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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Sam 22 Avr 2023 - 23:44
Tu te demanderais bien pourquoi t’es venu à cette célébration de la licorne, mais fondamentalement, tu sais bien que tu es une créature d’habitudes. Que les dates comme celles-ci te sont simplement impossibles à ne pas marquer, tout comme tes journées le sont de rituels plus ou moins contraignants auxquels tu ne sais pas ne pas t’astreindre. Quelle idée tu as eue de participer à ce concours, aussi ? Tu te sens ridicule d’avoir seulement pu penser que tu aurais une chance, même avec Mayence comme partenaire - et atout non négligeable, n’est-ce pas ? Tu te sens d’autant plus ridicule qu’en dehors de quelques taquineries avec ta cadette, t’as l’impression qu’un gouffre infranchissable est resté autour de toi, et si t’as bien aperçu le manège de Cat récupérant un à un les effets personnels d’un Pajares chaque heure plus éméché, t’as vidé les lieux avant de trop en voir. T’essaies en vain de ne pas imaginer la fin de cette soirée, tout en sachant que le dénouement
Tu t’arrêtes devant la bâtisse du Lovingblow, faisant fi des oeillades étranges que d’aucuns dardent sur toi. Ce n'est pas là que tu comptes achever ta route, pourtant tu stoppes un instant. Ton regard aussi glacé que celui du
Dis-moi que tu es encore au LAC, Shining Star, parce que je suis juste devant.
Il ne faut pas longtemps pour que tu le voies en sortir, mais l’attente te semble pourtant interminable. Et si son regard témoigne de l’attrait irrésistible que tu exerces sur lui, tu dois bien admettre que le gilet
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 23 Avr 2023 - 14:16
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Beaucoup de changements s'étaient produit ces dernières semaines dans la vie de Jeremiah, notamment le fait qu'il venait de se trouver un petit appartement non loin de sa salle d'exposition. Au début, il est vrai que le jeune homme ne pensait pas rester plus que le temps de son show, mais la vie en avait décidé autrement, les rencontres faites à Inverness l'ayant chamboulé en tout point. Certes, il avait été heureux de planifier une exposition en cet endroit pour espérer retrouver James et avoir le fin mot de l'histoire, ce qui s'était plus ou moins produit jusqu'à revenir en arrière et retenter leur aventure ensemble, pour son plus grand bonheur. Mais le peintre avait également fait la connaissance de personnages fascinants, des coups de cœur amicaux tout autant qu'amoureux, en train de se développer.
Jeremiah ne pensait pas s'attacher autant à la ville et ses habitants, mais le charme de ce village atypique le confortait dans son désir de s'installer un peu plus longuement. Il avait eu de longues conversations avec ses frères et sœurs sur le sujet, chacun ayant son opinion mais tous rêvant de venir voir cet endroit si merveilleux comme le décrivait le brun. Londres était plus le domaine de ses cadettes, elles étaient de pures citadines c'était amusant de voir le décalage entre eux. Tandis que les aînés de Jeremiah avaient l'âme plus proche de la sienne, libre et rêveuse, avec une pointe de maturité due à leurs rôles attribués à la naissance. Une petite pointe de jalousie était perceptible dans la voix de sa grande sœur lorsque Jeremiah parlait de sa nouvelle amie Billie et de sa fraîcheur, de leurs sorties shopping dans les magasins au style toujours plus ancien et excentrique.
Quoi qu'il en soit, la vie prenait un tournant intéressant et le cœur de l'artiste était en émoi, s'intéressant à divers sujets, s'étant remis à la musique grâce à la jolie Grace qui partageait sa passion, sa peinture évoluant également, comme à chaque fois que son âme prenait une autre couleur. Ses dessins étaient inspirés par les légendes Écossaises de son environnement, l’architecture lui donnant envie de structurer sa vie autrement sans chercher à la contrôler pour autant. Peut-être quelques idées lui venaient pour son loft où il avait déjà réservé une pièce spécialement pour son atelier, entassant les blocs d'argile et les toiles vierges dans un coin – la moitié de la pièce dirons-nous...
En parlant d'art, ce fut son téléphone qui le sortit de ses pensées, orientées vers un changement de mise en place. Il était tard, mais ce ne fut qu'en regardant l'appareil que Jeremiah réalisa à quel point. Il fut ravi de ne pas être le seul encore de bout à cette heure-ci, bien qu'il soit plus que temps de quitter les lieux. Les responsables du Lovingblow étaient plus que compréhensibles avec les lubies de leurs artistes, heureusement pour le Shenton qui en avait pas mal !
Lorsqu'il sortit du centre, son manteau à peine enfilé et son sac en bandoulière sur l'épaule, il ne faillit pas reconnaître James. Sa tenue ne lui était pas habituelle, on aurait dit qu'il sortait d'une soirée, ce qui serait possible vu l'heure à laquelle il traînait dehors. Ses cheveux argent sous la lune ressortaient sur ces atours sombres, le rendant encore plus attirant qu'au quotidien. « Wow ! » souffla-t-il en ignorant les quelques passants qui leur jetaient des regards confus. Jeremiah avait depuis bien longtemps fait de l'opinion des autres une force, se fichant bien d'être jugé par ses tenues, accentuant la chose même pour se faire voir, comme ce costume qu'il portait, aux allures orangées, tel le corail qui faisait ressortir sa peau plus pâle, son maquillage n'étant pas en reste. Mais pour James, c'était quelque chose de nouveau, lui qui était du genre à ne pas se mettre trop en avant, ne pas faire de vagues et rester droit en toutes circonstances.
« Tu es superbe, love. » dit-il en s'approchant de lui, observant de la tête aux pieds le jeune homme face à lui, un sourire plus qu'appréciateur sur le visage, rêvant de ce moment où il lui retirerait chaque pièce de tissu. Ne pouvant s'en empêcher, le peintre posa ses doigts sur son visage pour mieux l'observer sous la lune. « Je ne sais pas ce qui me vaut l'honneur de te voir ainsi, mais je suis conquis. J'ai envie de te peindre ainsi. Mais bien d'autres choses plus pressantes me viennent en tête... » souffla-t-il en laissant ses doigts caresser les lèvres de son partenaire. Il était si beau, une véritable œuvre d'art comme il n'en dessinerait que rarement tant la pureté de l'instant était impossible à reproduire, son esprit capable d'aller bien plus loin dans la représentation de ce moment presque intime entre eux. James dégageait quelque chose d'étrange, une émotion lourde d'une journée bien trop éprouvante, tout autant qu'un profond désir que ses yeux sur la peau apparente de l'artiste ne faisaient qu'attiser. Dieu qu'il était complexe d'être aussi sensible à tous les sentiments du monde, de ne pas savoir comment contrôler ce qui venait d'autrui. Mais ce soir, Jeremiah pouvait se laisser happer par l'envie, la ressentant déjà lui-même depuis qu'il avait passé la porte.
La conversation n'avait pas toujours été leur fort, bien souvent tout passait par un regard, le blond n'étant pas loquace, acculé par trop de manipulation dans sa vie. Leurs corps se comprenaient d'un seul contact, la proximité n'ayant pas été un problème bien longtemps, dans l'intimité d'un studio privé. L'océan dans les yeux de James débordait tant et si bien qu'il poussa son peintre à se rapprocher davantage, sa main glissant sur la nuque du jeune homme, ses lèvres venant chercher les siennes avec entrain. Il était tard, la nuit était à eux, ils allaient rentrer ensemble, comme le feraient deux personnes aimantes partageant un secret.... peut-être plus si secret...
Jeremiah ne pensait pas s'attacher autant à la ville et ses habitants, mais le charme de ce village atypique le confortait dans son désir de s'installer un peu plus longuement. Il avait eu de longues conversations avec ses frères et sœurs sur le sujet, chacun ayant son opinion mais tous rêvant de venir voir cet endroit si merveilleux comme le décrivait le brun. Londres était plus le domaine de ses cadettes, elles étaient de pures citadines c'était amusant de voir le décalage entre eux. Tandis que les aînés de Jeremiah avaient l'âme plus proche de la sienne, libre et rêveuse, avec une pointe de maturité due à leurs rôles attribués à la naissance. Une petite pointe de jalousie était perceptible dans la voix de sa grande sœur lorsque Jeremiah parlait de sa nouvelle amie Billie et de sa fraîcheur, de leurs sorties shopping dans les magasins au style toujours plus ancien et excentrique.
Quoi qu'il en soit, la vie prenait un tournant intéressant et le cœur de l'artiste était en émoi, s'intéressant à divers sujets, s'étant remis à la musique grâce à la jolie Grace qui partageait sa passion, sa peinture évoluant également, comme à chaque fois que son âme prenait une autre couleur. Ses dessins étaient inspirés par les légendes Écossaises de son environnement, l’architecture lui donnant envie de structurer sa vie autrement sans chercher à la contrôler pour autant. Peut-être quelques idées lui venaient pour son loft où il avait déjà réservé une pièce spécialement pour son atelier, entassant les blocs d'argile et les toiles vierges dans un coin – la moitié de la pièce dirons-nous...
En parlant d'art, ce fut son téléphone qui le sortit de ses pensées, orientées vers un changement de mise en place. Il était tard, mais ce ne fut qu'en regardant l'appareil que Jeremiah réalisa à quel point. Il fut ravi de ne pas être le seul encore de bout à cette heure-ci, bien qu'il soit plus que temps de quitter les lieux. Les responsables du Lovingblow étaient plus que compréhensibles avec les lubies de leurs artistes, heureusement pour le Shenton qui en avait pas mal !
Lorsqu'il sortit du centre, son manteau à peine enfilé et son sac en bandoulière sur l'épaule, il ne faillit pas reconnaître James. Sa tenue ne lui était pas habituelle, on aurait dit qu'il sortait d'une soirée, ce qui serait possible vu l'heure à laquelle il traînait dehors. Ses cheveux argent sous la lune ressortaient sur ces atours sombres, le rendant encore plus attirant qu'au quotidien. « Wow ! » souffla-t-il en ignorant les quelques passants qui leur jetaient des regards confus. Jeremiah avait depuis bien longtemps fait de l'opinion des autres une force, se fichant bien d'être jugé par ses tenues, accentuant la chose même pour se faire voir, comme ce costume qu'il portait, aux allures orangées, tel le corail qui faisait ressortir sa peau plus pâle, son maquillage n'étant pas en reste. Mais pour James, c'était quelque chose de nouveau, lui qui était du genre à ne pas se mettre trop en avant, ne pas faire de vagues et rester droit en toutes circonstances.
« Tu es superbe, love. » dit-il en s'approchant de lui, observant de la tête aux pieds le jeune homme face à lui, un sourire plus qu'appréciateur sur le visage, rêvant de ce moment où il lui retirerait chaque pièce de tissu. Ne pouvant s'en empêcher, le peintre posa ses doigts sur son visage pour mieux l'observer sous la lune. « Je ne sais pas ce qui me vaut l'honneur de te voir ainsi, mais je suis conquis. J'ai envie de te peindre ainsi. Mais bien d'autres choses plus pressantes me viennent en tête... » souffla-t-il en laissant ses doigts caresser les lèvres de son partenaire. Il était si beau, une véritable œuvre d'art comme il n'en dessinerait que rarement tant la pureté de l'instant était impossible à reproduire, son esprit capable d'aller bien plus loin dans la représentation de ce moment presque intime entre eux. James dégageait quelque chose d'étrange, une émotion lourde d'une journée bien trop éprouvante, tout autant qu'un profond désir que ses yeux sur la peau apparente de l'artiste ne faisaient qu'attiser. Dieu qu'il était complexe d'être aussi sensible à tous les sentiments du monde, de ne pas savoir comment contrôler ce qui venait d'autrui. Mais ce soir, Jeremiah pouvait se laisser happer par l'envie, la ressentant déjà lui-même depuis qu'il avait passé la porte.
La conversation n'avait pas toujours été leur fort, bien souvent tout passait par un regard, le blond n'étant pas loquace, acculé par trop de manipulation dans sa vie. Leurs corps se comprenaient d'un seul contact, la proximité n'ayant pas été un problème bien longtemps, dans l'intimité d'un studio privé. L'océan dans les yeux de James débordait tant et si bien qu'il poussa son peintre à se rapprocher davantage, sa main glissant sur la nuque du jeune homme, ses lèvres venant chercher les siennes avec entrain. Il était tard, la nuit était à eux, ils allaient rentrer ensemble, comme le feraient deux personnes aimantes partageant un secret.... peut-être plus si secret...
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 23 Avr 2023 - 20:00
T'es pas vraiment surpris de voir qu'il se trouve encore au centre, il a tendance à ne pas voir l'heure tourner quand il est dans son monde et tu ne peux pas vraiment lui jeter la pierre à ce sujet. Au contraire, même, t'es soulagé qu'il en soit ainsi, et que tu ne te retrouves pas là, devant une bâtisse vide, à espérer pour rien.
Et quand tu le vois paraître, ton coeur fait un bond dans ta poitrine, comme chaque fois qu'il t'est donné de poser les yeux sur lui. Il faut dire que l'ensemble qu'il porte le met particulièrement en valeur, et à vrai dire, ce « Wow ! » qui s'échappe de ses lèvres comme il approche de toi pourrait tout aussi bien être le tien. Pourtant, sa tenue est bien plus habituelle pour lui que la tienne, connaissant ta sobriété ordinaire. Il n'empêche que l'effet qu'il te fait est évident - probablement un peu trop. Et la réciproque est tout aussi vraie.
« Tu es superbe, love. »
Ces mots te vont droit au coeur, réellement. T'as été mal à l'aise dans ton accoutrement toute la soirée, quand bien même Maxence abondait dans le même sens, et savoir que pour lui, au moins, ta mise ne tient pas du ridicule enlève un poids de tes épaules. La proximité qu'il ne peut s'empêcher d'instaurer, en revanche, en ajoute un nouveau, mais tu te sais incapable de le repousser. Clairement pas alors que les mots qu'il prononce te font autant d'effet.
« Je ne sais pas ce qui me vaut l'honneur de te voir ainsi, mais je suis conquis. J'ai envie de te peindre ainsi. Mais bien d'autres choses plus pressantes me viennent en tête... »
Tu ne peux pas vraiment nier la réciproque, clairement pas alors que ton souffle semble se bloquer dans ta poitrine comme ses doigts passent là, sur tes lèvres carmines, avant de venir accrocher ta nuque. Ses lèvres viennent s'emparer des tiennes et si les battements de ton coeur s'accélèrent soudain, c'est autant pour l'effet qu'il te fait que pour la terreur qu'on vous remarque, là, en pleine rue, malgré l'heure tardive. Pourtant, tu te sais incapable de le repousser, et comme si ton corps refuser d'écouter ta tête, tu lui rends cette étreinte quelques instants.
Il te faut cependant revenir à la raison, et tu t'écartes légèrement les yeux clos, pour souffler, plus paniqué que tu ne veux bien le laisser paraître.
-Allons ailleurs, tu veux bien ?
Loin des regards étrangers. Loin de ceux qui pourraient rapporter ça aux oreilles de tes parents, et signer son arrêt de mort. Hécate, tu meurs d'envie de l'embrasser à nouveau, mais tu uses de tout le self-control dont tu es capable pour réfréner tes propres ardeurs, à défaut de pouvoir quoi que ce soit pour les siennes. Tu le sais compréhensif, cependant, et il connaît tes craintes quoi qu'il n'appréhende pas tout ce qu'elles impliquent. Alors aussi naturellement que possible, espérant un peu vainement garder une attitude relativement neutre, tu prends la direction de ce loft qu'il a acquis peu de temps auparavant, ton précieux peintre tout à côté de toi. Mais tu sais déjà que toute la retenue dont tu t'efforces de faire preuve fondra instantanément dès la porte de chez lui refermée derrière vous et votre couple à l'abri des regards indiscrets...
Et quand tu le vois paraître, ton coeur fait un bond dans ta poitrine, comme chaque fois qu'il t'est donné de poser les yeux sur lui. Il faut dire que l'ensemble qu'il porte le met particulièrement en valeur, et à vrai dire, ce « Wow ! » qui s'échappe de ses lèvres comme il approche de toi pourrait tout aussi bien être le tien. Pourtant, sa tenue est bien plus habituelle pour lui que la tienne, connaissant ta sobriété ordinaire. Il n'empêche que l'effet qu'il te fait est évident - probablement un peu trop. Et la réciproque est tout aussi vraie.
« Tu es superbe, love. »
Ces mots te vont droit au coeur, réellement. T'as été mal à l'aise dans ton accoutrement toute la soirée, quand bien même Maxence abondait dans le même sens, et savoir que pour lui, au moins, ta mise ne tient pas du ridicule enlève un poids de tes épaules. La proximité qu'il ne peut s'empêcher d'instaurer, en revanche, en ajoute un nouveau, mais tu te sais incapable de le repousser. Clairement pas alors que les mots qu'il prononce te font autant d'effet.
« Je ne sais pas ce qui me vaut l'honneur de te voir ainsi, mais je suis conquis. J'ai envie de te peindre ainsi. Mais bien d'autres choses plus pressantes me viennent en tête... »
Tu ne peux pas vraiment nier la réciproque, clairement pas alors que ton souffle semble se bloquer dans ta poitrine comme ses doigts passent là, sur tes lèvres carmines, avant de venir accrocher ta nuque. Ses lèvres viennent s'emparer des tiennes et si les battements de ton coeur s'accélèrent soudain, c'est autant pour l'effet qu'il te fait que pour la terreur qu'on vous remarque, là, en pleine rue, malgré l'heure tardive. Pourtant, tu te sais incapable de le repousser, et comme si ton corps refuser d'écouter ta tête, tu lui rends cette étreinte quelques instants.
Il te faut cependant revenir à la raison, et tu t'écartes légèrement les yeux clos, pour souffler, plus paniqué que tu ne veux bien le laisser paraître.
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Loin des regards étrangers. Loin de ceux qui pourraient rapporter ça aux oreilles de tes parents, et signer son arrêt de mort. Hécate, tu meurs d'envie de l'embrasser à nouveau, mais tu uses de tout le self-control dont tu es capable pour réfréner tes propres ardeurs, à défaut de pouvoir quoi que ce soit pour les siennes. Tu le sais compréhensif, cependant, et il connaît tes craintes quoi qu'il n'appréhende pas tout ce qu'elles impliquent. Alors aussi naturellement que possible, espérant un peu vainement garder une attitude relativement neutre, tu prends la direction de ce loft qu'il a acquis peu de temps auparavant, ton précieux peintre tout à côté de toi. Mais tu sais déjà que toute la retenue dont tu t'efforces de faire preuve fondra instantanément dès la porte de chez lui refermée derrière vous et votre couple à l'abri des regards indiscrets...
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Lun 24 Avr 2023 - 22:32
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Il n'a pas pu se retenir, c'était bien trop tentant de succomber à ce démon aux yeux bleus. S'il était une toile à peindre en rapport avec ce moment, il est certain que James serait le tentateur descendu sur Terre pour corrompre les humains de par sa beauté et sa prestance. Son partenaire se faisait tout un scénario dans son esprit, comme à chaque fois qu'il apercevait quelque chose d'inspirant, un paysage ou une personne fascinante et il fallait qu'il capture ce moment. Truc d'artiste !
C'est tout naturellement que ses lèvres étaient venus se poser sur celles du blond, avec douceur et passion, comme c'était le cas dans l'intimité. Sauf que les deux hommes n'étaient pas dans un lieu privé, secret. Non, ils étaient en pleine rue, devant le Lovingblow et que le monde ne dormait pas encore semble-t-il ce soir. James rappela alors à l'ordre son petit ami, qui se mordit la lèvre inférieur, confus. « Oui, tu as raison. » souffla-t-il en connaissant parfaitement les craintes de son ami face à sa sexualité.
Grandir dans une famille stricte ne devait pas être des plus réjouissants ! Heureusement que les Shenton n'étaient pas comme ça ! Chacun était libre de vivre sa vie comme bon lui semblait, d'aimer qui il voulait et combien de personnes entraient dans la vie affective de leurs enfants. Ça n'avait jamais vraiment dérangé la famille, de voir Jeremiah aimer de façon multiple. C'était comme une suite logique pour lui débordant d'amour et d'envie de partager tout.
Les deux hommes marchèrent côte à côte en silence un moment, la lune les accompagnant silencieusement, jusqu'à ce que le peintre rompe le silence. « Je suis navré de t'avoir mis mal à l'aise. Je me suis laissé submerger par mes émotions. » Les siennes ou bien celles de James ? Les deux sûrement puisque la tension entre eux était palpable chaque fois qu'ils se retrouvaient dans la même pièce. Jusqu'à ce soir pourtant, le brun avait su faire preuve de self contrôle, se mettant dans la même ambiance que celle du Caire où les mœurs étaient différentes et où il était plus facile de choquer une culture ancrée dans les traditions. Les mois passés sans lui, la rupture pour mieux se retrouver, les nouvelles relations qu'il n'avait pas besoin de cacher autant, ce mélange avait fini d’inhaler ses bonnes manières face à James qui restait traumatisé par des décennies d'abus et une peur panique de ses parents et de ce dont ils seraient capables.
Le chemin ne fut pas long jusqu'à ce petit loft, juste là au troisième et dernier étage d'un vieux bâtiment victorien dont le peintre était tombé amoureux. La cuisine était déjà aménagée et rien n'avait besoin d'être ajouté plus que le réfrigérateur que Jeremiah avait chiné dès qu'il avait eu les clés. Nourrir le corps pour mieux nourrir l'esprit. Une table basse où il avait installé quelques coussins sur le sol, faute d'avoir encore tout le matériel. Il n'avait même pas encore de lit, ayant récupéré le vieux cadre métallique laissé par l'ancien locataire et qui grinçait au moindre mouvement et pouvait cogner contre le mur... Peut-être vaudrait-il mieux s'en défaire malgré le charme que cela procurait à la pièce, il n'était pas encore décidé. Dans le salon se trouvait bon nombre de cartons de meubles à monter qui n'étaient pas forcément la priorité du jeune homme qui préférait utiliser ses mains pour sculpter sa prochaine œuvre qu'autre chose.
« Comme tu vois, ça n'a pas bien avancé depuis une semaine. » dit-il alors que cela en faisait bien deux que les bibliothèques et la table de salle à manger étaient arrivées... « Veux-tu quelque chose à boire ? Tu pourrais me raconter ce qui t'as poussé à te vêtir de manière aussi... » Sans finir sa phrase, le peintre se rapprocha de son amant, son sourire malicieux en disait long sur ce que cette tenue et ce maquillage provoquaient en lui. C'était si peu ordinaire de la part de James que de se montrer excentrique que ça méritait d'être souligné. S'il laissait faire le Shenton, il lui peindrait les yeux de manière encore plus visible qu'à l'heure actuelle, ressemblant davantage au sien, plus intense.
C'est tout naturellement que ses lèvres étaient venus se poser sur celles du blond, avec douceur et passion, comme c'était le cas dans l'intimité. Sauf que les deux hommes n'étaient pas dans un lieu privé, secret. Non, ils étaient en pleine rue, devant le Lovingblow et que le monde ne dormait pas encore semble-t-il ce soir. James rappela alors à l'ordre son petit ami, qui se mordit la lèvre inférieur, confus. « Oui, tu as raison. » souffla-t-il en connaissant parfaitement les craintes de son ami face à sa sexualité.
Grandir dans une famille stricte ne devait pas être des plus réjouissants ! Heureusement que les Shenton n'étaient pas comme ça ! Chacun était libre de vivre sa vie comme bon lui semblait, d'aimer qui il voulait et combien de personnes entraient dans la vie affective de leurs enfants. Ça n'avait jamais vraiment dérangé la famille, de voir Jeremiah aimer de façon multiple. C'était comme une suite logique pour lui débordant d'amour et d'envie de partager tout.
Les deux hommes marchèrent côte à côte en silence un moment, la lune les accompagnant silencieusement, jusqu'à ce que le peintre rompe le silence. « Je suis navré de t'avoir mis mal à l'aise. Je me suis laissé submerger par mes émotions. » Les siennes ou bien celles de James ? Les deux sûrement puisque la tension entre eux était palpable chaque fois qu'ils se retrouvaient dans la même pièce. Jusqu'à ce soir pourtant, le brun avait su faire preuve de self contrôle, se mettant dans la même ambiance que celle du Caire où les mœurs étaient différentes et où il était plus facile de choquer une culture ancrée dans les traditions. Les mois passés sans lui, la rupture pour mieux se retrouver, les nouvelles relations qu'il n'avait pas besoin de cacher autant, ce mélange avait fini d’inhaler ses bonnes manières face à James qui restait traumatisé par des décennies d'abus et une peur panique de ses parents et de ce dont ils seraient capables.
Le chemin ne fut pas long jusqu'à ce petit loft, juste là au troisième et dernier étage d'un vieux bâtiment victorien dont le peintre était tombé amoureux. La cuisine était déjà aménagée et rien n'avait besoin d'être ajouté plus que le réfrigérateur que Jeremiah avait chiné dès qu'il avait eu les clés. Nourrir le corps pour mieux nourrir l'esprit. Une table basse où il avait installé quelques coussins sur le sol, faute d'avoir encore tout le matériel. Il n'avait même pas encore de lit, ayant récupéré le vieux cadre métallique laissé par l'ancien locataire et qui grinçait au moindre mouvement et pouvait cogner contre le mur... Peut-être vaudrait-il mieux s'en défaire malgré le charme que cela procurait à la pièce, il n'était pas encore décidé. Dans le salon se trouvait bon nombre de cartons de meubles à monter qui n'étaient pas forcément la priorité du jeune homme qui préférait utiliser ses mains pour sculpter sa prochaine œuvre qu'autre chose.
« Comme tu vois, ça n'a pas bien avancé depuis une semaine. » dit-il alors que cela en faisait bien deux que les bibliothèques et la table de salle à manger étaient arrivées... « Veux-tu quelque chose à boire ? Tu pourrais me raconter ce qui t'as poussé à te vêtir de manière aussi... » Sans finir sa phrase, le peintre se rapprocha de son amant, son sourire malicieux en disait long sur ce que cette tenue et ce maquillage provoquaient en lui. C'était si peu ordinaire de la part de James que de se montrer excentrique que ça méritait d'être souligné. S'il laissait faire le Shenton, il lui peindrait les yeux de manière encore plus visible qu'à l'heure actuelle, ressemblant davantage au sien, plus intense.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 30 Avr 2023 - 9:57
Comment peux-tu résister ? Là quand les lèvres de ton artistes viennent se poser sur les tiennes, tu es tout bonnement incapable de le repousser, quand bien même tu sais en ton for intérieur que c'est une grave erreur. Il te faut plusieurs secondes de cet échange bien trop brûlant pour un lieu aussi ouvert que la devanture du Lovingblow pour te décider à rompre votre étreinte, et lui demander de vous éclipser.
« Oui, tu as raison. »
Il a ce petit air d'enfant pris en faute qui te fait littéralement craquer. Cette lèvre mordillée, ce regard. Hécate, que ne donnerais-tu pas pour que ta famille en soit une autre à cet instant ! Vous prenez donc la route de ce loft qu'il a acquis récemment, dans un silence peut-être un peu trop pesant pour lui, qu'il ne tarde pas à rompre.
« Je suis navré de t'avoir mis mal à l'aise. Je me suis laissé submerger par mes émotions. »
Tu l'écoutes, l'airaffable , avant de secouer légèrement la tête.
-Je ne peux pas vraiment te jeter la pierre...
Toi aussi, tu t'es laissé emporter, c'est un fait. Oh ! Tu n'aurais peut-être pas initié ce baiser, trop craintif des conséquences qu'il pourrait engendrer, mais tu y as bel et bien répondu. Et tes sentiments à ce sujet restent partagés, parce que soyons honnêtes, tu l'as clairement apprécié, de pouvoir le serrer dans tes bras, là, sans te cacher. Même si ça n'a duré qu'un instant, et que la terreur t'a rapidement rattrapé.
Quand vous pénétrez dans son nouveau domicile, ton regard fait machinalement un tour d'horizon des lieux, avisant unebiscotte entamée, abandonnée probablement précipitamment pour quitter les lieux trop vite, et cette odeur caractéristique de peinture à l'huile, qui te met instantanément à l'aise. Certains ressentent probablement ça lorsque les fragrances champêtres de l'herbe fraîchement coupée atteignent leurs narines, d'autres sont sans doute plus réceptif à celle du monoï rappelant des vacances paradisiaques. Toi c'est définitivement celle de la peinture qui éveille tes sens. Du fusain et de la lavande, aussi.
« Comme tu vois, ça n'a pas bien avancé depuis une semaine. »
-Je vois, réponds-tu avec un léger sourire, avisant les cartons toujours intacts, et ce cadre de lit insupportable qui mériterait d'être jeté ou transformé, mais certainement pas de conserver son usage initial.
« Veux-tu quelque chose à boire ? Tu pourrais me raconter ce qui t'as poussé à te vêtir de manière aussi... »
Il se rapproche de toi, visiblement troublé par ton costume. Tes mains glissent le long de ses hanches, s'accrochent dans son dos. Sans doute que la raison de ton accoutrement reste encorenébuleuse à ses yeux, mais il est évident qu'il y est réceptif. Un point qui t'encourage grandement, toi qui es resté assez mal à l'aise toute la soirée.
-Je prendrai la même chose que toi.
Quant aux raisons de ton déguisement... Elles attendront un instant de plus, parce que tu ne résistes pas à l'envie de t'emparer à nouveau de ses lèvres, bien plus naturellement à présent que vous êtes dans l'intimité de son appartement. Tu serres un peu plus son corps contre le tien, prolongeant l'échange, plus passionné que le précédent. Hécate ! Ce que ça t'avait manqué...
« Oui, tu as raison. »
Il a ce petit air d'enfant pris en faute qui te fait littéralement craquer. Cette lèvre mordillée, ce regard. Hécate, que ne donnerais-tu pas pour que ta famille en soit une autre à cet instant ! Vous prenez donc la route de ce loft qu'il a acquis récemment, dans un silence peut-être un peu trop pesant pour lui, qu'il ne tarde pas à rompre.
« Je suis navré de t'avoir mis mal à l'aise. Je me suis laissé submerger par mes émotions. »
Tu l'écoutes, l'air
-
Toi aussi, tu t'es laissé emporter, c'est un fait. Oh ! Tu n'aurais peut-être pas initié ce baiser, trop craintif des conséquences qu'il pourrait engendrer, mais tu y as bel et bien répondu. Et tes sentiments à ce sujet restent partagés, parce que soyons honnêtes, tu l'as clairement apprécié, de pouvoir le serrer dans tes bras, là, sans te cacher. Même si ça n'a duré qu'un instant, et que la terreur t'a rapidement rattrapé.
Quand vous pénétrez dans son nouveau domicile, ton regard fait machinalement un tour d'horizon des lieux, avisant une
« Comme tu vois, ça n'a pas bien avancé depuis une semaine. »
-
« Veux-tu quelque chose à boire ? Tu pourrais me raconter ce qui t'as poussé à te vêtir de manière aussi... »
Il se rapproche de toi, visiblement troublé par ton costume. Tes mains glissent le long de ses hanches, s'accrochent dans son dos. Sans doute que la raison de ton accoutrement reste encore
-
Quant aux raisons de ton déguisement... Elles attendront un instant de plus, parce que tu ne résistes pas à l'envie de t'emparer à nouveau de ses lèvres, bien plus naturellement à présent que vous êtes dans l'intimité de son appartement. Tu serres un peu plus son corps contre le tien, prolongeant l'échange, plus passionné que le précédent. Hécate ! Ce que ça t'avait manqué...
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Lun 1 Mai 2023 - 23:28
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Il était difficile de ne pas se laisser aller à ses émotions, de profiter de la vie sans se poser de questions. James en avait toujours des milliers en tête à cause de sa famille, trop conservatrice semble-t-il pour accepter qu'il puisse aimer une personne de même genre que le sien, moins bien né qu'eux sans doute. Malgré toutes ces barrières, les deux hommes s'étaient retrouvés et comptaient vivre leur relation. Certes, ce serait un secret et les deux n'étaient pas près de s'afficher bras dessus, bras dessous comme Jeremiah le faisait avec d'autres comme Wyatt par exemple, mais tant qu'il avait une place dans le cœur du blond, il n'y avait rien de plus à demander. Ils avaient entamer leur relation discrètement, dans un pays où l'homosexualité n'était pas tolérée, ça ne leur avait jamais fait de mal, pourquoi cela commencerait ?
Le peintre ne se posait pas de questions, il vivait sa vie simplement, mais il était navré d'avoir pu mettre James dans une mauvaise passe de par son engouement pour le bel être à côté de lui. L'appartement était bien trop loin ce soir, c'était difficile de marcher sobrement dans cette rue, tant la tension était palpable entre eux. Ils y arrivèrent pourtant et la porte se referma sur leur secret presque bien gardé...
Le loft était de bonne taille, capable d'inviter quelques amis à dormir dans la deuxième chambre s'il n'y avait pas mis son matériel de peinture. Un canapé-lit dans le salon ferait l'affaire si jamais ses frères et sœurs venaient le visiter, un grand pour qu'ils puissent tous se poser ensemble comme lorsqu'ils étaient petits chez leurs grands-parents. C'était décidé, il fallait chercher sur internet ce genre de meuble. La seule chose qu'il avait acheté et assemblé d'emblée était le dressing de sa chambre, car il était important de pendre toute sa garde-robe qui était déjà bien riche. Sam ère avait promis de lui envoyer quelques cartons s'il n'avait pas le temps de leur rendre visite.
En bon hôte, l'Anglais proposa à son compagnon de se raconter leur soirée autour d'un bon verre qui serait probablement le restant de cette bouteille de vin qu'il avait entamé dans la semaine, juste comme ça pour se détendre. Le peintre devait absolument connaître la raison de cet habillement porté par James, espérant que cela se reproduise. Il pouvait sûrement entrer dans certains vêtements du brun, bien qu'il soit un peu plus grand. Un pantalon trois-quart était saillant sur un homme, encore plus avec la silhouette élancée de son ami.
Mais il semblerait que les explications attendraient encore un peu cependant. Le blond avait posé ses mains sur les hanches d'un Jeremiah au sourire enflammé, avant de l'emprisonner entre ses bras. L'artiste ne se fit pas prier pour entourer la nuque de son partenaire, accueillant son baiser avec ravissement. Le voilà enfin, le James qu'il connaissait et aimait, celui qui le faisait se sentir heureux, qui n'avait pas peur de montrer ses sentiments.
La passion ne faisait aucun doute, le monde n'existait désormais plus autour d'eux. Le Shenton passa une main dans la crinière immaculée du blond, pressant son visage un peu plus contre lui, approfondissant le baiser davantage. Dieu que c'était bon ! Ils ne relâchèrent que pour reprendre leur souffle un instant. « C'est bête, je vais devoir t'arracher cette superbe tenue... » souffla-t-il en embrassant la mâchoire de James en descendant sa main le long de son flanc, pour mieux le guider jusqu'à la chambre et ce lit qui allait réveiller tout le quartier tant les ardeurs du couple étaient en émoi. Oublié ce verre, bien loin la confusion de ce baiser public, ils étaient à présent seuls et Jeremiah entamait déjà de faire voler cette fourrure qui couvrait son corps un peu plus que sa propre chemise. Le froid n'était pas leur problème ce soir, seul comptait l'amour que le brun lisait dans ces yeux océans encore plus puissants en cet instant, cerclés de fard. Cette intensité procurée faisait germer bien des idées lubriques dans l'esprit du peintre.
Le peintre ne se posait pas de questions, il vivait sa vie simplement, mais il était navré d'avoir pu mettre James dans une mauvaise passe de par son engouement pour le bel être à côté de lui. L'appartement était bien trop loin ce soir, c'était difficile de marcher sobrement dans cette rue, tant la tension était palpable entre eux. Ils y arrivèrent pourtant et la porte se referma sur leur secret presque bien gardé...
Le loft était de bonne taille, capable d'inviter quelques amis à dormir dans la deuxième chambre s'il n'y avait pas mis son matériel de peinture. Un canapé-lit dans le salon ferait l'affaire si jamais ses frères et sœurs venaient le visiter, un grand pour qu'ils puissent tous se poser ensemble comme lorsqu'ils étaient petits chez leurs grands-parents. C'était décidé, il fallait chercher sur internet ce genre de meuble. La seule chose qu'il avait acheté et assemblé d'emblée était le dressing de sa chambre, car il était important de pendre toute sa garde-robe qui était déjà bien riche. Sam ère avait promis de lui envoyer quelques cartons s'il n'avait pas le temps de leur rendre visite.
En bon hôte, l'Anglais proposa à son compagnon de se raconter leur soirée autour d'un bon verre qui serait probablement le restant de cette bouteille de vin qu'il avait entamé dans la semaine, juste comme ça pour se détendre. Le peintre devait absolument connaître la raison de cet habillement porté par James, espérant que cela se reproduise. Il pouvait sûrement entrer dans certains vêtements du brun, bien qu'il soit un peu plus grand. Un pantalon trois-quart était saillant sur un homme, encore plus avec la silhouette élancée de son ami.
Mais il semblerait que les explications attendraient encore un peu cependant. Le blond avait posé ses mains sur les hanches d'un Jeremiah au sourire enflammé, avant de l'emprisonner entre ses bras. L'artiste ne se fit pas prier pour entourer la nuque de son partenaire, accueillant son baiser avec ravissement. Le voilà enfin, le James qu'il connaissait et aimait, celui qui le faisait se sentir heureux, qui n'avait pas peur de montrer ses sentiments.
La passion ne faisait aucun doute, le monde n'existait désormais plus autour d'eux. Le Shenton passa une main dans la crinière immaculée du blond, pressant son visage un peu plus contre lui, approfondissant le baiser davantage. Dieu que c'était bon ! Ils ne relâchèrent que pour reprendre leur souffle un instant. « C'est bête, je vais devoir t'arracher cette superbe tenue... » souffla-t-il en embrassant la mâchoire de James en descendant sa main le long de son flanc, pour mieux le guider jusqu'à la chambre et ce lit qui allait réveiller tout le quartier tant les ardeurs du couple étaient en émoi. Oublié ce verre, bien loin la confusion de ce baiser public, ils étaient à présent seuls et Jeremiah entamait déjà de faire voler cette fourrure qui couvrait son corps un peu plus que sa propre chemise. Le froid n'était pas leur problème ce soir, seul comptait l'amour que le brun lisait dans ces yeux océans encore plus puissants en cet instant, cerclés de fard. Cette intensité procurée faisait germer bien des idées lubriques dans l'esprit du peintre.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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• Astronomie
Options facultatives
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Mar 2 Mai 2023 - 0:22
La tension est palpable tout le long du chemin, t'en es parfaitement conscient, pourtant tu t'efforces de n'en rien laisser paraître. Comme là-bas, quand vous sortiez de son exposition pour regagner sa chambre d'hôtel. Au final, les risques n'étaient pas vraiment différents ici, le pays dans lequel vous vous êtes connus n'étant pas réputé pour son acceptation des relations homosexuelles, bien loin de là. Et pourtant, tes craintes se font plus violentes comme ta famille se trouve tout près. T'as parfois l'impression qu'ils t'épient en permanence, quand bien même tu doutes qu'ils aient encore grand chose à faire de la déception que t'as toujours semblé être à leurs yeux. L'honneur de votre nom reste en jeu.
Ces considérations s'envolent pourtant instantanément, une fois la porte du loft fermée derrière vous, et un frisson te parcourt l'échine quand le brun vient passer ses bras derrières ta nuque, approfondissant ce nouveau baiser que tu as toi-même initié.
« C'est bête, je vais devoir t'arracher cette superbe tenue... »
Tu rirais presque si le souvenir de mots presque identiques dans la bouche de ta muse ne réveillait pas le souvenir du rejet cuisant qu'elle t'avait imposé. Et de la distance terrible entre vous depuis lors. Qu'est-ce que c'était donc que cette manie de vouloir t'arracher tes vêtements ? La question s'efface bien vite de ton esprit comme les lèvres du peintre glissent le long de ta mâchoire en même temps que sa main décrit la courbe de tes hanches. Qu'importe. Tu le suis jusqu'à la partie destinée à ses nuits sans opposer la moindre résistance, bien au contraire, cherchant à nouveau ses lèvres. Tes doigts glissent sur ses épaules, repoussent ce gilet corail pour ne laisser - un instant tout du moins - que cette chemise fluide sur son torse tatoué. Un instant seulement, avant que tes mains ne glissent sous le vêtement, cherchant le contact de sa peau, caressant le bas de son dos, ses hanches, quelques secondes encore, avant de venir s'attaquer aux deux seuls boutons maintenant les pans de tissu fermés sur son corps. L'étoffe opaline finit rapidement au sol, et tes paumes parcourent avidement ce torse que tu commences à connaître par coeur, à force.
Tu t'écartes cependant une seconde, juste pour observer ton amant. Il est beau, ton peintre, là, transi de désir juste devant toi. Tu mords un peu ta lèvre, ton regard arpentant les lignes de son corps, comme si tu voulais les graver dans ta mémoire - comme si tu ne les connaissais pas déjà par coeur ! Ca ne dure qu'un instant, cependant, avant que tu ne reviennes l'enlacer, et que tu ne t'acharnes à couvrir son cou et sa clavicule de baisers passionnés.
Ces considérations s'envolent pourtant instantanément, une fois la porte du loft fermée derrière vous, et un frisson te parcourt l'échine quand le brun vient passer ses bras derrières ta nuque, approfondissant ce nouveau baiser que tu as toi-même initié.
« C'est bête, je vais devoir t'arracher cette superbe tenue... »
Tu rirais presque si le souvenir de mots presque identiques dans la bouche de ta muse ne réveillait pas le souvenir du rejet cuisant qu'elle t'avait imposé. Et de la distance terrible entre vous depuis lors. Qu'est-ce que c'était donc que cette manie de vouloir t'arracher tes vêtements ? La question s'efface bien vite de ton esprit comme les lèvres du peintre glissent le long de ta mâchoire en même temps que sa main décrit la courbe de tes hanches. Qu'importe. Tu le suis jusqu'à la partie destinée à ses nuits sans opposer la moindre résistance, bien au contraire, cherchant à nouveau ses lèvres. Tes doigts glissent sur ses épaules, repoussent ce gilet corail pour ne laisser - un instant tout du moins - que cette chemise fluide sur son torse tatoué. Un instant seulement, avant que tes mains ne glissent sous le vêtement, cherchant le contact de sa peau, caressant le bas de son dos, ses hanches, quelques secondes encore, avant de venir s'attaquer aux deux seuls boutons maintenant les pans de tissu fermés sur son corps. L'étoffe opaline finit rapidement au sol, et tes paumes parcourent avidement ce torse que tu commences à connaître par coeur, à force.
Tu t'écartes cependant une seconde, juste pour observer ton amant. Il est beau, ton peintre, là, transi de désir juste devant toi. Tu mords un peu ta lèvre, ton regard arpentant les lignes de son corps, comme si tu voulais les graver dans ta mémoire - comme si tu ne les connaissais pas déjà par coeur ! Ca ne dure qu'un instant, cependant, avant que tu ne reviennes l'enlacer, et que tu ne t'acharnes à couvrir son cou et sa clavicule de baisers passionnés.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Sam 6 Mai 2023 - 23:11
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I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
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Le monde extérieur n'était pas clément avec eux depuis le début de leur relation. D'abord un pays aux mœurs étroites qui ne les laissaient pas être ensemble au grand jour, pour ensuite se retrouver dans un endroit plus tolérant mais où le problème venait à présent des parents du blond, sans que rien ne semble capable d'apaiser la peur de ce dernier. Heureusement que tous ces soucis disparaissaient une fois la porte de leur cocon refermée. Plus rien ne comptait que leur amour et c'est comme s'il fallait rattraper les moments perdus.
Cela n'était pas pour déplaire au peintre, qui adorait la présence de James à ses côtés, que ce soit pour peintre ou pour se lover contre lui la nuit, ce qui avait été bien trop rare ces derniers mois. Les deux s'étaient donné une nouvelle chance, grâce à la persévérance du brun, défenseur de l'amour avec un grand A, qu'il considère plus important que n'importe quoi d'autre. Jeremiah donne tout ce qu'il peut en amour, à tous ses partenaires, offrant l'intensité dont ils ont besoin à l'instant T sans jamais rechigner. Chacun prend sa part et il lui reste assez pour lui-même, ce qui est important pour son équilibre mental.
Son cerveau s'est pourtant mis sur off au moment où les lèvres de James viennent rejoindre les siennes, lui faisant oublier ce pour quoi il s'était approché de la cuisine. Il souhaitait à présent s'enfermer sous les draps avec lui, le posséder tout autant que de lui appartenir. Alors il l'entraîna jusqu'à sa couche, entreprenant de faire voler la fourrure qui recouvrait son torse, appréciant la douceur de ce dernier. Il ne fut pas en reste et c'est avec un sourire presque carnassier que le peintre apprécia de se retrouver à demi nu, dévoré de baisers par son amant. Tandis que James embrassait amoureusement son épaule, Jeremiah, lui, resserra son étreinte sur ce corps d’albâtre qui lui faisait tourner la tête, s'imprégnant de la chaleur de celui-ci, de son odeur également.
Ce n'est qu'après une minute de passivité que le peintre attrapa le visage de son petit ami entre ses mains, lui offrant un nouveau baiser avide, l'entraînant avec lui sur le lit dont les draps frais le firent frissonné légèrement, sans pour autant couper l'échange.
Cela n'était pas pour déplaire au peintre, qui adorait la présence de James à ses côtés, que ce soit pour peintre ou pour se lover contre lui la nuit, ce qui avait été bien trop rare ces derniers mois. Les deux s'étaient donné une nouvelle chance, grâce à la persévérance du brun, défenseur de l'amour avec un grand A, qu'il considère plus important que n'importe quoi d'autre. Jeremiah donne tout ce qu'il peut en amour, à tous ses partenaires, offrant l'intensité dont ils ont besoin à l'instant T sans jamais rechigner. Chacun prend sa part et il lui reste assez pour lui-même, ce qui est important pour son équilibre mental.
Son cerveau s'est pourtant mis sur off au moment où les lèvres de James viennent rejoindre les siennes, lui faisant oublier ce pour quoi il s'était approché de la cuisine. Il souhaitait à présent s'enfermer sous les draps avec lui, le posséder tout autant que de lui appartenir. Alors il l'entraîna jusqu'à sa couche, entreprenant de faire voler la fourrure qui recouvrait son torse, appréciant la douceur de ce dernier. Il ne fut pas en reste et c'est avec un sourire presque carnassier que le peintre apprécia de se retrouver à demi nu, dévoré de baisers par son amant. Tandis que James embrassait amoureusement son épaule, Jeremiah, lui, resserra son étreinte sur ce corps d’albâtre qui lui faisait tourner la tête, s'imprégnant de la chaleur de celui-ci, de son odeur également.
Ce n'est qu'après une minute de passivité que le peintre attrapa le visage de son petit ami entre ses mains, lui offrant un nouveau baiser avide, l'entraînant avec lui sur le lit dont les draps frais le firent frissonné légèrement, sans pour autant couper l'échange.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 7 Mai 2023 - 14:28
Des instants volés, c'est peut-être de cette façon qu'on pourrait décrire votre relation. Voilés aux yeux des autres, intolérants. Aux yeux de tes tuteurs et de leur cruauté. Volés à ces autres que tu le sais capable d'aimer. Pourtant, quand vous êtes ensemble, là, dissimulés aux yeux de tous, tout ça n'a plus la moindre espèce d'importance. Au moins pour quelques heures. Plus rien ne compte que vos cœurs battant à l'unisson, et vos corps cherchant le contact de l'autre.
Ton gilet de fausse fourrure a regagné le sol tout autant que les étoffes couvrant son torse et tu le suis sans la moindre hésitation quand il te guide vers ce cadre métallique bruyant au possible. Ça mériterait un sort d'insonorisation que tu ne peux malheureusement pas te permettre. Tant pis.
Tu t'écartes pourtant soudain, retirant précautionneusement la couronne de fleurs rouges ceignant ton front à laquelle pend toujours cette unique plume conservée d'un passage d'Asphodèle, que tu déposes avec délicatesse un peu plus loin, tout comme tu retires la chaîne portant la rune Wunjo. Quelques mots mimés du bout des lèvres dédiés à la lune que tu ne vénéras pas comme d'ordinaire ce soir, et tu reviens à nouveau vers ton amant, près à poursuivre sur la lancée précédemment tracée.
-Où en étions-nous ? demandes-tu de façon rhétorique, comme s'il était vraiment besoin de poser cette question...
Tu ne lui laisses pas vraiment le temps de répondre, cependant, et lui offre un nouveau baiser, aussi ardent que les précédents.
Ton gilet de fausse fourrure a regagné le sol tout autant que les étoffes couvrant son torse et tu le suis sans la moindre hésitation quand il te guide vers ce cadre métallique bruyant au possible. Ça mériterait un sort d'insonorisation que tu ne peux malheureusement pas te permettre. Tant pis.
Tu t'écartes pourtant soudain, retirant précautionneusement la couronne de fleurs rouges ceignant ton front à laquelle pend toujours cette unique plume conservée d'un passage d'Asphodèle, que tu déposes avec délicatesse un peu plus loin, tout comme tu retires la chaîne portant la rune Wunjo. Quelques mots mimés du bout des lèvres dédiés à la lune que tu ne vénéras pas comme d'ordinaire ce soir, et tu reviens à nouveau vers ton amant, près à poursuivre sur la lancée précédemment tracée.
-
Tu ne lui laisses pas vraiment le temps de répondre, cependant, et lui offre un nouveau baiser, aussi ardent que les précédents.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 7 Mai 2023 - 18:17
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Il semblait si rare de pouvoir passer un moment ensemble, du fait des études de James qui lui prenait pas mal de temps sans que le brun ne comprenne vraiment de quoi il s'agit. S'il connaissait le contenu de ses cours, il serait bien incapable de l'aider de toute façon, sa vie tournant autour des différents types de peintures existantes. Les deux se manquaient et les retrouvailles étaient toujours appréciables peu importe que Jeremiah soit sorti la veille avec un.e autre partenaire, quand c'était leur moment, il n'y avait plus que lui. C'était important de trouver un équilibre pour avoir une vie épanouie et le peintre avait tout ce qu'il souhaitait pour être heureux, prenant et donnant autant d'amour qu'il en était capable, sans se retenir.
Et ce soir, il n'avait d'yeux que pour lui, dans cette chambre au lit infernal qui couvrait leurs ébats, les faisant rire tout en créant de la gêne. Ce soir semblait particulier, James s'était paré de bien beaux habits, tout à fait du goût de son amoureux qui rêverait de pouvoir le voir plus souvent ainsi, exprimant librement ses envies. Il se pouvait également que cela ait été un pari, étant donné que le blond n'avait pas l'air des plus à l'aise, le regard des gens pesant en permanence sur lui du fait de ses parents bien trop stricts pour le monde actuel...
Heureusement, à cet instant, plus rien ne comptait d'autres qu'eux et le désir qui semblait les consumer petit à petit. Mais lorsque l'étudiant s'éloigna, la contrariété fronça les sourcils de son amant, qui resta silencieux, l'observant retirer ses accessoires pour plus de praticité. La délicatesse de ses gestes attendrissait l'artiste qui se promit de demander la signification de ces symboles qu'il portait autour du cou, apprenant ainsi à connaître un peu plus cet homme qui faisait vibrer son être.
Et ce soir, il n'avait d'yeux que pour lui, dans cette chambre au lit infernal qui couvrait leurs ébats, les faisant rire tout en créant de la gêne. Ce soir semblait particulier, James s'était paré de bien beaux habits, tout à fait du goût de son amoureux qui rêverait de pouvoir le voir plus souvent ainsi, exprimant librement ses envies. Il se pouvait également que cela ait été un pari, étant donné que le blond n'avait pas l'air des plus à l'aise, le regard des gens pesant en permanence sur lui du fait de ses parents bien trop stricts pour le monde actuel...
Heureusement, à cet instant, plus rien ne comptait d'autres qu'eux et le désir qui semblait les consumer petit à petit. Mais lorsque l'étudiant s'éloigna, la contrariété fronça les sourcils de son amant, qui resta silencieux, l'observant retirer ses accessoires pour plus de praticité. La délicatesse de ses gestes attendrissait l'artiste qui se promit de demander la signification de ces symboles qu'il portait autour du cou, apprenant ainsi à connaître un peu plus cet homme qui faisait vibrer son être.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 7 Mai 2023 - 22:16
Tu vois bien l'air contrarié de ton amant quand tu t'écartes soudain, mais si tu n'en souffles mot, tu te promets de ne pas le faire patienter trop longtemps, et de fait, il ne faut que quelques instants pour que tu te délestes de couronne de fleurs et ceinture dorée pour revenir auprès de lui, t'emparant une nouvelle fois de ses lèvres, ton corps lové contre le sien. Le collier serpentin que tu portes éternellement autour de ton cou y brille toujours, poutant, et tu n'as aucunement l'intention de le retirer.
« Est-ce que je peux... »
Depuis le temps, sans doute que pour d'autres, la question semblerait inutile, mais pour toi, elle est particulièrement importante. Et appréciée. Accepter ta relation avec le peintre n'a pas été évident, clairement, engoncé que tu as si longtemps été dans la vision hétéronormée dans laquelle tu as grandi. Il a fallu toute la patience de l'artiste dans tes bras pour que tu parviennes à passer une à une toutes les barrières que ton éducation imposait. Le toucher, déjà, a demandé ce qu'on pourrait qualifier d'effort. Parce que ça signait une rupture avec tout ce que tu as toujours connu, et que gérer ça n'a pas été des plus évidents. T'as été hésitant dans tes gestes, dans les premiers baisers échangés. T'as eu besoin de toute cette patience dont il a su faire preuve, à chaque étape traversée.
Et tous les caps ne sont pas encore franchis clairement, t'en restes parfaitement conscient. Ca n'empêche que t'as évolué, avancé, sur l'acceptation de cette relation, autant que de qui tu es vraiment, quand bien même il te reste du chemin à parcourir.
« Est-ce que je peux... »
Depuis le temps, sans doute que pour d'autres, la question semblerait inutile, mais pour toi, elle est particulièrement importante. Et appréciée. Accepter ta relation avec le peintre n'a pas été évident, clairement, engoncé que tu as si longtemps été dans la vision hétéronormée dans laquelle tu as grandi. Il a fallu toute la patience de l'artiste dans tes bras pour que tu parviennes à passer une à une toutes les barrières que ton éducation imposait. Le toucher, déjà, a demandé ce qu'on pourrait qualifier d'effort. Parce que ça signait une rupture avec tout ce que tu as toujours connu, et que gérer ça n'a pas été des plus évidents. T'as été hésitant dans tes gestes, dans les premiers baisers échangés. T'as eu besoin de toute cette patience dont il a su faire preuve, à chaque étape traversée.
Et tous les caps ne sont pas encore franchis clairement, t'en restes parfaitement conscient. Ca n'empêche que t'as évolué, avancé, sur l'acceptation de cette relation, autant que de qui tu es vraiment, quand bien même il te reste du chemin à parcourir.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 14 Mai 2023 - 23:56
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La tension montait entre les deux hommes, à l'abri des regards malveillants et de tout danger que le blond pourrait ressentir. C'était important bien que n'ayant pas toujours été évident pour lui de se laisser aller. Jeremiah avait bien conscience de ce que traversait son partenaire à l'époque et que tout n'était pas encore réglé face à ces traumatismes d'enfance. Alors il se montrait patient, allant à son rythme, demandant toujours un consentement verbal et cessant toute activité si le besoin s'en faisait sentir. C'était une sorte de contrat entre eux et ça fonctionnait.
Certes, certains autres partenaires du peintre n'attendaient pas autant de prévenance et ils étaient tous différents, mais le brun prenait soin de s'assurer de bien faire les choses, appréciant qu'on lui retourne la faveur. Après tout, du fait de son hypersensibilité émotionnelle et de cette capacité à l'empathie surdosée, il pouvait lui arriver de ressentir tellement de choses à la fois qu'il devait parfois pousser le bouton pause pour ne pas se perdre en route. On pourrait penser qu'avec le temps Jeremiah maîtriserait mieux ses émotions, mais ce n'était pas du tout le cas, il se laissait happer par celles-ci, pour le plus grand bonheur de son art, bien qu'il y ait eu quelques mésaventures au passage, lorsque le négatif l'emporte, en témoigne ses cicatrices et le message caché de certains tatouages qu'il arborait çà et là.
Il n'y avait pas besoin de faire un dessin pour la suite des opérations, leur passion était palpable et leurs corps se répondaient, ils étaient en harmonie, le monde extérieur n'existait plus, rien n'importait à cet instant que l'amour qu'ils se portaient et partageaient ce soir. Il était impensable qu'ils aient pu un jour se dire au revoir dans un pays lointain, tout semblait si naturel, comme si cette soirée de février avait défigé le temps, reprenant leur histoire où elle s'était arrêtée.
Certes, certains autres partenaires du peintre n'attendaient pas autant de prévenance et ils étaient tous différents, mais le brun prenait soin de s'assurer de bien faire les choses, appréciant qu'on lui retourne la faveur. Après tout, du fait de son hypersensibilité émotionnelle et de cette capacité à l'empathie surdosée, il pouvait lui arriver de ressentir tellement de choses à la fois qu'il devait parfois pousser le bouton pause pour ne pas se perdre en route. On pourrait penser qu'avec le temps Jeremiah maîtriserait mieux ses émotions, mais ce n'était pas du tout le cas, il se laissait happer par celles-ci, pour le plus grand bonheur de son art, bien qu'il y ait eu quelques mésaventures au passage, lorsque le négatif l'emporte, en témoigne ses cicatrices et le message caché de certains tatouages qu'il arborait çà et là.
Il n'y avait pas besoin de faire un dessin pour la suite des opérations, leur passion était palpable et leurs corps se répondaient, ils étaient en harmonie, le monde extérieur n'existait plus, rien n'importait à cet instant que l'amour qu'ils se portaient et partageaient ce soir. Il était impensable qu'ils aient pu un jour se dire au revoir dans un pays lointain, tout semblait si naturel, comme si cette soirée de février avait défigé le temps, reprenant leur histoire où elle s'était arrêtée.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Mar 16 Mai 2023 - 0:36
Toutes les horreurs qui pouvaient traverser ton esprit, toutes les craintes, les terreurs tapies dans l'ombre de tes pensées, tu ne les avais pas forcément verbalisées, et pourtant, Jeremiah avait toujours fait montre d'une patience à toute épreuve. Sans doute était-ce grâce à cette capacité qu'il avait de s'adapter à l'autre, de comprendre ses sentiments quoi que leurs motivations puissent lui rester obscures, que vous aviez fini ainsi, par vous attacher l'un à l'autre. Que tu avais cédé, au départ en proie à mille questions, longtemps coupable. Un sentiment qui languit encore, parfois, empoignant ton coeur, mais que tu rejettes davantage chaque jour. Cet homme, là, tout contre toi, sa douceur, sa sensibilité... Tu peines à mettre les mots sur cet état de fait, mais tu sais bien au fond, comme il t'a sauvé de toi-même, et des affres de ton passé. Tu sais comme tu peux lui faire confiance, aussi, remettre même ta vie entre ses mains. Tout comme il met la sienne entre les tiennes, bien moins consciemment sans doute. La hantise que les tiens découvrent son existence et ne viennent à abréger ses jours t'étreint encore régulièrement, mais tu sais que tu ne peux t'éloigner de lui, sous peine de te perdre toi-même.
-Je t'aime tellement... souffles-tu presque malgré toi, dans un soupir lascif.
Tu réalises presque après coup les mots que tu viens de prononcer, dont tu restes trop avare de manière générale. Ils n'en sont pas moins vrais pour autant, et ta main libre cherche le visage de ton aimé, l'invitant à revenir vers toi, à la recherche d'un nouveau baiser.
-
Tu réalises presque après coup les mots que tu viens de prononcer, dont tu restes trop avare de manière générale. Ils n'en sont pas moins vrais pour autant, et ta main libre cherche le visage de ton aimé, l'invitant à revenir vers toi, à la recherche d'un nouveau baiser.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Jeu 1 Juin 2023 - 0:07
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
LIl fait chaud dans cette nuit pourtant fraîche, le cœur du peintre battant plus fort qu'il ne le pensait possible. Dans les bras de James, tout était plus intense, bien que le blond soit en permanence sur la défensive. Il avait fallu des semaines, des ois même, pour qu'il ne puisse s'ouvrir à lui et bien qu'il ne le fasse pas souvent de manière verbale, l'effort était percevable. D'abord tendu et méfiant, James s'était peu à peu relâché, leurs arts se mêlant de choeur dans ce petit atelier du Caire où ils s'enfermaient bien souvent pour créer en silence.
Cela n'avait jamais dérangé de voir le jeune homme peindre sa muse et aujourd'hui, il comprenait mieux ce qui le poussait, ayant trouvé à son tour un ange qu'il désirait faire évoluer dans ces œuvres, créant quelques nouveaux projets en tous genres. Jeremiah avait des toiles en cours, qu'il savait pouvoir terminer après ce soir, la vue de James devant le centre artistique l'ayant frappé. Cet endroit était le lieu de bien des rencontres et s'il était en train de peindre Grace, il savait qu'il pouvait entamer quelque chose de beau avec son amant, peut-être l'exposer un jour prochain si cela lui était permis...
Bien entendu, c'était encore trop difficile pour James que de s'abandonner pleinement à lui. L'éducation strictement hétéronormé du blond avait fait pas mal de ravages sur son développement personnel et son droit au plaisir, ce que comprenait son vis-à-vis bien qu'il n'imagine pas à quel point il était marqué par la douleur...
Malgré ces hésitations, James n'eut aucun mal à déclamer son amour et c'était sans doute la première fois depuis leurs retrouvailles que le peintre fut aussi touché d'entendre ces mots, si rares et si précieux. Son cœur manqua un battement et ses gestes cessèrent un instant, juste assez pur que le beau blond ne l'attire à nouveau contre lui, ses lèvres envieuses criant au scandale.
Se serrant tout contre le corps nu de James, son homme emprisonna ses lèvres avec avidité, affirmant ses sentiments profonds pour sa personne à travers ce geste qui les mit hors d'haleine. Cela fit légèrement rire l'artiste qui reprit son souffle doucement, se rapprochant un peu plus encore, sa jambe glissant entre celles du Blackthorn. « Tu me rends dingue Love, tu n'as pas idée... » souffla-t-il en caressant sa joue doucement.
Cela n'avait jamais dérangé de voir le jeune homme peindre sa muse et aujourd'hui, il comprenait mieux ce qui le poussait, ayant trouvé à son tour un ange qu'il désirait faire évoluer dans ces œuvres, créant quelques nouveaux projets en tous genres. Jeremiah avait des toiles en cours, qu'il savait pouvoir terminer après ce soir, la vue de James devant le centre artistique l'ayant frappé. Cet endroit était le lieu de bien des rencontres et s'il était en train de peindre Grace, il savait qu'il pouvait entamer quelque chose de beau avec son amant, peut-être l'exposer un jour prochain si cela lui était permis...
Bien entendu, c'était encore trop difficile pour James que de s'abandonner pleinement à lui. L'éducation strictement hétéronormé du blond avait fait pas mal de ravages sur son développement personnel et son droit au plaisir, ce que comprenait son vis-à-vis bien qu'il n'imagine pas à quel point il était marqué par la douleur...
Malgré ces hésitations, James n'eut aucun mal à déclamer son amour et c'était sans doute la première fois depuis leurs retrouvailles que le peintre fut aussi touché d'entendre ces mots, si rares et si précieux. Son cœur manqua un battement et ses gestes cessèrent un instant, juste assez pur que le beau blond ne l'attire à nouveau contre lui, ses lèvres envieuses criant au scandale.
Se serrant tout contre le corps nu de James, son homme emprisonna ses lèvres avec avidité, affirmant ses sentiments profonds pour sa personne à travers ce geste qui les mit hors d'haleine. Cela fit légèrement rire l'artiste qui reprit son souffle doucement, se rapprochant un peu plus encore, sa jambe glissant entre celles du Blackthorn. « Tu me rends dingue Love, tu n'as pas idée... » souffla-t-il en caressant sa joue doucement.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Sam 10 Juin 2023 - 21:45
Toi qui as toujours plutôt bien supporter la fraîcheur, voire le froid, te voilà pris sous les affres d'une ambiance torride. Abandonné sous les caresses et les baisers de ton aimé, tu n'imagines pas un instant le tumulte qui se prépare encore dans ta vie sentimentale déjà bouleversée. Tu n'as aucune idée, encore, de l'identité de cette autre qui fait battre son coeur, et que tu ne connais que trop bien pour avoir passé une bonne partie de ton enfance en sa compagnie. Tu ne sais pas encore comme cette découverte te mettra mal à l'aise, au bord du départ, de peur d'être de trop dans une mélodie semblant bien trop harmonique et harmonieuse pour que tes dissonances ne viennent y semer une sordide cacophonie.
« Tu me rends dingue Love, tu n'as pas idée... »
Oh ! Sans doute que si, songes-tu, parfaitement conscient qu'il te faut céder à quelque folie pour être là, encore ce soir, abandonné dans ses bras. Tu souris, cherches un nouveau baiser avant qu'il ne reprenne la parole.
« Veux-tu t'arrêter là ou veux-tu que je continue de m'occuper de toi ? »
Clairement, arrêter ne fait pas partie de tes plans, pas ce soir à l'évidence, et tes mains arpentant encore son corps en témoignent. Tu te relèves un peu, inverses vos positions tout en poursuivant de lui donner un baiser langoureux attisant davantage encore tes envies.
« Tu me rends dingue Love, tu n'as pas idée... »
Oh ! Sans doute que si, songes-tu, parfaitement conscient qu'il te faut céder à quelque folie pour être là, encore ce soir, abandonné dans ses bras. Tu souris, cherches un nouveau baiser avant qu'il ne reprenne la parole.
« Veux-tu t'arrêter là ou veux-tu que je continue de m'occuper de toi ? »
Clairement, arrêter ne fait pas partie de tes plans, pas ce soir à l'évidence, et tes mains arpentant encore son corps en témoignent. Tu te relèves un peu, inverses vos positions tout en poursuivant de lui donner un baiser langoureux attisant davantage encore tes envies.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 18 Juin 2023 - 1:35
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
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La chaleur devient étouffante à mesure que les deux hommes se rapprochent, leurs souffles ne parvenant pas à se stabiliser tant il est plaisant d'embrasser l'autre. Jeremiah n'en revient pas d'être à nouveau dans ses bras, après tout ce qu'ils avaient vécu ces derniers mois. L’Égypte semblait si loin à présent, presque comme un rêve absurde et pourtant, tout était bien réel, leurs moments passés ensemble à peindre et s'ébattre, à apprivoiser le blond avec envie, le couvrir de l'amour qui semble lui avoir manqué tout au long de son existence...
L'amour est une émotion vitale pour l'artiste, il ne saurait avancer sans cela, bien que ce dernier l'ait mis à mal plus d'une fois, son âme et son corps s'en souviennent encore. Mais il ne renoncerait jamais à ce sentiment, c'était son oxygène, sa façon d'être au quotidien. S'il ne voyait que rarement le danger de ce monde, Jeremiah savait en appréciait chaque petit plaisir, tentant de faire partager sa vision aux autres, tant par ses œuvres que par les moments passés à ses côtés. Il ne refusait jamais un coup de foudre comme il l'avait ressenti avec Grace, encore moins l'amour timide et si passionné de James qui avait mis du temps à éclore pour devenir aujourd'hui quelque chose de profond.
Douloureux, certes, mais intense. Ne se souciant guère des lendemains, le peintre vivait le moment présent et en cet instant, il était bien occupé avec son petit ami pour se soucier de sa famille ou de quelconque danger. La seule chose qui importait, c'était le bien-être de son partenaire et c'est pourquoi sa voix brisa le flot des soupirs afin de s'assurer que James était à l'aise.
L'amour est une émotion vitale pour l'artiste, il ne saurait avancer sans cela, bien que ce dernier l'ait mis à mal plus d'une fois, son âme et son corps s'en souviennent encore. Mais il ne renoncerait jamais à ce sentiment, c'était son oxygène, sa façon d'être au quotidien. S'il ne voyait que rarement le danger de ce monde, Jeremiah savait en appréciait chaque petit plaisir, tentant de faire partager sa vision aux autres, tant par ses œuvres que par les moments passés à ses côtés. Il ne refusait jamais un coup de foudre comme il l'avait ressenti avec Grace, encore moins l'amour timide et si passionné de James qui avait mis du temps à éclore pour devenir aujourd'hui quelque chose de profond.
Douloureux, certes, mais intense. Ne se souciant guère des lendemains, le peintre vivait le moment présent et en cet instant, il était bien occupé avec son petit ami pour se soucier de sa famille ou de quelconque danger. La seule chose qui importait, c'était le bien-être de son partenaire et c'est pourquoi sa voix brisa le flot des soupirs afin de s'assurer que James était à l'aise.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Mar 27 Juin 2023 - 7:50
Je suis heureuse de te savoir entouré d'amour.
T'as longtemps douté que ce soit le cas. Et surtout, tu as toujours douté de mériter cet amour autant que le suggère ta si précieuse luciole. T'en doutes encore, quand tu la vois s'éloigner, inexorablement. Pourtant, à cet instant, tu ne peux le nier, il y en a, de l'amour, autour de toi. Pour toi. Si tout n'est pas parfait, tu n'es pas seul, et l'amour de cet homme, là, tout contre toi, en est une première preuve. Puis il y a tes frère et soeurs, une partie de tes cousins au moins, les héritiers Leroy-Bonnamy, les Robinson-De Launay... Au fond de toi, tu le sais maintenant que tu n'es pas si seul. Même si ta meute d'origine a partiellement implosé.
Alors ceux qui restent, tu t'efforces de leur témoigner ton affection, aussi maladroitement cela soit-il. Les aléas de ces derniers mois auront eu le mérite, au moins, de te rapprocher de ta cadette @Juliet Blackthorn, la confection de potions tue-loup te servant parfois de prétexte idiot pour lui rendre visite. Tu ne quittes pas non plus des yeux l’objectif de prouver la culpabilité de vos parents dans la perte de son enfant, et t’acharnes à manipuler mille poisons en prévision de représailles. Tu t'adonnes aussi régulièrement que possible à la pâtisserie avec @Victoria Blackthorn. Tu te fais un devoir de retourner voir Kaiden régulièrement, parfois pour donner des nouvelles de Göllnir, mais de plus en plus régulièrement sans raison fallacieuse créée de toute pièce pour justifier ta présence auprès de lui - tu te fais à l'idée qu'il n'en est nul besoin.
Et puis tu te fais à l'idée, aussi, que l'amour, loin de ce qu'on t'a si longtemps martelé, peut prendre de multiples formes, et qu'aucune n'est plus ou moins valable que l'autre. Tu aimes ta famille, ta fratrie. Tu aimes Cat, même si tu te dois de garder ton attirance pour toi, par respect pour son besoin de distance. Tu aimes tes proches, ces amis que tu as fini par te faire, presque à ta plus grande surprise, parfois sans trop t’en rendre compte, et quand bien même tu peines à lier connaissance en général. Et tu aimes Jeremiah, plus que tu ne saurais le décrire, toi qui as toujours eu tant de peine à exprimer ce que tu ressentais.
T'as longtemps douté que ce soit le cas. Et surtout, tu as toujours douté de mériter cet amour autant que le suggère ta si précieuse luciole. T'en doutes encore, quand tu la vois s'éloigner, inexorablement. Pourtant, à cet instant, tu ne peux le nier, il y en a, de l'amour, autour de toi. Pour toi. Si tout n'est pas parfait, tu n'es pas seul, et l'amour de cet homme, là, tout contre toi, en est une première preuve. Puis il y a tes frère et soeurs, une partie de tes cousins au moins, les héritiers Leroy-Bonnamy, les Robinson-De Launay... Au fond de toi, tu le sais maintenant que tu n'es pas si seul. Même si ta meute d'origine a partiellement implosé.
Alors ceux qui restent, tu t'efforces de leur témoigner ton affection, aussi maladroitement cela soit-il. Les aléas de ces derniers mois auront eu le mérite, au moins, de te rapprocher de ta cadette @Juliet Blackthorn, la confection de potions tue-loup te servant parfois de prétexte idiot pour lui rendre visite. Tu ne quittes pas non plus des yeux l’objectif de prouver la culpabilité de vos parents dans la perte de son enfant, et t’acharnes à manipuler mille poisons en prévision de représailles. Tu t'adonnes aussi régulièrement que possible à la pâtisserie avec @Victoria Blackthorn. Tu te fais un devoir de retourner voir Kaiden régulièrement, parfois pour donner des nouvelles de Göllnir, mais de plus en plus régulièrement sans raison fallacieuse créée de toute pièce pour justifier ta présence auprès de lui - tu te fais à l'idée qu'il n'en est nul besoin.
Et puis tu te fais à l'idée, aussi, que l'amour, loin de ce qu'on t'a si longtemps martelé, peut prendre de multiples formes, et qu'aucune n'est plus ou moins valable que l'autre. Tu aimes ta famille, ta fratrie. Tu aimes Cat, même si tu te dois de garder ton attirance pour toi, par respect pour son besoin de distance. Tu aimes tes proches, ces amis que tu as fini par te faire, presque à ta plus grande surprise, parfois sans trop t’en rendre compte, et quand bien même tu peines à lier connaissance en général. Et tu aimes Jeremiah, plus que tu ne saurais le décrire, toi qui as toujours eu tant de peine à exprimer ce que tu ressentais.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Lun 3 Juil 2023 - 21:23
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Le peintre ne parvenait plus à aligner ses pensées correctement. Il perdait en effet la tête, oubliant tout ce qui pouvait déranger ce moment précieux. Il ne faisait déjà plus attention à l'accoutrement que James arborait quelques minutes plus tôt et qui ne lui ressemblait pas, il avait accepté cette apparence intrigante et prenait déjà l'habitude de son maquillage qu'il rêvait d'accentuer un peu plus.
Jeremiah se sentait vivant, entier à présent qu'ils étaient ensemble. Et si cette sensation était semblable en compagnie de ses autres amoureux.ses, la force que chacun dégageait lui apportait une autre forme d'absolu, son cœur ne cessant de déborder d'amour pour celleux qui l'entourait et accepter qui il était, lui permettait de s'exprimer à sa façon et de le partager, sachant qu'il serait pleinement présent dès lors qu'il était avec la personne.
Tant pis si le lit se mettait à grincer et cogner contre le mur du voisin, ce serait l'affaire du lendemain de les croiser dans l'escalier. Ils avaient déjà l'habitude d'entendre sa musique toute la nuit lorsqu'il peignait et avait besoin de se concentrer sans les bruits environnants, ils ne disaient plus rien, comprenant que leur nouveau voisin était un original comme on dit. Un peu plus, un peu moins, ça ne changerait pas leur vie et très certainement que les habitants derrière le mur avaient déplacé la pièce se trouvant derrière pour ne plus entendre. Mais Jeremiah changerait tout de même le lit, car le grincement ne lui plaisait pas vraiment, signifiant que peut-être le lit allait lâcher à tout moment vu son grand âge. Il s'occuperait de ça le jour où il déciderait de terminer de monter ses meubles et emménager proprement.
Jeremiah se sentait vivant, entier à présent qu'ils étaient ensemble. Et si cette sensation était semblable en compagnie de ses autres amoureux.ses, la force que chacun dégageait lui apportait une autre forme d'absolu, son cœur ne cessant de déborder d'amour pour celleux qui l'entourait et accepter qui il était, lui permettait de s'exprimer à sa façon et de le partager, sachant qu'il serait pleinement présent dès lors qu'il était avec la personne.
Tant pis si le lit se mettait à grincer et cogner contre le mur du voisin, ce serait l'affaire du lendemain de les croiser dans l'escalier. Ils avaient déjà l'habitude d'entendre sa musique toute la nuit lorsqu'il peignait et avait besoin de se concentrer sans les bruits environnants, ils ne disaient plus rien, comprenant que leur nouveau voisin était un original comme on dit. Un peu plus, un peu moins, ça ne changerait pas leur vie et très certainement que les habitants derrière le mur avaient déplacé la pièce se trouvant derrière pour ne plus entendre. Mais Jeremiah changerait tout de même le lit, car le grincement ne lui plaisait pas vraiment, signifiant que peut-être le lit allait lâcher à tout moment vu son grand âge. Il s'occuperait de ça le jour où il déciderait de terminer de monter ses meubles et emménager proprement.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Lun 10 Juil 2023 - 10:38
Le contrôle. Ca fait partie intégrante de ta vie, le seul moyen que t'as trouvé pour survivre dans votre famille dysfonctionnelle. Au moins sur ce qui pouvait être à ta portée, pour palier au reste, à tout ce sur quoi tu ne pouvais pas avoir de prise, tout ce qu'on a toujours décidé à ta place, et que tu n'avais d'autre choix que d'accepter, bon gré mal gré. Tes journées sont rythmées méticuleusement par mille rituels et tu peines encore, malgré les bouleversements de ta vie ces dernières semaines, ces derniers mois même, à supporter le moindre écart.
Pourtant, ce soir, comme nombre d'autres depuis le début de l'année, ne se déroule pas de façon aussi chronométrée que d'ordinaire, bien loin de là. La célébration de la Licorne en est une première raison, bien sûr, mais c'est de façon parfaitement imprévue que tu te retrouves là, dans les bras de ton peintre, et s'il est probable qu'au matin, tu t'adonnes à certaines de tes manies de façon peut-être un peu plus frénétique que d'ordinaire, à cet instant, ça n'a pas la moindre espèce d'importance.
Le souffle court, enfermé dans un ultime baiser, le rythme s'apaise enfin, laissant la tempête sonore s'éteindre au même rythme que vos pulsions. Ne reste qu'une infinie tendresse, comme tu caresses encore sa hanche et frotte un instant le bout de ton nez contre le sien. Quelques secondes, quelques minutes, avant que tu ne le libères de ton étreinte pour t'étendre tout à côté, une main encore posée sur son torse, y traçant des lignes distraites, désespérément accrochée au moindre contact, ton regard plongé dans le sien. Il est beau, ton amant, abandonné à cette extase si particulière, baigné de la lumière un peu trop crue de cet appartement trop peu meublé. Tu voudrais lui répéter que tu l'aimes encore, mais les mots restent bloqués au fond de ta gorge, alors à défaut, c'est dans la douceur de tes mains, et ces yeux infiniment doux posés sur lui que tu l'exprimes encore, le temps qu'il reprenne pied dans la réalité.
Pourtant, ce soir, comme nombre d'autres depuis le début de l'année, ne se déroule pas de façon aussi chronométrée que d'ordinaire, bien loin de là. La célébration de la Licorne en est une première raison, bien sûr, mais c'est de façon parfaitement imprévue que tu te retrouves là, dans les bras de ton peintre, et s'il est probable qu'au matin, tu t'adonnes à certaines de tes manies de façon peut-être un peu plus frénétique que d'ordinaire, à cet instant, ça n'a pas la moindre espèce d'importance.
Le souffle court, enfermé dans un ultime baiser, le rythme s'apaise enfin, laissant la tempête sonore s'éteindre au même rythme que vos pulsions. Ne reste qu'une infinie tendresse, comme tu caresses encore sa hanche et frotte un instant le bout de ton nez contre le sien. Quelques secondes, quelques minutes, avant que tu ne le libères de ton étreinte pour t'étendre tout à côté, une main encore posée sur son torse, y traçant des lignes distraites, désespérément accrochée au moindre contact, ton regard plongé dans le sien. Il est beau, ton amant, abandonné à cette extase si particulière, baigné de la lumière un peu trop crue de cet appartement trop peu meublé. Tu voudrais lui répéter que tu l'aimes encore, mais les mots restent bloqués au fond de ta gorge, alors à défaut, c'est dans la douceur de tes mains, et ces yeux infiniment doux posés sur lui que tu l'exprimes encore, le temps qu'il reprenne pied dans la réalité.
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Ven 28 Juil 2023 - 23:17
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I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Intensité était le mot qui définissait le mieux ce moment, dans cette chambre bien trop vide qui accentue chaque grincement du parquet, chaque chuintement du métal, l'atmosphère se remplissant pourtant d'une chaleur étouffante, leur permettant de ne penser à rien d'autre que leur plaisir, s'abandonner à son partenaire, ressentir plus que tout. Ils sont ces oiseaux de nuit qui ne vivent que pour trouver l'émotion, caché là, quelque part dans la nuit.
Le peintre ferme un instant les yeux, sentant le bout du nez de James contre le sien, ce qui lui fit échapper un petit rire tendre. Il aurait pu rester là pendant des heures, serrant son amoureux dans ses bras comme si tout allait disparaître. D'ailleurs, l'inquiétude le prit lorsque le blond s'éloigna, s'oubliant dès qu'il ouvrit les yeux, pour le voir s'allonger à ses côtés. Jeremiah gardait le contact physique en ayant son bras sous la nuque de l'étudiant, sentant les battements de son cœur sous sa peau. Ils restèrent ainsi durant de longues minutes, dans le silence de la nuit, la lune filtrant par la fenêtre.
Replaçant une mèche de son amant, Jeremiah se tourna sur le côté, l'air encore plus rêveur qu'à l'ordinaire. « Ton regard est ensorcelant sous cette lumière. » souffla-t-il, ignorant à quel point il touchait du bout des lèvres la vérité, tout son être renfermant une part de magie. Ce qui lui fit repenser à la tenue que James portait en arrivant à l'appartement, et ce collier orné d'un symbole, comme une rune dont il ignorait la signification. Il se redressa légèrement pour retrouver l'objet et le mettre sous le nez de James, ou plutôt au-dessus puisqu'il était toujours allongé. « Et ça, c'est comme tes yeux, c'est magique ! Non ? Ce symbole est superbe... » dit-il toujours sur un ton doux, souriant en passant ses doigts sur la rune, se perdant dans ses pensées, imaginant tout et n'importe quoi, comme toujours lorsqu'il s'imprégnait de la situation.
Le peintre ferme un instant les yeux, sentant le bout du nez de James contre le sien, ce qui lui fit échapper un petit rire tendre. Il aurait pu rester là pendant des heures, serrant son amoureux dans ses bras comme si tout allait disparaître. D'ailleurs, l'inquiétude le prit lorsque le blond s'éloigna, s'oubliant dès qu'il ouvrit les yeux, pour le voir s'allonger à ses côtés. Jeremiah gardait le contact physique en ayant son bras sous la nuque de l'étudiant, sentant les battements de son cœur sous sa peau. Ils restèrent ainsi durant de longues minutes, dans le silence de la nuit, la lune filtrant par la fenêtre.
Replaçant une mèche de son amant, Jeremiah se tourna sur le côté, l'air encore plus rêveur qu'à l'ordinaire. « Ton regard est ensorcelant sous cette lumière. » souffla-t-il, ignorant à quel point il touchait du bout des lèvres la vérité, tout son être renfermant une part de magie. Ce qui lui fit repenser à la tenue que James portait en arrivant à l'appartement, et ce collier orné d'un symbole, comme une rune dont il ignorait la signification. Il se redressa légèrement pour retrouver l'objet et le mettre sous le nez de James, ou plutôt au-dessus puisqu'il était toujours allongé. « Et ça, c'est comme tes yeux, c'est magique ! Non ? Ce symbole est superbe... » dit-il toujours sur un ton doux, souriant en passant ses doigts sur la rune, se perdant dans ses pensées, imaginant tout et n'importe quoi, comme toujours lorsqu'il s'imprégnait de la situation.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Sam 29 Juil 2023 - 1:10
Il y a quelque chose de magique dans chacune de vos étreintes, d'enivrant, au-delà de toute potion, de tout sortilège. Un charme plus puissant que tous, capable de briser toutes les barrières.
Ou presque.
Temporairement, du moins.
Là, tout contre le corps de ton amant, tu ne songes plus à rien d'autre qu'à ses yeux clairs transis d'amour, à ces mèches brunes plaquées sur son front, et la douceur de sa peau sous tes mains. Tes doigts suivent les lignes de ces tatouages aux significations obscures. Un court moment aux allures d'éternité.
Le peintre se tourne finalement vers toi, écartant une mèche blonde inondée de sueur de ton visage et ton regard se perd à nouveau dans le sien.
« Ton regard est ensorcelant sous cette lumière. »
S'il soulevait un pan de vérité sans le savoir, cet homme pourtant ignorant de tout ce qui touchait au monde magique, à cet instant, tu songes seulement que le sien l'est tout autant, et qu'il y a bien longtemps qu'il t'a envoûté. Quelque chose semble soudain traverser son esprit, et il se relève, créant une vague irrépressible de panique dans ton esprit, qui s'atténue à peine lorsqu'il revient, ramenant ce pendant que tu portais tout à l'heure à la taille, orné de la rune Wunjo. Le médaillon d'or se balance, là, au-dessus de vos visages comme il revient vers toi et tes prunelles claires naviguent du caractère savamment tracé aux iris glacés qui te font face.
« Et ça, c'est comme tes yeux, c'est magique ! Non ? Ce symbole est superbe... »
-Comment ça magique ? lui demandes-tu, un peu perdu, incertain de ce que tu peux lui répondre. Est-il au courant ? Par qui ? Comment ? Ou est-ce simplement une façon de parler ? Tu n'as jamais rien dit, rien laissé entrevoir - tout au moins le crois-tu - comment pourrait-il savoir ? Ton coeur s'affole un peu, craignant de nouveaux risques auxquels vous pourriez être exposés.
-Il est magnifique, oui... souffles-tu, cherchant la main de l'artiste un bref instant.
Tu te redresses cependant à ton tour, cherches ton téléphone portable et y effectues une recherche en ligne du terme Wunjo. Avec une pointe de soulagement, tu trouves des informations sur des sites internets moldus, te permettant de ne pas trop mentir à ton aimé.
-C'est une rune très positive, apportant joie et bien-être...
Ce qu'il t'apporte, assurément. Alors bien que tu aies porté la chaîne comme ceinture plus tôt dans la journée, tu la passes autour de son cou, lui offrant sans véritablement le dire ce précieux bijou.
Aussi précieux que lui l'est pour toi.
Les émotions multiples de cette journée, et le flot d'endorphines serpentant dans ton sang, anéantissent tes derniers sursauts d'énergie, cependant. Toi qui dors toujours difficilement, tu t'endors toujours plus facilement ici, dans ses bras. Même si tu sais que tes nuits restent tronquées. Et à peine tes lèvres quittent les siennes après un ultime baiser, tu réprimes un bâillement sans équivoque.
-Pardon... souffles-tu presque par réflexe, le poing fermé devant ta bouche. La journée a été longue...
Et tu n'es pas sûr d'être capable de te lancer dans beaucoup d'explications maintenant... T'as essayé pourtant, d'expliquer en version non-maj la célébration de la Licorne, si emblématique du pays même chez les non-sorciers, et un concours organisé dans ta mystérieuse université - à défaut de pouvoir évoquer le monde magique - qui aura valu ton déguisement, mais tes phrases se traînent chacune un peu plus que l'autre, et t'as fini par sombrer dans le sommeil, avant d'avoir fini l'une d'entre elles.
Tu te réveilles quelques trop courtes heures plus tard, le soleil pas encore levé pour percer l'obscurité de la pièce. Jeremiah dort encore tout près de toi, et tu t'efforces de t'extirper du lit sans le réveiller. Tu profites de son sommeil pour t'adonner à tes rituels habituels, prière à la lune et tocs avérés incluant toilettes et vêtements dans un ordre particulièrement précis, avant d'ouvrir le plus silencieusement possible ces cartons qui reposent contre le mur depuis bien trop longtemps. Tu lancerais bien un sourdinam, mais tu crains trop les conséquences pour sortir ta baguette, quand bien même il est pour l'heure profondément ancré dans l'univers de Morphée. Alors tu t'affaires aussi discrètement que possible, suivant ces plans comme s'il s'agissait de planches explicatives botaniques et l'ordre de montage aussi précisément que tu aurais suivi la recette d'une nouvelle potion. Quand le soleil a fini par monter dans le ciel écossais, et que le brun s'éveille enfin, au prix de quelques coups sur les doigts et écorchures anodines, sa table à manger a fini par être montée et une de ses deux bibliothèque est sur le point d'être terminée.
Ou presque.
Temporairement, du moins.
Là, tout contre le corps de ton amant, tu ne songes plus à rien d'autre qu'à ses yeux clairs transis d'amour, à ces mèches brunes plaquées sur son front, et la douceur de sa peau sous tes mains. Tes doigts suivent les lignes de ces tatouages aux significations obscures. Un court moment aux allures d'éternité.
Le peintre se tourne finalement vers toi, écartant une mèche blonde inondée de sueur de ton visage et ton regard se perd à nouveau dans le sien.
« Ton regard est ensorcelant sous cette lumière. »
S'il soulevait un pan de vérité sans le savoir, cet homme pourtant ignorant de tout ce qui touchait au monde magique, à cet instant, tu songes seulement que le sien l'est tout autant, et qu'il y a bien longtemps qu'il t'a envoûté. Quelque chose semble soudain traverser son esprit, et il se relève, créant une vague irrépressible de panique dans ton esprit, qui s'atténue à peine lorsqu'il revient, ramenant ce pendant que tu portais tout à l'heure à la taille, orné de la rune Wunjo. Le médaillon d'or se balance, là, au-dessus de vos visages comme il revient vers toi et tes prunelles claires naviguent du caractère savamment tracé aux iris glacés qui te font face.
« Et ça, c'est comme tes yeux, c'est magique ! Non ? Ce symbole est superbe... »
-
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Tu te redresses cependant à ton tour, cherches ton téléphone portable et y effectues une recherche en ligne du terme Wunjo. Avec une pointe de soulagement, tu trouves des informations sur des sites internets moldus, te permettant de ne pas trop mentir à ton aimé.
-
Ce qu'il t'apporte, assurément. Alors bien que tu aies porté la chaîne comme ceinture plus tôt dans la journée, tu la passes autour de son cou, lui offrant sans véritablement le dire ce précieux bijou.
Aussi précieux que lui l'est pour toi.
Les émotions multiples de cette journée, et le flot d'endorphines serpentant dans ton sang, anéantissent tes derniers sursauts d'énergie, cependant. Toi qui dors toujours difficilement, tu t'endors toujours plus facilement ici, dans ses bras. Même si tu sais que tes nuits restent tronquées. Et à peine tes lèvres quittent les siennes après un ultime baiser, tu réprimes un bâillement sans équivoque.
-
Et tu n'es pas sûr d'être capable de te lancer dans beaucoup d'explications maintenant... T'as essayé pourtant, d'expliquer en version non-maj la célébration de la Licorne, si emblématique du pays même chez les non-sorciers, et un concours organisé dans ta mystérieuse université - à défaut de pouvoir évoquer le monde magique - qui aura valu ton déguisement, mais tes phrases se traînent chacune un peu plus que l'autre, et t'as fini par sombrer dans le sommeil, avant d'avoir fini l'une d'entre elles.
Tu te réveilles quelques trop courtes heures plus tard, le soleil pas encore levé pour percer l'obscurité de la pièce. Jeremiah dort encore tout près de toi, et tu t'efforces de t'extirper du lit sans le réveiller. Tu profites de son sommeil pour t'adonner à tes rituels habituels, prière à la lune et tocs avérés incluant toilettes et vêtements dans un ordre particulièrement précis, avant d'ouvrir le plus silencieusement possible ces cartons qui reposent contre le mur depuis bien trop longtemps. Tu lancerais bien un sourdinam, mais tu crains trop les conséquences pour sortir ta baguette, quand bien même il est pour l'heure profondément ancré dans l'univers de Morphée. Alors tu t'affaires aussi discrètement que possible, suivant ces plans comme s'il s'agissait de planches explicatives botaniques et l'ordre de montage aussi précisément que tu aurais suivi la recette d'une nouvelle potion. Quand le soleil a fini par monter dans le ciel écossais, et que le brun s'éveille enfin, au prix de quelques coups sur les doigts et écorchures anodines, sa table à manger a fini par être montée et une de ses deux bibliothèque est sur le point d'être terminée.
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- InvitéInvité
Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 30 Juil 2023 - 19:14
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Jeremiah reprend son souffle petit à petit, la chaleur ne quittant pas la pièce mais n'entamant pas la douceur de ce moment. Les deux amants sont plongés dans une contemplation qui ne fut rompu que par l'esprit du peintre qui connecta sur un sujet qui n'était pas sans faire pâlir James d'avance. Assurant que les yeux de l'étudiant étaient magique il exhiba alors son pendentif, rêvant d'en connaître plus sur sa signification. Il n'y voyait là aucun mal, complètement à côté de ce qui se tramait dans la tête de son partenaire et de tout ce qu'impliquait ses prochaines paroles, devant protéger un secret bien trop gros pur lui, peut-être le plus important.
Après s'être redressé et chercher quelque chose dans son portable, le blond se sentit plus libre de parler, expliquant les symboliques de cette rune qu'il avait porté plus tôt, ne semblant plus avoir besoin de cet artefact pour être heureux en cette fin de soirée. Cela fit sourire le peintre tendrement alors que James venait passer la chaîne autour de son cou, le métal le faisant frissonner légèrement. « Fascinant... » souffla-t-il, les yeux posés sur cette forme si étrange pour tenter s'y trouver un lien avec la joie. Il y avait bien des forces dans la nature dont il ignorait l'existence, bien qu'il croit volontiers une certaine forme de magie de ce monde, bien loin de se douter de ce qui se cache au-delà des murs de son appartement, ni où se trouve cette université dont lui a parlé une ou deux fois James et qui ne semble pas exister en ville. Il se dit qu'il a mal compris mais ne se prend pas vraiment la tête avec ces questions, se contentant de ce qu'on lui offre tant qu'il se sent bien.
Ce nouveau baiser qui effleure ses lèvres se fait court, interrompu par les bâillements de son amant, qui semble avoir été éprouvé par les événements du jour. Il avait tenté de prononcer encore quelques mots, mais le sommeil était en train de le gagner et face à un nouveau décrochement de mâchoire, adorable au passage, Jeremiah imita le blond en souriant. « Repose toi, mon cœur. Je veille sur toi. » souffla-t-il en embrassant son front, avant de se blottir contre lui, sombrant à son tour.
Ce n'est qu'en se retournant, bien des heures plus tard, que le soleil perça à travers le vieux volet, entrant directement dans ses yeux bien trop clairs pour le supporter. Il grogna dans un demi sommeil, cachant son visage de son oreiller pour profiter encore un peu de l'obscurité. Mais l'absence d'un être à ses côtés finit par le réveiller, se redressant, les cheveux ébouriffés comme à son habitude. « Jamie ? » appela-t-il en se frottant les yeux. Un bruit de l'autre côté de la porte lui indiqua que son amant était affairé dans le salon, bien trop tôt au goût de Jeremiah qui n'était pas du matin ! Il était pourtant déjà bientôt dix heures et c'est ce qui le fit sortir du lit, ne souhaitant pas être un mauvais hôte. Il attrapa un caleçon et un pantalon de jogging dans l'armoire et rejoignit James, se passant une main dans les cheveux comme si cela allait retirer son épi de la nuit. Le miroir du couloir lui confirma que ce serait complexe sans eau en effet, et lui rappela également la présence de cette rune pendant sur son torse nu.
« Wow ! » s'exclama le peintre en constatant un changement significatif dans son appartement. Il n'en croyait pas ses yeux et se sentait véritablement touché par le geste de cet être parfait au milieu des cartons vides étalés au sol. « Tu t'es levé avant le soleil pour faire tout ça ? » demanda-t-il en se rapprochant de lui pour l'aider à se relever tandis qu'il terminait de poser une dernière étagère. L'embrassant sur la tempe, Jeremiah traîna sa carcasse fatiguée vers le comptoir séparant la cuisine du salon, attrapant un paquet de cigarette presque vide et son briquet. « T'avais peur que je te fasse manger par terre ? » dit-il en inspirant la fumée, la recrachant en riant, préférant de loin l'idée d'un petit déjeuner au lit que de faire s'asseoir son amoureux sur le sol froid. Ça, c'était réserver pour peindre le bas d'un tableau. « Et tu as fait couler du café ? Ma parole tu es parfait ! » s'exclama l'artiste en sentant une bonne odeur lui chatouiller les narines. Il ignorait à quel point cela avait dû être compliqué pour James de faire tout cela sans utiliser ses talents.
Après s'être redressé et chercher quelque chose dans son portable, le blond se sentit plus libre de parler, expliquant les symboliques de cette rune qu'il avait porté plus tôt, ne semblant plus avoir besoin de cet artefact pour être heureux en cette fin de soirée. Cela fit sourire le peintre tendrement alors que James venait passer la chaîne autour de son cou, le métal le faisant frissonner légèrement. « Fascinant... » souffla-t-il, les yeux posés sur cette forme si étrange pour tenter s'y trouver un lien avec la joie. Il y avait bien des forces dans la nature dont il ignorait l'existence, bien qu'il croit volontiers une certaine forme de magie de ce monde, bien loin de se douter de ce qui se cache au-delà des murs de son appartement, ni où se trouve cette université dont lui a parlé une ou deux fois James et qui ne semble pas exister en ville. Il se dit qu'il a mal compris mais ne se prend pas vraiment la tête avec ces questions, se contentant de ce qu'on lui offre tant qu'il se sent bien.
Ce nouveau baiser qui effleure ses lèvres se fait court, interrompu par les bâillements de son amant, qui semble avoir été éprouvé par les événements du jour. Il avait tenté de prononcer encore quelques mots, mais le sommeil était en train de le gagner et face à un nouveau décrochement de mâchoire, adorable au passage, Jeremiah imita le blond en souriant. « Repose toi, mon cœur. Je veille sur toi. » souffla-t-il en embrassant son front, avant de se blottir contre lui, sombrant à son tour.
Ce n'est qu'en se retournant, bien des heures plus tard, que le soleil perça à travers le vieux volet, entrant directement dans ses yeux bien trop clairs pour le supporter. Il grogna dans un demi sommeil, cachant son visage de son oreiller pour profiter encore un peu de l'obscurité. Mais l'absence d'un être à ses côtés finit par le réveiller, se redressant, les cheveux ébouriffés comme à son habitude. « Jamie ? » appela-t-il en se frottant les yeux. Un bruit de l'autre côté de la porte lui indiqua que son amant était affairé dans le salon, bien trop tôt au goût de Jeremiah qui n'était pas du matin ! Il était pourtant déjà bientôt dix heures et c'est ce qui le fit sortir du lit, ne souhaitant pas être un mauvais hôte. Il attrapa un caleçon et un pantalon de jogging dans l'armoire et rejoignit James, se passant une main dans les cheveux comme si cela allait retirer son épi de la nuit. Le miroir du couloir lui confirma que ce serait complexe sans eau en effet, et lui rappela également la présence de cette rune pendant sur son torse nu.
« Wow ! » s'exclama le peintre en constatant un changement significatif dans son appartement. Il n'en croyait pas ses yeux et se sentait véritablement touché par le geste de cet être parfait au milieu des cartons vides étalés au sol. « Tu t'es levé avant le soleil pour faire tout ça ? » demanda-t-il en se rapprochant de lui pour l'aider à se relever tandis qu'il terminait de poser une dernière étagère. L'embrassant sur la tempe, Jeremiah traîna sa carcasse fatiguée vers le comptoir séparant la cuisine du salon, attrapant un paquet de cigarette presque vide et son briquet. « T'avais peur que je te fasse manger par terre ? » dit-il en inspirant la fumée, la recrachant en riant, préférant de loin l'idée d'un petit déjeuner au lit que de faire s'asseoir son amoureux sur le sol froid. Ça, c'était réserver pour peindre le bas d'un tableau. « Et tu as fait couler du café ? Ma parole tu es parfait ! » s'exclama l'artiste en sentant une bonne odeur lui chatouiller les narines. Il ignorait à quel point cela avait dû être compliqué pour James de faire tout cela sans utiliser ses talents.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 30 Juil 2023 - 20:47
La magie. Un sujet terriblement sensible, et ô combien touchant, primordial aussi, pour toi. Si la terreur des conséquences dramatiques qu'une révélation pouvait induire ne t'étreignait pas chaque fois que ton esprit s'hasardait à imaginer lui avouer la vérité, il y a sans doute bien longtemps que tu aurais rempli un de ces foutus dossiers pour gagner l'autorisation de le joindre au Secret. Mais tu sais trop bien les risques que vous encourez, et tu ne peux t'y résoudre. Alors tu te tais, cherches des moyens de contourner la vérité, comme là, avec cette rune si éloquente, au fond. Non, en effet, tu n'as plus besoin d'elle à cet instant pour être heureux.
« Fascinant... » souffle ton amant en détaillant le pendentif et sa si précieuse gravure.
Tu tentes encore quelques instants de lutter contre le sommeil, mais baisses bien vite les armes, d'autant plus que le peintre se joint à ta défaite.
« Repose toi, mon cœur. Je veille sur toi. »
Sa voix douce, sa présence tout contre toi, ont raison de tes dernières réticences, et tu ne tardes pas à sombrer dans le monde des rêves.
Un monde dans lequel tu ne parviens jamais à rester très longtemps.
Le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand Jeremiah te rejoins au salon, Wunjo brillant sur son torse nu, et la vision te fait sourire - autant que cet épi si caractéristique de ses réveils qui ne semble pas vouloir s'effacer.
« Wow ! Tu t'es levé avant le soleil pour faire tout ça ? »
-Je ne dormais plus.
Une vérité toute bête et pourtant terriblement significative. Tes nuits restent courtes, et ce depuis des mois à présent. Ton aimé vient déposer un tendre baiser sur ta tempe, accentuant le sourire que tu arborais à son arrivée, décidément terriblement appréciateur de ces marques d'affection dans l'intimité, et tu le laisses s'échapper, sachant parfaitement que sa première action du matin consiste en cette sacro-sainte première cigarette. Tu pourrais t'insurger contre cette "mauvaise habitude", mais tu en as tellement, toi, des tocs, presque viscéralement ancré sous ta peau, que tu te gardes bien de tout commentaire.
« T'avais peur que je te fasse manger par terre ? »
-Non, t'avais déjà une table basse , réponds-tu factuellement, quoi que tu ne te départisses pas de ton sourire, témoignant de la pointe d'humour de tes propos.
« Et tu as fait couler du café ? Ma parole tu es parfait ! »
Tu secoues légèrement la tête, souriant toujours mais quelque peu gêné. Tu n'es pas vraiment habitué aux compliments, à l'exception de ceux de ta muse, et tu ne sais jamais trop comment y réagir. Il n'empêche que ces mots dans la bouche de cet être qui t'est si cher te touchent particulièrement. Malgré l'odeur de tabac, tu t'approches après t'être assuré que le meuble tient correctement et vient voler un baiser au brun avant de contourner le comptoir et de lui verser une tasse de café fumant, avant d'en servir un second pour toi, que tu allonges quelque peu. Tu es plus friand de thé de manière générale, et de tes propres tisanes, mais tu as fini par t'habituer à l'amertume du breuvage sombre qu'affectionne le londonien le matin.
-Tu as bien dormi ? lui demandes-tu alors après une première gorgée. Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir rester encore très longtemps...
L'université et tes plantes t'attendent.
« Fascinant... » souffle ton amant en détaillant le pendentif et sa si précieuse gravure.
Tu tentes encore quelques instants de lutter contre le sommeil, mais baisses bien vite les armes, d'autant plus que le peintre se joint à ta défaite.
« Repose toi, mon cœur. Je veille sur toi. »
Sa voix douce, sa présence tout contre toi, ont raison de tes dernières réticences, et tu ne tardes pas à sombrer dans le monde des rêves.
Un monde dans lequel tu ne parviens jamais à rester très longtemps.
Le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand Jeremiah te rejoins au salon, Wunjo brillant sur son torse nu, et la vision te fait sourire - autant que cet épi si caractéristique de ses réveils qui ne semble pas vouloir s'effacer.
« Wow ! Tu t'es levé avant le soleil pour faire tout ça ? »
-
Une vérité toute bête et pourtant terriblement significative. Tes nuits restent courtes, et ce depuis des mois à présent. Ton aimé vient déposer un tendre baiser sur ta tempe, accentuant le sourire que tu arborais à son arrivée, décidément terriblement appréciateur de ces marques d'affection dans l'intimité, et tu le laisses s'échapper, sachant parfaitement que sa première action du matin consiste en cette sacro-sainte première cigarette. Tu pourrais t'insurger contre cette "mauvaise habitude", mais tu en as tellement, toi, des tocs, presque viscéralement ancré sous ta peau, que tu te gardes bien de tout commentaire.
« T'avais peur que je te fasse manger par terre ? »
-
« Et tu as fait couler du café ? Ma parole tu es parfait ! »
Tu secoues légèrement la tête, souriant toujours mais quelque peu gêné. Tu n'es pas vraiment habitué aux compliments, à l'exception de ceux de ta muse, et tu ne sais jamais trop comment y réagir. Il n'empêche que ces mots dans la bouche de cet être qui t'est si cher te touchent particulièrement. Malgré l'odeur de tabac, tu t'approches après t'être assuré que le meuble tient correctement et vient voler un baiser au brun avant de contourner le comptoir et de lui verser une tasse de café fumant, avant d'en servir un second pour toi, que tu allonges quelque peu. Tu es plus friand de thé de manière générale, et de tes propres tisanes, mais tu as fini par t'habituer à l'amertume du breuvage sombre qu'affectionne le londonien le matin.
-
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Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 30 Juil 2023 - 21:51
❝ New canvas. ❞
- James & Jeremiah -
I'll never, never let you go, I never wanna see you low
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
I never want you to go, Well, one day you'll die But not to-fucking-night.
Les rêves de Jeremiah avaient été peuplés de moments en tout genre, allant d'un souvenir d'enfance à cette rune que lui avait passé autour du cou son précieux compagnon. Il s'était laissé emporter contrairement à James qui ne dormait que quelques heures. Il avait dû le sentir se lever des heures plus tôt, sans que son cerveau ne le réalise tant il était loin dans les méandres de son esprit. Rêver lui permettait de créer, tous ces paysages et ces rues pavées qu'il représentait souvent comme pour se sentir chez lui. Son atelier actuel commençait à prendre le même visage que sa chambre chez ses parents, devenant une œuvre d'art qu'il était difficile de justifier à un propriétaire il est vrai...
Le réveil était toujours un retour à la réalité trop « mundane » (j'ai pas le mot français sorry..) de ce monde dépourvu d'imagination. Quoi qu'encore, il était plutôt rassuré à Inverness, car la ville respirait le mystère et la douceur d'un roman de Lewis Carroll.
La vision de James dans le salon est un souffle de bonheur, comme s'il faisait partie des meubles et le fait qu'il ait pris l'initiative de monter les meubles abandonnés dans un coin depuis quelques semaines prouve qu'ils formaient un beau couple. Seraient-ils capable de vivre sous le même toit ? Ce serait une expérience mais il y avait encore du chemin, car le peintre savait bien que si James ne l'avait encore jamais invité chez lui, c'était parce qu'il craignait de voir son intimité percer à jour. Lui n'en n'avait que faire, appréciant son rythme de vie bohème et l'odeur de peinture et de clope qui régnait dans son intérieur, rendant en particulier son atelier plus authentique selon lui. Il tâchait en revanche de ne pas s'intoxiquer plus que de raison et avait ouvert la fenêtre pour que James n'étouffe pas à cause de sa mauvaise habitude.
« Dormir est tellement cool, tu devrais essayer, je t'assure. » affirma son compagnon en souriant malicieusement, s'imaginant bien que le blond devait avoir quelques soucis le plongeant dans l'incapacité de faire une grasse matinée. Jeremiah était tout l'inverse en ce point. Il pouvait dormir autant qu'un chat et n'était jamais debout aux aurores. S'il voyait un levé de soleil, c'est parce qu'il allait se coucher.
Et s'il n'y avait ni James, ni le café, c'est très certainement ce qu'il ferait encore ! Le peintre pivota sur la chaise haute près du comptoir, faisant face à la cuisine et à cet ange tombé du ciel qui lui offrait une tasse fumante. L'odeur mêlée à celle de sa cigarette réveilla ses sens. « Ouais. » répondit-il en baillant à la question de son amant. « Et toi ? Malgré la courte durée, tu as pu recharger les batteries ? »
Il était important pour Jeremiah que l'étudiant se sente bien, qu'il puisse prendre ce moment ici pour se retrouver avec lui-même, pour se décharger de ce qui ne va pas, qu'il souhaite ou non le partager avec son étoile comme il appelle Jeremiah.
Le café coula dans la gorge du Shenton qui appréciait cette brûlure matinale, à peine concentré sur les paroles du blond qui s'excusait, pour changer. Il ne réalisa qu'après une nouvelle gorgée et une taffe ce qui venait d'être dit. « Oh, tu pars ? Tu as beaucoup de cours aujourd'hui ? » s'enquit Jeremiah en se rappelant le cursus de son partenaire qui étudiait la botanique, un sujet intéressant, qu'il avait lui-même survoler lors de ses études, puisqu'il avait appris à faire ses couleurs avec des plantes, une technique qui se pratiquait encore dans certains pays. « Sortir avec un étudiant, je trouve ça excitant. » ajouta-t-il en noyant son sourire malicieux dans sa tasse.
Le réveil était toujours un retour à la réalité trop « mundane » (j'ai pas le mot français sorry..) de ce monde dépourvu d'imagination. Quoi qu'encore, il était plutôt rassuré à Inverness, car la ville respirait le mystère et la douceur d'un roman de Lewis Carroll.
La vision de James dans le salon est un souffle de bonheur, comme s'il faisait partie des meubles et le fait qu'il ait pris l'initiative de monter les meubles abandonnés dans un coin depuis quelques semaines prouve qu'ils formaient un beau couple. Seraient-ils capable de vivre sous le même toit ? Ce serait une expérience mais il y avait encore du chemin, car le peintre savait bien que si James ne l'avait encore jamais invité chez lui, c'était parce qu'il craignait de voir son intimité percer à jour. Lui n'en n'avait que faire, appréciant son rythme de vie bohème et l'odeur de peinture et de clope qui régnait dans son intérieur, rendant en particulier son atelier plus authentique selon lui. Il tâchait en revanche de ne pas s'intoxiquer plus que de raison et avait ouvert la fenêtre pour que James n'étouffe pas à cause de sa mauvaise habitude.
« Dormir est tellement cool, tu devrais essayer, je t'assure. » affirma son compagnon en souriant malicieusement, s'imaginant bien que le blond devait avoir quelques soucis le plongeant dans l'incapacité de faire une grasse matinée. Jeremiah était tout l'inverse en ce point. Il pouvait dormir autant qu'un chat et n'était jamais debout aux aurores. S'il voyait un levé de soleil, c'est parce qu'il allait se coucher.
Et s'il n'y avait ni James, ni le café, c'est très certainement ce qu'il ferait encore ! Le peintre pivota sur la chaise haute près du comptoir, faisant face à la cuisine et à cet ange tombé du ciel qui lui offrait une tasse fumante. L'odeur mêlée à celle de sa cigarette réveilla ses sens. « Ouais. » répondit-il en baillant à la question de son amant. « Et toi ? Malgré la courte durée, tu as pu recharger les batteries ? »
Il était important pour Jeremiah que l'étudiant se sente bien, qu'il puisse prendre ce moment ici pour se retrouver avec lui-même, pour se décharger de ce qui ne va pas, qu'il souhaite ou non le partager avec son étoile comme il appelle Jeremiah.
Le café coula dans la gorge du Shenton qui appréciait cette brûlure matinale, à peine concentré sur les paroles du blond qui s'excusait, pour changer. Il ne réalisa qu'après une nouvelle gorgée et une taffe ce qui venait d'être dit. « Oh, tu pars ? Tu as beaucoup de cours aujourd'hui ? » s'enquit Jeremiah en se rappelant le cursus de son partenaire qui étudiait la botanique, un sujet intéressant, qu'il avait lui-même survoler lors de ses études, puisqu'il avait appris à faire ses couleurs avec des plantes, une technique qui se pratiquait encore dans certains pays. « Sortir avec un étudiant, je trouve ça excitant. » ajouta-t-il en noyant son sourire malicieux dans sa tasse.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] New canvas ft. Jeremiah
Dim 30 Juil 2023 - 23:13
T'es une créature d'habitudes. Ca te rassure, c'est un fait. Et si les moments que tu partages avec Jeremiah ne sont pas forcément quotidiens puisque tu le partages avec d'autres et te dois de conserver tes secrets, force t'es d'avouer que tu as vite posé tes routines dans cet appartement très différent du tien. Chaque fois que tu passes la nuit ici, tu t'endors avec ton amant dans tes bras, tu t'éveilles bien avant lui, et vaques à tes rituels matinaux avant de t'adonner à quelques occupations personnelles - qui consistent souvent en peinture, il faut bien l'admettre - avant de lui préparer a minima un café, souvent même un petit déjeuner complet lorsque l'heure de son réveil approche, ou celle de ton départ.
« Dormir est tellement cool, tu devrais essayer, je t'assure » te taquine-t-il, et tu lèves une main évasive. Sans doute oui, mais tu ne sais même plus quand tes nuits ont pu être réellement longues et sereines pour la dernière fois. Puis ces derniers temps, faut dire ce qui est, t'as plutôt tendance à fuir le sommeil. Dans les bras de Jeremiah, t'arrives à passer quelques heures calmes, encore, mais seul chez toi, ou même avant chez Juliet ou au Manoir, t'es tellement en proie à mille terreurs nocturnes que tu t'efforces de lutter contre les appels de Morphée, multipliant les philtres revigorant pour éviter de céder à ses tentatives pour t'emmener au pays des songes.
« Ouais. Et toi ? Malgré la courte durée, tu as pu recharger les batteries ? »
-Ca va oui. Je dors bien ici...
Dans cet appartement, et dans ses bras, surtout. Tu sirotes ton café sans le quitter du regard, définitivement complètement amoureux de ce visage ébouriffé.
« Oh, tu pars ? Tu as beaucoup de cours aujourd'hui ? »
-J'en ai pas mal cet après-midi, et j'ai mes plantes à soigner avant... Et bon, je vais passer me changer aussi...
Parce que clairement, le costume de sidhe obscur n'est vraiment pas indiqué pour une journée ordinaire, et si tu n'étais déjà pas très à l'aise hier soir, tu l'es clairement encore moins ce matin à l'idée de devoir ressortir comme ça. Nope. Hors de question. Tu passes chez toi avant toute chose, retrouves des vêtements ordinaires et ta cape de sorcier, soignes tes plantes et seulement après tu rejoindras Hungcalf, aucune chance que ça se fasse dans un autre ordre...
« Sortir avec un étudiant, je trouve ça excitant » lâche alors l'artiste face à toi, dissimulant mal son malice derrière son breuvage.
Hécate, que tu aimerais pouvoir lui répondre de façon positive là, et ton regard fixé sur lui en dit probablement long sur l'effet qu'il te fait toujours mais...
-Tu es vil, Shining Star. Je ne peux vraiment pas me permettre de rester, aussi alléchante soit cette allusion...
Une gorgée amère ponctue tes propos, avant que tu ne reposes la tasse sur le comptoir sur lequel tu t'appuies, te penchant davantage en avant, rapprochant ostensiblement ton visage du sien.
-Mais je peux peut-être revenir plus tard, si tu es libre... Après tout... Il reste une étagère à monter.
Et tu veux bien galérer une nouvelle fois à suivre ces plans moldus pendant quelques heures si c'est pour t'endormir encore dans ses bras.
« Dormir est tellement cool, tu devrais essayer, je t'assure » te taquine-t-il, et tu lèves une main évasive. Sans doute oui, mais tu ne sais même plus quand tes nuits ont pu être réellement longues et sereines pour la dernière fois. Puis ces derniers temps, faut dire ce qui est, t'as plutôt tendance à fuir le sommeil. Dans les bras de Jeremiah, t'arrives à passer quelques heures calmes, encore, mais seul chez toi, ou même avant chez Juliet ou au Manoir, t'es tellement en proie à mille terreurs nocturnes que tu t'efforces de lutter contre les appels de Morphée, multipliant les philtres revigorant pour éviter de céder à ses tentatives pour t'emmener au pays des songes.
« Ouais. Et toi ? Malgré la courte durée, tu as pu recharger les batteries ? »
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Dans cet appartement, et dans ses bras, surtout. Tu sirotes ton café sans le quitter du regard, définitivement complètement amoureux de ce visage ébouriffé.
« Oh, tu pars ? Tu as beaucoup de cours aujourd'hui ? »
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Parce que clairement, le costume de sidhe obscur n'est vraiment pas indiqué pour une journée ordinaire, et si tu n'étais déjà pas très à l'aise hier soir, tu l'es clairement encore moins ce matin à l'idée de devoir ressortir comme ça. Nope. Hors de question. Tu passes chez toi avant toute chose, retrouves des vêtements ordinaires et ta cape de sorcier, soignes tes plantes et seulement après tu rejoindras Hungcalf, aucune chance que ça se fasse dans un autre ordre...
« Sortir avec un étudiant, je trouve ça excitant » lâche alors l'artiste face à toi, dissimulant mal son malice derrière son breuvage.
Hécate, que tu aimerais pouvoir lui répondre de façon positive là, et ton regard fixé sur lui en dit probablement long sur l'effet qu'il te fait toujours mais...
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Une gorgée amère ponctue tes propos, avant que tu ne reposes la tasse sur le comptoir sur lequel tu t'appuies, te penchant davantage en avant, rapprochant ostensiblement ton visage du sien.
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Et tu veux bien galérer une nouvelle fois à suivre ces plans moldus pendant quelques heures si c'est pour t'endormir encore dans ses bras.
– the best –
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