, alors tu la suis aveuglément, totalement incapable de savoir ce que tu vas faire ou dire une fois que tu l'auras retrouvé.
Tes pas te mènent aux abords du stade, et puis de plus en plus loin. D'un coup de baguette tu as retiré le maquillage qui décorait tes joues, tu retires aussi le maillot que tu portais par-dessus un tee-shirt noir, et range l'ensemble de supporter dans ton sac. La souris continue sa progression et tu te demandes quand est-ce qu'elle va s'arrêter, t'es inquiète, tu as peur qu'il ne lui arrive quelque chose sous ta responsabilité, tu t'en voudrais réellement beaucoup.
Un mur se dresse devant toi, tu le longes et fini par trouver une entrée, de grandes barrières en fer forgés se dressant fièrement, c'est impressionnant et ton regard et attiré à nouveau par ton patronus qui fait de petit cercle avant de disparaitre. Il semblerait que tu aies trouvé la destination. Discrètement, t'es jamais à l'aise dans ce genre d'endroit, tu parcours les allées jusqu'à apercevoir une silhouette au loin. Tu presses le pas et quand tu arrives enfin à hauteur du sorcier tu ne peux t'empêcher de le prendre dans tes bras. Pourquoi ? Aucune idée. C'est une pulsion comme une autre. Le soulagement de l'avoir retrouvé, en un seul morceau et sans casse, c'est inestimable. « Pourquoi tu es parti ? » Sous-entendu à peine voilé de pourquoi tu m'as fait peur comme ça ? « J'ai eu peur de te perdre... » encore...
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 15:37
« Pourquoi tu es parti ? » Une question qui, comme la suivante, trouva un silence. Une étreinte qui ne fut pas rendue. Un regard qui ne décrocha pas de la pierre devant nous, alors que j'étais littéralement à genoux devant. Et prenant une inspiration, je déclarais enfin : "Je ne sais pas." C'était vrai, en quelque sorte. Je ne savais pas pourquoi j'étais parti à l'époque, pas plus que maintenant. D'aucun disait qu'à l'époque, j'avais cédé aux désirs de mes parents d'aller étudier ailleurs, émettaient la théorie quasi certaine que l'Hollandaise n'avait pas été acceptée. Quant à aujourd'hui, force est de reconnaitre que je ne savais pas ce qu'il s'était passé. Et que cette ignorance te coutait énormément.
-"C'est ma grand-mère." ajoutais-je simplement, pointant du doigt la photo sur la pierre. Et à coté, sans mal, on devinait son mari. "Personne ne vient jamais ici. Personne ne m'y aurait amené." Alors peut-être que je violais un accord en venant, que je ne respectais pas ma parole, mais lorsque l'on regardait cet après-midi, rien ne se passait comme prévu. Penchant un peu mon corps en avant, je venais retirer une fleur fanée par le temps, chasser quelques feuilles pour finalement me redresser. "Mon grand-père m'aurait mis une claque, c'est certain. D'être parti. Et elle. Elle, elle aurait été décue de mon attitude." Je ne voulais pas remuer un couteau dans une plaie ouverte, mais elle avait demandé, et j'étais fatigué de m'interroger sur le bien-fondé d'un acte ou pas. J'étais fatigué des reproches, de la culpabilité et des remords.
"Je ne veux plus te faire de mal." Lente ritournelle, je suis avec toi dans ce cercle vicieux, spirale infernale dont je suis incapable de me sortir. J'aimerais réellement me souvenir pour savoir quoi faire, décider si rester ou partir sera la bonne décision à prendre, et en même temps la peur est présente, toujours. Car me souvenir m'enverra la vérité en pleine face. Et j'ignore si la part d'ombre que tout le monde semble ignorer, je serais apte à la supporter.
"Je ne sais pas ce que je peux te dire d'autre." Parce que la vérité, tu l'avais dit, prononcée : tu mérites mieux. Loin de te reprocher cette phrase, je tentais de composer avec. Mais comment pouvais-je réellement ? Que devais-je comprendre ? Que devais-je faire ? "Tu étais déjà venue ? "
-"C'est ma grand-mère." ajoutais-je simplement, pointant du doigt la photo sur la pierre. Et à coté, sans mal, on devinait son mari. "Personne ne vient jamais ici. Personne ne m'y aurait amené." Alors peut-être que je violais un accord en venant, que je ne respectais pas ma parole, mais lorsque l'on regardait cet après-midi, rien ne se passait comme prévu. Penchant un peu mon corps en avant, je venais retirer une fleur fanée par le temps, chasser quelques feuilles pour finalement me redresser. "Mon grand-père m'aurait mis une claque, c'est certain. D'être parti. Et elle. Elle, elle aurait été décue de mon attitude." Je ne voulais pas remuer un couteau dans une plaie ouverte, mais elle avait demandé, et j'étais fatigué de m'interroger sur le bien-fondé d'un acte ou pas. J'étais fatigué des reproches, de la culpabilité et des remords.
"Je ne veux plus te faire de mal." Lente ritournelle, je suis avec toi dans ce cercle vicieux, spirale infernale dont je suis incapable de me sortir. J'aimerais réellement me souvenir pour savoir quoi faire, décider si rester ou partir sera la bonne décision à prendre, et en même temps la peur est présente, toujours. Car me souvenir m'enverra la vérité en pleine face. Et j'ignore si la part d'ombre que tout le monde semble ignorer, je serais apte à la supporter.
"Je ne sais pas ce que je peux te dire d'autre." Parce que la vérité, tu l'avais dit, prononcée : tu mérites mieux. Loin de te reprocher cette phrase, je tentais de composer avec. Mais comment pouvais-je réellement ? Que devais-je comprendre ? Que devais-je faire ? "Tu étais déjà venue ? "
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 17:10
Je ne sais pas, ça devient un gimmick. Tu commences à t'y habituer à cette phrase, mais le pire, c'est que tu sais qu'il est certainement sincère. Il suit ses pulsions et ses envies sans vraiment prêter attention aux choses qui l'entourent. Doucement, il fait les présentations, tu souris en regardant les photos des sorciers, ils te rappellent tes propres grand-parent et la bienveillance qu'ils ont, avaient, pour toi. Personne ne vient jamais. C'est vrai que la tombe n'est pas des plus entretenue, un soupire s'échappe, tu trouves cela dommage qu'on oublie les morts, alors après avoir sortit ta baguette, tu fais un petit mouvement du poignet et fait apparaitre un tapis de fleur des champs tout autour de cette pierre sombre. Tu ne peux pas faire beaucoup plus, mais c'est déjà mieux que ça ne l'était. « Comme ça, c'est moins triste... » Tu parles de la tombe, pas de la situation, malheureusement, tu ne peux rien faire pour lui. « Tu n'en sais rien Victor, peut-être qu'ils auraient compris, tu ne sais pas... » Comment savoir ce qu'un mort penserait d'une situation dont il ne connait rien ?
« Je sais... tu ne l'as jamais voulu », tu en es persuadée. Il te l'avait promis. Il a simplement fait un choix, le mauvais, mais tu sais au plus profond de toi qu'il ne l'a pas mieux vécus que toi. Tu en es certaine. Je ne sais pas ce que je peux te dire d'autre. Tu n'en sais pas plus que lui. Tu ne sais pas ce qu'il voudrait dire, devrais dire, tu ne sais pas ce qu'il pourrait dire pour te faire du bien, ce que tu as besoin d'entendre ou simplement si le silence ne serait pas plus judicieux. « Jamais... tu m'en avais parlé, mais on était jamais venu... » Par manque de temps, d'envie, parce que c'était pas le moment ou simplement parce qu'il n'en avait pas l'envie, tu ne sais pas, mais aujourd'hui tu es là, et c'est franchement pas dans les meilleurs conditions.
Un nouveau soupire, plus long et probablement plus sonore t'échappe. T'attrapes la main du sorcier et tu te places face à lui, un instant silencieuse, juste deux regards qui se cherchent, se fracassent, tu sais pas vraiment ce que tu veux dire, ni même si ce qui va sortir correspond à ce que tu voudrais dire, mais une choses est sûre, tu es là et ce n'est pas pour rien. Ce n'est pas uniquement parce que tu as fait la promesse de le ramener à sa mère que tu es là, c'est bien plus que ça, c'est uniquement parce qu'au fond de toi t'as cette sensation que c'est ta place, que c'est ce que tu veux. « C'est cliché, mais mon monde s'est effondré quand tu es parti... c'est difficile à expliquer, j'ai essayé de faire comme tu m'as dit : de vivre ma vie normalement, j'ai essayé, je commençais à y arriver et puis Grace m'a appelée, elle m'a dit que t'était rentré à cause d'un accident et ... » depuis le départ tu essaies d'être totalement transparente avec lui, tu ne lui dissimules que ce qui pourrait le blesser ou qu'il ne pourrait pas comprendre, et pourtant tu ne lui avais pas encore ouvert ton cœur comme ça, pas avec cette émotion et cette sincérité qui te noue l'estomac et fait trembler ta voix. « j'ai cru mourir ce soir-là ... parce que tu avais beau être partit, je t'aime toujours et ça je ne pourrais jamais l'oublier, je ne pourrais jamais faire semblant... Je ne veux plus te perdre, même si je dois accepter que c'est un peu le cas » puisque tu ne sais plus qui je suis, « je ne peux pas m'attacher a nouveau pour te voir partir... » C'est impensable, tu ne serais pas sûre de te relever aussi "facilement" cette fois. « Dis-moi que tu comprends... » un s'il te plait accroché aux lèvres, la supplique transparente dans le regard.
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Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 21:12
Si je n'avais pas connu mes grand-parents, j'aurais presque pu la croire. Mais je les avais connu, et bien connu. Je savais qui ils étaient, les valeurs qu'ils m'avaient enseignées et dès lors, j'étais convaincu de ce que j'avançais. Mais je n'allais pas me battre sur ce terrain. C'était inutile, en quelque sorte. J'étais là, venu pour honorer leur mémoire, venu leur rendre visite. Et, d'une certaine façon, j'étais venu parce que je me sentais seul. Une solitude que j'avais créé, pour laquelle je ne me sentais pas encore prêt à joindre mes soeurs, même Grace. Une solitude que je leur avais raconté, durant les instants qui avaient précédés ton arrivée. Alors quand ta main glisse dans la mienne, que tu viens chercher mon regard, je n'ai pas de défense à t'opposer. Rien, d'une certaine manière à t'offrir, tant tu te glisses avec aisance et facilité dans l'une de mes plus grandes faiblesses. Ma respiration devient presque irrégulière, sans pour autant être saccadée. Juste une intensité variable, comme si je n'arrivais pas à la calibrer, et je t'écoute. Tu m'ouvres ton cœur, une part de ton âme et dans les mots autant que dans tes iris, tes émotions se dessinent avec une éloquence incroyable, frissonnante.
Sans que je ne contrôle les réactions, mes mains se resserrent un peu plus sur les tiennes, mon âme cherchant à rassurer la tienne dans un jeu aussi vieux que le monde, sans pour autant un mot prononcé à la rencontre de tes oreilles. Le cliché ne change rien à la profondeur de ce que tu m'offres sur l'instant, et la vérité de tes traits me convainc aisément. Puis qui suis-je pour la contredire ? Ai-je seulement de quoi opposé à un cliché, quel qu'il soit quand celui-ci concerne mon moi d'avant en partie ?
« Dis-moi que tu comprends... » Je prends le temps de la réflexion, mais finalement ma tête se secoue un petit peu, de gauche à droite. Et comme pour te rassurer malgré cette réponse, j'ajoute : "Mais je le ressens." J'ignore pourquoi, mais je faisais sur l'instant une différence entre comprendre et ressentir. Non pas que je sois quelqu'un à aimer jouer sur les mots, mais bien que par mimétisme, je venais lui rendre son honnêteté. "T'es comme Rowanne, une attrapeuse. Mais pour l'être, t'a pas le droit d'hésiter. Quoi qu'il t'en coute, tu dois foncer." Et je ne disais pas ça avec l'espoir qu'elle revienne vers moi, change d'avis ou l'inverse, mais bien juste pour répondre au dilemme que son esprit venait d'opposer au mien. Parce que jamais une attrapeuse ne disait qu'elle ne pouvait pas se permettre quelque chose. Ce role clé dans une équipe, c'était parce que de tous, c'est celui qui appelait le plus à la folie. Et Rowanne n'avait pas hésiter, malgré tout ce que son corps, les médecins ou qui ou quoi que ce soit d'autre pouvait dire ou penser. Elle s'était relevé, parce qu'elle avait au fond cette niak qui la guidait.
Mais si il était facile de conseiller, ma main ne s'en ressera pas moins sur la tienne. "Quand je t'ai embrassé, j'ai senti une chose. Au fond de moi. Je... " Effrayant. C'était effrayant comme cette vérité qui voulait sortir pouvait paraitre. Comme si, alors qu'elle serait prononcé, c'était ton monde à toi qui allait s'effondrer. Comme si tu étais un gardien pour reprendre la même comparaison, et que ce secret était comme tes buts. "Lorsque j'étais dans le coma, je voyais une personne. C'était flou." L'une de mes mains se porta à une méche de tes cheveux, la déplacant avec respect, et finalement je prenais ce risque : "C'était toi. Je pense que c'était toi." Tu m'avais aidé. Protégé. Guidé. Je voulais le croire, j'en avais l'idée depuis quelques jours, et la conviction depuis que mes lèvres avaient rencontrées les tiennes.
Sans que je ne contrôle les réactions, mes mains se resserrent un peu plus sur les tiennes, mon âme cherchant à rassurer la tienne dans un jeu aussi vieux que le monde, sans pour autant un mot prononcé à la rencontre de tes oreilles. Le cliché ne change rien à la profondeur de ce que tu m'offres sur l'instant, et la vérité de tes traits me convainc aisément. Puis qui suis-je pour la contredire ? Ai-je seulement de quoi opposé à un cliché, quel qu'il soit quand celui-ci concerne mon moi d'avant en partie ?
« Dis-moi que tu comprends... » Je prends le temps de la réflexion, mais finalement ma tête se secoue un petit peu, de gauche à droite. Et comme pour te rassurer malgré cette réponse, j'ajoute : "Mais je le ressens." J'ignore pourquoi, mais je faisais sur l'instant une différence entre comprendre et ressentir. Non pas que je sois quelqu'un à aimer jouer sur les mots, mais bien que par mimétisme, je venais lui rendre son honnêteté. "T'es comme Rowanne, une attrapeuse. Mais pour l'être, t'a pas le droit d'hésiter. Quoi qu'il t'en coute, tu dois foncer." Et je ne disais pas ça avec l'espoir qu'elle revienne vers moi, change d'avis ou l'inverse, mais bien juste pour répondre au dilemme que son esprit venait d'opposer au mien. Parce que jamais une attrapeuse ne disait qu'elle ne pouvait pas se permettre quelque chose. Ce role clé dans une équipe, c'était parce que de tous, c'est celui qui appelait le plus à la folie. Et Rowanne n'avait pas hésiter, malgré tout ce que son corps, les médecins ou qui ou quoi que ce soit d'autre pouvait dire ou penser. Elle s'était relevé, parce qu'elle avait au fond cette niak qui la guidait.
Mais si il était facile de conseiller, ma main ne s'en ressera pas moins sur la tienne. "Quand je t'ai embrassé, j'ai senti une chose. Au fond de moi. Je... " Effrayant. C'était effrayant comme cette vérité qui voulait sortir pouvait paraitre. Comme si, alors qu'elle serait prononcé, c'était ton monde à toi qui allait s'effondrer. Comme si tu étais un gardien pour reprendre la même comparaison, et que ce secret était comme tes buts. "Lorsque j'étais dans le coma, je voyais une personne. C'était flou." L'une de mes mains se porta à une méche de tes cheveux, la déplacant avec respect, et finalement je prenais ce risque : "C'était toi. Je pense que c'était toi." Tu m'avais aidé. Protégé. Guidé. Je voulais le croire, j'en avais l'idée depuis quelques jours, et la conviction depuis que mes lèvres avaient rencontrées les tiennes.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mar 13 Avr 2021 - 14:07
Il y a cette sensation physique, ce contact agréable, il te réchauffe un peu et te donne le courage que tu as besoin pour te mettre ainsi à nu
Quoi qu'il t'en coute, tu dois foncer, facile a dire. Tu fonces toujours en général, tu ne fais jamais dans la dentelle, et a chaque fois que tu t'es retrouvée au sol tu t'es relevée, tu as continué, « c'est pas les chutes qui me font peur », c'est vrai, tu n'as pas peur de tomber, mais c'est ton cœur qui a subit le plus de dommage dans cette histoire et il aura fallu moins de temps à tes os pour se réparer de leur dernière chute.
Comment tu es supposée gérer ce qu'il te dit ? Qu'est-ce que tu dois faire avec cette information? T'écoutes avec intérêt, une pointe de curiosité, c'est le genre de chose qui est toujours spéciale, ce n'est qu'un ressentit, un rêve peut-être, mais il semble sûr de lui : C'était toi. Est-ce que ça te rassure ? Difficile à dire. Une chose est sûre, ça gonfle ton égo. Une preuve que son inconscient pense toujours à toi malgré tout ? T'as ce regard profond qui tente de lire en lui, qui essaie d'avoir des informations, des réponses, « et qu'est-ce qu'elle faisait cette personne ? » Tu es réellement intéressée, s'il a l'air de penser que tu pouvais être cette personne autant savoir comment son inconscient te perçoit. Peut-être qu'il y aura un brin de vérité. T'aimerais faire un pas en arrière, prendre un peu de recul, mais c'est impossible. Papillon de nuit irrésistiblement attiré vers la lumière...
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mar 13 Avr 2021 - 21:53
Ce qu'elle faisait ? Il existe probablement mille et une facon de répondre à cette question et au moins autant pour éviter la réponse. Mais ton regard ne me laisse pas le choix n'est-ce-pas ? Tu veux savoir autant que moi. Seul avantage que j'ai, ce coma je l'ai vécu. Mais peut-on parler d'un avantage ? Et peux-tu la voir, cette torture dans mon regard ? Car si je sais maintenant que tu mérites mieux, et que ce mieux n'est peut-être, ou ne sera plus jamais moi, c'est difficile pour moi d'assimiler chacunes de toutes ces infos. En quelques heures, j'ai appris réellement beaucoup, compris réellement beaucoup et tenté réellement beaucoup. Cela pourrait paraitre étrange, insensé, mais il est évident que je n'ai pas envie de perdre plus.
"Tu étais là. Tu restais là. Et tu..." Comment le définir ? Pourquoi chaque mot me semble si difficile à prononcer alors qu'il est si facile à trouver ? "Tu étais une ancre, quelque chose qui me permettait de tenir." Impossible pour moi de le voir, et je n'y prêtes pas attention, mais Fox réagit à cette révélation. Il se lève, et s'échappe dans ma colonne. Quant à moi, mon regard ne quitte pas le tien, se plongeant un peu plus profondément dans cet océan à la fois familier et inconnu, où la noyade semble si douce, tellement plus douce que...
Ma main tremble légèrement, alors que ce souvenir flou se rappelle à ma mémoire : un sentiment de noyade. Mon regard se vitrant légèrement, je laisse cette impression m'enveloppait, ma main se resserrant peut-être un peu plus sur la tienne. "J'avais envie de te rejoindre. J'avais envie de t..." oublier, te retrouver... impossible pour moi de finir cette phrase, mais c'est parce que le coma et la cause de celui-ci se mélange en réalité, sans que je ne m'en rende compte réellement. Une larme roulant sur mes joues, suivie d'une autre, une part de ma conscience s'efface pour laisser place à autre chose, une force que je ne maitrise pas, que je ne connais pas et contre laquelle lutter me semble impossible. Peux-tu le voir ? Peux-tu entendre ma voix changer légèrement ? Peux-tu comprendre que là, quelque part, l'amnésie s'efface pour libérer partiellement une âme troublée, torturée, morcelée ? Et les mots se forment sur mes lèvres, se parant d'une connotation tellement plus profonde : "Je te perdais pour toujours. Et ça... Je... je ne..."
Magie incontrolée, le contours de fleurs que tu as fait quelques instants plus tôt se complète de quelques fleurs, des iris. Parce que pour moi, à cause de certaines légendes, ces fleurs sont les notres, représentantes de notre passion. Mais je ne le vois pas, parce que mon esprit est prisonnier, prisonnier de cette vision à laquelle je suis condamné.
"Tu étais là. Tu restais là. Et tu..." Comment le définir ? Pourquoi chaque mot me semble si difficile à prononcer alors qu'il est si facile à trouver ? "Tu étais une ancre, quelque chose qui me permettait de tenir." Impossible pour moi de le voir, et je n'y prêtes pas attention, mais Fox réagit à cette révélation. Il se lève, et s'échappe dans ma colonne. Quant à moi, mon regard ne quitte pas le tien, se plongeant un peu plus profondément dans cet océan à la fois familier et inconnu, où la noyade semble si douce, tellement plus douce que...
Ma main tremble légèrement, alors que ce souvenir flou se rappelle à ma mémoire : un sentiment de noyade. Mon regard se vitrant légèrement, je laisse cette impression m'enveloppait, ma main se resserrant peut-être un peu plus sur la tienne. "J'avais envie de te rejoindre. J'avais envie de t..." oublier, te retrouver... impossible pour moi de finir cette phrase, mais c'est parce que le coma et la cause de celui-ci se mélange en réalité, sans que je ne m'en rende compte réellement. Une larme roulant sur mes joues, suivie d'une autre, une part de ma conscience s'efface pour laisser place à autre chose, une force que je ne maitrise pas, que je ne connais pas et contre laquelle lutter me semble impossible. Peux-tu le voir ? Peux-tu entendre ma voix changer légèrement ? Peux-tu comprendre que là, quelque part, l'amnésie s'efface pour libérer partiellement une âme troublée, torturée, morcelée ? Et les mots se forment sur mes lèvres, se parant d'une connotation tellement plus profonde : "Je te perdais pour toujours. Et ça... Je... je ne..."
Magie incontrolée, le contours de fleurs que tu as fait quelques instants plus tôt se complète de quelques fleurs, des iris. Parce que pour moi, à cause de certaines légendes, ces fleurs sont les notres, représentantes de notre passion. Mais je ne le vois pas, parce que mon esprit est prisonnier, prisonnier de cette vision à laquelle je suis condamné.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mer 14 Avr 2021 - 13:19
Attentive, tu l'es, ça ne fait aucun doute. Inspectrice méticuleuse, tu scrutes le moindre de ses mouvements, de ses regards. Tu te laisses emporter, faut dire que tu n'as jamais été des plus fougueuses, tu te laisses apprivoiser sans aucune difficulté, hier, aujourd'hui et demain, ça ne changera pas. Tu restais là. C'est bien toi ça, rester sagement auprès des gens, veillant sur ceux que tu aimes comme un chien de garde. Une ancre. C'est tout ce que tu voulais être, sans avoir la prétention d'être un guide, tu espérais pouvoir le soutenir, le retenir, l'aider et le porter quand les choses n'allaient pas; tu dois bien reconnaitre que tu as failli à ta mission. Pourtant, quand tu l'écoutes, quand tu te laisses happer par son regard, t'y crois, tu crois ce qu'il te dit, t'y crois presque aussi fort que lui, t'as envie d'y croire, parce que peut-être que si tu y crois, ça veut dire que tout n'est pas mort. Qu'il y a encore une chance... Une chance de quoi ?
Sa main tremblante dans la tienne, c'est inconscient, parce que ton esprit est occupé ailleurs, mais tu resserres la pression sur ses doigts, actant ta présence, t'ancrant face à lui, soutenant son regard et le laissant trouver ce qu'il pourrait dans le tien. On t'a rarement vue aussi silencieuse, Cook, et pourtant c'est l'effusion dans ton esprit autant que dans ton cœur, l'estomac qui fait des sauts, le cœur au bord des lèvres, tu n'en mènes pas large et il ne te faudrait pas grande chose pour que tu vacilles, les larmes sur ses joues entament ta force, détruisent peu à peu les derniers remparts. Tu es faible, mais c'est aussi ce qui pourrait être ta plus belle qualité. "Je te perdais pour toujours. Et ça... Je... je ne..."
Et ça... c'est déjà arrivé ? Oui... et non, d'une certaine manière. On pourrait dire qu'il t'a perdue en partant, mais est-ce que c'est pour toujours ? Non, puisque tu te retrouves là, face à lui, dans ce lieu qui compte tellement à ses yeux. Qu'importe la situation, tu reviens toujours. La couleur qui s'invite dans ton champ de vision attire ton regard vers la tombe et ces fleurs déjà en place, désormais accompagnées de magnifique Iris. Ces fleurs, ce n'est pas toi qui les produits, et comme il n'y a personne d'autre, ça ne peut être que lui. Cette magie instinctive qui lui ressemble, qui ressemble à l'enchanteur que tu connais, tu reposes ton regard dans le sien, indécise, craintive aussi.
Avec délicatesse, l'une de tes mains caresse sa joue, chassant les larmes présentes, glissant ensuite lentement vers sa nuque. Tu finis par rompre la distance, tes lèvres trouvant le chemin jusqu'aux siennes sans difficulté, c'est un automatisme qui fut mis en veille, mais qui ne prend qu'une fraction de seconde pour être réveillé. Ton corps se tend légèrement vers lui, prolongeant ce contact aussi agréable que douloureux, un gout salé venant s'inviter malgré toi. Les yeux fermés, le front se posant contre le sien, la respiration lente, calme, « reviens... » Parce que tu as la conviction profonde qu'il est toujours là, tu le vois dans son regard, tu le ressens au fond de toi, « même si c'est dur, je suis là... » Si ça peut faire une différence, si tu pouvais le retrouver, il représentait tout pour toi, tu es prête à tout.
- InvitéInvité
Re: Parce que c'est important (Ymkje) /Terminé/
Mer 14 Avr 2021 - 14:47
I'm in.
Le contact de tes doigts sur mes joues l'effrite quand celui de tes lèvres se fait un bélier, faisant frémir jusqu'à Fox lui-même de ce qui pourrait arriver. La lumière, je l'entrevois, au milieu des ténèbres dans lesquels je me trouve, attaché, emprisonné, enchainé. Mais est-il un rempart qui puisse te résister ? Pas celui qui enserre mon corps, mon âme, mon esprit. Je la sens craqueler, ma prison éthérée, celle dans laquelle j'ai choisi de m'enfermer pour échapper à la peine de te perdre. Je la sens se morceler, parce que mon destin s'est inexorablement lié au tien. Et qu'aucune magie dans l'univers ou ailleurs ne pourra jamais rien contre. Mille vies ne suffiraient pas à me séparer de ta route, car toujours nos chemins se retrouveraient, j'en ai la conviction. Je l'avais juste oublié, et oublié cet oubli.
Ton baiser, il vient réveiller ce battement de mon cœur. Il vient réchauffer la glace qui l'entoure. Il est ces rayons de soleil qui transpercent les nuages de mon âme, et celle-ci ne peut que réagir, quoi qu'il en pense ce gardien de mes émotions, véritable minotaure d'un labyrinthe figuré où sommeillent l'ensemble de mes émotions les plus secrètes, les plus cachées. Et je te réponds à cet échange silencieux, d'une façon que je ne peux oublier. Parce que tu es la seule que j'ai un jour embrassé de la sorte. Parce que tu seras toujours cette personne, l'unique à laquelle mon cœur acceptera de se lier d'une façon bien plus forte, bien plus intense. Et alors que se dessine mon monde créé de toute pièce sous mes yeux, alors que je retrouve sur cette plage magnifique, sous le regard bienveillant de nos amis d'écailles, j'expire à nouveau, redécouvrant ce plaisir à la fois si simple, si naturel, et si doux à ton contact.
« reviens... »
I'm in for you.
Ta voix, je l'entends. Faible écho de cette réalité que je ne peux pourtant pas rejoindre, parce qu'il me le refuse. J'hurle alors, me débattant comme je peux, cherchant à reprendre le contrôle, cherchant à te rendre ce plaisir, à t'envoyer un message, à te rendre la pareille. La sens-tu dans le creux de tes reins, cette main qui glisse, qui m'appartient, celle-là même que tu as éduqué lors de ce qui aurait toujours du nous appartenir uniquement à nous ? Mais cela nous appartient toujours, car ton souvenir n'est pas celui qui réside au sein de tes boucles, et tant que je vivrais là, quelque part dans ton cœur, j'existerai. Je vivrais une existence bien plus radieuse que tout ce qui existe, parce que je t'ai un jour offert ce que j'avais de plus beau, à toi qui étais et restera toujours ce que j'ai de plus précieux.
« même si c'est dur, je suis là... » Ressens-là, cette force. Au creux de ton coeur que j'ai émietté par manque de courage ou par esprit de conquête. Découvre-là, cette volonté que tu as toujours eu d'avancer, qui lorsque la magie manqua de me dévorer une nouvelle fois me permit de tenir, de m'accrocher. Ressens-là, cette incroyable magie que tu m'as toujours inspirée, insufflée depuis que je te connais. Laisse moi pénétrer les méandres de ton esprit meurtri, laisse retrouver le chemin de ton coeur juste pour me permettre de le réparer, de te rendre aussi radieuse qu'au premier jour, toi qui était de loin le réel soleil de ma vie.
Always...
"Je t'aime." Murmuré comme à l'époque, là où il n'y avait que nous pour l'entendre, à des milliers de kilomètres de nos amis ou de notre famille. Le même timbre, la même caresse, les mêmes sensations, parce que je ne peux t'envoyer plus, parce que je n'ai pas la force de rompre ces liens qui m'enchainent à nouveau, m'enserrent de toute part pour me protéger, te protéger de moi, de ce que j'ai pu devenir. Parce que je suis faible, blessé encore au plus profond de mon être et incapable de faire face à ce démon en sommeil. Pourtant, chaque fois que la lumière paraitra, je serais là. Chaque fois je me battrais pour l'unique raison que tu le mérites.
Lentement, mon esprit revient à ce qu'il était, conscient de la marque de tendresse et d'affection que tu viens de me porter alors que mes yeux retrouvent tes formes, que mon odorat s'emplit de ton parfum. Ce qui vient de se passer, je n'en ai aucune conscience, aucune compréhension, mais je ressens la douleur de mon âme, mon cœur qui palpite comme jamais et ma respiration l'indique clairement. "C'est..." Incroyable ? Oui, bien plus que je ne peux l'imaginer réellement. "Tu..." es magnifique ? Oui, indéniablement. "J'ai l'impression que mon cœur va exploser..."
"Que... Qu... Qu'est-ce.. Qu'est-ce qui... s'est passé ?" Je trembles, mais pas de froid. Et cette envie, cette peur que tu t'éloignes... D'où viennent-elles ?
Le contact de tes doigts sur mes joues l'effrite quand celui de tes lèvres se fait un bélier, faisant frémir jusqu'à Fox lui-même de ce qui pourrait arriver. La lumière, je l'entrevois, au milieu des ténèbres dans lesquels je me trouve, attaché, emprisonné, enchainé. Mais est-il un rempart qui puisse te résister ? Pas celui qui enserre mon corps, mon âme, mon esprit. Je la sens craqueler, ma prison éthérée, celle dans laquelle j'ai choisi de m'enfermer pour échapper à la peine de te perdre. Je la sens se morceler, parce que mon destin s'est inexorablement lié au tien. Et qu'aucune magie dans l'univers ou ailleurs ne pourra jamais rien contre. Mille vies ne suffiraient pas à me séparer de ta route, car toujours nos chemins se retrouveraient, j'en ai la conviction. Je l'avais juste oublié, et oublié cet oubli.
Ton baiser, il vient réveiller ce battement de mon cœur. Il vient réchauffer la glace qui l'entoure. Il est ces rayons de soleil qui transpercent les nuages de mon âme, et celle-ci ne peut que réagir, quoi qu'il en pense ce gardien de mes émotions, véritable minotaure d'un labyrinthe figuré où sommeillent l'ensemble de mes émotions les plus secrètes, les plus cachées. Et je te réponds à cet échange silencieux, d'une façon que je ne peux oublier. Parce que tu es la seule que j'ai un jour embrassé de la sorte. Parce que tu seras toujours cette personne, l'unique à laquelle mon cœur acceptera de se lier d'une façon bien plus forte, bien plus intense. Et alors que se dessine mon monde créé de toute pièce sous mes yeux, alors que je retrouve sur cette plage magnifique, sous le regard bienveillant de nos amis d'écailles, j'expire à nouveau, redécouvrant ce plaisir à la fois si simple, si naturel, et si doux à ton contact.
« reviens... »
I'm in for you.
Ta voix, je l'entends. Faible écho de cette réalité que je ne peux pourtant pas rejoindre, parce qu'il me le refuse. J'hurle alors, me débattant comme je peux, cherchant à reprendre le contrôle, cherchant à te rendre ce plaisir, à t'envoyer un message, à te rendre la pareille. La sens-tu dans le creux de tes reins, cette main qui glisse, qui m'appartient, celle-là même que tu as éduqué lors de ce qui aurait toujours du nous appartenir uniquement à nous ? Mais cela nous appartient toujours, car ton souvenir n'est pas celui qui réside au sein de tes boucles, et tant que je vivrais là, quelque part dans ton cœur, j'existerai. Je vivrais une existence bien plus radieuse que tout ce qui existe, parce que je t'ai un jour offert ce que j'avais de plus beau, à toi qui étais et restera toujours ce que j'ai de plus précieux.
« même si c'est dur, je suis là... » Ressens-là, cette force. Au creux de ton coeur que j'ai émietté par manque de courage ou par esprit de conquête. Découvre-là, cette volonté que tu as toujours eu d'avancer, qui lorsque la magie manqua de me dévorer une nouvelle fois me permit de tenir, de m'accrocher. Ressens-là, cette incroyable magie que tu m'as toujours inspirée, insufflée depuis que je te connais. Laisse moi pénétrer les méandres de ton esprit meurtri, laisse retrouver le chemin de ton coeur juste pour me permettre de le réparer, de te rendre aussi radieuse qu'au premier jour, toi qui était de loin le réel soleil de ma vie.
Always...
"Je t'aime." Murmuré comme à l'époque, là où il n'y avait que nous pour l'entendre, à des milliers de kilomètres de nos amis ou de notre famille. Le même timbre, la même caresse, les mêmes sensations, parce que je ne peux t'envoyer plus, parce que je n'ai pas la force de rompre ces liens qui m'enchainent à nouveau, m'enserrent de toute part pour me protéger, te protéger de moi, de ce que j'ai pu devenir. Parce que je suis faible, blessé encore au plus profond de mon être et incapable de faire face à ce démon en sommeil. Pourtant, chaque fois que la lumière paraitra, je serais là. Chaque fois je me battrais pour l'unique raison que tu le mérites.
Lentement, mon esprit revient à ce qu'il était, conscient de la marque de tendresse et d'affection que tu viens de me porter alors que mes yeux retrouvent tes formes, que mon odorat s'emplit de ton parfum. Ce qui vient de se passer, je n'en ai aucune conscience, aucune compréhension, mais je ressens la douleur de mon âme, mon cœur qui palpite comme jamais et ma respiration l'indique clairement. "C'est..." Incroyable ? Oui, bien plus que je ne peux l'imaginer réellement. "Tu..." es magnifique ? Oui, indéniablement. "J'ai l'impression que mon cœur va exploser..."
Qui sait ? Peut-être que ce serait là une solution ?
"Que... Qu... Qu'est-ce.. Qu'est-ce qui... s'est passé ?" Je trembles, mais pas de froid. Et cette envie, cette peur que tu t'éloignes... D'où viennent-elles ?
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