- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1911
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Just like a family ♥ Adrilynn
Sam 4 Déc 2021 - 13:06
3h27.
Pour la énième fois, les pleurs retentissent dans le phare. Comme toutes les nuits ces temps-ci. C’est dommage, parce que les jumeaux avaient commencé à bien dormir il y a de nombreuses semaines. Pendant quelques temps, nous avons pu profiter de nuits presque complètes. Mais ça, c’était avant… Je me lève d’un bond, me dirigeant vers la chambre des jumeaux de façon presque automatique, mécanique. De toute façon, je ne me suis pas rendormi depuis le réveil précédent. J’ai des automatismes qui se sont créés, il faut croire. Lynn prend Eliott dans ses bras, j’accueille Sheonah dans les miens. Quand l’un se réveille, l’autre ne tarde pas à suivre de toute façon. Les dents travaillent, assurément : ils ont tous les deux les joues bien rouges, et de la fièvre. Je n’ai pas vraiment besoin de prendre un thermomètre pour m’en rendre compte tellement ma fille est une bouillote contre moi. Je compte les heures depuis la dernière prise de paracétamol, mais il va falloir en attendre encore bien deux de plus avant de pouvoir renouveler. Je soupire… C’est le pire moment, quand on ne peut rien faire d’autre que les accompagner à défaut de pouvoir donner quoi que ce soit pour les soulager.
Mécaniquement, nous préparons les biberons nocturnes des deux bambins en espérant que la succion et le ventre plein les calmeront un peu. Ils ont besoin de sommeil, eux aussi. Et à voir la tête de la mère de mes enfants, ils ne sont clairement pas les seuls – je ne veux même pas savoir la taille des cernes sous mes propres yeux. Les pleurs cessent un instant, une fois que les tétines ont gagné les bouches des deux bébés et je lâche un petit soupir soulagé.
-
Une question qui revient régulièrement. D’autant que si moi, je travaille depuis la maison – et à l’heure actuelle, ça consiste en faire et envoyer des devis qui restent pour l’heure lettre morte – et peux me permettre d’aménager mes horaires comme bon me semble, Lynn vient de retourner en poste aux Mille et une pattes…
-
Enfin demain... Dans quelques heures, quoi... Je sais qu’elle met un point d’honneur à tout gérer, mais je vois bien qu’elle est fatiguée – qui ne le serait pas après nombre de nuits tronquées avec un job à temps plein ? – et puis j’aime toujours passer du temps avec nos enfants, c’est un fait. L’esprit embrumé par le manque de sommeil, j’observe la jeune femme à mes côtés, et me fait la réflexion que là comme ça, on a quand même sacrément l’air d’une famille…
– the best –
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Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Ven 10 Déc 2021 - 23:05
samedi 4 décembre 2021, 3h27
Il lui semblait qu'elle venait tout juste de s'assoupir après avoir bercé les jumeaux et fredonné pour eux pour les endormir. Il lui semblait, parfois, qu'ils avaient décidé de ne jamais les laisser dormir, Adrian et elle. C'était dans ces moments où, malgré le bonheur qu'elle ressentait de les avoir dans sa vie, elle se demandait pourquoi elle avait éprouvé un tel besoin un tel désir d'être mère. Elle se savait injuste. Elle se savait complètement ridicule de penser cela. Ils étaient, après tout, le plus grand bonheur de sa vie, la raison qui faisait battre son coeur chaque jour, qui lui donnait envie de se lever le matin pour affronter un nouveau jour. Ils étaient sa raison de vivre.
Isalynn se leva donc, un peu comme un automate, ses boucles rousses complètement emmêlées. Elle aurait voulu passer son tour, cette fois. Mais c'était le week-end, et elle voulait, malgré tout, passer le plus de temps possible avec eux. Elle n'avait repris le chemin du travail de façon totale que depuis une semaine, et les jumeaux lui manquaient à chaque instant. Même s'ils étaient entre de bonnes mains, soit avec leur père, soit avec @Niamh Walsh en qui elle avait toute confiance. Elles revenaient de loin, toutes les deux, mais elles avaient finalement su rebondir. Quand Isalynn avait admis que l'ancienne Grymm n'était pas entièrement coupable, et qu'elle avait elle aussi été une victime de Zack. Lorsqu'elle avait enfin tourné la page, lorsqu'elle avait vu son amie dans une souffrance qu'elle ne lui avait jamais souhaité. Certaines épreuves rapprochaient et elle était heureuse d'être parvenue à retrouver la paix avec Niamh.
Elle arriva dans la chambre des jumeaux sur ces pensées, à peu près au même moment qu'Adrian à qui elle adressa un sourire. La tête du jeune homme ne valait guère mieux que la sienne, et cela l'amusait grandement, elle devait en convenir. A côté de lui, épaule contre épaule, ce qui la faisait toujours frissonner mais qu'elle dissimulait au mieux, en cet instant, cela pouvait d'autant plus passer pour un frisson de fatigue, elle prépara le biberon nocturne de leur fils, tandis que lui préparait celui de leur fille. Si, deux ans plus tôt lorsqu'on lui avait dit qu'elle souffrait d'insuffisance ovarienne très précoce on lui avait prédit qu'elle serait là aujourd'hui avec Adrian, elle ne l'aurait pas cru. Elle aurait même ri au nez de n'importe qui aurait prononcé cette phrase. A l'époque, elle n'aurait certainement pas envisagé cette possibilité, certaine qu'elle était d'avoir tout gâché avec lui. Aujourd'hui encore, elle se faisait souvent cette réflexion, se disant que si Eliott avait encore été là.... A tout bien y réfléchir, même s'il avait été là, elle aurait peut-être fait cette proposition à Adrian. Ils en auraient discuté à trois, peut-être. Enfin... Avec des si, on refaisait le monde, et ce n'était clairement pas le bon moment pour ça.
A l'image d'Adrian, elle s'assit sur le canapé pour donner le biberon au petit Eliott dont elle embrassa la tête. "J'ai pris l'habitude de calquer mon rythme de sommeil sur eux. Mais je ne promets pas de ne pas m'endormir sur le..." Elle bailla avant de finir sa phrase "biberon" répondit-elle. "Et toi? Tu as l'air épuisé. Je me demande ce qui t'empêche de dormir, la nuit..." plaisanta-t-elle. Epuisé, peut-être, mais heureux. Il y avait cette petite étincelle dans le regard de l'architecte qui n'y était plus, quelques mois plus tôt. Isalynn, égoïstement, avait envie de croire que c'était un peu grâce à elle. Que les jumeaux avaient redonné à Adrian le goût de vivre. "Je ne travaille pas, demain. Je ne prends pas de gardes le week-end, pour l'instant. Ils ne m'appelleront que s'il y a une urgence. Je peux rester avec toi." Elle posa la tête sur le dossier du canapé, tournée vers Adrian pour le regarder donner le biberon à leur fille et sourit. C'était plus fort qu'elle.
@Adrian O'Connor
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
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Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Jeu 17 Fév 2022 - 11:06
Je sais qu'on n'a pas l'air de grand chose, là, les cheveux en bataille, les cernes sous les yeux, les traits tirés. Pourtant je suis parfaitement conscient qu'elle comme moi, nous sommes heureux. On n'est peut-être pas tout à fait une famille conventionnelle, mais on est une famille, et malgré la fatigue, la présence de ces deux petits êtres réclamant alors notre attention est certainement le plus beau cadeau que la vie pouvait nous faire.
Après les mois endeuillés que nous avons traversés, et au vu de sa situation médicale, rien n'aurait pu être une plus grande bénédiction.
C'est dans un même mouvement que nous nous sommes rendus dans la chambre des jumeaux, et que nous avons préparé leurs biberons nocturnes, que nous nous sommes installés sur le canapé pour les nourrir. Lynn a l'air tellement épuisée que je lui propose naturellement de prendre le relais pour qu'elle puis se reposer, mais je ne suis guère surpris de sa réponse.
"J'ai pris l'habitude de calquer mon rythme de sommeil sur eux. Mais je ne promets pas de ne pas m'endormir sur le... biberon."
Je souris, imaginant assez bien la scène décrite, d'autant plus suite à ce bâillement à décrocher la mâchoire.
"Et toi? Tu as l'air épuisé. Je me demande ce qui t'empêche de dormir, la nuit..."
-On se demande en effet !
Je ris. Je ris comme je ne l'avais pas fait depuis bien longtemps avant la naissance des jumeaux. Non. Avant d'avoir pris cette décision de faire ce don de la vie à mon amie. Et je crois que si elle m'a remercié pour lui avoir fait ce cadeau, je n'ai pas réellement pris la peine de le faire en retour. Pourtant elle le mérite. Plus qu'elle ne l'imagine, je suppose.
"Je ne travaille pas, demain. Je ne prends pas de gardes le week-end, pour l'instant. Ils ne m'appelleront que s'il y a une urgence. Je peux rester avec toi."
Je hoche la tête. Elle sourit, et malgré la fatigue, je ne peux pas m'empêcher de la trouver belle. Parce qu'heureuse, probablement.
Et parce que je l'ai toujours trouvée belle, sans doute aussi.
Je lui souris en retour, le silence entre nous seulement tranchés par le bruit de succion des deux bambins tétant leurs biberons.
-C'est bien...
Pas que je me permette de juger sa façon de gérer au quotidien, bien loin de là. Mais je suis réellement heureux de savoir que nous allons passer cette journée tous les quatre. En famille.
-Tu as envie qu'on fasse quelque chose en particulier ?
Pour profiter de cette journée...
-On peut aussi dormir cela dit, c'est un bon programme aussi.
Là encore, je ris un peu.
Et cette insouciance, presque, me fait un bien fou. Malgré la responsabilité évidente qui nous incombe à présent, je suis heureux. Et peut-être que le regard tendre que je pose sur elle à cet instant le transmet un peu...
@Isalynn Fraser
Après les mois endeuillés que nous avons traversés, et au vu de sa situation médicale, rien n'aurait pu être une plus grande bénédiction.
C'est dans un même mouvement que nous nous sommes rendus dans la chambre des jumeaux, et que nous avons préparé leurs biberons nocturnes, que nous nous sommes installés sur le canapé pour les nourrir. Lynn a l'air tellement épuisée que je lui propose naturellement de prendre le relais pour qu'elle puis se reposer, mais je ne suis guère surpris de sa réponse.
"J'ai pris l'habitude de calquer mon rythme de sommeil sur eux. Mais je ne promets pas de ne pas m'endormir sur le... biberon."
Je souris, imaginant assez bien la scène décrite, d'autant plus suite à ce bâillement à décrocher la mâchoire.
"Et toi? Tu as l'air épuisé. Je me demande ce qui t'empêche de dormir, la nuit..."
-
Je ris. Je ris comme je ne l'avais pas fait depuis bien longtemps avant la naissance des jumeaux. Non. Avant d'avoir pris cette décision de faire ce don de la vie à mon amie. Et je crois que si elle m'a remercié pour lui avoir fait ce cadeau, je n'ai pas réellement pris la peine de le faire en retour. Pourtant elle le mérite. Plus qu'elle ne l'imagine, je suppose.
"Je ne travaille pas, demain. Je ne prends pas de gardes le week-end, pour l'instant. Ils ne m'appelleront que s'il y a une urgence. Je peux rester avec toi."
Je hoche la tête. Elle sourit, et malgré la fatigue, je ne peux pas m'empêcher de la trouver belle. Parce qu'heureuse, probablement.
Et parce que je l'ai toujours trouvée belle, sans doute aussi.
Je lui souris en retour, le silence entre nous seulement tranchés par le bruit de succion des deux bambins tétant leurs biberons.
-
Pas que je me permette de juger sa façon de gérer au quotidien, bien loin de là. Mais je suis réellement heureux de savoir que nous allons passer cette journée tous les quatre. En famille.
-
Pour profiter de cette journée...
-
Là encore, je ris un peu.
Et cette insouciance, presque, me fait un bien fou. Malgré la responsabilité évidente qui nous incombe à présent, je suis heureux. Et peut-être que le regard tendre que je pose sur elle à cet instant le transmet un peu...
@Isalynn Fraser
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- InvitéInvité
Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Jeu 31 Mar 2022 - 15:01
samedi 4 décembre 2021, 3h27
Depuis quand n'avait-elle pas été aussi heureuse qu'en cet instant. Les événements de sa vie qui l'avaient rendue aussi euphorique, en tout cas, étaient comme marqués au fer rouge dans sa mémoire. Il y avait, déjà, le jour où Adrian avait accepté d'être le père de son enfant. Celui où elle avait découvert que l'insémination avait pris, la naissance des jumeaux et tous les moments qu'elle passait avec cette étrange famille. Ces sentiments que la rousse avait ressentis au cours de sa grossesse ne s'étaient pas effacés avec l'arrivée au monde des jumeaux, au contraire. Souvent, elle ressentait le besoin de se blottir contre leur père, se l'interdisant à chaque fois. A la place, elle devenait féline et se roulait en boule aux pieds d'un des deux bébés qui dormaient, Fury se lovant souvent aux pieds du deuxième. "Je suis heureuse, Adri. dit-elle subitement de but en blanc, sans même répondre à sa question.
On ne pouvait pas dire que la délicatesse faisait partie des grandes qualités de la rousse. Souvent trop brusque, trop directe, elle blessait régulièrement les gens sans le vouloir. Son frère, notamment. Et c'était sans nul doute son plus gros regret, l'ombre au tableau de son bonheur. Elle aurait souhaité pouvoir rembobiner les derniers mois pour ne pas être aussi maladroite avec lui, mais c'était impossible. Il lui aurait fallu un retourneur de temps, pour cela. Et à moins de l'utiliser dans les minutes qui suivaient l'instant qu'elle souhaitait corriger, cela risquait d'avoir des répercutions très graves sur le présent. Elle en avait parfaitement conscience.
Une fois de plus, donc, elle avait parlé sans prendre le temps de réfléchir. Mais ce qu'elle venait de dire, le fait d'être heureuse, elle ne le regrettait pas. Pas alors qu'elle regardait l'homme qui partageait sa maison, donner le biberon à l'un de leurs enfants. Elle aurait aimé dire qu'il partageait sa vie. D'une certaine façon, c'était le cas. Mais la signification trop importante de cette phrase la retenait. Après tout, ils n'étaient qu'amis...
La rousse détourna un instant le regard, le temps de se pencher pour attraper sa baguette et de la pointer vers la cheminée pour y faire flambée un petit feu qui réchaufferait tout le monde. Je crois qu'il va neiger, demain. Sheonah et Eliott sont trop petits pour faire des bonhommes de neige, ou même pour décorer un sapin, mais je crois que ça me plairait bien. De faire ce genre d'activité, en famille. Oups... Le mot lui avait clairement échappé et ce fut un regard un peu nerveux qu'elle posa sur Adrian, ne sachant comment il allait prendre ce terme.
@Adrian O'Connor
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
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» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
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Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Jeu 31 Mar 2022 - 20:55
"Je suis heureuse, Adri.
Je ne l'attendais pas vraiment. Ca sort de nulle part, ou presque. Pourtant, je ne suis pas vraiment étonné, au fond. La naissance des jumeaux, c'est clairement ce rêve inespéré qui s'est réalisé pour elle, et savoir que j'y suis pour une petite part, ça me remplit de bonheur aussi. Et je m'interroge, réellement. Ce sentiment de joie, de plénitude, que je ressens ici, est-il seulement dû au plaisir d'avoir permis à mon amie de réaliser son rêve ? Ou y a-t-il autre chose ?
-Moi aussi , finis-je par répondre, pas très certain de ce que je laisse entendre par là. Parce que oui, je suis heureux. Mais j'ai bien du mal à quantifier à quel point... et pourquoi exactement. Mon regard se pose sur le feu de cheminée qu'elle vient de lancer, j'observe une seconde les flammes danser. Là dans notre salon douillet, bien au chaud, et tout près de mes enfants et de leur mère, j'ai le sentiment d'être dans un cocon chaleureux que je n'ai aucune envie de quitter.
Je crois qu'il va neiger, demain. Sheonah et Eliott sont trop petits pour faire des bonhommes de neige, ou même pour décorer un sapin, mais je crois que ça me plairait bien. De faire ce genre d'activité, en famille.
Je souris. A l'évidence, je ne prends pas ce terme de travers, mais il faut dire que l'expression m'a traversé l'esprit maintes fois au cours des mois qui viennent de s'écouler, et même au cours des cinq dernières minutes. En famille, oui. D'une manière ou d'une autre, c'est ce que nous sommes. Et si je sens la nervosité de la mère de mes enfants, curieusement, je ne la partage pas. Je ne sais pas trop ce que je souhaite, à cet instant, mais une chose est sûre, c'est que je ne changerais rien de ces derniers mois, pour rien au monde. Et la perspective de passer un temps particulier tous ensemble me met clairement en joie, particulièrement à l'approche des fêtes on ne peut plus familiales...
-Moi aussi, j'adorerais ça.
Mes yeux sombres reviennent se poser sur elle, pleins de tendresse. Les fêtes de fin d'année ont toujours une saveur particulière, pour moi. Pour ma famille en général, aussi, et je ne peux m'empêcher de penser que ma soeur adorerait se joindre à nous. Pourtant à cet instant précis, j'ai envie de rester seul avec Lynn. Je ne doute pas que ma soeur jubilerait de passer ces moments si particuliers avec son neveu et sa nièce, mais je me dis qu'on aura bien le temps dans les jours, les semaines à venir. Et pour la journée qui se profile, je crois bien que j'ai envie de rester dans notre bulle.
-Tu veux qu'on prépare un sapin ici ensemble, demain ? On pourrait aller en chercher un en fin de matinée et s'en occuper dans l'après-midi...
Je nous imagine un peu en action, et je crois bien que j'ai déjà hâte... Sheonah a déjà presque fini son biberon, et tétouille plus qu'elle ne boit réellement. Je finis par relever le flacon et le poser sur la table basse devant nous, redressant ma fille pour la placer sur mon épaule, attendant qu'elle évacue le rot qui risquerait de l'incommoder autrement. Des gestes presque mécaniques tant ils sont devenus habituels au cours de ces derniers mois. Et j'ai la certitude que je ne pourrais pas laisser quelqu'un d'autre prendre ma place auprès des jumeaux.
-Tu sais...
Je coupe finalement le silence qui s'est installé plus ou moins sans crier gare.
-Je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là, mais je crois que me demander d'être le père de tes enfants, c'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire...
Une nouvelle fois, mon regard tendre cherche le sien.
-Je suis heureux aussi, Lynn. Vraiment...
Et si je n'avais pas ma fille contre moi à cet instant, je crois bien que je me serais penché vers elle pour l'embrasser...
@Isalynn Fraser
Je ne l'attendais pas vraiment. Ca sort de nulle part, ou presque. Pourtant, je ne suis pas vraiment étonné, au fond. La naissance des jumeaux, c'est clairement ce rêve inespéré qui s'est réalisé pour elle, et savoir que j'y suis pour une petite part, ça me remplit de bonheur aussi. Et je m'interroge, réellement. Ce sentiment de joie, de plénitude, que je ressens ici, est-il seulement dû au plaisir d'avoir permis à mon amie de réaliser son rêve ? Ou y a-t-il autre chose ?
-
Je crois qu'il va neiger, demain. Sheonah et Eliott sont trop petits pour faire des bonhommes de neige, ou même pour décorer un sapin, mais je crois que ça me plairait bien. De faire ce genre d'activité, en famille.
Je souris. A l'évidence, je ne prends pas ce terme de travers, mais il faut dire que l'expression m'a traversé l'esprit maintes fois au cours des mois qui viennent de s'écouler, et même au cours des cinq dernières minutes. En famille, oui. D'une manière ou d'une autre, c'est ce que nous sommes. Et si je sens la nervosité de la mère de mes enfants, curieusement, je ne la partage pas. Je ne sais pas trop ce que je souhaite, à cet instant, mais une chose est sûre, c'est que je ne changerais rien de ces derniers mois, pour rien au monde. Et la perspective de passer un temps particulier tous ensemble me met clairement en joie, particulièrement à l'approche des fêtes on ne peut plus familiales...
-
Mes yeux sombres reviennent se poser sur elle, pleins de tendresse. Les fêtes de fin d'année ont toujours une saveur particulière, pour moi. Pour ma famille en général, aussi, et je ne peux m'empêcher de penser que ma soeur adorerait se joindre à nous. Pourtant à cet instant précis, j'ai envie de rester seul avec Lynn. Je ne doute pas que ma soeur jubilerait de passer ces moments si particuliers avec son neveu et sa nièce, mais je me dis qu'on aura bien le temps dans les jours, les semaines à venir. Et pour la journée qui se profile, je crois bien que j'ai envie de rester dans notre bulle.
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Je nous imagine un peu en action, et je crois bien que j'ai déjà hâte... Sheonah a déjà presque fini son biberon, et tétouille plus qu'elle ne boit réellement. Je finis par relever le flacon et le poser sur la table basse devant nous, redressant ma fille pour la placer sur mon épaule, attendant qu'elle évacue le rot qui risquerait de l'incommoder autrement. Des gestes presque mécaniques tant ils sont devenus habituels au cours de ces derniers mois. Et j'ai la certitude que je ne pourrais pas laisser quelqu'un d'autre prendre ma place auprès des jumeaux.
-
Je coupe finalement le silence qui s'est installé plus ou moins sans crier gare.
-
Une nouvelle fois, mon regard tendre cherche le sien.
-
Et si je n'avais pas ma fille contre moi à cet instant, je crois bien que je me serais penché vers elle pour l'embrasser...
@Isalynn Fraser
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Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Jeu 28 Avr 2022 - 10:08
samedi 4 décembre 2021, 3h27
Elle ne s'en rendait pas vraiment compte, mais elle retenait un peu sa respiration après ses déclarations, regardant Adrian sur le côté, au travers de ses longs cils. Comment allait-il prendre ce qu'elle venait de dire? Le fait qu'elle soit heureuse, déjà. Puis la mention du terme famille. Elle expira une première fois de soulagement lorsqu'il répondit que lui aussi, il était heureux, mais son soulagement fut réellement plus fort lorsqu'il lui dit que l'activité familiale du sapin le tentait beaucoup. A cet instant, elle se rendit compte qu'elle s'était vraiment tendue, comme une bourrique, et un sourire se dessina sur son visage fatigué. "Faisons ça, alors." répondit-elle en hochant la tête et en reposant le biberon d'Eliott qui le boudait depuis plusieurs minutes. A l'instar d'Adrian, elle plaça une serviette sur son épaule pour poser leur fils dessus afin qu'il puisse faire son petit rot, sachant pertinemment qu'il y aurait un petit retour de lait. C'était pratiquement systématique avec lui.
"Ton programme me plait énormément. On pourrait en faire une tradition?" suggéra-t-elle, le coeur battant. Que lui arrivait-il? Elle songea que c'était sans doute mieux qu'elle soit assise à cet instant, sinon, ses jambes auraient sans nul doute flageolé, signe de son trouble.
Trouble qui redoubla lorsqu'Adrian reprit la parole, d'une voix un peu hésitante. De nouveau, Isalynn retint sa respiration, attendant ce qu'il allait dire. Elle s'attendait à beaucoup de choses, mais pas à ça. La rousse resta soufflée, sans voix, le coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. S'il n'y avait eu le bébé dans ses bras, elle se serait peut-être enfuie le temps de gérer les émotions qui la submergeaient. Un geste totalement immature mais qui n'aurait sans doute pas surpris l'architecte. Pourtant, elle resta là, un regard timide posé sur lui. Parler de ce qu'elle ressentait n'était tellement pas le fort de la jeune femme.
"Je suis vraiment heureuse aussi, Adrian. Je crois que j'ai toujours rêvé de me retrouver à cet endroit, à cet instant, avec toi. Depuis ma première année d'université." finit-elle par admettre d'une voix tremblante, regrettant plus que jamais d'avoir jeté une certaine gourmette dans le Loch après qu'Adrian lui eu dit pour Eliott et lui.
@Adrian O'Connor
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
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Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Dim 22 Mai 2022 - 19:19
Comment pouvais-je prendre le fait qu'elle soit heureuse ? Y avait-il quelque risque que ce soit que je le prenne autrement que bien ? C'était le but, après tout, lui apporter un peu de bonheur, autant que possible. Alors évidemment, l'entendre dire, ça réchauffe mon coeur. Je souris, sincèrement touché. Et plus encore à la mention du programme qui se profile pour le lendemain. Un instant, j'ai vraiment cette impression de former une nouvelle famille, et si je ne m'étais pas imaginé que ça me ferait autant d'effet, je me rends compte que c'est quelque chose qui me tient plus à coeur que je ne l'aurais cru. A tel point que le mien, de coeur, se met à battre plus fort dans ma poitrine.
"Faisons ça, alors. Ton programme me plait énormément. On pourrait en faire une tradition?"
Une tradition. Nos propres traditions. Mon coeur explose littéralement, à l'idée que là, réellement, tous les quatre, nous sommes en train de construire quelque chose.
"Je suis vraiment heureuse aussi, Adrian. Je crois que j'ai toujours rêvé de me retrouver à cet endroit, à cet instant, avec toi. Depuis ma première année d'université."
Je la regarde, peinant à retenir mon émotion. J'esquisse un sourire ému, mais je ne sais pas comment lui répondre. Cette déclaration, je ne m'y attendais vraiment pas. D'autant moins qu'à l'époque, je n'étais, pensais-je, qu'un plan cul pour elle qui ne voulait surtout pas d'une relation sentimentale. Je savais déjà en grande partie ce qui l'avait blessée et motivait sa décision de ne surtout pas s'engager, mais entendre cet aveu résonne particulièrement en moi. Malgré tout ce qu'on a pu traverser de désagréable, tous les deux, finalement, nous avions la même envie dès le départ...
Sheonah est en train de s'assoupir sur mon épaule, son besoin de nourriture assouvi, et je ne doute pas un instant qu'il en sera bientôt de même pour Eliott. D'un même mouvement, nous nous levons, pour aller recoucher nos petits anges dans leurs berceaux. Il faut quelques minutes de bercements pour qu'ils s'endorment complètement, mais bientôt, les deux jumeaux rejoignent les bras de Morphée... Et je dois bien avouer que nous sommes bien partis pour en faire de même nous aussi.
Pourtant une fois la porte de leur chambre légèrement tirée, je ne regagne pas tout de suite ma chambre. Face à la rousse, je m'interromps, hésitant un instant sur la conduite à tenir. L'envie se fait trop forte, cependant, et malgré mes craintes au vu de notre passif, et une certaine terreur irraisonnée à l'idée de peut-être un jour la perdre elle aussi comme j'ai perdu Eliott, je lève une main doucement pour replacer une mèche derrière son oreille. Un geste un peu trop téléphoné, sans doute, annonçant un peu ce que je m'apprête à faire, et qui à vrai dire me trotte dans l'esprit depuis quelques temps, et plus encore depuis de longues minutes. Lentement, très lentement, je me penche finalement vers elle, approchant mon visage du sien, prêt à poser mes lèvres sur les siennes...
"Faisons ça, alors. Ton programme me plait énormément. On pourrait en faire une tradition?"
Une tradition. Nos propres traditions. Mon coeur explose littéralement, à l'idée que là, réellement, tous les quatre, nous sommes en train de construire quelque chose.
"Je suis vraiment heureuse aussi, Adrian. Je crois que j'ai toujours rêvé de me retrouver à cet endroit, à cet instant, avec toi. Depuis ma première année d'université."
Je la regarde, peinant à retenir mon émotion. J'esquisse un sourire ému, mais je ne sais pas comment lui répondre. Cette déclaration, je ne m'y attendais vraiment pas. D'autant moins qu'à l'époque, je n'étais, pensais-je, qu'un plan cul pour elle qui ne voulait surtout pas d'une relation sentimentale. Je savais déjà en grande partie ce qui l'avait blessée et motivait sa décision de ne surtout pas s'engager, mais entendre cet aveu résonne particulièrement en moi. Malgré tout ce qu'on a pu traverser de désagréable, tous les deux, finalement, nous avions la même envie dès le départ...
Sheonah est en train de s'assoupir sur mon épaule, son besoin de nourriture assouvi, et je ne doute pas un instant qu'il en sera bientôt de même pour Eliott. D'un même mouvement, nous nous levons, pour aller recoucher nos petits anges dans leurs berceaux. Il faut quelques minutes de bercements pour qu'ils s'endorment complètement, mais bientôt, les deux jumeaux rejoignent les bras de Morphée... Et je dois bien avouer que nous sommes bien partis pour en faire de même nous aussi.
Pourtant une fois la porte de leur chambre légèrement tirée, je ne regagne pas tout de suite ma chambre. Face à la rousse, je m'interromps, hésitant un instant sur la conduite à tenir. L'envie se fait trop forte, cependant, et malgré mes craintes au vu de notre passif, et une certaine terreur irraisonnée à l'idée de peut-être un jour la perdre elle aussi comme j'ai perdu Eliott, je lève une main doucement pour replacer une mèche derrière son oreille. Un geste un peu trop téléphoné, sans doute, annonçant un peu ce que je m'apprête à faire, et qui à vrai dire me trotte dans l'esprit depuis quelques temps, et plus encore depuis de longues minutes. Lentement, très lentement, je me penche finalement vers elle, approchant mon visage du sien, prêt à poser mes lèvres sur les siennes...
– the best –
- InvitéInvité
Re: Just like a family ♥ Adrilynn
Ven 8 Juil 2022 - 9:21
samedi 4 décembre 2021, 3h27
Etait-ce ce moment? Celui dont elle n'avait cessé de rêver depuis le jour où Adrian lui avait avoué qu'il n'y aurait pas de retour ensemble? Celui où il lui avait dit qu'il était passé à autre avec Eliott? Elle l'avait accepté, qu'il soit passé à autre chose. Mais une petite partie s'elle avait toujours voulu y croire. Parce que si ce n'était pas lui, alors qui était-ce?
La réponse était personne. Parce qu'elle avait eu beau essayer, au fond, elle n'avait pas vraiment réussi. A part quelques flirts, le seul avec lequel elle lavait pu réellement avoir une aventure, développer un attachement peut-être plus qu'amical, ç'avait été leur meilleur ami à tous les deux: Sasha. Mais au fond, elle l'avait toujours su. Le seul qu'elle aimait réellement, c'était celui qui avait accepté d'avoir un enfant avec elle, en toute amitié, et qui vivait en colocation avec elle. Elle ne l'avouait pas, mais le voir chaque soir se retirer dans sa chambre, c'était dur pour elle alors qu'elle aurait aimé pouvoir se blottir dans ses bras, passer la main sur la douce et fine toison de sa poitrine. Elle savait qu'il la rendrait heureuse si les choses pouvaient redevenir ce qu'elles avaient été.
Non. Meilleures qu'elles ne l'avaient été. Parce qu'à l'époque, Lynn n'était pas prête pour l'Amour avec un grand A. Il avait suffi de peu de choses pour qu'elle cède aux peurs qu'elle avait toujours à l'époque.
Et aujourd'hui, ces peurs. Les avait-elle toujours? Cette petite voix qui lui soufflait t'es sûre? alors que leurs visages se rapprochaient l'un de l'autre, alors que leurs souffles s'effleuraient? Elle la fit taire, achevant de combler le peu de distance qui les séparait, le coeur battant à tout rompre.
La sensation eut tôt fait de lui faire perdre la timidité qu'ils ressentaient tous deux jusque là. C'était juste. C'était bien. C'était bon. La jeune femme se coula contre l'homme de sa vie, souhaitant presque fusionner avec lui. Elle le savait aujourd'hui, elle en était sûre: les épreuves qu'ils avaient traversés les avaient rendus plus forts et plus rien ne pourrait les séparer.
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