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Feels like dying pv. Octave (terminé)
Sam 31 Juil 2021 - 11:53
Arrivée dans cette clinique, assise sur cette chaise inconfortable, la main de sa cousine Awa dans la sienne était la seule source de chaleur en ce pleins été semblait-il. Elle ne savait pas si c’était l’attente qui avait rendu le passage à l’acte impossible, ou si dans tout les cas elle aurait été dans l’incapacité de passer le pas de cette porte.
Mais les faits étaient ce qu’ils étaient. Elle avait été parfaitement incapable de dire adieu au bébé qui grandissait depuis plusieurs semaines dans son ventre lequel s’était arrondi. Elle pouvait encore dissimuler ses dix semaines de grossesse avec des hauts amples mais pourtant ce bébé inattendu était bien la.
Elle avait cru s’évanouir quand elle avait su qu’elle était enceinte. Elle avait cru mourir quand elle avait réalisé qui étaient les pères potentiels. Et dans un premier temps, l’avortement avait été la seule solution envisagé. Si bien qu’elle n’avait fait aucun test… aucun. Elle s’était laissé aller quelques semaines à pleurer avant de prendre la décision de stopper cette grossesse et de faire demi tour au tour dernier moment…
Pourquoi ? Elle même n’était pas capable de le dire. Sur le principe elle était favorable à l’avortement, elle était favorable au fait que chaque femme puisse prendre la décision qui lui convenait… mais l’avortement ce n’était pas pour elle. Elle n’avait pas entendu le cœur de ce bébé et pourtant elle savait qu’il battait en elle. Elle ne savait pas encore ce qu’elle ferait plus tard mais … elle irait au bout de cette grossesse.
Elle était sereine avec cette décision. Pourtant Juliet était nerveuse alors qu’elle utilisait le Portoloin que Kiran lui avait préparer sans poser de question. Maintenant elle savait pourquoi elle ne supportait plus les transplanage. Tout s’expliquait… Arrivée non loin du domaine des Muller, la cadette Blackthorn appuya sur la sonnette du troisième Manoir en priant tout les dieux qu’elle connaissait.
Mais les faits étaient ce qu’ils étaient. Elle avait été parfaitement incapable de dire adieu au bébé qui grandissait depuis plusieurs semaines dans son ventre lequel s’était arrondi. Elle pouvait encore dissimuler ses dix semaines de grossesse avec des hauts amples mais pourtant ce bébé inattendu était bien la.
Elle avait cru s’évanouir quand elle avait su qu’elle était enceinte. Elle avait cru mourir quand elle avait réalisé qui étaient les pères potentiels. Et dans un premier temps, l’avortement avait été la seule solution envisagé. Si bien qu’elle n’avait fait aucun test… aucun. Elle s’était laissé aller quelques semaines à pleurer avant de prendre la décision de stopper cette grossesse et de faire demi tour au tour dernier moment…
Pourquoi ? Elle même n’était pas capable de le dire. Sur le principe elle était favorable à l’avortement, elle était favorable au fait que chaque femme puisse prendre la décision qui lui convenait… mais l’avortement ce n’était pas pour elle. Elle n’avait pas entendu le cœur de ce bébé et pourtant elle savait qu’il battait en elle. Elle ne savait pas encore ce qu’elle ferait plus tard mais … elle irait au bout de cette grossesse.
Elle était sereine avec cette décision. Pourtant Juliet était nerveuse alors qu’elle utilisait le Portoloin que Kiran lui avait préparer sans poser de question. Maintenant elle savait pourquoi elle ne supportait plus les transplanage. Tout s’expliquait… Arrivée non loin du domaine des Muller, la cadette Blackthorn appuya sur la sonnette du troisième Manoir en priant tout les dieux qu’elle connaissait.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Sam 31 Juil 2021 - 15:17
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornLa pelle frappa la terre fraîche du potager des Muller à l’instant même où une légère sonnerie retentit depuis l’entrée du Manoir. Octave releva la tête vers l’immense bâtisse assombrit par une nuage imposant et s’essuya le front de sa manche gauche. Il n’attendait aucune visite et les surprises ne lui avaient jamais plu. Il passa les premières minutes à attendre que quelqu’un prenne en charge cette arrivée impromptue dont il ne souhaitait guère se soucier. La sonnette, pourtant, vint à retentir à nouveau et son léger tintement vint agacer l’ouïe du sorcier. Solitaire, Octave n’aimait pas être dérangé, surtout lorsqu’il s’agissait de ses plantes. S’il avait espéré qu’un des membres de sa famille soit là pour remplir sa tâche, il dût bien vite constater que le Manoir ne comptait que sa seule présence et qu’il allait devoir s’acquitter de cette tâche ingrate. Le Grymm pesta et sortit du potager, pelle en main, pour contourner la bâtisse dans le but de rejoindre l’entrée principale. Pendant sa marche, Octave maugréait à l’attention de ces fichus elfes de maison incapables de faire leur devoir depuis toute cette histoire sur les mutilations. Des soulèvements à n’en plus finir qui mettaient à mal l’organisation stricte du Muller. Encore une fois, il n’aimait pas les surprises et celle-là en était une grosse.
Quoique, pas plus que l’identité de la personne devant sa porte. Il n’avait pas revu Juliet depuis leur petite escapade charnelle dans la bibliothèque de son oncle Alistair et cette absence ne l’avait en aucun cas marqué. S’il la croisait parfois dans les couloirs, il ne lui accordait que peu d’attention et c’était, semble-t-il, réciproque. D’où l’étonnement justifié face à cette venue chez lui. Cela sentait les ennuis à plein nez et Octave, avant de s’annoncer, prit une profonde inspiration, ainsi que le masque de sociabilité dont il s’affublait à chaque fois qu’il était obligé de confronter un.e autre sorcier.ère : un air neutre, les bras le long du corps. Cela pouvait paraître très austère, mais on parlait d’Octave Muller : s’il ne vous incendiait pas du regard, c’était déjà une bonne chose. Il manifesta sa présence en faisant tomber le bout du manche de la pelle sur le sol en pierre, provoquant un léger écho dans les environs. Ceci suffit à avertir la belle blonde de sa présence et il l’inspecta aussitôt de la tête aux pieds. Indubitablement, quelque chose était différent. Elle lui semblait… fade. Probablement parce qu’il avait obtenu d’elle une partie de ce qu’il recherchait mais l’autre étant encore en cours, il était forcé d’être aimable. Brrrr…
“Juliet Blackthorn, Il n’y a personne d’autre que moi aujourd’hui.” Ses mots sonnaient comme des menaces. “Que me vaut le plaisir de cette visite ?” Il souleva légèrement la pelle et la passa sur son épaule tout en s’approchant. Ses habits portaient la trace et l’odeur de la terre et n’étaient plus aussi soignés qu’ils avaient pu l’être il y a quelques heures. Rare fait, l’effort de son bêchage avait emmêlé ses cheveux qui avaient perdu de leur droiture, lui donnant un air un peu plus sauvage. Mais son regard était, pour toujours, le même.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 6 Aoû 2021 - 10:15
Le mot « nerveuse » ne suffisait absolument pas pour décrire l’état d’anxiété que présentait Juliet a l’idée d’annoncer à Octave Muller qu’il était potentiellement le père de son bébé à naître. Dit comme ça, ça avait l’air d’une mauvaise blague … mais du coté du Muller c’était presque une incitation au meurtre.
Elle s’était déplacée au manoir en se disant qu’il y aurait du monde mais qu’ils pourraient s’isoler. Elle se pensait donc relativement en sécurité. Mais elle avait frappé deux fois à la porte et personne… Etait-ce un signe ? Genre l’univers qui lui donnait une deuxième chance de ne pas faire cette énorme connerie ?
Elle hésite à faire demi-tour mais le Muller apparait derrière elle et la surprend, la saluant de son nom et lui annonçant une bien mauvaise nouvelle… ils étaient seuls. L’angoisse de la blonde augmente alors qu’Octave se trouve désormais face à elle, une pelle à la main et l’air de sortir de son jardin. Elle n’imaginait pas le Grymm faire ce genre de basse besogne et en temps normal elle aurait sûrement dit quelque-chose à propos de cette apparition mais franchement, elle n’en menait pas large.
- Octave, peut-on aller quelque-part pour discuter ?
Elle arrive pour l’instant à gommer l’émotion de sa voix. Son ton est neutre, son regard l’est aussi alors qu’elle interroge le jeune homme. Le trouble n’est qu’intérieur pour l’instant et elle ne l’affiche pas. Tout au plus, le Muller pourrait se rendre compte de ses paumes affreusement moites… heureusement, Octave n’était pas du genre à prendre la main de qui que ce soit.
Même s’ils étaient seuls, Juliet n’avait pas vraiment envie de discuter de ça sur le perron du Manoir à la vue de tous. Si quelqu’un arrivait, elle préférait encore être un peu plus loins pour que leur conversation reste privée.
Elle pouvait encore faire demi-tour. Dire « non, laisse tomber ». elle pouvait très bien suivre les conseils de Luce et ne plus approcher le Muller. Plus jamais. Mais Juliet n’imagine pas élever un enfant sans savoir qui en est le père. Elle n’imagine pas non plus dissimuler à un homme sa descendance. L’honnêteté prend le dessus… et la volonté de tout connaitre du patrimoine génétique de père de cet enfant. Mais pour ça, elle doit le dire à Octave. Et elle doit le convaincre de faire un test de paternité…
Elle s’était déplacée au manoir en se disant qu’il y aurait du monde mais qu’ils pourraient s’isoler. Elle se pensait donc relativement en sécurité. Mais elle avait frappé deux fois à la porte et personne… Etait-ce un signe ? Genre l’univers qui lui donnait une deuxième chance de ne pas faire cette énorme connerie ?
Elle hésite à faire demi-tour mais le Muller apparait derrière elle et la surprend, la saluant de son nom et lui annonçant une bien mauvaise nouvelle… ils étaient seuls. L’angoisse de la blonde augmente alors qu’Octave se trouve désormais face à elle, une pelle à la main et l’air de sortir de son jardin. Elle n’imaginait pas le Grymm faire ce genre de basse besogne et en temps normal elle aurait sûrement dit quelque-chose à propos de cette apparition mais franchement, elle n’en menait pas large.
- Octave, peut-on aller quelque-part pour discuter ?
Elle arrive pour l’instant à gommer l’émotion de sa voix. Son ton est neutre, son regard l’est aussi alors qu’elle interroge le jeune homme. Le trouble n’est qu’intérieur pour l’instant et elle ne l’affiche pas. Tout au plus, le Muller pourrait se rendre compte de ses paumes affreusement moites… heureusement, Octave n’était pas du genre à prendre la main de qui que ce soit.
Même s’ils étaient seuls, Juliet n’avait pas vraiment envie de discuter de ça sur le perron du Manoir à la vue de tous. Si quelqu’un arrivait, elle préférait encore être un peu plus loins pour que leur conversation reste privée.
Elle pouvait encore faire demi-tour. Dire « non, laisse tomber ». elle pouvait très bien suivre les conseils de Luce et ne plus approcher le Muller. Plus jamais. Mais Juliet n’imagine pas élever un enfant sans savoir qui en est le père. Elle n’imagine pas non plus dissimuler à un homme sa descendance. L’honnêteté prend le dessus… et la volonté de tout connaitre du patrimoine génétique de père de cet enfant. Mais pour ça, elle doit le dire à Octave. Et elle doit le convaincre de faire un test de paternité…
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 6 Aoû 2021 - 17:07
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornLa première interrogation qui lui vint à l’esprit fut la raison de sa présence au Manoir Muller. Octave n’était pas le genre d’amant qu’on souhait revoir régulièrement, sauf si on avait un problème d’amour-propre ou psychologique. Juliet ne semblait pas correspondre à cette description et pourtant, elle se trouvait bien là. Leurs regards se croisèrent, semblant chercher une faille chez l’autre qu'aucun ne trouvait, pourtant. Il songea à entrer dans son esprit pour y trouver la raison de sa venue, mais comprit bien vite que le temps allait lui fournir cette réponse, et n’en fit donc rien. Néanmoins, le sorcier restait méfiant, surtout lorsqu’elle manifesta son intention de “discuter”. Que pouvaient-ils bien se dire de plus ? Rien, à ses yeux. Octave n’était pas un grand bavard et il avait déjà fait son maximum avec la blondinette. La chose l’ennuyait mais on lui avait appris à être poli et surtout, c’était le meilleur rempart face à sa folie. Il devait s’y tenir, pour le bien de tous mais surtout, pour celui de la famille.
« Bien sûr, suis-moi. » Mais au lieu de se diriger vers la porte d’entrée, il lui pointa le chemin par lequel il venait d’arriver et la laissa s’engager, fermant la marche. Afin de faciliter cette dernière, il cala l’extrêmité de la pelle sur son épaule tout en la maintenant d’une main. Son regard ne quittait pas le dos de Juliet et il suffirait d’ajouter une musique angoissante pour se croire dans un film d’horreur. La marche se fit en silence et ils rejoignirent l’arrière de la grande demeure des Muller, là où se trouvait les grands espaces de verdure et de cultures, ainsi qu’une cabane correctement protégée pour réunir les outils. C’est vers celle-ci qu’Octave se dirigea et déposa la pelle contre le mur en bois avant de se retourner vers la jeune femme.
« Allons à l’intérieur » dit-il sur le même ton neutre, terminant de récupérer quelques-unes de ses affaires qu’il avait laissées sur place. Ils ne tardèrent pas à se retrouver entre les murs du manoir et, supposant qu’elle le suivait, il continua son chemin jusqu’à la cuisine. Il y entreprit de se laver les mains, qui retrouvèrent rapidement leur couleur d’origine sous le coup du savon. Quand il eut terminé, il sortit deux verres ainsi qu’une bouteille d’une étrange liqueur orangeâtre, dont le fond cogna contre la table lorsqu’il la déposa.
« Je te sers quelque chose ? » Son regard scruta le sien et il finit par hausser les épaules et servir deux verres. Après avoir avalé l’un des deux, il se resservit et accorda enfin son attention à Juliet. « De quoi veux-tu discuter, donc ? » Concis, simple. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle aille par quatre chemins et priait pour que ce ne soit pas le cas. Il détestait les conversations qui tournaient en rond et n’étaient qu’une pure perte de temps. Cela ne paraissait peut-être pas au premier abord, mais il avait d’autres choses à faire que d’écouter les ennuis des autres…
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 6 Aoû 2021 - 18:14
Il était évident qu’en dehors de ce léger problème, elle n’aurait eut aucune, absolument aucune, raison de retourner auprès du Muller. Ca ne lui serait jamais venu à l’esprit. Elle se rendait compte à quel point c’était stupide d’avoir coucher avec le lui. Pourquoi l’avait elle fait ? Par vanité ? Flattée d’avoir été capable d’attirer l’oeil d’un si bel homme ? Par fierté, ?A l’idée de se dire qu’elle avait connu un si bel homme ? N’était ce pas triste ? La pauvreté de son estime d’elle même à cette époque de sa vie ?
Elle doit assumer maintenant. Assumer et être honnête envers tout le monde. Elle a été honnête envers @Jolan Wauters et il avait été d’un soutien incomparable. Il lui avait promis son aide inconditionnelle. Et elle était consciente d’avoir une chance inouïe.
Mais l’autre père potentiel est Octave Muller. Sa chance ne perdurera pas, elle le sait d’avance. Elle ne veut rien de lui. Si ce n’est une certitude sur l’affiliation génétique de son enfant. Elle ne veut pas qu’il soit le père. Elle ne veut pas risquer de se retrouver fiancée à celui qu’elle soupçonne être un sociopathe. Pensez-vous ! Un bébé Blackthorn-Muller avant l'heure. Une aubaine pour ces familles. Même s’il était d’Octave, elle n’envisageait pas d’autre père d’intention que Jolan. Elle ne lui demanderait pas. Mais elle est presque sûre qu’il lui proposerait.
Elle le suit dans cette courte randonnée jusqu’à l’entrée sur l’autre façade du manoir. Elle le suit dans la cuisine. Elle ne refuse même pas le verre d’alcool qu’il lui sert alors qu’elle n’a pas répondu à sa question. Il a décidait qu’elle voulait de l’alcool, alors elle a le verre à la main. Il s’impatiente mais elle ne sait même pas par où commencer…
- Je…
Elle ne sait pas par quoi commencer, vraiment. Le fil de ses idées est entremêlé et elle ne trouve pas le début.
- Au repas de répétition du mariage de ton cousin et de ma soeur…
Restituer le contexte. C’était bien. C’était un bon début. Elle se concentre Juliet.
- Nous avons… on a… la bibliothèque…
Elle doit assumer maintenant. Assumer et être honnête envers tout le monde. Elle a été honnête envers @Jolan Wauters et il avait été d’un soutien incomparable. Il lui avait promis son aide inconditionnelle. Et elle était consciente d’avoir une chance inouïe.
Mais l’autre père potentiel est Octave Muller. Sa chance ne perdurera pas, elle le sait d’avance. Elle ne veut rien de lui. Si ce n’est une certitude sur l’affiliation génétique de son enfant. Elle ne veut pas qu’il soit le père. Elle ne veut pas risquer de se retrouver fiancée à celui qu’elle soupçonne être un sociopathe. Pensez-vous ! Un bébé Blackthorn-Muller avant l'heure. Une aubaine pour ces familles. Même s’il était d’Octave, elle n’envisageait pas d’autre père d’intention que Jolan. Elle ne lui demanderait pas. Mais elle est presque sûre qu’il lui proposerait.
Elle le suit dans cette courte randonnée jusqu’à l’entrée sur l’autre façade du manoir. Elle le suit dans la cuisine. Elle ne refuse même pas le verre d’alcool qu’il lui sert alors qu’elle n’a pas répondu à sa question. Il a décidait qu’elle voulait de l’alcool, alors elle a le verre à la main. Il s’impatiente mais elle ne sait même pas par où commencer…
- Je…
Elle ne sait pas par quoi commencer, vraiment. Le fil de ses idées est entremêlé et elle ne trouve pas le début.
- Au repas de répétition du mariage de ton cousin et de ma soeur…
Restituer le contexte. C’était bien. C’était un bon début. Elle se concentre Juliet.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 6 Aoû 2021 - 19:49
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornOctave n’avait jamais été un grand fan de l’attente. Il pouvait être patient, bien sûr, quand la situation l’exigeait et qu’elle le méritait. Mais trop de fois, il s’était retrouvé à attendre des mots ou des actes qui semblaient venir au ralenti et qui l’excédaient. Quoi que Juliet ait à lui dire, il espérait qu’elle ne soit pas de ces personnes qui prenaient mille détours pour en venir à un point précis, facile à expliquer en une seule phrase : sujet, verbe et complément. Il ne demandait rien de plus qu’un peu de concision et un gain de temps considérable. Si les autres s’ennuyaient dans leur vie, qu’à cela ne tienne ; la sienne était plutôt remplie et chaque moment de repos était utilisé à bon escient. Le temps qu’il passait avec la Blackthorn dans cette cuisine équivalait à des minutes de jardinage ou de concoction de potions perdues à tout jamais. Et cette idée ne le rendait sûrement pas joyeux et ouvert à la discussion.
Cela commençait vraiment mal. Ses lèvres n’avaient formé qu’un pauvre “Je” hésitant et déjà, Octave voulait la secouer pour qu’elle se dépêche. Patience, calme… étaient les mots qu’il se répétait pour ne pas passer par-dessus la table et lui faire sortir ses paroles de la bouche. Il cligna plusieurs fois des yeux, signe qu’il faisait son possible pour garder un état que l’on pourrait qualifier de “paisible” alors qu’au fond de lui, le sorcier criait, hurlait. Mais ça, ce n’était pas différent d’un autre jour. Octave passait énormément de temps à paraître calme, quand une tornade sévissait en lui. S’il s’écoutait, il aurait déjà plusieurs blessés sur la conscience - si on part du principe qu’il en a une.
Elle se mit à évoquer le mariage, toujours avec la même précaution agaçante qui lui faisait clairement perdre patience. Elle se perdait en détails qui n’avaient aucune utilité vu qu’Octave était doté d’une bonne mémoire et qu’il savait parfaitement ce qu’ils avaient fait dans la bibliothèque de son oncle, à la répétition de mariage. Il tenta, pour patienter, de deviner ce qu’elle pourrait bien lui dire qui concernerait cet événement et doutait grandement qu’elle fût là pour demander un nouveau round. Il ne pouvait pas dire que cela ne lui ressemblait pas, étant donné qu’il ne s’était pas assez intéressé à elle pour la connaître vraiment - mais rares étaient celles qui s’aventuraient sur ce chemin-là. Et bien souvent, elles le regrettaient amèrement. Non pas qu’il en soit fier, mais il n’accordait que peu d’importance à ces histoires.
« On a baisé, et alors ? » En de ponctuelles occasions, Octave perdait ses bonnes manières linguistiques pour parler plus crûment. L’une de ces occasions venait de se présenter. Si Juliet ne pouvait pas mettre un terme concret sur cet acte, il le ferait pour elle. Mais était-elle réellement si prude ou n’était-ce qu’une façade pour se donner bon genre ? Le sorcier appréciait la retenue chez une femme mais là, ça tournait au ridicule. Peut-être la mettait-il mal à l’aise, ce qui expliquerait son comportement hésitant et son incapacité à formuler des phrases possédant un début, un milieu et une fin bien définis. Il se resservit un verre, dernier rempart avant un acte spontané.
« Est-ce que tu essayes de dire que quelqu’un nous a vu ? Parce que cela n’a guère d’importance pour moi. »
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Sam 7 Aoû 2021 - 22:38
A bien y réfléchir, elle savait par où commencer. A bien y réfléchir, ça n’avait rien de sorcier. Vraiment rien du tout. C’était simple comme bonjour. Ils avaient couché ensemble, elle était tombée enceinte. Bon… Il y avait aussi le fait qu’elle n’avait pas couché QUE avec lui. Et il y avait aussi le fait qu’elle était sous rune contraceptive. Et il y avait aussi le fait qu’il ne pouvait pas, jamais, assumer cette enfant parce que cela sous-entendrait un mariage…
Enfaite l’idée était simple. C’était toutes les circonstances qui entouraient ce fait qui rendait les choses plus difficiles. Et c’était toutes ces circonstances qui rendaient la douce Blackthorn malade. Si elle était enceinte de n’importe qui ça aurait été plus simple… Mais Jolan et Octave… C’était vraiment comme si le destin se moquait d’elle ouvertement.
Elle ouvre la bouche et la referme à plusieurs reprises, image parfaite du poisson hors de l’eau. Et c’est exactement comme celle qu’elle se sentait. Comme si elle devenait incapable d’aspirer l’oxygène. Elle craint la crise d’angoisse, elle essaye de la contenir parce qu’elle sait que si elle se laisse submerger…
« On a baisé, et alors ? ». La blonde qui regardait ses ongles relève les yeux vers le Muller. Complètement abasourdie par ce qu’elle vient d’entendre, elle se fige quelques secondes. Elle n’en revient pas des mots qui vient de sortir si crument de la bouche d’Octave. Elle n’utilisait pas le termer « baiser ». Même s’ils n’y avait aucun lien romantique entre les deux elle avait du mal de se dire que c’est ce qu’ils avaient pu faire…
Elle ne peut s’empêcher de penser au petit être qui grandit dans son ventre. Elle se retient de poser une main sur son ventre, comme pour le ou la protéger des mots violents du Muller. Et s’il était vraiment le père de ce bébé ? Et si le caractère avait un caractère d’hérédité ? Y-avait-il un gêne de la méchanceté ?
- Non… non… non pas du tout. Personne ne nous a vu.
Elle souffle. Expire. Inspire. Il faut qu’elle se lance. Alors elle se lance.
- Octave… Je suis désolée. C’est difficile à dire. Vraiment c’est compliqué mais je dois te le dire, parce que j’ai besoin moi aussi de savoir. Attend, là tu ne comprends pas mais tu vas comprendre, je t’assure. Je vais t’expliquer. Voila. Cette fois dans la bibliothèque nous avons… couché ensemble. Je ne sais pas toi, mais j’avais une rune contraceptive alors… j’ai pas demandé à ce qu’on se protège d’avantage mais en réalité on aurait sûrement du. Parce que je suis enceinte. Voila, je suis enceinte. De toi.
On allait déjà commencer par ça. Et vu la tête qu'il faisait... fallait déjà le digérer...
Enfaite l’idée était simple. C’était toutes les circonstances qui entouraient ce fait qui rendait les choses plus difficiles. Et c’était toutes ces circonstances qui rendaient la douce Blackthorn malade. Si elle était enceinte de n’importe qui ça aurait été plus simple… Mais Jolan et Octave… C’était vraiment comme si le destin se moquait d’elle ouvertement.
Elle ouvre la bouche et la referme à plusieurs reprises, image parfaite du poisson hors de l’eau. Et c’est exactement comme celle qu’elle se sentait. Comme si elle devenait incapable d’aspirer l’oxygène. Elle craint la crise d’angoisse, elle essaye de la contenir parce qu’elle sait que si elle se laisse submerger…
« On a baisé, et alors ? ». La blonde qui regardait ses ongles relève les yeux vers le Muller. Complètement abasourdie par ce qu’elle vient d’entendre, elle se fige quelques secondes. Elle n’en revient pas des mots qui vient de sortir si crument de la bouche d’Octave. Elle n’utilisait pas le termer « baiser ». Même s’ils n’y avait aucun lien romantique entre les deux elle avait du mal de se dire que c’est ce qu’ils avaient pu faire…
Elle ne peut s’empêcher de penser au petit être qui grandit dans son ventre. Elle se retient de poser une main sur son ventre, comme pour le ou la protéger des mots violents du Muller. Et s’il était vraiment le père de ce bébé ? Et si le caractère avait un caractère d’hérédité ? Y-avait-il un gêne de la méchanceté ?
- Non… non… non pas du tout. Personne ne nous a vu.
Elle souffle. Expire. Inspire. Il faut qu’elle se lance. Alors elle se lance.
- Octave… Je suis désolée. C’est difficile à dire. Vraiment c’est compliqué mais je dois te le dire, parce que j’ai besoin moi aussi de savoir. Attend, là tu ne comprends pas mais tu vas comprendre, je t’assure. Je vais t’expliquer. Voila. Cette fois dans la bibliothèque nous avons… couché ensemble. Je ne sais pas toi, mais j’avais une rune contraceptive alors… j’ai pas demandé à ce qu’on se protège d’avantage mais en réalité on aurait sûrement du. Parce que je suis enceinte. Voila, je suis enceinte. De toi.
On allait déjà commencer par ça. Et vu la tête qu'il faisait... fallait déjà le digérer...
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Dim 8 Aoû 2021 - 14:51
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornElle semblait choquée par ses propos. Il faut dire que, quand Octave acceptait de parler, c’était rarement pour dire de tels mots. Mais elle avait le don de pousser sa patience jusqu’à son paroxysme. Il n’était pas certain de pouvoir en supporter plus sans user de facilité. Alors, en la voyant rester muette - c’était bien le moment de ne pas l’être justement - il céda. Entraîné et habitué à agir de la sorte même avec de parfaits inconnus, il ne mit pas beaucoup de temps à obtenir de Juliet les souvenirs qui expliquaient son comportement actuel. A vrai dire, un seul semblait flotter à la surface, bien plus en valeur que les autres. Comme si elle le lui avait offert sur un plateau.
Ce qu’il y vit lui fit l’effet d’un coup de massue en plein estomac. Comme si un Troll des montagnes venait de lui mettre un sacré coup de poing et qu’il était atterri sur les fesses, plusieurs mètres plus loin. Le regard rivé dans celui de la blonde, cet échange ne dura que quelques instants. Il s’extirpa aussitôt de la tête de la jeune femme, horrifié et à la limite de la nausée. Il ne l’écouta même pas par la suite, n’entendant que des bribes de mots sans importance, avant que le plus gros d’entre tous ne fasse à son tour surface. Comme une moquerie mal déguisée, une mauvaise blague pour faire de sa vie un enfer. Il s’en moque bien que ce soit difficile à dire pour elle. Il aurait même préféré ne jamais rien savoir. C’est la pire nouvelle qui pouvait lui être donnée et oui, même le décès d’un membre de sa famille ne l’aurait pas atteint à ce point.
Enceinte. Quelle ignoble invention. Pendant un instant, il s’envisagea le jour de son mariage et visualiser Juliet, grosse comme une baleine, venant le rejoindre à l’autel le paralysa. Ce serait une honte pour lui de devoir passer par cette étape. Octave savait qu’il finirait par se marier, il était même enclin à le faire avec une personne qu’il n’aimait pas parce qu’il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il était incapable d’aimer quelqu’un d’autre que lui-même. Mais il s’était toujours imaginé qu’il aurait le plus profond respect pour sa future femme, qu’il lui trouverait un certain intérêt… intellectuel. Quand il regardait Juliet, il n’y avait rien de tout cela. Juste du regret.
« Et tu es certaine qu’il est de moi ? » Fut sa première question, alors qu’il se tournait vers elle avec un regard dur et les poings serrés. Il était à deux doigts d’envoyer le verre sur la table s’éclater contre le mur. Cela résumerait bien ses pensées actuelles. Mais le Muller s’efforçait de rester calme. Ce qui pouvait paraître bien plus effrayant que s’il s’emportait, à bien des égards. Il était légitime à ses yeux de poser cette question car s’il avait dans l’idée que Juliet était du genre volage, il avait surtout pu apercevoir lors de sa petite visite dans ses souvenirs une autre de ses conquêtes. Légitime, donc, qu’il ait demandé à ce que la vérité soit établie. Nul besoin de passer par ce débâcle médiatique si, en fin de compte, il n’était même pas le père. Bien sûr, Octave avait d’autres solutions mais il doutait que Juliet soit prête à s’y plier sans broncher. La question, pourtant, se posait.
« J’ose espérer que tu n’as pas dans l’idée de le garder. Je ne veux pas d’un bâtard. » Le mot était dit et l’idée, posée sur la table qui se dressait entre eux, comme un rempart. Il l’avorterait elle-même s’il le fallait, mais en aucun cas un autre mariage Muller-Blackthorn aurait lieu.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 13 Aoû 2021 - 17:01
Toute à ses réflexions, à es angoisses, à ses réticences, la douce Juliet n’a absolument pas ressenti le Muller s’infiltrer dans son esprit pour obtenir les informations qu’elle peinait à lui délivrer… Et elle peine parce qu’elle sait que la nouvelle ne sera pas bien accueillie. Elle le sait tout au fond d’elle même que Octave n’a nullement la fibre paternelle et encore moins s’il s’agit d’un bébé qui pourrait le forcer à des fiançailles aussi peu désirés que cette grossesse.
Pourtant, Juliet prend son courage a des mains pour lui expliquer. Elle décidé d’y aller par étape. Commencer par lui dire qu’elle était enceinte et qu’il était de lui c’était sûrement le morceau de plus dur à lui faire avaler. Peut être que le reste, le fait de lui dire qu’il n’était pas le seul père potentiel, lui permettrait de relativiser un peu en lui offrant une sorte d’échappatoire ? Une sorte de porte de sortie ?
La question du Grymm tombe à pique. Il lui demandait justement si elle était sûre qu’il soit le père. La blonde est presque soulagée de sa réaction. Même si elle voit bien à sa tête qu’il est sous le choc, au moins autant qu’elle quand elle l’a apprit, il est tout à fait censé et équilibré dans ses réactions. Elle inspira avant d’attaquer la deuxième partie du problème…
- Pas tout à fait non. Et si je suis la c’est justement pour te demander quelques gouttes de sang pour que je fasse le test…
Elle déglutit. Espérant que la réponse soit positive. Elle ne voulait rien demander à Octave. Elle ne voulait absolument pas qu’il reconnaisse ce bébé. Elle ne voulait pas que quiconque sache s’il était génétiquement lié à cet enfant à venir. Tout ce qu’elle voulait, c’était savoir qui était le père et ainsi savoir ce qu’il y avait à connaitre sur ses antécédents médicaux… Elle avait décidé d’avoir cet enfant, de l’élever. Elle voulait le meilleur pour ce petit être qui grandissait dans son ventre.
Et alors qu’elle commençait à sa dire que ce ne serait peut être pas si compliqué… qu’Octave n’était peut être pas le monstre qu’ils prétendaient qu’ils soient… Juliet lache son verre, celui qu’elle dont elle n’a pas bu une seule goutte, il s’écrase avec fracas au sol répandant son contenue. Elle n’est pas choquée qu’il émette … ou plutôt impose… l’idée d’un avortement. Ca serait malhonnête de sa part… elle même a songé à avorter. Jusqu’à prendre rendez-vous à la clinique…
- Octave…
Le mot « batard ». Elle ne pouvait pas l’entendre. C’était d’une violence inouïe pour la Blackthorn qui posa les mains sur son ventre comme pour protéger son bébé. Elle ne se préoccupa pas une seule seconde du verre qu’elle venait de briser et du liquide collant qui imbibait le parquet. Elle était trop occupée à dévisager le Muller…
Pourtant, Juliet prend son courage a des mains pour lui expliquer. Elle décidé d’y aller par étape. Commencer par lui dire qu’elle était enceinte et qu’il était de lui c’était sûrement le morceau de plus dur à lui faire avaler. Peut être que le reste, le fait de lui dire qu’il n’était pas le seul père potentiel, lui permettrait de relativiser un peu en lui offrant une sorte d’échappatoire ? Une sorte de porte de sortie ?
La question du Grymm tombe à pique. Il lui demandait justement si elle était sûre qu’il soit le père. La blonde est presque soulagée de sa réaction. Même si elle voit bien à sa tête qu’il est sous le choc, au moins autant qu’elle quand elle l’a apprit, il est tout à fait censé et équilibré dans ses réactions. Elle inspira avant d’attaquer la deuxième partie du problème…
- Pas tout à fait non. Et si je suis la c’est justement pour te demander quelques gouttes de sang pour que je fasse le test…
Elle déglutit. Espérant que la réponse soit positive. Elle ne voulait rien demander à Octave. Elle ne voulait absolument pas qu’il reconnaisse ce bébé. Elle ne voulait pas que quiconque sache s’il était génétiquement lié à cet enfant à venir. Tout ce qu’elle voulait, c’était savoir qui était le père et ainsi savoir ce qu’il y avait à connaitre sur ses antécédents médicaux… Elle avait décidé d’avoir cet enfant, de l’élever. Elle voulait le meilleur pour ce petit être qui grandissait dans son ventre.
Et alors qu’elle commençait à sa dire que ce ne serait peut être pas si compliqué… qu’Octave n’était peut être pas le monstre qu’ils prétendaient qu’ils soient… Juliet lache son verre, celui qu’elle dont elle n’a pas bu une seule goutte, il s’écrase avec fracas au sol répandant son contenue. Elle n’est pas choquée qu’il émette … ou plutôt impose… l’idée d’un avortement. Ca serait malhonnête de sa part… elle même a songé à avorter. Jusqu’à prendre rendez-vous à la clinique…
- Octave…
Le mot « batard ». Elle ne pouvait pas l’entendre. C’était d’une violence inouïe pour la Blackthorn qui posa les mains sur son ventre comme pour protéger son bébé. Elle ne se préoccupa pas une seule seconde du verre qu’elle venait de briser et du liquide collant qui imbibait le parquet. Elle était trop occupée à dévisager le Muller…
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Dim 15 Aoû 2021 - 17:32
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornIl n’était pas le seul potentiel père, et l’apprendre ne le surprenait en rien. Il entendait parler du comportement de Juliet récemment. Des ragots de couloirs qui s’inflitraient jusqu’à son oreille, ou apparaissaient dans les mémoires qu’il fouillait, parfois. Elle n’avait pas le comportement d’une sainte et il était même surpris, cette fois, qu’elle ne soit pas tombée enceinte plus tôt. Voilà à quoi il allait être potentiellement lié pour le reste de sa vie ? Hors de question. Octave tiqua aussitôt à la demande de la Blackthorn. Elle voulait son sang, en plus d’avoir eu son sperme. Jusqu’où était-elle prête à aller pour se construire un futur ? La réponse n’allait certainement pas lui plaire car il y avait bien une chose que le Muller ne faisait pas : donner son sang. Ou des morceaux de sa chair ou de ses pensées. Non, il ne donnait rien à personne, à part un peu de torture. Quelles certitudes avaient-ils quant à l’utilisation du liquide ? Il était potionniste. Ce qu’on pouvait faire avec une goutte de sang, il le savait. Il l’avait déjà fait. Jamais elle n’obtiendrait cela de lui, à aucun coût. Elle pouvait bien le supplier, il ne céderait pas. Bien au contraire, il alla jusqu’à lui suggérer - si ce n’est lui dire - d’avorter. Le mot qu’il utilisa par la suite eut l’effet d’une bombe sur la jeune femme. Le verre qui se brisa au sol ne sut, néanmoins, les faire se quitter du regard. Octave était impassible. Cet enfant, qu’il soit le sien ou non, il n’en voulait pas. Il ne devait pas exister et quand bien même il serait le sien, il ne le reconnaîtrait jamais. Ce serait une honte, une abomination. Il n’y avait même aucun mot pour décrire le dégoût que lui inspirait la naissance de cet enfant.
« N’attends pas de moi que je te fournisse quoi que ce soit. Je ne suis pas né de la dernière pluie, Juliet. Les plans des Blackthorn, on les connaît, on sait comment ils tournent. Vous avez déjà réussi à marier l’un d’entre nous, et il faudrait nous prendre notre sang maintenant ? Pour quoi ? Un môme imaginaire sûrement pondu par un crétin de la pire espèce qui ne sait pas son alphabet ? Regarde-moi bien. » Il posa ses deux mains à plat sur la table et se pencha vers elle. Son regard était plus effrayant que jamais. Plus dur que la pierre, plus tranchant qu’un rasoir. Non, il ne plaisantait pas. Rarement. Jamais, même. Pas dans cette situation. Peu importe son but en venant ici, son instinct lui disait de contrer tout ce qu’elle pouvait lui proposer. Cela ressemblait bien aux Blackthorn d’utiliser la petite dernière, la fausse naïve et timide Juliet, pour obtenir ce qu’ils voulaient vraiment.
L’ascendant sur les autres familles.
Octave ne le permettra jamais.
« Tu n’obtiendras ja-mais rien de moi. Je ne suis le père d’aucun enfant et, en ce qui me concerne, il ne s’est jamais rien passé entre nous. Mais il vaudrait mieux pour toi que tu t’en débarrasses au plus vite. On te prend déjà pour une fille facile, tu ne voudrais pas non plus qu’on te qualifie de traînée n’est-ce pas ? Pense à tes parents, à ce qu’ils diraient s’ils l’apprenaient. Tu rends un sorcier tout à fait sain gay, tu romps des fiançailles parfaitement édifiées et maintenant, tu es enceinte de, potentiellement, une bonne dizaine d’hommes. Est-ce ainsi que tu veux diriger ta vie, Juliet ? Il serait peut-être temps de te reprendre. » Octave se redressa, restant de son côté de la table. « Débarrasse t’en le plus vite possible. »
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 20 Aoû 2021 - 11:37
La douce Blackthorn s’attendait à rencontrer des difficultés avec Octave mais elle ne s’attendait pas à un tel traitement. Elle savait que le Muller pouvait avoir un petit côté asocial, mais de là à tomber dans la catégorie « engeance de la pire espèce »… Non elle ne s’y attendait pas à ce point. Pourtant, ce n’était pas comme si Luce l’avait prévenue. Plusieurs fois même. Sauf que voila… Juliet n’écoutait pas assez Luce.
Elle recule d’un pas tandis qu’il ne met à vociférer des paroles qui n’ont aucun sens dans l’esprit de la blonde. Son regard est froid et dur et la Blackthorn se décompose. Elle n’avait déjà pas un visage très coloré du fait de ses difficultés alimentaires actuelles… Mais là elle devait carrément pâle comme un linge.
Les mots assénés par le Muller sont de plus en plus violents et résonnent dans la tête de la blonde. Rien ne fait sens… « s’en débarrasser », « fille facile », « trainée ». Sur son visage on peut lire la stupeur, l’interdiction. Elle ne s’attendait pas à être reçue les bras ouverts … mais ça ce point…
- Je.. Je…
Juliet n’est pas la meilleure avocate qui soit pour elle même.
- J’ai l’intention de garder cet enfant.
Elle essaye de faire abstraction des insultes, abstractions des affirmations sur ses fiançailles ratées… Elle doit se concentrer sur l’essentiel. Sur le bébé. Sur ce qui est bon pour ce bébé. A priori, confronter Octave seule n’était pas la meilleure idée qu’elle ait eut. Tout son corps était en alerte. Sa tension crevait les plafonds. Elle était dans un état de stress indicible.
- Je ne te demande pas de reconnaitre cet enfant !! Tu crois vraiment que je voudrais être mariée avec toi ?
Celle là franchement c ‘était quand même la meilleure. Il fallait être sacrément dérangée pour faire exprès de tomber enceinte d’Octave et forcer un mariage avec cette ordure. Il ne s’agissait que d’un moment d’égarement et d’une malchance terrible….
- Si je te demande ton sang c’est seulement pour savoir si biologiquement tu es le père. Et si c’est le cas, j’aurais besoin de tes antécédents médicaux.
La voix de la blonde se veut ferme mais en réalité elle déraille, entrecoupées d’hésitations et de stress. Elle a peur. Elle ne peut s’empêcher de vérifier que sa baguette est dans sa pochette. Elle est une piètre duelliste mais elle cherchait à se rassurer comme elle pouvait.
- Je ne te demande rien d’autre Octave, même si tu étais effectivement le père je ne voudrais pas que tu reconnaisses cet enfant…
Elle recule d’un pas tandis qu’il ne met à vociférer des paroles qui n’ont aucun sens dans l’esprit de la blonde. Son regard est froid et dur et la Blackthorn se décompose. Elle n’avait déjà pas un visage très coloré du fait de ses difficultés alimentaires actuelles… Mais là elle devait carrément pâle comme un linge.
Les mots assénés par le Muller sont de plus en plus violents et résonnent dans la tête de la blonde. Rien ne fait sens… « s’en débarrasser », « fille facile », « trainée ». Sur son visage on peut lire la stupeur, l’interdiction. Elle ne s’attendait pas à être reçue les bras ouverts … mais ça ce point…
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Elle essaye de faire abstraction des insultes, abstractions des affirmations sur ses fiançailles ratées… Elle doit se concentrer sur l’essentiel. Sur le bébé. Sur ce qui est bon pour ce bébé. A priori, confronter Octave seule n’était pas la meilleure idée qu’elle ait eut. Tout son corps était en alerte. Sa tension crevait les plafonds. Elle était dans un état de stress indicible.
- Je ne te demande pas de reconnaitre cet enfant !! Tu crois vraiment que je voudrais être mariée avec toi ?
Celle là franchement c ‘était quand même la meilleure. Il fallait être sacrément dérangée pour faire exprès de tomber enceinte d’Octave et forcer un mariage avec cette ordure. Il ne s’agissait que d’un moment d’égarement et d’une malchance terrible….
- Si je te demande ton sang c’est seulement pour savoir si biologiquement tu es le père. Et si c’est le cas, j’aurais besoin de tes antécédents médicaux.
La voix de la blonde se veut ferme mais en réalité elle déraille, entrecoupées d’hésitations et de stress. Elle a peur. Elle ne peut s’empêcher de vérifier que sa baguette est dans sa pochette. Elle est une piètre duelliste mais elle cherchait à se rassurer comme elle pouvait.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 20 Aoû 2021 - 13:40
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornElle avait l’intention de le garder.
Quelle vague fumisterie.
Octave la regardait et la trouvait de plus en plus stupide. Chaque mot qui sortait de sa bouche n’arrangeait pas cette impression. Elle s’enfonçait encore et encore dans une décision qui ne faisait que la rendre plus ridicule. Pendant un instant, il envisagea de la laisser faire avec dans l’idée de nuire aux Blackthorn une bonne fois pour toute. Avec Juliet comme honte internationale, nul doute que la célèbre famille en prendra un sacré coup. Peut-être même se débarrasseront-ils du problème pour lui ? Car il doute que le chef de famille soit d’accord avec l’idée d’élever un bâtard sans rang ni nom. Mais encore une fois, les Blackthorn sont capables de tout, et notamment de monter un sacré coup pour expliquer non seulement la grossesse de Juliet, mais aussi le fait qu’elle garde l’enfant. Octave, néanmoins, décida qu’il n’en ferait pas partie. Hors de question pour lui d’être lié à une telle affaire. Il ne prit donc aucun gant pour lui faire connaître le fond de sa pensée et elle pouvait s’estimer “heureuse” d’être parmi les rares qui en avaient un aperçu.
Ils semblaient au moins d’accord sur une chose : ils préféraient encore mourir d’atroces souffrances que de se marier l’un à l’autre. Cependant, ses explications ne furent pas convaincantes pour l’esprit méfiant du Muller et il ne changea pas sa décision. Quelque chose ne tournait pas rond dans cette grossesse soudaine aux potentiels géniteurs. C’était du tout cuit.
« Tu imaginais vraiment, en venant ici, que j’accepterais de faire ça ? » Il avait trop d’estime de lui-même pour succomber aux petites supplications d’une femme. A vrai dire, il ne comprenait même pas qu’on puisse le faire… Elle ne lui inspirait aucune pitié, mais bien la nausée. D’ailleurs, il s’empressa de boire un nouveau verre pour calmer ses nerfs, sachant pertinemment de quoi il était capable s’il laissait le pire de lui l’emporter. Elle n’en avait aucune idée et son entêtement n’était pas en sa faveur. Pauvre Juliet, qui espérait sûrement faire appel à l’humanité d’un homme qui n’en possédait pourtant pas. Elle se trompait.
« Tu n’as pas l’air de comprendre. Tu dois t’en débarrasser et tu vas le faire. Car d’une façon comme d’une autre, cela se produira. Tu n’auras pas cet enfant. Si tu ne t’en occupes pas, quelqu’un le fera pour toi. » Le tout sonnait comme une menace et peut-être en était-ce une. Octave réfléchissait déjà à plusieurs façons de provoquer la perte du fœtus. Une potion suffirait, simple et insoupçonnée. Il existait d’autres moyens plus… radicaux. Mais la situation ne l’exigeait pas. Du moins, pas encore. Sauf que si Juliet ne voulait pas comprendre où se trouvait son bien, il ne tarderait pas à lui ouvrir les yeux…
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Mer 25 Aoû 2021 - 18:50
A chaque seconde qui passait, Juliet avait l’impression de rapetisser. Comme si une énorme enclume était apparut et pesait chaque second un peu plus lourd. Elle sentait son cœur battre dans ses tempes, elle avait les mains moites, la respiration saccadée bien qu’elle cherchait à le dissimuler. Elle était en colère et elle avait peur. En colère contre Octave, contre la malchance qu’il puisse être le père alors qu’il était le seul, oui le seul, qu’elle ne pouvait absolument pas imaginer endosser ce rôle parmi tout les homme avec qui elle avait pu coucher.
Peut être était elle naive au point de croire qu’Octave s’en desinteresserait. Elle s’attendait à être moquée mais pas malmenée, maltraitée ainsi. Elle s’attendait à ce qu’il se doute bien qu’elle ne puisse pas vouloir de lui comme père de son bébé et qu’il accepte au moins de faire les test, sachant qu’il n’aurait rien à faire de plus. Tout ce qu’elle voulait, c’était les informations nécessaires pour prendre soin de ce bébé. Elle était interne, enfin, elle le saurait dans quelques semaines, alors elle savait a quel point les antécédents médiaux pouvaient être importants.
- Tout ce que je veux c’est savoir ce qu’il y a à savoir sur les antécédents médicaux et génétiques de ta famille…
Coup d’épée dans l’eau. Il ne veut rien entendre. Elle soupire. Elle a le sang de Jolan. Le résultats avec cette fiole permettra de savoir si son ami est le père. Et si ce n’est pas le cas elle trouvera bien un moyen de savoir ce qu’elle a besoin de savoir autrement. Discuter et essayer de convaincre Octave Muller c’était vraiment foncer à répétition dans un mur…
Elle allait prendre congés. Après tout, elle n’obtiendrait rien de lui si ce n’est du stress. Mais elle n’était pas au bout de ses surprises, la douce Juliet. Les menaces du Muller sont à peine voilées. Juliet n’était pas assez naïve pour ne pas les entendre. Tout son corps se tend, en état d’alerte. Elle a envie de pleurer et pourtant elle n’en fait rien. Elle protége son ventre à peine arrondis de ses mains avant de demander :
- Ce sont des menaces, Octave ?
Elle n’avait jamais particulièrement apprécié le Muller, mais là il dépassait les bornes.
- Je ne suis pas venue ici pour te demander comment je dois gérer ma vie. J’ai l’intention de garder cet enfant et ce ne sont ni ton avis, ni tes menaces mal dissimulées qui me feront changer d’avis. Crois moi.
Elle ne s’est jamais connu cet aplomb. Cette fois, sa voix n’a pas exprimé le moindre doute, la moindre hésitation. Elle est aussi ferme que sa décision. Ses mains par contre, elle les presse pour ne pas qu’il les voit trembler.
Peut être était elle naive au point de croire qu’Octave s’en desinteresserait. Elle s’attendait à être moquée mais pas malmenée, maltraitée ainsi. Elle s’attendait à ce qu’il se doute bien qu’elle ne puisse pas vouloir de lui comme père de son bébé et qu’il accepte au moins de faire les test, sachant qu’il n’aurait rien à faire de plus. Tout ce qu’elle voulait, c’était les informations nécessaires pour prendre soin de ce bébé. Elle était interne, enfin, elle le saurait dans quelques semaines, alors elle savait a quel point les antécédents médiaux pouvaient être importants.
- Tout ce que je veux c’est savoir ce qu’il y a à savoir sur les antécédents médicaux et génétiques de ta famille…
Coup d’épée dans l’eau. Il ne veut rien entendre. Elle soupire. Elle a le sang de Jolan. Le résultats avec cette fiole permettra de savoir si son ami est le père. Et si ce n’est pas le cas elle trouvera bien un moyen de savoir ce qu’elle a besoin de savoir autrement. Discuter et essayer de convaincre Octave Muller c’était vraiment foncer à répétition dans un mur…
Elle allait prendre congés. Après tout, elle n’obtiendrait rien de lui si ce n’est du stress. Mais elle n’était pas au bout de ses surprises, la douce Juliet. Les menaces du Muller sont à peine voilées. Juliet n’était pas assez naïve pour ne pas les entendre. Tout son corps se tend, en état d’alerte. Elle a envie de pleurer et pourtant elle n’en fait rien. Elle protége son ventre à peine arrondis de ses mains avant de demander :
- Ce sont des menaces, Octave ?
Elle n’avait jamais particulièrement apprécié le Muller, mais là il dépassait les bornes.
- Je ne suis pas venue ici pour te demander comment je dois gérer ma vie. J’ai l’intention de garder cet enfant et ce ne sont ni ton avis, ni tes menaces mal dissimulées qui me feront changer d’avis. Crois moi.
Elle ne s’est jamais connu cet aplomb. Cette fois, sa voix n’a pas exprimé le moindre doute, la moindre hésitation. Elle est aussi ferme que sa décision. Ses mains par contre, elle les presse pour ne pas qu’il les voit trembler.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Ven 27 Aoû 2021 - 14:07
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornIl leva les yeux au ciel. Le fait qu’elle se répète ne faisait qu’aggraver sa colère. Octave la maintenait du mieux qu’il le pouvait, mais il manquait de céder à chaque fois qu’il croisait le regard de Juliet, où qu’elle ouvrait la bouche pour lui sortir les mêmes inepties. Ne comprenait-elle pas qu’il ne se laissera pas manipuler par les Blackthorn ? Il ne croyait pas à cette fausse paix suite aux fiançailles arrangées des deux parties. Il n’y avait rien de moins naturel que leurs relations d’amitié entre familles. Tout cela n’était que pure comédie et si d’ordinaire il s’y prêtait, à cet instant, il n’en était plus capable. La pilule était bien trop grosse à avaler et clairement, Juliet jouait avec des forces qu’elle ne connaissait même pas. Son refus était catégorique et il le maintint tel quel. Elle n’aura rien de lui, point final.
Il utilisa l’une de ses cartes favorites : la menace déguisée. Il était évident qu’il ne serait pas celui qui lui retirerait ce bébé du ventre - mais son bras était long et par conséquent, il s’avérerait facile d’user du service de quelqu’un d’autre pour s’en charger. Bien sûr qu’il la menaçait et alors qu’elle lui posait la question, il n’y répondit que par un sourire. Bref, mesquin, mauvais. Tout ce qui faisait sa personnalité. Elle n’avait pas parié sur le bon cheval, car celui-ci était bien au-dessus de ses pauvres compétences. Son assurance, elle, ne dupait personne. Du moins, pas lui. La Blackthorn était tellement bouleversée qu’elle lui offrait son esprit en cadeau. En pensant se mesurer à lui par le regard, elle lui accordait ainsi la possibilité de s’introduire dans son esprit et d’y voir ce qu’il désirait. La dernière personne susceptible de lui faire peur, c’était bien Juliet.
« Je te préviens simplement que d’enfant, il n’y aura pas. Autant que tu y sois mentalement préparée. » Il n’était pas question d’avis, mais de fait. Elle pouvait y voir autant de mensonges qu’elle le désirait, Octave savait que ce foetus ne verrait pas le jour. Il n’avait encore aucune idée du comment, mais le sort sera de son côté. Le plus difficile était encore l’attente jusqu’à l’heureuse nouvelle.
« Est-ce tout ce que tu voulais ? J’ai à faire. » De plus important et passionnant. Qu’elle n’insiste pas, car il existait dans son potager une cavité assez profonde pour y contenir un fœtus…
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Dim 29 Aoû 2021 - 19:07
Il semblerait que tant d’émotions contenues les unes à côtés des autres… cela devienne trop compliqué à gérer pour les neurones de la Blackthorn, déjà mis à rude épreuve depuis près de deux semaines. C’est la tristesse qui finit par céder, laisser la place à la colère alors que le Muller la menace. Ou plutôt menace un enfant qui n’est pas encore né. Quel courage. Quel maturité émotionnelle de la part de l’étudiant en sciences occultes ! Est ce qu’elle s’attendait à mieux ? Un peu quand même… De l’incompréhension, oui, peut être un peu de colère… d’accord… Mais pas à ça…
La tristesse reflux et c’est la colère qui anime la blonde alors quelle se rebiffe. Juliet n’est peut être pas l’être le plus impressionnant du monde mais il ne faudrait pas sous-estimer une Blackthorn. Encore moins une Blackthorn bien entourée. Encore moins lorsqu’elle habite la vie et que ce fait lui donne une force mentale qu’elle n’imaginait même pas.
Elle soutient son regard, elle pèse ses mots. Elle a envie de lui dire tout ce qu’elle pense mais son père lui avait souvent dit qu’on ne pouvait instruire les imbéciles alors elle se tait. Elle se contente d’effacer les premisces de larmes qui habitaient ses yeux. Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps dans les bras de Jolan mais là, elle se l’interdisait. Ce sourire qu’il avait, elle ne lui donnerait pas la satisfaction de le voir s’agrandir.
Elle l’entend parler mais elle ne l’écoute plus. Alors qu’il vient de souhaiter la mort de son bébé, Juliet semble devenir sourde. Sonnée par tant de méchanceté. Comment pouvait on vivre ainsi, en souhaitant le malheur des autres ? Elle n’avait pas eut une vie facile et pourtant elle n’était pas devenue le quart de l’être detestable qu’était devenu le Muller. Alors qu’il est sur le point de la mettre dehors de façon particulièrement impolie la jeune femme parcoure les quelques mètres qui les séparent et lui imprime violemment la main sur son visage esperant effacer le rictus mauvais qu’il affiche.
Juliet n’est pas du genre violente. En général elle a plus tendance à fuir ou à subir mais pas à être celle qui lève la main. Aussi elle est elle même surprise de son geste. Elle sent son coeur battre à mille à l’heure dans sa poitrine. Elle a la main qui brule et il semblerait que ses propres joues ne chauffes.
- Avec un peu de chance c’est toi dont quelqu’un aura l’idée de se débarrasser.
Maintenant, elle peut partir. Maintenant, il peut vaquer à ses occupations.
La tristesse reflux et c’est la colère qui anime la blonde alors quelle se rebiffe. Juliet n’est peut être pas l’être le plus impressionnant du monde mais il ne faudrait pas sous-estimer une Blackthorn. Encore moins une Blackthorn bien entourée. Encore moins lorsqu’elle habite la vie et que ce fait lui donne une force mentale qu’elle n’imaginait même pas.
Elle soutient son regard, elle pèse ses mots. Elle a envie de lui dire tout ce qu’elle pense mais son père lui avait souvent dit qu’on ne pouvait instruire les imbéciles alors elle se tait. Elle se contente d’effacer les premisces de larmes qui habitaient ses yeux. Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps dans les bras de Jolan mais là, elle se l’interdisait. Ce sourire qu’il avait, elle ne lui donnerait pas la satisfaction de le voir s’agrandir.
Elle l’entend parler mais elle ne l’écoute plus. Alors qu’il vient de souhaiter la mort de son bébé, Juliet semble devenir sourde. Sonnée par tant de méchanceté. Comment pouvait on vivre ainsi, en souhaitant le malheur des autres ? Elle n’avait pas eut une vie facile et pourtant elle n’était pas devenue le quart de l’être detestable qu’était devenu le Muller. Alors qu’il est sur le point de la mettre dehors de façon particulièrement impolie la jeune femme parcoure les quelques mètres qui les séparent et lui imprime violemment la main sur son visage esperant effacer le rictus mauvais qu’il affiche.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Jeu 2 Sep 2021 - 16:54
Feels like dying ft. @Juliet BlackthornIl l’avait compris très vite. Dès qu’il avait été en âge de mettre des mots sur les sentiments. Il y en a un qu'Octave ne possédait pas et si cela l’avait plus ou moins perturbé les premières années, il avait appris à vivre avec ce “manque”. Car comment avoir le manque de ce que l’on avait jamais eu ? Non, il n’était pas doté de cette perte de temps qu’était l’amour. A peine était-il doté d’empathie. Il n’avait de réelle peine pour personne, même pas pour lui-même. Le monde avait une certaine couleur à ses yeux et celle-ci n’avait pas changé depuis des lustres. Donc ce n’était sûrement pas Juliet et son petit jeu perfide à la Blackthorn qui allaient changer sa vision du monde. Elle pouvait bien pleurer, menacer ou tenter de se sentir grande en lui balançant des phrases toutes faites qu’elle avait sûrement entendues elle-même dans son enfance, rien n’y changerait jamais. Elle ne l’impressionnait pas, ne l’impressionnerait sûrement jamais comme elle le voudrait. A ses yeux, elle n’était rien.
Comme beaucoup d’autres.
Il attendit donc qu’elle parte de sa propriété, ne souhaitant plus l’y voir. Il n’y avait clairement plus matière à discussion sur le sujet. Mais son audace prit un nouvel envol alors qu’elle vint lui mettre une gifle. Cela n’eut pas réellement l’effet escompté. Son rictus s’intensifia, il eut un léger rire narquois. Oh oui, à cet instant, il pouvait avoir pitié d’elle… de façon négative. Elle faisait peine à voir, tentant de paraître grande alors qu’elle n’était qu’une brindille sur son chemin. Pathétique, oui, c’était le mot. Et dire qu’elle se pensait forte…
On pouvait toujours tenter de se débarrasser de lui, il était certain de durer plus longtemps qu’elle. Une plante plus résistante, plus forte, plus adaptable à son environnement. Il avait suffit qu’elle tombe enceinte pour venir pleurnicher chez ses ex-conquêtes. Et on parlait de force ? Il la méprisait chaque seconde un peu plus.
Il attrapa le poignet lié à la main accusatrice. Le serra si fort entre ses doigts qu’une marque y resterait sûrement pendant plusieurs minutes. Elle voulait la manière forte ? Ainsi soit-il. « Me menacer est la dernière chose que tu souhaites, crois-moi. Je me moque bien que tu sois une Blackthorn. J’ai été bien patient avec toi jusqu’à présent mais cela stoppe dès à présent. La prochaine fois que tu lèves la main sur moi ou que tu mentionnes mon nom avec de mauvaises intentions, tu pourrais bien ne plus être personne excepté un trou dans une forêt. Là, ce sont des menaces, ne m’oblige pas à les appliquer. Dégage maintenant, fais-toi oublier. » Elle n’aura sûrement aucun mal à ça, petite chose insignifiante… Et si elle avait l’idée de s’attarder un peu trop longtemps, sa pelle l’attendait sagement derrière la porte.
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Re: Feels like dying pv. Octave (terminé)
Lun 6 Sep 2021 - 21:25
La main de Juliet brulait. Elle irradiait presque jusque dans son bras. Et même si elle ne le montrait pas, elle était assez éberluée par ce geste de violence qu’elle venait de faire. Sa main était imprimée en rouge sur le visage d’Octave tant elle y avait mit toute la force qu’elle avait à sa disposition… Elle ne regrettait pas ce geste. Pas le moins du monde. Il était venu directement de ses tripes. Juliet n’était pas de celles qui avaient recours à la violence, mais puisqu’elle était incapable d’égaler le niveau de méchanceté verbale du Muller, elle n’avait plus eut que cette option.
Dans un sens, ça lui avait fait du bien. Mais d’un autre côté, elle était terrifiée de sa témérité. Heureusement pour elle, la réaction d’Octave n’est pas vraiment plus violente que ce qu’elle subit depuis plusieurs minutes. Il attrape son poignet et le serre. De nouveaux des menaces sauf que celles-ci ont au moins le mérité d’être explicites.
Elle serre les dents. Il ne peut pas la blesser plus qu’avec ses mots même si sa main s’est engourdie alors que son poignet est compressé. Elle fait en sorte de ne pas se montrer impressionner. Elle l’est moins que prévu. Ce rictus qu’il a sur le visage lui fait penser a ces patients atteints de psychopathie. Elle n’en a rencontré qu’un. La ressemblance lui semble frappante. D’un geste, elle tire sa main vers l’arrière pour rompre le contact avec le Muller. Elle lui jete un regard noir.
Elle aurait pu lui dire d’aller se faire foutre, d’aller brûler en enfer… Mais elle savait que rien de ce qu’elle pouvait dire n’aurait d’intérêt puisque l’énergumène face à elle était bien incapable de se rendre compte à quel point son attitude était inacceptable. Ne disait on pas qu’il était inutile d’essayer d’enseigner aux imbéciles. Elle se contente de faire demi tour et de repartir par là où elle est arrivée, prenant soin de glisser ses mains dans ses poches pour dissimuler leur tremblement. Elle ne savait plus s’ils étaient du au stress ou à l’adrénaline…
Dans un sens, ça lui avait fait du bien. Mais d’un autre côté, elle était terrifiée de sa témérité. Heureusement pour elle, la réaction d’Octave n’est pas vraiment plus violente que ce qu’elle subit depuis plusieurs minutes. Il attrape son poignet et le serre. De nouveaux des menaces sauf que celles-ci ont au moins le mérité d’être explicites.
Elle serre les dents. Il ne peut pas la blesser plus qu’avec ses mots même si sa main s’est engourdie alors que son poignet est compressé. Elle fait en sorte de ne pas se montrer impressionner. Elle l’est moins que prévu. Ce rictus qu’il a sur le visage lui fait penser a ces patients atteints de psychopathie. Elle n’en a rencontré qu’un. La ressemblance lui semble frappante. D’un geste, elle tire sa main vers l’arrière pour rompre le contact avec le Muller. Elle lui jete un regard noir.
Elle aurait pu lui dire d’aller se faire foutre, d’aller brûler en enfer… Mais elle savait que rien de ce qu’elle pouvait dire n’aurait d’intérêt puisque l’énergumène face à elle était bien incapable de se rendre compte à quel point son attitude était inacceptable. Ne disait on pas qu’il était inutile d’essayer d’enseigner aux imbéciles. Elle se contente de faire demi tour et de repartir par là où elle est arrivée, prenant soin de glisser ses mains dans ses poches pour dissimuler leur tremblement. Elle ne savait plus s’ils étaient du au stress ou à l’adrénaline…
RP terminé
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