- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Everything is fine ft James
Mar 23 Jan 2024 - 16:08
Everything is fine @James Blackthorn
27 décembre 2023 - en début de soirée
Allez comprendre pourquoi, Apsara n’avait eu de cesse de lire et relire les derniers échanges qu’elle avait pu avoir avec James. Sa colocataire avait eu la surprise de voir la lumière de son smartphone briller dans la nuit au petit matin, signe qu’elle avait osé sortir une main de sous couette et affronter le froid de la chambre étudiante. Elle avait de nouveau été aperçue sur son téléphone dans la Grande Salle, jonglant entre un bol de chocolat fumant et un écran qui ne se cessait de défiler. Elle eut tout de même l’intelligence de le garder bien au chaud dans son sac lors des attroupements ou des cours, ne le ressortant que lorsque l’occasion parfaite se présentait. C’était à croire qu’elle espérait que les mots se métamorphosent sous ses yeux ! Et, à tout avouer, il y avait peut-être un fond de vérité là-dedans. Elle s’était engagée à lui rendre visite en fin de journée. Il avait eu même l’idée saugrenue de l’appâter avec de divins chocolats -comme si sa présence ne suffisait pas à la motiver ! Certes, ce petit plus n’était pas négligeable mais force est de constaté que même ce combo incroyable ne paraissait plus suffisant à ses yeux. Quelle idée ! Elle ne désirait rien de moins que de le rejoindre mais elle s’était mise à tourner comme un lion en cage au petit matin, angoissée à l’idée qu’il ne la confronte sur cette minuscule, ridicule, petite entorse qu’elle s’était fait quelques jours plus tôt. Elle s’était mise à repenser à leur étrange conversation de début novembre et à l’accord qu’ils avaient passés. Elle ne devait plus croire qu’elle risquait de le décevoir, mais comment faire ? Elle avait l’impression que sa rencontre avec l’homme c’était faite hier et pourtant, il comptait plus que n’importe qui d’autre dans sa vie. Elle l’avait placé sur un piédestal et était prête à défendre bec et ongles cette amitié si précieuse à ses yeux. Mais comment faire quand elle était la source même du mal qu’il fallait combattre ? Sa maladresse l’avait amené à s’inquiéter pour elle -encore- et l’avait contraint à prendre soin d’elle malgré ses dires. Même son oiseau de malheur s’en était mêlé ! Est-ce qu’il n’allait pas finir par la voir comme un poids ? Jusqu’où allait sa patience ? Quand l’évincerait-il de sa vie, lui aussi ?
Non. Stop. Inspire. Expire. Il fallait à tout prix qu’elle parvienne à sortir cette idée de sa tête ou, à défaut, qu’elle la balaye un bon coup sous le tapis. Il ne le verrait pas, si ? Bien sûr que non et pour cause, elle comptait bien lui porter un paquet qu’elle avait pris grand soin d’emballer il y a moins de cinq minutes. N’ayant aucune confiance dans ce torchon de chineur depuis qu’il l’avait mentionnée, la sorcière avait choisi de privilégier une méthode plus standard pour apporter le cadeau qu’elle dissimulait sous son lit depuis plusieurs jours. Merlin seul sait ce que les autres pokeby auraient pu faire de ce kit . Courage ! La brune réussit à mettre les « et si ? » en stand-by et à s’exfiltrer de la faculté. Son paquet scintillant sous le coude, elle transplana dès qu’elle le put pour se rapprocher de la Lunar society apothecary.
Il était curieux pour les passants de la voir sourire sans raison apparente, la commissure de ses lèvres se tordant davantage à chacun de ses pas. Ses écouteurs fétichent pulsant contre ses tympans, elle laissait les passants l’observer comme la bête curieuse qu’elle était et pressait l’allure en rythme. Si elle l’avait pu, elle se serait même permise une ou deux pirouettes puisque des images de sa dernière chorégraphie venaient s’imprimer le long de sa rétine. Le hic, c’était que sa cheville la tirait et elle craignait que le regard de glace finisse par deviner une boiterie évidente. Pour sa défense, il lui avait demandé d’appliquer son baume tous les jours et non de se mettre au repos alors forcément… Oui. Elle avait dansé. Oui. Ça l’avait tiré mais ce n’était rien de grave. Comment ça préparer par avance une plaidoirie attestait de sa culpabilité ? Rien à voir. C’était comme le choix savant de ses vêtements : jean long débordant sur ses sneakers et sweatshirt over size pour camoufler ses courbes. Si on pouvait penser à une tentative illusoire de se réapproprier son corps après l’avoir prêté aux Chankimha pour Yule, la vérité est autrement plus futile : moins il en verrait, moins il s’inquiéterait. Apsara et l’art de régler les détails, non les problèmes.
Fière de son entourloupe, l’étudiante grimpa les marches quatre à quatre et frappa à la portedu refuge de l’appartement. Est-ce qu’elle était tellement impatiente qu’elle ne tenait plus en place et se balançait de droite à gauche ? Oui. Parfaitement. Ces moments étaient tellement précieux à ses yeux !
« Joyeux noël ! » en retard, certes, mais c’est l’attention qui compte non ?
La thaïlandaise avait tôt de se jeter dans ses bras dès qu’elle vit la porte s’entrouvrir sur une tête blonde. Elle savoura un instant ce moment volé -deux secondes, tout au plus, avant de lui coller le paquet dans les bras et de partir à la recherche de Selene, Göllnir coassant si fort qu’elle pouvait le retrouver les yeux fermés. Le félin s’était glissé hors de la chambre en entendant l’agitation -son domaine de prédilection, à ce qu’elle avait compris. Aussitôt, la brune se mit à croupie et lui tendit la main.
« Salut ma douce. »
La petite chatte blanche y frotta son museau avant de coller son corps trop menu contre ses genoux. Aussitôt, la pokeby se retourna vers l’hôte des lieux, un immense sourire illuminant son visage. Ses yeux hurlaient "t’as vu ?" comme si c’était la première fois que l’animal lui prêtait ce genre d’attention.
Allez comprendre pourquoi, Apsara n’avait eu de cesse de lire et relire les derniers échanges qu’elle avait pu avoir avec James. Sa colocataire avait eu la surprise de voir la lumière de son smartphone briller dans la nuit au petit matin, signe qu’elle avait osé sortir une main de sous couette et affronter le froid de la chambre étudiante. Elle avait de nouveau été aperçue sur son téléphone dans la Grande Salle, jonglant entre un bol de chocolat fumant et un écran qui ne se cessait de défiler. Elle eut tout de même l’intelligence de le garder bien au chaud dans son sac lors des attroupements ou des cours, ne le ressortant que lorsque l’occasion parfaite se présentait. C’était à croire qu’elle espérait que les mots se métamorphosent sous ses yeux ! Et, à tout avouer, il y avait peut-être un fond de vérité là-dedans. Elle s’était engagée à lui rendre visite en fin de journée. Il avait eu même l’idée saugrenue de l’appâter avec de divins chocolats -comme si sa présence ne suffisait pas à la motiver ! Certes, ce petit plus n’était pas négligeable mais force est de constaté que même ce combo incroyable ne paraissait plus suffisant à ses yeux. Quelle idée ! Elle ne désirait rien de moins que de le rejoindre mais elle s’était mise à tourner comme un lion en cage au petit matin, angoissée à l’idée qu’il ne la confronte sur cette minuscule, ridicule, petite entorse qu’elle s’était fait quelques jours plus tôt. Elle s’était mise à repenser à leur étrange conversation de début novembre et à l’accord qu’ils avaient passés. Elle ne devait plus croire qu’elle risquait de le décevoir, mais comment faire ? Elle avait l’impression que sa rencontre avec l’homme c’était faite hier et pourtant, il comptait plus que n’importe qui d’autre dans sa vie. Elle l’avait placé sur un piédestal et était prête à défendre bec et ongles cette amitié si précieuse à ses yeux. Mais comment faire quand elle était la source même du mal qu’il fallait combattre ? Sa maladresse l’avait amené à s’inquiéter pour elle -encore- et l’avait contraint à prendre soin d’elle malgré ses dires. Même son oiseau de malheur s’en était mêlé ! Est-ce qu’il n’allait pas finir par la voir comme un poids ? Jusqu’où allait sa patience ? Quand l’évincerait-il de sa vie, lui aussi ?
Non. Stop. Inspire. Expire. Il fallait à tout prix qu’elle parvienne à sortir cette idée de sa tête ou, à défaut, qu’elle la balaye un bon coup sous le tapis. Il ne le verrait pas, si ? Bien sûr que non et pour cause, elle comptait bien lui porter un paquet qu’elle avait pris grand soin d’emballer il y a moins de cinq minutes. N’ayant aucune confiance dans ce torchon de chineur depuis qu’il l’avait mentionnée, la sorcière avait choisi de privilégier une méthode plus standard pour apporter le cadeau qu’elle dissimulait sous son lit depuis plusieurs jours. Merlin seul sait ce que les autres pokeby auraient pu faire de ce kit . Courage ! La brune réussit à mettre les « et si ? » en stand-by et à s’exfiltrer de la faculté. Son paquet scintillant sous le coude, elle transplana dès qu’elle le put pour se rapprocher de la Lunar society apothecary.
Il était curieux pour les passants de la voir sourire sans raison apparente, la commissure de ses lèvres se tordant davantage à chacun de ses pas. Ses écouteurs fétichent pulsant contre ses tympans, elle laissait les passants l’observer comme la bête curieuse qu’elle était et pressait l’allure en rythme. Si elle l’avait pu, elle se serait même permise une ou deux pirouettes puisque des images de sa dernière chorégraphie venaient s’imprimer le long de sa rétine. Le hic, c’était que sa cheville la tirait et elle craignait que le regard de glace finisse par deviner une boiterie évidente. Pour sa défense, il lui avait demandé d’appliquer son baume tous les jours et non de se mettre au repos alors forcément… Oui. Elle avait dansé. Oui. Ça l’avait tiré mais ce n’était rien de grave. Comment ça préparer par avance une plaidoirie attestait de sa culpabilité ? Rien à voir. C’était comme le choix savant de ses vêtements : jean long débordant sur ses sneakers et sweatshirt over size pour camoufler ses courbes. Si on pouvait penser à une tentative illusoire de se réapproprier son corps après l’avoir prêté aux Chankimha pour Yule, la vérité est autrement plus futile : moins il en verrait, moins il s’inquiéterait. Apsara et l’art de régler les détails, non les problèmes.
Fière de son entourloupe, l’étudiante grimpa les marches quatre à quatre et frappa à la porte
« Joyeux noël ! » en retard, certes, mais c’est l’attention qui compte non ?
La thaïlandaise avait tôt de se jeter dans ses bras dès qu’elle vit la porte s’entrouvrir sur une tête blonde. Elle savoura un instant ce moment volé -deux secondes, tout au plus, avant de lui coller le paquet dans les bras et de partir à la recherche de Selene, Göllnir coassant si fort qu’elle pouvait le retrouver les yeux fermés. Le félin s’était glissé hors de la chambre en entendant l’agitation -son domaine de prédilection, à ce qu’elle avait compris. Aussitôt, la brune se mit à croupie et lui tendit la main.
« Salut ma douce. »
La petite chatte blanche y frotta son museau avant de coller son corps trop menu contre ses genoux. Aussitôt, la pokeby se retourna vers l’hôte des lieux, un immense sourire illuminant son visage. Ses yeux hurlaient "t’as vu ?" comme si c’était la première fois que l’animal lui prêtait ce genre d’attention.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1903
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 967
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Dim 4 Fév 2024 - 14:36
Face à ton autel, préparant tes rituels comme tu as coutume de le faire, c'est avec une lourde nostalgie que tu t'affaires. Cette période, tu l'as tellement partagée avec ta cousine, que rester loin d'elle reste quelque peu douloureux. Moins chaotique que l'an passé, mais emprunt d'un manque contre lequel tu t'acharnes à lutter depuis de nombreux mois, en vain. Un soupir t'échappe alors que tu enflammes les premières essences qui se succèderont chaque soir jusqu'à la nouvelle année.
Tu as célébré la lune et le solstice, occultant la farce grotesque du bal. Enchaîné les offrandes censées offrir à l'année à venir mille vertus, sagesse, courage, persévérance, harmonie... Fais fi de la sordide mascarade du dîner de Noël où ta part d'héritage s'est encore vue diminuée comme celle de ta cadette @Juliet Blackthorn, alors qu'Eliott et @Cataleya Blackthorn se taillent toujours la part du lion. Rendu visite à Kaiden, plus heureux que tu ne saurais l'exprimer de retrouver enfin ce frère qui t'a si longtemps cruellement manqué et auquel tu te raccroches désespérément. Et assisté au traditionnel repas du Boxing Day chez les Drummond, entérinant ton voeu de Yule en passant le plus clair de ce temps auprès de @Maximilien Leroy, @Peter Drummond et @Juliet Blackthorn. Quartus appartient au passé, et tu as clairement nié la distance que vos parents lui imposaient.
Nul doute que ton héritage se réduira à nouveau l'an prochain. Celui des Blackthorn, toujours. Mais tu comptes bien te créer ton propre patrimoine, et tu oeuvres déjà pour, au fond.
Tu as passé une bonne partie de cette journée à t'occuper de tes plantes et potions, t'assurant que les frimas hivernaux ne s'engouffrent pas dans ton atelier pour la sauvegarde de tes précieux enfants avant de t'octroyer une longue séance de peinture, teintée de nostalgie. Les deux portes de tes antres ouvertes de sorte que Göllnir et Selene puissent aller et venir comme bon leur semble - et d'éviter qu'ils ne se lancent tous deux dans une interminable jérémiade - tu as laissé tes pinceaux s'exprimer, bien qu'il en reste une certaine culpabilité latente. C'est tes peintures, que tu devrais brûler avais-tu songé, devant l'âtre du Black Wolf, mais tu t'en sais incapable, et tout au contraire, leur nombre ne fait que s'accroître.
Quand le soleil a commencé à décliner, tu as nettoyé puis rangé méticuleusement ton matériel, retiré toute trace de pigment de tes doigts, avant de refermer la porte de l'atelier derrière toi pour rejoindre ton espace de vie. @Apsara Chankimha devrait venir, et si tu as vérifié pour la énième fois qu'aucun imprévu ne la tenait à distance sur l'écran de ton téléphone, tu dois bien avouer qu'à mesure que les minutes d'attente s'égrènent, une pointe d'angoisse grandit de plus en plus en toi. Est-ce que tout va bien ? Elle te le dirait, n'est-ce pas, s'il y avait quoi que ce soit ?
Le soulagement qui t'étreint lorsque des pas retentissent dans l'escalier, attestant de son arrivée et attirant aussitôt l'attention de tes bêtes est quelque peu démesuré, mais qu'importe. C'est avec un sourire que tu ouvres le battant lorsque quelques coups sont frappés à la porte.
« Joyeux noël ! »
L'étreinte offerte réchauffe instantanément ton coeur, et tu la serres un instant dans tes bras, avant qu'elle ne s'en extirpe pour te coller un paquet dans les mains et de s'élancer à la recherche de Selene. Jaloux, Göllnir attire aussitôt son attention, mais la main de l'asiatique se tend délicatement vers la petite chatte blanche qui approche.
« Salut ma douce. »
Elle se tourne vers toi, et tu souris, amusé de sa réaction. Comme si Selene ne venait jamais la voir à la seconde où elle passait le seuil de cette porte ! Porte que tu refermes avant de revenir vers elle et de l'inviter d'un signe de tête à te rejoindre sur le divan le temps que tu ouvres ce paquet qu'elle t'a collé dans les mains à peine arrivée. Aussitôt que vous êtes assis, Selene vient se rouler en boule sur les genoux de la brune, et Göllnir sautille pour vous rejoindre, observant, curieux, tes gestes comme du défait le papier. A l'intérieur, tu découvres un kit de peinture autrement plus transportable que le matériel dont tu disposes dans l'appartement d'à côté, et que tu envisages d'ores et déjà d'emporter partout avec toi.
-
Tu lui offres une accolade sincère avant de te relever pour regagner la cuisine. Tu lui as promis des chocolats, et ils attendent sagement dans une jolie coupelle ornée de houx et de branches de pin, que tu viens déposer sur la table basse devant vous.
-
L'heure n'est plus tout à fait au thé britannique, et peut-être pas tout à fait encore indiquée pour un apéritif digne de ce nom. Qu'importe, il y a l'embarras du choix ici, des thés et tisanes aux alcools fort en passant par des bières ou du vin... Ne reste plus à ton amie qu'à faire son choix.
@Apsara Chankimha
– the best –
Juliet Blackthorn et Apsara Chankimha sont fans
- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Mar 6 Fév 2024 - 20:30
Everything is fine @James Blackthorn
Le sourire qui accueillit les amandes sombres produisit une réaction miroir. Ou peut-être était-ce la sensation des poils soyeux qui glissaient entre ses doigts fins, à chacun des passages du félin. Comment osait-elle regarder son maitre alors qu’elle venait de se jeter dramatiquement au sol, ventre visible, dans l’attente d’une gratouille salvatrice ? De nombreuses pirouettes acrobatiques suivirent, certaines plus ridicules que d’autres. Que ne fallait-il pas faire pour que la sorcière daigne poser les yeux sur elle ? Naturellement, Göllnir se joignit à la danse et les animaux se bousculèrent à qui mieux mieux pour bénéficier de son attention.
Apsara s’était toujours sentie à son aise en présence d’animaux et si elle s’écoutait, elle passerait sa vie à les cajoler. Elle préférait mille fois être à leur côté que de fréquenter certains humains dont la simple mention suffisait à lui faire se hérisser le poil. Oui. Elle avait développé une réaction épidermique à leur encontre, à défaut de les repousser plus franchement. On ne pouvait pas toujours faire ce qu’on le veut. Selene l’appris à ses dépends en la voyant se redresser et s’éloigner d’elle. "Trahison !" hurla son regard avant qu’elle ne s’empresse de la suivre et de se faufiler entre ses jambes en quête de contact. C’était un miracle qu’elle ne soit jamais tombée. Sitôt assise sur le sofa au côté de James, la douce créature vint se lover sur elle. Un geste tendre à son encontre et celle-ci se mit à ronronner si fort contre son ventre qu’une douce chaleur la traversa de part en part. C’était magique, à n’en pas douter. C’était comme si on venait de lui jeter une couverture épaisse sur les épaules alors qu’elle était transie de froid. Là, au côté des êtres qu’elle aimait le plus au monde, elle se sentait mieux que jamais. L’accolade que lui octroyait le blond fut la cerise sur le gâteau et n’hésita une seconde à poser sa tête sur son épaule, la savourant autant que possible.
« Tu m’en vois heureuse ! J’ai hâte de voir les trésors que tu créeras. » et ce n’était pas un euphémisme, loin de là. Elle pensait sincèrement que l’artiste avait de l’or au bout des doigts.
Ses sourcils se froncèrent légèrement lorsqu’il se leva et la priva de son appui. Non mais oh ! L’oiseau bruyant fit entendre sa voix avant de sauter sur l’occasion, ne laissant pas la place se refroidir. Il n’en fallut pas plus pour faire rire la thaïlandaise. Qui part à la chasse…
« Oh ! Ils ont l’air succulents. Merci James ! » est-ce que des étincelles venaient de s’allumer au fond de ses pupilles ? Oui. Parfaitement. Elle en prit un et se mit à gesticuler, sa position tirant malencontreusement sur sa jambe. Qu’à cela ne tienne ! Elle se mit en tailleur et les deux animaux en profitèrent pour s’y coller. Ni vu, ni connu. Je t’embrouille.
« Je veux bien. Tu connais mes goûts, je te fais confiance. » Pour ça, comme pour tout le reste au fond.
La pokeby croqua dans le chocolat et un air béat s’afficha aussitôt sur son visage. Ok. Elle exagérait sans doute un chouilla mais, vraiment, le paradis ne devait pas être trop éloigné de ce qu’elle vivait actuellement.
« Ta chourrnée chest bien pachée ? » Oups. La gourmandise avait été plus forte que sa volonté et une deuxième bouchée venait de s’inviter en même temps que sa question. Elle porta aussitôt sa main à sa bouche et pris une attitude faussement contrite. Ils s’étaient connus dans de pires états. Ce n’était pas ça qui allait mettre à mal leur amitié.
Apsara s’était toujours sentie à son aise en présence d’animaux et si elle s’écoutait, elle passerait sa vie à les cajoler. Elle préférait mille fois être à leur côté que de fréquenter certains humains dont la simple mention suffisait à lui faire se hérisser le poil. Oui. Elle avait développé une réaction épidermique à leur encontre, à défaut de les repousser plus franchement. On ne pouvait pas toujours faire ce qu’on le veut. Selene l’appris à ses dépends en la voyant se redresser et s’éloigner d’elle. "Trahison !" hurla son regard avant qu’elle ne s’empresse de la suivre et de se faufiler entre ses jambes en quête de contact. C’était un miracle qu’elle ne soit jamais tombée. Sitôt assise sur le sofa au côté de James, la douce créature vint se lover sur elle. Un geste tendre à son encontre et celle-ci se mit à ronronner si fort contre son ventre qu’une douce chaleur la traversa de part en part. C’était magique, à n’en pas douter. C’était comme si on venait de lui jeter une couverture épaisse sur les épaules alors qu’elle était transie de froid. Là, au côté des êtres qu’elle aimait le plus au monde, elle se sentait mieux que jamais. L’accolade que lui octroyait le blond fut la cerise sur le gâteau et n’hésita une seconde à poser sa tête sur son épaule, la savourant autant que possible.
« Tu m’en vois heureuse ! J’ai hâte de voir les trésors que tu créeras. » et ce n’était pas un euphémisme, loin de là. Elle pensait sincèrement que l’artiste avait de l’or au bout des doigts.
Ses sourcils se froncèrent légèrement lorsqu’il se leva et la priva de son appui. Non mais oh ! L’oiseau bruyant fit entendre sa voix avant de sauter sur l’occasion, ne laissant pas la place se refroidir. Il n’en fallut pas plus pour faire rire la thaïlandaise. Qui part à la chasse…
« Oh ! Ils ont l’air succulents. Merci James ! » est-ce que des étincelles venaient de s’allumer au fond de ses pupilles ? Oui. Parfaitement. Elle en prit un et se mit à gesticuler, sa position tirant malencontreusement sur sa jambe. Qu’à cela ne tienne ! Elle se mit en tailleur et les deux animaux en profitèrent pour s’y coller. Ni vu, ni connu. Je t’embrouille.
« Je veux bien. Tu connais mes goûts, je te fais confiance. » Pour ça, comme pour tout le reste au fond.
La pokeby croqua dans le chocolat et un air béat s’afficha aussitôt sur son visage. Ok. Elle exagérait sans doute un chouilla mais, vraiment, le paradis ne devait pas être trop éloigné de ce qu’elle vivait actuellement.
« Ta chourrnée chest bien pachée ? » Oups. La gourmandise avait été plus forte que sa volonté et une deuxième bouchée venait de s’inviter en même temps que sa question. Elle porta aussitôt sa main à sa bouche et pris une attitude faussement contrite. Ils s’étaient connus dans de pires états. Ce n’était pas ça qui allait mettre à mal leur amitié.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1903
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 967
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Dim 18 Fév 2024 - 18:27
Tes bêtes et les humains. Pas une pour rattraper l'autre. Force caresses d'un côté, cris tonitruants de l'autre, petits coups de tête affectueux pour réclamer la présence de l'un comme de l'autre... Apsara n'a pas posé ses fesses sur le canapé depuis une seconde que Selene est déjà roulée en boule sur ses genoux à ronronner. Ca t'empêche pas de serrer ton amie contre toi pour manifester ta gratitude parce que oui, ce présent te ravit.
Et parce que t'en as besoin, toi aussi.
« Tu m’en vois heureuse ! J’ai hâte de voir les trésors que tu créeras. »
Tu souris simplement, pas très certain de ce que tu peux répondre à ça. Trésor ? Peut-être, peut-être pas. En tous les cas, tu créeras, c'est une certitude.
-Bien évidemment, tu auras la primeur !
Quoi de plus naturel, puisque ce sera grâce à elle. A son cadeau.
A sa présence aussi. Certaines de tes toiles, bien sombres, témoignent clairement du besoin d'entourage que tu as, quoi que tu puisses en avoir laissé paraître au fil des années.
Tu te lèves cependant pour aller chercher les chocolats promis, et laisses échapper un rire quand, à peine retourné, tu vois ta corneille qui a allègrement piqué ta place. Tu fronces cependant les sourcils quand tu vois la thaïlandaise gesticuler un peu pour changer de position, incertain de la motivation de ce mouvement.
-Ca va ? demandes-tu sans certitude d'obtenir une réponse.
Evidemment, Selene et Göllnir en profitent tous deux pour se recaler contre elle. Et elle, elle a déjà une douceur en main, ce qui suggère clairement que son attention va être tournée vers la nourriture plus que ta question.
« Oh ! Ils ont l’air succulents. Merci James ! »
-Je t'en prie.
Au moins, tu pourras revenir t'installer une fois vos boissons prêtes...
« Je veux bien. Tu connais mes goûts, je te fais confiance. »
Cette phrase résonne tout particulièrement, quoi que tu te contentes de hocher la tête en t'affairant dans la partie cuisine. En cette période hivernale et de fêtes de fin d'années, tu optes pour un thé épicé, parfumé, rehaussé de notes d'agrumes et de cannelle. Peut-être pas très original, mais de quoi vous réchauffer tous deux, et accompagner les chocolats. Miel et sucre se joignent bientôt à la théière et aux tasses sur la table basse, et tu reprends place près de ta camarade Pokeby pour vous servir.
« Ta chourrnée chest bien pachée ? »
-Mmmh mmmh , fais-tu en guise d'acquiescement, amusé de sa prise de parole la bouche pleine, pas d'obligation familiale aujourd'hui. ENFIN.
Forcément, loin de l'emprise des parents Blackthorn, t'étais clairement plus serein... Tu pousses doucement une tasse vers elle, dont les effluves embaument déjà tout autour de vous, en lui retournant la question.
-Et toi ?
Et parce que t'en as besoin, toi aussi.
« Tu m’en vois heureuse ! J’ai hâte de voir les trésors que tu créeras. »
Tu souris simplement, pas très certain de ce que tu peux répondre à ça. Trésor ? Peut-être, peut-être pas. En tous les cas, tu créeras, c'est une certitude.
-
Quoi de plus naturel, puisque ce sera grâce à elle. A son cadeau.
A sa présence aussi. Certaines de tes toiles, bien sombres, témoignent clairement du besoin d'entourage que tu as, quoi que tu puisses en avoir laissé paraître au fil des années.
Tu te lèves cependant pour aller chercher les chocolats promis, et laisses échapper un rire quand, à peine retourné, tu vois ta corneille qui a allègrement piqué ta place. Tu fronces cependant les sourcils quand tu vois la thaïlandaise gesticuler un peu pour changer de position, incertain de la motivation de ce mouvement.
-
Evidemment, Selene et Göllnir en profitent tous deux pour se recaler contre elle. Et elle, elle a déjà une douceur en main, ce qui suggère clairement que son attention va être tournée vers la nourriture plus que ta question.
« Oh ! Ils ont l’air succulents. Merci James ! »
-
Au moins, tu pourras revenir t'installer une fois vos boissons prêtes...
« Je veux bien. Tu connais mes goûts, je te fais confiance. »
Cette phrase résonne tout particulièrement, quoi que tu te contentes de hocher la tête en t'affairant dans la partie cuisine. En cette période hivernale et de fêtes de fin d'années, tu optes pour un thé épicé, parfumé, rehaussé de notes d'agrumes et de cannelle. Peut-être pas très original, mais de quoi vous réchauffer tous deux, et accompagner les chocolats. Miel et sucre se joignent bientôt à la théière et aux tasses sur la table basse, et tu reprends place près de ta camarade Pokeby pour vous servir.
« Ta chourrnée chest bien pachée ? »
-
Forcément, loin de l'emprise des parents Blackthorn, t'étais clairement plus serein... Tu pousses doucement une tasse vers elle, dont les effluves embaument déjà tout autour de vous, en lui retournant la question.
-
– the best –
- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Mar 20 Fév 2024 - 19:01
Everything is fine @James Blackthorn
Il n’y avait pas meilleur endroit au monde à ses yeux. Là, serré dans les bras de son ami le plus proche. Apsara se retrouvait surprise à chaque fois qu’il en était à l’initiative, mais ne bronchait pas pour un sou. Bien au contraire. Il lui fallait en tout et pour tout une seconde, à peu de chose près, pour qu’un sourire se dessine d’une oreille à une autre et qu’elle ne cherche à reposer sa tête sur son épaule. Trop haute. Elle faisait mal, cette fichue clavicule. Elle bougeait, gesticulait, et se créait ce petit cocon où elle se sentait divinement bien.
« J’y compte bien ! Ça fait longtemps que je n’ai pas pu me rincer l’œil. Tu as des projets en cours actuellement ? »
Son sourire s’attenua quelque peu. Elle pinça les lèvres, gonfla les joues. Un léger grognement, plus proche d’un bougonnement de forme qu’autre chose, se fit entendre alors qu’elle laissa retomber dramatiquement sa tête contre le dossier du canapé. Il avait osé se relever ! Sa réaction fut suivie sans attendre par un rire amusé et un changement de position plus que nécessaire. Zut.
« Hm hm ! » si elle ne disait rien, ce n’était pas un mensonge n’est-ce pas ? Pas vu, pas pris.
La pokeby dédia toute son attention aux deux boules d’amour lovées contre elle, et ignora superbement les yeux clairs qui pointait dans sa direction. Il riait il n’y a pas deux minutes ! Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il prenne cet air si sérieux ? Ça allait. Toujours. Pas vrai ? Sa main se referma autour de l’un des délices ramenés par James, et elle lui répondit au sujet des boissons. Ce sujet n’était ni compliqué, ni même amorceur de discussion. Il la connaissait mieux que quiconque. C’était pourtant évident. Comme le nez au milieu de la figure. Hm. Peut-être que c’était pour ça qu’il avait tilté là où quiconque n’aurait vu qu’un habile stratégie pour lui piquer sa place.
Les boissons furent vite apportées et avec elle, un doux parfum de sucre et de cannelle. Ça sentait terriblement bon ! De quoi lui mettre des étoiles dans les yeux. James. Les animaux. De bonnes choses à manger. A boire. Tiens, un ronronnement venait de se rajouter… C’était parfait. Juste parfait. Jusqu’à ce qu’elle se décide à ouvrir la bouche et en oublie les bonnes manières. Oups. Elle eut un sourire de diablotin, là où elle aurait se montrer contrite. Heureusement, il avait réussi à la comprendre. Elle déglutie.
« C’est un cri qui venait du cœur ça ! » Son sourire s’adoucit doucement. Elle se montrait taquine à son encontre mais ne savait que trop bien la pression que ces obligations pouvaient exercée sur ses épaules. Elle l’imaginait aisément, en tout cas. Ses mains entourèrent la tasse qu’il venait d’approcher et elle profita un instant de la chaleur qui s’en dégageait. Tiens, il y avait un morceau de feuille qui flottait à la surface. Elle le regarda tourner un moment, pencha doucement la tasse à droite et à gauche, histoire de lui faire dessiner de drôle de forme. Hm ? Ah. Il attendait vraiment une réponse ? Quoi lui dire ? Qu’elle avait reçu une missive de ses parents le concernant et que ce simple fait lui avait donné des cauchemars monstres ? Réveillés de veilles douleurs ? Que ses chaussures de danse avaient soudainement disparues et que ça lui avait mis les nerfs en pelote ? Qu’elle ne savait à quelle sauce elle allait être mangé alors qu’ils semblaient soudain lui trouver de l’intérêt ?
« Tout va bien ! » articula-t-elle sans une once d’hésitation dans la voix. Menteuse. Elle détestait ça, et plus encore de lui mentir à lui. Mais que faire ? Elle ne voulait pas être un boulet à sa cheville. Elle souffla doucement sur la tasse et y posa ses lèvres, comme si de rien était.
« J’ai passé noël avec un ami et nous avons fêtés son anniversaire, par la même occasion. Il avait vraiment le moral dans les chaussettes à l’idée de passer les fêtes loin de sa famille et-. Hm. Ce n’était pas tellement mon cas, donc… » Elle haussa les épaules et se mit à suivre du doigt les contours de la tasse. Changer de sujet. Ne pas montrer l’affecte.
« On a décidé d’organiser une fête pour Têt ! Ça va être génial. Je vais même me mettre à la cuisine. Une grande première. » Elle lui fit un grand sourire. Fière de son projet. Fière de son stratagème.
« J’y compte bien ! Ça fait longtemps que je n’ai pas pu me rincer l’œil. Tu as des projets en cours actuellement ? »
Son sourire s’attenua quelque peu. Elle pinça les lèvres, gonfla les joues. Un léger grognement, plus proche d’un bougonnement de forme qu’autre chose, se fit entendre alors qu’elle laissa retomber dramatiquement sa tête contre le dossier du canapé. Il avait osé se relever ! Sa réaction fut suivie sans attendre par un rire amusé et un changement de position plus que nécessaire. Zut.
« Hm hm ! » si elle ne disait rien, ce n’était pas un mensonge n’est-ce pas ? Pas vu, pas pris.
La pokeby dédia toute son attention aux deux boules d’amour lovées contre elle, et ignora superbement les yeux clairs qui pointait dans sa direction. Il riait il n’y a pas deux minutes ! Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il prenne cet air si sérieux ? Ça allait. Toujours. Pas vrai ? Sa main se referma autour de l’un des délices ramenés par James, et elle lui répondit au sujet des boissons. Ce sujet n’était ni compliqué, ni même amorceur de discussion. Il la connaissait mieux que quiconque. C’était pourtant évident. Comme le nez au milieu de la figure. Hm. Peut-être que c’était pour ça qu’il avait tilté là où quiconque n’aurait vu qu’un habile stratégie pour lui piquer sa place.
Les boissons furent vite apportées et avec elle, un doux parfum de sucre et de cannelle. Ça sentait terriblement bon ! De quoi lui mettre des étoiles dans les yeux. James. Les animaux. De bonnes choses à manger. A boire. Tiens, un ronronnement venait de se rajouter… C’était parfait. Juste parfait. Jusqu’à ce qu’elle se décide à ouvrir la bouche et en oublie les bonnes manières. Oups. Elle eut un sourire de diablotin, là où elle aurait se montrer contrite. Heureusement, il avait réussi à la comprendre. Elle déglutie.
« C’est un cri qui venait du cœur ça ! » Son sourire s’adoucit doucement. Elle se montrait taquine à son encontre mais ne savait que trop bien la pression que ces obligations pouvaient exercée sur ses épaules. Elle l’imaginait aisément, en tout cas. Ses mains entourèrent la tasse qu’il venait d’approcher et elle profita un instant de la chaleur qui s’en dégageait. Tiens, il y avait un morceau de feuille qui flottait à la surface. Elle le regarda tourner un moment, pencha doucement la tasse à droite et à gauche, histoire de lui faire dessiner de drôle de forme. Hm ? Ah. Il attendait vraiment une réponse ? Quoi lui dire ? Qu’elle avait reçu une missive de ses parents le concernant et que ce simple fait lui avait donné des cauchemars monstres ? Réveillés de veilles douleurs ? Que ses chaussures de danse avaient soudainement disparues et que ça lui avait mis les nerfs en pelote ? Qu’elle ne savait à quelle sauce elle allait être mangé alors qu’ils semblaient soudain lui trouver de l’intérêt ?
« Tout va bien ! » articula-t-elle sans une once d’hésitation dans la voix. Menteuse. Elle détestait ça, et plus encore de lui mentir à lui. Mais que faire ? Elle ne voulait pas être un boulet à sa cheville. Elle souffla doucement sur la tasse et y posa ses lèvres, comme si de rien était.
« J’ai passé noël avec un ami et nous avons fêtés son anniversaire, par la même occasion. Il avait vraiment le moral dans les chaussettes à l’idée de passer les fêtes loin de sa famille et-. Hm. Ce n’était pas tellement mon cas, donc… » Elle haussa les épaules et se mit à suivre du doigt les contours de la tasse. Changer de sujet. Ne pas montrer l’affecte.
« On a décidé d’organiser une fête pour Têt ! Ça va être génial. Je vais même me mettre à la cuisine. Une grande première. » Elle lui fit un grand sourire. Fière de son projet. Fière de son stratagème.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1903
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 967
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Sam 24 Fév 2024 - 14:23
La douce chaleur de son petit corps contre le tien. Sa lumière. Définitivement, elle fait partie de ces personnes dont tu ne peux plus te passer. Quand bien même elle prend un malin plaisir à te faire tourner en bourrique de façon régulière. Peut-être justement un peu pour ça, au fond, d'ailleurs.
« J’y compte bien ! Ça fait longtemps que je n’ai pas pu me rincer l’œil. Tu as des projets en cours actuellement ? »
-Tu sais bien que j'ai toujours des projets en cours...
Un ou plusieurs, d'ailleurs, mais jamais il ne reste une toile complètement vide ou complètement terminée dans ton atelier. La précédente est à peine mise à sécher qu'une nouvelle a pris sa place. Toujours. D'ailleurs, les deux 'en cours' concernent le bal de Yule, et si la fée rose est pas mal avancée, tu l'imagines déjà froncer le nez face à la seconde.
Cela dit, t'es quand même pas parfaitement rassuré quant à son état de santé, bien qu'elle noie le poisson dans une bouchée de chocolat. Elle n'a pas l'air cassée de partout, d'accord, mais tu jurerais avoir vu une tension, peut-être même une légère grimace de douleur. Un soupir t'échappe. Si tu laisses le sujet de côté pour le moment, il ne quitte pas complètement ton esprit pour autant. Tout comme les obligations familiales ne te laissent jamais complètement tranquilles, quand bien même tu as ici ton refuge au quotidien.
« C’est un cri qui venait du cœur ça ! »
Ok, là tu ris franchement.
-Qu'est-ce que tu veux, ils ont le don de rendre lugubres même les festivités censément les plus joyeuses...
Un joli tour de force, n'est-ce pas ? Quoi que venant de aînés Blackthorn, ce ne soit sans doute pas un effort particulier. Plus le temps passe, et plus il te semble qu'ils rendent tout ce qu'ils touchent aussi obscur que le nom que vous portez. Tu espères cependant avoir tiré quelque peu ton épingle du jeu, au moins pour quelques temps. L'annonce a été plutôt bien accueillie et ton héritage a évidemment encore baissé, mais pas plus que d'ordinaire... Ca n'est pas si mal... N'est-ce pas ?
Tu retournes la question à ton amie, histoire de trouver le temps de faire le tri dans tout ça. Ca en fait des choses qu'elle ignore encore, et que tu ne sais pas vraiment comment aborder. Alors se focaliser sur son propre Noël te donne l'occasion de gagner un peu de temps.
« Tout va bien ! J’ai passé noël avec un ami et nous avons fêté son anniversaire, par la même occasion. Il avait vraiment le moral dans les chaussettes à l’idée de passer les fêtes loin de sa famille et-. Hm. Ce n’était pas tellement mon cas, donc… »
-J'imagine assez...
Très bien, même. Si tu avais l'excuse de la distance - et encore, ils t'auraient sommé de revenir via un portoloin mis en place par leurs soins pour se faire un plaisir de te rabaisser encore - sans doute que toi non plus, tu n'aurais pas été attristé de ne pas être parmi eux. Encore moins à présent que tu n'as plus de Yule à célébrer auprès de @Cataleya Blackthorn. Est-ce que c'est ton regard voilà qui la pousse à reprendre la parole ou était-elle déjà sur sa lancée ? Tu ne saurais trop le dire, mais ses propos attirent ton attention par la nouveauté qu'ils représentent.
« On a décidé d’organiser une fête pour Têt ! Ça va être génial. Je vais même me mettre à la cuisine. Une grande première. »
-J'ai le droit d'avoir peur ? Et c'est quoi, Têt, au juste ?
Tu ne le sais pas encore, mais OUI, tu as toutes les raisons d'avoir peur. Et fort heureusement, l'habitude de gérer les catastrophes en cuisine. Pour le coup, la question que tu viens de poser repousse les révélations que tu as à faire autant que tes inquiétudes à plus tard, mais tu te promets d'y remédier d'ici quelques minutes...
« J’y compte bien ! Ça fait longtemps que je n’ai pas pu me rincer l’œil. Tu as des projets en cours actuellement ? »
-
Un ou plusieurs, d'ailleurs, mais jamais il ne reste une toile complètement vide ou complètement terminée dans ton atelier. La précédente est à peine mise à sécher qu'une nouvelle a pris sa place. Toujours. D'ailleurs, les deux 'en cours' concernent le bal de Yule, et si la fée rose est pas mal avancée, tu l'imagines déjà froncer le nez face à la seconde.
Cela dit, t'es quand même pas parfaitement rassuré quant à son état de santé, bien qu'elle noie le poisson dans une bouchée de chocolat. Elle n'a pas l'air cassée de partout, d'accord, mais tu jurerais avoir vu une tension, peut-être même une légère grimace de douleur. Un soupir t'échappe. Si tu laisses le sujet de côté pour le moment, il ne quitte pas complètement ton esprit pour autant. Tout comme les obligations familiales ne te laissent jamais complètement tranquilles, quand bien même tu as ici ton refuge au quotidien.
« C’est un cri qui venait du cœur ça ! »
Ok, là tu ris franchement.
-
Un joli tour de force, n'est-ce pas ? Quoi que venant de aînés Blackthorn, ce ne soit sans doute pas un effort particulier. Plus le temps passe, et plus il te semble qu'ils rendent tout ce qu'ils touchent aussi obscur que le nom que vous portez. Tu espères cependant avoir tiré quelque peu ton épingle du jeu, au moins pour quelques temps. L'annonce a été plutôt bien accueillie et ton héritage a évidemment encore baissé, mais pas plus que d'ordinaire... Ca n'est pas si mal... N'est-ce pas ?
Tu retournes la question à ton amie, histoire de trouver le temps de faire le tri dans tout ça. Ca en fait des choses qu'elle ignore encore, et que tu ne sais pas vraiment comment aborder. Alors se focaliser sur son propre Noël te donne l'occasion de gagner un peu de temps.
« Tout va bien ! J’ai passé noël avec un ami et nous avons fêté son anniversaire, par la même occasion. Il avait vraiment le moral dans les chaussettes à l’idée de passer les fêtes loin de sa famille et-. Hm. Ce n’était pas tellement mon cas, donc… »
-
Très bien, même. Si tu avais l'excuse de la distance - et encore, ils t'auraient sommé de revenir via un portoloin mis en place par leurs soins pour se faire un plaisir de te rabaisser encore - sans doute que toi non plus, tu n'aurais pas été attristé de ne pas être parmi eux. Encore moins à présent que tu n'as plus de Yule à célébrer auprès de @Cataleya Blackthorn. Est-ce que c'est ton regard voilà qui la pousse à reprendre la parole ou était-elle déjà sur sa lancée ? Tu ne saurais trop le dire, mais ses propos attirent ton attention par la nouveauté qu'ils représentent.
« On a décidé d’organiser une fête pour Têt ! Ça va être génial. Je vais même me mettre à la cuisine. Une grande première. »
-
Tu ne le sais pas encore, mais OUI, tu as toutes les raisons d'avoir peur. Et fort heureusement, l'habitude de gérer les catastrophes en cuisine. Pour le coup, la question que tu viens de poser repousse les révélations que tu as à faire autant que tes inquiétudes à plus tard, mais tu te promets d'y remédier d'ici quelques minutes...
– the best –
Apsara Chankimha est fan
- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Mar 27 Fév 2024 - 16:38
Everything is fine @James Blackthorn
J'ai toujours des projets en cours... La tête hocha avec vigueur, en guise de réponse. Apsara se retint pourtant de dire qu’il y avait un monde entre ce qu’elle pensait savoir et la réalité. Sa science n’était pas infuse et cette question, somme toute naïve, était une façon de se rassurer. Peindre était aussi important pour que la danse l’était pour elle. Elle était bien incapable de comprendre ce qu’il recherchait à travers, tout comme elle ne pouvait mettre des mots sur ce qu’elle ressentait dès que son corps se mouvait. Il lui était impossible de se mettre à sa place mais rien ne lui interdisait de rester à ses côtés. Il ne se l’était jamais permis, en tout cas. Il l’avait invité à pénétrer dans son refuge, à l’observer des heures durant se couvrir de peinture. C’était bien là un des rares moments où elle tenait en place. Elle s’installait toujours sur ce petit lit et faisait semblant de s’éprendre de l’un de ses livres. Quelque fois, s’était vraiment le cas. S’il n’y en avait pas cette excuse sur les genoux, c’est Sélène qu’elle se plaisait à cajoler. Gollnir aussi. Elle y voyait là un havre de paix, plus précieux que le plus pur des diamants. Souvent, la fatigue cumulée par une succession de mauvaise nuit finissait par lui tomber dessus. Sans prévenir. Là, les doigts enfoncés dans la fourrure blanche, elle tombait. La faute à un corps à bout ou à un sentiment de quiétude qu’elle ne s’expliquait pas ? Les deux, sans aucun doute. Combien de fois s’était-elle réveillée avec une couverture épaisse sur les épaules, sans avoir la moindre idée de l’heure du jour ou de la nuit qu’il était ? James n’était jamais loin. Peintre assidu. Ami protecteur. Sa porte restait entrouverte à chaque fois que le sommeil venait à le gagner à son tour, ce qui ne manquait pas de la rassurer. Le faisait-il sciemment ? Aucune idée. Elle n’avait jamais osé le lui demander. Et s’il l’avait déjà surprise en plein cauchemars ? Non. Elle s’en serait souvenue. Forcement. N’est-ce pas ?
La tête brune se posa contre son épaule, et elle sourit. Non. Elle rit, trop heureuse de pouvoir l’asticoter. Comment avait-elle pu vivre jusqu’ici sans ce petit plaisir ? Il avait beau râler, il finissait toujours par rire à son tour et ça, c’était le cadeau le plus précieux qu’il pouvait lui faire. Le deuxième, en réalité, puisqu’elle ne quittait plus un certain charm aux teintes lavandes.
« Ce que je veux ? Qu’ilstelaissentenpaix… » marmonna-t-elle, bien trop consciente de l’impossibilité de sa demande. C’était injuste. James était l’une des personnes les plus merveilleuses et aimantes qu’elle connaisse. Il ne méritait pas ça. Sa mine s’assombrie et elle se met à gigoter, plus pour profiter de son contact que pour réellement trouver sa place. C’est sa présence était plus magique qu’aucun autre sort. A elle seule, elle suffisait à chasser les nuages.
A son tour, la thaïlandaise répondit à la question. D’abord vaguement, puis en détaillant ses projets. Elle y mit tout de suite plus de cœur. Quoi de plus normal, puisqu’il s’agissait là de quelque chose auquel elle tenait et qui pouvait rendre son ami heureux ? Elle ferait tout pour, en tout cas. Luan n’avait pas eu l’occasion de fêter noël comme il l’espérait, alors elle comptait bien rendre Têt fantastique.
« Hey ! Je suis certaine que ça sera délicieux. As-tu oublié que toi aussi, tu as bien dû commencer un jour ? » ses doigts fins se saisirent de sa peau, à travers le tissu protégeant ses côtes. Elle pinça, vite, histoire qu’il n’ait pas le temps de réagir. Sale gosse.
« Tu n’as aucune raison d’avoir peur. Je vais regarder des vidéos pour me guider ! »
L’histoire ne retiendra jamais sa bonne volonté. Les efforts de James pour que rien ne brûle, plat ou maison, seront par contre chaudement récompensé. Oui, à coup de piment. Il n’avait qu’à pas se moquer. La vengeance est un plat qui se mange…Epicé.
« Têt marque le début de la nouvelle année lunaire. C’est une célébration qui marque l’arrivée du printemps. C’est aussi un moment propice pour vénérer les ancêtres. En occident, on appelle plus largement ça le nouvel an chinois mais chaque pays à ses propres croyances et façon de faire. En Thaïlande, au Vietnam ou en Chine, les coutumes semblent à la fois similaires tout en étant unique. C’est avant tout un moyen de se rassembler, de passer du temps auprès de ses proches. Famille, amis, qu’importe tant qu’ils comptent. »
Sa tête quitta le confort de son bras et elle redressa le dos. Ses doigts commencèrent à jouer avec la fourrure de Sélène, à chercher à s’occuper avec le plumage de Gollnir. Elle s’évertuait à éviter son regard et à entrouvrir la bouche plus d’une fois. Comme un poisson oui. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir une question qui lui brûlait les lèvres. Un regard en coin. Une cible, n’importe laquelle. Un nouveau. Ce n’était vraiment pas évident.
« Je… » Voilà. C’était un début. Inspire. Expire. « Je ne l’ai pas fêté depuis mon arrivée ici. Je n’avais pas spécialement de personne avec qui fêter ça. Hm ! Voilà. Je… » Oui. Tu peux y arriver. Continue sur ta lancée. « Luan, le sorcier dont je t’ai parlé, il y va… Enfin c’est plutôt son jumeau qui vient mais… Enfin bref, ils seront ensemble, parce que ça compte. Tu vois ? » Sa tête s’inclina légèrement, juste assez pour lui permettre de se réfugier derrière sa franche. Et s’il refusait ? Il n’y avait pas trente six façons de le savoir. Aller Chankimha ! « Je… En fait… Je me demandais si tu accepterais de le passer avec moi ? T’es ce qui se rapproche le plus d’une famille à mes yeux et je… Mais si tu ne veux pas, c’est pas grave ! Je comprendrais parfaitement. C’est juste une fête, après tout ! T’as surement d’autres choses de prévues et-» Et quoi ? Rien. Même elle avait perdu le fil de ses pensées.
Ses joues avaient soudainement rougies et elle ne se contentait plus de fuir son regard. Elle ne se contentait plus d’éviter son regard. Elle le fuyait purement et simplement. Et s’il riait de tout l’espoir qui devait se lire dans ses yeux noirs ? Il était un frère pour elle. Bien plus que ceux qui partageaient son sang. L’inverse n’était peut-être pas vrai. La honte, Apsa.
La tête brune se posa contre son épaule, et elle sourit. Non. Elle rit, trop heureuse de pouvoir l’asticoter. Comment avait-elle pu vivre jusqu’ici sans ce petit plaisir ? Il avait beau râler, il finissait toujours par rire à son tour et ça, c’était le cadeau le plus précieux qu’il pouvait lui faire. Le deuxième, en réalité, puisqu’elle ne quittait plus un certain charm aux teintes lavandes.
« Ce que je veux ? Qu’ilstelaissentenpaix… » marmonna-t-elle, bien trop consciente de l’impossibilité de sa demande. C’était injuste. James était l’une des personnes les plus merveilleuses et aimantes qu’elle connaisse. Il ne méritait pas ça. Sa mine s’assombrie et elle se met à gigoter, plus pour profiter de son contact que pour réellement trouver sa place. C’est sa présence était plus magique qu’aucun autre sort. A elle seule, elle suffisait à chasser les nuages.
A son tour, la thaïlandaise répondit à la question. D’abord vaguement, puis en détaillant ses projets. Elle y mit tout de suite plus de cœur. Quoi de plus normal, puisqu’il s’agissait là de quelque chose auquel elle tenait et qui pouvait rendre son ami heureux ? Elle ferait tout pour, en tout cas. Luan n’avait pas eu l’occasion de fêter noël comme il l’espérait, alors elle comptait bien rendre Têt fantastique.
« Hey ! Je suis certaine que ça sera délicieux. As-tu oublié que toi aussi, tu as bien dû commencer un jour ? » ses doigts fins se saisirent de sa peau, à travers le tissu protégeant ses côtes. Elle pinça, vite, histoire qu’il n’ait pas le temps de réagir. Sale gosse.
« Tu n’as aucune raison d’avoir peur. Je vais regarder des vidéos pour me guider ! »
L’histoire ne retiendra jamais sa bonne volonté. Les efforts de James pour que rien ne brûle, plat ou maison, seront par contre chaudement récompensé. Oui, à coup de piment. Il n’avait qu’à pas se moquer. La vengeance est un plat qui se mange…Epicé.
« Têt marque le début de la nouvelle année lunaire. C’est une célébration qui marque l’arrivée du printemps. C’est aussi un moment propice pour vénérer les ancêtres. En occident, on appelle plus largement ça le nouvel an chinois mais chaque pays à ses propres croyances et façon de faire. En Thaïlande, au Vietnam ou en Chine, les coutumes semblent à la fois similaires tout en étant unique. C’est avant tout un moyen de se rassembler, de passer du temps auprès de ses proches. Famille, amis, qu’importe tant qu’ils comptent. »
Sa tête quitta le confort de son bras et elle redressa le dos. Ses doigts commencèrent à jouer avec la fourrure de Sélène, à chercher à s’occuper avec le plumage de Gollnir. Elle s’évertuait à éviter son regard et à entrouvrir la bouche plus d’une fois. Comme un poisson oui. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir une question qui lui brûlait les lèvres. Un regard en coin. Une cible, n’importe laquelle. Un nouveau. Ce n’était vraiment pas évident.
« Je… » Voilà. C’était un début. Inspire. Expire. « Je ne l’ai pas fêté depuis mon arrivée ici. Je n’avais pas spécialement de personne avec qui fêter ça. Hm ! Voilà. Je… » Oui. Tu peux y arriver. Continue sur ta lancée. « Luan, le sorcier dont je t’ai parlé, il y va… Enfin c’est plutôt son jumeau qui vient mais… Enfin bref, ils seront ensemble, parce que ça compte. Tu vois ? » Sa tête s’inclina légèrement, juste assez pour lui permettre de se réfugier derrière sa franche. Et s’il refusait ? Il n’y avait pas trente six façons de le savoir. Aller Chankimha ! « Je… En fait… Je me demandais si tu accepterais de le passer avec moi ? T’es ce qui se rapproche le plus d’une famille à mes yeux et je… Mais si tu ne veux pas, c’est pas grave ! Je comprendrais parfaitement. C’est juste une fête, après tout ! T’as surement d’autres choses de prévues et-» Et quoi ? Rien. Même elle avait perdu le fil de ses pensées.
Ses joues avaient soudainement rougies et elle ne se contentait plus de fuir son regard. Elle ne se contentait plus d’éviter son regard. Elle le fuyait purement et simplement. Et s’il riait de tout l’espoir qui devait se lire dans ses yeux noirs ? Il était un frère pour elle. Bien plus que ceux qui partageaient son sang. L’inverse n’était peut-être pas vrai. La honte, Apsa.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1903
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 967
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Dim 3 Mar 2024 - 13:05
Combien de fois t’es-tu vu lui poser une couverture chaude sur les épaules après qu’elle s’est endormie en te regardant peindre ? Un sourire étire tes lèvres, attendri. Depuis qu’elle a fait irruption dans ta vie, t’as même bougé des meubles et cassé un bout de cloison de sorte d’ouvrir l’espace entre ton bureau-coin peinture et ce petit lit vestige des anciens locataires pour qu’elle puisse s’installer plus confortablement, là sur le matelas et face au poêle, plutôt que recroquevillée sur le fauteuil dans le coin de la pièce. Quand on y pense, ton logement actuel a beau être bien moins prestigieux que le Manoir où tu as grandi, il te convient mille fois plus, et te rend clairement d’autant plus heureux. Plus libre. Quoi que l’aura sombre des Blackthorn ne soit jamais bien loin, ici, tu peux être toi-même. Et entouré de ceux qui t’aiment.
Au moins en partie.
Ca, ça n’a pas de prix.
« Ce que je veux ? Qu’ilstelaissentenpaix… »
Sourire un peu contrit. Ouais, ça, c’est pas complètement gagné, mais… On va dire que tu y travailles ? Tu vois son visage s’assombrir, et tu hésites un peu sur le discours à tenir. T’as des choses à lui révéler, mais t’as pas envie de voir l’ombre sur ses traits s’agrandir à la mention de tes fiançailles quelque peu… factices.
-Mouais, ça, ça sera quand ils seront dans la tombe, maaaaaaiiiiiiiis… Je pense avoir gagné un tout petit peu de répit.
Evidemment, la lueur de curiosité qui s’allume dans son regard ne t’échappe pas, et à vrai dire, tu l’espérais bien. Quoi que tu le redoutais tout autant, vu ce qu’il va falloir expliciter et qui serre toujours un peu ton coeur, même encore à présent.
-Je te surprendrai pas en disant qu’ils nouent des alliances lucratives pour tous leurs rejetons…
Ouais, y pas vraiment de mot non péjoratif pour vous désigner, n’est-ce pas ?
-A l’origine, je devais être fiancé à Cataleya, mais… Ca n’est plus d’actualité. Il est prévu qu’elle épouse le dernier fils Bonnamy, et j’avais jusqu’à Noël pour proposer… un bon parti.
T’as un reniflement assez méprisant sur ces mots, qui ne désigne pourtant nullement la jeune femme concernée. Et si tu le passes sous silence, tu ne peux empêcher le voile terne qui obscurcit un instant ton regard. Evoquer ton ex-fiancée a toujours cet effet, malgré tout. Et si tu n’en as guère trop parlé, Apsara a vu nombre de tes peintures. Suffisamment sans doute pour au moins imaginer un peu ce que tu peux ressentir.
-Bref. Il semble que j’échappe à la peste de la famille Lacroix, et je dois bien t’avouer que c’est un certain soulagement. Il faudra que je te présente Tia quand elle arrivera, je suis sûr que vous pouvez bien vous entendre…
A vrai dire, tu l’espères fortement. T’as vraiment pas envie de voir la guerre s’installer entre tes deux amies. Quoi que tu le regretteras sans doute, le jour où tu les trouveras toutes les deux à faire un champ de bataille de ta cuisine, mais ça, tu l’ignores encore. Et si tu relèves sur le ton de l’humour la nécessité de craindre la présence de l’asiatique derrière les fourneaux, tu n’imagines pas encore à quel point tu es dans le vrai…
« Hey ! Je suis certaine que ça sera délicieux. As-tu oublié que toi aussi, tu as bien dû commencer un jour ? »
-Hé ! lâches-tu, par réflexe, lorsque ses doigts furtifs viennent s’attaquer à tes côtes.
« Tu n’as aucune raison d’avoir peur. Je vais regarder des vidéos pour me guider ! »
-Je réserve mon jugement pour quand on y sera.
C’est pas que, mais t’en connais d’autres, des catastrophes en cuisine… Et pour le coup, tu as bien raison de te méfier, même si ça aussi, tu ne le sais pas encore.
Tu l’écoutes ensuite t’expliquer ce qu’est cette fête, et ce qu’elle a d’important pour elle. Pour eux, son ami aussi. Toi qui vénères tant la triple lune, tu ne peux qu’être assez sensible à la mention de ce nouvel an lunaire. Tout autant que l’idée d’être auprès de ses proches te séduit. Alors pourquoi a-t-elle l’air si nerveuse, là, tout d’un coup ? Un sourcil s’arque au-dessus de ta tasse, mais tu gardes le silence, cherchant à ne surtout pas la brusquer. Elle semble chercher ses mots, et tu la laisses venir, patiemment.
« Je… Je ne l’ai pas fêté depuis mon arrivée ici. Je n’avais pas spécialement de personne avec qui fêter ça. Hm ! Voilà. Je… Luan, le sorcier dont je t’ai parlé, il y va… Enfin c’est plutôt son jumeau qui vient mais… Enfin bref, ils seront ensemble, parce que ça compte. Tu vois ? »
Tu hoches la tête. Tu vois très bien. Et à vrai dire, tu envisages un peu où elle veut en venir. Est-ce que tu devrais lui assurer ta présence ? Tu hésites, non pas parce que tu envisages de lui répondre autrement que par l’affirmative, mais bien parce que tu doutes toi-même : si ce n’était pas ça, où elle voulait en venir ? Si tu te fourvoyais ? Les inquiétudes refont toujours surface, aussi irrationnelles soient-elles. Alors les secondes et les balbutiements s’égrènent trop lentement à ton goût.
« Je… En fait… Je me demandais si tu accepterais de le passer avec moi ? T’es ce qui se rapproche le plus d’une famille à mes yeux et je… Mais si tu ne veux pas, c’est pas grave ! Je comprendrais parfaitement. C’est juste une fête, après tout ! T’as sûrement d’autres choses de prévues et-»
-J’en serai immensément honoré.
D’aucuns pourrait sourire de l’embarras qui la tient, mais pas toi, oh non pas toi. Aurais-tu osé toi-même ? A l’évidence, non, puisque tu n’as pas même encore tenté d’expliciter tes propres rites.
-Je serai ravi de partager ça avec toi, Apsara. Parce que ça compte. Et peu importe qu’on n’ait pas de lien de sang… T’es ma famille aussi.
Tu reprends volontairement ses mots. Ca compte pour elle, oui. Et ça compte aussi énormément pour toi. Est-ce que t’as jamais prononcé ces mots-là ? Sans doute que non, quoi que tu aies admis que tu tenais immensément à elle, et tes craintes éternelles de la perdre elle aussi.
Une hésitation, à nouveau, justement parce qu’elles refont surface, ces terreurs excessives. Et puis tu poses ta tasse, nerveux à ton tour.
-Il y a autre chose qui compte et dont il faut que je te parle.
La chevalière à ton index tourne frénétiquement autour de ton doigt. Et si elle était déçue ? Dégoûtée, comme le seraient les tiens ? Ou fâchée que tu l’aies tu si longtemps ? Tu peines à trouver les mots, mais te répètes mentalement que tu ne peux pas continuer à dissimuler cette partie de ta vie. Pas alors que tu vas le faire entrer dans le monde magique dans moins de vingt-quatre heures… Le silence s’éternise pourtant encore quelques instants, quelques instants de trop.
Au moins en partie.
Ca, ça n’a pas de prix.
« Ce que je veux ? Qu’ilstelaissentenpaix… »
Sourire un peu contrit. Ouais, ça, c’est pas complètement gagné, mais… On va dire que tu y travailles ? Tu vois son visage s’assombrir, et tu hésites un peu sur le discours à tenir. T’as des choses à lui révéler, mais t’as pas envie de voir l’ombre sur ses traits s’agrandir à la mention de tes fiançailles quelque peu… factices.
-
Evidemment, la lueur de curiosité qui s’allume dans son regard ne t’échappe pas, et à vrai dire, tu l’espérais bien. Quoi que tu le redoutais tout autant, vu ce qu’il va falloir expliciter et qui serre toujours un peu ton coeur, même encore à présent.
-
Ouais, y pas vraiment de mot non péjoratif pour vous désigner, n’est-ce pas ?
-
T’as un reniflement assez méprisant sur ces mots, qui ne désigne pourtant nullement la jeune femme concernée. Et si tu le passes sous silence, tu ne peux empêcher le voile terne qui obscurcit un instant ton regard. Evoquer ton ex-fiancée a toujours cet effet, malgré tout. Et si tu n’en as guère trop parlé, Apsara a vu nombre de tes peintures. Suffisamment sans doute pour au moins imaginer un peu ce que tu peux ressentir.
-
A vrai dire, tu l’espères fortement. T’as vraiment pas envie de voir la guerre s’installer entre tes deux amies. Quoi que tu le regretteras sans doute, le jour où tu les trouveras toutes les deux à faire un champ de bataille de ta cuisine, mais ça, tu l’ignores encore. Et si tu relèves sur le ton de l’humour la nécessité de craindre la présence de l’asiatique derrière les fourneaux, tu n’imagines pas encore à quel point tu es dans le vrai…
« Hey ! Je suis certaine que ça sera délicieux. As-tu oublié que toi aussi, tu as bien dû commencer un jour ? »
-
« Tu n’as aucune raison d’avoir peur. Je vais regarder des vidéos pour me guider ! »
-
C’est pas que, mais t’en connais d’autres, des catastrophes en cuisine… Et pour le coup, tu as bien raison de te méfier, même si ça aussi, tu ne le sais pas encore.
Tu l’écoutes ensuite t’expliquer ce qu’est cette fête, et ce qu’elle a d’important pour elle. Pour eux, son ami aussi. Toi qui vénères tant la triple lune, tu ne peux qu’être assez sensible à la mention de ce nouvel an lunaire. Tout autant que l’idée d’être auprès de ses proches te séduit. Alors pourquoi a-t-elle l’air si nerveuse, là, tout d’un coup ? Un sourcil s’arque au-dessus de ta tasse, mais tu gardes le silence, cherchant à ne surtout pas la brusquer. Elle semble chercher ses mots, et tu la laisses venir, patiemment.
« Je… Je ne l’ai pas fêté depuis mon arrivée ici. Je n’avais pas spécialement de personne avec qui fêter ça. Hm ! Voilà. Je… Luan, le sorcier dont je t’ai parlé, il y va… Enfin c’est plutôt son jumeau qui vient mais… Enfin bref, ils seront ensemble, parce que ça compte. Tu vois ? »
Tu hoches la tête. Tu vois très bien. Et à vrai dire, tu envisages un peu où elle veut en venir. Est-ce que tu devrais lui assurer ta présence ? Tu hésites, non pas parce que tu envisages de lui répondre autrement que par l’affirmative, mais bien parce que tu doutes toi-même : si ce n’était pas ça, où elle voulait en venir ? Si tu te fourvoyais ? Les inquiétudes refont toujours surface, aussi irrationnelles soient-elles. Alors les secondes et les balbutiements s’égrènent trop lentement à ton goût.
« Je… En fait… Je me demandais si tu accepterais de le passer avec moi ? T’es ce qui se rapproche le plus d’une famille à mes yeux et je… Mais si tu ne veux pas, c’est pas grave ! Je comprendrais parfaitement. C’est juste une fête, après tout ! T’as sûrement d’autres choses de prévues et-»
-
D’aucuns pourrait sourire de l’embarras qui la tient, mais pas toi, oh non pas toi. Aurais-tu osé toi-même ? A l’évidence, non, puisque tu n’as pas même encore tenté d’expliciter tes propres rites.
-
Tu reprends volontairement ses mots. Ca compte pour elle, oui. Et ça compte aussi énormément pour toi. Est-ce que t’as jamais prononcé ces mots-là ? Sans doute que non, quoi que tu aies admis que tu tenais immensément à elle, et tes craintes éternelles de la perdre elle aussi.
Une hésitation, à nouveau, justement parce qu’elles refont surface, ces terreurs excessives. Et puis tu poses ta tasse, nerveux à ton tour.
-
La chevalière à ton index tourne frénétiquement autour de ton doigt. Et si elle était déçue ? Dégoûtée, comme le seraient les tiens ? Ou fâchée que tu l’aies tu si longtemps ? Tu peines à trouver les mots, mais te répètes mentalement que tu ne peux pas continuer à dissimuler cette partie de ta vie. Pas alors que tu vas le faire entrer dans le monde magique dans moins de vingt-quatre heures… Le silence s’éternise pourtant encore quelques instants, quelques instants de trop.
– the best –
Apsara Chankimha est fan
- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Jeu 7 Mar 2024 - 15:07
Everything is fine @James Blackthorn
La thaïlandaise s’était agitée pour le plus grand malheur de la douce créature féline qui pensait, enfin, avoir trouvé un coin où terminer sa sieste. Pauvre petite chose. Ce n’était pas comme si elle ne disposait pas d’un grand lit confortable sur lequel s’étendre plus que de raison ou de nombreuses assises offrant confort et cachette. C’est qu’elle était de nature vive, à souffrir de crise de bougeottite aigue du moins jusqu’à ce que chappe rassurante ne vienne peser sur ses épaules. C’était ce qu’elle recherchait inconsciemment en inclinant la tête à droite et à gauche, dans un craquement de nuque qui sembla hérisser les plumes de l’oiseau criard. Sa joue vint finalement se reposer sur l’épaule du sang-pur et aussitôt, âme et corps se détendirent. Elle ramena ses genoux contre elle et les entoura de ses bras et… Chuta. La silhouette recroquevillée trouva refuge contre celle de sa voisine et un intense soupir de contentement se fit entendre, à peine dissimulée sous une fatigue chronique.
« Mouais, ça, ça sera quand ils seront dans la tombe, maaaaaaiiiiiiiis… Je pense avoir gagné un tout petit peu de répit.»
La chance était de son côté. Ses muscles s’étaient tendus à la mention d’une tombe imaginaire à laquelle elle associa le Blackthorn. Foutu raccourcit de l’esprit. Crétin. Comme si son absence ne pouvait générer autre chose qu’une destruction pure et dure de son âme morcelée. Il était le kintsugi qui maintenant l’ensemble cohérant. Comment ferait-elle sans lui ? Non. Elle ne voulait pas y penser et ses joues gonflées démontraient parfaitement la contrariété qu’elle ressentait. S’il n’avait pas attrapé sa curiosité au passage, il se serait retrouvé avec une sorcière pestant par mont et par vaux. Redis ça Blackthorn et j’te jure que je danserai si fort sur ta tombe que tu ne trouveras jamais le repos. Dire qu’il n’avait pourtant mentionner que la finitude de sa famille. A croire que son esprit tordu liait inévitablement la Mort et ses proches.
Attentive, Apsara l’était. Plutôt deux fois qu’une. Elle ne décolla pas pour autant de son épaule, préférant se contorsionner pour observer les traits de son visage plutôt que de s’éloigner. C’est que même énervée, histoire de, elle était quand même vachement bien là.
« Je te surprendrai pas en disant qu’ils nouent des alliances lucratives pour tous leurs rejetons… »
« Hm hm. » Se contenta-t-elle de dire en guise d’affirmation. Ça n’avait rien d’étonnant. C’était ce qui lui pendait aussi au nez, bon gré mal gré. Avec un peu de bonne volonté, elle aurait pu se saisir de cette perche pour l’informer des plans de sa famille à ce sujet. Après tout, il était concerné. Plus ou moins… D’accord. Plus que moins, mais elle manquait clairement de courage pour l’heure. Laissez-là recharger ses batteries contre lui et peut-être qu’elle pourra y puiser la force nécessaire pour affronter la déception qu’elle prévoyait de voir dans ses yeux clairs. Pas besoin du don de voyance pour ça.
« A l’origine, je devais être fiancé à Cataleya, mais… Ca n’est plus d’actualité. Il est prévu qu’elle épouse le dernier fils Bonnamy, et j’avais jusqu’à Noël pour proposer… un bon parti. »
La souffrance peignait un tableau qu’elle ne supportait pas de voir. Ses doigts la démangeaient systématiquement. Sa pulpe mendiait le contact de sa peau sous des doigts. Elle voulait modeler ses traits, tiré les commissures de ses lippes vers le ciel et lisser ses rides contrariées qui assombrissaient son regard. L’ongle se mit à gratter le revers de sa main, sans même s’en apercevoir, tant l’inaction lui était insupportable. Elle se savait pourtant inutile face aux blessures du cœur. Il faut laisser du temps, parait-il. Mouai. La griffe relâcha finalement la peau rougie pour venir saisir la main du jeune homme avec précaution, en lieu et place de la sienne. L’attention se fit autrement plus douce à son encontre, exempt de cette agressivité reflexe dans laquelle elle ne se réfugiait que trop ses derniers temps. Le pouce passa et repassa sur le dessus de sa main, avant de la retourner et de venir lisser sa paume de bas en haut. Maigre tentative pour chasser les nuages noirs.
« Bref. Il semble que j’échappe à la peste de la famille Lacroix, et je dois bien t’avouer que c’est un certain soulagement. Il faudra que je te présente Tia quand elle arrivera, je suis sûr que vous pouvez bien vous entendre… »
Son sourcil s’arqua et elle redressa d’autant plus le nez dans sa direction. Devait-elle être heureuse pour lui ou plutôt lui assurer sa complicité en cas de crime contre sa famille ? Si la deuxième option était évidente, elle n’était pas sûre de la première. C’est que les unions arrangées faisaient partie intégrante de leur univers et ils y voyaient plus une fatalité qu’une raison de se révolter. Une parmi tant d’autres. Elle ne détecta aucune rancœur dans le prénom et se raccrocha à ça, comme on se raccroche aux branches.
« Tia ? Jae, tu en as trop dit ou pas assez. J’ai besoin d’en savoir plus pour adapter mon jeu. Est-ce que je dois sauter de joie pour toi ou menacer de brûler la cité ? Je peux aussi y mettre le feu joyeusement, tu me diras… » La brune fit mine d’y réfléchir le plus sérieusement du monde, non sans interrompre ses petites attentions à son encontre. S'il était fiancé et content de son sort, peut-être qu'elle serait libérée à son tour ?
Si le but premier était de dissiper ses tracas, c’était bien les siens qu’elle cherchait à gommer à présent. C’est que l’idée saugrenue de convier le cadet des Blackthorn lors de cette célébration qui lui tenait tant à cœur ne l’avait pas quitté. S’ils avaient convenus avec Luan d’ouvrir les festivités à tout un chacun, ça l’enlevait pas moins la valeur hautement symbolique de ce moment à ses yeux. Ce n’était pas son ami qu’elle souhaitait inviter mais bien son frère. Comment le dire sans qu’il n’en prenne ombrage ? Ou ne lui en veuille ? Parce oui, il y avait de fortes chances pour qu’il s’y oppose. Il ne partageait pas le même sang, ne se connaissait même pas depuis longtemps. Qui était-elle pour réclamer ce genre de chose ? Ses épaules s’étaient contractées malgré elle, comme pour se préparer au contrecoup. Sourire. Ne pas montrer sa déception. Ne pas attirer la pitié. C’est qu’elle appréhandait tellement qu’elle commençait à lui servir les plus belles excuses sur un plateau. Il n’avait qu’à y piocher et…
« J’en serai immensément honoré.
- Je m'en doutais. Ce n’est rien, je vais y aller seule et -Redis moi ça, tu veux ? » Les mots étaient sortis à une telle vitesse de sa bouche qu’elle ne réussit pas à les freiner, quand bien même James eut la folie d’accéder à sa demande. Elle avait bien entendu, n’est-ce pas ? Elle ne prenait pas ses rêves pour des réalités ?
« Je serai ravi de partager ça avec toi, Apsara. Parce que ça compte. Et peu importe qu’on n’ait pas de lien de sang… T’es ma famille aussi. »
Ses lèvres se fendirent d’un sourire immense. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, la sorcière s’était retrouvée assise sur ses genoux avec une délicatesse propre à un eruptif amputé. Ses bras fins s’étaient emparés de son cou et elle se mit à serrer avec force et désespoir. Elle avait espéré si fort qu’il ne la repousse pas… Mais de là à entendre ces mots ? C’était trop. Quelque chose avait pincé son cœur, tiré sur l’une des ficelles de la pelote pleine de nœud qui s’y trouvait. C’est que ce tas de doutes, d’angoisses et de peines enchevêtrées était présent depuis tellement longtemps que le défaire lui faisait une peur monstre. Elle resserra le nœud malgré elle, tout comme elle resserra sa prise autour de son torse. Koala dépourvu de grâce, elle manqua de peu de lui faire renverser sa tasse. Tant pis. Elle avait juste besoin de se nourrir de sa force. Juste un peu.
« Merci. »
Son emprise s’était lentement défaite. Les yeux brillaient, non pas de tristesse mais de joie. Il n’y avait qu’à détailler son sourire pour s’en assurer. Il ne trompait pas. Ses doigts se nouèrent à ceux qui venait de poser la pauvre tasse sur la table. Elle les guida doucement jusqu’à son visage puis s’empressa d’y nicher sa joue au creux de sa paume. Grand bien lui en fit, puisqu’il lui jeta à la figure une phrase qui n’augurait rien de bon. Entre ça et un faut qu’on parle, elle ne savait pas ce qui sonnait le plus mal.
« Tu sais que tu peux tout me dire, tant que ça ne concerne pas mes capacités culinaires. »
Pointe d’humour en guise de défense. Elle aurait dû rester dans son cou, là où le courage se puise plus facilement. Sa tête s’inclina, la pression de sa joue augmenta à peine plus dans le creux de sa main. Ses yeux noirs n’avaient pas manqué de voir la chevalière tourner et retourner autour de son index, ce qui n’aida pas les battements de son cœur à se calmer. Ca puait la mauvaise nouvelle à plein nez. Décidemment… L’idée de lui confier les nouvelles de Thaïlande se glissa dans une petite enveloppe mentale puis rangée loin, très loin, dans la liste des choses à faire.
« Mouais, ça, ça sera quand ils seront dans la tombe, maaaaaaiiiiiiiis… Je pense avoir gagné un tout petit peu de répit.»
La chance était de son côté. Ses muscles s’étaient tendus à la mention d’une tombe imaginaire à laquelle elle associa le Blackthorn. Foutu raccourcit de l’esprit. Crétin. Comme si son absence ne pouvait générer autre chose qu’une destruction pure et dure de son âme morcelée. Il était le kintsugi qui maintenant l’ensemble cohérant. Comment ferait-elle sans lui ? Non. Elle ne voulait pas y penser et ses joues gonflées démontraient parfaitement la contrariété qu’elle ressentait. S’il n’avait pas attrapé sa curiosité au passage, il se serait retrouvé avec une sorcière pestant par mont et par vaux. Redis ça Blackthorn et j’te jure que je danserai si fort sur ta tombe que tu ne trouveras jamais le repos. Dire qu’il n’avait pourtant mentionner que la finitude de sa famille. A croire que son esprit tordu liait inévitablement la Mort et ses proches.
Attentive, Apsara l’était. Plutôt deux fois qu’une. Elle ne décolla pas pour autant de son épaule, préférant se contorsionner pour observer les traits de son visage plutôt que de s’éloigner. C’est que même énervée, histoire de, elle était quand même vachement bien là.
« Je te surprendrai pas en disant qu’ils nouent des alliances lucratives pour tous leurs rejetons… »
« Hm hm. » Se contenta-t-elle de dire en guise d’affirmation. Ça n’avait rien d’étonnant. C’était ce qui lui pendait aussi au nez, bon gré mal gré. Avec un peu de bonne volonté, elle aurait pu se saisir de cette perche pour l’informer des plans de sa famille à ce sujet. Après tout, il était concerné. Plus ou moins… D’accord. Plus que moins, mais elle manquait clairement de courage pour l’heure. Laissez-là recharger ses batteries contre lui et peut-être qu’elle pourra y puiser la force nécessaire pour affronter la déception qu’elle prévoyait de voir dans ses yeux clairs. Pas besoin du don de voyance pour ça.
« A l’origine, je devais être fiancé à Cataleya, mais… Ca n’est plus d’actualité. Il est prévu qu’elle épouse le dernier fils Bonnamy, et j’avais jusqu’à Noël pour proposer… un bon parti. »
La souffrance peignait un tableau qu’elle ne supportait pas de voir. Ses doigts la démangeaient systématiquement. Sa pulpe mendiait le contact de sa peau sous des doigts. Elle voulait modeler ses traits, tiré les commissures de ses lippes vers le ciel et lisser ses rides contrariées qui assombrissaient son regard. L’ongle se mit à gratter le revers de sa main, sans même s’en apercevoir, tant l’inaction lui était insupportable. Elle se savait pourtant inutile face aux blessures du cœur. Il faut laisser du temps, parait-il. Mouai. La griffe relâcha finalement la peau rougie pour venir saisir la main du jeune homme avec précaution, en lieu et place de la sienne. L’attention se fit autrement plus douce à son encontre, exempt de cette agressivité reflexe dans laquelle elle ne se réfugiait que trop ses derniers temps. Le pouce passa et repassa sur le dessus de sa main, avant de la retourner et de venir lisser sa paume de bas en haut. Maigre tentative pour chasser les nuages noirs.
« Bref. Il semble que j’échappe à la peste de la famille Lacroix, et je dois bien t’avouer que c’est un certain soulagement. Il faudra que je te présente Tia quand elle arrivera, je suis sûr que vous pouvez bien vous entendre… »
Son sourcil s’arqua et elle redressa d’autant plus le nez dans sa direction. Devait-elle être heureuse pour lui ou plutôt lui assurer sa complicité en cas de crime contre sa famille ? Si la deuxième option était évidente, elle n’était pas sûre de la première. C’est que les unions arrangées faisaient partie intégrante de leur univers et ils y voyaient plus une fatalité qu’une raison de se révolter. Une parmi tant d’autres. Elle ne détecta aucune rancœur dans le prénom et se raccrocha à ça, comme on se raccroche aux branches.
« Tia ? Jae, tu en as trop dit ou pas assez. J’ai besoin d’en savoir plus pour adapter mon jeu. Est-ce que je dois sauter de joie pour toi ou menacer de brûler la cité ? Je peux aussi y mettre le feu joyeusement, tu me diras… » La brune fit mine d’y réfléchir le plus sérieusement du monde, non sans interrompre ses petites attentions à son encontre. S'il était fiancé et content de son sort, peut-être qu'elle serait libérée à son tour ?
Si le but premier était de dissiper ses tracas, c’était bien les siens qu’elle cherchait à gommer à présent. C’est que l’idée saugrenue de convier le cadet des Blackthorn lors de cette célébration qui lui tenait tant à cœur ne l’avait pas quitté. S’ils avaient convenus avec Luan d’ouvrir les festivités à tout un chacun, ça l’enlevait pas moins la valeur hautement symbolique de ce moment à ses yeux. Ce n’était pas son ami qu’elle souhaitait inviter mais bien son frère. Comment le dire sans qu’il n’en prenne ombrage ? Ou ne lui en veuille ? Parce oui, il y avait de fortes chances pour qu’il s’y oppose. Il ne partageait pas le même sang, ne se connaissait même pas depuis longtemps. Qui était-elle pour réclamer ce genre de chose ? Ses épaules s’étaient contractées malgré elle, comme pour se préparer au contrecoup. Sourire. Ne pas montrer sa déception. Ne pas attirer la pitié. C’est qu’elle appréhandait tellement qu’elle commençait à lui servir les plus belles excuses sur un plateau. Il n’avait qu’à y piocher et…
« J’en serai immensément honoré.
- Je m'en doutais. Ce n’est rien, je vais y aller seule et -Redis moi ça, tu veux ? » Les mots étaient sortis à une telle vitesse de sa bouche qu’elle ne réussit pas à les freiner, quand bien même James eut la folie d’accéder à sa demande. Elle avait bien entendu, n’est-ce pas ? Elle ne prenait pas ses rêves pour des réalités ?
« Je serai ravi de partager ça avec toi, Apsara. Parce que ça compte. Et peu importe qu’on n’ait pas de lien de sang… T’es ma famille aussi. »
Ses lèvres se fendirent d’un sourire immense. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, la sorcière s’était retrouvée assise sur ses genoux avec une délicatesse propre à un eruptif amputé. Ses bras fins s’étaient emparés de son cou et elle se mit à serrer avec force et désespoir. Elle avait espéré si fort qu’il ne la repousse pas… Mais de là à entendre ces mots ? C’était trop. Quelque chose avait pincé son cœur, tiré sur l’une des ficelles de la pelote pleine de nœud qui s’y trouvait. C’est que ce tas de doutes, d’angoisses et de peines enchevêtrées était présent depuis tellement longtemps que le défaire lui faisait une peur monstre. Elle resserra le nœud malgré elle, tout comme elle resserra sa prise autour de son torse. Koala dépourvu de grâce, elle manqua de peu de lui faire renverser sa tasse. Tant pis. Elle avait juste besoin de se nourrir de sa force. Juste un peu.
« Merci. »
Son emprise s’était lentement défaite. Les yeux brillaient, non pas de tristesse mais de joie. Il n’y avait qu’à détailler son sourire pour s’en assurer. Il ne trompait pas. Ses doigts se nouèrent à ceux qui venait de poser la pauvre tasse sur la table. Elle les guida doucement jusqu’à son visage puis s’empressa d’y nicher sa joue au creux de sa paume. Grand bien lui en fit, puisqu’il lui jeta à la figure une phrase qui n’augurait rien de bon. Entre ça et un faut qu’on parle, elle ne savait pas ce qui sonnait le plus mal.
« Tu sais que tu peux tout me dire, tant que ça ne concerne pas mes capacités culinaires. »
Pointe d’humour en guise de défense. Elle aurait dû rester dans son cou, là où le courage se puise plus facilement. Sa tête s’inclina, la pression de sa joue augmenta à peine plus dans le creux de sa main. Ses yeux noirs n’avaient pas manqué de voir la chevalière tourner et retourner autour de son index, ce qui n’aida pas les battements de son cœur à se calmer. Ca puait la mauvaise nouvelle à plein nez. Décidemment… L’idée de lui confier les nouvelles de Thaïlande se glissa dans une petite enveloppe mentale puis rangée loin, très loin, dans la liste des choses à faire.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1903
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 967
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Ven 22 Mar 2024 - 19:30
T'es bien, là, tout près de cette soeur de coeur à qui tu n'as peut-être pas encore avoué ces mots. A vrai dire, Apsara a pris une place dans ta vie avec tant de naturel que tu peines à imaginer comment elle a pu en être absente auparavant. Et cet appartement ne serait définitivement pas le même sans sa présence régulière, c'est un fait. Et si la brune redresse la tête, elle n'en reste pas moins lovée contre toi, pour tout plus grand plaisir. Tu poursuis ton discours, peinant toujours à évoquer ton ex-fiancée sans sentir ton coeur te serrer. Cela cessera-t-il jamais ? Tu en doutes, tant le temps semble incapable de faire son oeuvre, quoi qu'on s'acharne à en dire.
Ton trouble est sans doute évident, car la thaïlandaise vient prendre ta main, y tracer de drôles de courbes, et tu finis par nouer tes doigts aux siens, les serrant doucement, avec une infinie gratitude dans le regard. Sa présence est un baume apaisant sur ton coeur meurtri, indéniablement. Tu reprends le fil de ton propos, évoquant finalement la jeune femme qui devrait venir occuper les lieux dans les jours prochains.
« Tia ? Jae, tu en as trop dit ou pas assez. J’ai besoin d’en savoir plus pour adapter mon jeu. Est-ce que je dois sauter de joie pour toi ou menacer de brûler la cité ? Je peux aussi y mettre le feu joyeusement, tu me diras… »
Un rire t'échappe, tant l'image fait écho à tes envies régulières de brûler le manoir Blackthorn et ses occupants. Quand ta fratrie en sera sortie, seulement, Baby incluse.
-J'ai sciemment proposé Tia, après en avoir longuement parlé avec elle par lettres. Il se trouve qu'elle était un peu dans la même situation quoi que ses parents soient moins... rigides que les nôtres. Elle est l'héritière de la famille Nsar, une famille de marchands d'épices et d'onguents que j'avais été envoyé rencontrer au Caire. A défaut d'être le grand amour, au moins nous nous entendons bien... Donc je ne sais pas si sauter de joie est parfaitement adapté, mais tu n'es pas obligée de lancer un incendio tout de suite...
Comment est-on passé de ce moment léger à la nervosité qui l'étreint soudain ? Tu peines à savoir, mais la voir aussi anxieuse te serre le coeur. Tu finis par comprendre ce qu'il en est, au milieu de toutes ces phrases trop longues et trop rapidement énoncées, et esquisses un sourire, profondément touché. Honoré, oui. Parfaitement. S'attendait-elle tant à une autre réponse de ta part ? A l'évidence, oui, puisqu'elle assène une réponse préparée de toute pièce pour palier à une déception anticipée qui ne correspond pas du tout à ton propos.
- Je m'en doutais. Ce n’est rien, je vais y aller seule et -Redis moi ça, tu veux ? »
« Je serai ravi de partager ça avec toi, Apsara. Parce que ça compte. Et peu importe qu’on n’ait pas de lien de sang… T’es ma famille aussi. »
Il faut croire que tu ne le lui as jamais suffisamment montré, si elle était ainsi persuadée que tu refuserais d'accéder à sa demande. Tu te promets d'y remédier, et de lui assurer éternellement ta présence. Parce qu'elle est ta famille, autant que tous les autres. Sa réaction te surprend cependant, si bien que ta tasse manque de t'échapper, comme elle se pend à ton cou, serre ton corps contre le sien, affalée soudain sur tes genoux. Ton bras libre se referme sur son corps, lui rend son étreinte.
« Merci. »
-Avec plaisir.
Les gestes d'une tendresse infinies se succèdent, apaisent un peu vos coeurs meurtris. Pourtant il reste encore au moins un sujet que tu t'étais promis d'évoquer et non des moindres. Un autre voile que tu voulais lever, quand bien même ils te semblent tous plus lourds les uns que les autres. Et c'est ton coeur qui cède à l'angoisse comme tu amorces la révélation que tu peines à formuler.
« Tu sais que tu peux tout me dire, tant que ça ne concerne pas mes capacités culinaires. »
Un rire nerveux t'échappe, ta chevalière tourne encore. Allez Ice, tu te l'es promis. Une inspiration profonde présage de la suite, et si tu peines à trouver des mots que tu as pourtant répété un milliard de fois, tu t'efforces de ne pas laisser le silence s'éterniser davantage.
-Tia n'est pas la seule personne que j'ai rencontrée en Egypte. Il y a une autre personne qui dont j'ai fait la connaissance là-bas, qui a pris une place... irremplaçable... dans ma vie... et dans mon coeur...
Tu baisses la tête, une vague de culpabilité s'engouffrant à nouveau dans la brèche que tu t'acharnes à tenter de combler, avec peine toujours, malgré les mois passés.
-J'ai perdu Cataleya parce que... mon amour se partage entre elle et Jeremiah... Ca et pour un milliard de maladresses impardonnables...
L'angoisse se démultiplie à présent que les mots ont commencé à être posés, et tu peines à relever le regard vers elle, craignant un rejet net de ce qui dans vos mondes ne peut être perçu que comme un profonde tare. Aimer plusieurs personnes. Aimer un homme. Et tu n'as pas encore évoqué l'absence de magie dans cet être qui à tes yeux, en crée pourtant davantage que la plupart des sorciers sous ses pinceaux ! Les secondes sont comptées, dans l'attente d'une réaction épidermique, que tu anticipes tout autant qu'elle t'imaginait lui répondre négativement tout à l'heure. Et pourtant, tout au fond de ton esprit, reste cette toute petit étincelle d'espoir que son affection te reste, indéfectible, malgré tout...
Va falloir plus que ça pour te débarrasser de moi
Tu te raccroches à ces mots comme à la dernière bouée de sauvetage, assurément...
Ton trouble est sans doute évident, car la thaïlandaise vient prendre ta main, y tracer de drôles de courbes, et tu finis par nouer tes doigts aux siens, les serrant doucement, avec une infinie gratitude dans le regard. Sa présence est un baume apaisant sur ton coeur meurtri, indéniablement. Tu reprends le fil de ton propos, évoquant finalement la jeune femme qui devrait venir occuper les lieux dans les jours prochains.
« Tia ? Jae, tu en as trop dit ou pas assez. J’ai besoin d’en savoir plus pour adapter mon jeu. Est-ce que je dois sauter de joie pour toi ou menacer de brûler la cité ? Je peux aussi y mettre le feu joyeusement, tu me diras… »
Un rire t'échappe, tant l'image fait écho à tes envies régulières de brûler le manoir Blackthorn et ses occupants. Quand ta fratrie en sera sortie, seulement, Baby incluse.
-
Comment est-on passé de ce moment léger à la nervosité qui l'étreint soudain ? Tu peines à savoir, mais la voir aussi anxieuse te serre le coeur. Tu finis par comprendre ce qu'il en est, au milieu de toutes ces phrases trop longues et trop rapidement énoncées, et esquisses un sourire, profondément touché. Honoré, oui. Parfaitement. S'attendait-elle tant à une autre réponse de ta part ? A l'évidence, oui, puisqu'elle assène une réponse préparée de toute pièce pour palier à une déception anticipée qui ne correspond pas du tout à ton propos.
- Je m'en doutais. Ce n’est rien, je vais y aller seule et -Redis moi ça, tu veux ? »
« Je serai ravi de partager ça avec toi, Apsara. Parce que ça compte. Et peu importe qu’on n’ait pas de lien de sang… T’es ma famille aussi. »
Il faut croire que tu ne le lui as jamais suffisamment montré, si elle était ainsi persuadée que tu refuserais d'accéder à sa demande. Tu te promets d'y remédier, et de lui assurer éternellement ta présence. Parce qu'elle est ta famille, autant que tous les autres. Sa réaction te surprend cependant, si bien que ta tasse manque de t'échapper, comme elle se pend à ton cou, serre ton corps contre le sien, affalée soudain sur tes genoux. Ton bras libre se referme sur son corps, lui rend son étreinte.
« Merci. »
-
Les gestes d'une tendresse infinies se succèdent, apaisent un peu vos coeurs meurtris. Pourtant il reste encore au moins un sujet que tu t'étais promis d'évoquer et non des moindres. Un autre voile que tu voulais lever, quand bien même ils te semblent tous plus lourds les uns que les autres. Et c'est ton coeur qui cède à l'angoisse comme tu amorces la révélation que tu peines à formuler.
« Tu sais que tu peux tout me dire, tant que ça ne concerne pas mes capacités culinaires. »
Un rire nerveux t'échappe, ta chevalière tourne encore. Allez Ice, tu te l'es promis. Une inspiration profonde présage de la suite, et si tu peines à trouver des mots que tu as pourtant répété un milliard de fois, tu t'efforces de ne pas laisser le silence s'éterniser davantage.
-
Tu baisses la tête, une vague de culpabilité s'engouffrant à nouveau dans la brèche que tu t'acharnes à tenter de combler, avec peine toujours, malgré les mois passés.
-
L'angoisse se démultiplie à présent que les mots ont commencé à être posés, et tu peines à relever le regard vers elle, craignant un rejet net de ce qui dans vos mondes ne peut être perçu que comme un profonde tare. Aimer plusieurs personnes. Aimer un homme. Et tu n'as pas encore évoqué l'absence de magie dans cet être qui à tes yeux, en crée pourtant davantage que la plupart des sorciers sous ses pinceaux ! Les secondes sont comptées, dans l'attente d'une réaction épidermique, que tu anticipes tout autant qu'elle t'imaginait lui répondre négativement tout à l'heure. Et pourtant, tout au fond de ton esprit, reste cette toute petit étincelle d'espoir que son affection te reste, indéfectible, malgré tout...
Va falloir plus que ça pour te débarrasser de moi
Tu te raccroches à ces mots comme à la dernière bouée de sauvetage, assurément...
– the best –
Apsara Chankimha est fan
- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Jeu 28 Mar 2024 - 17:44
Everything is fine @James Blackthorn
Famille. Apsara chérissait de tout son cœur la drôle de relation qu’ils entretenaient, y trouvant plus de sens que jamais. Il était ce frère qu’elle aurait tant rêvé d’avoir, celui qui était là pour partager ses rires et la soutenir lorsqu’elle manquait de s’effondrer. Il n’était pas là à attendre qu’elle trébuche, bien au contraire. Il était à ses côtés et la couvait d’un regard qui la réchauffait de part en part. Glace n’a jamais paru aussi brûlante. Elle sentait sa chaleur bienfaitrice à chaque fois que leurs doigts s’emmêlaient, s’y ressourçait quand son nez trouvait refuge contre son cou. Il était sa force. Elle aimerait tant être la sienne.
Le nœud fut porté à ses lippes, puisqu’il lui était tout bonnement irréalisable de quitter ce nid où elle aimait tant se lover. Un baiser léger se posa sur l’index de ce trésor que la vie avait gentiment jeté sur sa route, avant que les mains ne retombent mollement sur ses cuisses. La tête se redressa à peine. Juste assez pour lui permettre de darder son regard chocolat et de décrypter ses traits. Comme si elle n’était pas terriblement mauvaise à ce jeu, tiens ! Alors elle demanda, tout en teintant d’humour un message qui lui tenait pourtant à cœur : elle lui était fidèle. Ridicule cadette d’une famille terrible, elle était prête à éveiller ce qu’elle avait de plus odieux pour lui. Incendier une ville ? Rien de plus simple. Il suffisait qu’il lui en fasse la demande. Elle serait son alliée, maintenant et à jamais. Il était sa famille et elle était prête à tout pour la défendre. Elle le ferait même avec plaisir, là où l’autre ne la tenait à la gorge que par la crainte.
Ses doigts persistaient à vouloir dessiner des formes étranges sur sa peau, comme si les arabesques pouvaient chasser la nervosité qui les étreignait sournoisement. Puis le rire se fit entendre et aussitôt, la tension qui s’était accumulée dans ses épaules s’atténua. Ca a de quoi ravir ses oreilles, même si elle n’était pas certaine de comprendre ce qu’il y avait de drôle là-dedans.
« Rigides ? » Ne put-elle s’empêcher de relever avec un sourcil dramatiquement levé. Euphémisme. Elle pouffa et se mordit aussitôt les lèvres, de peur qu’il ne se ravise et ne garde les informations croustillantes pour lui. Il avait cette tendance à garder en lui des choses importantes et elle devait user d’un sacré pied de biche pour les faire sortir. Oui. Rien que ça. Comment ça, elle était comme exactement comme ça ? Rien à voir…
« Une héritière ? Rien que ça. » C’était le ticket gagnant après tout. Le fils cadet allait nouer un lien avec une famille importante sans même qu’ils aient eu à remuer le petit doigt. La situation était arrangeante pour James mais finalement, c’était eux qui y gagnaient. Peut-être devrait-elle faire ça aussi, le moment venu ? Jeter un nom sur la table pour se donner l’illusion d’un choix ? Pour préserver ses proches des vipères qui lui tournaient autour ?
« Si cette situation te convient à toi et à Tia, c’est le plus important. Vous ferez sans doute de bons partenaires. Qui sait ? L’amour peut parfois emprunter un chemin inattendu. Vous aurez peut-être une sacrée surprise ? Quoi ? Ne me juge pas. Y’a des histoires à l’eau de rose même dans les romans d’aventure. » Finit-elle par dire en riant et en le bousculant gentiment. Qui ne rêve pas de connaitre le grand amour, après tout ? « Je pourrais m’entrainer en mettant le feu à ta cuisine pour commencer. Ne m’embête pas ! » Si. Qu’ils continuent à se chamailler. Elle ne pouvait pas s’en passer.
La discussion fila alors vers un tout autre horizon. Têt. Cette fête méconnue des occidentaux qu’elle rêvait pourtant de passer en sa compagnie. Elle aurait tant aimé se montrer convaincante ! Mais elle doutait. Et s’il trouvait ça ridicule ? Et le lien qu’elle imaginait avoir noué avec lui n’existait que dans sa tête ? Et si… Et si… A chaque phrase, un nouveau doute pointait dans son esprit. Ses épaules s’étaient lentement recroquevillées pour la protéger de l’impact. Le rejet. Elle était prête à l’affronter, à faire comme si ça ne la dévasterait pas. Elle avait même commencé à faire marche arrière quand James répondit à ses attentes.
« Parce que ça compte. » Si la peur d’être rejetée ne la quitterait jamais tout à fait, une nouvelle se greffa malicieusement à son palpitant. Ne pas être à la hauteur. Il la considérait comme un membre de sa famille et si ce cadeau avait suffi à repousser au loin les nuages, elle ne pouvait s’en satisfaire tout à fait. Elle comptait bien entretenir ce lien, le nourrir avec toute l’énergie qu’elle détenait, pour mériter la place qu’il lui accordait. Elle l’aimait follement. Eperdument. Ça n’avait rien à voir avec ce qu’on retrouvait dans les romances, ou que l’on partageait avec le commun des mortels. C’était bien plus fort. Intangible, et pourtant indestructible. A défaut de se confier, elle se contenta de serrer fort ses bras autour de son cou. Un jour, peut-être… Mais pas maintenant. Elle n’était pas prête à offrir son cœur sur un plateau. Pas même à son frère.
La silhouette menue finit par se redresser, sans toutefois daigner s’éloigner. Elle vint nicher sa joue dans la paume du pokeby, y posa même un baiser bruyant -comme celui fait par les enfants, et se mit à glousser. L’émotion qui l’étreignait était forte, mais bien moins que la reconnaissance qui se lisait à travers ses yeux sombres. Sa main resta au dos de la sienne, et elle s’y accrocha malgré elle en sentant son rire s’écrouler. Qu’est-ce qui se passe, Ice ? Elle observa sa manie de triturer cette chevalière noire et fronça à peine les sourcils. Au moins, elle réussit à l’attraper en formulant une énième bêtise. Bien, mais peut mieux faire.
Le visage s’inclina doucement et le sourire, forcé par l’habitude, finit bien vite par retomber en voyant la tête du blond s’abaisser. Minute. Elle ne comprenait pas tout, comme le démontrait ses prunelles qui ne cessaient d’aller et venir, virant à droite et à gauche sur ces traits qui se dissimulaient à elles. Ça la tuait de le voir comme ça.
« Personne ne peut forcer l’amour, ni à venir, ni à s’en aller. » C’était bien pour ça qu’elle le fuyait comme la peste et repoussait toute éventualité de s’y frotter.
Sa main se serra doucement à la sienne, avant qu’elle ne la quitte. Elle choisit plutôt de la poser à la base de sa mâchoire et, aidée de sa jumelle, chercha à relever sa tête avec douceur.
« Je suis sincèrement désolée. J’aimerai trouver les mots pour t’apaiser… Tu n’imagines pas à quel point. » C’était une torture de le voir comme ça. Le pouce vint doucement se frotter à la mâchoire, et sa tête se pencha à son tour. Regarde-moi Jae. « On fait tous des erreurs. C’est inévitable. J’aimerai te dire qu’aimer est sans danger mais… Je ne te mentirais pas. Pas à toi. Tu as perdu Cataleya, c’est un fait. L’amour pluriel auquel tu es attaché n’est pas entendable par tout le monde. » Ça aussi, c’est un fait. Elle-même ignorait si elle pouvait se dévouée toute entière à une relation, en sachant que l’inverse n’était pas possible. Elle rêvait d’un amour passionné, tout entier, et s’évertuait à le fuir comme la peste. Les cils battirent doucement, alors que les billes noires cherchaient en vain à accrocher leurs opposés.
« Il n’en est pas moins beau. Moins vrai. Il est juste… Plus difficile à comprendre ? » Ses lippes vinrent se poser doucement sur son front, là où les racines foncées apparaissaient. « Qu’importe la personne ou la condition. Il y aura toujours quelqu’un pour s’y opposer ou trouver à redire. Ton amour ne concerne que toi. » Sa bouche se fendit d’un doux sourire, quoiqu’un brin mutin. Elle approcha son pouce et son index de la pointe de son nez et y fit une pichenette. « Et si quelqu’un s’avise de te reprocher l’amour que tu donnes, ou que tu reçois, assure-toi de me trouver un solide alibi ce jour-là. Je sais déjà où je pourrais enterrer le corps. Bien né ou non, il finira au même endroit. »
Chaton docile. Serpent venimeux. L’image vacillait étrangement sur ses traits fins, sans que le sourire ne s’efface une seule fois.
Le nœud fut porté à ses lippes, puisqu’il lui était tout bonnement irréalisable de quitter ce nid où elle aimait tant se lover. Un baiser léger se posa sur l’index de ce trésor que la vie avait gentiment jeté sur sa route, avant que les mains ne retombent mollement sur ses cuisses. La tête se redressa à peine. Juste assez pour lui permettre de darder son regard chocolat et de décrypter ses traits. Comme si elle n’était pas terriblement mauvaise à ce jeu, tiens ! Alors elle demanda, tout en teintant d’humour un message qui lui tenait pourtant à cœur : elle lui était fidèle. Ridicule cadette d’une famille terrible, elle était prête à éveiller ce qu’elle avait de plus odieux pour lui. Incendier une ville ? Rien de plus simple. Il suffisait qu’il lui en fasse la demande. Elle serait son alliée, maintenant et à jamais. Il était sa famille et elle était prête à tout pour la défendre. Elle le ferait même avec plaisir, là où l’autre ne la tenait à la gorge que par la crainte.
Ses doigts persistaient à vouloir dessiner des formes étranges sur sa peau, comme si les arabesques pouvaient chasser la nervosité qui les étreignait sournoisement. Puis le rire se fit entendre et aussitôt, la tension qui s’était accumulée dans ses épaules s’atténua. Ca a de quoi ravir ses oreilles, même si elle n’était pas certaine de comprendre ce qu’il y avait de drôle là-dedans.
« Rigides ? » Ne put-elle s’empêcher de relever avec un sourcil dramatiquement levé. Euphémisme. Elle pouffa et se mordit aussitôt les lèvres, de peur qu’il ne se ravise et ne garde les informations croustillantes pour lui. Il avait cette tendance à garder en lui des choses importantes et elle devait user d’un sacré pied de biche pour les faire sortir. Oui. Rien que ça. Comment ça, elle était comme exactement comme ça ? Rien à voir…
« Une héritière ? Rien que ça. » C’était le ticket gagnant après tout. Le fils cadet allait nouer un lien avec une famille importante sans même qu’ils aient eu à remuer le petit doigt. La situation était arrangeante pour James mais finalement, c’était eux qui y gagnaient. Peut-être devrait-elle faire ça aussi, le moment venu ? Jeter un nom sur la table pour se donner l’illusion d’un choix ? Pour préserver ses proches des vipères qui lui tournaient autour ?
« Si cette situation te convient à toi et à Tia, c’est le plus important. Vous ferez sans doute de bons partenaires. Qui sait ? L’amour peut parfois emprunter un chemin inattendu. Vous aurez peut-être une sacrée surprise ? Quoi ? Ne me juge pas. Y’a des histoires à l’eau de rose même dans les romans d’aventure. » Finit-elle par dire en riant et en le bousculant gentiment. Qui ne rêve pas de connaitre le grand amour, après tout ? « Je pourrais m’entrainer en mettant le feu à ta cuisine pour commencer. Ne m’embête pas ! » Si. Qu’ils continuent à se chamailler. Elle ne pouvait pas s’en passer.
La discussion fila alors vers un tout autre horizon. Têt. Cette fête méconnue des occidentaux qu’elle rêvait pourtant de passer en sa compagnie. Elle aurait tant aimé se montrer convaincante ! Mais elle doutait. Et s’il trouvait ça ridicule ? Et le lien qu’elle imaginait avoir noué avec lui n’existait que dans sa tête ? Et si… Et si… A chaque phrase, un nouveau doute pointait dans son esprit. Ses épaules s’étaient lentement recroquevillées pour la protéger de l’impact. Le rejet. Elle était prête à l’affronter, à faire comme si ça ne la dévasterait pas. Elle avait même commencé à faire marche arrière quand James répondit à ses attentes.
« Parce que ça compte. » Si la peur d’être rejetée ne la quitterait jamais tout à fait, une nouvelle se greffa malicieusement à son palpitant. Ne pas être à la hauteur. Il la considérait comme un membre de sa famille et si ce cadeau avait suffi à repousser au loin les nuages, elle ne pouvait s’en satisfaire tout à fait. Elle comptait bien entretenir ce lien, le nourrir avec toute l’énergie qu’elle détenait, pour mériter la place qu’il lui accordait. Elle l’aimait follement. Eperdument. Ça n’avait rien à voir avec ce qu’on retrouvait dans les romances, ou que l’on partageait avec le commun des mortels. C’était bien plus fort. Intangible, et pourtant indestructible. A défaut de se confier, elle se contenta de serrer fort ses bras autour de son cou. Un jour, peut-être… Mais pas maintenant. Elle n’était pas prête à offrir son cœur sur un plateau. Pas même à son frère.
La silhouette menue finit par se redresser, sans toutefois daigner s’éloigner. Elle vint nicher sa joue dans la paume du pokeby, y posa même un baiser bruyant -comme celui fait par les enfants, et se mit à glousser. L’émotion qui l’étreignait était forte, mais bien moins que la reconnaissance qui se lisait à travers ses yeux sombres. Sa main resta au dos de la sienne, et elle s’y accrocha malgré elle en sentant son rire s’écrouler. Qu’est-ce qui se passe, Ice ? Elle observa sa manie de triturer cette chevalière noire et fronça à peine les sourcils. Au moins, elle réussit à l’attraper en formulant une énième bêtise. Bien, mais peut mieux faire.
Le visage s’inclina doucement et le sourire, forcé par l’habitude, finit bien vite par retomber en voyant la tête du blond s’abaisser. Minute. Elle ne comprenait pas tout, comme le démontrait ses prunelles qui ne cessaient d’aller et venir, virant à droite et à gauche sur ces traits qui se dissimulaient à elles. Ça la tuait de le voir comme ça.
« Personne ne peut forcer l’amour, ni à venir, ni à s’en aller. » C’était bien pour ça qu’elle le fuyait comme la peste et repoussait toute éventualité de s’y frotter.
Sa main se serra doucement à la sienne, avant qu’elle ne la quitte. Elle choisit plutôt de la poser à la base de sa mâchoire et, aidée de sa jumelle, chercha à relever sa tête avec douceur.
« Je suis sincèrement désolée. J’aimerai trouver les mots pour t’apaiser… Tu n’imagines pas à quel point. » C’était une torture de le voir comme ça. Le pouce vint doucement se frotter à la mâchoire, et sa tête se pencha à son tour. Regarde-moi Jae. « On fait tous des erreurs. C’est inévitable. J’aimerai te dire qu’aimer est sans danger mais… Je ne te mentirais pas. Pas à toi. Tu as perdu Cataleya, c’est un fait. L’amour pluriel auquel tu es attaché n’est pas entendable par tout le monde. » Ça aussi, c’est un fait. Elle-même ignorait si elle pouvait se dévouée toute entière à une relation, en sachant que l’inverse n’était pas possible. Elle rêvait d’un amour passionné, tout entier, et s’évertuait à le fuir comme la peste. Les cils battirent doucement, alors que les billes noires cherchaient en vain à accrocher leurs opposés.
« Il n’en est pas moins beau. Moins vrai. Il est juste… Plus difficile à comprendre ? » Ses lippes vinrent se poser doucement sur son front, là où les racines foncées apparaissaient. « Qu’importe la personne ou la condition. Il y aura toujours quelqu’un pour s’y opposer ou trouver à redire. Ton amour ne concerne que toi. » Sa bouche se fendit d’un doux sourire, quoiqu’un brin mutin. Elle approcha son pouce et son index de la pointe de son nez et y fit une pichenette. « Et si quelqu’un s’avise de te reprocher l’amour que tu donnes, ou que tu reçois, assure-toi de me trouver un solide alibi ce jour-là. Je sais déjà où je pourrais enterrer le corps. Bien né ou non, il finira au même endroit. »
Chaton docile. Serpent venimeux. L’image vacillait étrangement sur ses traits fins, sans que le sourire ne s’efface une seule fois.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
James Blackthorn est fan
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1903
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 967
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Mer 10 Avr 2024 - 21:35
Ta famille, clairement. C'est ainsi que tu la vois, et si elle doute d'être de quelque soutien que ce soit envers toi, elle est dans l'erreur la plus totale. Il faut dire que tu peines encore à exprimer ce que tu ressens, et l'attachement que tu as pour ceux qui entrent dans ton coeur. Il n'en reste pas moins qu'ils ont une place d'importance, et que tu ne supporterais pas de les voir disparaître de ta vie. Pas eux aussi. Ils sont la source de ta résilience, qu'ils en soient conscients ou non. Que tu sois conscient de cette endurance ou non aussi, d'ailleurs.
Ta famille, ça n'est pas forcément ton sang. D'ailleurs une partie de ton sang que tu viens de qualifier de rigides, ne correspondent plus à la définition de famille à tes yeux depuis un moment maintenant. Certains membres de celle-ci partagent ton ADN, mais il y a aussi ces autres étoiles, comme la brune à tes côtés, et tu ne saurais faire de différence entre les uns et les autres. Alors tu t'efforces de partager des choses importantes, sans doute tardivement - voilà plus de six moins qu'elle ignore l'existence de Jeremiah après tout - mais... mieux vaut tard que jamais, non ?
« Une héritière ? Rien que ça. »
Tu souris à sa taquinerie. Oui, rien que ça, en effet. C'était ce qu'il fallait pour contenter les tiens, et elle, au moins, tu l'apprécies.
« Si cette situation te convient à toi et à Tia, c’est le plus important. Vous ferez sans doute de bons partenaires. Qui sait ? L’amour peut parfois emprunter un chemin inattendu. Vous aurez peut-être une sacrée surprise ? »
Cette fois tu ris franchement, n'ayant absolument pas envisagé la chose sous cet angle.
« Quoi ? Ne me juge pas. Y’a des histoires à l’eau de rose même dans les romans d’aventure. »
-Si tu le dis...
Que pourrais-tu rajouter d'autre ? Après tout, tu n'avais pas prévu de tomber amoureux de Jeremiah, ton coeur n'était censé battre que pour Cataleya et pourtant... Pourtant il se partage désormais entre eux deux.
« Je pourrais m’entrainer en mettant le feu à ta cuisine pour commencer. Ne m’embête pas ! »
Nouvel éclat de rire avant que tu ne prennes un air faussement menaçant.
- Ne touche pas à ma cuisine !
Mais ça ne dure qu'un instant, parce qu'à l'évidence, la menace n'est que factice. Elle compte beaucoup trop pour toi pour qu'il en soit autrement, et tu ne saurais répondre autrement que par l'affirmative à sa demande, quoi qu'elle ait l'air d'en douter.
Si toutefois elle voulait encore de toi après ce que tu t'apprêtes à révéler. Trouvera-t-elle ça abject, comme tant d'autres, elle aussi ? L'angoisse noue ta gorge comme tu commences un récit qui reste douloureux. Le sera-t-il éternellement ? Tu serais bien en peine de le dire.
« Personne ne peut forcer l’amour, ni à venir, ni à s’en aller. »
-Je sais bien...
C'est une vérité dont tu étais parfaitement conscient, mais qui n'en restait pas moins douloureuse lorsque l'amour n'était pas ou plus partagé. Le récit est pénible, entrecoupé de silences et d'hésitations, mais tu t'efforces de l'achever. Partager avec elle aussi cette partie de ta vie. Sa main vient chercher ton visage, le relever vers elle et tes prunelles claires plongent dans les orbes sombres qu'elle pose sur toi avec une douceur infinie.
« Je suis sincèrement désolée. J’aimerai trouver les mots pour t’apaiser… Tu n’imagines pas à quel point. On fait tous des erreurs. C’est inévitable. J’aimerais te dire qu’aimer est sans danger mais… Je ne te mentirais pas. Pas à toi. Tu as perdu Cataleya, c’est un fait. L’amour pluriel auquel tu es attaché n’est pas entendable par tout le monde. »
Un léger reniflement, presque méprisant envers toi-même, t'échappe.
-Je ne voulais pas, tu sais ? J'ai essayé de lutter contre. De l'oublier, mais...
Mais c'était lutter contre toi-même, tenter d'enfermer ton coeur comme tu l'étais entre les murs du Manoir. Tu n'as réussi qu'à te blesser et blesser les autres.
« Il n’en est pas moins beau. Moins vrai. Il est juste… Plus difficile à comprendre ? »
Ton regard se baisse à nouveau. Si son acceptation enlève un poids de ton coeur, il n'en reste pas moins que l'incompréhension de nombre d'autres te pèse encore.
« Qu’importe la personne ou la condition. Il y aura toujours quelqu’un pour s’y opposer ou trouver à redire. Ton amour ne concerne que toi. Et si quelqu’un s’avise de te reprocher l’amour que tu donnes, ou que tu reçois, assure-toi de me trouver un solide alibi ce jour-là. Je sais déjà où je pourrais enterrer le corps. Bien né ou non, il finira au même endroit. »
La pichenette relève ton regard vers la figure mutine de cette soeur d'adoption qui s'efforce désespérément de faire naître à nouveau un sourire sur tes lèvres. Difficile de lui octroyer l'air dangereux qu'elle veut se donner à cet instant, et pourtant tu es bien placé pour savoir que les apparences peuvent être trompeuses. Un léger sourire étire tes lèvres, bien pâle, mais pourtant présent.
-La réciproque est tout aussi vraie, sache-le.
L'as-tu jamais verbalisé ? Pas sûr. Il n'en reste pas moins que c'est la vérité. Qu'importe qui se hasarderait à toucher un seul cheveu de la thaïlandaise, tu serais prêt à n'importe quoi pour venger l'affront.
Ta famille, ça n'est pas forcément ton sang. D'ailleurs une partie de ton sang que tu viens de qualifier de rigides, ne correspondent plus à la définition de famille à tes yeux depuis un moment maintenant. Certains membres de celle-ci partagent ton ADN, mais il y a aussi ces autres étoiles, comme la brune à tes côtés, et tu ne saurais faire de différence entre les uns et les autres. Alors tu t'efforces de partager des choses importantes, sans doute tardivement - voilà plus de six moins qu'elle ignore l'existence de Jeremiah après tout - mais... mieux vaut tard que jamais, non ?
« Une héritière ? Rien que ça. »
Tu souris à sa taquinerie. Oui, rien que ça, en effet. C'était ce qu'il fallait pour contenter les tiens, et elle, au moins, tu l'apprécies.
« Si cette situation te convient à toi et à Tia, c’est le plus important. Vous ferez sans doute de bons partenaires. Qui sait ? L’amour peut parfois emprunter un chemin inattendu. Vous aurez peut-être une sacrée surprise ? »
Cette fois tu ris franchement, n'ayant absolument pas envisagé la chose sous cet angle.
« Quoi ? Ne me juge pas. Y’a des histoires à l’eau de rose même dans les romans d’aventure. »
-
Que pourrais-tu rajouter d'autre ? Après tout, tu n'avais pas prévu de tomber amoureux de Jeremiah, ton coeur n'était censé battre que pour Cataleya et pourtant... Pourtant il se partage désormais entre eux deux.
« Je pourrais m’entrainer en mettant le feu à ta cuisine pour commencer. Ne m’embête pas ! »
Nouvel éclat de rire avant que tu ne prennes un air faussement menaçant.
-
Mais ça ne dure qu'un instant, parce qu'à l'évidence, la menace n'est que factice. Elle compte beaucoup trop pour toi pour qu'il en soit autrement, et tu ne saurais répondre autrement que par l'affirmative à sa demande, quoi qu'elle ait l'air d'en douter.
Si toutefois elle voulait encore de toi après ce que tu t'apprêtes à révéler. Trouvera-t-elle ça abject, comme tant d'autres, elle aussi ? L'angoisse noue ta gorge comme tu commences un récit qui reste douloureux. Le sera-t-il éternellement ? Tu serais bien en peine de le dire.
« Personne ne peut forcer l’amour, ni à venir, ni à s’en aller. »
-
C'est une vérité dont tu étais parfaitement conscient, mais qui n'en restait pas moins douloureuse lorsque l'amour n'était pas ou plus partagé. Le récit est pénible, entrecoupé de silences et d'hésitations, mais tu t'efforces de l'achever. Partager avec elle aussi cette partie de ta vie. Sa main vient chercher ton visage, le relever vers elle et tes prunelles claires plongent dans les orbes sombres qu'elle pose sur toi avec une douceur infinie.
« Je suis sincèrement désolée. J’aimerai trouver les mots pour t’apaiser… Tu n’imagines pas à quel point. On fait tous des erreurs. C’est inévitable. J’aimerais te dire qu’aimer est sans danger mais… Je ne te mentirais pas. Pas à toi. Tu as perdu Cataleya, c’est un fait. L’amour pluriel auquel tu es attaché n’est pas entendable par tout le monde. »
Un léger reniflement, presque méprisant envers toi-même, t'échappe.
-
Mais c'était lutter contre toi-même, tenter d'enfermer ton coeur comme tu l'étais entre les murs du Manoir. Tu n'as réussi qu'à te blesser et blesser les autres.
« Il n’en est pas moins beau. Moins vrai. Il est juste… Plus difficile à comprendre ? »
Ton regard se baisse à nouveau. Si son acceptation enlève un poids de ton coeur, il n'en reste pas moins que l'incompréhension de nombre d'autres te pèse encore.
« Qu’importe la personne ou la condition. Il y aura toujours quelqu’un pour s’y opposer ou trouver à redire. Ton amour ne concerne que toi. Et si quelqu’un s’avise de te reprocher l’amour que tu donnes, ou que tu reçois, assure-toi de me trouver un solide alibi ce jour-là. Je sais déjà où je pourrais enterrer le corps. Bien né ou non, il finira au même endroit. »
La pichenette relève ton regard vers la figure mutine de cette soeur d'adoption qui s'efforce désespérément de faire naître à nouveau un sourire sur tes lèvres. Difficile de lui octroyer l'air dangereux qu'elle veut se donner à cet instant, et pourtant tu es bien placé pour savoir que les apparences peuvent être trompeuses. Un léger sourire étire tes lèvres, bien pâle, mais pourtant présent.
-
L'as-tu jamais verbalisé ? Pas sûr. Il n'en reste pas moins que c'est la vérité. Qu'importe qui se hasarderait à toucher un seul cheveu de la thaïlandaise, tu serais prêt à n'importe quoi pour venger l'affront.
– the best –
Apsara Chankimha est fan
- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 557
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 620
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Everything is fine ft James
Dim 21 Avr 2024 - 16:19
Everything is fine @James Blackthorn
Je ne voulais pas, tu sais ? J'ai essayé de lutter contre. De l'oublier, mais...
Apsara hocha doucement la tête en guise de réponse. La lutte, elle connaissait. Si elle ne pouvait qu’imaginer ce qu’il avait bien pu vivre, bien consciente qu’il ne lui présentait qu’une partie infime de l’iceberg, elle n’avait pas besoin de plus pour en percevoir la souffrance. Il renâclait Ice, preuve à peine ténue du fouet qu’il ne cessait de s’abattre. Qui était-elle pour juger ? Personne. Pourtant, ça ne lui plaisait pas. Euphémisme. Elle n’aimait pas ça. S’en était même viscéral, puisqu’elle sentait déjà l’acide tourner dans son estomac. La langue glissa le long de sa canine, comme à chaque fois qu’elle cherchait ses mots. A croire qu’elle comptait sur un sixième sens quelconque pour lui rabattre fermement le caquet avant qu’elle ne faute. Le cœur tambourinait fort dans sa poitrine, tant il se voulait être vainqueur d’une guerre qui ne le concernait en rien. Il était prêt à se faire empaler sans hésiter, pour protéger celui de ce héros qu’elle avait placé sur un piédestal. Elle voulait le savoir heureux et comptait bien se démener pour le sortir de l’eau, quitte à y finir à sa place. Savait-il seulement ce qu’elle était prête à faire, à sacrifier pour lui s’il le lui demandait ? Cette vérité s’étouffait dans sa gorge, se muant en parole qu’elle espérait apaisante, éjectées directement de son palpitant. Avec lui, pas de mensonge. C’était une promesse qu’elle comptait tenir, sans la lui avoir jamais confiée clairement. Un secret parmi tant d’autre.
Le regard glacé se baissait, et ça la révoltait toute entière. Quelque part, au fond d’elle, ça l’inquiétait aussi. Elle avait peur que cette ombre qu’elle percevait ne s’installe plus encore, tout en se doutant qu’elle ne partirait jamais totalement. Elle souhaitait l’impossible, la thaïlandaise… Mais il le méritait. Plus fort encore qu’un souhait, c’était un besoin, né d’on-sait-où. Il fallait que le soleil revienne, ne serait-ce que pour une faible lueur hivernale. Ça, plutôt que rien. Alors le corps se mut malgré elle, y répondant avec une maladresse désespérante. Les lèvres se posèrent non loin des racines foncées, les mains cueillirent le visage, les doigts s’attaquèrent au nez. La langue aboyait des absurdités éhontées, pourtant terriblement vraies, et il se mit à sourire. Aussitôt, les bras fins vinrent se serrer autour de son cou et elle s’accrocha : à ce rictus infime, à ce rayon de lumière, à lui. Comme si un rien risquait de le faire s’évanouir. Elle en crèverait.
« Comme si j’allais te laisser faire une chose aussi bête, Blackthorn. »
Le cœur venait pourtant d’être touché. En plein dans le mille. Jamais personne ne lui avait affirmé une telle chose. Elle fonctionnait seule, petit électron au milieu du vaste monde. C’était chaotique à souhait, mais ça marchait. Elle tenait sur ce pilotis vacillant sans broncher, et affrontait vents et marées sans même espérer atteindre la terre ferme. Pourtant, cette main tendue la tentait terriblement, tout comme l’idée folle qu’elle n’ait pas à affronter les affres seule. C’était déstabilisant aussi. Effrayant même, puisque ça la poussait à regarder dans le vide. Et si elle sombrait, en voulant attraper cette main ? Pire encore. Et si elle l’entrainait dans sa chute ? Non. Jamais. Elle n’avait pas d’autre choix. C’était ce qu’elle avait appris, persifla la couleuvre tout contre son oreille.
« Je suis une grande fille. T’as pas besoin de faire de soucis pour moi, où tu vas blanchir plus encore papy. »
Un ton d’humour pour camoufler l’impact de ses mots sur elle, une main joueuse pour décoiffer cette masse blanche, et le tour était joué. Simple comme bonjour. Pourtant… Le voilà, ce soupir qu’elle retenait entre ses dents réussit à se faire la malle. Aussitôt, ses bras se resserrèrent de plus belle et le visage vint se cacher au creux du cou. Elle avait terriblement envie de croire qu’il pouvait changer les choses, là où elle se battait juste contre le vent. Ce serait si apaisant de se cacher derrière lui, plutôt que derrière des murs intangibles… Elle hésitait fort, la Chankimha. Elle voulait croiser son regard, lui montrer combien cet aveu comptait pour elle, mais se ravisait à chaque fois. Le danger avec l’espoir, c’était qu’il détruisait autant qu’il soignait. Avait-elle seulement le droit d’espérer pouvoir se reposer sur lui alors que la culpabilité écrasait ses épaules ? Ce câlin, si tendre, s’était transformé en cachette idéale à ses yeux. La honte pouvait s’y afficher sans qu’il ne la voit. Ne la juge.
« Y’avait un truc que je devais te dire et… Enfin, je pense que ça ne sera jamais le bon moment. Juste… Tu promets de ne pas te mettre en colère ? »
Ou me rejeter ? Puisqu’ils en étaient aux confessions, autant se jeter à l’eau à son tour. On verra bien s’il la récupère malgré tout, comme elle le désirait sans oser l’avouer. Là, noyée dans sa chaleur, elle se gorgeait de sa force et s’armait de courage : pour dire, pour fuir. Faire comme si le monde n’était pas à deux doigts de s’effondrer.
« Tu sais, quand tu m’as envoyé le baume… »Ne pas toucher la cheville. Ne pas toucher. Rester caché. « J’avais reçu un courrier de mes parents suite au bal. Ils ne m’ont rien reproché, pour une fois. Ils étaient plutôt… Satisfait ? » Ou l’art d’endormir la peau avant de tirer d’un coup sec sur le pansement. « Ils m’ont demandé de te séduire et… Je ne veux pas. Je te demande pardon James.»
C’était vraiment curieux. Elle qui pensait avoir à chercher ses mots des heures durant venait de les jeter sur la table sans hésiter. A quoi bon y mettre les formes ? Les yeux, pourtant, se baissent et finissent par se dissimuler sous la frange brune. Elle ne bougeait plus, respirait à peine. Petite couleuvre s’était cachée sous une pierre et craignait la main qui l’en délogerait.
Apsara hocha doucement la tête en guise de réponse. La lutte, elle connaissait. Si elle ne pouvait qu’imaginer ce qu’il avait bien pu vivre, bien consciente qu’il ne lui présentait qu’une partie infime de l’iceberg, elle n’avait pas besoin de plus pour en percevoir la souffrance. Il renâclait Ice, preuve à peine ténue du fouet qu’il ne cessait de s’abattre. Qui était-elle pour juger ? Personne. Pourtant, ça ne lui plaisait pas. Euphémisme. Elle n’aimait pas ça. S’en était même viscéral, puisqu’elle sentait déjà l’acide tourner dans son estomac. La langue glissa le long de sa canine, comme à chaque fois qu’elle cherchait ses mots. A croire qu’elle comptait sur un sixième sens quelconque pour lui rabattre fermement le caquet avant qu’elle ne faute. Le cœur tambourinait fort dans sa poitrine, tant il se voulait être vainqueur d’une guerre qui ne le concernait en rien. Il était prêt à se faire empaler sans hésiter, pour protéger celui de ce héros qu’elle avait placé sur un piédestal. Elle voulait le savoir heureux et comptait bien se démener pour le sortir de l’eau, quitte à y finir à sa place. Savait-il seulement ce qu’elle était prête à faire, à sacrifier pour lui s’il le lui demandait ? Cette vérité s’étouffait dans sa gorge, se muant en parole qu’elle espérait apaisante, éjectées directement de son palpitant. Avec lui, pas de mensonge. C’était une promesse qu’elle comptait tenir, sans la lui avoir jamais confiée clairement. Un secret parmi tant d’autre.
Le regard glacé se baissait, et ça la révoltait toute entière. Quelque part, au fond d’elle, ça l’inquiétait aussi. Elle avait peur que cette ombre qu’elle percevait ne s’installe plus encore, tout en se doutant qu’elle ne partirait jamais totalement. Elle souhaitait l’impossible, la thaïlandaise… Mais il le méritait. Plus fort encore qu’un souhait, c’était un besoin, né d’on-sait-où. Il fallait que le soleil revienne, ne serait-ce que pour une faible lueur hivernale. Ça, plutôt que rien. Alors le corps se mut malgré elle, y répondant avec une maladresse désespérante. Les lèvres se posèrent non loin des racines foncées, les mains cueillirent le visage, les doigts s’attaquèrent au nez. La langue aboyait des absurdités éhontées, pourtant terriblement vraies, et il se mit à sourire. Aussitôt, les bras fins vinrent se serrer autour de son cou et elle s’accrocha : à ce rictus infime, à ce rayon de lumière, à lui. Comme si un rien risquait de le faire s’évanouir. Elle en crèverait.
« Comme si j’allais te laisser faire une chose aussi bête, Blackthorn. »
Le cœur venait pourtant d’être touché. En plein dans le mille. Jamais personne ne lui avait affirmé une telle chose. Elle fonctionnait seule, petit électron au milieu du vaste monde. C’était chaotique à souhait, mais ça marchait. Elle tenait sur ce pilotis vacillant sans broncher, et affrontait vents et marées sans même espérer atteindre la terre ferme. Pourtant, cette main tendue la tentait terriblement, tout comme l’idée folle qu’elle n’ait pas à affronter les affres seule. C’était déstabilisant aussi. Effrayant même, puisque ça la poussait à regarder dans le vide. Et si elle sombrait, en voulant attraper cette main ? Pire encore. Et si elle l’entrainait dans sa chute ? Non. Jamais. Elle n’avait pas d’autre choix. C’était ce qu’elle avait appris, persifla la couleuvre tout contre son oreille.
« Je suis une grande fille. T’as pas besoin de faire de soucis pour moi, où tu vas blanchir plus encore papy. »
Un ton d’humour pour camoufler l’impact de ses mots sur elle, une main joueuse pour décoiffer cette masse blanche, et le tour était joué. Simple comme bonjour. Pourtant… Le voilà, ce soupir qu’elle retenait entre ses dents réussit à se faire la malle. Aussitôt, ses bras se resserrèrent de plus belle et le visage vint se cacher au creux du cou. Elle avait terriblement envie de croire qu’il pouvait changer les choses, là où elle se battait juste contre le vent. Ce serait si apaisant de se cacher derrière lui, plutôt que derrière des murs intangibles… Elle hésitait fort, la Chankimha. Elle voulait croiser son regard, lui montrer combien cet aveu comptait pour elle, mais se ravisait à chaque fois. Le danger avec l’espoir, c’était qu’il détruisait autant qu’il soignait. Avait-elle seulement le droit d’espérer pouvoir se reposer sur lui alors que la culpabilité écrasait ses épaules ? Ce câlin, si tendre, s’était transformé en cachette idéale à ses yeux. La honte pouvait s’y afficher sans qu’il ne la voit. Ne la juge.
« Y’avait un truc que je devais te dire et… Enfin, je pense que ça ne sera jamais le bon moment. Juste… Tu promets de ne pas te mettre en colère ? »
Ou me rejeter ? Puisqu’ils en étaient aux confessions, autant se jeter à l’eau à son tour. On verra bien s’il la récupère malgré tout, comme elle le désirait sans oser l’avouer. Là, noyée dans sa chaleur, elle se gorgeait de sa force et s’armait de courage : pour dire, pour fuir. Faire comme si le monde n’était pas à deux doigts de s’effondrer.
« Tu sais, quand tu m’as envoyé le baume… »Ne pas toucher la cheville. Ne pas toucher. Rester caché. « J’avais reçu un courrier de mes parents suite au bal. Ils ne m’ont rien reproché, pour une fois. Ils étaient plutôt… Satisfait ? » Ou l’art d’endormir la peau avant de tirer d’un coup sec sur le pansement. « Ils m’ont demandé de te séduire et… Je ne veux pas. Je te demande pardon James.»
C’était vraiment curieux. Elle qui pensait avoir à chercher ses mots des heures durant venait de les jeter sur la table sans hésiter. A quoi bon y mettre les formes ? Les yeux, pourtant, se baissent et finissent par se dissimuler sous la frange brune. Elle ne bougeait plus, respirait à peine. Petite couleuvre s’était cachée sous une pierre et craignait la main qui l’en délogerait.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |
|
|