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- Andrew HillADMIN - go wild ☽ for a while
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» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (né le 28 décembre 1984)
» situation : désespérément amoureux d'une femme fraichement divorcée
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call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Dim 24 Sep 2023 - 19:39
4 septembre 2023 - Vers 17 heures.
Avec une précaution infinie, le sorcier tourne délicatement sa baguette au dessus du mortier. Pour quatre grains de café péruviens, une tête d’aconit séché. Autant dire que la moindre poussière lui ferait l’effet d’une aiguille plantée dans son iris. Sa condition de loup-garou, en dehors des nuits de pleine lune, n’était jamais aussi intensément ressentie qu’en présence de cette plante. Le simple fait de les manipuler sans même les toucher lui provoquaient une certaine nausée.
Deux cafetières. L’une pour eux. L’autre pour lui. Ils avaient été convoqués pour l’heure du thé mais tout ceux qui côtoyaient Andrew savaient bien qu’il n’était pas féru d’herbe flottant dans l’eau chaude. Il trouvait ça aussi insipide que les excuses que la Blackthorn pouvait utiliser pour justifier d’une absence à son cours.
Il avait redisposé les meubles de son bureau pour les recevoir. Cinq fauteuil, une table basse et toutes les interrogations qu’il pouvait avoir à l’esprit en ces temps. Après son retour d’un mois en Thaïlande, il avait pu se rendre compte que le comportement des chauffes-plats ne s’était pas arrangé.
Le Britannique avait une théorie qu’il entendait bien vérifier. Versant l’eau brulante sur le café moulu, il prie … oui, il prie c’était dire… pour que cette théorie ne soit qu’une invention de son cerveau malade.
Peter Drummond est fan
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Dim 24 Sep 2023 - 21:56
Keir s’est dit qu’il valait mieux attendre que tout le monde soit là pour entrer dans le bureau du professeur de Runes, car il ne souhaite pas l’affronter en tête à tête à nouveau. Sa dernière expérience en la matière lui a laissé un arrière-goût de mensonge désagréable au fond de la gorge et depuis, il se fait discret en la présence du sorcier. Voir, il l’évite sagement. Il le sent sur une piste concernant les Chauffe-Plats, étant donné qu’il lui a fait comprendre qu’il les soupçonnait de cacher quelque chose. Ce qui est le cas. Keir soupire alors que les autres le rejoignent enfin. À l’unisson, ils toquent à la porte qui s’ouvre devant eux pour les laisser entrer. Des quatre, il est probablement le moins serein par cet échange de formalité entre eux et leur Illuminé.
La pièce est tout à fait similaire à son dernier souvenir, si ce n’est la disposition des sièges et la forte odeur de café qui y règne désormais. Brûlante, elle lui irrite les narines et il frotte son nez une ou deux fois, terré derrière l’armoire à glace qu’est Alexander. À côté de lui, Barghest passe sa main le long de son épaule, lui sourit brièvement puis le fait s’asseoir sur l’une des chaises proches de la sienne. Il veut l’avoir à portée d’œil et de main, c’est une évidence. Keir ne bronche pas, il a l’habitude maintenant. Son regard dévie vers Cataleya, dont le mutisme en étonne toujours plus d’un. Il se demande si Andrew est au courant et si non, quelle sera sa réaction ? Pour une fois, ceci n’a rien à voir avec une bêtise des Chauffe-Plats…
« Bonsoir » dit-il en imitant les deux autres. « Bon été ? »
La pièce est tout à fait similaire à son dernier souvenir, si ce n’est la disposition des sièges et la forte odeur de café qui y règne désormais. Brûlante, elle lui irrite les narines et il frotte son nez une ou deux fois, terré derrière l’armoire à glace qu’est Alexander. À côté de lui, Barghest passe sa main le long de son épaule, lui sourit brièvement puis le fait s’asseoir sur l’une des chaises proches de la sienne. Il veut l’avoir à portée d’œil et de main, c’est une évidence. Keir ne bronche pas, il a l’habitude maintenant. Son regard dévie vers Cataleya, dont le mutisme en étonne toujours plus d’un. Il se demande si Andrew est au courant et si non, quelle sera sa réaction ? Pour une fois, ceci n’a rien à voir avec une bêtise des Chauffe-Plats…
« Bonsoir » dit-il en imitant les deux autres. « Bon été ? »
Peter Drummond est fan
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Lun 25 Sep 2023 - 2:14
Claquant nerveusement ses canines sur une énième couinesouris en sucre, Cataleya marque un dernier demi-tour. Voilà une dizaine de minutes qu’elle rode dans les couloirs d’hungcalf pour tenter de dissiper ce qui lui tord l’estomac, passant et repassant devant Charlie sans parvenir à se stopper. Le froncement significatif de ses sourcils pourrait pourtant laisser présager à de l’agacement puisqu’il s’agissait là de la rentrée et qu’il était inconcevable de convoquer ses chandelles un jour de rentrée. Déjà que commencer celle-ci sur un foutu cours traitant de la rune de Wunjo frisait l’hubris ! Quoiqu’elle n’ait pas eu le loisir de questionner l’existence même de cette aberration runique puisque contrainte au silence. Ce simple fait, à contrepied total des habitudes, avait suffit à tourner plus d’un étudiant vers elle durant sa studieuse prise de note et pas une fois la Blackthorn n’avait croisé le regard de son professeur, là où elle mettait généralement un point d’honneur à le toiser jusqu’à ce qu’il viennent à fixer autre chose. Puéril jeu, je vous l’accorde, mais chaque maigre victoire lui donnait toujours satisfaction.
Sursautant à l’approche de Barghest, laBlackthorn Villanueva se coule rapidement dans son ombre et daigne finalement se rapprocher de la porte, joignant les deux brefs coups portés à ceux des autres. Elle détestait cet endroit, autant parce que Andrew n’avait aucun goût en matière d’ameublement que parce qu’il s’agissait là de ses quartiers, tout bonnement. Le regard traîne longuement sur les meubles pour tenter de dénicher des indices sur la raison de leur présence mais les iris échouent inexorablement sur les cafetières. Super. Il allait encore leur faire subir un café ignoble.
Prenant place à côté d’Alexander, et après un bref regard pour ses compagnons, la lufkin porte de nouveau à ses lèvres la demi-souris qu’elle tient par une queue rigide et tordue afin d’occuper ses canines lorsque tombent les salutations. Le dos se coule dans son dossier, les jambes se croisent, et si l'air est aussi hostile qu'à l'habitude force est d'admettre que les cernes ne trompent pas : elle est épuisée petite lufkin. La dernière pleine lune couplé à un sommeil chaotique l'à contrainte à carburer au sucre rapide pour espérer ne pas tomber. Son regard papillonne encore un peu, usé, mais sa main libre a tôt fait d'abattre sur les genoux d'Alexander son sac à main pour faire tourner le paquet de confiserie qui lui sert de repas depuis la veille au soir.
Sursautant à l’approche de Barghest, la
Prenant place à côté d’Alexander, et après un bref regard pour ses compagnons, la lufkin porte de nouveau à ses lèvres la demi-souris qu’elle tient par une queue rigide et tordue afin d’occuper ses canines lorsque tombent les salutations. Le dos se coule dans son dossier, les jambes se croisent, et si l'air est aussi hostile qu'à l'habitude force est d'admettre que les cernes ne trompent pas : elle est épuisée petite lufkin. La dernière pleine lune couplé à un sommeil chaotique l'à contrainte à carburer au sucre rapide pour espérer ne pas tomber. Son regard papillonne encore un peu, usé, mais sa main libre a tôt fait d'abattre sur les genoux d'Alexander son sac à main pour faire tourner le paquet de confiserie qui lui sert de repas depuis la veille au soir.
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- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Ven 29 Sep 2023 - 9:30
Une convocation...McCandless déteste les convocations, d'autant plus celles venant de Hill.
Il arrive près du bureau du prof de runes. Charlie est présent et il croise rapidement son regard. Évidemment, il est inquiet pour cette réunion. Cat' est toute aussi stressée et le démontre beaucoup plus que Keir. En attendant le dernier des quatre mousquetaires, Alex s'adosse au mur, les mains dans les poches de son blouson, et part dans la contemplation du plafond. Ils vont encore se faire sermonner. Parce que sinon pourquoi les convoquer ? Mais quelle en sera la raison ? Hill n'est pas un abruti finit. Il en a quand même dans le ciboulot (sinon il ne serait pas prof à Hungcalf) alors il doit se douter de quelque chose. Et Alex parierait que cela concerne Keir.
Auraient-ils pu garder ce secret indéfiniment ? Il sait pertinemment qu'aucun d'entre eux ne lui en a parlé, alors est-ce qu'ils auraient laissés des pistes de réflexion ?
Le Grymm espère se tromper. Il espère réellement que Hill ne va pas foutre son nez là où il ne faut pas.
Barghest arrive. Ils entrent. Et l'Eclairé a encore préparé un café qui empeste toute la pièce. Foutu café.
McCandless salue Andrew d'un mouvement de tête, lui démontrant ainsi le respect minimum qu'il lui donne.
Il s'installe près de la rouquine, qui balance son sac sur ses genoux. Il la regarde tout en levant un sourcil.
Tu ne sais pas donc pas encore que les confiseries ce n'est pas son truc, Blackthorn ?
Keir cherche à jouer le mec sympa, certainement pour cacher son anxiété.
Quant à Alex, il attend. Plus vite il pourra sortir d'ici et mieux il se portera.
Il arrive près du bureau du prof de runes. Charlie est présent et il croise rapidement son regard. Évidemment, il est inquiet pour cette réunion. Cat' est toute aussi stressée et le démontre beaucoup plus que Keir. En attendant le dernier des quatre mousquetaires, Alex s'adosse au mur, les mains dans les poches de son blouson, et part dans la contemplation du plafond. Ils vont encore se faire sermonner. Parce que sinon pourquoi les convoquer ? Mais quelle en sera la raison ? Hill n'est pas un abruti finit. Il en a quand même dans le ciboulot (sinon il ne serait pas prof à Hungcalf) alors il doit se douter de quelque chose. Et Alex parierait que cela concerne Keir.
Auraient-ils pu garder ce secret indéfiniment ? Il sait pertinemment qu'aucun d'entre eux ne lui en a parlé, alors est-ce qu'ils auraient laissés des pistes de réflexion ?
Le Grymm espère se tromper. Il espère réellement que Hill ne va pas foutre son nez là où il ne faut pas.
Barghest arrive. Ils entrent. Et l'Eclairé a encore préparé un café qui empeste toute la pièce. Foutu café.
McCandless salue Andrew d'un mouvement de tête, lui démontrant ainsi le respect minimum qu'il lui donne.
Il s'installe près de la rouquine, qui balance son sac sur ses genoux. Il la regarde tout en levant un sourcil.
Tu ne sais pas donc pas encore que les confiseries ce n'est pas son truc, Blackthorn ?
Keir cherche à jouer le mec sympa, certainement pour cacher son anxiété.
Quant à Alex, il attend. Plus vite il pourra sortir d'ici et mieux il se portera.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 10 Oct 2023 - 21:31
Il l’a entendu, derrière la porte. L’ouïe finie, qu’il associe à une nature qu’il a finit par apprivoiser de son mieux, il entend les pas de Keir sans doute une seconde que ça puisse être un autre. Il aurait pu aller ouvrir mais Hill connait ses zouaves et il ne fait aucun doute que le geste resterait vain. Ils avaient tous été convoqués et ils n’entreraient pas dans la pièce sans être au complet.
« Bon été ? » La question est lâchée alors qu’ils s’installent finalement dans les fauteuils disposés à les accueillir. Aucune réponse de la part du britannique dont le regard signifie quelque-chose comme « none of your business ». C’était plutôt dans les habitudes de Barghest de causer pour meubler la conversation. Le fait que ce soir Charlie qui s’y colle démontre une certaine nervosité. Cataleya semble dormir debout, mastiquant nerveusement une confiserie qui donnerait des hauts de coeur à Andrew. Alexander n’a pas le droit au moindre regard. C’est toujours aussi douloureux. Cela cesserait-il jamais ?
Baguette à la main, il guide la cafetière italienne vers les tasses disposées pour ses chandelles. Ou chauffe-plat comme il aime les appeler. Ces petits bougies sans saveur, sans âme, presque vides de sens. Les tasses remplies, il prend la sienne et s’installe face à eux, guère impressionné face aux quatre adolescents qui le regardent avec des yeux de merlan frits.
- J’espère que vous attaquez cette année avec ambition et determination. Compte tenu du fait que l’année précédente n’ait été très glorieuse pour aucun d’entre vous… Envisagez vous de vous présenter aux épreuves du challenge ? Sir Blackwood est très friand de ce genre d’engagement.
Et constatant que Cataleya esquissait un geste pour sortir sa tablette, car il avait bien vu de quelle manière elle était réduite à communiquer sans savoir pourquoi (et n’étant pas sur de vouloir le savoir…), il lève face à elle le plat de sa main.
- Ne vous donnez pas la peine de sortir votre attirail Blackthorn, pour une fois, je pourrais et j’aimerais entendre la voix de vos compères. Profitons-en.
« Bon été ? » La question est lâchée alors qu’ils s’installent finalement dans les fauteuils disposés à les accueillir. Aucune réponse de la part du britannique dont le regard signifie quelque-chose comme « none of your business ». C’était plutôt dans les habitudes de Barghest de causer pour meubler la conversation. Le fait que ce soir Charlie qui s’y colle démontre une certaine nervosité. Cataleya semble dormir debout, mastiquant nerveusement une confiserie qui donnerait des hauts de coeur à Andrew. Alexander n’a pas le droit au moindre regard. C’est toujours aussi douloureux. Cela cesserait-il jamais ?
Baguette à la main, il guide la cafetière italienne vers les tasses disposées pour ses chandelles. Ou chauffe-plat comme il aime les appeler. Ces petits bougies sans saveur, sans âme, presque vides de sens. Les tasses remplies, il prend la sienne et s’installe face à eux, guère impressionné face aux quatre adolescents qui le regardent avec des yeux de merlan frits.
- J’espère que vous attaquez cette année avec ambition et determination. Compte tenu du fait que l’année précédente n’ait été très glorieuse pour aucun d’entre vous… Envisagez vous de vous présenter aux épreuves du challenge ? Sir Blackwood est très friand de ce genre d’engagement.
Et constatant que Cataleya esquissait un geste pour sortir sa tablette, car il avait bien vu de quelle manière elle était réduite à communiquer sans savoir pourquoi (et n’étant pas sur de vouloir le savoir…), il lève face à elle le plat de sa main.
- Ne vous donnez pas la peine de sortir votre attirail Blackthorn, pour une fois, je pourrais et j’aimerais entendre la voix de vos compères. Profitons-en.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mer 11 Oct 2023 - 14:36
Personne ne parle, à part lui. Quelle sensation désagréable ! Keir regarde ses camarades, réfléchit longuement puis décide de se terrer dans le fond de son siège. Il aimerait que les autres fassent l’effort de mener la conversation avec Andrew. Il est fort probable qu’ils ne se rendent compte qu’à cet instant que Cataleya et sa grande gueule faisaient d’ordinaire tout le travail, les laissant se reposer sur leurs acquis. Maintenant qu’elle est muette, le devoir repose sur eux, les hommes, les jeunes adultes. Keir est même étonné du mutisme de Barghest. Sa question ne reçoit aucune réponse autre qu’un regard lourd d’un sens qu’il ne comprend pas.
Puis, voilà les conseils/avertissements/j’essayedevousinculquerquelquechosedetempsàautres. Ambition, peut-être. Détermination, ça reste à voir ! À ce stade, il essaye simplement de survivre un jour de plus. Pas fier d’avoir redoublé son année, Keir ne fait pas le malin. Le café devant lui fume, son odeur est forte. Il ne s’en approche pas tout de suite, préférant le laisser refroidir un peu pour ne pas s’y brûler la langue et passer, encore une fois, pour l’idiot de la bande. Il ne comprend pas ce qu’Andrew entend par là. À part lui, personne n’a manqué son année, non ? Barghest n’a eu aucun problème à monter les échelons. Quelle idée de faire d’un cas une généralité…
« Tout dépendra du challenge » répond finalement le plus jeune en jouant avec sa tasse de café, dont les parois font rougir la peau de ses doigts fins. S’il faut jouer les MacGyver, il répondra présent. S’il faut se tenir debout sur un balai, il passera son tour. Inutile de courir après l’humiliation publique.
Puis, voilà les conseils/avertissements/j’essayedevousinculquerquelquechosedetempsàautres. Ambition, peut-être. Détermination, ça reste à voir ! À ce stade, il essaye simplement de survivre un jour de plus. Pas fier d’avoir redoublé son année, Keir ne fait pas le malin. Le café devant lui fume, son odeur est forte. Il ne s’en approche pas tout de suite, préférant le laisser refroidir un peu pour ne pas s’y brûler la langue et passer, encore une fois, pour l’idiot de la bande. Il ne comprend pas ce qu’Andrew entend par là. À part lui, personne n’a manqué son année, non ? Barghest n’a eu aucun problème à monter les échelons. Quelle idée de faire d’un cas une généralité…
« Tout dépendra du challenge » répond finalement le plus jeune en jouant avec sa tasse de café, dont les parois font rougir la peau de ses doigts fins. S’il faut jouer les MacGyver, il répondra présent. S’il faut se tenir debout sur un balai, il passera son tour. Inutile de courir après l’humiliation publique.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 17 Oct 2023 - 18:45
Étouffant un discret bâillement contre l’épaule d’Alexander, Cataleya lutte contre ses lourdes paupières mais finit par mollement abattre son front sur le grymm ; Peu embarrassée par les notions d’étiquette puisque Hill semblait n’éprouver aucun respect pour ses élèves. “Année pas très glorieuse”, hein ? Et qu’avais-tu accompli monsieur tête à claque, hormis te gausser des exploits de tes élèves ? Incarne le rôle d’un mentor avant d’oser te plaindre. Le regard ne se détourne pourtant pas du parquet, fixe intensément un point invisible derrière la chaise de Keir mais revient à la réalité lorsque l’index de Barghest marque deux bref tapotements sur son accoudoir. L’échange est furtif mais lourd de sens puisque le regard qui s'ensuit finit par convaincre la Blackthorn de redresser le dos et se positionner face au professeur. “Sir Blackwood est très friand de ce genre d’engagement.” Si le sourire se dessine chez la rousse, il se fait fondamentalement sardonique. Est-ce que Andrew voulaient envoyer ses élèves jouer les singes pour divertir le grand vénérable, s’appropriant ainsi leurs victoires et mettant leur défaite sur le dos d’un manque d’écoute chez ses chauffes-plats bien aimés ? Ca lui permettrait d’avoir des sujets de discussions pour aborder la merveilleuse @Isabelle D'Essenault puisqu’il ne pouvait décemment pas compter sur son amabilité de porte carcérale. Avec un peu de chance elle écouterait ses incessantes jérémiades et gonflerait son trop grand égo en voulant le réconforter.
D’un geste impérieux la lufkin se saisit de son bloc note, dégaine son crayon mais se voit stoppé net par le mouvement du professeur. Qu’est-ce.. Profondément perturbée, elle bat plusieurs fois des cils avant de comprendre ce qui lui est demandé. Et évidemment, l’’outrage qui suit est tel qu’il plaque la Blackthorn au fond de son siège dans un état de vexation singulier. Si elle en sort brièvement pour se saisir de sa tasse de café, le regard s’enferme dans une ridicule hostilité puisque parfaitement tenue en laisse par la présence des trois autres. L'agacement ne trouve comme ultime catharsis qu’une vague confiserie qui se plie en couinement aiguë sous ses canines. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait développé une telle frénésie autour des couinesouris en sucre ; elles alliaient sa morbide obsession pour les rongeurs et le “pouic-pouic” qui canalisait ses pires crises. Ca, et ça lui permettait de se doper au sucre. Il lui fallait au moins ça pour réaliser qu’il y avait deux cafetières, l’une pour eux, l’autre pour Andrew, et si cet état de fait ne sembla choquer personne d’autre, le regard de la Lufkin sombra lourdement dans sa tasse. La convocation des chauffes-plats n’avaient rien d’inhabituels en soit, le café non plus, mais il serait naïf de croire que tout chez les élèves d’Andrew respirait les petits oiseaux chantant sous un un matin d’automne. Ils étaient tous bizarres depuis décembre. Elle la première. Est-ce que Hills avait remarqué les tensions, les regards fuyant, et le chaos qui rampait devant lui ? Est-ce que la paranoïa d'Arthur la frappait de plein fouet, ou était-ce rationnel de penser qu'ils avaient foutu le pied dans une salle d'interrogatoire nulle ? Cette fois-ci le bloc-note s’abat brutalement sur le bureau, le crayon s’arme, mais l’odorat se perd sur la fatigue en dépit du soin qu’apporte Cataleya à l’observation de son breuvage. Elle est incapable de deviner s’il y a quelque chose ou non dans sa tasse -le flair étant toujours traitre lorsque privé de sommeil- et préfère de fait pousser son café en direction du professeur.. Elle aurait aimé crier à l’empoisonnement au veritaserum et s’éprendre en dramatisme mais la vérité est qu’elle n’est pas à l’aise dans l'accusation qui prend place sur sa feuille, désastreusement consciente de sa soudaine paranoïa. Aussi préfère t'elle l'usage de l'interrogation.
D’un geste impérieux la lufkin se saisit de son bloc note, dégaine son crayon mais se voit stoppé net par le mouvement du professeur. Qu’est-ce.. Profondément perturbée, elle bat plusieurs fois des cils avant de comprendre ce qui lui est demandé. Et évidemment, l’’outrage qui suit est tel qu’il plaque la Blackthorn au fond de son siège dans un état de vexation singulier. Si elle en sort brièvement pour se saisir de sa tasse de café, le regard s’enferme dans une ridicule hostilité puisque parfaitement tenue en laisse par la présence des trois autres. L'agacement ne trouve comme ultime catharsis qu’une vague confiserie qui se plie en couinement aiguë sous ses canines. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait développé une telle frénésie autour des couinesouris en sucre ; elles alliaient sa morbide obsession pour les rongeurs et le “pouic-pouic” qui canalisait ses pires crises. Ca, et ça lui permettait de se doper au sucre. Il lui fallait au moins ça pour réaliser qu’il y avait deux cafetières, l’une pour eux, l’autre pour Andrew, et si cet état de fait ne sembla choquer personne d’autre, le regard de la Lufkin sombra lourdement dans sa tasse. La convocation des chauffes-plats n’avaient rien d’inhabituels en soit, le café non plus, mais il serait naïf de croire que tout chez les élèves d’Andrew respirait les petits oiseaux chantant sous un un matin d’automne. Ils étaient tous bizarres depuis décembre. Elle la première. Est-ce que Hills avait remarqué les tensions, les regards fuyant, et le chaos qui rampait devant lui ? Est-ce que la paranoïa d'Arthur la frappait de plein fouet, ou était-ce rationnel de penser qu'ils avaient foutu le pied dans une salle d'interrogatoire nulle ? Cette fois-ci le bloc-note s’abat brutalement sur le bureau, le crayon s’arme, mais l’odorat se perd sur la fatigue en dépit du soin qu’apporte Cataleya à l’observation de son breuvage. Elle est incapable de deviner s’il y a quelque chose ou non dans sa tasse -le flair étant toujours traitre lorsque privé de sommeil- et préfère de fait pousser son café en direction du professeur.. Elle aurait aimé crier à l’empoisonnement au veritaserum et s’éprendre en dramatisme mais la vérité est qu’elle n’est pas à l’aise dans l'accusation qui prend place sur sa feuille, désastreusement consciente de sa soudaine paranoïa. Aussi préfère t'elle l'usage de l'interrogation.
"Tu n'oserais rien mettre dans nos verres n'est-ce pas, Andrew ? “
Isabelle D'Essenault est fan
- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Sam 21 Oct 2023 - 8:24
Quand va-t-il comprendre qu'il n'y a pas que le café dans la vie ? En plus, ils sont en Ecosse, la consommation de thé y est majoritaire. Mais non, Andrew préfère les intoxiquer avec la forte odeur du liquide noir. Alex affiche une mine de dégoût lorsque la cafetière les sert.
Bordel, mais qui boit cette horreur à part lui ?
Et en introduction, il parle de détermination et d'ambition. On croirait entendre le décharné. Qu'il dorme sur ses deux oreilles, de l'ambition, il en avait. Et c'est le cas pour les trois autres, sinon ils n'auraient jamais intégré les capes noires.
Et blablabla...Parle pour toi ! Alex est, au contraire, satisfait de son année précédente. Il a réussit tous ses stages au sein de la brigade des aurors et a eu que de bonnes appréciations pour son travail fourni en tant qu'étudiant. Évidemment il a été perturbé avec la morsure de Charlie mais il a tenu bon.
Cependant, Hill parle d'autre chose. Il ne supporte simplement pas que de jeunes chandelles puissent remettre son autorité en question. Parce que oui, de ce point de vu là, il en a bavé l'année précédente.
Il arque un sourcil lorsqu'il défend Cat' de communiquer après avoir posé une question. L'enfoiré.
"Clairement. Je ne sais où je serai dans dix ans donc je ne vais pas manquer une telle occasion."
Et ce n'est certainement pas pour les beaux yeux de Sir Blackwood, il n'en a plus.
Keir répond à son tour. Toujours aussi prudent. Puis Alex ajoute :
"Et vous ?"
Se retrouver face à Andrew en compétition, ce serait presque jouissif.
Barghest n'a même pas le temps de répondre que le carnet claque sur le bureau du prof.
Cataleya recule sa tasse de café vers Andrew, le nez plissé. Alex arrive à lire ce qu'elle a écrit.
Qu'est-ce que tu fout Cat' ? Mais cela ne vient pas seulement de sa parano. Il y a un déclencheur. McCandless observe autour de lui et notamment derrière Andrew. Il aperçoit alors les deux cafetières. Ok, c'est louche en effet.
Bordel, mais qui boit cette horreur à part lui ?
Et en introduction, il parle de détermination et d'ambition. On croirait entendre le décharné. Qu'il dorme sur ses deux oreilles, de l'ambition, il en avait. Et c'est le cas pour les trois autres, sinon ils n'auraient jamais intégré les capes noires.
Et blablabla...Parle pour toi ! Alex est, au contraire, satisfait de son année précédente. Il a réussit tous ses stages au sein de la brigade des aurors et a eu que de bonnes appréciations pour son travail fourni en tant qu'étudiant. Évidemment il a été perturbé avec la morsure de Charlie mais il a tenu bon.
Cependant, Hill parle d'autre chose. Il ne supporte simplement pas que de jeunes chandelles puissent remettre son autorité en question. Parce que oui, de ce point de vu là, il en a bavé l'année précédente.
Il arque un sourcil lorsqu'il défend Cat' de communiquer après avoir posé une question. L'enfoiré.
"Clairement. Je ne sais où je serai dans dix ans donc je ne vais pas manquer une telle occasion."
Et ce n'est certainement pas pour les beaux yeux de Sir Blackwood, il n'en a plus.
Keir répond à son tour. Toujours aussi prudent. Puis Alex ajoute :
"Et vous ?"
Se retrouver face à Andrew en compétition, ce serait presque jouissif.
Barghest n'a même pas le temps de répondre que le carnet claque sur le bureau du prof.
Cataleya recule sa tasse de café vers Andrew, le nez plissé. Alex arrive à lire ce qu'elle a écrit.
Qu'est-ce que tu fout Cat' ? Mais cela ne vient pas seulement de sa parano. Il y a un déclencheur. McCandless observe autour de lui et notamment derrière Andrew. Il aperçoit alors les deux cafetières. Ok, c'est louche en effet.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Jeu 26 Oct 2023 - 22:13
Depuis que cette idée s’était insinuée dans son esprit, Andrew n’arrivait plus à l’en chasser. Au début, il avait mit ce soupçon sur le compte de sa propre nature. Une sorte de projection mal avisée. Puis il avait essayé de rationnaliser. Et au plus il rationalisait, au plus il se rendait compte que l’idée que Keir était un loup-garou n’était peut-être pas si stupide que cela… Les indices s’accumulaient.
Malheureusement, sa propre nature l’empêchait d’en avoir le coeur net. Il avait passé la dernière pleine lune derrière les barreaux de la cellule qui avait été amenagée pour lui à Hungcalf, puis le mois dernier a se demander comment… comment savoir. Il avait bien pensé à l’idée de missionner quelqu’un mais c’était trop risqué. Il n’y avait personne en qui il avait ce genre de confiance.
Le voila qui se retrouvait à faire la conversation, attendant avec une nervosité qu’il essayait de canaliser comme il pouvait. Les tasses étaient servies, attendant le moment de vérité. Il écoute à peine la réponse de Charlie mais son regard se pose sur la question posée par la Blackthorn.
- Ne soyez pas stupide, Blackthorn. Si vous n’en voulez pas, vous n’avez qu’à pas en boire.
Répond il non sans avoir soufflé du nez. Même s’il se désintéresse de la rouquine, il ne pose pas les yeux sur McCandless pour lui répondre. Au moins le Grymm est-il enthousiasmé par les festivités à venir.
- J’espère qu’au moins une épreuve rentrera dans le champs de mes compétences, oui.
Son regard s’arrête plutôt sur Barghest pour demander :
- Et vous, Barghest ?
Malheureusement, sa propre nature l’empêchait d’en avoir le coeur net. Il avait passé la dernière pleine lune derrière les barreaux de la cellule qui avait été amenagée pour lui à Hungcalf, puis le mois dernier a se demander comment… comment savoir. Il avait bien pensé à l’idée de missionner quelqu’un mais c’était trop risqué. Il n’y avait personne en qui il avait ce genre de confiance.
Le voila qui se retrouvait à faire la conversation, attendant avec une nervosité qu’il essayait de canaliser comme il pouvait. Les tasses étaient servies, attendant le moment de vérité. Il écoute à peine la réponse de Charlie mais son regard se pose sur la question posée par la Blackthorn.
- Ne soyez pas stupide, Blackthorn. Si vous n’en voulez pas, vous n’avez qu’à pas en boire.
Répond il non sans avoir soufflé du nez. Même s’il se désintéresse de la rouquine, il ne pose pas les yeux sur McCandless pour lui répondre. Au moins le Grymm est-il enthousiasmé par les festivités à venir.
- J’espère qu’au moins une épreuve rentrera dans le champs de mes compétences, oui.
Son regard s’arrête plutôt sur Barghest pour demander :
- Et vous, Barghest ?
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Dim 5 Nov 2023 - 15:38
Charlie regarde de tous les côtés, ne comprend pas ce qui se passe. L’interrogation de Cataleya lui semble venir de nulle part. Jamais Andrew n’a cherché à leur faire du mal. Ils ont beau ne pas totalement s’entendre les cinq, il n’irait pas jusque-là n’est-ce pas ? Tout le monde - ou presque - se tourne vers Barghest pour entendre sa réponse. Il n’est un secret pour personne qu’il est probablement l’un des Chauffe-Plat qui s’entend le mieux avec leur Éclairé… et sa réponse au professeur le laisse comprendre. C’est avec un calme olympien et un grand respect que le jeune sorcier lui rétorque qu’il fera probablement étalage de ses compétences si les challenges présentés le lui permettent. C’est un bon duelliste possédant un sang-froid exceptionnel, Charlie a toute confiance en ses capacités. Barghest porte sa tasse de café jusqu’à ses lèvres et en sirote une ou deux gorgées, avant de la reposer. Lâchant à tous un sourire de façade, il lance un rapide regard à Keir qui lui assure qu’il peut boire sans crainte et que la paranoïa de la Blackthorn n’est pas justifiée. Comme souvent, il se met en première position pour réceptionner la salve de balles, protégeant ses partenaires. Le café n’ayant eu aucun effet sur son proche ami, Keir arrête de jouer avec la sienne et la porte enfin à ses lèvres.
L’odeur émanant des graines cache particulièrement bien l’aconit mélangée au breuvage. Il en prend une bonne gorgée, persuadé de ne rien craindre. C’est toujours comme ça avec lui, il croit toujours que personne ne lui veut de mal, qu’on n’irait pas lui faire un mauvais coup en douce… Barghest a bu et se porte à merveille. Alors pourquoi est-ce que sa gorge se met à brûler comme l’Enfer ?! Charlie recule d’un seul coup sa chaise, repose la tasse dans un grand bruit dont une partie du contenu se renverse sur le bureau du professeur de Runes. Il plaque sa main contre sa bouche et manque de vomir tant cela le dégoûte. Son autre main s’empare de celle de Barghest et il tousse ensuite en se tenant la gorge.
« C… ça m’brûle… De l’eau ! » Ses yeux pleurent de douleur alors qu’il empêche son esprit de lui remémorer le passé, et plus précisément cette affreuse transformation. La toute première. Il se rend compte qu’il ressent la même brûlure qui s’étend de sa trachée au reste de son corps, lui piquant le cœur.
@Andrew Hill @Alexander McCandless @Cataleya Blackthorn
L’odeur émanant des graines cache particulièrement bien l’aconit mélangée au breuvage. Il en prend une bonne gorgée, persuadé de ne rien craindre. C’est toujours comme ça avec lui, il croit toujours que personne ne lui veut de mal, qu’on n’irait pas lui faire un mauvais coup en douce… Barghest a bu et se porte à merveille. Alors pourquoi est-ce que sa gorge se met à brûler comme l’Enfer ?! Charlie recule d’un seul coup sa chaise, repose la tasse dans un grand bruit dont une partie du contenu se renverse sur le bureau du professeur de Runes. Il plaque sa main contre sa bouche et manque de vomir tant cela le dégoûte. Son autre main s’empare de celle de Barghest et il tousse ensuite en se tenant la gorge.
« C… ça m’brûle… De l’eau ! » Ses yeux pleurent de douleur alors qu’il empêche son esprit de lui remémorer le passé, et plus précisément cette affreuse transformation. La toute première. Il se rend compte qu’il ressent la même brûlure qui s’étend de sa trachée au reste de son corps, lui piquant le cœur.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Jeu 9 Nov 2023 - 20:13
Stupide. L’adjectif est étrange ainsi posé sur le crâne de la Blackthorn et pourtant, rarement elle ne s’était sentit aussi niaise et en adéquation avec le jugement d’Andrew qu’en se coulant dans son siège, puisque le ton de son professeur sembla soudainement l’y enfoncer. Les grands yeux bleus jetés dans les marais sombres et amer de sa boisson, elle la boude un peu mais se raisonne finalement puisque Barghest se lance et qu’elle ne décèle aucune malveillance sur les traits de son professeur. Sans doute était-elle trop fatiguée pour faire des liens logiques, ou peut-être côtoyait-elle trop Arthur. Ca, couplé à l’injustice dont elle faisait effroyablement preuve à l’égard d’Andrew et ce, depuis qu’il était devenu leur mentor alors que jusqu’à présent elle le vénérait, poussa finalement la Blackthorn à s’excuser du bout des lèvres lorsqu’elle croisa finalement son regard. Silencieusement, mais profondément sincère. A son tour elle se lança à l’assaut de sa tasse et si le café lui sembla aussi immonde que l’était tout les autres, force fut d’admettre qu’elle se renferma étrangement autour de ce dernier. L’oeil perdu dans le vide, comme pour récupérer de ses nuits passées pendant que les garçons alimentaient la conversation autour du challenge hungcalfien, elle se laissa de nouveau doucement retomber contre l’épaule d’Alex puisqu’ils semblaient bannis de l’intérêt de leur professeur. L’Ego le vivait mal, mais pour une fois elle s’en accommoderait.
C’est l’immonde raclement de chaise de Charlie qui la tire brutalement de sa torpeur, au point de renverser une partie de son café sur sa poitrine puisque le réflexe tend à soudainement ramener sa tasse vers elle plutôt que de brûler Moros. Qu’est-ce qu-. Les neurones se pressent en panique les unes contres les autres alors que déjà l’oeil accroche le visage de Séléné. Les réflexes claquent sa tasse semi-vide sur le bureau, presque aussi vite que Barghest, et si ce dernier enserre doucement la main de Charlie en tentant de lui faire passer sa toux, déjà Cataleya tend sa gourde d’infusion pour répondre à la demande. A genoux sur son siège, une main posé sur la cuisse d’Alex, et l’autre tendu au plus près des deux autres. Elle croit à une gorgée de travers, petite Cataleya, et tente de ne pas s’en formaliser plus que ça lorsque son corps revient docilement à sa chaise. Quoi qu’elle ne se rassoit pas totalement et que l'oeil demeure effroyablement anxieux, au point de chercher, pour la première fois depuis longtemps, à se rassurer sur les iris d'Andrew.
A genoux sur sa chaise, une main appuyée sur l'accoudoir et l'autre en suspend, elle le fixe comme elle le faisait avant. Avant qu'il ne prenne cette place qui ne lui sied pas, et dont elle voulait désespérément le chasser pour retrouver leur précédent mentor. La moue se forme un peu puisqu'elle ne peut verbaliser ses pensées, mais c'est avenante que la main se tend de nouveau vers Charlie pour lui frotter le bras, faute d'atteindre son dos.
C’est l’immonde raclement de chaise de Charlie qui la tire brutalement de sa torpeur, au point de renverser une partie de son café sur sa poitrine puisque le réflexe tend à soudainement ramener sa tasse vers elle plutôt que de brûler Moros. Qu’est-ce qu-. Les neurones se pressent en panique les unes contres les autres alors que déjà l’oeil accroche le visage de Séléné. Les réflexes claquent sa tasse semi-vide sur le bureau, presque aussi vite que Barghest, et si ce dernier enserre doucement la main de Charlie en tentant de lui faire passer sa toux, déjà Cataleya tend sa gourde d’infusion pour répondre à la demande. A genoux sur son siège, une main posé sur la cuisse d’Alex, et l’autre tendu au plus près des deux autres. Elle croit à une gorgée de travers, petite Cataleya, et tente de ne pas s’en formaliser plus que ça lorsque son corps revient docilement à sa chaise. Quoi qu’elle ne se rassoit pas totalement et que l'oeil demeure effroyablement anxieux, au point de chercher, pour la première fois depuis longtemps, à se rassurer sur les iris d'Andrew.
A genoux sur sa chaise, une main appuyée sur l'accoudoir et l'autre en suspend, elle le fixe comme elle le faisait avant. Avant qu'il ne prenne cette place qui ne lui sied pas, et dont elle voulait désespérément le chasser pour retrouver leur précédent mentor. La moue se forme un peu puisqu'elle ne peut verbaliser ses pensées, mais c'est avenante que la main se tend de nouveau vers Charlie pour lui frotter le bras, faute d'atteindre son dos.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 28 Nov 2023 - 21:30
L’impression qu’il regarde Barghest est ce qu’elle est. Une impression. En réalité, toute sa concentration est sur ce qui se passe en périphérie de sa vision. Il ignore les excuses de la Blackthorn. La réponse du brillant jeune homme ne l’interesse pas le moins du monde à cet instant. Ces secondes qui semblent suspendues alors que Charlie soulève sa tasse vers ses lèvres. Le palpitant qui s’élance alors qu’il boit une gorgée.
La réaction de l’Ethelred ne se fait pas attendre. Et le Hill ne sait cacher son inquiétude que par la colère qui transforme son visage. La tasse de Charlie reposée sur la table à la va vite est couverte par le bruit de son poing qui s’abat brutalement sur le bois comme si cela pouvait chasser ces émotions vives qui le traversaient.
- Bande de crétins inconséquents !
Sa voix vibre d’une colère rare chez le Hill qui d’habitude connaît la parfaite maîtrise de ses émotions. Son regard accusateur se pose sur Alexander qui l’accuse lui même, puis sur Cataleya, et même sur Barghest qui d’habitude avait ses faveurs. Le regard qu’il pose sur le louveteau est pour le moins différent. Derrière la frustration, une compassion intense qu’il ne saurait partager sans révéler sa propre nature.
- Me pensiez vous donc stupide ? Ou vous croyiez vous assez malins pour pouvoir me dissimuler une énormité pareille ?
Abandonnant sa position appuyé sur la table, vibrant de rage, il se tourne vers l’un des nombreux meubles et en extirpe d’un tiroir une petite fiole de sang animal stabilisé.
- Boit !
Le ton ne souffre d’aucune contredite. Et de toute façon le podcaster doit souffrir le martyr et ce n’est pas l’eau d’une stupide gourde qui saura calmer la brûlure du tue loup.
La réaction de l’Ethelred ne se fait pas attendre. Et le Hill ne sait cacher son inquiétude que par la colère qui transforme son visage. La tasse de Charlie reposée sur la table à la va vite est couverte par le bruit de son poing qui s’abat brutalement sur le bois comme si cela pouvait chasser ces émotions vives qui le traversaient.
- Bande de crétins inconséquents !
Sa voix vibre d’une colère rare chez le Hill qui d’habitude connaît la parfaite maîtrise de ses émotions. Son regard accusateur se pose sur Alexander qui l’accuse lui même, puis sur Cataleya, et même sur Barghest qui d’habitude avait ses faveurs. Le regard qu’il pose sur le louveteau est pour le moins différent. Derrière la frustration, une compassion intense qu’il ne saurait partager sans révéler sa propre nature.
- Me pensiez vous donc stupide ? Ou vous croyiez vous assez malins pour pouvoir me dissimuler une énormité pareille ?
Abandonnant sa position appuyé sur la table, vibrant de rage, il se tourne vers l’un des nombreux meubles et en extirpe d’un tiroir une petite fiole de sang animal stabilisé.
- Boit !
Le ton ne souffre d’aucune contredite. Et de toute façon le podcaster doit souffrir le martyr et ce n’est pas l’eau d’une stupide gourde qui saura calmer la brûlure du tue loup.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 28 Nov 2023 - 22:08
Hill est prêt à devenir challengeur. Qui sait, peut-être que l'Eclairé et sa chandelle se retrouveront en compétition ? Ce serait intéressant.
La réplique du prof rabat les soupçons de la Blackthorn. Si elle avait eu sa forme animale, elle aurait couché ses oreilles et rentré la queue entre les pattes.
Quant à McCandless, il reste vigilant. Elle était parvenue à insuffler un doute. De toute façon il ne boit pas de café. Et il ne le fera certainement pas par politesse.
Le bruit d'une chaise raclant le sol crève cette bulle de tension qui était présente dans cette pièce, depuis leur entrée.
Alex tourne la tête vers Keir et observe le déroulement. Charlie aurait avalé de travers ? Le Grymm fronce les sourcils lorsqu'il l'entend dire que sa gorge brûle. Barghest est le premier à réagir, Cataleya le suivant de près. Pendant un instant, McCandless ne peut bouger étant devenu un pont pour la rouquine.
Lorsque Cataleya le libère de ses mouvements, Alex porte la main dans sa poche de pantalon, dans laquelle se situe sa baguette. Il a de fort soupçons concernant Andrew.
"Qu'avez-vous fait ?"
La réaction de Hill est surprenante et en fait sursauter plus d’un. La question d’Alex s’est volatilisée face à la colère du professeur. Jamais il ne l’avait encore vu ainsi. Bordel, il savait. Et il vient de vérifier ses propres doutes. Alexander retire sa main de sa baguette. Rien ne sert d’envenimer plus les choses. Le stress fait tambouriner son coeur, mais il garde la tête froide. Il réfléchit rapidement.
« En effet, je nous croyais assez malins. »
Il aimerait tellement lui demander ce qui l’avait mit sur la piste. Peut-être ultérieurement…Alex se lève et se tourne vers Hill, désirant protéger au mieux son groupe.
« Mais finalement vu votre réaction, je me dis qu’on a bien fait. Oui, Charlie s’est fait mordre, et j’en porte l’entière responsabilité. Mais on a géré au mieux. Si on vous l’avait dit, vous auriez eu la même réaction et vous pensez sincèrement que cela nous aurait aidé ? »
Il sent la colère monter aussi, certainement parce qu’il se sent pleinement coupable de ce qui est arrivé à Keir. Il ressent le besoin de s’opposer à Hill, de prendre la défense de tout le monde.
« Bravo pour votre démonstration de sang-froid professeur. »
Peut-être pousse-t-il le bouchon trop loinMaurice ? Mais c’est peut-être là sa façon de demander pardon à Charlie.
La réplique du prof rabat les soupçons de la Blackthorn. Si elle avait eu sa forme animale, elle aurait couché ses oreilles et rentré la queue entre les pattes.
Quant à McCandless, il reste vigilant. Elle était parvenue à insuffler un doute. De toute façon il ne boit pas de café. Et il ne le fera certainement pas par politesse.
Le bruit d'une chaise raclant le sol crève cette bulle de tension qui était présente dans cette pièce, depuis leur entrée.
Alex tourne la tête vers Keir et observe le déroulement. Charlie aurait avalé de travers ? Le Grymm fronce les sourcils lorsqu'il l'entend dire que sa gorge brûle. Barghest est le premier à réagir, Cataleya le suivant de près. Pendant un instant, McCandless ne peut bouger étant devenu un pont pour la rouquine.
Lorsque Cataleya le libère de ses mouvements, Alex porte la main dans sa poche de pantalon, dans laquelle se situe sa baguette. Il a de fort soupçons concernant Andrew.
"Qu'avez-vous fait ?"
La réaction de Hill est surprenante et en fait sursauter plus d’un. La question d’Alex s’est volatilisée face à la colère du professeur. Jamais il ne l’avait encore vu ainsi. Bordel, il savait. Et il vient de vérifier ses propres doutes. Alexander retire sa main de sa baguette. Rien ne sert d’envenimer plus les choses. Le stress fait tambouriner son coeur, mais il garde la tête froide. Il réfléchit rapidement.
« En effet, je nous croyais assez malins. »
Il aimerait tellement lui demander ce qui l’avait mit sur la piste. Peut-être ultérieurement…Alex se lève et se tourne vers Hill, désirant protéger au mieux son groupe.
« Mais finalement vu votre réaction, je me dis qu’on a bien fait. Oui, Charlie s’est fait mordre, et j’en porte l’entière responsabilité. Mais on a géré au mieux. Si on vous l’avait dit, vous auriez eu la même réaction et vous pensez sincèrement que cela nous aurait aidé ? »
Il sent la colère monter aussi, certainement parce qu’il se sent pleinement coupable de ce qui est arrivé à Keir. Il ressent le besoin de s’opposer à Hill, de prendre la défense de tout le monde.
« Bravo pour votre démonstration de sang-froid professeur. »
Peut-être pousse-t-il le bouchon trop loin
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mer 29 Nov 2023 - 11:21
Le poing d’Andrew sur la table n’est pas aussi effrayant que la sensation qui parcourt son corps, que la peur qui envahit son esprit. Maladroit comme il est, Keir s’est déjà “étouffé” en buvant de l’eau “passée dans le mauvais tuyau”, comme son père aime le dire. Il sait donc que ce n’est pas ce qui est en train de se produire. Il enfoncerait ses ongles dans la peau de Barghest s’il ne gardait pas la conscience de son corps.
La fureur du Hill n’échappe à personne, surtout pas à lui. Il est plus lent que tous les autres à comprendre que leur professeur l’a tout simplement piégé. Il lui a imposé cette douleur pour prouver qu’il a raison à leur sujet… et il n’a pas tort. Ils ont été inconséquents et Keir serait prêt à l’admettre si Alexander ne décidait pas de jouer au plus malin. Un jeu clairement dangereux. Il ne voit pourtant aucune déception lorsque le regard d’Andrew se pose sur lui.
Sa leçon non apprise, Charlie se précipite pour prendre la fiole tendue par le trentenaire et la boit d’une traite. Pas deux fois d’affilée quand même hein ? Il ne cherche même pas à savoir ce que cela contient et grimace un peu en sentant l’arrière goût ferreux dans sa gorge. Pourtant, celle-ci finit par s’apaiser et peu à peu, le dégoût s’atténue à son tour. Il porte la main à sa gorge et retrouve le contrôle de son corps. Le feu disparaît au fil des secondes et malgré la gêne, il ne souffre plus.
« Arrête, Alex » dit-il d’une voix rauque. « Il a raison et tu le sais. On le sait tous. » Charlie est presque soulagé que ça se sache, finalement. Enfin, un adulte pourra les aider dans cette épreuve et le poids pourra être retiré des épaules de Cataleya et Barghest. Car MacBougie pense-t-il vraiment avoir eu un comportement adapté à son égard ? Keir est rarement le premier à faire des reproches et pourtant, il peut affirmer avec certitude qu’Alex n’est pas celui qui “a géré”. Et ça le peine d’en venir à cette conclusion.
« Nous sommes tous responsables, moi le premier. » Puis, il se tourne vers Andrew. « Il n’a pas tort sur une chose : nous avons suffisamment géré pour ne créer aucune victime supplémentaire. De toute façon, je… je n’aurais aucun scrupule à disparaître si ça peut sauver quelqu’un. » S’enfuir ne suffirait pas. Barghest sait très bien de quoi il parle et sa main écrase la sienne, marquant sa désapprobation même s’il a promis, comme Cataleya, de faire le nécessaire si cela devait se produire. Ils le connaissent. Ils savent qu’il ne pourrait pas vivre avec ça.
@Andrew Hill @Alexander McCandless @Cataleya Blackthorn
La fureur du Hill n’échappe à personne, surtout pas à lui. Il est plus lent que tous les autres à comprendre que leur professeur l’a tout simplement piégé. Il lui a imposé cette douleur pour prouver qu’il a raison à leur sujet… et il n’a pas tort. Ils ont été inconséquents et Keir serait prêt à l’admettre si Alexander ne décidait pas de jouer au plus malin. Un jeu clairement dangereux. Il ne voit pourtant aucune déception lorsque le regard d’Andrew se pose sur lui.
Sa leçon non apprise, Charlie se précipite pour prendre la fiole tendue par le trentenaire et la boit d’une traite. Pas deux fois d’affilée quand même hein ? Il ne cherche même pas à savoir ce que cela contient et grimace un peu en sentant l’arrière goût ferreux dans sa gorge. Pourtant, celle-ci finit par s’apaiser et peu à peu, le dégoût s’atténue à son tour. Il porte la main à sa gorge et retrouve le contrôle de son corps. Le feu disparaît au fil des secondes et malgré la gêne, il ne souffre plus.
« Arrête, Alex » dit-il d’une voix rauque. « Il a raison et tu le sais. On le sait tous. » Charlie est presque soulagé que ça se sache, finalement. Enfin, un adulte pourra les aider dans cette épreuve et le poids pourra être retiré des épaules de Cataleya et Barghest. Car MacBougie pense-t-il vraiment avoir eu un comportement adapté à son égard ? Keir est rarement le premier à faire des reproches et pourtant, il peut affirmer avec certitude qu’Alex n’est pas celui qui “a géré”. Et ça le peine d’en venir à cette conclusion.
« Nous sommes tous responsables, moi le premier. » Puis, il se tourne vers Andrew. « Il n’a pas tort sur une chose : nous avons suffisamment géré pour ne créer aucune victime supplémentaire. De toute façon, je… je n’aurais aucun scrupule à disparaître si ça peut sauver quelqu’un. » S’enfuir ne suffirait pas. Barghest sait très bien de quoi il parle et sa main écrase la sienne, marquant sa désapprobation même s’il a promis, comme Cataleya, de faire le nécessaire si cela devait se produire. Ils le connaissent. Ils savent qu’il ne pourrait pas vivre avec ça.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Sam 2 Déc 2023 - 21:46
Si Cataleya a cherché à se persuader d’une gorgée avalé de travers, les secondes qui passent tambourine tant aux portes du danger qu’elle se croit devenir subitement folle. En tout point figée, comme lors de cette nuit où pourtant ses compétences de médicomage auraient dû lui -leur- permettre d’être plus rapide(s). Si son regard usé a retrouvé une singulière vivacité, force est d’admettre qu’elle se sent autant impuissante que désastreusement lente puisque Barghest le premier à bougé. “Ne soyez pas stupide, Blackthorn." Ca tourne inlassablement pourtant, temporisant encore une seconde ses peurs et déraisons nés en janvier. Comme un vieux disque rayé qui saute, lorsque le poing d’Andrew heurte sauvagement le bois.
Le sursaut de la lufkin est d’autant plus violent que jamais, même dans les pires horreurs crachées au visage de son professeur -Et Merlin seul savait ô combien elles étaient nombreuses-, elle n’était parvenue à lui tirer une telle fureur. Aussi, le regard qui renvoie la Blackthorn à son siège lui semble sur l’instant hautement implacable ; punition divine pour leurs mois de chasse clandestines, mensonges et expérimentation bancales. Doucement pourtant, et alors que les larmes montent à ses yeux dans un mélange de terreur et culpabilité évidente, les lèvres s’entrouvrent mais l’approche est avorté par la voix d’Alexander. Des mots qui, s’ils attisent l’outrage tout entier de Barghest, éveille chez la rousse une amertume sans précédent. “on a géré au mieux.” Le sourire s’étire et se tord sous ses canines anxieuses, et si elle le pouvait sans doute éclaterait-elle en un rire purement nerveux. Encore aurait-il fallut que tu sois sur place, Alex, pour gérer quoi que ce soit. Quand bien même il s’évertuait aujourd’hui à protéger son équipe, ainsi tenu devant leur mentor. Sans doute espérait-il que tous fasse front commun puisque, en dépit du stop posé par Charlie, celui-ci réussit tout de même à se ranger derrière son épaule, suivit de près par Barghest qui, droit comme un “i” appui les propos du loup. Pas de dommages collatéraux. Une survie aux pleines lunes maladroites et chaotique, mais jamais la situation ne leur avait échappés. Jamais la moindre victime n’avait été à déplorer. Et ils puent la sincérités, ces trois hommes, mais seulement parce qu’ils ignorent qu’il y avait bien une nuit où tout avait éclaté.
La respiration rapide et le regard un peu paniqué, Cataleya demeure fermement réfugié sur son siège. Elle se fait minuscule, elle qui est pourtant la première à gueuler, et le regard que pose Barghest sur elle la fige aussitôt. Il n’est pas con, et sait que si elle ne saute pas sur ce semblant d’unité c’est que quelque chose la travaille. Et il comprend presque aussitôt. Sa mâchoire se serre étrangement, quand bien même le regard s’oblige à harponner celui du Hill pour ne pas trahir ce qu’il sent s’effriter sous ses doigts. Il n’a abandonné Keir et Blackthorn qu’une seule fois, et uniquement parce qu’il savait un loup roder dans les rues d’Inverness. Serait-il possible que quelque chose ait dérapé cette nuit là ? Si sa main sert fort celle de Charlie, l'oeil pèse sur l'épaule de la lufkin qui ose à peine se saisir de son carnet, griffonnant d'une main trop blanche le protocole de confinement auquel elle astreignait le journaliste.
"Charlie n'a jamais posé problème, et si ça venait à arriver, tout serait prêt pour le stopper. "Inscrit-elle enfin, poussant timidement le carnet sur le bureau maltraité du né-moldu.
Le sursaut de la lufkin est d’autant plus violent que jamais, même dans les pires horreurs crachées au visage de son professeur -Et Merlin seul savait ô combien elles étaient nombreuses-, elle n’était parvenue à lui tirer une telle fureur. Aussi, le regard qui renvoie la Blackthorn à son siège lui semble sur l’instant hautement implacable ; punition divine pour leurs mois de chasse clandestines, mensonges et expérimentation bancales. Doucement pourtant, et alors que les larmes montent à ses yeux dans un mélange de terreur et culpabilité évidente, les lèvres s’entrouvrent mais l’approche est avorté par la voix d’Alexander. Des mots qui, s’ils attisent l’outrage tout entier de Barghest, éveille chez la rousse une amertume sans précédent. “on a géré au mieux.” Le sourire s’étire et se tord sous ses canines anxieuses, et si elle le pouvait sans doute éclaterait-elle en un rire purement nerveux. Encore aurait-il fallut que tu sois sur place, Alex, pour gérer quoi que ce soit. Quand bien même il s’évertuait aujourd’hui à protéger son équipe, ainsi tenu devant leur mentor. Sans doute espérait-il que tous fasse front commun puisque, en dépit du stop posé par Charlie, celui-ci réussit tout de même à se ranger derrière son épaule, suivit de près par Barghest qui, droit comme un “i” appui les propos du loup. Pas de dommages collatéraux. Une survie aux pleines lunes maladroites et chaotique, mais jamais la situation ne leur avait échappés. Jamais la moindre victime n’avait été à déplorer. Et ils puent la sincérités, ces trois hommes, mais seulement parce qu’ils ignorent qu’il y avait bien une nuit où tout avait éclaté.
La respiration rapide et le regard un peu paniqué, Cataleya demeure fermement réfugié sur son siège. Elle se fait minuscule, elle qui est pourtant la première à gueuler, et le regard que pose Barghest sur elle la fige aussitôt. Il n’est pas con, et sait que si elle ne saute pas sur ce semblant d’unité c’est que quelque chose la travaille. Et il comprend presque aussitôt. Sa mâchoire se serre étrangement, quand bien même le regard s’oblige à harponner celui du Hill pour ne pas trahir ce qu’il sent s’effriter sous ses doigts. Il n’a abandonné Keir et Blackthorn qu’une seule fois, et uniquement parce qu’il savait un loup roder dans les rues d’Inverness. Serait-il possible que quelque chose ait dérapé cette nuit là ? Si sa main sert fort celle de Charlie, l'oeil pèse sur l'épaule de la lufkin qui ose à peine se saisir de son carnet, griffonnant d'une main trop blanche le protocole de confinement auquel elle astreignait le journaliste.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Sam 23 Déc 2023 - 15:43
Qu’ils étaient beaux, ces crétins de chauffe-plats. Unis, envers et contre tous. La dream team. Quelle mauvaise foi. Leur unité légendaire s’était effritée en une seule nuit, cauchemardesque au possible. Le temps et les efforts fournis par chacun pour ressouder les liens n’étaient, de facto, qu’une vulgaire mascarade. Un baiser d’amour sur une plaie infectée.
Il y avait cru pourtant, luttant corps et âme pour mettre de côté la tornade de ressentiments qui lui tordait les trippes depuis. Barghest avait tant désiré que le mensonge fonctionne qu’il avait même fini par s’en convaincre, balayant doutes et craintes sous un tapis de fortune. Il s’était accroché avec toute la force du désespoir à Charlie, à ses envies, ses besoins. La culpabilité l’avait poussé à mettre sa colère de côté et à se rapprocher de Cataleya, travaillant auprès d’elle pour assurer la sécurité de tous. Ce temps passé à ses côtés, a affronté la lune et sa malédiction, avaient réussi à gommer le souvenir du Désastre. En partie. Il ne pouvait totalement oublier le ton ou les mots employés pour suggérer l’euthanasie de son plus proche ami. Si le pardon avait été accordé, grandement motivé par la nécessité et l’âme bienveillante de Séléné, le souvenir restait. Dieu sait pourtant qu’ils avaient promis, à sa demande, de mettre un terme à toute cette histoire si la situation le demandait. Définitivement. Mon cul. Jamais il ne pourrait le faire, quand bien même le devoir lui martèlerait le crane et il lui en voulait de l’avoir forcé à faire une telle promesse. A elle aussi, d’ailleurs, parce qu’il l’imaginait maintenant capable de tout. Et lui, n’en parlons pas. Ce grand benêt. Ce leader charismatique. Ce frère dont il s’était brutalement détaché, blessé au plus profond de son âme par son attitude. Où était-il quand ils avaient eu besoin de lui ? Aller savoir. Ils les avaient laissés tomber, au pire moment. S’ils se reprochaient tous les conséquences de cette nuit, son reproche allait vers son abandon de poste. Il n’avait pas été là, une seule fois, pour affronter l’après. Il s’était débiné et n’avait pas eu à faire cette désastreuse promesse.
Ils étaient beaux, ces foutus chauffe-plats. Unis contre l’adversité, contre leur mentor. L’homme qui leur faisait face, envers qui il avait un respect rare, venait de percer au grand jour le terrible secret. Il venait de démontrer, par la plus horrible de mes manières, qu’ils n’étaient qu’une bande d’imbéciles doublés de menteurs compulsifs. Quel tableau grandiose… Pourtant, en dépit de tout, Lewis fit ce qui lui semblait le plus juste. Comme à chacune de leur retrouvaille, il joua le jeu. Comme à chaque réunion, il rejoignit le groupe. Comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient en danger, il faisait face. Il avait répondu sur une probable participation, sans trop y croire. Il avait bu dans cette foutue tasse de café. Il avait tenu la main de Keir avant de le tirer contre lui dès le premier éclat de voix. Il planta ses yeux dans ceux de leur professeur, tout en pressant sans doute trop fort le petit corps contre le sien. Rancœur. Culpabilité. Rage. Tout se mélangeait et la voix enrouée du louveteau le poignarda de plus belle.
Chasser le naturel, il revient au galop. Dans un soupire qu’il étouffa dans sa mâchoire serrée, il se redressa et se positionna au côté de leur leader absentéiste. Il posa une main sur son omoplate, dans une tentative d’apaisement. Ersatz du soutien indéfectible qu’il lui apportait avant le cataclysme. Pour Keir. Toujours pour Keir. Son regard ne quitta celui du professeur que pour plonger dans le sien, puis dans celui de la rouquine. La princesse était encore plus mauvaise actrice que lui. S’il ne pouvait se permettre de la toiser plus longtemps devant leur professeur, le message ne pouvait être plus clair. C’était la dernière fois qu’elle se jouait de lui.
« Charlie est un loup-garou, c’est un fait. Nous avons tous notre part de responsabilité là-dedans et nous l’assumons. Nous avons fait au mieux pour protéger tout le monde, lui y compris. Plus personne ne doit être blessé à cause de nos ingérences. »
S’il s’était empêché de fusiller la Blackthorn, il ne put en faire de même avec son torchon. Le stopper ? Encore cette funeste promesse. Non. Ils étaient là pour protéger. Lui l’était et il comptait bien tout faire pour ne jamais, jamais avoir à s’y tenir.
« Et maintenant ? »
Il y aurait forcément des conséquences à leurs actions et il était prêt à les entendre, comme il était prêt à réagir en cas de besoin. Nouveau regard échangé envers McCandless. Bref. Subtil Suffisant pour lui donner cette impression d’avoir retrouvé son frère.
Il y avait cru pourtant, luttant corps et âme pour mettre de côté la tornade de ressentiments qui lui tordait les trippes depuis. Barghest avait tant désiré que le mensonge fonctionne qu’il avait même fini par s’en convaincre, balayant doutes et craintes sous un tapis de fortune. Il s’était accroché avec toute la force du désespoir à Charlie, à ses envies, ses besoins. La culpabilité l’avait poussé à mettre sa colère de côté et à se rapprocher de Cataleya, travaillant auprès d’elle pour assurer la sécurité de tous. Ce temps passé à ses côtés, a affronté la lune et sa malédiction, avaient réussi à gommer le souvenir du Désastre. En partie. Il ne pouvait totalement oublier le ton ou les mots employés pour suggérer l’euthanasie de son plus proche ami. Si le pardon avait été accordé, grandement motivé par la nécessité et l’âme bienveillante de Séléné, le souvenir restait. Dieu sait pourtant qu’ils avaient promis, à sa demande, de mettre un terme à toute cette histoire si la situation le demandait. Définitivement. Mon cul. Jamais il ne pourrait le faire, quand bien même le devoir lui martèlerait le crane et il lui en voulait de l’avoir forcé à faire une telle promesse. A elle aussi, d’ailleurs, parce qu’il l’imaginait maintenant capable de tout. Et lui, n’en parlons pas. Ce grand benêt. Ce leader charismatique. Ce frère dont il s’était brutalement détaché, blessé au plus profond de son âme par son attitude. Où était-il quand ils avaient eu besoin de lui ? Aller savoir. Ils les avaient laissés tomber, au pire moment. S’ils se reprochaient tous les conséquences de cette nuit, son reproche allait vers son abandon de poste. Il n’avait pas été là, une seule fois, pour affronter l’après. Il s’était débiné et n’avait pas eu à faire cette désastreuse promesse.
Ils étaient beaux, ces foutus chauffe-plats. Unis contre l’adversité, contre leur mentor. L’homme qui leur faisait face, envers qui il avait un respect rare, venait de percer au grand jour le terrible secret. Il venait de démontrer, par la plus horrible de mes manières, qu’ils n’étaient qu’une bande d’imbéciles doublés de menteurs compulsifs. Quel tableau grandiose… Pourtant, en dépit de tout, Lewis fit ce qui lui semblait le plus juste. Comme à chacune de leur retrouvaille, il joua le jeu. Comme à chaque réunion, il rejoignit le groupe. Comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient en danger, il faisait face. Il avait répondu sur une probable participation, sans trop y croire. Il avait bu dans cette foutue tasse de café. Il avait tenu la main de Keir avant de le tirer contre lui dès le premier éclat de voix. Il planta ses yeux dans ceux de leur professeur, tout en pressant sans doute trop fort le petit corps contre le sien. Rancœur. Culpabilité. Rage. Tout se mélangeait et la voix enrouée du louveteau le poignarda de plus belle.
Chasser le naturel, il revient au galop. Dans un soupire qu’il étouffa dans sa mâchoire serrée, il se redressa et se positionna au côté de leur leader absentéiste. Il posa une main sur son omoplate, dans une tentative d’apaisement. Ersatz du soutien indéfectible qu’il lui apportait avant le cataclysme. Pour Keir. Toujours pour Keir. Son regard ne quitta celui du professeur que pour plonger dans le sien, puis dans celui de la rouquine. La princesse était encore plus mauvaise actrice que lui. S’il ne pouvait se permettre de la toiser plus longtemps devant leur professeur, le message ne pouvait être plus clair. C’était la dernière fois qu’elle se jouait de lui.
« Charlie est un loup-garou, c’est un fait. Nous avons tous notre part de responsabilité là-dedans et nous l’assumons. Nous avons fait au mieux pour protéger tout le monde, lui y compris. Plus personne ne doit être blessé à cause de nos ingérences. »
S’il s’était empêché de fusiller la Blackthorn, il ne put en faire de même avec son torchon. Le stopper ? Encore cette funeste promesse. Non. Ils étaient là pour protéger. Lui l’était et il comptait bien tout faire pour ne jamais, jamais avoir à s’y tenir.
« Et maintenant ? »
Il y aurait forcément des conséquences à leurs actions et il était prêt à les entendre, comme il était prêt à réagir en cas de besoin. Nouveau regard échangé envers McCandless. Bref. Subtil Suffisant pour lui donner cette impression d’avoir retrouvé son frère.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Lun 25 Déc 2023 - 9:57
Il savait que ça ne serait pas facile. Il l’avait dit à Blackwood. Il y avait une différence énorme entre être Professeur, dispenser des cours magistraux et faire du baby-sitting auprès d’adulescents mal élevés par son prédécesseur. Il savait que passer après D. ne serait pas une mince affaire. Il avait bien réalisé que ces quatre là allaient lui donner du fil à retorde tant ils étaient inconscients et arrogants.
Mais à ce point ? Absolument pas. C’est pour ça que la veine de sa tempe palpitait intensément et qu’il ne semblait plus voir le monde qu’en rouge et noir. Il avait sous les yeux un très, très jeune lycantrope qu’il ne savait plus regarder en face tant il était conscient des douleurs et des traumatismes qu’il allait traverser dans les années à venir. Il s’en souvenait comme si c’était hier. Chaque os brisé, chaque tendon déchiré, chaque douleur s’était inscrit en lettres de feu dans son âme et il ne souhaitait cela à personne. Surtout pas à Keir.
Son attention se porte sur Alexander et cette fois, le regard sombre du lycan se pose sur le Grymm qui semble penser qu’il est de bon ton de le provoquer alors même que l’aîné est presque sûr qu’il est le deuxième principal responsable de cette terrible conséquence. Après D. Parce qu’ils n’étaient que des gamins. Des gamins insolents et qui soutenaient à l’oral ou à l’écrit un ramassis de conneries mais des gamins. Il avait décidé d’ignorer les dîtes conneries pour tonner d’une voix qui n’admettait aucune contredite à celui qui avait joué le jeu de la provocation.
- Dehors !!! Dégage McCandless !!!
Andrew ne saurait quantifier les secondes, peut-être les minutes qui filent alors que le regard d’Alexander soutient le sien, semblant hésiter quant à la marche à suivre. Une seconde avant que le Hill ne vienne l’attraper par le col pour le mettre à la porte, le Grymm se lève puis se rassoit sur sa chaise en silence. Conscient qu’il n’obtiendrait pas mieux du plus réfractaire de tous, Andrew l’abandonne du regard pour lire les quelques lignes écrites par Cataleya. Avant de s’adresser à l’ensemble du petit groupe d’emmerdeurs qu’ils formaient.
- Vous êtes tellement inconscients que vous n’est même pas capable de vous rendre compte que garder cette information secrete était ce qu’il y avait de pire à faire. Vous agissez comment des gamins qui essayent de cacher leurs bêtises.
Il s'adresse ensuite à Cataleya :
- « Charlie n’a jamais posé problème » !? « Tout serait prêt pour le stopper » !? Ton ego est si énorme que tu crois pouvoir gérer ça, Blackthorn !? Tu si bêtement sûre de toi que tu décides sciemment de mettre tout le monde en danger !? Remet toi en question, bon sang. Rends toi compte que tu n'as rien d'un génie et que tu n'es en rien compétente pour vivre une pleine-lune auprès d'un lycan qui a tout à apprendre.
Il se tourne ensuite vers Charlie et même si sa voix est plus douce, elle reste pleine de graves inflexions.
- Keir, je te crois sur parole quand tu dis que tu pourrais disparaitre pour ne porter préjudice à personne. Mais crois moi quand je te dis que le loup qui prendra ta place n’en pensera pas autant. Il ne pensera a rien d’autre que de se nourrir et puisqu’il faut blesser, tuer pour cela, qu’importe. Tes meilleurs intentions n’auront aucun effet sur la faim du loup-garou.
Le seul qui semblait avoir la tête sur les épaules et les pieds sur terre, c’était Barghest. Comme toujours. Andrew s’était souvent dit que s’il pouvait remanier les influences interne des chauffes-plats, il aurait moins de petits problèmes de ce genre à gérer… « Et maintenant ? ». La mâchoire de l’Eclairé se serre. Même lui l’ignore. C’est trop soudain. Il lui fallait du temps pour réfléchir.
- Je n’ai pas de réponse à ta question, Barghest. Pas encore. Je me doutais qu’il se tramait quelque-chose mais je ne pensais pas que ce serait si grave. Comme toujours, vous dépassez toutes mes attentes...
Et la colère laisse place au sarcasme.
- Depuis quand ?
Lâche-t-il finalement, comme pour mesurer l'énormité de leur bêtise.
Mais à ce point ? Absolument pas. C’est pour ça que la veine de sa tempe palpitait intensément et qu’il ne semblait plus voir le monde qu’en rouge et noir. Il avait sous les yeux un très, très jeune lycantrope qu’il ne savait plus regarder en face tant il était conscient des douleurs et des traumatismes qu’il allait traverser dans les années à venir. Il s’en souvenait comme si c’était hier. Chaque os brisé, chaque tendon déchiré, chaque douleur s’était inscrit en lettres de feu dans son âme et il ne souhaitait cela à personne. Surtout pas à Keir.
Son attention se porte sur Alexander et cette fois, le regard sombre du lycan se pose sur le Grymm qui semble penser qu’il est de bon ton de le provoquer alors même que l’aîné est presque sûr qu’il est le deuxième principal responsable de cette terrible conséquence. Après D. Parce qu’ils n’étaient que des gamins. Des gamins insolents et qui soutenaient à l’oral ou à l’écrit un ramassis de conneries mais des gamins. Il avait décidé d’ignorer les dîtes conneries pour tonner d’une voix qui n’admettait aucune contredite à celui qui avait joué le jeu de la provocation.
- Dehors !!! Dégage McCandless !!!
Andrew ne saurait quantifier les secondes, peut-être les minutes qui filent alors que le regard d’Alexander soutient le sien, semblant hésiter quant à la marche à suivre. Une seconde avant que le Hill ne vienne l’attraper par le col pour le mettre à la porte, le Grymm se lève puis se rassoit sur sa chaise en silence. Conscient qu’il n’obtiendrait pas mieux du plus réfractaire de tous, Andrew l’abandonne du regard pour lire les quelques lignes écrites par Cataleya. Avant de s’adresser à l’ensemble du petit groupe d’emmerdeurs qu’ils formaient.
- Vous êtes tellement inconscients que vous n’est même pas capable de vous rendre compte que garder cette information secrete était ce qu’il y avait de pire à faire. Vous agissez comment des gamins qui essayent de cacher leurs bêtises.
Il s'adresse ensuite à Cataleya :
- « Charlie n’a jamais posé problème » !? « Tout serait prêt pour le stopper » !? Ton ego est si énorme que tu crois pouvoir gérer ça, Blackthorn !? Tu si bêtement sûre de toi que tu décides sciemment de mettre tout le monde en danger !? Remet toi en question, bon sang. Rends toi compte que tu n'as rien d'un génie et que tu n'es en rien compétente pour vivre une pleine-lune auprès d'un lycan qui a tout à apprendre.
Il se tourne ensuite vers Charlie et même si sa voix est plus douce, elle reste pleine de graves inflexions.
- Keir, je te crois sur parole quand tu dis que tu pourrais disparaitre pour ne porter préjudice à personne. Mais crois moi quand je te dis que le loup qui prendra ta place n’en pensera pas autant. Il ne pensera a rien d’autre que de se nourrir et puisqu’il faut blesser, tuer pour cela, qu’importe. Tes meilleurs intentions n’auront aucun effet sur la faim du loup-garou.
Le seul qui semblait avoir la tête sur les épaules et les pieds sur terre, c’était Barghest. Comme toujours. Andrew s’était souvent dit que s’il pouvait remanier les influences interne des chauffes-plats, il aurait moins de petits problèmes de ce genre à gérer… « Et maintenant ? ». La mâchoire de l’Eclairé se serre. Même lui l’ignore. C’est trop soudain. Il lui fallait du temps pour réfléchir.
- Je n’ai pas de réponse à ta question, Barghest. Pas encore. Je me doutais qu’il se tramait quelque-chose mais je ne pensais pas que ce serait si grave. Comme toujours, vous dépassez toutes mes attentes...
Et la colère laisse place au sarcasme.
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Lâche-t-il finalement, comme pour mesurer l'énormité de leur bêtise.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mer 27 Déc 2023 - 14:21
TW : vulgarité
Dehors !!! Dégage McCandless !!!
Wow. Hill sort les crocs ? Et il croit peut-être que cela va calmer McCandless ? Mais qu’il se la fourre bien profond son autorité de merde ! Ok, il montre de la colère, mais est-ce que cela lui permet de monter dans l’estime du Grymm, lorsqu’enfin le prof pose ses couilles sur la table ? PAS DU TOUT ! Franchement, il a bien envie de sortir d’ici plutôt que de voir sa tronche. Et l’espace d’une seconde, il est prêt à le faire. Jusqu’à ce qu’il sente une main sur son dos. Barghest se tient près de lui. Et cela lui permet de se rappeler qu’il n’est pas en tête à tête avec Andrew.
Et clairement il ne quittera pas cette salle sans eux. Alors il serre la mâchoire, ravale sa salive et toutes les horreurs qu’il a envie de balancer au soit disant Eclairé. Il a tellement envie de lui balancer sa propre colère, de décharger sur lui toutes les tensions vécues, toute cette culpabilité. Au lieu de cela, il se rassoit. Et si cela ne plaît pas à Andrew, qu’il le jette dehors lui-même.
Alex observe la scène, écoute le sermont de Monsieur Hill, tout en ayant envie de fracasser son bureau. Sa jambe bat un rythme soutenu, signe de la tension accumulée dans son corps et qu’il a du mal à contenir.
Il démonte Cat’ et Alex sait qu’elle va en être touchée. Elle a beau tenir tête à Hill, elle ne supportera pas les propos tenus envers elle.
En l’écoutant, Alex se fait la réflexion que le prof a l’air d’en connaître un rayon sur les loups-garous. Aurait-il un proche dans ce cas ? Cela pourrait expliquer son débordement de colère. Pourquoi se mettre dans un tel état pour ça sinon ? Ce n’est pas la première fois que le groupe lui pose soucis, ou lui mente.
Lorsqu’Andrew pose sa question, Alex a envie de lui répondre du tac au tac « et vous ? », juste pour le faire chier, ignorant pourtant qu’il pourrait le déstabiliser davantage.
Au lieu de cela, il ferme sa gueule, et laisse les autres répondre. Il a bien compris, que pour le moment, il devait faire profil bas.
Dehors !!! Dégage McCandless !!!
Wow. Hill sort les crocs ? Et il croit peut-être que cela va calmer McCandless ? Mais qu’il se la fourre bien profond son autorité de merde ! Ok, il montre de la colère, mais est-ce que cela lui permet de monter dans l’estime du Grymm, lorsqu’enfin le prof pose ses couilles sur la table ? PAS DU TOUT ! Franchement, il a bien envie de sortir d’ici plutôt que de voir sa tronche. Et l’espace d’une seconde, il est prêt à le faire. Jusqu’à ce qu’il sente une main sur son dos. Barghest se tient près de lui. Et cela lui permet de se rappeler qu’il n’est pas en tête à tête avec Andrew.
Et clairement il ne quittera pas cette salle sans eux. Alors il serre la mâchoire, ravale sa salive et toutes les horreurs qu’il a envie de balancer au soit disant Eclairé. Il a tellement envie de lui balancer sa propre colère, de décharger sur lui toutes les tensions vécues, toute cette culpabilité. Au lieu de cela, il se rassoit. Et si cela ne plaît pas à Andrew, qu’il le jette dehors lui-même.
Alex observe la scène, écoute le sermont de Monsieur Hill, tout en ayant envie de fracasser son bureau. Sa jambe bat un rythme soutenu, signe de la tension accumulée dans son corps et qu’il a du mal à contenir.
Il démonte Cat’ et Alex sait qu’elle va en être touchée. Elle a beau tenir tête à Hill, elle ne supportera pas les propos tenus envers elle.
En l’écoutant, Alex se fait la réflexion que le prof a l’air d’en connaître un rayon sur les loups-garous. Aurait-il un proche dans ce cas ? Cela pourrait expliquer son débordement de colère. Pourquoi se mettre dans un tel état pour ça sinon ? Ce n’est pas la première fois que le groupe lui pose soucis, ou lui mente.
Lorsqu’Andrew pose sa question, Alex a envie de lui répondre du tac au tac « et vous ? », juste pour le faire chier, ignorant pourtant qu’il pourrait le déstabiliser davantage.
Au lieu de cela, il ferme sa gueule, et laisse les autres répondre. Il a bien compris, que pour le moment, il devait faire profil bas.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Ven 29 Déc 2023 - 15:07
Keir sursaute si fort qu’il manque de tomber de sa chaise. Il n’a jamais vu Andrew prendre un tel ton en leur présence et comprend aussitôt la gravité de la situation dans laquelle ils se trouvent. Entre les justifications des uns et des autres - dont les siennes - il est normal que le sorcier pète un câble. Ils le savent tous capable de cela mais ne l’ont jamais vu de leurs propres yeux jusqu’à aujourd’hui. Charlie trouve la force de Moros surprenante car, à sa place, il aurait détalé sans demander son reste. Voilà encore un type d’homme qu’il ne sera jamais.
L’Ethelred fronce les sourcils. Pas parce qu’il est en colère ou parce qu’il en veut au professeur de Runes de leur parler sur ce ton, mais parce que c’est sa seule façon de retenir les larmes qui menacent de perler au coin de ses yeux. Conscient désormais du bordel dans lequel ils se sont tous mis, il ne peut s’empêcher de se sentir entièrement responsable des choix des uns et des autres. Personne n’aurait menti s’il ne l’avait pas demandé. Personne n’aurait continué à le faire si cela n’impliquait pas de le mettre en danger. Avec tout ce que traverse Cataleya, il se sent affreusement ridicule de lui imposer cette scène.
Il sursaute encore quand il entend son prénom et baisse la tête, n’osant croiser le regard de leur aîné. Il lui dit exactement ce qu’il se refuse à admettre, ce qu’il se cache à lui-même pour mieux supporter les 29 jours suivants : même avec les meilleurs sentiments du monde, il n’empêchera jamais le loup-garou de faire sa sale besogne. Ses épaules s’abaissent, son dos s’arrondit et il cache ses premières larmes derrière sa touffe de cheveux, espérant se reprendre avant que quelqu’un ne le remarque.
Et maintenant ? Oui, la question est bonne. Keir frotte ses joues même si cela n’efface pas sa détresse. C’est pourtant lui qui répond le premier à cette question qui, il le sait, n'amènera que plus de colère. « La pleine lune de janvier dernier. » La révélation a un goût amer dans sa bouche. En même temps, il se rend compte qu’ils ont tenu si longtemps sans provoquer le moindre incident et même s’il ne le devrait peut-être pas, il est reconnaissant envers sa famille des Chauffe-Plats. Eux aussi ont beaucoup sacrifié jusqu’ici. Comme pour anticiper les prochaines questions d’Andrew, il continue.
« J’ai fait mes nuits dans le sous-sol du Manoir, j’ai respecté la posologie de la potion chaque mois. » Bien sûr, il ne parle pas de tout ce qui accompagne chaque transformation et qui lui donne envie de s’arracher lui-même la peau une fois que tout est terminé. À quoi bon s’attarder sur le fait qu’il est quasiment un zombie depuis plusieurs mois, ce qui lui a valu son redoublement universitaire…
@Calliope Muller @Alexander McCandless @Lewis Barghest @Andrew Hill
L’Ethelred fronce les sourcils. Pas parce qu’il est en colère ou parce qu’il en veut au professeur de Runes de leur parler sur ce ton, mais parce que c’est sa seule façon de retenir les larmes qui menacent de perler au coin de ses yeux. Conscient désormais du bordel dans lequel ils se sont tous mis, il ne peut s’empêcher de se sentir entièrement responsable des choix des uns et des autres. Personne n’aurait menti s’il ne l’avait pas demandé. Personne n’aurait continué à le faire si cela n’impliquait pas de le mettre en danger. Avec tout ce que traverse Cataleya, il se sent affreusement ridicule de lui imposer cette scène.
Il sursaute encore quand il entend son prénom et baisse la tête, n’osant croiser le regard de leur aîné. Il lui dit exactement ce qu’il se refuse à admettre, ce qu’il se cache à lui-même pour mieux supporter les 29 jours suivants : même avec les meilleurs sentiments du monde, il n’empêchera jamais le loup-garou de faire sa sale besogne. Ses épaules s’abaissent, son dos s’arrondit et il cache ses premières larmes derrière sa touffe de cheveux, espérant se reprendre avant que quelqu’un ne le remarque.
Et maintenant ? Oui, la question est bonne. Keir frotte ses joues même si cela n’efface pas sa détresse. C’est pourtant lui qui répond le premier à cette question qui, il le sait, n'amènera que plus de colère. « La pleine lune de janvier dernier. » La révélation a un goût amer dans sa bouche. En même temps, il se rend compte qu’ils ont tenu si longtemps sans provoquer le moindre incident et même s’il ne le devrait peut-être pas, il est reconnaissant envers sa famille des Chauffe-Plats. Eux aussi ont beaucoup sacrifié jusqu’ici. Comme pour anticiper les prochaines questions d’Andrew, il continue.
« J’ai fait mes nuits dans le sous-sol du Manoir, j’ai respecté la posologie de la potion chaque mois. » Bien sûr, il ne parle pas de tout ce qui accompagne chaque transformation et qui lui donne envie de s’arracher lui-même la peau une fois que tout est terminé. À quoi bon s’attarder sur le fait qu’il est quasiment un zombie depuis plusieurs mois, ce qui lui a valu son redoublement universitaire…
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 2 Jan 2024 - 16:14
Si le chaos semblait inhérent aux chauffes-plats et que tous avaient su maîtriser ses eaux au fil des années, c’est un raz de marée qui les avale lorsque Alexander pousse un peu plus les portes de l’enfer. Le regard d’Andrew devient dès lors effroyable, et ce calme auquel il prétendait toujours implose sous un ton que Cataleya ne lui connaît pas. Peut être est-ce ce qui la plaque encore un peu plus à son siège, à moins que ce soit Lewis qui fusille en silence sa maigre tentative de communication sur papier ? Ou Bien Alex, qui se coucherait presque devant l’agressivité de leur éclairé. Le regard coule un instant sur Charlie qui se craquelle et cette simple vision lui vrille tant l’estomac qu’elle ignore si elle doit chercher à le rassurer, se jeter à la gorge de leur mentor, ou plaquer brusquement ses mains sur la table en désespoir de cause. Moros ayant été facilement maîtrisé, la Blackthorn se ravise et opte pour un retrait en dépit du grondement muet qui pèse entre ses canines serrées.
Acculée sur son siège et incapable d’en bondir pour se dégager de cet odieu traquenard, la jeune femme encaisse les mots de son mentor sans jamais baisser le regard. Effort véritable de ne lui céder aucune victoire quand tout, pourtant, dans le discours frappe sournoisement. Elle le trouve pourtant effroyablement injuste, ce foutu Hill, lui qui n’avait ni même observé les protocoles de confinement mis en place et peaufinés, ni les soins apportés avant, pendant, et après pleine lune. Elle ne peut pourtant ni se défendre, ni même crier, et se contente de pousser d’une langue tordue par le fiel des canines subitement aiguisées. Elle patiente, petite Blackthorn, bien consciente que son professeur finira bien par s'apaiser si elle se tenait tranquille et laissait Charlie et Lewis tout expliquer. Sa main finit par se poser sur la jambe d’Alexander pour enrayer cet infernal rythme qu’il tape du bout du pied, rythme sur lequel s’excite déjà ses propres instincts qu’elle s’efforce d’enrayer. Et puisqu’elle ne peut décemment pas bondir pour chopper entre sa terrible mâchoire ce foutu bras qu’elle estime trop près, c’est sa couinesouris en sucre qu’elle vient à faire plier.
« La pleine lune de janvier dernier. » Les jambes changent se sens, peu à l’aise dans leurs immobilités, mais le regard harponne encore furieusement le gris. Elle entend déjà les questionnements sur le pourquoi ils étaient de sortie, par nuit de pleine lune, et s’en rend doucement malade. A moins que ce soit les réminiscences de cette effroyable nuit où, en une fraction de seconde, tout avait subitement basculé ? Les doigts glissent à la manière de serpent sur le bureau et si elle ramène vers elle son carnet, c'est désormais pour le garder précieusement sur ses genoux.
@Andrew Hill , @Alexander McCandless , @Lewis Barghest & @Charlie Keir
Acculée sur son siège et incapable d’en bondir pour se dégager de cet odieu traquenard, la jeune femme encaisse les mots de son mentor sans jamais baisser le regard. Effort véritable de ne lui céder aucune victoire quand tout, pourtant, dans le discours frappe sournoisement. Elle le trouve pourtant effroyablement injuste, ce foutu Hill, lui qui n’avait ni même observé les protocoles de confinement mis en place et peaufinés, ni les soins apportés avant, pendant, et après pleine lune. Elle ne peut pourtant ni se défendre, ni même crier, et se contente de pousser d’une langue tordue par le fiel des canines subitement aiguisées. Elle patiente, petite Blackthorn, bien consciente que son professeur finira bien par s'apaiser si elle se tenait tranquille et laissait Charlie et Lewis tout expliquer. Sa main finit par se poser sur la jambe d’Alexander pour enrayer cet infernal rythme qu’il tape du bout du pied, rythme sur lequel s’excite déjà ses propres instincts qu’elle s’efforce d’enrayer. Et puisqu’elle ne peut décemment pas bondir pour chopper entre sa terrible mâchoire ce foutu bras qu’elle estime trop près, c’est sa couinesouris en sucre qu’elle vient à faire plier.
« La pleine lune de janvier dernier. » Les jambes changent se sens, peu à l’aise dans leurs immobilités, mais le regard harponne encore furieusement le gris. Elle entend déjà les questionnements sur le pourquoi ils étaient de sortie, par nuit de pleine lune, et s’en rend doucement malade. A moins que ce soit les réminiscences de cette effroyable nuit où, en une fraction de seconde, tout avait subitement basculé ? Les doigts glissent à la manière de serpent sur le bureau et si elle ramène vers elle son carnet, c'est désormais pour le garder précieusement sur ses genoux.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Lun 8 Jan 2024 - 0:06
Un long soupire glissa entre ses lèvres et accompagna la descente de ses épaules. Chacun de ses muscles s'étaient tendus lorsqu'il avait bondit au côté d'Alexander. Lorsque ce dernier avait accepté de battre en retraite. Il n'avait certainement pas regagné sa place de bon cœur mais au moins, il l'avait fait. Lewis en était reconnaissant et s'étonnait de retrouver le frère d'arme qu'il pensait avoir définitivement perdu. Pourraient-ils compter sur son soutien comme avant ? Ou n'était-ce qu'une stupide réminiscence du passé, parce qu'il y avait été contraint et forcé ? Il avait au moins le mérite d'avoir essayé de les protéger, cette fois-ci. Ca n'excusait pas son absentéisme pour autant mais ça avait de quoi adoucir légèrement les angles. Très, très légèrement.
Barghest retourna s'asseoir à son tour, se rapprochant tout naturellement de celui qui était au centre deses l'attentions. Si l'envie de le prendre dans ses bras pour le réconforter était forte, il s'y refusa autant qu'il le put. La pulpe de ses doigts le piquait affreusement, tant le contact était recherché, mais il tint bon. Le louveteau était déjà à fleur de peau et il le connaissait suffisamment pour savoir qu'il pouvait être autant une aide que la goutte d'eau qui ferait déborder le vase. Il laissa tout de même sciemment son avant-bras sur l'accoudoir tandis que sa main pendait dans le vide, non loin. Si jamais il en avait l'envie ou le besoin, il lui laissait cette porte ouverte.
" J'étais présent à chacune des transformations."
Ou presque. Il n'avait manqué à son devoir qu'une fois et il espérait comme un fou que rien de mal ne s'était produit. Ils lui en auraient parlé, non ? Peut-être pas Cataleya mais Charlie, oui. Jamais il ne lui mentirait, n'est-ce pas ?
" Nous avons pu éviter le pire à chaque fois, notamment grâce au travail de Cataleya. Heureusement qu'elle était là "
Ses prunelles noisettes fixèrent un instant la crinière rousse avant de revenir se ficher dans les yeux de l'Eclairé.
" On a eu de la chance jusqu'à maintenant. On a géré comme on a pu. C'était pas l'idéal, j'te l'accorde, mais on l'a fait. "
Enervé de ressentir autant de tension autour de son cou, le brun y appuya sa main libre et tourna la tête. Un léger craquement retentit, chantant à ses oreilles.
"Il est hors de question qu'on laisse tomber Charlie. Maintenant que t'es au courant, on va pouvoir faire ça mieux. J'espère. J'te repose la question : et maintenant ?"
@Andrew Hill @Cataleya Blackthorn @Alexander McCandless @Charlie Keir
Barghest retourna s'asseoir à son tour, se rapprochant tout naturellement de celui qui était au centre de
" J'étais présent à chacune des transformations."
Ou presque. Il n'avait manqué à son devoir qu'une fois et il espérait comme un fou que rien de mal ne s'était produit. Ils lui en auraient parlé, non ? Peut-être pas Cataleya mais Charlie, oui. Jamais il ne lui mentirait, n'est-ce pas ?
" Nous avons pu éviter le pire à chaque fois, notamment grâce au travail de Cataleya. Heureusement qu'elle était là "
Ses prunelles noisettes fixèrent un instant la crinière rousse avant de revenir se ficher dans les yeux de l'Eclairé.
" On a eu de la chance jusqu'à maintenant. On a géré comme on a pu. C'était pas l'idéal, j'te l'accorde, mais on l'a fait. "
Enervé de ressentir autant de tension autour de son cou, le brun y appuya sa main libre et tourna la tête. Un léger craquement retentit, chantant à ses oreilles.
"Il est hors de question qu'on laisse tomber Charlie. Maintenant que t'es au courant, on va pouvoir faire ça mieux. J'espère. J'te repose la question : et maintenant ?"
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 16 Jan 2024 - 21:22
Andrew ne peut s’empêcher de remarquer, même en cet instant où la gravité est de mise, que le silence d’Alexander est aussi salvateur est aussi agréable que celui de Cataleya, Peut-être que le sortilège de mutisme lui serait dorénavant plus utile qu’il ne pouvait bien y penser.
Un rapide calcul s’impose alors que l’aveu tombe, lourd de sens. Janvier dernier… La culpabilité lui étreint silencieusement la gorge alors qu’il réalise que c’est déjà sept pleines lunes que Charlie a du endurer. Les détails factuels ajoutés par le Keir ne font qu’accentuer le sentiment du Professeur, trop conscient de tout ce qui se cachait derrière ces mots. Si l’Ethelred essayait de rendre leurs actes moins stupides, il dissimulait surtout tout le mal être qui était le sien face à ces rendez-vous mensuels tant redoutés.
Avocat du diable, le Barghest se fait plus loquace. Ses interventions tantôt rassurantes et tantôt stupide laissent Andrew de marbre mais réfléchit à la suite sans pouvoir rien en dire. Il lui parait évident qu’il était urgent qu’il prenne en main Charlie. Non seulement il ne pouvait le laisser devenir un danger pour lui même ou pour les autres, mais en plus il était certains de pouvoir apporter un peu de confort à sa condition maudite.
Il était, par contre, moins évident qu’il faille reveler son petit secret au reste de la troupe. S’il aurait sûrement pu faire confiance en Lewis, il savait bien que la Blackthorn et son acolyte Grymm sauterait sur l’occasion pour lui faire à l’envers et même si Blackwood était au courant de sa lycantropie, il préférait éviter de leur donner la moindre bavboule contre lui… Il n’avait pas confiance en eux. Pas la moindre.
- Je dois y réfléchir.
Répond-il en les quittant, le temps de récupérer un traité d’astronomie flambant neuf et le l’ouvrir. Faisant mine de prendre connaissance de la date de la prochaine pleine lune, alors qu’il sait pertinemment qu’il sera en cage la nuit du 29 au 30 septembre, il semble usé alors qu’il se rassoit.
- Maintenant, vous allez vous concentrer sur vos recherches. Et quand je dis recherches, je précise théoriques. Vos petites virées nocturnes c’est terminé jusqu’à nouvel ordre. Pleine lune ou pas.
Il y avait d’autres dangers dans la nature et il n’aurait pas l’espace mental de gérer un drame de plus, pas tant qu’il n’aurait pas Charlie bien calé sous son aile. Il tourne son regard vers Cataleya avant d’ajouter avant toute protestation :
- Et ce n’est pas la peine d’aller vous plaindre à D.
On entendait le « encore » quelque-part dans sa phrase.
- Si je n’ai qu’un soupçon sur des agissements de votre part non autorisés ou non supervisés, je promets sur la tête de Vega que j’obtiendrais l’accord de Blackwood pour vous oublieter un par un.
Et Merlin savait a quel point Vega lui était précieuse...
Un rapide calcul s’impose alors que l’aveu tombe, lourd de sens. Janvier dernier… La culpabilité lui étreint silencieusement la gorge alors qu’il réalise que c’est déjà sept pleines lunes que Charlie a du endurer. Les détails factuels ajoutés par le Keir ne font qu’accentuer le sentiment du Professeur, trop conscient de tout ce qui se cachait derrière ces mots. Si l’Ethelred essayait de rendre leurs actes moins stupides, il dissimulait surtout tout le mal être qui était le sien face à ces rendez-vous mensuels tant redoutés.
Avocat du diable, le Barghest se fait plus loquace. Ses interventions tantôt rassurantes et tantôt stupide laissent Andrew de marbre mais réfléchit à la suite sans pouvoir rien en dire. Il lui parait évident qu’il était urgent qu’il prenne en main Charlie. Non seulement il ne pouvait le laisser devenir un danger pour lui même ou pour les autres, mais en plus il était certains de pouvoir apporter un peu de confort à sa condition maudite.
Il était, par contre, moins évident qu’il faille reveler son petit secret au reste de la troupe. S’il aurait sûrement pu faire confiance en Lewis, il savait bien que la Blackthorn et son acolyte Grymm sauterait sur l’occasion pour lui faire à l’envers et même si Blackwood était au courant de sa lycantropie, il préférait éviter de leur donner la moindre bavboule contre lui… Il n’avait pas confiance en eux. Pas la moindre.
- Je dois y réfléchir.
Répond-il en les quittant, le temps de récupérer un traité d’astronomie flambant neuf et le l’ouvrir. Faisant mine de prendre connaissance de la date de la prochaine pleine lune, alors qu’il sait pertinemment qu’il sera en cage la nuit du 29 au 30 septembre, il semble usé alors qu’il se rassoit.
- Maintenant, vous allez vous concentrer sur vos recherches. Et quand je dis recherches, je précise théoriques. Vos petites virées nocturnes c’est terminé jusqu’à nouvel ordre. Pleine lune ou pas.
Il y avait d’autres dangers dans la nature et il n’aurait pas l’espace mental de gérer un drame de plus, pas tant qu’il n’aurait pas Charlie bien calé sous son aile. Il tourne son regard vers Cataleya avant d’ajouter avant toute protestation :
- Et ce n’est pas la peine d’aller vous plaindre à D.
On entendait le « encore » quelque-part dans sa phrase.
- Si je n’ai qu’un soupçon sur des agissements de votre part non autorisés ou non supervisés, je promets sur la tête de Vega que j’obtiendrais l’accord de Blackwood pour vous oublieter un par un.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Lun 12 Fév 2024 - 9:42
Une main fine et blanche vient se poser sur le genou du grymm et met fin au rythme infernal.
Il écoute Charlie, puis Lewis.
“Nous avons pu éviter le pire à chaque fois…”
Ouai carrément. Même la fois où Alex fut présent, cela aurait pu se passer mille fois pire. Une blessure à la jambe et des égratignures au bras, cela n’est rien comparé à un cadavre. No offense. Ils avaient maîtrisé la situation.
Le bruit de mastication à côté de lui l’agace. Mais il ne peut en vouloir à Cataleya. Elle gère cette situation comme elle peut.
“Il est hors de question qu’on laisse tomber Charlie…”
McCandless est étonné de voir son ami tenter de faire preuve d'autorité face à Andrew.
Évidemment qu’ils ne peuvent le laisser tomber. Ils ont été soutenants depuis le début, Charlie a besoin de ça. Même si Alex a du mal à gérer une bonne communication avec l’Ethelred depuis sa morsure, il n'empêche qu’il n’est pas insensible. Ils ont beau lui reprocher son absence (pas besoin de paroles, il le ressent largement), il n’est pas sans rien faire pour Keir.
“Et maintenant ?”
Andrew ne s’offusque même pas de la plaidoirie de Barghest. Forcément, c’est Barghest… Il y en a au moins un qui réussit à communiquer avec Hill.
Et voilà les menaces. Mais oui, bravo Hill. Évidemment qu’il ira voir Dad. Ce n'est pas lui qui l'en empêchera. Aurait-il peur de ce dernier ?
“Je pense que la question de Lewis concernait essentiellement Charlie. Nous concernant, on a bien entendu ta menace. Elle est on ne peut plus claire.”
Il évite d’en rajouter en dénigrant les propos de l’Eclairé. Il a bien compris qu’il est dans le collimateur d’Andrew.
“Mais qu’advient-il de Charlie ? Maintenant que tu es au courant, que vas-tu faire pour lui ?”
Il se doute que les pleines lunes au sous-sol du manoir sont proscrites maintenant. Lewis a donc besoin d'être rassuré pour la suite. Et ce n'est certainement pas le seul.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Lun 12 Fév 2024 - 12:05
Sûrement se sent-il soulagé d’entendre l’ordre leur être soufflé à la gueule de cette façon. Les virées nocturnes qui autrefois le grisaient, aujourd’hui le paralysent. Il n’est plus dans l’état d’esprit de tenter mille et une expériences et si tel est le cas, il préfère le faire à l’abri entre les quatre murs de sa chambre. Alors, pour lui, ce n’est pas un ordre : c’est une bénédiction. Pourtant, il sait bien que les autres ne le verront pas de cette façon et que ce qui le rassure les frustre. Il suffit de voir l’expression d’Alexander pour le comprendre. Charlie aimerait bien que, pour une fois, pendant quelques temps, les tensions soient apaisées et qu’il n’ait plus ce stress supplémentaire à gérer en plus de tout le reste. Il est épuisant de se mesurer constamment à une figure d’autorité. Regardez-les, franchement… Sur les quatre, l’une ne peut plus parler et l’autre passe une nuit par mois à se faire déchiqueter d’un bout à l’autre du corps. On ne peut pas dire qu’ils soient les rois de la débrouille dernièrement…
La menace de l’Oubliette est prise au sérieux, au moins chez le lycanthrope. Tous ses souvenirs avec Lewis sont liés aux Chauffe-Plats. Rien que sa nuit d’intégration aux Capes Noires est parsemée de la présence du Barghest. C’est là qu’il l’a rencontré, là qu’ils ont fui les Inferni ensemble et que Charlie s’est dit « ce mec, je l’adore » avant même de connaître son prénom. Un coup de foudre amical. Qu’adviendra-t-il de tout ça si on lui supprime chaque minute de sa vie chez les Capes Noires ? Plus de rencontre avec Lewis. Plus de soirées à peaufiner des potions avec Cataleya. Plus de souvenirs du temps passé à regarder Alexander s’éprendre d’elle sans même le savoir alors que lui, petit louveteau, a vu. Quand ça ne le concerne pas, il sait reconnaître les signes. La menace fonctionne. La peur se lit dans son regard, ses lèvres se pincent. Inévitablement, il cherche le contact de son meilleur ami sur cette planète. Ouf, il est toujours là, il ne l’a pas oublié. Car oui, le pire ne serait pas de ne plus se souvenir de Lewis, mais plutôt que lui ne le reconnaisse pas. Rien que d’y penser, il en frissonne de terreur. La solitude est plus effrayante qu’Andrew lui-même.
« C’est entendu. »
Charlie a toujours été l’un des plus dociles, même si l’Éclairé n’a jamais su lui accorder l’attention qu’il mérite. Et face au ton du McCandless, ses poils se hérissent. Qu’a-t-il à gagner à le confronter ?
« Si ça ne gêne personne, je préfère en discuter avec lui tout seul. Mais pas maintenant. Si jamais vous en doutez, l’empoisonnement c’est pas super cool pour les nerfs et j’aimerais bien aller me reposer… »
Est-ce qu’il cherche à le culpabiliser ? Un peu. Même si Andrew sait ce qu’il fait, il ne s’attendait peut-être pas à ce que ça tombe sur Charlie. En plus, il ne ment pas : il a une migraine horrible et sa gorge lui fait toujours un peu mal. Il ne rêve que d’une chose : s’allonger et dormir pour digérer toutes ces émotions.
@Alexander McCandless @Andrew Hill @Cataleya Blackthorn @Lewis Barghest
La menace de l’Oubliette est prise au sérieux, au moins chez le lycanthrope. Tous ses souvenirs avec Lewis sont liés aux Chauffe-Plats. Rien que sa nuit d’intégration aux Capes Noires est parsemée de la présence du Barghest. C’est là qu’il l’a rencontré, là qu’ils ont fui les Inferni ensemble et que Charlie s’est dit « ce mec, je l’adore » avant même de connaître son prénom. Un coup de foudre amical. Qu’adviendra-t-il de tout ça si on lui supprime chaque minute de sa vie chez les Capes Noires ? Plus de rencontre avec Lewis. Plus de soirées à peaufiner des potions avec Cataleya. Plus de souvenirs du temps passé à regarder Alexander s’éprendre d’elle sans même le savoir alors que lui, petit louveteau, a vu. Quand ça ne le concerne pas, il sait reconnaître les signes. La menace fonctionne. La peur se lit dans son regard, ses lèvres se pincent. Inévitablement, il cherche le contact de son meilleur ami sur cette planète. Ouf, il est toujours là, il ne l’a pas oublié. Car oui, le pire ne serait pas de ne plus se souvenir de Lewis, mais plutôt que lui ne le reconnaisse pas. Rien que d’y penser, il en frissonne de terreur. La solitude est plus effrayante qu’Andrew lui-même.
« C’est entendu. »
Charlie a toujours été l’un des plus dociles, même si l’Éclairé n’a jamais su lui accorder l’attention qu’il mérite. Et face au ton du McCandless, ses poils se hérissent. Qu’a-t-il à gagner à le confronter ?
« Si ça ne gêne personne, je préfère en discuter avec lui tout seul. Mais pas maintenant. Si jamais vous en doutez, l’empoisonnement c’est pas super cool pour les nerfs et j’aimerais bien aller me reposer… »
Est-ce qu’il cherche à le culpabiliser ? Un peu. Même si Andrew sait ce qu’il fait, il ne s’attendait peut-être pas à ce que ça tombe sur Charlie. En plus, il ne ment pas : il a une migraine horrible et sa gorge lui fait toujours un peu mal. Il ne rêve que d’une chose : s’allonger et dormir pour digérer toutes ces émotions.
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Lun 12 Fév 2024 - 13:42
“[...]Heureusement qu'elle était là “. Clame Lewis, figeant Cataleya dans un énième mouvement sur sa chaise. Leurs regards se croisent et, si le sourire de la lufkin vient à poindre, il n’a rien de son éternelle suffisance. De cet air de “je te l’avais bien dit” qu’elle rêvait pourtant de plaquer sur le front de son Eclairé en boucle, jusqu’à l’entendre souffler qu’elle n’était pas aussi incapable qu’il semblait le penser. Non, les zygomatiques se crispent un peu parce qu’elle réalise qu’il faudrait peut être un jour leur dire, que tout ne s’était pas toujours bien passé. Le regard tombe sur Alex qu’elle voit déjà soulever les enfers en réponse à cette nouvelle, sur Lewis qu’elle sait au mieux entrer dans une forme de culpabilité doublé de flagellation, au pire briser leur amitié, et enfin sur Charlie dont elle ignore s’il garde trace des événements. Ouaip. Ils étaient beaux les chauffes-plats. “Et quand je dis recherches, je précise théoriques.” S’étranglant subitement sur les mots d’Andrew, Cataleya brise sa couinesouris sous ses canines nerveuses. Ses lèvres s’essayent à une riposte si rapide qu’elles en oublie leur maléfice, arrachant une subite toux à la Blackthorn. Comment ça, recherche théoriques ? Qu’en était-il de sa nouvelle lubie centrée sur la création de mini-golem en glaise ? Contrainte au silence, la lufkin s’insurge dans une successions d’inspiration toute plus offusquée les unes que les autres. Elle se répéte qu’elle tombera dramatiquement sur le bureau de D. puisque Andrew le lui interdisait, mais vient à temporiser cette idée devant l’évocation d’un oubliette affreusement sérieux. La seule garantie que représentait la tête de Vega suffisait à le lui faire comprendre.
Ca ne l’empêche pourtant pas d’esquisser un petit sourire sournois devant la prise de parole d’Alexander. Quel petit con celui-là. La tête penche sur son épaule comme pour s’apprêter à faire ses back-up à grand coup de hochement de tête, mais le regard blêmit lorsqu’il continue. “Elle est on ne peut plus claire.” Aussitôt, la rousse abat sa main sur la cuisse du grymm pour l’implorer de se taire puisqu’elle entrevoyait déjà les assauts d’une nouvelles joutes verbales dont ils n’avaient pas besoin. Il finirait pas se faire sortir, si ce n’était encastré dans le mur.
Et ils tombent là, les mots de Charlie. Si doux en comparaison de cet environnement anxiogène qu’ils en devenaient presque salvateur, comme un drapeau blanc agité au dessus d’un champ de guerre. Alors, craignant presque qu’on ne laisse aucune place à ce vœux de trêve formulé par le principal concerné, Cataleya repousse doucement sa chaise. Ses mains trop blanches réagence un instant ses cheveux, se saisissent des ses affaires avant de s’offrir au loup d’un air décidé d’un air de dire “viens,on part”. N’attend pas la permission d’aller te reposer, prend la.
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