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Lust for Life [PV]
Mer 16 Fév 2022 - 10:17
Lust for Life
Sweeter
Cause we're the masters of our own fate
We're the captains of our own souls
There's no way for us to come away
'Cause boy we're gold, boy we're gold
Lana Del Rey ft The Weeknd
We're the captains of our own souls
There's no way for us to come away
'Cause boy we're gold, boy we're gold
Lana Del Rey ft The Weeknd
10 Janvier 2022 – 18h
Le cours de SACM a toujours été le préféré de Timothy, depuis Poudlard. Pour la toute première fois, il en attendait la fin avec impatience. Le Kaiser tentait de garder un comportement lisse, mais il ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil fréquents vers la montre connectée qui décorait son poignet. Il ne restait plus que quelques minutes, cependant la professeure semblait décidée à les exploiter au mieux, au grand dam de l’esprit distrait de l’Allemand. Timothy ne pouvait décemment pas se concentrer sur la zootechnie des botrucs, pas alors que son petit-ami l’attendait à l’entrée de l’université. Il pouvait l’imaginer, adossé contre un mur, ses boucles blondes agitées par le vent, ses traits parfaits figés dans son expression blasée habituelle et une cigarette entre les lèvres.
Le sorcier capta à travers sa rêverie le sourcil arqué de l’enseignante et se redressa promptement, scheiße, il ne pouvait pas continuer à se comporter comme une gamine de douze ans vivant sa première amourette. Pas s’il voulait avoir une chance de garder leur histoire secrète. Heureusement pour ses nerfs, ils furent libérés dans les secondes qui suivirent. Timothy se força à ranger ses affaires lentement, puis de marcher d’un pas mesuré vers la sortie et même de discuter sur son chemin. Cependant, son sourire commençait sûrement à être un peu trop forcé, s’il devait en juger par l’air inquiet que lui envoya sa tante. Enfin passons, il était arrivé devant le portail qui annonçait la liberté. Le regard du voyant trouva immédiatement le dealer, comme attiré par un aimant, et doucement, comme s’il n’avait pas envie de sautiller jusqu’à lui, il se dirigea vers Charles. Ses traits se détendaient à mesure qu’il l’approchait et s’il s’écoutait, il aurait embrassé le londonien sans plus se soucier de ceux qui l’entouraient. Il n’avait malheureusement pas ce luxe. « Charles !! I’ve been looking for you for hours, » fit une voix théâtrale qui n’était pas la sienne. Timothy s’arrêta brusquement alors que Pol apparaissait de nulle part entre eux, se précipitant avec enthousiasme vers le dealer et réalisant le fantasme du Kaiser. C’est-à-dire qu’il venait d’embrasser son amant comme s’il en avait tous les droits.
Timothy cligna lentement des yeux, inspirant une grande bouffée d’air alors qu’il sentait son esprit s’embrumer dans une colère sourde. Son regard émeraude fixait le couple avec l’air froid d’un serial killer ayant choisi sa future cible. Il glissa ses mains dans les poches de son manteau, les empêchant de se transformer en poings qui n’hésiteraient pas à refaire le portrait de Pol, un fantasme qu’il avait depuis quelques temps déjà. Le né-moldu sembla sentir qu’on tentait de l’assassiner de loin, parce qu’il interrompit son babillage pour se tourner vers lui. Et une fois encore, Timothy nota les quelques ressemblances qui existaient entre eux, à commencer par l’air arrogant de celui à qui on avait tout servi sur un plateau d’argent dès sa naissance. Oui, mais celui du Grymm était autrement plus menaçant, non pas que Pol s’en rendrait compte. « Tim ! » l’allemand retint une grimace, appréciant très peu le surnom venant de ce parasite, «How are you mate ? Charlie and I were going to get some drinks ? Want to tag along ? » s’enthousiasma l’anglais, avant de tourner de grands yeux suppliants vers son compatriote. Timothy pencha la tête sur le côté, comme s’il considérait l’offre très sérieusement, et qu’il n’était pas en train de penser à l’opportunité que cela lui donnait de glisser quelque chose de potentiellement dangereux dans le verre de Pol. « Sehr gut, danke, mate, » répondit le Grymm sur un ton qu’on pourrait presque croire sympathique, presque. «I wasn’t aware of the change of plans. Sweetlove ? » Timothy avait remis son attention là où elle devrait être, c’est-à-dire sur son petit-ami, qu’il refusait d’aider à se sortir de cette embrouille. Après tout, c’était son parasite, qu'il se débrouille. Il était resté figé sur place, même si l’envie de se rapprocher de Charles et de l’éloigner de l’imbécile heureux commençait à se faire pressante. Il n’avait pas le droit de se montrer possessif, pas en public en tout cas.
Le cours de SACM a toujours été le préféré de Timothy, depuis Poudlard. Pour la toute première fois, il en attendait la fin avec impatience. Le Kaiser tentait de garder un comportement lisse, mais il ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil fréquents vers la montre connectée qui décorait son poignet. Il ne restait plus que quelques minutes, cependant la professeure semblait décidée à les exploiter au mieux, au grand dam de l’esprit distrait de l’Allemand. Timothy ne pouvait décemment pas se concentrer sur la zootechnie des botrucs, pas alors que son petit-ami l’attendait à l’entrée de l’université. Il pouvait l’imaginer, adossé contre un mur, ses boucles blondes agitées par le vent, ses traits parfaits figés dans son expression blasée habituelle et une cigarette entre les lèvres.
Le sorcier capta à travers sa rêverie le sourcil arqué de l’enseignante et se redressa promptement, scheiße, il ne pouvait pas continuer à se comporter comme une gamine de douze ans vivant sa première amourette. Pas s’il voulait avoir une chance de garder leur histoire secrète. Heureusement pour ses nerfs, ils furent libérés dans les secondes qui suivirent. Timothy se força à ranger ses affaires lentement, puis de marcher d’un pas mesuré vers la sortie et même de discuter sur son chemin. Cependant, son sourire commençait sûrement à être un peu trop forcé, s’il devait en juger par l’air inquiet que lui envoya sa tante. Enfin passons, il était arrivé devant le portail qui annonçait la liberté. Le regard du voyant trouva immédiatement le dealer, comme attiré par un aimant, et doucement, comme s’il n’avait pas envie de sautiller jusqu’à lui, il se dirigea vers Charles. Ses traits se détendaient à mesure qu’il l’approchait et s’il s’écoutait, il aurait embrassé le londonien sans plus se soucier de ceux qui l’entouraient. Il n’avait malheureusement pas ce luxe. « Charles !! I’ve been looking for you for hours, » fit une voix théâtrale qui n’était pas la sienne. Timothy s’arrêta brusquement alors que Pol apparaissait de nulle part entre eux, se précipitant avec enthousiasme vers le dealer et réalisant le fantasme du Kaiser. C’est-à-dire qu’il venait d’embrasser son amant comme s’il en avait tous les droits.
Timothy cligna lentement des yeux, inspirant une grande bouffée d’air alors qu’il sentait son esprit s’embrumer dans une colère sourde. Son regard émeraude fixait le couple avec l’air froid d’un serial killer ayant choisi sa future cible. Il glissa ses mains dans les poches de son manteau, les empêchant de se transformer en poings qui n’hésiteraient pas à refaire le portrait de Pol, un fantasme qu’il avait depuis quelques temps déjà. Le né-moldu sembla sentir qu’on tentait de l’assassiner de loin, parce qu’il interrompit son babillage pour se tourner vers lui. Et une fois encore, Timothy nota les quelques ressemblances qui existaient entre eux, à commencer par l’air arrogant de celui à qui on avait tout servi sur un plateau d’argent dès sa naissance. Oui, mais celui du Grymm était autrement plus menaçant, non pas que Pol s’en rendrait compte. « Tim ! » l’allemand retint une grimace, appréciant très peu le surnom venant de ce parasite, «How are you mate ? Charlie and I were going to get some drinks ? Want to tag along ? » s’enthousiasma l’anglais, avant de tourner de grands yeux suppliants vers son compatriote. Timothy pencha la tête sur le côté, comme s’il considérait l’offre très sérieusement, et qu’il n’était pas en train de penser à l’opportunité que cela lui donnait de glisser quelque chose de potentiellement dangereux dans le verre de Pol. « Sehr gut, danke, mate, » répondit le Grymm sur un ton qu’on pourrait presque croire sympathique, presque. «I wasn’t aware of the change of plans. Sweetlove ? » Timothy avait remis son attention là où elle devrait être, c’est-à-dire sur son petit-ami, qu’il refusait d’aider à se sortir de cette embrouille. Après tout, c’était son parasite, qu'il se débrouille. Il était resté figé sur place, même si l’envie de se rapprocher de Charles et de l’éloigner de l’imbécile heureux commençait à se faire pressante. Il n’avait pas le droit de se montrer possessif, pas en public en tout cas.
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Re: Lust for Life [PV]
Mer 20 Avr 2022 - 21:41
Lust for Life
Sweeter
So say we'll be always, always
Say it will be you and me 'til the old days
Let us be always, always
Through the highs and the lows, we'll be always Isak Danielson
Say it will be you and me 'til the old days
Let us be always, always
Through the highs and the lows, we'll be always Isak Danielson
10 Janvier 2022 – 18h
Charles pouvait encore sentir les résidus de la douche chaude qu’il avait pris. Après avoir nagé moins d’une heure dans l’eau glacée du lac du parc universitaire, l’Ethelred était longuement resté sous le jet brûlant des douches des vestiaires des joueurs de Quidditch. Le contraste de chaleur entre les deux eaux avait eu le mérite de le faire frémir et de capter son attention, limitant l’impatience qui lui brûlait les trippes depuis le début de la journée. L’empressement encouragé et soutenu par les promesses de sa fin de journée l’avait poussé à se réveiller avant la première alarme de son téléphone. Il avait quitté son lit sans ronchonner, peu inquiet de la fatigue accumulée à cause de sa courte nuit, pas concerné par la petite douleur qui lui tiraillait l’échine à force de dormir sur les quelques canapés inconfortables des salles du Styx réservé à son staff. Rien, rien, ne pourrait tarir l’excitation qu’il avait de passer la soirée avec lui.
Lui, encore et toujours.
Lui, y avait-il a présent quelqu’un d’autre susceptible d’occuper ses pensées ?
Non.
Il n’y avait que Lui.
Lui. Timothy. Il n’y avait pas que Timothy pour lui insuffler cette énergie, cette motivation. Il n’y avait que Timothy, coupable idéale des sourires qui passaient fugacement sur le visage pourtant si monotone du dealer. Timothy, à qui il avait pensé toute la journée. Timothy, qu’il n’avait pas pu oublier, même le temps de nager. Il s’était pourtant défoulé, le britannique. Cherchant plus loin, plus vite, la côte. Il avait nagé vite, il avait nagé bien. Son esprit, cependant bien occupé, avait volontairement laissé son corps et ses muscles se mouvoir. Un, deux, trois.. respirer.Les réflexes du nageur expérimenté qu’il était l’avait poussé à souffler, à garder le rythme malgré la distraction, malgré l’allégresse qui n’avait pourtant fait que grandir au cours de la journée. Même le cours d’arithmancie de la matinée n’avait pas su capter son attention. Les chiffres étaient pourtant l’une de ses plus grandes attractions, une nécessité quotidienne jointe à une facilité et une passion réelle. Mais rien, rien. Ni la nage, ni l'agencement des nombres sur son parchemin n’avaient su le contenter. Et la journée lui avait parue longue. Si longue. Les minutes qui le séparaient de ses retrouvailles avec Timothy s’étiraient encore en de longues heures interminables et seul le mouvement régulier de sa main qui calait sa cigarette entre ses lippes de lui prouvait qu’il ne se trouvait pas dans l’espace-temps infinie que son esprit imaginait.
Le supplice arriva finalement à son terme lorsque les grandes portes en fer forgé de l’université libérèrent enfin Timothy. Si le Sweetlove avait promis à son amant d’être discret, un grand sourire ne manqua pourtant pas de venir éclairer son visage. Malgré l’esprit en ébullition, Charles ressentait une certaine allégresse à la vue seule de son amant, tant et si bien qu’il cessa un instant de porter sa barre de nicotine à ses lippes. Le regard brillant, il l’observait arriver. Il paraissait si calme, l’allemand. Une force tranquille qui ne tarderait pas à le rejoindre. Enfin.
Mais avant que le dealer ne puisse saluer le voyant, une voix qui lui était bien connu s’exclama quelques mots et un frisson désagréable parcouru l’échine du blond. « Pol, » maugréa-t-il, juste avant que les lèvres du musicien se posent sur les siennes. L’attraction physique qu’il y avait pu avoir entre l’Ethelred et le Pokeby s’était peu à peu élimé, jusqu’à finalement disparaître. Du moins c’était là le ressentiment du Sweetlove. Ce baiser ne lui provoqua aucun émoi. Il était terne, plat. Il lui semblait si décalé, alors que ses prunelles bleues fixaient toujours le visage aux traits carrés de Timothy. Le temps que Charles se remette de sa surprise et le musicien parasite s’était emparé de la conversation, invitant déjà le voyant à une soirée dont il n’avait jamais été question. Comme si on l’avait forcé à embrasser un vieux crapaud baveux, le dealer essuya ses lèvres de la manche de sa veste avant de saisir de son poing contractée le manteau de son ancien amant. « Enough Pol. What did I tell you ? What did you not understand in it’s over ? Do you need it on paper ? » Terminé, la bonne humeur du Sweetlove. Terminé, l’allégresse et l’excitation de la soirée. Il ne savait pas ce qui était le plus douloureux, l’insistance déplacée de Pol O’Malley, le peu de contrôle qu’il avait sur la situation ou bien le regard appuyé de l’allemand. Charles connaissait assez bien ce dernier pour deviner la fureur qu’il contenait. Elle perlait ici et là, dans la contraction d’un demi-centimètre de lippes, dans le frémissement d’un sourcil. Elle était là, tapis, et ça lui en tordait les tripes.
Blesser, même involontairement, Timothy, l’énervait profondément. Dans un grognement non contenu, le dealer repoussa alors Pol avec plus de force qu’il n’en aurait autrement eu l’intention. Si bien que l’enthousiasme pourtant caractéristique du Pokeby s’effaça. « What is wrong with you, Charlie ? You didn’t mean it, » affirma-t-il, comme certain des moindres désirs et volontés du dealer. Le regard de ce dernier passa du visage inquiet de Pol à celui, fermé et contrarié, de l’allemand. « I meant every fucking word, O’Malley. And no change of plan Kaiser, » souffla-t-il, profondément agacé par leur cinéma à tout les deux et par la propre douleur qu’il ressentait à l’idée même d’avoir pu blesser Timothy. D’un pas, il combla la distance qu’il avait pourtant de lui-même mise avec Pol et posa un index tremblant sur son torse. « It’s over. It was for a long time and I’m done being patient with you. So fuck off and don’t talk to me again, » grogna-t-il, comme jamais il n’avait grogné. Il n’était plus blasé, le dealer, lorsque Timothy était dans les parages. La colère qu’il ressentait lui était bien étrange, nouvelle, inédite. Puissante aussi. Sans attendre de réponse de la part du musicien, il s’éloigna, calant le reste de sa cigarette entre ses lippes. Il passa près de l’allemand, frôlant son épaule de la sienne, comme un animal viendrait chercher du réconfort au contact des siens et souffla. « You’re coming ? » Derrière eux, le visage de Pol s’était décomposé et le choc du ton employé par Charles lui ôta toute répartie.
Charles pouvait encore sentir les résidus de la douche chaude qu’il avait pris. Après avoir nagé moins d’une heure dans l’eau glacée du lac du parc universitaire, l’Ethelred était longuement resté sous le jet brûlant des douches des vestiaires des joueurs de Quidditch. Le contraste de chaleur entre les deux eaux avait eu le mérite de le faire frémir et de capter son attention, limitant l’impatience qui lui brûlait les trippes depuis le début de la journée. L’empressement encouragé et soutenu par les promesses de sa fin de journée l’avait poussé à se réveiller avant la première alarme de son téléphone. Il avait quitté son lit sans ronchonner, peu inquiet de la fatigue accumulée à cause de sa courte nuit, pas concerné par la petite douleur qui lui tiraillait l’échine à force de dormir sur les quelques canapés inconfortables des salles du Styx réservé à son staff. Rien, rien, ne pourrait tarir l’excitation qu’il avait de passer la soirée avec lui.
Lui, encore et toujours.
Lui, y avait-il a présent quelqu’un d’autre susceptible d’occuper ses pensées ?
Non.
Il n’y avait que Lui.
Lui. Timothy. Il n’y avait pas que Timothy pour lui insuffler cette énergie, cette motivation. Il n’y avait que Timothy, coupable idéale des sourires qui passaient fugacement sur le visage pourtant si monotone du dealer. Timothy, à qui il avait pensé toute la journée. Timothy, qu’il n’avait pas pu oublier, même le temps de nager. Il s’était pourtant défoulé, le britannique. Cherchant plus loin, plus vite, la côte. Il avait nagé vite, il avait nagé bien. Son esprit, cependant bien occupé, avait volontairement laissé son corps et ses muscles se mouvoir. Un, deux, trois.. respirer.Les réflexes du nageur expérimenté qu’il était l’avait poussé à souffler, à garder le rythme malgré la distraction, malgré l’allégresse qui n’avait pourtant fait que grandir au cours de la journée. Même le cours d’arithmancie de la matinée n’avait pas su capter son attention. Les chiffres étaient pourtant l’une de ses plus grandes attractions, une nécessité quotidienne jointe à une facilité et une passion réelle. Mais rien, rien. Ni la nage, ni l'agencement des nombres sur son parchemin n’avaient su le contenter. Et la journée lui avait parue longue. Si longue. Les minutes qui le séparaient de ses retrouvailles avec Timothy s’étiraient encore en de longues heures interminables et seul le mouvement régulier de sa main qui calait sa cigarette entre ses lippes de lui prouvait qu’il ne se trouvait pas dans l’espace-temps infinie que son esprit imaginait.
Le supplice arriva finalement à son terme lorsque les grandes portes en fer forgé de l’université libérèrent enfin Timothy. Si le Sweetlove avait promis à son amant d’être discret, un grand sourire ne manqua pourtant pas de venir éclairer son visage. Malgré l’esprit en ébullition, Charles ressentait une certaine allégresse à la vue seule de son amant, tant et si bien qu’il cessa un instant de porter sa barre de nicotine à ses lippes. Le regard brillant, il l’observait arriver. Il paraissait si calme, l’allemand. Une force tranquille qui ne tarderait pas à le rejoindre. Enfin.
Mais avant que le dealer ne puisse saluer le voyant, une voix qui lui était bien connu s’exclama quelques mots et un frisson désagréable parcouru l’échine du blond. « Pol, » maugréa-t-il, juste avant que les lèvres du musicien se posent sur les siennes. L’attraction physique qu’il y avait pu avoir entre l’Ethelred et le Pokeby s’était peu à peu élimé, jusqu’à finalement disparaître. Du moins c’était là le ressentiment du Sweetlove. Ce baiser ne lui provoqua aucun émoi. Il était terne, plat. Il lui semblait si décalé, alors que ses prunelles bleues fixaient toujours le visage aux traits carrés de Timothy. Le temps que Charles se remette de sa surprise et le musicien parasite s’était emparé de la conversation, invitant déjà le voyant à une soirée dont il n’avait jamais été question. Comme si on l’avait forcé à embrasser un vieux crapaud baveux, le dealer essuya ses lèvres de la manche de sa veste avant de saisir de son poing contractée le manteau de son ancien amant. « Enough Pol. What did I tell you ? What did you not understand in it’s over ? Do you need it on paper ? » Terminé, la bonne humeur du Sweetlove. Terminé, l’allégresse et l’excitation de la soirée. Il ne savait pas ce qui était le plus douloureux, l’insistance déplacée de Pol O’Malley, le peu de contrôle qu’il avait sur la situation ou bien le regard appuyé de l’allemand. Charles connaissait assez bien ce dernier pour deviner la fureur qu’il contenait. Elle perlait ici et là, dans la contraction d’un demi-centimètre de lippes, dans le frémissement d’un sourcil. Elle était là, tapis, et ça lui en tordait les tripes.
Blesser, même involontairement, Timothy, l’énervait profondément. Dans un grognement non contenu, le dealer repoussa alors Pol avec plus de force qu’il n’en aurait autrement eu l’intention. Si bien que l’enthousiasme pourtant caractéristique du Pokeby s’effaça. « What is wrong with you, Charlie ? You didn’t mean it, » affirma-t-il, comme certain des moindres désirs et volontés du dealer. Le regard de ce dernier passa du visage inquiet de Pol à celui, fermé et contrarié, de l’allemand. « I meant every fucking word, O’Malley. And no change of plan Kaiser, » souffla-t-il, profondément agacé par leur cinéma à tout les deux et par la propre douleur qu’il ressentait à l’idée même d’avoir pu blesser Timothy. D’un pas, il combla la distance qu’il avait pourtant de lui-même mise avec Pol et posa un index tremblant sur son torse. « It’s over. It was for a long time and I’m done being patient with you. So fuck off and don’t talk to me again, » grogna-t-il, comme jamais il n’avait grogné. Il n’était plus blasé, le dealer, lorsque Timothy était dans les parages. La colère qu’il ressentait lui était bien étrange, nouvelle, inédite. Puissante aussi. Sans attendre de réponse de la part du musicien, il s’éloigna, calant le reste de sa cigarette entre ses lippes. Il passa près de l’allemand, frôlant son épaule de la sienne, comme un animal viendrait chercher du réconfort au contact des siens et souffla. « You’re coming ? » Derrière eux, le visage de Pol s’était décomposé et le choc du ton employé par Charles lui ôta toute répartie.
Made by Neon Demon
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Re: Lust for Life [PV]
Lun 2 Mai 2022 - 23:04
Lust for Life
Sweeter
Cause we're the masters of our own fate
We're the captains of our own souls
There's no way for us to come away
'Cause boy we're gold, boy we're gold
Lana Del Rey ft The Weeknd
We're the captains of our own souls
There's no way for us to come away
'Cause boy we're gold, boy we're gold
Lana Del Rey ft The Weeknd
10 Janvier 2022 – 18h
La colère, amie fidèle qui le suivait depuis ses plus tendres années, n’aurait pas pu trouver meilleure raison de l’envahir. Le baiser dont il venait d’être témoin inspirait de nombreux sentiments en lui, mais il préférait ne pas s’attarder sur ceux qui pouvaient le paralyser. La douleur acérée de voir son amant dans les bras d’un autre, la sensation d’avoir été – d’une certaine manière – trahi, la frustration de ne pas pouvoir intervenir. Non, il était inutile d’examiner ce qu’il savait être une perte de temps. Timothy était conscient que ce qui venait de se produire était une erreur, et en aucun cas la faute à Charles. L’idée que l’Ethelred puisse le tromper était risible. O’Malley n’aimait pas qu’on lui dise non, ne comprenait probablement pas le principe, comme tant d’autre d’idiots de son genre. Ce qui le ramenait à la colère, la colère de voir Charles se faire embrasser contre son gré, de voir les traits paisibles du britannique être déformés par le choc de ce qui venait de lui arriver.
Si des plans de vengeance se formaient dans l’esprit du voyant, qui n’était pas au-dessus d’utiliser les moyens de sa famille pour écraser l’aristocrate de moindre importance qu’était le brun, il préservait un sourire prudent. Un simple étirement de ses commissures qui ne suffisait pas à masquer les intentions meurtrières qui embrumaient ses iris. Pol était bien trop concentré sur Charlie pour faire attention à l’humeur massacrante du Kaiser. Le regard de Timothy se tourna vers son petit-ami, qui s’essuyait la bouche avec dégoût. Si son cœur se serra à la vue de Charles dans cet état, la suite des évènements le laissa sans voix. La violence avec laquelle réagit l’habituellement blasé dealer l’étonna probablement autant que le récipient de la colère du Sweetlove. Précipitemment, Timothy s’écarta d’un pas, évitant l’impact avec un Pol qui venait de se faire repousser joyeusement.
Forçant une mine neutre, le voyant s’éloigna du « couple » sortant momentanément du champ visuel de Charles, une impression que ce dernier pouvait tourner ses foudres vers lui à tout moment. Malgré le sérieux de la situation, Timothy se retint de pouffer de rire face à la pauvre défense de Pol, et tenta de cacher le mélange d’amusement et de choc derrière son poing. « And no change of plan Kaiser. » L’interpellé se redressa immédiatement, affichant un air innocent et absolument docile. Il hocha la tête, continuant de se faire aussi petit que sa haute stature lui permettait.
Oh. Mein. Gott. Charles grognait. Non pas que ce soit la première fois, mais habituellement c’est sur lui qu’il grognait (dans différents contextes). L’Allemand prit un instant de réflexion pour décider s’il était jaloux ou non, mais la suite de la confrontation lui fit oublier le fil de ses pensées. Timothy n’en pouvait plus, la scène qui se passait devant lui était aussi ennuyante qu’hilarante. La manière dont Pol reculait alors qu’il se faisait menacer par le dealer le fit sourire malgré lui. Bien fait. Quand Charles se tourna vers lui, Timothy effaça immédiatement ledit sourire, affichant un air contrarié et compatissant. Merci à toutes ces années de théâtre. Après tout, il y’avait très peu de chance que son petit-ami apprécie sa bonne humeur. Timothy hocha la tête comme réponse et déposa sa main sur l’épaule de Charles, se sentant possessif de la glorieuse rage du dealer.
« Well ! That was very entertaining ! » fit-il avec probablement un peu trop d’enthousiasme face aux mines d’enterrements des deux autres hommes. Pol lui jeta un regard noir et Timothy leva immédiatement les mains en signe de paix, ne pouvant empêcher un sourire amusé de se dessiner sur ses lèvres. Une scène de leur passé partagé à tous les trois remonta à l’esprit de Kaiser, et il put voir que c’était le cas aussi pour O’Malley dont le visage se fermait de plus en plus, réalisant probablement la réalité de cette fameuse soirée. « Anyway, see you around O’Malley.» lança Timothy en prenant le bras de Charles et en transplanant sans laisser le temps à l’idiot de trop méditer sur ce qui venait de se passer.
Ce fut une ruelle moldue déserte qui les accueillit. Timothy s’assura rapidement qu’ils étaient seuls et qu’aucun non-maj n’avait été témoin de cette apparition magique. Une fois cela fait, il se tourna vers son petit ami, laissant ses mains se glisser autour de sa taille sans oser le ramener contre lui. Un Charles énervé était aussi attirant qu'il était imprévisible. «You’re alright mein Liebling ? » susurra le voyant, son amusement oublié face à la tendresse qui envahissait tous ses sens. La proximité entre leur deux corps réduisant le monde à Charles et seulement Charles. «You want to plan his murder ? » demanda-t-il en risquant de poser son front contre celui de son petit-ami, le ton très sérieux.
La colère, amie fidèle qui le suivait depuis ses plus tendres années, n’aurait pas pu trouver meilleure raison de l’envahir. Le baiser dont il venait d’être témoin inspirait de nombreux sentiments en lui, mais il préférait ne pas s’attarder sur ceux qui pouvaient le paralyser. La douleur acérée de voir son amant dans les bras d’un autre, la sensation d’avoir été – d’une certaine manière – trahi, la frustration de ne pas pouvoir intervenir. Non, il était inutile d’examiner ce qu’il savait être une perte de temps. Timothy était conscient que ce qui venait de se produire était une erreur, et en aucun cas la faute à Charles. L’idée que l’Ethelred puisse le tromper était risible. O’Malley n’aimait pas qu’on lui dise non, ne comprenait probablement pas le principe, comme tant d’autre d’idiots de son genre. Ce qui le ramenait à la colère, la colère de voir Charles se faire embrasser contre son gré, de voir les traits paisibles du britannique être déformés par le choc de ce qui venait de lui arriver.
Si des plans de vengeance se formaient dans l’esprit du voyant, qui n’était pas au-dessus d’utiliser les moyens de sa famille pour écraser l’aristocrate de moindre importance qu’était le brun, il préservait un sourire prudent. Un simple étirement de ses commissures qui ne suffisait pas à masquer les intentions meurtrières qui embrumaient ses iris. Pol était bien trop concentré sur Charlie pour faire attention à l’humeur massacrante du Kaiser. Le regard de Timothy se tourna vers son petit-ami, qui s’essuyait la bouche avec dégoût. Si son cœur se serra à la vue de Charles dans cet état, la suite des évènements le laissa sans voix. La violence avec laquelle réagit l’habituellement blasé dealer l’étonna probablement autant que le récipient de la colère du Sweetlove. Précipitemment, Timothy s’écarta d’un pas, évitant l’impact avec un Pol qui venait de se faire repousser joyeusement.
Forçant une mine neutre, le voyant s’éloigna du « couple » sortant momentanément du champ visuel de Charles, une impression que ce dernier pouvait tourner ses foudres vers lui à tout moment. Malgré le sérieux de la situation, Timothy se retint de pouffer de rire face à la pauvre défense de Pol, et tenta de cacher le mélange d’amusement et de choc derrière son poing. « And no change of plan Kaiser. » L’interpellé se redressa immédiatement, affichant un air innocent et absolument docile. Il hocha la tête, continuant de se faire aussi petit que sa haute stature lui permettait.
Oh. Mein. Gott. Charles grognait. Non pas que ce soit la première fois, mais habituellement c’est sur lui qu’il grognait (dans différents contextes). L’Allemand prit un instant de réflexion pour décider s’il était jaloux ou non, mais la suite de la confrontation lui fit oublier le fil de ses pensées. Timothy n’en pouvait plus, la scène qui se passait devant lui était aussi ennuyante qu’hilarante. La manière dont Pol reculait alors qu’il se faisait menacer par le dealer le fit sourire malgré lui. Bien fait. Quand Charles se tourna vers lui, Timothy effaça immédiatement ledit sourire, affichant un air contrarié et compatissant. Merci à toutes ces années de théâtre. Après tout, il y’avait très peu de chance que son petit-ami apprécie sa bonne humeur. Timothy hocha la tête comme réponse et déposa sa main sur l’épaule de Charles, se sentant possessif de la glorieuse rage du dealer.
« Well ! That was very entertaining ! » fit-il avec probablement un peu trop d’enthousiasme face aux mines d’enterrements des deux autres hommes. Pol lui jeta un regard noir et Timothy leva immédiatement les mains en signe de paix, ne pouvant empêcher un sourire amusé de se dessiner sur ses lèvres. Une scène de leur passé partagé à tous les trois remonta à l’esprit de Kaiser, et il put voir que c’était le cas aussi pour O’Malley dont le visage se fermait de plus en plus, réalisant probablement la réalité de cette fameuse soirée. « Anyway, see you around O’Malley.» lança Timothy en prenant le bras de Charles et en transplanant sans laisser le temps à l’idiot de trop méditer sur ce qui venait de se passer.
Ce fut une ruelle moldue déserte qui les accueillit. Timothy s’assura rapidement qu’ils étaient seuls et qu’aucun non-maj n’avait été témoin de cette apparition magique. Une fois cela fait, il se tourna vers son petit ami, laissant ses mains se glisser autour de sa taille sans oser le ramener contre lui. Un Charles énervé était aussi attirant qu'il était imprévisible. «You’re alright mein Liebling ? » susurra le voyant, son amusement oublié face à la tendresse qui envahissait tous ses sens. La proximité entre leur deux corps réduisant le monde à Charles et seulement Charles. «You want to plan his murder ? » demanda-t-il en risquant de poser son front contre celui de son petit-ami, le ton très sérieux.
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Re: Lust for Life [PV]
Mer 4 Mai 2022 - 21:10
Lust for Life
Sweeter
But when I close my eyes, I see you stand before me
And if you take my hand, I'll leave it all behind
Because only you can set me free
So hold me close just like the first time Hurt
And if you take my hand, I'll leave it all behind
Because only you can set me free
So hold me close just like the first time Hurt
10 Janvier 2022 – 18h
Charles pouvait sentir un cocktail d’émotions contraires lui tirailler l’esprit. Elles se propageaient jusqu’à la pulpe de ses doigts en de petits à coup électrique et lui faisait serrer les poings. Le jeune homme n’avait que très rarement ressenti ce type d’émotion, pour ne pas dire jamais et mettre de côté des crises d’enfance dont il ne se souvenait pas, et se trouvait bien perturbé d’avoir été si rapidement tiré de son flegme naturel. Etait-ce là l’effet Kaiser ? Avait-il serré les poings parce que Timothy avait été présent, blessé, surement, par l’action jusqu’alors innocente et minime de Pol ? Ou bien était-ce à cause de ce qu’il avait à perdre ? Ils s’étaient déjà éloignés, avec le voyant. Ils s’étaient déjà incompris, retrouvé d’une part et d’autre d’une vie qui les ballotaient comme les vagues s’amusaient avec une caisse de bois vide. L’éloignement déjà vécu, le mépris déjà lu dans le regard de l’allemand, la sensation désagréable de pédaler dans la semoule sans réel but, tout cela, Charles l’avait déjà vécu. Il l’avait subi, s’en était malgré lui accommodé, résigné qu’il était à cette vie dans laquelle il évoluait. Les choses avaient changé, cependant. Ils s’étaient retrouvés. Ils s’aimaient. Et si leur bonheur n’était pas assuré pour l’avenir entier qu’ils avaient devant eux, le dealer refusait de laisser un petit incident nommé O’Malley s’ajouter aux incertitudes de leur toute nouvelle relation.
La colère s’était alors emparée de ses veines, le poussant à répéter la dure vérité, celle d’une relation qui n’avait jamais été faite pour durer, qui n’avait été, pendant tout ce temps, qu’une agréable compagnie mais sans davantage d’enjeu. Oh, le dealer avait ressenti du désir pour le musicien et n’irait jamais jusqu’à renier l’intérêt qu’il avait pu avoir pour le Pokeby. A côté de Timothy, cependant, cette relation lui semblait bien froide et terne. Il avait manqué les étincelles, les papillons dans le ventre, les envolées de son palpitant et l’envie de sourire à chaque pensée qu’il avait pour son amant. Depuis Noël, Charles se sentait bien différent. Il était plus léger, la plupart du temps. Souriait avec plus de facilité. Il discutait parfois avec plus d’entrain, se montrait plus accessible. Il était changé, amoureux, bourré d’hormones qu’il n’aurait jamais pensé produire avant cela.
C’était donc cela. Cette colère qu’il sentait frémir sous son épiderme n’était dû à rien d’autre qu’à sa relation avec Timothy. Après ces dernières semaines, comment pouvait-il oser imaginer tout perdre ? Il ne le pouvait tout simplement pas. Et puisque l’enjeu n’avait jamais été aussi grand de toute sa piètre petite existence, il avait grogné. Empêtré qu’il avait été dans le tourbillon de ses émotions, il n’avait même pas fait attention au cinéma bien maîtrisé de Timothy. Il n’avait pas vu l’amusement dans ses gestes, la raillerie dans ses mots et les flammes allumées dans le fond de ses prunelles d’émeraude. Rien. Il s’était simplement concentré sur Pol, sur le fait de le repousser, de montrer à Timothy qu’il n’y avait plus rien entre eux. Il aurait souhaité partager la réalité de leur relation au musicien, pour lui montrer qu’il n’avait plus aucune chance, que leur histoire était terminée, que la page était tournée, mais le secret que lui avait réclamé le Kaiser devait rester caché.
Seule la main ferme et chaude du boxeur parvint à garder le dealer sur terre, à le ramener à la réalité. Il fut également soulagé, de voir qu’il était encore là, qu’il ne semblait pas en colère ni inquiété par ce qu’il venait de se passer. En réalité, ils avaient un peu échangé leur place. Timothy, d’ordinaire si prompte à l’émotion forte semblait avoir céder sa place à un Charles bien peu préparé dont le désir simple de se lover contre son amant se faisait, à chaque seconde, plus pressant. Les poings toujours serrés, le britannique s’était laissé guidé par l’Allemand. Docilement, il s’était éloigné de Pol dont la voix grave ne s’était pas de nouveau élevée. Pris dans l’émotion, il ne s’était pas retrouvé déstabilisé du transplannage et n’éprouva, pour la première fois depuis qu’il avait découvert ce moyen de transport, aucun haut le cœur.
Il avait soufflé, en sentant l’humidité et l’odeur des vieilles pierres d’Inverness. Et puis les mains de Timothy s’étaient enroulées autour de sa taille. Un premier soupir, de soulagement certainement, s’échappa des lèvres du dealer. La question de Timothy, le surnom employé surtout, le rassura quant à la situation. Il était là, il était doux et tendre. « I’m alright. » répondit-il alors, dans un nouveau soupir, délesté de la peur qui l’avait envahi de perdre le voyant encore une fois. Il ferma les yeux, inspirant de grandes bouffées d’air chargées du parfum du Kaiser, et profita du contact rassurant de sa peau contre la sienne. «You want to plan his murder ? » Le ton sérieux du combattant tira finalement un léger sourire à Charles qui s’approcha du corps de Timothy et glissa ses mains froides sous sa veste. « It would be satisfying, indeed. » souffla-t-il, le ton plus léger et définitivement moins sérieux que son petit-ami. « That said, it would involve far too much paperwork and snooping Aurors, so I'd rather not. Plus, he’s a client, » admit-il, à mi-voix, toutefois peu convaincu que Pol allait continuer à se fournir chez lui. Dans tous les cas, peu lui importait. Charles voulait simplement être tranquille et ne pas voir un ex plan-q lui traîner dans les pattes. « Anyway. I’m sorry about this. I told him, you know. Not that we were together but that me and him were over, » se justifia-t-il, le ton plus calme dans lequel seul quelques pointes de culpabilité perlaient. Mais si Timothy était encore là, cela signifiait qu’il ne lui en voulait pas, right ? Il poussa un énième soupir avant de s’éloigner de quelques centimètres, pour nicher son regard dans celui brillant de son amant. « But he’s not worth the trouble and we have a date, don’t we ? » s’enquit-il, ses cérulées s’égaillèrent de quelques lueurs vives. L’une de ses mains glissa le long d’un bras de Timothy pour enrouler ses doigts autour des siens. « I thought of something, discreet, calm and perfect. Have you ever been on the town hall roof ? It’s not a palace, but the view is amazing. » suggéra-t-il, serrant la paume de sa main dans la sienne. Il ne précisa nullement qu’il était déjà passé dans la matinée pour y installer ce qui, il pensait, ferait de leur premier rancard, le meilleur. Le cœur plein d’espoir, l’esprit plus tranquille, il patienta.
Charles pouvait sentir un cocktail d’émotions contraires lui tirailler l’esprit. Elles se propageaient jusqu’à la pulpe de ses doigts en de petits à coup électrique et lui faisait serrer les poings. Le jeune homme n’avait que très rarement ressenti ce type d’émotion, pour ne pas dire jamais et mettre de côté des crises d’enfance dont il ne se souvenait pas, et se trouvait bien perturbé d’avoir été si rapidement tiré de son flegme naturel. Etait-ce là l’effet Kaiser ? Avait-il serré les poings parce que Timothy avait été présent, blessé, surement, par l’action jusqu’alors innocente et minime de Pol ? Ou bien était-ce à cause de ce qu’il avait à perdre ? Ils s’étaient déjà éloignés, avec le voyant. Ils s’étaient déjà incompris, retrouvé d’une part et d’autre d’une vie qui les ballotaient comme les vagues s’amusaient avec une caisse de bois vide. L’éloignement déjà vécu, le mépris déjà lu dans le regard de l’allemand, la sensation désagréable de pédaler dans la semoule sans réel but, tout cela, Charles l’avait déjà vécu. Il l’avait subi, s’en était malgré lui accommodé, résigné qu’il était à cette vie dans laquelle il évoluait. Les choses avaient changé, cependant. Ils s’étaient retrouvés. Ils s’aimaient. Et si leur bonheur n’était pas assuré pour l’avenir entier qu’ils avaient devant eux, le dealer refusait de laisser un petit incident nommé O’Malley s’ajouter aux incertitudes de leur toute nouvelle relation.
La colère s’était alors emparée de ses veines, le poussant à répéter la dure vérité, celle d’une relation qui n’avait jamais été faite pour durer, qui n’avait été, pendant tout ce temps, qu’une agréable compagnie mais sans davantage d’enjeu. Oh, le dealer avait ressenti du désir pour le musicien et n’irait jamais jusqu’à renier l’intérêt qu’il avait pu avoir pour le Pokeby. A côté de Timothy, cependant, cette relation lui semblait bien froide et terne. Il avait manqué les étincelles, les papillons dans le ventre, les envolées de son palpitant et l’envie de sourire à chaque pensée qu’il avait pour son amant. Depuis Noël, Charles se sentait bien différent. Il était plus léger, la plupart du temps. Souriait avec plus de facilité. Il discutait parfois avec plus d’entrain, se montrait plus accessible. Il était changé, amoureux, bourré d’hormones qu’il n’aurait jamais pensé produire avant cela.
C’était donc cela. Cette colère qu’il sentait frémir sous son épiderme n’était dû à rien d’autre qu’à sa relation avec Timothy. Après ces dernières semaines, comment pouvait-il oser imaginer tout perdre ? Il ne le pouvait tout simplement pas. Et puisque l’enjeu n’avait jamais été aussi grand de toute sa piètre petite existence, il avait grogné. Empêtré qu’il avait été dans le tourbillon de ses émotions, il n’avait même pas fait attention au cinéma bien maîtrisé de Timothy. Il n’avait pas vu l’amusement dans ses gestes, la raillerie dans ses mots et les flammes allumées dans le fond de ses prunelles d’émeraude. Rien. Il s’était simplement concentré sur Pol, sur le fait de le repousser, de montrer à Timothy qu’il n’y avait plus rien entre eux. Il aurait souhaité partager la réalité de leur relation au musicien, pour lui montrer qu’il n’avait plus aucune chance, que leur histoire était terminée, que la page était tournée, mais le secret que lui avait réclamé le Kaiser devait rester caché.
Seule la main ferme et chaude du boxeur parvint à garder le dealer sur terre, à le ramener à la réalité. Il fut également soulagé, de voir qu’il était encore là, qu’il ne semblait pas en colère ni inquiété par ce qu’il venait de se passer. En réalité, ils avaient un peu échangé leur place. Timothy, d’ordinaire si prompte à l’émotion forte semblait avoir céder sa place à un Charles bien peu préparé dont le désir simple de se lover contre son amant se faisait, à chaque seconde, plus pressant. Les poings toujours serrés, le britannique s’était laissé guidé par l’Allemand. Docilement, il s’était éloigné de Pol dont la voix grave ne s’était pas de nouveau élevée. Pris dans l’émotion, il ne s’était pas retrouvé déstabilisé du transplannage et n’éprouva, pour la première fois depuis qu’il avait découvert ce moyen de transport, aucun haut le cœur.
Il avait soufflé, en sentant l’humidité et l’odeur des vieilles pierres d’Inverness. Et puis les mains de Timothy s’étaient enroulées autour de sa taille. Un premier soupir, de soulagement certainement, s’échappa des lèvres du dealer. La question de Timothy, le surnom employé surtout, le rassura quant à la situation. Il était là, il était doux et tendre. « I’m alright. » répondit-il alors, dans un nouveau soupir, délesté de la peur qui l’avait envahi de perdre le voyant encore une fois. Il ferma les yeux, inspirant de grandes bouffées d’air chargées du parfum du Kaiser, et profita du contact rassurant de sa peau contre la sienne. «You want to plan his murder ? » Le ton sérieux du combattant tira finalement un léger sourire à Charles qui s’approcha du corps de Timothy et glissa ses mains froides sous sa veste. « It would be satisfying, indeed. » souffla-t-il, le ton plus léger et définitivement moins sérieux que son petit-ami. « That said, it would involve far too much paperwork and snooping Aurors, so I'd rather not. Plus, he’s a client, » admit-il, à mi-voix, toutefois peu convaincu que Pol allait continuer à se fournir chez lui. Dans tous les cas, peu lui importait. Charles voulait simplement être tranquille et ne pas voir un ex plan-q lui traîner dans les pattes. « Anyway. I’m sorry about this. I told him, you know. Not that we were together but that me and him were over, » se justifia-t-il, le ton plus calme dans lequel seul quelques pointes de culpabilité perlaient. Mais si Timothy était encore là, cela signifiait qu’il ne lui en voulait pas, right ? Il poussa un énième soupir avant de s’éloigner de quelques centimètres, pour nicher son regard dans celui brillant de son amant. « But he’s not worth the trouble and we have a date, don’t we ? » s’enquit-il, ses cérulées s’égaillèrent de quelques lueurs vives. L’une de ses mains glissa le long d’un bras de Timothy pour enrouler ses doigts autour des siens. « I thought of something, discreet, calm and perfect. Have you ever been on the town hall roof ? It’s not a palace, but the view is amazing. » suggéra-t-il, serrant la paume de sa main dans la sienne. Il ne précisa nullement qu’il était déjà passé dans la matinée pour y installer ce qui, il pensait, ferait de leur premier rancard, le meilleur. Le cœur plein d’espoir, l’esprit plus tranquille, il patienta.
Made by Neon Demon
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Re: Lust for Life [PV]
Mer 11 Mai 2022 - 10:47
Lust for Life
Sweeter
Cause we're the masters of our own fate
We're the captains of our own souls
There's no way for us to come away
'Cause boy we're gold, boy we're gold
Lana Del Rey ft The Weeknd
We're the captains of our own souls
There's no way for us to come away
'Cause boy we're gold, boy we're gold
Lana Del Rey ft The Weeknd
10 Janvier 2022 – 18h
Il avait attendu ce moment toute la journée, avait vécu chaque longue minute qui l’avait séparé de son amant comme une torture. Timothy était bien plus contrarié par l’aspect secret de leur relation qu’il ne le laissait paraître. Le besoin de voir Charles, de le toucher, de l’entendre marmonner sur telle ou autre chose se faisait ressentir douloureusement par moment. Malheureusement, il jouait à un jeu dangereux rien qu’en s’accordant ces gestes de tendresse, rien qu’en étant vu à ses côtés. Si ces doutes persistaient lorsque le dealer était loin de lui, il suffisait d’un seul instant en sa présence pour que tout reprenne sens.
Un instant comme celui qu’il vivait à présent, dans une ruelle déserte d’Inverness, Charles qui se laissait aller contre lui. Timothy déposa sa joue sur la tête blonde, et laissa sa main caresser le dos de son petit-ami à travers sa veste, tentant de le réconforter du mieux qu’il le pouvait. Il valait mieux user de gestes que de mots, l’Allemand avait peu de talent pour la compassion et l’empathie, et encore moins pour les exprimer. Cependant, il était prêt à faire de la vie de Pol un enfer si son Charles était trop affecté par la situation ; et si on pouvait faire confiance au Kaiser pour une chose, ce serait celle-là. Tandis que le Sweetlove reprenait la parole, Timothy loin de se douter des peurs de son amant, ferma les yeux, profitant de la chaleur de l’homme contre lui et se laissa bercer un instant par les intonations du Sweetlove. Timothy était amoureux de la voix de Charles, il l’avait toujours été. Ce son grave et doux, cet accent cockney (bien loin de son propre accent londonien, posh au possible lorsqu’il n’était pas agrémenté de musicalité germanique), représentait une bonne partie de son enfance, et était toujours parvenu à le réconforter. Timothy était parfois surpris d’avoir survécu deux longues années sans l’entendre.
« Nonsense. Why are you apologizing ? He should be sorry, not you. » C’était une évidence pour l’Allemand qui s’était redressé en sentant l’Ethelred s’éloigner de lui. Un sourire étira immédiatement ses lèvres alors que son regard se perdait dans le bleu profond de Charles. Handsome, pensa-t-il en admirant les traits de son petit-ami, continuant le chemin le long de ce corps qu’il aimait tant jusqu’à leurs mains entrelacés. Le geste innocent combiné au calme qui avait repris place sur le visage de son amant fit naitre une chaleur agréable dans le cœur du Kaiser. Certes, il avait apprécié le feu qui avait animé le Sweetlove quelques minutes auparavant, mais dans le contexte de leur futur premier date, il était préférable que le feu s’éteigne.
We have a date, la notion était ridicule mais emplissait l’Allemand d’une joie presque enfantine. Ils avaient été collés l’un à l’autre durant toute leur scolarité à Poudlard, ce genre de date semblait presque inutile. Leur séparation avait cependant été longue, et Timothy avait hâte d’apprendre à nouveau chaque parcelle de l’âme de son petit-ami. Depuis leur réconciliation, ils avaient dû s’occuper de reconstruire la confiance perdue brique par brique. Mais à présent que leur relation avait pris une nouvelle dimension, Timothy n’était pas complétement certain d’où ils se situaient par rapport à celle qu’ils avaient laissés en cendres suite à la mort de sa mère. L’amour et le désir étaient des cache-misères efficaces, mais qui ne dureraient pas éternellement. Ils avaient de nombreuses choses à mettre au clair, à commencer par le fait que s’il n y’avait aucun doute sur le fait que Charles n’ait pas trompé Timothy, la réciproque n’était pas exactement parfaite. L’Allemand faisait certes cela par nécessité, mais ça ne changeait pas grand-chose aux faits. Ce serait une discussion pour un autre jour cependant.
«It would be no trouble for me. I’ve been planning to torture him for quite some time now, » s’amusa le Kaiser, le regard contemplatif. En ce qui le concernait, Pol avait signé son arrêt de mort le jour même où Charles l’avait embrassé devant lui, durant la première soirée de Prim. Timothy était rancunier par nature, et si le show d’aujourd’hui ne l’avait en aucun cas inquiété, il se souvenait encore de la douleur qu’il avait ressentie ce jour-là. Et pour être complétement honnête, O’Malley était particulièrement ennuyant car Timothy pouvait voir les ressemblances entre eux, et ça le perturbait. Lui rappeler qu’il était de loin la meilleure version ne ferait pas de mal. Mais ça aussi, ça pouvait attendre.
Timothy inclina la tête en écoutant la proposition de Charles. Il se perdit un instant dans le regard pétillant du Sweetlove, réagissant un peu plus lentement que d’ordinaire « Yeah, sure, whatever you want, » murmura-t-il en se rapprochant à nouveau de son petit-ami, sa main libre remontant le long de sa nuque. Ne voyant aucune raison de s’en empêcher, Timothy se pencha pour embrasser Charles, caressant chastement ses lèvres des siennes pendant un instant ; « I’ve missed you, » admit-il à voix basse avant de se redresser. Il ne devait pas oublier qu’ils étaient encore en public, et que n’importe qui pouvait venir voir du côté de cette ruelle « Take the lead. » demanda-t-il, ce qui n'avait rien à voir avec le fait qu'il avait été trop investi dans sa contemplation de l'anglais pour comprendre ce que ce dernier lui avait dit.
Il avait attendu ce moment toute la journée, avait vécu chaque longue minute qui l’avait séparé de son amant comme une torture. Timothy était bien plus contrarié par l’aspect secret de leur relation qu’il ne le laissait paraître. Le besoin de voir Charles, de le toucher, de l’entendre marmonner sur telle ou autre chose se faisait ressentir douloureusement par moment. Malheureusement, il jouait à un jeu dangereux rien qu’en s’accordant ces gestes de tendresse, rien qu’en étant vu à ses côtés. Si ces doutes persistaient lorsque le dealer était loin de lui, il suffisait d’un seul instant en sa présence pour que tout reprenne sens.
Un instant comme celui qu’il vivait à présent, dans une ruelle déserte d’Inverness, Charles qui se laissait aller contre lui. Timothy déposa sa joue sur la tête blonde, et laissa sa main caresser le dos de son petit-ami à travers sa veste, tentant de le réconforter du mieux qu’il le pouvait. Il valait mieux user de gestes que de mots, l’Allemand avait peu de talent pour la compassion et l’empathie, et encore moins pour les exprimer. Cependant, il était prêt à faire de la vie de Pol un enfer si son Charles était trop affecté par la situation ; et si on pouvait faire confiance au Kaiser pour une chose, ce serait celle-là. Tandis que le Sweetlove reprenait la parole, Timothy loin de se douter des peurs de son amant, ferma les yeux, profitant de la chaleur de l’homme contre lui et se laissa bercer un instant par les intonations du Sweetlove. Timothy était amoureux de la voix de Charles, il l’avait toujours été. Ce son grave et doux, cet accent cockney (bien loin de son propre accent londonien, posh au possible lorsqu’il n’était pas agrémenté de musicalité germanique), représentait une bonne partie de son enfance, et était toujours parvenu à le réconforter. Timothy était parfois surpris d’avoir survécu deux longues années sans l’entendre.
« Nonsense. Why are you apologizing ? He should be sorry, not you. » C’était une évidence pour l’Allemand qui s’était redressé en sentant l’Ethelred s’éloigner de lui. Un sourire étira immédiatement ses lèvres alors que son regard se perdait dans le bleu profond de Charles. Handsome, pensa-t-il en admirant les traits de son petit-ami, continuant le chemin le long de ce corps qu’il aimait tant jusqu’à leurs mains entrelacés. Le geste innocent combiné au calme qui avait repris place sur le visage de son amant fit naitre une chaleur agréable dans le cœur du Kaiser. Certes, il avait apprécié le feu qui avait animé le Sweetlove quelques minutes auparavant, mais dans le contexte de leur futur premier date, il était préférable que le feu s’éteigne.
We have a date, la notion était ridicule mais emplissait l’Allemand d’une joie presque enfantine. Ils avaient été collés l’un à l’autre durant toute leur scolarité à Poudlard, ce genre de date semblait presque inutile. Leur séparation avait cependant été longue, et Timothy avait hâte d’apprendre à nouveau chaque parcelle de l’âme de son petit-ami. Depuis leur réconciliation, ils avaient dû s’occuper de reconstruire la confiance perdue brique par brique. Mais à présent que leur relation avait pris une nouvelle dimension, Timothy n’était pas complétement certain d’où ils se situaient par rapport à celle qu’ils avaient laissés en cendres suite à la mort de sa mère. L’amour et le désir étaient des cache-misères efficaces, mais qui ne dureraient pas éternellement. Ils avaient de nombreuses choses à mettre au clair, à commencer par le fait que s’il n y’avait aucun doute sur le fait que Charles n’ait pas trompé Timothy, la réciproque n’était pas exactement parfaite. L’Allemand faisait certes cela par nécessité, mais ça ne changeait pas grand-chose aux faits. Ce serait une discussion pour un autre jour cependant.
«It would be no trouble for me. I’ve been planning to torture him for quite some time now, » s’amusa le Kaiser, le regard contemplatif. En ce qui le concernait, Pol avait signé son arrêt de mort le jour même où Charles l’avait embrassé devant lui, durant la première soirée de Prim. Timothy était rancunier par nature, et si le show d’aujourd’hui ne l’avait en aucun cas inquiété, il se souvenait encore de la douleur qu’il avait ressentie ce jour-là. Et pour être complétement honnête, O’Malley était particulièrement ennuyant car Timothy pouvait voir les ressemblances entre eux, et ça le perturbait. Lui rappeler qu’il était de loin la meilleure version ne ferait pas de mal. Mais ça aussi, ça pouvait attendre.
Timothy inclina la tête en écoutant la proposition de Charles. Il se perdit un instant dans le regard pétillant du Sweetlove, réagissant un peu plus lentement que d’ordinaire « Yeah, sure, whatever you want, » murmura-t-il en se rapprochant à nouveau de son petit-ami, sa main libre remontant le long de sa nuque. Ne voyant aucune raison de s’en empêcher, Timothy se pencha pour embrasser Charles, caressant chastement ses lèvres des siennes pendant un instant ; « I’ve missed you, » admit-il à voix basse avant de se redresser. Il ne devait pas oublier qu’ils étaient encore en public, et que n’importe qui pouvait venir voir du côté de cette ruelle « Take the lead. » demanda-t-il, ce qui n'avait rien à voir avec le fait qu'il avait été trop investi dans sa contemplation de l'anglais pour comprendre ce que ce dernier lui avait dit.
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