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Re: Christmas Morning (Sweeter)
Sam 12 Fév 2022 - 10:12
Christmas Morning
Sweeter
And then I learned the truth
How everything good in life seems to lead back to you
And every single time I run into your arms
I feel like I exist for love Aurora
How everything good in life seems to lead back to you
And every single time I run into your arms
I feel like I exist for love Aurora
19 décembre 2021 – 10h
« These are terrible, » se plaignit Timothy en goûtant les œufs brouillés, un sourire amusé éclairant son visage. Il continua néanmoins de manger, son estomac vide refusait d'attendre. Son regard croisa celui de Charles, assis face à lui, et son sourire se fit plus tendre, amoureux, sans qu’il ne puisse rien contrôler. La prochaine bouchée qu’il prit sembla plus goûteuse, la saveur rehaussée par ses sentiments, par la béatitude qui l’avait envahie. Se sentant étrangement timide, l’allemand baissa les yeux vers son plat, la chaleur dans les joues alors que le souvenir, encore frais, de ce qui s’était passé dans sa cuisine il y’a moins d’un quart d’heure lui revenait.
En voulant se saisir de la bouteille de jus, Timothy fut surpris de rencontrer la main de Charles qui l’enserrait déjà. Oh, oh. Il se figea, le regard à nouveau capturé par celui de son…son…son ? Une bonne question. Ils n’en avaient pas parlé, ils n’en avaient pas eu le temps, vraiment.
« Sorry, » s’excusa précipitamment l’allemand, il avait bien passé une dizaine de secondes perdu dans les yeux de Charles, sa main caressant inconsciemment la sienne sur la bouteille de verre. Il occupa ses mains en les posant sur son mug de café, réchauffé magiquement. Le goût n’était jamais pareil une fois refroidi, mais qu’importe, c’était le cadet de ses soucis. Il fera la fine bouche un autre jour.
Timothy avait beau être chaotique par nature, il y’avait de l’ordre dans son chaos, une certaine façon de procéder, des étapes à respecter. Il avait perdu tout contrôle face à Charles, et il n’était pas certain de vouloir le retrouver. Bien qu’il hésitait à briser le moment tendre et fragile de cet après partagé, Timothy savait que la situation devait être adressée. Et de toute façon, il était incapable de se taire bien longtemps, surtout quand il était mal à l’aise.
« So hmmm…are you dating anyone at the moment ? » voilà une question intelligente, tout à fait légitime et très pertinente. (on applaudit les neurones de Tim s’il vous plait.) L’allemand fixait Charles avec de grand yeux suppliants, comme si ce dernier allait lui répondre que oui, absolument, et tiens il avait justement un date de prévue avec il ou elle ce soir.
« These are terrible, » se plaignit Timothy en goûtant les œufs brouillés, un sourire amusé éclairant son visage. Il continua néanmoins de manger, son estomac vide refusait d'attendre. Son regard croisa celui de Charles, assis face à lui, et son sourire se fit plus tendre, amoureux, sans qu’il ne puisse rien contrôler. La prochaine bouchée qu’il prit sembla plus goûteuse, la saveur rehaussée par ses sentiments, par la béatitude qui l’avait envahie. Se sentant étrangement timide, l’allemand baissa les yeux vers son plat, la chaleur dans les joues alors que le souvenir, encore frais, de ce qui s’était passé dans sa cuisine il y’a moins d’un quart d’heure lui revenait.
En voulant se saisir de la bouteille de jus, Timothy fut surpris de rencontrer la main de Charles qui l’enserrait déjà. Oh, oh. Il se figea, le regard à nouveau capturé par celui de son…son…son ? Une bonne question. Ils n’en avaient pas parlé, ils n’en avaient pas eu le temps, vraiment.
« Sorry, » s’excusa précipitamment l’allemand, il avait bien passé une dizaine de secondes perdu dans les yeux de Charles, sa main caressant inconsciemment la sienne sur la bouteille de verre. Il occupa ses mains en les posant sur son mug de café, réchauffé magiquement. Le goût n’était jamais pareil une fois refroidi, mais qu’importe, c’était le cadet de ses soucis. Il fera la fine bouche un autre jour.
Timothy avait beau être chaotique par nature, il y’avait de l’ordre dans son chaos, une certaine façon de procéder, des étapes à respecter. Il avait perdu tout contrôle face à Charles, et il n’était pas certain de vouloir le retrouver. Bien qu’il hésitait à briser le moment tendre et fragile de cet après partagé, Timothy savait que la situation devait être adressée. Et de toute façon, il était incapable de se taire bien longtemps, surtout quand il était mal à l’aise.
« So hmmm…are you dating anyone at the moment ? » voilà une question intelligente, tout à fait légitime et très pertinente. (on applaudit les neurones de Tim s’il vous plait.) L’allemand fixait Charles avec de grand yeux suppliants, comme si ce dernier allait lui répondre que oui, absolument, et tiens il avait justement un date de prévue avec il ou elle ce soir.
Made by Neon Demon
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Re: Christmas Morning (Sweeter)
Dim 20 Fév 2022 - 16:07
Christmas Morning
Sweeter
Let me be your superhero, your dynamite
Let me be the one to hold you to do you right
Let me be your superhero, your dynamite
Let me be everything you need to feel alright Smash Into Pieces
Let me be the one to hold you to do you right
Let me be your superhero, your dynamite
Let me be everything you need to feel alright Smash Into Pieces
19 décembre 2021 – 10h
L’eau froide lui mordait la peau, attaquant avec la précision d’une lame affutée chaque parcelle de derme présenté au pommeau de douche. Malgré ce violent retour à la réalité, ce face à face cruel avec la vérité lui tournait en tête. Etait-ce seulement vrai ? Les souvenirs, ceux très récents de la peau chaude de l’allemand sur la sienne persistaient, restaient ancrés dans son épiderme malgré la pluie presque gelée qui tombait. C’était vrai. Un fantasme qui n’avait cessé de le garder éveiller durant des nuits entières. Des songes qui l’avaient gardé languissant, fébrile si souvent que ses émotions s’entremêlaient à la réalité, à cette vérité fiévreuse qui les avait lié dans la cuisine du Kaiser. La peau blanche du londonien frissonnait encore de sentir le contact des paumes de Timothy et seule la fraicheur de sa douche l’empêchait de retourner nicher le bout de son nez dans le cou de son amant. Mais Charles, aussi absorbé pouvait-il être par ce qui s’était passé, nageant en plein rêve, encore perdu dans un nuage d’hormone, ocytocine délicieuse qui n’avait pas sa pareille en termes de substance synthétique, ne pouvait se questionner sur la suite. Il était heureux. Il était amoureux. Il désirait plus que tout quitter sa douche et sentir ses lèvres esquisser un sourire béat lorsque ses prunelles bleues iraient de nouveau se perdre dans l’émeraude des siennes. L’habitude, cependant, lui collait à la peau, s’insinuait aux endroits même que Timothy avait caressé, flirtant avec la patience du dealer, faisait douter ce dernier sur son contentement. Sa routine émotionnelle, les patterns réguliers qui liaient son cœur à celui du voyant étaient désireux de le faire quitter son nuage de coton, de le ramener à la réalité de leur situation. Le britannique ne comprenait pas l’effort inédit de son esprit pour l’inquiéter. Avait-il déjà éprouvé tant d’incertitudes après une étreinte charnelle aussi parfaite ? Ou était-ce parce que cette étreinte là était un fantasme depuis longtemps désiré et que toute réalisation ainsi convoitée et réalisée apportait avec elle son lot de pragmatisme ?
Dans une énième tentative de faire taire son esprit, Charles laissa son visage sous le flot de la douche, frottant avec une certaine dynamique ses boucles blondes. Le rythme de la friction calma quelque peu les interrogations et ce fut avec un sourire distrait qu’il sortit de la douche. Il se sécha rapidement, pris un peu plus de temps pour s’habiller, cette fois de la tête au pied et abandonna la solitude de la salle de bain pour retrouver son amant. Il s’arrêta un instant à l’entrée de la cuisine et le sourire que lui adressa l’allemand le fit soupirer d’aise. Comme pour se garder d’un nouveau dérapage, le blond avait glissé ses deux mains dans la poche kangourou de son sweat-shirt gris et s’avança, le regard tout aussi brillant. « I’m starving.. » répondit-il simplement, alors que l’odeur de nouveau chaude des œufs brouillées s’éleva jusqu’à ses narines, rappelant son estomac à son esprit. Tandis que l’allemand s’occupait de ce qu’ils allaient manger, le dealer l’aida sur le reste, fourrant leur tasse de café dans un microonde hors de prix, savourant d’avance la caféine qui viendrait éveiller son esprit et continuer à alléger son cœur.
Lorsqu’ils furent installés, qu’une première longue gorgée de liquide noir était venue contenter l’estomac vide du dealer, que Timothy se plaignit déjà de la nourriture, le visage de Charles s’éclaira d’un large sourire. « Yeah, well, I was distracted.. » soupira-t-il, joueur. Il nota l’embarras de l’allemand, mais plus encore son sourire, le léger rosissement de ses joues. Il se dégageait de son air, de ses gestes, une délicieuse timidité, de celle qui suivait les premières fois, qui faisait battre le cœur du dealer avec plus de rythme, qui lui faisait serrer son poing, sous la table, pour se retenir de quitter son assise et d’aller de nouveau l’embrasser. La gêne qui se dessinait sur le visage pourtant si assuré de l’allemand continua lorsque leurs mains se touchèrent sur la bouteille de jus de fruit, que des caresses inconscientes s’échangèrent, que leurs regards, captivés l’un par l’autre, se croisèrent sans parvenir à se séparer. Charles vivait là le petit déjeuner le plus délicieux et le plus terrible de toute son existence. Le café réchauffé était une horreur, mais la caféine comblait cette addiction qu’il avait depuis de nombreuses années. Les œufs réchauffés n’avaient pas le goût espéré et devant lui était installé l’homme le plus magnétique qui lui avait été donné de rencontrer. C’était une torture merveilleuse. Alors que ses prunelles saphir glissaient le long du visage de son amant, le dealer revivait quelques souvenirs encore vifs dans son esprit. La réalité du moment se mêlait avec ce qui s’était passé, tant et si bien qu’il ne répondit pas aux excuses du voyant, se contentant d’un signe de tête et d’un sourire. Pourquoi s’excuser, alors que tout était si parfait ? Que la tentation demeurait, que les œufs, bien que nécessaires à un estomac quémandeur, ne restait qu’une distraction désagréable. Le regard de Charles dériva encore, s’attardant sur une boucle humide de cette chevelure sombre, sur ces mâchoires, sur ces mains qui enserraient avec bien trop d’application une tasse fumante.
« So hmmm…are you dating anyone at the moment ? » La légèreté délicieuse dans laquelle se trouvait le britannique se brisa rapidement face à la violence de la question. Oh, le ton du voyant était doux, curieux, mais Charles connaissait l’allemand trop bien pour savoir ce qui se cachait sous l’interrogation. De la jalousie, du mépris et certainement du doute, la peur de voir la réalité qu’ils avaient partagée lui échapper. Le blond posa sa tasse de café sur le bar et repoussa l’assiette d’œuf que son estomac réclamait mais que sa tête ne trouvait pas satisfaisait. Il soupira et répondit. « I’m not. » assura-t-il, nichant son regard dans les prunelles suppliantes du Kaiser. « Or would you rather hear that I am ? » s’interrogea le dealer, sans une once de mépris ou de méchanceté. Il connaissait le chaos de son ancien meilleur ami, mais ne le comprenait pas toujours. « I’m not regretting anything, Tim.. I can’t.. It was just.. I.. » Il s’arrêta et fixa à son tour les volutes de fumées qui s’échappaient de son café. « I love you, I meant it. I mean it still and I’ll do it all over again, you know. » Il poussa un bruyant soupir avant de relever ses prunelles céruléennes sur le visage carré du voyant. « So no, I’m not dating anyone at the moment. » assura-t-il. « I wanna date you, thought. » ajouta-t-il, avançant doucement sa main à travers le comptoir pour venir chercher l’une des siennes. « What do you say ? » Le dealer était doux dans ses paroles et dans ses gestes. Dans le fond de son regard, cependant, brûlait une flamme amoureuse qui ne s’était pas éteinte depuis la fin de leur ébats matinaux.
L’eau froide lui mordait la peau, attaquant avec la précision d’une lame affutée chaque parcelle de derme présenté au pommeau de douche. Malgré ce violent retour à la réalité, ce face à face cruel avec la vérité lui tournait en tête. Etait-ce seulement vrai ? Les souvenirs, ceux très récents de la peau chaude de l’allemand sur la sienne persistaient, restaient ancrés dans son épiderme malgré la pluie presque gelée qui tombait. C’était vrai. Un fantasme qui n’avait cessé de le garder éveiller durant des nuits entières. Des songes qui l’avaient gardé languissant, fébrile si souvent que ses émotions s’entremêlaient à la réalité, à cette vérité fiévreuse qui les avait lié dans la cuisine du Kaiser. La peau blanche du londonien frissonnait encore de sentir le contact des paumes de Timothy et seule la fraicheur de sa douche l’empêchait de retourner nicher le bout de son nez dans le cou de son amant. Mais Charles, aussi absorbé pouvait-il être par ce qui s’était passé, nageant en plein rêve, encore perdu dans un nuage d’hormone, ocytocine délicieuse qui n’avait pas sa pareille en termes de substance synthétique, ne pouvait se questionner sur la suite. Il était heureux. Il était amoureux. Il désirait plus que tout quitter sa douche et sentir ses lèvres esquisser un sourire béat lorsque ses prunelles bleues iraient de nouveau se perdre dans l’émeraude des siennes. L’habitude, cependant, lui collait à la peau, s’insinuait aux endroits même que Timothy avait caressé, flirtant avec la patience du dealer, faisait douter ce dernier sur son contentement. Sa routine émotionnelle, les patterns réguliers qui liaient son cœur à celui du voyant étaient désireux de le faire quitter son nuage de coton, de le ramener à la réalité de leur situation. Le britannique ne comprenait pas l’effort inédit de son esprit pour l’inquiéter. Avait-il déjà éprouvé tant d’incertitudes après une étreinte charnelle aussi parfaite ? Ou était-ce parce que cette étreinte là était un fantasme depuis longtemps désiré et que toute réalisation ainsi convoitée et réalisée apportait avec elle son lot de pragmatisme ?
Dans une énième tentative de faire taire son esprit, Charles laissa son visage sous le flot de la douche, frottant avec une certaine dynamique ses boucles blondes. Le rythme de la friction calma quelque peu les interrogations et ce fut avec un sourire distrait qu’il sortit de la douche. Il se sécha rapidement, pris un peu plus de temps pour s’habiller, cette fois de la tête au pied et abandonna la solitude de la salle de bain pour retrouver son amant. Il s’arrêta un instant à l’entrée de la cuisine et le sourire que lui adressa l’allemand le fit soupirer d’aise. Comme pour se garder d’un nouveau dérapage, le blond avait glissé ses deux mains dans la poche kangourou de son sweat-shirt gris et s’avança, le regard tout aussi brillant. « I’m starving.. » répondit-il simplement, alors que l’odeur de nouveau chaude des œufs brouillées s’éleva jusqu’à ses narines, rappelant son estomac à son esprit. Tandis que l’allemand s’occupait de ce qu’ils allaient manger, le dealer l’aida sur le reste, fourrant leur tasse de café dans un microonde hors de prix, savourant d’avance la caféine qui viendrait éveiller son esprit et continuer à alléger son cœur.
Lorsqu’ils furent installés, qu’une première longue gorgée de liquide noir était venue contenter l’estomac vide du dealer, que Timothy se plaignit déjà de la nourriture, le visage de Charles s’éclaira d’un large sourire. « Yeah, well, I was distracted.. » soupira-t-il, joueur. Il nota l’embarras de l’allemand, mais plus encore son sourire, le léger rosissement de ses joues. Il se dégageait de son air, de ses gestes, une délicieuse timidité, de celle qui suivait les premières fois, qui faisait battre le cœur du dealer avec plus de rythme, qui lui faisait serrer son poing, sous la table, pour se retenir de quitter son assise et d’aller de nouveau l’embrasser. La gêne qui se dessinait sur le visage pourtant si assuré de l’allemand continua lorsque leurs mains se touchèrent sur la bouteille de jus de fruit, que des caresses inconscientes s’échangèrent, que leurs regards, captivés l’un par l’autre, se croisèrent sans parvenir à se séparer. Charles vivait là le petit déjeuner le plus délicieux et le plus terrible de toute son existence. Le café réchauffé était une horreur, mais la caféine comblait cette addiction qu’il avait depuis de nombreuses années. Les œufs réchauffés n’avaient pas le goût espéré et devant lui était installé l’homme le plus magnétique qui lui avait été donné de rencontrer. C’était une torture merveilleuse. Alors que ses prunelles saphir glissaient le long du visage de son amant, le dealer revivait quelques souvenirs encore vifs dans son esprit. La réalité du moment se mêlait avec ce qui s’était passé, tant et si bien qu’il ne répondit pas aux excuses du voyant, se contentant d’un signe de tête et d’un sourire. Pourquoi s’excuser, alors que tout était si parfait ? Que la tentation demeurait, que les œufs, bien que nécessaires à un estomac quémandeur, ne restait qu’une distraction désagréable. Le regard de Charles dériva encore, s’attardant sur une boucle humide de cette chevelure sombre, sur ces mâchoires, sur ces mains qui enserraient avec bien trop d’application une tasse fumante.
« So hmmm…are you dating anyone at the moment ? » La légèreté délicieuse dans laquelle se trouvait le britannique se brisa rapidement face à la violence de la question. Oh, le ton du voyant était doux, curieux, mais Charles connaissait l’allemand trop bien pour savoir ce qui se cachait sous l’interrogation. De la jalousie, du mépris et certainement du doute, la peur de voir la réalité qu’ils avaient partagée lui échapper. Le blond posa sa tasse de café sur le bar et repoussa l’assiette d’œuf que son estomac réclamait mais que sa tête ne trouvait pas satisfaisait. Il soupira et répondit. « I’m not. » assura-t-il, nichant son regard dans les prunelles suppliantes du Kaiser. « Or would you rather hear that I am ? » s’interrogea le dealer, sans une once de mépris ou de méchanceté. Il connaissait le chaos de son ancien meilleur ami, mais ne le comprenait pas toujours. « I’m not regretting anything, Tim.. I can’t.. It was just.. I.. » Il s’arrêta et fixa à son tour les volutes de fumées qui s’échappaient de son café. « I love you, I meant it. I mean it still and I’ll do it all over again, you know. » Il poussa un bruyant soupir avant de relever ses prunelles céruléennes sur le visage carré du voyant. « So no, I’m not dating anyone at the moment. » assura-t-il. « I wanna date you, thought. » ajouta-t-il, avançant doucement sa main à travers le comptoir pour venir chercher l’une des siennes. « What do you say ? » Le dealer était doux dans ses paroles et dans ses gestes. Dans le fond de son regard, cependant, brûlait une flamme amoureuse qui ne s’était pas éteinte depuis la fin de leur ébats matinaux.
Made by Neon Demon
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Re: Christmas Morning (Sweeter)
Ven 11 Mar 2022 - 10:56
Christmas Morning
Sweeter
I can't see the end, so I pretend it's sweet
Until it crashes down
I know it's gonna crash down
Yeah, but not right now
It's kinda funny how it all works out for me
Faouzia
Until it crashes down
I know it's gonna crash down
Yeah, but not right now
It's kinda funny how it all works out for me
Faouzia
19 décembre 2021 – 10h
Habituellement, Timothy fonctionnait difficilement le matin sans une forte dose de caféine. Aujourd’hui, elle était facultative. Il était très bien réveillé. Ses yeux étaient grands ouverts, et s’ils avaient été dans un dessin animé moldu, de la fumée serait sorti de ses oreilles tant ses pensées étaient multiples et contradictoires. Aujourd’hui, le café ne servirait qu’à le réconforter par sa chaleur, et lui éviter un mal de tête probablement. Tant de choses avaient changé en l’espace d’une matinée qu’il n’était pas certain de la marche à suivre. Jusqu’à présent, il s’était laissé porter par ses sentiments pour Charles, et il soupçonnait que tant que ce dernier serait à proximité, il ne changerait pas de stratégie. Timothy était trop concentré sur les iris bleues dont les nuances s’étaient faites plus sombres lorsque leurs corps s’étaient rencontrés, trop prit dans ce qu’il ressentait pour cet homme face à lui, trop irrité par la distance entre eux. Les évidences sur l’impossibilité de cette relation viendraient plus tard, mais elles seront balayés d’un coup d’arrogance mal placée, créée par cette sensation amoureuse qui lui faisait croire que rien ne pourrait se mettre entre eux. Si ce n’est une table et le besoin si humain de se nourrir.
Comme un automate, Timothy plongea à nouveau sa fourchette dans le moelleux des œufs brouillés, mais ne rencontra que le métal froid de son assiette. Tout à ses pensées, il n’avait pas remarqué qu’il avait terminé son médiocre repas. Bien qu’il avait répondu d’un sourire entendu à l’excuse joueuse de Charles, l’allemand avait déjà décidé qu’il éviterait de laisser l’ethelred cuisiner à nouveau. Doucement, il reposa ses couverts et se mit à plier sa serviette, s’assurant que chaque coin du tissu épousait celui qui lui faisait face au millimètre près. La question qu’il avait posée, conséquence d’une jalousie qu’il n’avait (et n’arriverait) jamais à faire taire semblait avoir peu de sens. Sauf si évidemment, la réponse était positive. L’espérait-il, comme le pensait Charles ? Cette réflexion eut le mérite d’arrêter les mouvements du Grymm. Right. Le Kaiser en lui n’était jamais très loin, tentant de gâcher ce qui risquait de mettre son héritage en péril. Or, il était incapable de mettre lui-même fin à ce qui leur arrivait, alors il cherchait du côté de Charles. Une raison de lui en vouloir, de retarder l’inévitable…ou plutôt de l’avancer. Cela dépendant de ce qu’était « l’inévitable ». Etait-ce le début ou la fin ? Timothy cligna lentement des yeux en déposant finalement la serviette pliée à la perfection sur la table. Il remonta son regard vers le Sweetlove, impressionné qu’il ait vu à travers lui, c’était à la fois inquiétant et plaisant. Le voyant n’avait envie de rien de plus que de s’abandonner complétement à cet homme, de le laisser apprendre son âme et son corps par cœur, de lui être transparent. En cet instant, il pouvait presque y croire, alors que le blond soupirait. Pour une raison qu’il ignorait, cette vue, d’un Charles exaspéré par ses humeurs changeantes, l’attendrit. Un sourire étira à nouveau les lèvres de l’allemand, un sourire qui s’agrandit à la suite des paroles de son amant.
Il était libre, et le voulait lui. Son cœur s’emballa joyeusement à ses paroles, faisant taire toutes les traitres pensées fatalistes qui habitaient son esprit. La main qui se posa sur la sienne fit naitre un frisson qui lui rappela immédiatement les évènements qui s’étaient déroulés dans sa cuisine. Son regard se fixa dans celui de Charles, son intensité reflétant celle qui existait dans les yeux de son amant. Il ne répondit pas, sa tête se pencha doucement sur le côté. Voulait-il prendre ce risque ? Oui, oh que oui, sans aucun doute possible. En avait-il le droit ? Probablement pas. Le danger auquel il exposerait Charles continuait de le faire douter. Timothy se mordit inconsciemment la lèvre inférieure, pensif. Silencieusement, il fit appel à son pouvoir et le laissa glisser jusqu’au britannique. Retournant sa main, il pressa sa paume contre celle du Sweetlove pour faciliter le contact de sa magie. Un cercle lumineux encercla les iris émeraude de l’allemand, ses paupières demeurèrent ouvertes, n’empêchant pas Charles de voir ce qui se produisait. Timothy utilisait rarement la voyance de cette manière, mais il se sentait incapable de faire ce choix seul, pas alors qu’il risquait de perdre Charles s’il se trompait. De quelle manière, cela restait à voir. Lorsque l’énergie divinatoire revint vers lui, il la sentit troublée mais autrement positive. Timothy en fut amusé, cela ne l’avançait pas à grand-chose en réalité. Il avait connu sa magie plus décisive, mais il décida de se rattacher à ce sentiment qu’il prenait la bonne voie. Etait-ce réel ou était-ce le produit de ses sentiments ? Il ne pouvait pas en être certain, mais il pouvait faire le choix d’y croire.
Lorsqu’il sortit de transe, le Kaiser brisa leur contact et se leva. « I say, » commença-t-il en faisant le tour de la table pour se rapprocher de Charles. Une fois à ses côtés, il s’agenouilla doucement et croisa ses bras sur les cuisses du Sweetlove, un sourire satisfait d’être à nouveau aussi proche de l’objet de tous ses désirs. Il releva la tête, croisant le regard amoureux de Charles avec le sien « that technically, I’m not allowed to date you, , » admit-il, sans cesser de sourire pour autant, « however, I was not supposed to befriend you either, and I didn’t listen, , » Le magnifique visage d’Elisa Kaiser s’était fait mécontent à chaque fois que son fils lui avait parlé de son meilleur ami. Celui d’Adam était resté amusé, souriant avec l’air condescendant de celui qui était certain que l’histoire ne durerait pas. Timothy ressentait une certaine satisfaction à l’idée d’effacer le sourire faussement affable de son grand-père. Doucement, il posa ses mains sur les genoux de Charles, appliquant une simple pression pour signifier qu’il souhaitait qu’ils s’écartent un peu plus, afin de se loger entre eux. « I’m still feeling rebellious Charles, » soupira l’allemand, s’étonnant lui-même de la tendresse qu’il ressentait pour le dealer, « and well, what they don’t know can’t hurt them…or us, » conclut-il. « So if you’re up for a secret relationship with a german heir who has a rather dangerous family that might threaten you sometimes in the near future...I can hardly say no to the man I love.» S’il avait pris l’air théâtrale d’un conteur, l’allemand savait que si la littérature regorgeait d’histoires d’amour de cet ordre, les fins heureuses n’existaient pas, elles. Cela lui importait peu à cet instant. Timothy était tellement amoureux, installé entre les cuisses de Charles, les mains baladeuses, le visage incliné vers celui de son amant, qu’il était prêt à ignorer tout ce qu’on lui avait appris depuis sa plus tendre enfance s'il pouvait l'avoir lui.
Habituellement, Timothy fonctionnait difficilement le matin sans une forte dose de caféine. Aujourd’hui, elle était facultative. Il était très bien réveillé. Ses yeux étaient grands ouverts, et s’ils avaient été dans un dessin animé moldu, de la fumée serait sorti de ses oreilles tant ses pensées étaient multiples et contradictoires. Aujourd’hui, le café ne servirait qu’à le réconforter par sa chaleur, et lui éviter un mal de tête probablement. Tant de choses avaient changé en l’espace d’une matinée qu’il n’était pas certain de la marche à suivre. Jusqu’à présent, il s’était laissé porter par ses sentiments pour Charles, et il soupçonnait que tant que ce dernier serait à proximité, il ne changerait pas de stratégie. Timothy était trop concentré sur les iris bleues dont les nuances s’étaient faites plus sombres lorsque leurs corps s’étaient rencontrés, trop prit dans ce qu’il ressentait pour cet homme face à lui, trop irrité par la distance entre eux. Les évidences sur l’impossibilité de cette relation viendraient plus tard, mais elles seront balayés d’un coup d’arrogance mal placée, créée par cette sensation amoureuse qui lui faisait croire que rien ne pourrait se mettre entre eux. Si ce n’est une table et le besoin si humain de se nourrir.
Comme un automate, Timothy plongea à nouveau sa fourchette dans le moelleux des œufs brouillés, mais ne rencontra que le métal froid de son assiette. Tout à ses pensées, il n’avait pas remarqué qu’il avait terminé son médiocre repas. Bien qu’il avait répondu d’un sourire entendu à l’excuse joueuse de Charles, l’allemand avait déjà décidé qu’il éviterait de laisser l’ethelred cuisiner à nouveau. Doucement, il reposa ses couverts et se mit à plier sa serviette, s’assurant que chaque coin du tissu épousait celui qui lui faisait face au millimètre près. La question qu’il avait posée, conséquence d’une jalousie qu’il n’avait (et n’arriverait) jamais à faire taire semblait avoir peu de sens. Sauf si évidemment, la réponse était positive. L’espérait-il, comme le pensait Charles ? Cette réflexion eut le mérite d’arrêter les mouvements du Grymm. Right. Le Kaiser en lui n’était jamais très loin, tentant de gâcher ce qui risquait de mettre son héritage en péril. Or, il était incapable de mettre lui-même fin à ce qui leur arrivait, alors il cherchait du côté de Charles. Une raison de lui en vouloir, de retarder l’inévitable…ou plutôt de l’avancer. Cela dépendant de ce qu’était « l’inévitable ». Etait-ce le début ou la fin ? Timothy cligna lentement des yeux en déposant finalement la serviette pliée à la perfection sur la table. Il remonta son regard vers le Sweetlove, impressionné qu’il ait vu à travers lui, c’était à la fois inquiétant et plaisant. Le voyant n’avait envie de rien de plus que de s’abandonner complétement à cet homme, de le laisser apprendre son âme et son corps par cœur, de lui être transparent. En cet instant, il pouvait presque y croire, alors que le blond soupirait. Pour une raison qu’il ignorait, cette vue, d’un Charles exaspéré par ses humeurs changeantes, l’attendrit. Un sourire étira à nouveau les lèvres de l’allemand, un sourire qui s’agrandit à la suite des paroles de son amant.
Il était libre, et le voulait lui. Son cœur s’emballa joyeusement à ses paroles, faisant taire toutes les traitres pensées fatalistes qui habitaient son esprit. La main qui se posa sur la sienne fit naitre un frisson qui lui rappela immédiatement les évènements qui s’étaient déroulés dans sa cuisine. Son regard se fixa dans celui de Charles, son intensité reflétant celle qui existait dans les yeux de son amant. Il ne répondit pas, sa tête se pencha doucement sur le côté. Voulait-il prendre ce risque ? Oui, oh que oui, sans aucun doute possible. En avait-il le droit ? Probablement pas. Le danger auquel il exposerait Charles continuait de le faire douter. Timothy se mordit inconsciemment la lèvre inférieure, pensif. Silencieusement, il fit appel à son pouvoir et le laissa glisser jusqu’au britannique. Retournant sa main, il pressa sa paume contre celle du Sweetlove pour faciliter le contact de sa magie. Un cercle lumineux encercla les iris émeraude de l’allemand, ses paupières demeurèrent ouvertes, n’empêchant pas Charles de voir ce qui se produisait. Timothy utilisait rarement la voyance de cette manière, mais il se sentait incapable de faire ce choix seul, pas alors qu’il risquait de perdre Charles s’il se trompait. De quelle manière, cela restait à voir. Lorsque l’énergie divinatoire revint vers lui, il la sentit troublée mais autrement positive. Timothy en fut amusé, cela ne l’avançait pas à grand-chose en réalité. Il avait connu sa magie plus décisive, mais il décida de se rattacher à ce sentiment qu’il prenait la bonne voie. Etait-ce réel ou était-ce le produit de ses sentiments ? Il ne pouvait pas en être certain, mais il pouvait faire le choix d’y croire.
Lorsqu’il sortit de transe, le Kaiser brisa leur contact et se leva. « I say, » commença-t-il en faisant le tour de la table pour se rapprocher de Charles. Une fois à ses côtés, il s’agenouilla doucement et croisa ses bras sur les cuisses du Sweetlove, un sourire satisfait d’être à nouveau aussi proche de l’objet de tous ses désirs. Il releva la tête, croisant le regard amoureux de Charles avec le sien « that technically, I’m not allowed to date you, , » admit-il, sans cesser de sourire pour autant, « however, I was not supposed to befriend you either, and I didn’t listen, , » Le magnifique visage d’Elisa Kaiser s’était fait mécontent à chaque fois que son fils lui avait parlé de son meilleur ami. Celui d’Adam était resté amusé, souriant avec l’air condescendant de celui qui était certain que l’histoire ne durerait pas. Timothy ressentait une certaine satisfaction à l’idée d’effacer le sourire faussement affable de son grand-père. Doucement, il posa ses mains sur les genoux de Charles, appliquant une simple pression pour signifier qu’il souhaitait qu’ils s’écartent un peu plus, afin de se loger entre eux. « I’m still feeling rebellious Charles, » soupira l’allemand, s’étonnant lui-même de la tendresse qu’il ressentait pour le dealer, « and well, what they don’t know can’t hurt them…or us, » conclut-il. « So if you’re up for a secret relationship with a german heir who has a rather dangerous family that might threaten you sometimes in the near future...I can hardly say no to the man I love.» S’il avait pris l’air théâtrale d’un conteur, l’allemand savait que si la littérature regorgeait d’histoires d’amour de cet ordre, les fins heureuses n’existaient pas, elles. Cela lui importait peu à cet instant. Timothy était tellement amoureux, installé entre les cuisses de Charles, les mains baladeuses, le visage incliné vers celui de son amant, qu’il était prêt à ignorer tout ce qu’on lui avait appris depuis sa plus tendre enfance s'il pouvait l'avoir lui.
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Re: Christmas Morning (Sweeter)
Dim 27 Mar 2022 - 20:20
Christmas Morning
Sweeter
I wanna burn in the fire below
I wanna dance with the devil you know
Take me to heaven and don't let me go Isak Danielson
I wanna dance with the devil you know
Take me to heaven and don't let me go Isak Danielson
19 décembre 2021 – 10h
Malgré toutes ces années, malgré les nombreux masques dont pouvait se parer l’héritier allemand, Charles parvenait à voir plus loin. Il ne comprenait pas toujours le chaos de son ancien meilleur ami, de son amant, mais il pouvait le voir, comme un fil indestructible que l’on aurait noué autour de ses poignets. Sans en saisir toutes les susceptibilités, le dealer s’était fait le spectateur attentif des déboires du Kaiser, l’observateur silencieux mais toujours présent de ses moments. Les doutes, il les voyait brûler dans le fond de ses émeraudes. La colère il la voyait s’exprimer aux bords de ses lèvres, dans un petit pincement presque imperceptible mais pourtant bien présent. La question qui franchit alors les lèvres si délicieuses du maître des lieux n’aurait pas dû être surprenante, tout juste inattendue. Qu’aurait-il pu dire d’autre ? Après l’intensité de leur rapprochement, une intimité jusqu’alors simplement fantasmée, il y avait-il une phrase ou une autre à favoriser ? La question de Timothy devenait presque évidente lorsqu’on le connaissait, lorsqu’on avait passé des années à l’observer de loin ou de près, qu’on avait passé des heures en sa compagnie, qu’elle soit à l’époque bonne ou mauvaise, teinté des douleurs des actions des uns. C’était tout ce qui faisait leur relation qui amenait le Kaiser à questionner le dealer, à s’interroger sur ses occupations, sur ses intérêts. Et si le questionnement tira un petit soupir au blondinet, l’application dont il usa pour répondre aux doutes de son amant ne laissait aucun doute quant à ses intentions.
Le ton dealer resta doux et se voulait rassurant, confortable. Si Timothy avait le courage de lui poser la question, d’exposer – peut-être malgré lui- ses doutes, la moindre des choses était de se saisir de cette opportunité pour réitérer les sentiments qu’il avait déjà exposer de nombreuses fois. Surement que l’allemand faisait partie de cette catégorie de personne qui comprenait vite tant que l’on prenait le temps de leur expliquer longtemps. Charles pouvait parfois – souvent – paraître affable et sans grand intérêt pour ce qui se rapprochait de près ou de loin à des émotions, mais le jeune homme qu’il était changeait à l’instant même ou son regard croisait celui de Timothy. Ses sens s’éveillaient à la merveilleuse sensation de s’approcher de lui, de sentir son odeur. Ce fut avec toute la sincérité dont il était capable que Charles réaffirma ce qu’il avait déjà confier à l’héritier. Il l’aimait, il l’avait toujours aimé. Depuis cette journée ou le Serpentard l’avait apostrophé dans un couloir, depuis la première fois ou, sur le rythme tranquille d’une valse, le brun s’était saisi de ses mains pour les placer correctement avant de lui apprendre à suivre un rythme à trois temps. Depuis qu’il l’avait croisé, il avait eu sur le cœur du dealer bien plus d’emprise que quiconque.
L’absence de réponse de la part de l’allemand ne fut la source d’aucun doute dans l’esprit de Charles, puisque leurs mains étaient à présent l’une dans l’autre et que ces prunelles céruléennes ne quittaient plus celles, particulièrement brillantes, du voyant. Silencieux, le britannique observa avec attention le cercle dorée entourer les émeraudes de son amant. Sans parvenir à mettre un mot sur ce qui se passait dans le regard de Timothy, il sentit une étrange chaleur le parcourir, l’entourer, l’englober dans sa totalité avant de s’échapper finalement, lui laissant la délicieuse sensation d’un choix bien fait, d’une décision prometteuse.
« I say. » La voix du sorcier ramena Charles à la réalité. Il plissa les yeux, sans toutefois quitter l’allemand du regard, s’interrogeant sur ce qui allait se passer. Ce dernier fit le tour du bar jusqu’à revenir vers Charles, jusqu’à se baisser et s’appuyer sur ses cuisses. Un frisson parcouru l’échine du dealer. Les mots de voyant ne présageaient rien de bon. Il n’était pas autorisé à sortir avec lui, techniquement. Il y avait tant de chose que Charles n’était pas supposé faire, techniquement. Et comme lui, Timothy semblait bien décidé à faire fit ce qu’il était judicieux de faire. Un léger sourire étira les lèvres du blond, alors que de nouveau, une douce chaleur s’empara de la peau qu’effleurait les mains du voyant. Docile, le dealer laissa l’allemand s’approcher plus encore, fasciné qu’il était par ses mots, par son regard, par le contact de ses paumes. « I can hardly say no to the man I love. . » Charles manqua une bouffé d’air. Il pouvait d’ores et déjà sentir son cœur s’emballer à cet aveu. Damn, Timothy l’aimait, lui. Si le blond n’était pas surpris de pouvoir partager ses propres sentiments avec le voyant, entendre ce dernier lui réaffirmer son amour avait une tout autre saveur. Un mélange de sucre et de quelque chose de plus subtile, quelques épices piquantes et pourtant si agréables, si délicieuses. Les mains du dealer remontèrent lentement sur les bras du combattant, jusqu’à entourer avec tendresse sa mâchoire. « Then come here.., » souffla l’Ethelred, accompagnant sa demande d’une pression de ses doigts, appréciant avec un soupir de contentement la chaleur du corps de l’allemand revenir vers lui. « Come here, and kiss me.. » Ses mains se firent baladeuse également, se glissant sous le coton de son t-shirt pour s’affranchir de l’épaisseur du coton, pour l’attirer plus encore à lui et s’emparer de ses lèvres une nouvelle fois. En théorie, Charles n’aurait pas dû là. En théorie, lui et Timothy n’auraient jamais dû ressentir quoique ce soit l’un pour l’autre, ni amitié et encore moins amour. En théorie, tout se passe bien. En théorie, chacun restait à sa place, l’héritier loin du dealer, l’allemand loin du britannique. La pratique, elle, ne suivait jamais la théorie, bien trop passionnée, trop heureuse de montrer que la théorie ne reste finalement que ce qu’elle est, théorique.
Malgré toutes ces années, malgré les nombreux masques dont pouvait se parer l’héritier allemand, Charles parvenait à voir plus loin. Il ne comprenait pas toujours le chaos de son ancien meilleur ami, de son amant, mais il pouvait le voir, comme un fil indestructible que l’on aurait noué autour de ses poignets. Sans en saisir toutes les susceptibilités, le dealer s’était fait le spectateur attentif des déboires du Kaiser, l’observateur silencieux mais toujours présent de ses moments. Les doutes, il les voyait brûler dans le fond de ses émeraudes. La colère il la voyait s’exprimer aux bords de ses lèvres, dans un petit pincement presque imperceptible mais pourtant bien présent. La question qui franchit alors les lèvres si délicieuses du maître des lieux n’aurait pas dû être surprenante, tout juste inattendue. Qu’aurait-il pu dire d’autre ? Après l’intensité de leur rapprochement, une intimité jusqu’alors simplement fantasmée, il y avait-il une phrase ou une autre à favoriser ? La question de Timothy devenait presque évidente lorsqu’on le connaissait, lorsqu’on avait passé des années à l’observer de loin ou de près, qu’on avait passé des heures en sa compagnie, qu’elle soit à l’époque bonne ou mauvaise, teinté des douleurs des actions des uns. C’était tout ce qui faisait leur relation qui amenait le Kaiser à questionner le dealer, à s’interroger sur ses occupations, sur ses intérêts. Et si le questionnement tira un petit soupir au blondinet, l’application dont il usa pour répondre aux doutes de son amant ne laissait aucun doute quant à ses intentions.
Le ton dealer resta doux et se voulait rassurant, confortable. Si Timothy avait le courage de lui poser la question, d’exposer – peut-être malgré lui- ses doutes, la moindre des choses était de se saisir de cette opportunité pour réitérer les sentiments qu’il avait déjà exposer de nombreuses fois. Surement que l’allemand faisait partie de cette catégorie de personne qui comprenait vite tant que l’on prenait le temps de leur expliquer longtemps. Charles pouvait parfois – souvent – paraître affable et sans grand intérêt pour ce qui se rapprochait de près ou de loin à des émotions, mais le jeune homme qu’il était changeait à l’instant même ou son regard croisait celui de Timothy. Ses sens s’éveillaient à la merveilleuse sensation de s’approcher de lui, de sentir son odeur. Ce fut avec toute la sincérité dont il était capable que Charles réaffirma ce qu’il avait déjà confier à l’héritier. Il l’aimait, il l’avait toujours aimé. Depuis cette journée ou le Serpentard l’avait apostrophé dans un couloir, depuis la première fois ou, sur le rythme tranquille d’une valse, le brun s’était saisi de ses mains pour les placer correctement avant de lui apprendre à suivre un rythme à trois temps. Depuis qu’il l’avait croisé, il avait eu sur le cœur du dealer bien plus d’emprise que quiconque.
L’absence de réponse de la part de l’allemand ne fut la source d’aucun doute dans l’esprit de Charles, puisque leurs mains étaient à présent l’une dans l’autre et que ces prunelles céruléennes ne quittaient plus celles, particulièrement brillantes, du voyant. Silencieux, le britannique observa avec attention le cercle dorée entourer les émeraudes de son amant. Sans parvenir à mettre un mot sur ce qui se passait dans le regard de Timothy, il sentit une étrange chaleur le parcourir, l’entourer, l’englober dans sa totalité avant de s’échapper finalement, lui laissant la délicieuse sensation d’un choix bien fait, d’une décision prometteuse.
« I say. » La voix du sorcier ramena Charles à la réalité. Il plissa les yeux, sans toutefois quitter l’allemand du regard, s’interrogeant sur ce qui allait se passer. Ce dernier fit le tour du bar jusqu’à revenir vers Charles, jusqu’à se baisser et s’appuyer sur ses cuisses. Un frisson parcouru l’échine du dealer. Les mots de voyant ne présageaient rien de bon. Il n’était pas autorisé à sortir avec lui, techniquement. Il y avait tant de chose que Charles n’était pas supposé faire, techniquement. Et comme lui, Timothy semblait bien décidé à faire fit ce qu’il était judicieux de faire. Un léger sourire étira les lèvres du blond, alors que de nouveau, une douce chaleur s’empara de la peau qu’effleurait les mains du voyant. Docile, le dealer laissa l’allemand s’approcher plus encore, fasciné qu’il était par ses mots, par son regard, par le contact de ses paumes. « I can hardly say no to the man I love. . » Charles manqua une bouffé d’air. Il pouvait d’ores et déjà sentir son cœur s’emballer à cet aveu. Damn, Timothy l’aimait, lui. Si le blond n’était pas surpris de pouvoir partager ses propres sentiments avec le voyant, entendre ce dernier lui réaffirmer son amour avait une tout autre saveur. Un mélange de sucre et de quelque chose de plus subtile, quelques épices piquantes et pourtant si agréables, si délicieuses. Les mains du dealer remontèrent lentement sur les bras du combattant, jusqu’à entourer avec tendresse sa mâchoire. « Then come here.., » souffla l’Ethelred, accompagnant sa demande d’une pression de ses doigts, appréciant avec un soupir de contentement la chaleur du corps de l’allemand revenir vers lui. « Come here, and kiss me.. » Ses mains se firent baladeuse également, se glissant sous le coton de son t-shirt pour s’affranchir de l’épaisseur du coton, pour l’attirer plus encore à lui et s’emparer de ses lèvres une nouvelle fois. En théorie, Charles n’aurait pas dû là. En théorie, lui et Timothy n’auraient jamais dû ressentir quoique ce soit l’un pour l’autre, ni amitié et encore moins amour. En théorie, tout se passe bien. En théorie, chacun restait à sa place, l’héritier loin du dealer, l’allemand loin du britannique. La pratique, elle, ne suivait jamais la théorie, bien trop passionnée, trop heureuse de montrer que la théorie ne reste finalement que ce qu’elle est, théorique.
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