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Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mar 5 Mar 2024 - 23:09
10 février 2024
La chaumière Arc-en-Ciel émerveille Charlie à peine est-il venu à bout du long chemin menant à la ferme familiale. La présence de non-moldus sur les lieux les oblige à plus de discrétion, ce qui n’est à son sens pas plus mal. Le côté né-moldu de son père l’a fortement lié à ce monde atypique, où tout semble parfois plus simple. Pas de loup-garou chez les moldus, ces choses-là n’existent pas et il compte bien en profiter pour mettre cette histoire de côté le temps du week-end. Charlie suppose que Lewis a bien gardé le secret et n’en a rien dit à ses parents. S’ils devaient le savoir… eh bien, sa présence sur les lieux serait probablement différente.
Doug et Dayanara les ont accueillis comme le feraient des parents aimants n’ayant pas vu leur unique fils de sang depuis des semaines, avec bienveillance et amour. Loin de l’attitude réservée de son propre père ou de l’indisponibilité permanente de sa mère. Il a retrouvé la même chaleur chez eux que celle qu’il perçoit chez Lewis lorsqu’ils sont à proximité l’un de l’autre. Il n’est pas difficile d’en conclure de quel parent il a obtenu tel attrait.
Ils ne sont pas les seuls présents, de quoi rajouter un peu d’anxiété à la boule d’angoisse qu’est le pauvre Charlie Keir. Ils croisent de nombreux jeunes moldus – la plupart adolescents – qui saluent Barghest comme s'ils le connaissaient depuis toujours, à grand renfort de « big bro » bien senti. Parmi eux, deux présences sorcières se distinguent en la personne des jumeaux Joshua et Joeïa (les « Affreux Jo » comme il entendra Lewis les appeler à leur arrivée). Deux auras, deux charismes particulièrement forts et une complicité qu’il associera bien vite à une enfance passée ensemble. Ou presque.
Ce ne sont pourtant pas toutes ses rencontres qui marqueront le plus les souvenirs de Charlie, mais bien la ferme en elle-même. Ses couleurs vives malgré le temps qui passe, sa vie indéniable, palpable via la présence des animaux, des cris et des rires des enfants. Toute une ambiance que Keir ne connaît pas. Ça sent le foin, la paille, la boue et un peu les excréments aussi. L’herbe humide, la vie… simple. Celle qu’il n’aura jamais. Mais plutôt que de lui inspirer tristesse et regret, Charlie se laisse porter par son espoir. Il se sent bien ici.
S’étant toujours tenu aux côtés de Lewis, de façon parfois presque trop respectueuse et réservée, il se met à trottiner un peu plus vite jusqu’à le dépasser lorsqu’il aperçoit dans son champ de vision l’être le plus adorable du monde.
« Un chevreaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuuuuu ! »
Sa bouille s’illumine d’un sourire enfantin, son regard brille et au coin de ses yeux se forment les petites ridules qui accompagnent toujours ces purs moments de joie. Il ne lui faut pas plus de temps se coller contre la barrière et tendre sa main vers le petit animal qui, déjà, pointe le bout de son museau vers lui. Reconnaîtra-t-il l’odeur du loup qui sommeille ? En sera-t-il effrayé ? Est-ce que les animaux sentent ces choses-là ? L’idée que chacun d’entre eux puissent le fuir devrait anéantir son moral mais Charlie se concentre sur une seule chose : la petite tête toute mignonne qu’il essaye de caresser.
« Quel est son nom ? J’ai le droit de le porter dis ? »
@Lewis Barghest
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Dim 17 Mar 2024 - 16:13
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Leur relation n’avait plus du long fleuve tranquille qu’il se plaisait à suivre sans se poser de question. Ces derniers temps, des remous de plus en plus importants menaçaient de faire chavirer le radeau et il ignorait par quel miracle il se maintenait encore à flot. C’est qu’il ne voulait pas finir à l’eau Barghest. Il voulait s’accrocher et rester, quitte à affronter la tempête. Son cœur s’était gentiment gonflé d’espoir à mesure que l’heure fatidique approchait. Il n’en revenait que Charlie ait accepté de l’accompagner à la Ferme malgré tout ce qui s’était passé. Ils n’en avaient pas reparlé une fois et avaient purement et simplement poursuivit le cours de leur vie. Est-ce qu’il était le seul à avoir l’impression de chavirer ? Arf. Qu’à cela ne tienne, il tiendrait sa place et limiterait la casse. Il était prêt à tous les sacrifices pour continuer le voyage en sa compagnie même si… Ouai. Voir le louveteau chez ses parents lui faisait un petit quelque chose qu’il ne soupçonnait pas au cœur. Pas un pincement. C’était chaud, putain d’agréable même. Il en redemanderait presque. Sa mère dû le remarquer puisqu’elle lui accorda un sourire entendu, sourire qu’il lui rendit le plus maladroitement du monde avant de détourner le regard. Le voir ainsi entouré de ses proches venait de lisser en un claquement de doigt la moindre ridule de contrariété. Seuls résistaient les trous ridicules qui apparaissaient sans prévenir sur ses joues.
Il aurait pu passer des heures à le regarder et se répéter combien cet instant était important pour lui. S’il le pouvait, nul doute qu’il l’aurait repassé en boucle pour se nourrir de cette fabuleuse chaleur qui faisait battre son palpitant plus fort. Il aurait arrêté même souhaité que le temps s’arrête. Nul ne sait de quoi l’avenir sera fait et vu toutes ces choses étranges qui se passaient entre eux, il n’était pas certain de réussir à l’affronter. Déjà qu’il avait peur d’y faire face…
Des claques dans le dos étaient rapidement échangées. Des grognements servaient de réponses aux questions incessantes des plus jeunes qui venaient de l’encercler. « Tu pourrais faire un effort, fils » criaient les yeux marqués de son père. Moui. Non. Question de survie. Mauvais menteur. Grincheux en carton. Voir les visages inchangés malgré les années passées le touchait, à n’en pas douter. Un petit groupe de gamins "haut comme trois pommes" n’était plus composé que d’adolescents bruyants à peine plus petit de lui que d’une tête. Deux, pour certaines demoiselles. Il n’avait pourtant pas le sentiment d’être parti depuis longtemps. Les grognements se décuplèrent quand un terrible ouistiti vint sauter sur son dos. Joe. Une sorcière d’une beauté à couper le souffle et au langage aussi fleurie que le sien. Une rose parmi les mauvaises herbes, si on lui demandait son avis. Il se secoua dans tous les sens et grogna à l’attention de la « sale tique » qui osait tenter de l’étranger. Comme à l’époque, parait-il. Son jumeau se marrait non loin et avisait avec un peu trop d’attention le louveteau. Ok. Non. Danger. Pas toucher. Il réussit à se dégager et à glisser ses doigts entre ceux du brun. Ni une ni deux, il prit la poudre de cheminette et les traina aussi loin que possible de toute cette effervescence.
La main quitta la sienne, mais le sourire resta indéniablement fixé sur ses lèvres. Comment aurait-il pu en être autrement alors qu’il voyait le sorcier prendre suffisamment de confiance pour s’éloigner de lui et se suspendre à la barrière grignotée par le temps. Les yeux bloqués sur sa nuque, les pommettes rosées par on-ne-sait quelle raison, Lewis ne put s’empêcher de le trouver incroyablement mignon. Beau. Ouai. Son sourire enfantin venait de lui couper le souffle. Ou de lui faire prendre la plus grosse gorgée d’oxygène de sa vie ? Difficile à dire. Ça lui avait fait quelque chose en tout cas. Ça avait détraqué le système. Il pris place au côté du loup -sa place- et regarda l’agneau. La comparaison était risible, mais le fit tout de même tiquer. L’éthelred avait-il fait le même rapprochement que lui ? Aller savoir. Il ne se risquerait pas à poser la question, d’autant plus que ce dernier ne paraissait pas y prêter attention.
Ressourcé par la magie de l’endroit, de l’instant, Barghest cessa de se poser ses sempiternelles questions et profita de l’absence de la folle tribu pour tendre les bras. Il se retrouva dans son dos et ne put s’empêcher de l’enlacer doucement. Son menton reposa sur son épaule et ses mains prirent place sur son ventre. Ventre qu’il s’attachait à remplir dès qu’il le pouvait, leur présence à la Ferme n’y changerait rien. Ses prunelles sombres regardèrent à droite. A gauche. Qui sait quand les morveux rappliqueraient, attirés par "la nouveauté" ? Ou pire. Le duo diabolique devait préparer un sale coup. Comme à chaque fois. Foutue tradition dont il ne supporterait pas la disparition. Affreux personnages.
« J’crois que Lucifer l’a emporté à l’unanimité. Mes parents vont voter les gosses à chaque naissance. Ça donne des noms plutôt improbables. De ce que j’ai compris, cette petite chose s’est montrée plutôt revêche à sa naissance. D’où le choix du nom, je suppose ? »
Il n’avait pas envie de bouger de là. Il avait envie de l’étreindre plus fort, de respirer à plein poumon cette odeur qui mélangeait le parfum du Gris aux odeurs de son foyer. Est-ce que c’était mal d’en vouloir un peu plus ? Plus qu’avant que tout ne se chamboule ? Son cœur et sa raison se bétaillère un temps mais l’apparente sécurité fournie par la Ferme donna la force au premier pour trancher net la question. Il bascula un peu la tête et la nicha au creux de son cou, sa bouche glissant par inadvertance contre sa peau laiteuse. Il reprit la parole, un sourire de gosse scotché à la gueule.
« Tu veux lui donner le bib ? »
Sa main droite quitta son buste pour pointer en direction d’une petite grange juxtaposée au pré. Dedans, il y avait tout le nécessaire pour nourrir les bêtes présentes. Grains, poudre fine à mélanger à l’eau tempérée, fourrage… Il n’attendit que son accord pour l’y guider, préparer le tout et sauter par-dessus la clôture.
Il aurait pu passer des heures à le regarder et se répéter combien cet instant était important pour lui. S’il le pouvait, nul doute qu’il l’aurait repassé en boucle pour se nourrir de cette fabuleuse chaleur qui faisait battre son palpitant plus fort. Il aurait arrêté même souhaité que le temps s’arrête. Nul ne sait de quoi l’avenir sera fait et vu toutes ces choses étranges qui se passaient entre eux, il n’était pas certain de réussir à l’affronter. Déjà qu’il avait peur d’y faire face…
Des claques dans le dos étaient rapidement échangées. Des grognements servaient de réponses aux questions incessantes des plus jeunes qui venaient de l’encercler. « Tu pourrais faire un effort, fils » criaient les yeux marqués de son père. Moui. Non. Question de survie. Mauvais menteur. Grincheux en carton. Voir les visages inchangés malgré les années passées le touchait, à n’en pas douter. Un petit groupe de gamins "haut comme trois pommes" n’était plus composé que d’adolescents bruyants à peine plus petit de lui que d’une tête. Deux, pour certaines demoiselles. Il n’avait pourtant pas le sentiment d’être parti depuis longtemps. Les grognements se décuplèrent quand un terrible ouistiti vint sauter sur son dos. Joe. Une sorcière d’une beauté à couper le souffle et au langage aussi fleurie que le sien. Une rose parmi les mauvaises herbes, si on lui demandait son avis. Il se secoua dans tous les sens et grogna à l’attention de la « sale tique » qui osait tenter de l’étranger. Comme à l’époque, parait-il. Son jumeau se marrait non loin et avisait avec un peu trop d’attention le louveteau. Ok. Non. Danger. Pas toucher. Il réussit à se dégager et à glisser ses doigts entre ceux du brun. Ni une ni deux, il prit la poudre de cheminette et les traina aussi loin que possible de toute cette effervescence.
La main quitta la sienne, mais le sourire resta indéniablement fixé sur ses lèvres. Comment aurait-il pu en être autrement alors qu’il voyait le sorcier prendre suffisamment de confiance pour s’éloigner de lui et se suspendre à la barrière grignotée par le temps. Les yeux bloqués sur sa nuque, les pommettes rosées par on-ne-sait quelle raison, Lewis ne put s’empêcher de le trouver incroyablement mignon. Beau. Ouai. Son sourire enfantin venait de lui couper le souffle. Ou de lui faire prendre la plus grosse gorgée d’oxygène de sa vie ? Difficile à dire. Ça lui avait fait quelque chose en tout cas. Ça avait détraqué le système. Il pris place au côté du loup -sa place- et regarda l’agneau. La comparaison était risible, mais le fit tout de même tiquer. L’éthelred avait-il fait le même rapprochement que lui ? Aller savoir. Il ne se risquerait pas à poser la question, d’autant plus que ce dernier ne paraissait pas y prêter attention.
Ressourcé par la magie de l’endroit, de l’instant, Barghest cessa de se poser ses sempiternelles questions et profita de l’absence de la folle tribu pour tendre les bras. Il se retrouva dans son dos et ne put s’empêcher de l’enlacer doucement. Son menton reposa sur son épaule et ses mains prirent place sur son ventre. Ventre qu’il s’attachait à remplir dès qu’il le pouvait, leur présence à la Ferme n’y changerait rien. Ses prunelles sombres regardèrent à droite. A gauche. Qui sait quand les morveux rappliqueraient, attirés par "la nouveauté" ? Ou pire. Le duo diabolique devait préparer un sale coup. Comme à chaque fois. Foutue tradition dont il ne supporterait pas la disparition. Affreux personnages.
« J’crois que Lucifer l’a emporté à l’unanimité. Mes parents vont voter les gosses à chaque naissance. Ça donne des noms plutôt improbables. De ce que j’ai compris, cette petite chose s’est montrée plutôt revêche à sa naissance. D’où le choix du nom, je suppose ? »
Il n’avait pas envie de bouger de là. Il avait envie de l’étreindre plus fort, de respirer à plein poumon cette odeur qui mélangeait le parfum du Gris aux odeurs de son foyer. Est-ce que c’était mal d’en vouloir un peu plus ? Plus qu’avant que tout ne se chamboule ? Son cœur et sa raison se bétaillère un temps mais l’apparente sécurité fournie par la Ferme donna la force au premier pour trancher net la question. Il bascula un peu la tête et la nicha au creux de son cou, sa bouche glissant par inadvertance contre sa peau laiteuse. Il reprit la parole, un sourire de gosse scotché à la gueule.
« Tu veux lui donner le bib ? »
Sa main droite quitta son buste pour pointer en direction d’une petite grange juxtaposée au pré. Dedans, il y avait tout le nécessaire pour nourrir les bêtes présentes. Grains, poudre fine à mélanger à l’eau tempérée, fourrage… Il n’attendit que son accord pour l’y guider, préparer le tout et sauter par-dessus la clôture.
©eck
Valentine ValentineValentine, my decline
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Dim 17 Mar 2024 - 21:52
La poitrine se presse contre la barrière et il inspire profondément. Ce poids dans son dos, ces bras qui l’encerclent – c’est ainsi que les choses devraient toujours être, non ? Il trouve ça… normal. Naturel. Ne souhaite pas se poser de questions pour le moment. Il sait simplement que ce réconfort est bienvenu et colle parfaitement avec les sentiments qui l’envahissent lorsqu’il regarde le petit agneau. Beaucoup trop mignon pour ce monde, non ? Il veut absolument le toucher mais la barrière est haute et son bras trop court. De toute façon, il n’en a sûrement pas l’autorisation. Tout le monde sait qu’on ne peut pas s’amuser à toucher tous les animaux que l’on croise comme on le souhaite ! Sa main libre se posa sur celle de Lewis à même son ventre mais ne chercha pas à retirer sa comparse. Au contraire, elle l’invitait à rester là.
« Lucifer ? Quel drôle de prénom pour une si jolie petite tête… » dit-il dans une moue enfantine, avant de tourner légèrement la tête pour sourire au Barghest. « Quitte à choisir un prénom qui rapporte à une personne revêche, autant prendre Lewis non ? Coucou p’tit Lew. »
Depuis quand ne lui a-t-il pas lancé de vanne de ce genre ? Il ne sait plus. Pas de question, on a dit. C’est le naturel qui revient au galop, quand on efface toutes les incertitudes, les « pourquoi » et les « et si ». Juste profiter sans se demander ce que ça veut dire, si on doit y accorder plus d’importance ou non. Il veut juste garder cette main contre son ventre, ce torse contre son dos, ce menton sur son épaule, ces lippes dans son cou. C’est ainsi qu’il se sent entier, c’est ainsi qu’il respire.
« Nan, pour de vrai ??? »
Regard qui s’allume, sourire qui vient disperser les rares nuages dans le ciel. Il ne fait pas vraiment attention à ce qu’il pointe de son doigt et se contorsionne pour se tourner vers Lewis – pas évidemment quand on est en équilibre sur une barrière, soit dit en passant. Et parce qu’il n’y a pas pensé de bout à bout, ils se retrouvent si proche que la confusion se lit de nouveau sur son visage. Pas de question. Il les chasse avant qu’elles ne pointent. Il se concentre sur le sourire de Lewis, pince ses propres lèvres. Ne veut pas se dire qu’il les a regardées un peu trop longtemps et oblitère volontairement les souvenirs de cette nuit. Le karaoké de la veille lui a prouvé qu’il était capable de profiter de l’instant présent sans se soucier de son loup ou de ses petits problèmes personnels. Qu’il avait le droit. Qu’il A le droit. C’est ce qu’il veut faire à la Ferme. Profiter du temps passé avec Lewis, avec les siens. Découvrir tout ce qui a composé sa personnalité pour l’aimer un peu plus, si c’est possible.
« Bah alors, on y va ou quoi ? »
Un petit rire guttural s’invite entre eux. Il dépose une bise sur sa joue avant de se faufiler sous ses bras pour trottiner en direction de la grange.
« Le dernier arrivé devra boire au biberon ! » lâche-t-il brusquement en se retournant vers Lewis, manquant lui-même de s’étaler dans l’herbe puisqu’il est évident qu’il est incapable de courir en marche arrière… C’est cette insouciance d’enfant qu’il recherche aujourd’hui, ou est-ce la fatigue d’avoir si peu dormir cette nuit qui le pousse à agir comme un idiot ?
@Lewis Barghest
« Lucifer ? Quel drôle de prénom pour une si jolie petite tête… » dit-il dans une moue enfantine, avant de tourner légèrement la tête pour sourire au Barghest. « Quitte à choisir un prénom qui rapporte à une personne revêche, autant prendre Lewis non ? Coucou p’tit Lew. »
Depuis quand ne lui a-t-il pas lancé de vanne de ce genre ? Il ne sait plus. Pas de question, on a dit. C’est le naturel qui revient au galop, quand on efface toutes les incertitudes, les « pourquoi » et les « et si ». Juste profiter sans se demander ce que ça veut dire, si on doit y accorder plus d’importance ou non. Il veut juste garder cette main contre son ventre, ce torse contre son dos, ce menton sur son épaule, ces lippes dans son cou. C’est ainsi qu’il se sent entier, c’est ainsi qu’il respire.
« Nan, pour de vrai ??? »
Regard qui s’allume, sourire qui vient disperser les rares nuages dans le ciel. Il ne fait pas vraiment attention à ce qu’il pointe de son doigt et se contorsionne pour se tourner vers Lewis – pas évidemment quand on est en équilibre sur une barrière, soit dit en passant. Et parce qu’il n’y a pas pensé de bout à bout, ils se retrouvent si proche que la confusion se lit de nouveau sur son visage. Pas de question. Il les chasse avant qu’elles ne pointent. Il se concentre sur le sourire de Lewis, pince ses propres lèvres. Ne veut pas se dire qu’il les a regardées un peu trop longtemps et oblitère volontairement les souvenirs de cette nuit. Le karaoké de la veille lui a prouvé qu’il était capable de profiter de l’instant présent sans se soucier de son loup ou de ses petits problèmes personnels. Qu’il avait le droit. Qu’il A le droit. C’est ce qu’il veut faire à la Ferme. Profiter du temps passé avec Lewis, avec les siens. Découvrir tout ce qui a composé sa personnalité pour l’aimer un peu plus, si c’est possible.
« Bah alors, on y va ou quoi ? »
Un petit rire guttural s’invite entre eux. Il dépose une bise sur sa joue avant de se faufiler sous ses bras pour trottiner en direction de la grange.
« Le dernier arrivé devra boire au biberon ! » lâche-t-il brusquement en se retournant vers Lewis, manquant lui-même de s’étaler dans l’herbe puisqu’il est évident qu’il est incapable de courir en marche arrière… C’est cette insouciance d’enfant qu’il recherche aujourd’hui, ou est-ce la fatigue d’avoir si peu dormir cette nuit qui le pousse à agir comme un idiot ?
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mer 20 Mar 2024 - 10:31
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Pour une fois, l’esprit ne s’embrumait pas de mille et une questions. Il ne tricottait aucune toile compliquée qui finissait toujours par s’emmêler, qu’importe ses efforts. Les émotions ne se bataillaient pas contre une morale fluctuante. Pour une fois, il était en paix avec lui-même. Là, le bout du nez niché entre la base du cou et l’articulation, il était bien. Heureux, tout simplement. Il était même tenté de clore un temps les paupières pour profiter de l’instant pleinement. Il désirait se souvenir du moins détail de cette accalmie avant de reprendre le jeu des montagnes russes.
La respiration eut un raté. Léger. Suffisant toutefois pour montrer combien le contact l’impactait. Sa peau picotait doucement là où la paume amie s’était posée, en douceur. Allait-il le repousser, comme lors de cette nuit ? La peur du rejet se fit pernicieuse, à l’image d’un ongle grattant méticuleusement les irrégularités d’une peinture. Encore et encore, discrètement, jusqu’à faire voler les écailles. Une pleine gorgée des senteurs environnantes sut étouffer son doute dans l’œuf. La pression de sa main au dos de la sienne termina de tuer sa frayeur. Jusqu’à sa prochaine résurrection, cela va sans dire. C’était donc ça, aimer quelqu’un ? Continuer de profiter de chaque instant, en sachant qu’il serait peut-être le dernier ? C’est qu’il l’aimait fort, le Barghest. Plus que n’importe qui d’autre au monde. Jamais il n’avait connu amitié si singulière. Ça le chamboulait tout entier, lui donnait l’impression qu’un rien devenait tout de suite compliqué. C’était pourtant si bon, lorsqu’il était à ses côtés. Il ne demandait rien de plus, au fond. Est-ce que ça le rendait égoïste ? Assurément. S’il s’écoutait, il resterait comme ça pour toujours. C’était injuste pour le louveteau. Il méritait de battre des ailes, sans qu’un poids ne le restreigne. Il le voulait heureux, tout en mourant à petit feu à la simple idée d’être retiré de l’équation. Le beurre, l’argent du beurre… Il voulait tout, sans oser le prendre. Il n’en avait pas le droit.
« Hey ! » s’offusqua-t-il sans même tenter de se rendre convainquant. La faute aux deux billes brunes qui osaient pétiller devant lui et à ce sourire qu’il chérissait tant. Ça le réchauffait tout entier, attendrissait la carne. Lewis s’approcha rapidement du visage et fit claquer ses dents à deux millimètres, si ce n’est moins, de ce nez qu’il osait pointer dans sa direction. C’est que ces bras étaient occupés pour penser à toute autre contre-attaque.
« J’suis plus mignon que cette bête. Tu n’étais pas là quand elle a chargé mon père alors qu’il leur portait le grain. Il en a retrouvé dans ses cheveux jusqu’au surlendemain. » Et même avec son explication, il doutait fort de pouvoir justifier l’emploi de ce qualificatif. C’était un peu comme choisir ce qu’on préférait entre la peste et le choléra.
Le doigt pointa en direction d’une petite étable non loin. Le sourire s’aiguisa sans effort, laissant apparaitre une canine qui se mit à mordiller distraitement la commissure d’une lippe. C’est que les sensations de la nuit y étaient imprimées. Les cellules se souvenaient, lui hurlaient combien c’était agréable de se confronter aux siennes. Douces. Mouillées. Rassurantes. Un coin remonta maladroitement, présentant ainsi au monde une image d’une niaiserie qu’il n’imaginait pas pouvoir assumer un jour.
L’épiderme tacheté flamba sous le baiser papillon. Il s’était posé si promptement sur sa joue qu’il avait à peine pu en profiter. La frustration se jeta sur la braise et les flammes prirent aussitôt dans ses yeux. L’amusement modulait l’intensité de son regard. Autre chose aussi y brillait, tout au fond. Une lueur qui grossissait chaque jour un peu plus sitôt ses yeux posés sur le brun. Un sentiment dangereux, qu’il ne s’autorisait pas à identifier.
« Tricheur ! T’as pas donné l’départ. »
Les muscles se tendirent. Il bondit, ses jambes le portant à toute vitesse vers son adversaire. C’est qu’il avait toujours eu l’esprit compétitif le Barghest. Ce n’était un mystère pour personne. Encore moins pour les Chauffe-plats. Combien de bras de fer avait-il fait avec @Alexander McCandless ? L’un comme l’autre ne pouvant rester sur une honteuse défaite ? Combien de paris stupides avaient-ils fait ensemble en dix ans d’amitié ? L’allure augmenta. Le rire aussi. Gosses perdus entre pâturage et champ de culture. L’image même d’une vie simple, bienheureuse. La main se tendit alors vers ce dos qui avait osé lui échapper. Un petit peu plus et…
« Attrapé ! » Comment ça, l’objectif était plutôt d’atteindre la porte ? C’est que l’esprit ne demandait que Charlie. Pas de sa faute.
Les corps basculèrent sous l’interruption vive de la course. Ses bras encerclèrent la silhouette et la protégèrent du choc de la chute. Un peu de terre sur les vêtements, ce n’était pas bien grave. N’est-ce pas ? L’étrange quadripède surplomba le louveteau, un sourire victorieux scotché au visage. Son buste surplomba celui du louveteau, ses cuisses encadraient les siennes. Il osait même rire de plus belle.
« J’te chauffe le biberon ou tu préfères à température ambiante ? » Sa bouche se posa vivement sur sa pommette, répondant à une envie folle d’une façon terriblement insouciante. Il avait le droit de faire ça, n’est-ce pas ? Rien n’avait changé. Rien ne devait avoir changé. Ses doigts se firent mutin et vinrent pincer la fine peau protégeant ses côtes, tout juste protégée par la laine épaisse de son pull. Le rire se mut en ricanement sitôt la torture amorcée.
« C’est pas parce que je t’adore que j’te montrerai une once de pitié. » Pour la course, l’attaque sournoise de guili… Et tout le reste. Le soutenir ? Oui. Toujours. Même s’il n’était pas d’accord. Le prendre en pitié ? Jamais. Il ne méritait pas ça.
« Aller, Cha. Y’a un mort-de-faim qui nous attend ! » L’animal ponctua la phrase par un bêlement aussi interminable que douloureux, digne de surpasser les pires mélodrames joués par @Cataleya Blackthorn . Quoique le niveau était haut, quand même.
L’aspirant auror se redressa et s’étira, tel un chat, avant de tendre la main au Gris. Il le guida ensuite vers la petite pièce tenant plus du bordel organisé que d’une grange en bonne et due forme. De part et d’autre, des peintures enfantines représentaient les animaux de la ferme, des traits marquaient la fierté des centimètres gagnés, des noms étaient gravés dans le bois. Le sien trônait dans un coin, entouré par une spirale de nom tirant vers l’extérieur. Etrange escargot montrant combien la place occupée par le sorcier était centrale ici, en dépit du silence qu’il posait dessus.
« Et voilà ! Y’a plus qu’à babe. » Il rit de nouveau, comme à chaque fois qu’il invoquait cette private joke. Foutue écriture automatique. Au moins, ça avait façonné un bon souvenir.
Le binôme n’avait plus qu’à sortir de là et enjamber la barrière. Simple comme bonjour.
La respiration eut un raté. Léger. Suffisant toutefois pour montrer combien le contact l’impactait. Sa peau picotait doucement là où la paume amie s’était posée, en douceur. Allait-il le repousser, comme lors de cette nuit ? La peur du rejet se fit pernicieuse, à l’image d’un ongle grattant méticuleusement les irrégularités d’une peinture. Encore et encore, discrètement, jusqu’à faire voler les écailles. Une pleine gorgée des senteurs environnantes sut étouffer son doute dans l’œuf. La pression de sa main au dos de la sienne termina de tuer sa frayeur. Jusqu’à sa prochaine résurrection, cela va sans dire. C’était donc ça, aimer quelqu’un ? Continuer de profiter de chaque instant, en sachant qu’il serait peut-être le dernier ? C’est qu’il l’aimait fort, le Barghest. Plus que n’importe qui d’autre au monde. Jamais il n’avait connu amitié si singulière. Ça le chamboulait tout entier, lui donnait l’impression qu’un rien devenait tout de suite compliqué. C’était pourtant si bon, lorsqu’il était à ses côtés. Il ne demandait rien de plus, au fond. Est-ce que ça le rendait égoïste ? Assurément. S’il s’écoutait, il resterait comme ça pour toujours. C’était injuste pour le louveteau. Il méritait de battre des ailes, sans qu’un poids ne le restreigne. Il le voulait heureux, tout en mourant à petit feu à la simple idée d’être retiré de l’équation. Le beurre, l’argent du beurre… Il voulait tout, sans oser le prendre. Il n’en avait pas le droit.
« Hey ! » s’offusqua-t-il sans même tenter de se rendre convainquant. La faute aux deux billes brunes qui osaient pétiller devant lui et à ce sourire qu’il chérissait tant. Ça le réchauffait tout entier, attendrissait la carne. Lewis s’approcha rapidement du visage et fit claquer ses dents à deux millimètres, si ce n’est moins, de ce nez qu’il osait pointer dans sa direction. C’est que ces bras étaient occupés pour penser à toute autre contre-attaque.
« J’suis plus mignon que cette bête. Tu n’étais pas là quand elle a chargé mon père alors qu’il leur portait le grain. Il en a retrouvé dans ses cheveux jusqu’au surlendemain. » Et même avec son explication, il doutait fort de pouvoir justifier l’emploi de ce qualificatif. C’était un peu comme choisir ce qu’on préférait entre la peste et le choléra.
Le doigt pointa en direction d’une petite étable non loin. Le sourire s’aiguisa sans effort, laissant apparaitre une canine qui se mit à mordiller distraitement la commissure d’une lippe. C’est que les sensations de la nuit y étaient imprimées. Les cellules se souvenaient, lui hurlaient combien c’était agréable de se confronter aux siennes. Douces. Mouillées. Rassurantes. Un coin remonta maladroitement, présentant ainsi au monde une image d’une niaiserie qu’il n’imaginait pas pouvoir assumer un jour.
L’épiderme tacheté flamba sous le baiser papillon. Il s’était posé si promptement sur sa joue qu’il avait à peine pu en profiter. La frustration se jeta sur la braise et les flammes prirent aussitôt dans ses yeux. L’amusement modulait l’intensité de son regard. Autre chose aussi y brillait, tout au fond. Une lueur qui grossissait chaque jour un peu plus sitôt ses yeux posés sur le brun. Un sentiment dangereux, qu’il ne s’autorisait pas à identifier.
« Tricheur ! T’as pas donné l’départ. »
Les muscles se tendirent. Il bondit, ses jambes le portant à toute vitesse vers son adversaire. C’est qu’il avait toujours eu l’esprit compétitif le Barghest. Ce n’était un mystère pour personne. Encore moins pour les Chauffe-plats. Combien de bras de fer avait-il fait avec @Alexander McCandless ? L’un comme l’autre ne pouvant rester sur une honteuse défaite ? Combien de paris stupides avaient-ils fait ensemble en dix ans d’amitié ? L’allure augmenta. Le rire aussi. Gosses perdus entre pâturage et champ de culture. L’image même d’une vie simple, bienheureuse. La main se tendit alors vers ce dos qui avait osé lui échapper. Un petit peu plus et…
« Attrapé ! » Comment ça, l’objectif était plutôt d’atteindre la porte ? C’est que l’esprit ne demandait que Charlie. Pas de sa faute.
Les corps basculèrent sous l’interruption vive de la course. Ses bras encerclèrent la silhouette et la protégèrent du choc de la chute. Un peu de terre sur les vêtements, ce n’était pas bien grave. N’est-ce pas ? L’étrange quadripède surplomba le louveteau, un sourire victorieux scotché au visage. Son buste surplomba celui du louveteau, ses cuisses encadraient les siennes. Il osait même rire de plus belle.
« J’te chauffe le biberon ou tu préfères à température ambiante ? » Sa bouche se posa vivement sur sa pommette, répondant à une envie folle d’une façon terriblement insouciante. Il avait le droit de faire ça, n’est-ce pas ? Rien n’avait changé. Rien ne devait avoir changé. Ses doigts se firent mutin et vinrent pincer la fine peau protégeant ses côtes, tout juste protégée par la laine épaisse de son pull. Le rire se mut en ricanement sitôt la torture amorcée.
« C’est pas parce que je t’adore que j’te montrerai une once de pitié. » Pour la course, l’attaque sournoise de guili… Et tout le reste. Le soutenir ? Oui. Toujours. Même s’il n’était pas d’accord. Le prendre en pitié ? Jamais. Il ne méritait pas ça.
« Aller, Cha. Y’a un mort-de-faim qui nous attend ! » L’animal ponctua la phrase par un bêlement aussi interminable que douloureux, digne de surpasser les pires mélodrames joués par @Cataleya Blackthorn . Quoique le niveau était haut, quand même.
L’aspirant auror se redressa et s’étira, tel un chat, avant de tendre la main au Gris. Il le guida ensuite vers la petite pièce tenant plus du bordel organisé que d’une grange en bonne et due forme. De part et d’autre, des peintures enfantines représentaient les animaux de la ferme, des traits marquaient la fierté des centimètres gagnés, des noms étaient gravés dans le bois. Le sien trônait dans un coin, entouré par une spirale de nom tirant vers l’extérieur. Etrange escargot montrant combien la place occupée par le sorcier était centrale ici, en dépit du silence qu’il posait dessus.
« Et voilà ! Y’a plus qu’à babe. » Il rit de nouveau, comme à chaque fois qu’il invoquait cette private joke. Foutue écriture automatique. Au moins, ça avait façonné un bon souvenir.
Le binôme n’avait plus qu’à sortir de là et enjamber la barrière. Simple comme bonjour.
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mer 20 Mar 2024 - 21:55
« Et je suis sûr que tu es toi-même capable de telle prouesse ! Je maintiens mon avis. »
Tout pour l’embêter un peu, tant qu’il peut se le permettre. Son esprit bloque les pensées dérangeantes. Il a dressé le pare-feu le temps du week-end parce qu’il lui faudra au moins ça pour se remettre des dernières émotions. Un peu de temps éloigné des interrogations difficiles qui embrouillent la tête et le cœur. Charlie se contente d’être là. Poser le baiser sans qu’il n’ait le poids de la conscience. Juste là, tranquillement, normalement. Comme ça a toujours été le cas. Pas le premier, pas le dernier. Puis, il se faufile, trouve la sortie. Invite au jeu et à l’insouciance. Il espère que Lewis le suivra dans le même état d'esprit. Ça lui ressemble bien de râler même s’il n’a clairement pas tort. Charlie n’a pas joué dans les règles de l’art et le sait bien. M’enfin, n’est-ce pas toujours comme ça chez les Chauffe-Plats ? Ils contournent les règles, quand ils décident de ne tout simplement pas les suivre. Certains par principe, d’autre par esprit de contradiction.
Charlie sait qu’il doit faire vite. Il n’est pas le plus rapide à la course et même sa récente condition lupine n’y change pas grand-chose. La force dans ses jambes ne lui permet pas d’aller plus vite mais permet de renforcer son endurance. Et elle aurait sûrement suffit avec son avance si Lewis n’avait pas décidé de jouer à un jeu perfide. Arf, il aurait dû s’en douter. Cataleya aurait sûrement fait la même chose. Ou plutôt un croche-pattes pour le regarder s’étaler au sol tout en franchissant la ligne d’arrivée. Barghest a au moins la décence de tomber avec lui ! Anéantissant ainsi ses propres chances de victoire.
Dos au sol, un poids sur son corps qu’il ne reconnaît que trop bien, Charlie rit. « Mais t’as rien compris ou quoi ? C’était pas ça les règles ! » Il fait semblant de râler un peu dans une petite moue contrite qui ne tient pas longtemps.
« Je demande arbitrage ! »
Mais son air sérieux ne sert à rien à partir du moment où Lewis se met en tête de le chatouiller. Bordel. Y a-t-il un de ses points faibles qu’il ne connaît pas ? Le voilà qui se tortille à n’en plus pouvoir respirer correctement. « Arrête ! Arrête ! » crie-t-il entre ses rires, même si ça n’a pas l’effet escompté. Il faut dire qu’il y a bien longtemps que son cerveau n’a pas été autant irrigué par les flots du rire. C’en est grisant. Son cœur bat trop vite, ses zygomatiques lui font mal et il en pleure.
D’ordinaire, il aurait cherché le vrai sens de ces mots, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il y réfléchira sûrement plus tard, seul en regardant le plafond de cette maison qu’il ne connaît pas vraiment. Il se repassera toute cette journée en tête et se tuera le sommeil à retourner chaque pierre pour en comprendre la signification. Pare-feu activé. Il se contente de sourire. Il l’adore, c’est réciproque… pourquoi chercher plus loin ce qui n’est qu’évidence ? Aidé de Lewis, il se redressa enfin et épousseta ses vêtements couverts d'un peu de terre et d'herbe. Fort heureusement pour lui, il n'a pas plu dans les dernières vingt-quatre heures. Malgré l’air un peu froissée de sa tenue, il reste présentable.
Une fois dans la grange, il laisse Lewis pour faire un tour du propriétaire et apprécier les marques laissées par les enfants passés par ici. Elles sont nombreuses, pleines de vie. Il est difficile de ne pas les voir, encore moins d’être insensible. Charlie pouffe un petit peu, surnom ridicule donné par erreur qui leur va étrangement bien, pourtant. Il s’apprête à répondre mais on le fait à sa place.
« Babe, hein ? »
Epaules contre porte, les jumeaux bloquent la sortie, un drôle de sourire sur le visage. Ils se regardent et celui de la jeune femme prend une nouvelle inclinaison qui ne lui dit rien qui vaille. Il paraît presque… démoniaque ?
« On venait voir ce qui faisait tout ce boucan. Pas mal cette grange, hein Charlie ? Babouin t’a dit ce qu’il s’amusait à y faire avec ses potes ? Des combats. Entre mâles bien sûr, ils avaient trop peur de se faire démonter par les filles. »
Babouin ? L’air complètement incertain, il est presque fasciné par la façon dont elle repousse ses cheveux derrière son épaule. Sa pique vise clairement Lewis, alors Charlie se retourne vers lui pour voir si elle atteint sa cible. D’un coup, il se met à sourire et ajoute.
« C’est vrai ? Je serais curieux de voir ça ! »
@Lewis Barghest
Tout pour l’embêter un peu, tant qu’il peut se le permettre. Son esprit bloque les pensées dérangeantes. Il a dressé le pare-feu le temps du week-end parce qu’il lui faudra au moins ça pour se remettre des dernières émotions. Un peu de temps éloigné des interrogations difficiles qui embrouillent la tête et le cœur. Charlie se contente d’être là. Poser le baiser sans qu’il n’ait le poids de la conscience. Juste là, tranquillement, normalement. Comme ça a toujours été le cas. Pas le premier, pas le dernier. Puis, il se faufile, trouve la sortie. Invite au jeu et à l’insouciance. Il espère que Lewis le suivra dans le même état d'esprit. Ça lui ressemble bien de râler même s’il n’a clairement pas tort. Charlie n’a pas joué dans les règles de l’art et le sait bien. M’enfin, n’est-ce pas toujours comme ça chez les Chauffe-Plats ? Ils contournent les règles, quand ils décident de ne tout simplement pas les suivre. Certains par principe, d’autre par esprit de contradiction.
Charlie sait qu’il doit faire vite. Il n’est pas le plus rapide à la course et même sa récente condition lupine n’y change pas grand-chose. La force dans ses jambes ne lui permet pas d’aller plus vite mais permet de renforcer son endurance. Et elle aurait sûrement suffit avec son avance si Lewis n’avait pas décidé de jouer à un jeu perfide. Arf, il aurait dû s’en douter. Cataleya aurait sûrement fait la même chose. Ou plutôt un croche-pattes pour le regarder s’étaler au sol tout en franchissant la ligne d’arrivée. Barghest a au moins la décence de tomber avec lui ! Anéantissant ainsi ses propres chances de victoire.
Dos au sol, un poids sur son corps qu’il ne reconnaît que trop bien, Charlie rit. « Mais t’as rien compris ou quoi ? C’était pas ça les règles ! » Il fait semblant de râler un peu dans une petite moue contrite qui ne tient pas longtemps.
« Je demande arbitrage ! »
Mais son air sérieux ne sert à rien à partir du moment où Lewis se met en tête de le chatouiller. Bordel. Y a-t-il un de ses points faibles qu’il ne connaît pas ? Le voilà qui se tortille à n’en plus pouvoir respirer correctement. « Arrête ! Arrête ! » crie-t-il entre ses rires, même si ça n’a pas l’effet escompté. Il faut dire qu’il y a bien longtemps que son cerveau n’a pas été autant irrigué par les flots du rire. C’en est grisant. Son cœur bat trop vite, ses zygomatiques lui font mal et il en pleure.
D’ordinaire, il aurait cherché le vrai sens de ces mots, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il y réfléchira sûrement plus tard, seul en regardant le plafond de cette maison qu’il ne connaît pas vraiment. Il se repassera toute cette journée en tête et se tuera le sommeil à retourner chaque pierre pour en comprendre la signification. Pare-feu activé. Il se contente de sourire. Il l’adore, c’est réciproque… pourquoi chercher plus loin ce qui n’est qu’évidence ? Aidé de Lewis, il se redressa enfin et épousseta ses vêtements couverts d'un peu de terre et d'herbe. Fort heureusement pour lui, il n'a pas plu dans les dernières vingt-quatre heures. Malgré l’air un peu froissée de sa tenue, il reste présentable.
Une fois dans la grange, il laisse Lewis pour faire un tour du propriétaire et apprécier les marques laissées par les enfants passés par ici. Elles sont nombreuses, pleines de vie. Il est difficile de ne pas les voir, encore moins d’être insensible. Charlie pouffe un petit peu, surnom ridicule donné par erreur qui leur va étrangement bien, pourtant. Il s’apprête à répondre mais on le fait à sa place.
« Babe, hein ? »
Epaules contre porte, les jumeaux bloquent la sortie, un drôle de sourire sur le visage. Ils se regardent et celui de la jeune femme prend une nouvelle inclinaison qui ne lui dit rien qui vaille. Il paraît presque… démoniaque ?
« On venait voir ce qui faisait tout ce boucan. Pas mal cette grange, hein Charlie ? Babouin t’a dit ce qu’il s’amusait à y faire avec ses potes ? Des combats. Entre mâles bien sûr, ils avaient trop peur de se faire démonter par les filles. »
Babouin ? L’air complètement incertain, il est presque fasciné par la façon dont elle repousse ses cheveux derrière son épaule. Sa pique vise clairement Lewis, alors Charlie se retourne vers lui pour voir si elle atteint sa cible. D’un coup, il se met à sourire et ajoute.
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mer 27 Mar 2024 - 14:10
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Est-ce que Lewis pouvait vraiment égaler la fourberie de l’animal ? Oui. Largement. Il était même capable de bien pire sans pour autant y mettre de mauvaises intentions. Il avait manqué de rendre fou ses parents plus d’une fois -son père, surtout. Sa mère était la plus tempérée de la famille, mais aussi la plus à craindre. C’était d’elle dont il avait hérité ces prunelles sombres, qu’il semblait vouloir obscurcir plus encore par ses froncements ostensibles de sourcils. Cette mine contrariée ne quittait que peu sa figure, puisqu’à elle seule elle suffisait à lui assurer une paix monstrueuse. Euphémisme. Il y avait de ces moments où un rayon de soleil suffisait à dérider le coin de ses yeux, à tirer fort sur les commissures de ses lèvres. Comme lorsque Charlie posait sa bouche sur sa peau, ou lorsqu’il l’entendait rire. Il ne lui fallait pas grand-chose, au fond. Juste sa présence à son côté.
La course débuta. Les rires s’enchainèrent. L’humeur était à l’insouciance, à mille lieux des tourments qu’ils avaient quittés en venant se ressourcer à la Ferme. Était-ce juste de souhaiter que ce moment s’éternise ? Que ce break avec la vie réelle ne perdure pour toujours ? Sans doute pas. Il était égoïste et ne s’en excuserait pas. Pas plus qu’il ne le ferait en sentant sa foulée augmenter ou ses bras se saisirent du louveteau pour mieux venir le faucher. Son corps amortit leur chute et ils finirent quelques mètres plus loin, tout au plus, dans une roulade savamment orchestrée.
« Les règles sont faites pour être transgressées. C’est toi qui n’a rien compris. » Le brun lui tira la langue avant d’afficher un air victorieux. Sa bouche se posa ensuite sur la pommette, histoire de chasser l’air contrarié que Keir avait l’audace d’afficher. D’essayer, du moins. Ses doigts passèrent sous le pull la seconde suivante et se mirent à l’œuvre. L’asticot se tortillait sous ses attaques et riait si fort que son cœur cru fondre une fois ou deux. Ca faisait longtemps.
Malicieux, l’aspirant auror se redressa et proposa sa main à son adoré. Parce que, oui, il n’était rien de moins à ses yeux. Il était même plus, s’il daignait retirer la poutre qu’il avait dans l’œil. Des gloussements faisaient tressauter de temps à autre ses épaules, alors qu’il l’aidait à se débarrasser de l’herbes qui lui collait au dos et à l’arrière du pantalon.
Comme on oubliait de profiter de ce qu’on avait sous le nez avant de le perdre, Lewis ignora les nombreuses gravures qui courraient sur le bois de la grange. Il se concentrait plutôt sur la préparation du biberon puisqu’une pauvre bête semblait hurler l’agonie à l’extérieur des murs. Petit surnom lancé. Douceur dans la bouche. Rire aux zygomatiques.
Ambiance plombée. Les affreux Jo se tenaient dans l’encadrement de la porte, ce qui le poussa à soupirer le plus longuement du monde. Sérieusement les gars ? Jo avait encore suivi sa diabolique de sœur dans un plan tordu, comme l’annonçait déjà son horrible tête de chihuahua constipé.
« Joe… » Gronda-t-il dans un avertissement qui, de toutes évidences, ne servit à rien. La mâchoire se contracta à peine en entendant le surnom ridicule qu’elle lui donnait depuis toujours, et plus encore en l’entendant poursuivre.
« Y’a des solutions pour la diarrhée verbale. Tu n’es pas condamnée à dire des conneries toute ta vie. »
Le Rouge se concentra si fort pour faire rouler ses yeux dans leurs orbites qu’il en oublia de gommer son sourire amusé. Il adressa un regard à Charlie avant de se rapprocher doucement d’elle, comme un chat.
« Comme si je ne t’avais pas appris à te battre ici même, Morue. Personne ne voulait t’affronter à cause de ça, crétine. Enfin… Tu dois être rouillée maintenant. »
Il se mit à lui tapoter gentiment la tête, comme on le ferait avec un chiot. La seule différence était que celui-ci pouvait lui arracher la main d’un coup de dents et se pavaner avec. Il resta sur le qui-vive, prêt à riposter à la première attaque.
La course débuta. Les rires s’enchainèrent. L’humeur était à l’insouciance, à mille lieux des tourments qu’ils avaient quittés en venant se ressourcer à la Ferme. Était-ce juste de souhaiter que ce moment s’éternise ? Que ce break avec la vie réelle ne perdure pour toujours ? Sans doute pas. Il était égoïste et ne s’en excuserait pas. Pas plus qu’il ne le ferait en sentant sa foulée augmenter ou ses bras se saisirent du louveteau pour mieux venir le faucher. Son corps amortit leur chute et ils finirent quelques mètres plus loin, tout au plus, dans une roulade savamment orchestrée.
« Les règles sont faites pour être transgressées. C’est toi qui n’a rien compris. » Le brun lui tira la langue avant d’afficher un air victorieux. Sa bouche se posa ensuite sur la pommette, histoire de chasser l’air contrarié que Keir avait l’audace d’afficher. D’essayer, du moins. Ses doigts passèrent sous le pull la seconde suivante et se mirent à l’œuvre. L’asticot se tortillait sous ses attaques et riait si fort que son cœur cru fondre une fois ou deux. Ca faisait longtemps.
Malicieux, l’aspirant auror se redressa et proposa sa main à son adoré. Parce que, oui, il n’était rien de moins à ses yeux. Il était même plus, s’il daignait retirer la poutre qu’il avait dans l’œil. Des gloussements faisaient tressauter de temps à autre ses épaules, alors qu’il l’aidait à se débarrasser de l’herbes qui lui collait au dos et à l’arrière du pantalon.
Comme on oubliait de profiter de ce qu’on avait sous le nez avant de le perdre, Lewis ignora les nombreuses gravures qui courraient sur le bois de la grange. Il se concentrait plutôt sur la préparation du biberon puisqu’une pauvre bête semblait hurler l’agonie à l’extérieur des murs. Petit surnom lancé. Douceur dans la bouche. Rire aux zygomatiques.
Ambiance plombée. Les affreux Jo se tenaient dans l’encadrement de la porte, ce qui le poussa à soupirer le plus longuement du monde. Sérieusement les gars ? Jo avait encore suivi sa diabolique de sœur dans un plan tordu, comme l’annonçait déjà son horrible tête de chihuahua constipé.
« Joe… » Gronda-t-il dans un avertissement qui, de toutes évidences, ne servit à rien. La mâchoire se contracta à peine en entendant le surnom ridicule qu’elle lui donnait depuis toujours, et plus encore en l’entendant poursuivre.
« Y’a des solutions pour la diarrhée verbale. Tu n’es pas condamnée à dire des conneries toute ta vie. »
Le Rouge se concentra si fort pour faire rouler ses yeux dans leurs orbites qu’il en oublia de gommer son sourire amusé. Il adressa un regard à Charlie avant de se rapprocher doucement d’elle, comme un chat.
« Comme si je ne t’avais pas appris à te battre ici même, Morue. Personne ne voulait t’affronter à cause de ça, crétine. Enfin… Tu dois être rouillée maintenant. »
Il se mit à lui tapoter gentiment la tête, comme on le ferait avec un chiot. La seule différence était que celui-ci pouvait lui arracher la main d’un coup de dents et se pavaner avec. Il resta sur le qui-vive, prêt à riposter à la première attaque.
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Jeu 28 Mar 2024 - 11:26
Charlie regarde les jumeaux qui se tiennent non loin d’eux. Il mentirait s’il disait qu’il ne les trouvait pas impressionnant, surtout par paire. Il ne sait si c’est le regard démoniaque de la femme ou l’air mystérieux de l’homme qui a le plus d’effet sur lui. Les deux ont l’air de savoir ce qu’ils font, on voit bien que ce n’est pas la première fois qu’ils viennent titiller Lewis et celui-ci répond présent au rendez-vous. Un sentiment de fraternité que Charlie ne connaît que via les Chauffe-Plats, n’ayant pas eu le bonheur de vivre la sensation d’être un frère dans sa propre famille. Ce n’est pas la première fois qu’il voit Barghest réagir de cette façon, ceci dit. Il a le même comportement quand Cataleya lui cherche des poux ou qu’Alex l’embarque dans un de ses délires de frères d’armes. C’est beaucoup d’émotion pour lui de se rendre compte que Lewis avait tout ça avant de les connaître et que, si les Chauffe-Plats disparaissaient de sa vie, il aurait toujours ce petit bonheur dans sa vie. D’une certaine façon, la présence des jumeaux le rassure. Leur existence n’a rien à voir avec les Capes Noires. Quoiqu’il arrive, ils resteront une part importante de la famille Barghest et aucun loup-garou ne pourra leur retirer ça.
M’enfin, quand on entend le grondement émanant de la gorge de l’intéressé, on se demande s’il pense de la même façon. Charlie observe cette dynamique avec grand intérêt, autant anthropologique que sociologique et scientifique. Les interactions sont intéressantes. Il se concentre sur les visages, les gestes, les postures. Joeïa ne montre aucune crainte lorsque Lewis s’approche d’elle, une désinvolture que l’on retrouve chez l’aspirant Auror et son propre frère. Ça sent l’habitude. La tradition, peut-être ? Il est possible qu’ils aient si peu l’occasion de se voir en dehors de cette ferme que, lors de leurs retrouvailles, ils s’adonnent systématiquement à cette petite routine.
« Le traitement n’a pourtant pas d’effet sur toi, Mollusque. »
Charlie se pince les lèvres, retient un rire. Il les regard tour à tour, ses grands yeux de biche passant d’un protagoniste à l’autre avec un intérêt croissant. C’est dramatique. Il ne manque que le popcorn pour apprécier pleinement la séance. Il se dit très vite que Cataleya et Alexander auraient adorés assister à ça. Il les imagine tous les trois assis sur une botte de foin à faire craquer les mais soufflés sous leurs dents, commentant les attaques verbales de chaque opposant. L’image le fait d’autant plus sourire. Il chasse l’information qui essaye de se faire une place dans son esprit selon laquelle ça fait bien longtemps qu’ils n’ont pas vécu un tel moment et que ça ne se reproduira peut-être jamais. Pas ce week-end, on a dit.
« Parle pour toi, Auror en carton. »
Aouch. Il n’aurait probablement pas osé s’attaquer à cet aspect de la vie de Lewis. Qu’est-ce qu’il va faire ? C’est sûr que ça ne doit pas lui plaire, à moins qu’il prenne vraiment cela à la rigolade ? Son attention se focus d’autant plus sur les deux sorciers.
« Meh, ce serait trop facile de te battre » dit finalement la jeune femme, provoquant un soulagement dans la gorge du louveteau. « C’est ton anniversaire, faut bien flatter un peu ton ego et tu n’aimerais pas que je te laisse gagner alors… pourquoi pas te battre contre Charlie tiens ? »
Le dénommé Charlie écarquille davantage les yeux et pointe son index contre sa poitrine. Quoi, lui ? Vraiment ? C’est ridicule… Pourquoi tout le monde le regarde d’un seul coup ? Il déteste ça !
@Lewis Barghest
M’enfin, quand on entend le grondement émanant de la gorge de l’intéressé, on se demande s’il pense de la même façon. Charlie observe cette dynamique avec grand intérêt, autant anthropologique que sociologique et scientifique. Les interactions sont intéressantes. Il se concentre sur les visages, les gestes, les postures. Joeïa ne montre aucune crainte lorsque Lewis s’approche d’elle, une désinvolture que l’on retrouve chez l’aspirant Auror et son propre frère. Ça sent l’habitude. La tradition, peut-être ? Il est possible qu’ils aient si peu l’occasion de se voir en dehors de cette ferme que, lors de leurs retrouvailles, ils s’adonnent systématiquement à cette petite routine.
« Le traitement n’a pourtant pas d’effet sur toi, Mollusque. »
Charlie se pince les lèvres, retient un rire. Il les regard tour à tour, ses grands yeux de biche passant d’un protagoniste à l’autre avec un intérêt croissant. C’est dramatique. Il ne manque que le popcorn pour apprécier pleinement la séance. Il se dit très vite que Cataleya et Alexander auraient adorés assister à ça. Il les imagine tous les trois assis sur une botte de foin à faire craquer les mais soufflés sous leurs dents, commentant les attaques verbales de chaque opposant. L’image le fait d’autant plus sourire. Il chasse l’information qui essaye de se faire une place dans son esprit selon laquelle ça fait bien longtemps qu’ils n’ont pas vécu un tel moment et que ça ne se reproduira peut-être jamais. Pas ce week-end, on a dit.
« Parle pour toi, Auror en carton. »
Aouch. Il n’aurait probablement pas osé s’attaquer à cet aspect de la vie de Lewis. Qu’est-ce qu’il va faire ? C’est sûr que ça ne doit pas lui plaire, à moins qu’il prenne vraiment cela à la rigolade ? Son attention se focus d’autant plus sur les deux sorciers.
« Meh, ce serait trop facile de te battre » dit finalement la jeune femme, provoquant un soulagement dans la gorge du louveteau. « C’est ton anniversaire, faut bien flatter un peu ton ego et tu n’aimerais pas que je te laisse gagner alors… pourquoi pas te battre contre Charlie tiens ? »
Le dénommé Charlie écarquille davantage les yeux et pointe son index contre sa poitrine. Quoi, lui ? Vraiment ? C’est ridicule… Pourquoi tout le monde le regarde d’un seul coup ? Il déteste ça !
@Lewis Barghest
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» âge : 28 (13/02/1996)
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mer 3 Avr 2024 - 10:34
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
« Hm ? Ah excuse-moi, j’étais perturbé par l’affreux Mickey qui pend de ta narine, Cloporte. »
Un. Deux. Trois. Voilà. Josh venait de pencher la tête pour aviser le nez de sa sœur. Si prévisible… Le rictus remonta de plus belle sur son visage, déformant la myriade de taches qui le composaient. Ils avaient beaux avoir grandi, les jumeaux restaient deux sales gosses à ses yeux. Comme au début. La seule différence étant qu’il les considérait comme des membres à part entière de sa famille, divagation adolescente mise à part.
« Tu te sens visée, Strip-teaseuse au rabais ? »
Est-ce qu’elle avait réussi à piquer sa fierté ? Oui. En plein dans le mille. Ce n’était pas bien difficile pour elle, en même temps. Venant de quelqu’un d’autre, Lewis aurait sûrement grogné. Ou mordu. Ou griffé au visage, jusqu’à fracture de l’arcade. Là, au contraire, il ricanait. Joe n’était pas n’importe qui à ses yeux même s’il se gardait bien de s’épancher sur le sujet. Les sentiments, la communication…Hm. Non. Il laissait ça aux autres. Ça ne rentrait définitivement pas dans son champ de compétence. Ecouter ? Oui. Parler ? Error 404.
« Trop facile de me battre ? Eh ben… Faut arrêter les pirouettes ma grande. Ça a fini de liquéfier ce qui te servait de cerveau. » Il s’approcha un peu plus et se mit à tapoter exagérément la tête de la danseuse. « C’est pas grave va. Je t’aime quand même tu sais ? ». Bien sûr, il jeta un regard à Jo et dû se retenir de rire en le voyant froncer sévèrement les sourcils. C’était si facile de l’agacer, lui aussi. Il n’avait jamais supporté que l’on s’approche de son cercle restreint, et plus encore de sa sœur qu’il surprotégeait. Comme si elle avait besoin de la protection de quiconque. De tous les sorciers présents ici, c’était sans doute la pire. Ou du moins celle en devenir.
« Me battre contre Charlie ? » La fourbe. Son rictus diminua et ses sourcils se froncèrent à leur tour. Jo n’en rata pas une miette et lui afficha une moue horriblement suffisante. Bande de petits merdeux. La langue passa sur la pointe de la canine et il se mit à réfléchir. Il ne pouvait pas les assommer et les donner à manger aux cochons. Sa mère ferait une crise de nerfs et Charlie pourrait trouver ça excessif. C’est que son opinion pesait énormément dans la balance de ces décisions…Comment se débarrasser d’eux, alors ? La tête de la brune pencha sur sa gauche. Celle du brun sur sa droite. Il savait qui ils étaient entrain de dévisager et il l’imaginait déjà devenir livide. Sérieux, ils ne pouvaient pas aller emmerder quelqu’un d’autre ? C’était son anniversaire, comme elle le lui avait si bien rappelé.
« Charlie n’est pas une petite chose sans défense, Microbe, et laisse mon égo tranquille. Il se porte très bien. »
L’idée de se battre avec lui, le plus amicalement du monde, lui resta en tête malgré tout. Il avait déjà eu droits à deux démonstrations de forces intéressantes. Une causant une bosse mémorable à @Alexander McCandless . L’autre, l’expulsant son propre lit après que… Il se tourna vivement pour ne pas laisser son visage s’imprégner du souvenir, et fit quelque pas jusqu’au louveteau. L’avoir dans sa vision adoucie aussitôt ses traits. Comme à chaque fois. Y’avait que lui pour réussir à le dérider. C’était vraiment bizarre.
« On peut essayer, si t’en as envie ? » Il lui fit un clin d’œil malicieux, avant de se tourner vers les deux gnomes qui venaient de passer la porte. « Et après ça, vous débarrassez le plancher les moches ! »
Force brute contre techniques, qui l’emportait ? Il était impatient de le savoir le Barghest, et se mettait déjà en position défensive. Une jambe s’avança par rapport à l’autre. Le corps se recroquevilla pour diminuer la cible, la renforcer aussi. Il prenait ça au sérieux, ce qui poussa la sorcière à glousser. C’est ça mon lapin, tu sais pas de quoi il est capable. Lewis n’ont plus ne le savait pas, mais le découvrir l’amusait au plus au point.
Un. Deux. Trois. Voilà. Josh venait de pencher la tête pour aviser le nez de sa sœur. Si prévisible… Le rictus remonta de plus belle sur son visage, déformant la myriade de taches qui le composaient. Ils avaient beaux avoir grandi, les jumeaux restaient deux sales gosses à ses yeux. Comme au début. La seule différence étant qu’il les considérait comme des membres à part entière de sa famille, divagation adolescente mise à part.
« Tu te sens visée, Strip-teaseuse au rabais ? »
Est-ce qu’elle avait réussi à piquer sa fierté ? Oui. En plein dans le mille. Ce n’était pas bien difficile pour elle, en même temps. Venant de quelqu’un d’autre, Lewis aurait sûrement grogné. Ou mordu. Ou griffé au visage, jusqu’à fracture de l’arcade. Là, au contraire, il ricanait. Joe n’était pas n’importe qui à ses yeux même s’il se gardait bien de s’épancher sur le sujet. Les sentiments, la communication…Hm. Non. Il laissait ça aux autres. Ça ne rentrait définitivement pas dans son champ de compétence. Ecouter ? Oui. Parler ? Error 404.
« Trop facile de me battre ? Eh ben… Faut arrêter les pirouettes ma grande. Ça a fini de liquéfier ce qui te servait de cerveau. » Il s’approcha un peu plus et se mit à tapoter exagérément la tête de la danseuse. « C’est pas grave va. Je t’aime quand même tu sais ? ». Bien sûr, il jeta un regard à Jo et dû se retenir de rire en le voyant froncer sévèrement les sourcils. C’était si facile de l’agacer, lui aussi. Il n’avait jamais supporté que l’on s’approche de son cercle restreint, et plus encore de sa sœur qu’il surprotégeait. Comme si elle avait besoin de la protection de quiconque. De tous les sorciers présents ici, c’était sans doute la pire. Ou du moins celle en devenir.
« Me battre contre Charlie ? » La fourbe. Son rictus diminua et ses sourcils se froncèrent à leur tour. Jo n’en rata pas une miette et lui afficha une moue horriblement suffisante. Bande de petits merdeux. La langue passa sur la pointe de la canine et il se mit à réfléchir. Il ne pouvait pas les assommer et les donner à manger aux cochons. Sa mère ferait une crise de nerfs et Charlie pourrait trouver ça excessif. C’est que son opinion pesait énormément dans la balance de ces décisions…Comment se débarrasser d’eux, alors ? La tête de la brune pencha sur sa gauche. Celle du brun sur sa droite. Il savait qui ils étaient entrain de dévisager et il l’imaginait déjà devenir livide. Sérieux, ils ne pouvaient pas aller emmerder quelqu’un d’autre ? C’était son anniversaire, comme elle le lui avait si bien rappelé.
« Charlie n’est pas une petite chose sans défense, Microbe, et laisse mon égo tranquille. Il se porte très bien. »
L’idée de se battre avec lui, le plus amicalement du monde, lui resta en tête malgré tout. Il avait déjà eu droits à deux démonstrations de forces intéressantes. Une causant une bosse mémorable à @Alexander McCandless . L’autre, l’expulsant son propre lit après que… Il se tourna vivement pour ne pas laisser son visage s’imprégner du souvenir, et fit quelque pas jusqu’au louveteau. L’avoir dans sa vision adoucie aussitôt ses traits. Comme à chaque fois. Y’avait que lui pour réussir à le dérider. C’était vraiment bizarre.
« On peut essayer, si t’en as envie ? » Il lui fit un clin d’œil malicieux, avant de se tourner vers les deux gnomes qui venaient de passer la porte. « Et après ça, vous débarrassez le plancher les moches ! »
Force brute contre techniques, qui l’emportait ? Il était impatient de le savoir le Barghest, et se mettait déjà en position défensive. Une jambe s’avança par rapport à l’autre. Le corps se recroquevilla pour diminuer la cible, la renforcer aussi. Il prenait ça au sérieux, ce qui poussa la sorcière à glousser. C’est ça mon lapin, tu sais pas de quoi il est capable. Lewis n’ont plus ne le savait pas, mais le découvrir l’amusait au plus au point.
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» situation : célibataire
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Jeu 4 Avr 2024 - 17:05
Charlie regarde la joute verbale sans réellement savoir comment se placer. Déjà, il essaye de ne pas rire face à ses réparties dignes d’élèves de 1ère année à Poudlard… Il connaît suffisamment Lewis pour savoir qu’il ne s’adresserait pas de cette façon aux jumeaux s’il ne les aimait pas profondément. Joeïa ne sembla pas apprécier l’appellation « Strip-teaseuse au rabais » et encore moins son frère dont même lui sentait que le regard invitait au demi-tour. Au risque d’aller trop loin dans les insultes.
Il faut dire que les deux savent se chercher et se trouver. Il ne faut pas longtemps pour que la jeune femme dégage la main de Barghest de sa tête à coup de « au moins j’en ai un moi de cerveau, 멍청이* ». Mais Charlie aurait tort de se sentir oublié car bien vite, la conversation revient vers lui sans même qu’il ne bouge le petit doigt de pied. Un pouvoir dont il se passerait bien si seulement on lui demandait son avis. À l’idée de se battre contre Lewis, il a un air franchement surpris. Ce n’est pas ce qu’ils ont pour habitude de faire, eux, les partenaires de billard et de câlins occasionnels. Pourtant, il se sent vite intrigué. Il trouve la façon de Lewis de le défendre plutôt mignonne même s’il sait des choses que les autres ignorent. Il est vrai que sa faible stature laisse sous-entendre qu’il serait incapable de venir à bout d’un Auror en formation, surtout taillé comme le Barghest. Ou même McBougie.
« On peut. Ça ne coûtera rien qu’un de nos égos. »
Le problème, c’est que Charlie ne se bat pas. Les seuls combats qu’il a vus sont dans les films, ou lu dans les livres. Il n’a aucune technique ni idée de ce qu’il doit faire. Surtout, il ne veut pas faire de mal à Lewis par mégarde. Son œil attentif fait un tour de la grange pour en explorer les points de fuite puis il le reporte sur le sorcier à la position si particulière. Position qu’il tente d’imiter sans avoir l’air complètement idiot. Sa manche frotte contre ses paumes, la plante de ses pieds se pose maladroitement au sol devant lui. Sur sa gauche, les jumeaux. Face à lui, un Lewis beaucoup trop sérieux.
Quand il le voit bouger, son instinct prend le dessus sur tout le reste. La force brute s’échappe et le louveteau va à la solution la plus efficace que lui ait intimé son être. Leurs jambes réduisent la distance, il rentre sa tête dans ses épaules et se baisse de trente centimètres. Son bras droit se déploie tandis qu’il dévie légèrement sur la gauche. Charlie tourne la tête, prêt à plaquer sa joue contre le tronc de Lewis au moment-même où leurs corps entre en collision. La force accumulée se répercute sur Barghest dont les jambes perdent leur appui au sol. Il tombe en arrière sur le dos, à même le sol poussiéreux.
Charlie se redresse sur lui. Bien que sonné, ses mains viennent accrocher les épaules du futur Auror pour le maintenir au sol. Sur le côté, les jumeaux ressemblent à deux poissons hors de l’eau.
« Oups. Chance du débutant ? »
*Crétin
@Lewis Barghest
Il faut dire que les deux savent se chercher et se trouver. Il ne faut pas longtemps pour que la jeune femme dégage la main de Barghest de sa tête à coup de « au moins j’en ai un moi de cerveau, 멍청이* ». Mais Charlie aurait tort de se sentir oublié car bien vite, la conversation revient vers lui sans même qu’il ne bouge le petit doigt de pied. Un pouvoir dont il se passerait bien si seulement on lui demandait son avis. À l’idée de se battre contre Lewis, il a un air franchement surpris. Ce n’est pas ce qu’ils ont pour habitude de faire, eux, les partenaires de billard et de câlins occasionnels. Pourtant, il se sent vite intrigué. Il trouve la façon de Lewis de le défendre plutôt mignonne même s’il sait des choses que les autres ignorent. Il est vrai que sa faible stature laisse sous-entendre qu’il serait incapable de venir à bout d’un Auror en formation, surtout taillé comme le Barghest. Ou même McBougie.
« On peut. Ça ne coûtera rien qu’un de nos égos. »
Le problème, c’est que Charlie ne se bat pas. Les seuls combats qu’il a vus sont dans les films, ou lu dans les livres. Il n’a aucune technique ni idée de ce qu’il doit faire. Surtout, il ne veut pas faire de mal à Lewis par mégarde. Son œil attentif fait un tour de la grange pour en explorer les points de fuite puis il le reporte sur le sorcier à la position si particulière. Position qu’il tente d’imiter sans avoir l’air complètement idiot. Sa manche frotte contre ses paumes, la plante de ses pieds se pose maladroitement au sol devant lui. Sur sa gauche, les jumeaux. Face à lui, un Lewis beaucoup trop sérieux.
Quand il le voit bouger, son instinct prend le dessus sur tout le reste. La force brute s’échappe et le louveteau va à la solution la plus efficace que lui ait intimé son être. Leurs jambes réduisent la distance, il rentre sa tête dans ses épaules et se baisse de trente centimètres. Son bras droit se déploie tandis qu’il dévie légèrement sur la gauche. Charlie tourne la tête, prêt à plaquer sa joue contre le tronc de Lewis au moment-même où leurs corps entre en collision. La force accumulée se répercute sur Barghest dont les jambes perdent leur appui au sol. Il tombe en arrière sur le dos, à même le sol poussiéreux.
Charlie se redresse sur lui. Bien que sonné, ses mains viennent accrocher les épaules du futur Auror pour le maintenir au sol. Sur le côté, les jumeaux ressemblent à deux poissons hors de l’eau.
« Oups. Chance du débutant ? »
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mar 9 Avr 2024 - 14:29
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
L’attitude exagérément blasée de Lewis fondit comme neige au soleil, dès lors que ses yeux bruns se posèrent sur le minois de son compagnon. Ami. Pote. Arf. Aucun de ces mots ne semblaient juste. Ils lui paraissaient déjà bien fades avant, alors que dire depuis cette nuit étrange. L’œil se détourna un peu, comme si ça pouvait être suffisant pour chasser le souvenir qui revenait sans cesse hanter la rétine. Il se gratta de l’ongle la pommette, ignorant la couleur rosée qui se glissaient subtilement sous les taches inégales. Il s’était pourtant promis de ne plus y penser.
« On peut. Ça ne coutera rien qu’un de nos égos. »
-Si peu. »
Son âme d’enfant attisé par la réponse deson Charlie, l’aspirant auror se mit en position. Il ne lui ferait jamais l’affront de le prendre à la légère. Il le respectait beaucoup trop pour ça. En plus de ça, il [u]savait[/i] qu’il était doté d’une force insoupçonnée. Il l’avait appris à ses dépends cette fameuse nuit et -non. Stop. On rembobine. Sa jambe recula un peu, tandis que celle lui servant d’appui s’ancra plus encore dans le sol.
Il ne fallut que quelques secondes pour découvrir qu’en fait, non, il n’était pas en contact avec le sol de la grande. Il n’en fallut pas plus pour se rendre compte que sa cage thoracique s’était comprimé et qu’aucune goulée d’air ne réussissait à y entrer. Son vol plané, simple, efficace, sembla pourtant lui durer une éternité. Ce fut seulement à l’impact de son dos sur le sol que le temps sembla reprendre son cours et que l’oxygène parvint à regagner ses poumons, moyennant une toux ou deux.
« Oups. Chance du débutant ? »
C’est une multitude de sentiments qui se déversa en lui. Le pauvre. Déjà qu’il était incapable de se dépêtrer d’un seul et se murait dans l’opposition pour conserver son petit confort, voilà qu’il devait faire le tri. C’était un foutu paquet de nœud en plus ! Il tira sur un bout et reconnu du plaisir. Evidemment ! Il était comme un gosse, trop heureux de pouvoir se rouler dans la poussière et jouer sans crainte. Il fit de même avec un autre morceau de ficèle. Tiens, de la fierté ? Putain ouai. Ça transpirait par chacun des pores de sa peau, se miroitaient même dans ses yeux. Et si Charlie venait le rejoindre au club de duel ? Il pourrait vite devenir excellent. Et ça, là, qu’est-ce que c’était ? Il tira dessus, encore et encore, sans réussir à dénouer totalement le lien. Désir. Il relâcha le fil aussitôt et se mit à sourire malgré lui, de façon idiote. Putain Lewis, tu gâches toujours tout.
« Sans doute. »
Préférant l’action à la réflexion, Barghest croisa ses avant-bras pour appuyer vivement sur les coudes du louveteau afin de le faire céder. Une fois la pression sur ses épaules relâchées, il put se redresser vivement, en profita pour frotter le bout de son nez contre le sien, avant de glisser ses jambes de part et d’autre pour l’entrainer dans une roulade. Position inversée, à la différence près que Lewis maintenait ses poignets et que ses cuisses entouraient les siennes. Il n’hésita pas une seconde à y mettre tout son poids puisqu’il avait été prouvé qu’il ne représentait rien de plus qu’un sac de pommes de terre pour lui.
« Oups ? Faut croire, mais t’es pas mal. Dans l’genre débutant j’veux dire. »
Lewis se mit à rire, non sans raffermir sa prise à la moindre tentative d’évasion. Il aurait bien allongé ses guibolles pour contrôler pleinement le bas de son corps mais il préférait éviter de se rapprocher de la cicatrice. Ou même d’approcher son bassin. Juste au cas où, comme n’importe quel ami le ferait.
« Alors, Cha ? Ta chance t’a quitté ? »
La chance ? Peut-être pas. Les deux indésirables qui s’étaient mis en tête de l’enquiquiner le jour de son anniversaire, oui. Quand s’étaient-ils esquivés ? Il n’en savait rien du tout. Il n’avait pas vu Jo tirer sur la manche de sa sœur, trop obnubilé qu’il était pas le visage proche de son adversaire. Il n’avait pas remarqué non plus le sourire satisfait de cette dernière et sa supplique silencieuse pour rester, ne serait-ce qu’une seconde de plus. A l’évidence, elle savait quelque chose que tous ignoraient.
« On peut. Ça ne coutera rien qu’un de nos égos. »
-Si peu. »
Son âme d’enfant attisé par la réponse de
Il ne fallut que quelques secondes pour découvrir qu’en fait, non, il n’était pas en contact avec le sol de la grande. Il n’en fallut pas plus pour se rendre compte que sa cage thoracique s’était comprimé et qu’aucune goulée d’air ne réussissait à y entrer. Son vol plané, simple, efficace, sembla pourtant lui durer une éternité. Ce fut seulement à l’impact de son dos sur le sol que le temps sembla reprendre son cours et que l’oxygène parvint à regagner ses poumons, moyennant une toux ou deux.
« Oups. Chance du débutant ? »
C’est une multitude de sentiments qui se déversa en lui. Le pauvre. Déjà qu’il était incapable de se dépêtrer d’un seul et se murait dans l’opposition pour conserver son petit confort, voilà qu’il devait faire le tri. C’était un foutu paquet de nœud en plus ! Il tira sur un bout et reconnu du plaisir. Evidemment ! Il était comme un gosse, trop heureux de pouvoir se rouler dans la poussière et jouer sans crainte. Il fit de même avec un autre morceau de ficèle. Tiens, de la fierté ? Putain ouai. Ça transpirait par chacun des pores de sa peau, se miroitaient même dans ses yeux. Et si Charlie venait le rejoindre au club de duel ? Il pourrait vite devenir excellent. Et ça, là, qu’est-ce que c’était ? Il tira dessus, encore et encore, sans réussir à dénouer totalement le lien. Désir. Il relâcha le fil aussitôt et se mit à sourire malgré lui, de façon idiote. Putain Lewis, tu gâches toujours tout.
« Sans doute. »
Préférant l’action à la réflexion, Barghest croisa ses avant-bras pour appuyer vivement sur les coudes du louveteau afin de le faire céder. Une fois la pression sur ses épaules relâchées, il put se redresser vivement, en profita pour frotter le bout de son nez contre le sien, avant de glisser ses jambes de part et d’autre pour l’entrainer dans une roulade. Position inversée, à la différence près que Lewis maintenait ses poignets et que ses cuisses entouraient les siennes. Il n’hésita pas une seconde à y mettre tout son poids puisqu’il avait été prouvé qu’il ne représentait rien de plus qu’un sac de pommes de terre pour lui.
« Oups ? Faut croire, mais t’es pas mal. Dans l’genre débutant j’veux dire. »
Lewis se mit à rire, non sans raffermir sa prise à la moindre tentative d’évasion. Il aurait bien allongé ses guibolles pour contrôler pleinement le bas de son corps mais il préférait éviter de se rapprocher de la cicatrice. Ou même d’approcher son bassin. Juste au cas où, comme n’importe quel ami le ferait.
« Alors, Cha ? Ta chance t’a quitté ? »
La chance ? Peut-être pas. Les deux indésirables qui s’étaient mis en tête de l’enquiquiner le jour de son anniversaire, oui. Quand s’étaient-ils esquivés ? Il n’en savait rien du tout. Il n’avait pas vu Jo tirer sur la manche de sa sœur, trop obnubilé qu’il était pas le visage proche de son adversaire. Il n’avait pas remarqué non plus le sourire satisfait de cette dernière et sa supplique silencieuse pour rester, ne serait-ce qu’une seconde de plus. A l’évidence, elle savait quelque chose que tous ignoraient.
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mar 9 Avr 2024 - 23:51
Il a agit sans réfléchir. A pris les devants. Sans ça, Lewis allait forcément le surpasser. Charlie pense à l’entraînement que son ami suit régulièrement, à tout ce qu’on lui apprend pour désarmer et maîtriser un adversaire. Il ne se bat peut-être pas contre un Auror assermenté, mais vu son niveau en combat rapproché c’est tout comme. Sa seule issue possible, c’est l’attaque frontale sans préavis alors il fonce. Incroyable qu’il n’ait pas trébuché avant d’en arriver là ! Ses points de maîtrise sur Lewis sont faibles, il le comprend assez vite en remarquant ses bras libres de mouvements. Oups. Voilà en quoi on différencie un pro d’un amateur ! Ils n’ont pas franchement le temps d’y réfléchir que déjà, Barghest use de ses connaissances pour prendre le dessus sur lui. Les rôles s’inversent mais contrairement à lui, il s’arrange pour le bloquer efficacement. Mince alors, c’est ça qu’il fallait faire ? Il était à mille lieux d’y penser.
Charlie ne sait pas ce qui l’a le plus déstabilisé. La technique effarante de Lewis, sa rapidité d’exécution ou sa façon de frotter son nez contre le sien comme si c’était... normal. Mais normal, avec eux, ça ne veut plus rien dire. En témoigne cette position qu’il trouve à la fois étrange et comfortable. Il est pourtant entravé, pourquoi n’est-ce à ce point pas un problème ?
« Ouai enfin ça c’est parce que j’ai pas voulu te faire mal c’est tout. »
Que du pipeau. Et en même temps... pas tant ? Charlie essaye une ou deux fois de se défaire de son emprise mais chaque fois qu’il bouge un peu, il sent la poigne de Lewis se raffermir sur ses poignets. Le contact de la pulpe de ses doigts sur sa peau diffuse une étrange chaleur le long de ses bras jusqu’à sa poitrine. Encore une fois, il est si près de lui qu’il ne sait plus quoi penser. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’ils se retrouvent à se chamailler de cette façon sauf qu’il ne peut plus repousser les souvenirs de cette étrange nuit dont le silence pèse sur leur conscience. Il a beau fait tout son possible pour mettre ces images de côté, avec le visage du Barghest si près du sien, il ne peut s’empêcher de se voir l’embrasser. Les constellations s’invitent devant ses yeux, il connaît leur emplacement exact. Charlie déglutit difficilement. Il ne s’est pas rendu compte que son cœur bat trop vite.
La question de Lewis le sort de sa transe. Il remarque ses yeux rieurs, les petits plis dans les coins qu’il ne laisse voir qu’à peu de personnes.
« C’est que temporaire, j’vais me refaire ! »
Petite moue pour accompagner cette déclaration. Il essaye encore une fois de glisser ses mains à travers les entraves du sorcier mais il craint toujours de lui faire mal par inadvertance. On va éviter de lui casser un bras quand même... Il se tortille sous lui, tentant de libérer une jambe, peut-être même la deuxième. En tout cas, ça semble bien l’amuser ! Charlie joue des coudes pour tenter de diminuer la prise des mains de Lewis sur ses poignets et sans faire exprès, le rapproche davantage de lui. Okay, ce n’était pas l’idée initiale !
« Les jumeaux sont partis... »
Tentative un peu bête de le déconcentrer - nul doute qu’il devrait jubiler à l’idée de s’être débarrassé d’eux - et Charlie en profite pour lancer sa dernière arme de déstabilisation. À l’instant où ses lippes se posent dans le cou de Lewis, il sait qu’il fait une connerie. Qu’il rouvre une porte qu’ils essayent tous deux de maintenir solidement fermée, par confort. Pour pouvoir plus facilement s’appeler : amis.
@Lewis Barghest
Charlie ne sait pas ce qui l’a le plus déstabilisé. La technique effarante de Lewis, sa rapidité d’exécution ou sa façon de frotter son nez contre le sien comme si c’était... normal. Mais normal, avec eux, ça ne veut plus rien dire. En témoigne cette position qu’il trouve à la fois étrange et comfortable. Il est pourtant entravé, pourquoi n’est-ce à ce point pas un problème ?
« Ouai enfin ça c’est parce que j’ai pas voulu te faire mal c’est tout. »
Que du pipeau. Et en même temps... pas tant ? Charlie essaye une ou deux fois de se défaire de son emprise mais chaque fois qu’il bouge un peu, il sent la poigne de Lewis se raffermir sur ses poignets. Le contact de la pulpe de ses doigts sur sa peau diffuse une étrange chaleur le long de ses bras jusqu’à sa poitrine. Encore une fois, il est si près de lui qu’il ne sait plus quoi penser. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’ils se retrouvent à se chamailler de cette façon sauf qu’il ne peut plus repousser les souvenirs de cette étrange nuit dont le silence pèse sur leur conscience. Il a beau fait tout son possible pour mettre ces images de côté, avec le visage du Barghest si près du sien, il ne peut s’empêcher de se voir l’embrasser. Les constellations s’invitent devant ses yeux, il connaît leur emplacement exact. Charlie déglutit difficilement. Il ne s’est pas rendu compte que son cœur bat trop vite.
La question de Lewis le sort de sa transe. Il remarque ses yeux rieurs, les petits plis dans les coins qu’il ne laisse voir qu’à peu de personnes.
« C’est que temporaire, j’vais me refaire ! »
Petite moue pour accompagner cette déclaration. Il essaye encore une fois de glisser ses mains à travers les entraves du sorcier mais il craint toujours de lui faire mal par inadvertance. On va éviter de lui casser un bras quand même... Il se tortille sous lui, tentant de libérer une jambe, peut-être même la deuxième. En tout cas, ça semble bien l’amuser ! Charlie joue des coudes pour tenter de diminuer la prise des mains de Lewis sur ses poignets et sans faire exprès, le rapproche davantage de lui. Okay, ce n’était pas l’idée initiale !
« Les jumeaux sont partis... »
Tentative un peu bête de le déconcentrer - nul doute qu’il devrait jubiler à l’idée de s’être débarrassé d’eux - et Charlie en profite pour lancer sa dernière arme de déstabilisation. À l’instant où ses lippes se posent dans le cou de Lewis, il sait qu’il fait une connerie. Qu’il rouvre une porte qu’ils essayent tous deux de maintenir solidement fermée, par confort. Pour pouvoir plus facilement s’appeler : amis.
@Lewis Barghest
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» âge : 28 (13/02/1996)
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mer 10 Avr 2024 - 15:32
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Les lippes s’étaient naturellement étirées de part et d’autre de son visage, affichant sans honte tout le plaisir qu’il prenait à voir la situation s’inverser. Il avait adoré sentir son souffle se mêler à celui de Charlie, même si ça n’avait duré qu’un instant ridicule. Il avait profité du feu de l’action pour lui voler ce contact si particulier, tout en veillant à maintenir ses si précieuses œillères. Vacillantes, certes, mais conservées envers et contre tout. Les yeux bruns se plissèrent doucement, dévoilant les marques laissées par les rires passés. Il était comme un gosse le jour de l’ouverture de ses cadeaux Lewis. Il se délectait du moment sans même pester contre le nuage de poussière qu’il venait de soulever dans la lutte, ou même se dire qu’il agissait mal. Ils ne faisaient que jouer, rien de plus. Comme avant. Crétin. Si rien n’avait changé, il ne se perdrait pas dans la contemplation de son visage. A croire qu’il ne cesserait jamais de vouloir en apprendre les moindre monts et vallées.
« J’crains rien. T’as rien à me lancer à porter de main Hawkeye. »
Ça n’empêcha pas le brun de raffermir sa prise sur les poignets et de les déplacer à sa convenance. Il prenait d’autant plus de plaisir à asticoter son ami sachant qu’il se contenait avec lui. Il avait envie de savoir jusqu’où il pouvait aller, sans le contraindre pour autant. Un jeu bon enfant, on a dit.
« Mais oui, mais oui. »
Il ne détourna pas un instant le regard, malgré ses manœuvres éhontés de se libérer de son emprise. Si, d’extérieur, cela pouvait sembler purement stratégique. La vérité était plus simple. Plus terre à terre. Il n’en avait tout simplement pas envie, encore moins en sentant son corps se rapprocher du sien.
« Bon débarr-Aah ?! »
La tension qui maintenait ses muscles en place disparut en une seconde. Le corps s’écroula plus vite qu’il ne le crut. Pire encore. Il se recroquevilla contre celui du louveteau. Touché ? Coulé, ouai. Il étouffa la fin de sa phrase contre le col du pull-over et y frotta une ou deux fois son visage. Il sentait une chaleur monstre avoir grignoté ses pommettes, avant de se diffuser plus bas encore. Ses lèvres lui piquaient. Les quelques centimètres de peau goutée par Charlie aussi. Ça démangeait même, comme si… Quoi ? Il en voudrait encore ? Non. C’était mal. Son corps s’étaient mis à battre à tout rompre. Rien à voir avec l’effort qu’il avait dû fournir pour contrebalancer son poids. C’était pire encore. Il avait l’impression qu’on pouvait en entendre les pulsations jusqu’à la Ferme. Forcément, il se guéna et s’éloigna quelque peu. A peine. Fallait pas trop lui en demander non plus.
« Tricheur. »
Son visage quitta la douceur de la laine pour venir se rapprocher du sien. Danger. Tout le lui hurlait si fort et pourtant… Pourtant il se rapprocha encore. Profiter. Flirter avec la limite du raisonnable. Ils le pouvaient, pas vrai ? Faire comme s’ils étaient amis comme avant, sans ce palpitant qui tambourinait dans leurs poitrines.
« La prochaine fois, on établit les règles avant. »
Et puis quoi encore ? S’ils se mettaient d’accord, jamais il ne pourrait faire ça : Il attrapa la mâchoire de Charlie et la tourna de façon à libérer complètement sa gorge.
« Tu peux toujours abandonner et dire que je suis le meilleur lutteur de la Terre. Ça restera entre nous. »
Une pointe d’humour pour camoufler l’envie qui le bouffait de l’intérieur, pour justifier l’acte qui n’avait pourtant aucun foutu sens. Enfin, c’était ce qu’il pensait. Ce à quoi il se raccrochait. Il déposa la pointe de sa langue à la base de son cou et remonta lentement jusqu’au lobe de l’oreille, qu’il vint frôler de sa canine en guise d’avertissement. Il ne l’avait pas embrassé, c’était une victoire. Pas vrai ?
« J’crains rien. T’as rien à me lancer à porter de main Hawkeye. »
Ça n’empêcha pas le brun de raffermir sa prise sur les poignets et de les déplacer à sa convenance. Il prenait d’autant plus de plaisir à asticoter son ami sachant qu’il se contenait avec lui. Il avait envie de savoir jusqu’où il pouvait aller, sans le contraindre pour autant. Un jeu bon enfant, on a dit.
« Mais oui, mais oui. »
Il ne détourna pas un instant le regard, malgré ses manœuvres éhontés de se libérer de son emprise. Si, d’extérieur, cela pouvait sembler purement stratégique. La vérité était plus simple. Plus terre à terre. Il n’en avait tout simplement pas envie, encore moins en sentant son corps se rapprocher du sien.
« Bon débarr-Aah ?! »
La tension qui maintenait ses muscles en place disparut en une seconde. Le corps s’écroula plus vite qu’il ne le crut. Pire encore. Il se recroquevilla contre celui du louveteau. Touché ? Coulé, ouai. Il étouffa la fin de sa phrase contre le col du pull-over et y frotta une ou deux fois son visage. Il sentait une chaleur monstre avoir grignoté ses pommettes, avant de se diffuser plus bas encore. Ses lèvres lui piquaient. Les quelques centimètres de peau goutée par Charlie aussi. Ça démangeait même, comme si… Quoi ? Il en voudrait encore ? Non. C’était mal. Son corps s’étaient mis à battre à tout rompre. Rien à voir avec l’effort qu’il avait dû fournir pour contrebalancer son poids. C’était pire encore. Il avait l’impression qu’on pouvait en entendre les pulsations jusqu’à la Ferme. Forcément, il se guéna et s’éloigna quelque peu. A peine. Fallait pas trop lui en demander non plus.
« Tricheur. »
Son visage quitta la douceur de la laine pour venir se rapprocher du sien. Danger. Tout le lui hurlait si fort et pourtant… Pourtant il se rapprocha encore. Profiter. Flirter avec la limite du raisonnable. Ils le pouvaient, pas vrai ? Faire comme s’ils étaient amis comme avant, sans ce palpitant qui tambourinait dans leurs poitrines.
« La prochaine fois, on établit les règles avant. »
Et puis quoi encore ? S’ils se mettaient d’accord, jamais il ne pourrait faire ça : Il attrapa la mâchoire de Charlie et la tourna de façon à libérer complètement sa gorge.
« Tu peux toujours abandonner et dire que je suis le meilleur lutteur de la Terre. Ça restera entre nous. »
Une pointe d’humour pour camoufler l’envie qui le bouffait de l’intérieur, pour justifier l’acte qui n’avait pourtant aucun foutu sens. Enfin, c’était ce qu’il pensait. Ce à quoi il se raccrochait. Il déposa la pointe de sa langue à la base de son cou et remonta lentement jusqu’au lobe de l’oreille, qu’il vint frôler de sa canine en guise d’avertissement. Il ne l’avait pas embrassé, c’était une victoire. Pas vrai ?
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mer 10 Avr 2024 - 17:30
L’effet est instantané. Charlie a envie de mettre cela sur le compte de la chance, même si la petite voix dans sa tête lui rappelle qu’il n’y a pas deux jours de cela, il a déjà posé ses lèvres à cet endroit et senti la résistance de Lewis s’effondrer. Ce n’est que pure stratégie tente-t-il de se convaincre alors que le sorcier se fait tout mou au-dessus de lui. Ses lippes traînent un peu trop sur la peau mate et la langue a furieusement envie de s’inviter. Claque mentale.
Son visage aterrit tout contre lui, la chaleur se propage à travers son col. Il peut à nouveau bouger les bras et c’est tout ce qu’il recherchait... non ? Pourtant, alors qu’il est parfaitement en mesure de se défaire de la prise de Lewis et de le piéger à son tour, Charlie ne bouge pas. Il a encore sur le bout des lèvres le goût de la peau du Barghest ; dans la poitrine la furieuse sensation d’avoir fait une délicieuse bêtise. Il s’était pourtant juré de ne plus les mettre dans l’embarras avec son comportement bizarre... C’est juste... si... naturel ? Il a l’impression d’avoir toujours eu envie de faire ça depuis leur rencontre. Le fait est qu’il se leurre. Leur amitié est ponctuée de papouilles et de câlins, mais rien qui soit aussi perturbant. Il ne comprend pas pourquoi, aujourd’hui, le fait de le tenir dans ses bras résonne si différemment en lui. Ce n’est pas comme si son empreinte l’avait déjà quitté.
« Un grand sage a dit un jour que les règles sont faites pour être transgressées. »
Le grand sage en question est si près de lui qu’il sent son souffle caresser sa peau, et la brûler. Charlie a un sursaut de surprise. Ce n’est pas la première fois que Lewis le manipule comme il le souhaite et à l’image des situations précédentes, le louveteau se laisse faire sans broncher. Expose son cou et la naissance du fouillis qu’il appelle « cheveux ». Il respire fort, a du mal à cantonner son souffle à son seul nez. Il lui faut entrouvrir les lèvres pour réussir à accumuler suffisamment d’oxygène pour ne pas sombrer dans la folie. L’effort physique ça, y’a pas de doute. Charlie ne fait pas de sport alors dès qu’il pousse un peu son corps, tout de suite, il est à bout de souffle. C’est ce qu’on dira.
« Parce que tu crois vraiment que je vais ab-... »
Il ne termine pas. La trace chaude et humide remonte jusqu’à son oreille, le frôlement le tétanise. C’est autre chose que la peur qui l’anime. Ce sont les souvenirs. La chaleur dans son corps qui ne lui répond plus, ces sensations qu’il n’arrive que peu souvent à provoquer dans son organisme et qui lui ont déjà coûté deux belles relations. Charlie inspire difficilement. Souffle coupé. Lui qui a l’habitude de ne ressentir que des sensations telles que la faim ou la douleur se trouve de nouveau pris de court face à cet océan de... Le mot lui échappe. Il lui fait peur. Parce qu’il sait que, même s’il s’invite dans cette grange, il est fort possible qu’il ne revienne jamais.
Nouvel objectif : se sortir de cette situation dangereuse. Lewis ne fait ça que pour rigoler, pour le faire céder. Charlie ne sait plus quoi prendre au sérieux ou non. Ce n’est pas comme si Barghest s’amusait à lécher la peau des autres au quotidien. Alors, pourquoi lui ? Il ne veut pas de ces questions, il s’est juré de les enfermer au placard le temps de ce week-end puisqu’il s’agit de l’anniversaire de Lewis et non des « aventures de Keir et ses états d’âmes détraqués ».
« Lew »
Sa voix n’est que murmure. C’est à peine si elle parvient à se matérialiser. Il faut qu’il l’empêche d’aller plus rien sinon Lewis regrettera, de la même façon qu’il a regretté ce moment hors du temps entre eux. Il ne veut pas recréer d’instant dont ils n’oseront jamais se parler, eux qui se disent tout. Ses jambes gigotent. Il replie son genou libre pour se caler contre le ventre de Barghest mais incapable de voir ce qu’il fait, il se positionne un peu trop bas. Là, la pointe de son os exerce une pression pour reculer le corps de Lewis d’au moins quelques centimètres, si ce n’est plus. Charlie donne une seconde impulsion, déplie sa jambe et glisse sur le côté. Il rompt le contact de la canine de Lewis sur son lobe - ce qui lui permet de souffler un peu - et profite de la surprise pour grimper sur son dos. Là, le louveteau s’étale de tout son long, crochette ses jambes à celles de son amireux et attrape ses poignets pour les maintenir au sol. Il a total contrôle sur son corps et visibilité parfaite sur sa nuque parsemée de constellations, elle aussi.
Complètement allongé sur lui, il n’a pas besoin de faire un grand effort pour reposer son menton sur son épaule et souffler délicatement sur sa nuque jusque dans son cou. Un souffle chaud qu’il remplace rapidement par sa propre respiration quelques secondes plus tard. Humide, hésitante et ératique.
« Qui est le plus grand lutteur de l’Univers, alors ? »
@Lewis Barghest
Son visage aterrit tout contre lui, la chaleur se propage à travers son col. Il peut à nouveau bouger les bras et c’est tout ce qu’il recherchait... non ? Pourtant, alors qu’il est parfaitement en mesure de se défaire de la prise de Lewis et de le piéger à son tour, Charlie ne bouge pas. Il a encore sur le bout des lèvres le goût de la peau du Barghest ; dans la poitrine la furieuse sensation d’avoir fait une délicieuse bêtise. Il s’était pourtant juré de ne plus les mettre dans l’embarras avec son comportement bizarre... C’est juste... si... naturel ? Il a l’impression d’avoir toujours eu envie de faire ça depuis leur rencontre. Le fait est qu’il se leurre. Leur amitié est ponctuée de papouilles et de câlins, mais rien qui soit aussi perturbant. Il ne comprend pas pourquoi, aujourd’hui, le fait de le tenir dans ses bras résonne si différemment en lui. Ce n’est pas comme si son empreinte l’avait déjà quitté.
« Un grand sage a dit un jour que les règles sont faites pour être transgressées. »
Le grand sage en question est si près de lui qu’il sent son souffle caresser sa peau, et la brûler. Charlie a un sursaut de surprise. Ce n’est pas la première fois que Lewis le manipule comme il le souhaite et à l’image des situations précédentes, le louveteau se laisse faire sans broncher. Expose son cou et la naissance du fouillis qu’il appelle « cheveux ». Il respire fort, a du mal à cantonner son souffle à son seul nez. Il lui faut entrouvrir les lèvres pour réussir à accumuler suffisamment d’oxygène pour ne pas sombrer dans la folie. L’effort physique ça, y’a pas de doute. Charlie ne fait pas de sport alors dès qu’il pousse un peu son corps, tout de suite, il est à bout de souffle. C’est ce qu’on dira.
« Parce que tu crois vraiment que je vais ab-... »
Il ne termine pas. La trace chaude et humide remonte jusqu’à son oreille, le frôlement le tétanise. C’est autre chose que la peur qui l’anime. Ce sont les souvenirs. La chaleur dans son corps qui ne lui répond plus, ces sensations qu’il n’arrive que peu souvent à provoquer dans son organisme et qui lui ont déjà coûté deux belles relations. Charlie inspire difficilement. Souffle coupé. Lui qui a l’habitude de ne ressentir que des sensations telles que la faim ou la douleur se trouve de nouveau pris de court face à cet océan de... Le mot lui échappe. Il lui fait peur. Parce qu’il sait que, même s’il s’invite dans cette grange, il est fort possible qu’il ne revienne jamais.
Nouvel objectif : se sortir de cette situation dangereuse. Lewis ne fait ça que pour rigoler, pour le faire céder. Charlie ne sait plus quoi prendre au sérieux ou non. Ce n’est pas comme si Barghest s’amusait à lécher la peau des autres au quotidien. Alors, pourquoi lui ? Il ne veut pas de ces questions, il s’est juré de les enfermer au placard le temps de ce week-end puisqu’il s’agit de l’anniversaire de Lewis et non des « aventures de Keir et ses états d’âmes détraqués ».
« Lew »
Sa voix n’est que murmure. C’est à peine si elle parvient à se matérialiser. Il faut qu’il l’empêche d’aller plus rien sinon Lewis regrettera, de la même façon qu’il a regretté ce moment hors du temps entre eux. Il ne veut pas recréer d’instant dont ils n’oseront jamais se parler, eux qui se disent tout. Ses jambes gigotent. Il replie son genou libre pour se caler contre le ventre de Barghest mais incapable de voir ce qu’il fait, il se positionne un peu trop bas. Là, la pointe de son os exerce une pression pour reculer le corps de Lewis d’au moins quelques centimètres, si ce n’est plus. Charlie donne une seconde impulsion, déplie sa jambe et glisse sur le côté. Il rompt le contact de la canine de Lewis sur son lobe - ce qui lui permet de souffler un peu - et profite de la surprise pour grimper sur son dos. Là, le louveteau s’étale de tout son long, crochette ses jambes à celles de son amireux et attrape ses poignets pour les maintenir au sol. Il a total contrôle sur son corps et visibilité parfaite sur sa nuque parsemée de constellations, elle aussi.
Complètement allongé sur lui, il n’a pas besoin de faire un grand effort pour reposer son menton sur son épaule et souffler délicatement sur sa nuque jusque dans son cou. Un souffle chaud qu’il remplace rapidement par sa propre respiration quelques secondes plus tard. Humide, hésitante et ératique.
« Qui est le plus grand lutteur de l’Univers, alors ? »
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Sam 13 Avr 2024 - 17:32
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Ce n’est pas sain. Aucun ami ne prendrait pareil plaisir à ressentir la pression du corps de l’autre sur le sien. Aucun ami ne se languirait de plus, au risque de tout foutre en l'air. Parce que c’était ce dont il s’agissait, en somme ? Une guerre entre bas instincts et commande moralisatrice. Depuis quand Lewis la suivait-elle, d’ailleurs ? Il ne l’avait jamais fait, ou se contentait de faire semblant en présentant un majeur à qui le méritait. Il avait toujours fonctionné selon son propre code et souhaité faire au mieux, même si ça l’éloignait du Bien. Pourquoi hésitait-il tant à s’éloigner du sentier, lui qui aimait à clamer haut et fort ne suivre aucun chemin imposé ? Il ne craignait rien et pourtant, l’inconnu le terrifiait. A défaut d’imaginer des monstres cachés dans le sous-bois, il y voyait les conséquences néfastes d’une amitié gâchée par un excès d’égoïsme. Il devinait le dos de Charlie, puisque condamné à le regarder s’éloigner. Il tendait l’oreille sans percevoir un seul éclat de rire, ou bribe de discussion. Il n’y avait plus droit. Le perdre était sa plus grande crainte et rien au monde ne justifiait qu’il ne prenne un tel risque.
Pourtant, sa langue savoura sa peau. Lentement. Méthodiquement. L’envie de plus papillonnait dans son ventre, pendant que son cœur martelait contre le sien. La peur se diffusait dans ses veines comme une flamme remonterait une trainée de poudre. Elle lui soufflait qu’il allait trop loin, que le regret percerait la rétine du Keir. Stop. Les lèvres gourmandes s’étaient doucement étirées et un rire rauque vint mourir à la base de cette tignasse emmêlée. « C’est de la mauvaise graine, ton grand sage… ». La langue appuya contre le pale épiderme et y dessina un curieux tracé humide. Pas plus. Cœur et cerveau se disputaient les commandes, tirant les manettes sans qu’aucun ne parvienne à ses fins. La culpabilité avait bon goût, soufflait de poursuivre ce jeu qui, il le savait, leur couterait gros. Juste un peu plus. La respiration erratique du louveteau l’enivrait, chassait à peine l’objectif ridicule de ce combat à même le sol. Voulait-il encore gagner la lutte ? Oui. Non. La poursuivre, par contre… Pousser à bout. Redécouvrir cet éclat dans les prunelles chocolat. Encore. La canine se planta dans le lobe et, armée d’une nonchalance délectable, la bouche se referma dessus. Elle y laisse la marque d’un territoire qu’elle ne peut revendiquer, avant de s’esquiver. Fautive. Le genou le repoussait et il ne lutta pas. Au contraire. Il s’accrocha à cette tentative et regagna le Bon chemin. Moins, plutôt que rien. Lew. Il repensa à ce surnom tout juste soufflé. Trois petites lettres. Rien de bien compliqué en somme, mais tout un trésor pour son oreille. Il se mit à sourire et relâcha définitivement sa prise. Réponse automatique, comme inscrite dans une logique nerveuse. C’était aussi simple que de respirer. Ça expliquait sans doute pourquoi se retenir lui paraissait si douloureux. Contre nature.
Chamboulement. Sa silhouette surplomba la sienne. Il hoqueta Lewis, pris par surprise. Celle de se retrouver le nez au sol, ou de sentir des braises s’effondrer sur sa nuque. Il serra les dents fort, l’andouille et retint cette chose qu’il sentait poindre dans sa gorge. Ça remontait sournoisement, sans tenir compte des obstacles qu’il lui jetait. Les lippes se pincèrent fort, avant d’être mordues en guise d’ultime tentative. Les pieds gesticulaient aussi, creusaient le sol en terre de façon curieuse. Il détestait ce qui se produisait en lui, se révoltait plus contre l’effet que contre la prise. Il aimait ça, et ça lui rongeait l’âme. C’était mal. C’est donc ça, jouer avec le feu... La tête grisée par le mélange de terre et de poussière se tourna. Il avait chaud, souffrait d’une respiration défaillante. L’œil sombre rencontra celui de l’ami, et la barrière lâcha. Un gémissement effara l’indescriptible crétin qu’il était, et il tourna aussitôt sa face pour la planter à terre. C’est Joe qui sera contente d’apprendre qu’il avait mangé la poussière. Littéralement. Stratégie de l’autruche, envers et contre tout, il puisa dans sa honte la force de replier ses jambes pour mieux les tendre. Le poids sur son dos vacilla, et il en profita pour reprendre l’ascendant. Ses poignets se retrouvèrent de nouveau dans l’étau de ses mains, tandis que ses jambes maintenaient ses cuisses. Il se tenait à distance, l’Ami, et le regrettait plus que jamais.
« Moi, évidement. Mais je t’accorde une place d’honneur sur le podium. »
Il se mit à rire, sans comprendre pourquoi. Sans doute l’adrénaline du semblant de combat qui s’échappait de son corps. Ou autre chose. Il n’en savait rien, mais ça avait le mérite de le détendre. De lui faire croire qu’au fond, tout allait bien. Qu’il avait le droit de d’écarter ses cuisses pour se rapprocher de lui, de nicher son visage tout contre le sien, d’aimer son parfum. De l’aimer, tant qu’il n’en savait rien. Tant qu’ils étaient amis. Il voulait croire que sa bouche pouvait trouver refuge contre sa joue sans crainte, qu’elle pouvait glisser vers la sienne sans être punie. Comme maintenant. Il se consumait de l’intérieur. Crescendo. Est-ce qu’il finirait en Enfer ? Sans hésiter. Il l’habitait déjà en son sein. Il était vraiment le pire des amis. Charlie ne le méritait pas, il en était convaincu. Et malgré tout, il continuait. Trois centimètres. Deux. Un.
« Les garçons, on va passer à table. Qu’est-ce que vous branlez ? »
Son cœur rata le battement, s’éclata au sol. Il n’eut pas le temps de retomber sur ses pieds que, déjà, Lewis avait bondit sur les siens. Il ne sut si c’était la voix de son père, ou le mot qu’il avait choisi d’utiliser qui lui fit l’électrochoc, mais sa réaction fut instantanée. Il se rendit compte qu’il était debout après coup, et se mit à rougir si fort qu’il crut que son visage allait fondre.
« O-On arrive ! » tonna-t-il, histoire de récupérer voix, souffle et courage. C’est qu’il lui en fallait, pour oser chercher le regard de Charlie. Pitié, ne m’en veux pas. On efface et on recommence. Ils savaient faire, pas vrai ?
Pourtant, sa langue savoura sa peau. Lentement. Méthodiquement. L’envie de plus papillonnait dans son ventre, pendant que son cœur martelait contre le sien. La peur se diffusait dans ses veines comme une flamme remonterait une trainée de poudre. Elle lui soufflait qu’il allait trop loin, que le regret percerait la rétine du Keir. Stop. Les lèvres gourmandes s’étaient doucement étirées et un rire rauque vint mourir à la base de cette tignasse emmêlée. « C’est de la mauvaise graine, ton grand sage… ». La langue appuya contre le pale épiderme et y dessina un curieux tracé humide. Pas plus. Cœur et cerveau se disputaient les commandes, tirant les manettes sans qu’aucun ne parvienne à ses fins. La culpabilité avait bon goût, soufflait de poursuivre ce jeu qui, il le savait, leur couterait gros. Juste un peu plus. La respiration erratique du louveteau l’enivrait, chassait à peine l’objectif ridicule de ce combat à même le sol. Voulait-il encore gagner la lutte ? Oui. Non. La poursuivre, par contre… Pousser à bout. Redécouvrir cet éclat dans les prunelles chocolat. Encore. La canine se planta dans le lobe et, armée d’une nonchalance délectable, la bouche se referma dessus. Elle y laisse la marque d’un territoire qu’elle ne peut revendiquer, avant de s’esquiver. Fautive. Le genou le repoussait et il ne lutta pas. Au contraire. Il s’accrocha à cette tentative et regagna le Bon chemin. Moins, plutôt que rien. Lew. Il repensa à ce surnom tout juste soufflé. Trois petites lettres. Rien de bien compliqué en somme, mais tout un trésor pour son oreille. Il se mit à sourire et relâcha définitivement sa prise. Réponse automatique, comme inscrite dans une logique nerveuse. C’était aussi simple que de respirer. Ça expliquait sans doute pourquoi se retenir lui paraissait si douloureux. Contre nature.
Chamboulement. Sa silhouette surplomba la sienne. Il hoqueta Lewis, pris par surprise. Celle de se retrouver le nez au sol, ou de sentir des braises s’effondrer sur sa nuque. Il serra les dents fort, l’andouille et retint cette chose qu’il sentait poindre dans sa gorge. Ça remontait sournoisement, sans tenir compte des obstacles qu’il lui jetait. Les lippes se pincèrent fort, avant d’être mordues en guise d’ultime tentative. Les pieds gesticulaient aussi, creusaient le sol en terre de façon curieuse. Il détestait ce qui se produisait en lui, se révoltait plus contre l’effet que contre la prise. Il aimait ça, et ça lui rongeait l’âme. C’était mal. C’est donc ça, jouer avec le feu... La tête grisée par le mélange de terre et de poussière se tourna. Il avait chaud, souffrait d’une respiration défaillante. L’œil sombre rencontra celui de l’ami, et la barrière lâcha. Un gémissement effara l’indescriptible crétin qu’il était, et il tourna aussitôt sa face pour la planter à terre. C’est Joe qui sera contente d’apprendre qu’il avait mangé la poussière. Littéralement. Stratégie de l’autruche, envers et contre tout, il puisa dans sa honte la force de replier ses jambes pour mieux les tendre. Le poids sur son dos vacilla, et il en profita pour reprendre l’ascendant. Ses poignets se retrouvèrent de nouveau dans l’étau de ses mains, tandis que ses jambes maintenaient ses cuisses. Il se tenait à distance, l’Ami, et le regrettait plus que jamais.
« Moi, évidement. Mais je t’accorde une place d’honneur sur le podium. »
Il se mit à rire, sans comprendre pourquoi. Sans doute l’adrénaline du semblant de combat qui s’échappait de son corps. Ou autre chose. Il n’en savait rien, mais ça avait le mérite de le détendre. De lui faire croire qu’au fond, tout allait bien. Qu’il avait le droit de d’écarter ses cuisses pour se rapprocher de lui, de nicher son visage tout contre le sien, d’aimer son parfum. De l’aimer, tant qu’il n’en savait rien. Tant qu’ils étaient amis. Il voulait croire que sa bouche pouvait trouver refuge contre sa joue sans crainte, qu’elle pouvait glisser vers la sienne sans être punie. Comme maintenant. Il se consumait de l’intérieur. Crescendo. Est-ce qu’il finirait en Enfer ? Sans hésiter. Il l’habitait déjà en son sein. Il était vraiment le pire des amis. Charlie ne le méritait pas, il en était convaincu. Et malgré tout, il continuait. Trois centimètres. Deux. Un.
« Les garçons, on va passer à table. Qu’est-ce que vous branlez ? »
Son cœur rata le battement, s’éclata au sol. Il n’eut pas le temps de retomber sur ses pieds que, déjà, Lewis avait bondit sur les siens. Il ne sut si c’était la voix de son père, ou le mot qu’il avait choisi d’utiliser qui lui fit l’électrochoc, mais sa réaction fut instantanée. Il se rendit compte qu’il était debout après coup, et se mit à rougir si fort qu’il crut que son visage allait fondre.
« O-On arrive ! » tonna-t-il, histoire de récupérer voix, souffle et courage. C’est qu’il lui en fallait, pour oser chercher le regard de Charlie. Pitié, ne m’en veux pas. On efface et on recommence. Ils savaient faire, pas vrai ?
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» année d'études : 6ème année
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Mar 16 Avr 2024 - 18:32
Il aurait été plus sage de s’éloigner. Fuir. Ignorer l’appel plutôt que d’y répondre. Charlie mettra plus tard son acte sur le dos de l’ego plutôt que celui de l’envie. La prise se renforce, le souffle se fait plus lourd contre sa peau. Il voit l’épiderme réagir et en éprouve une étrange satisfaction. Rien de nouveau pourtant, Lewis a toujours été réceptif à ses câlins et ce, peu importe leur forme. Non, il ne veut pas voir. Parce qu’il est terré dans ce profond puits de déni, Charlie se fait surprendre par le gémissement du Barghest. Son cerveau fait aussitôt un lien de cause à conséquence qui le déstabilise. La raison vient tout balayer et trouver une justification « correcte » pour expliquer ce son presque indécent à ses oreilles rougies. La prise se défait, muée par la peur d’être génératrice de douleur chez Lewis. Mais à qui essaye-t-il vraiment de faire croire ça, si ce n’est lui-même ? Certes, il a la crainte profonde de blesser un membre des Chauffe-Plats un jour ou l’autre et la cicatrice sur la jambe de l’aspirant Auror est la preuve vivante que sa peur est belle et bien fondée. Est-ce que cela doit driver la moindre de ses actions pour autant ?
Charlie n’a pas le loisir d’y penser plus longtemps car Lewis, non content de perdre son titre de meilleur lutteur du monde, contre-attaque avec une agilité insoupçonnée. Désarçonné, Keir voit sa mobilité réduite sous la force du corps de Lewis.
« Trop aimable Monseigneur. »
Et il rit en retour sans trop savoir pourquoi. Il n’est même pas drôle. Bientôt, le rire s’efface car ses yeux ont bel et bien remarqué le manège de son ami. Ils n’ignorent rien, eux. Toujours à tout observer, même ce qu’il ne veut pas. Sans le savoir, Charlie retient sa respiration. Lewis se fait plus proche et, bien sûr, il se demande à quel jeu il joue désormais. Cela ne l’empêche pas de fermer les yeux au contact de sa joue contre la sienne, de ses lèvres sur sa peau brûlante. Il laisse faire, ne dit rien, ne bouge pas d’un iota. Respire à peine. Quelque chose en lui fait mal tant ça tambourine fort contre sa cage thoracique. Ce n’est pas tant les coups qui provoquent la douleur mais ses efforts monumentaux pour les retenir. Il est fatigué, Charlie. Peut-être que plus tard, il se servira de ça comme une excuse pour justifier son manque d’action. Un ami le repousserait. Un ami ne laisserait pas ses lippes descendre si bas, glisser vers les siennes. Un ami n’aurait pas le cœur qui bat si fort que tout le monde doit l’entendre, surtout le principal intéressé.
L’écart est si abrupte qu’il en perd la parole. L’espace d’une seconde, Lewis était tout proche ; là, à portée d’un baiser. Il ne l’est plus. Il aura suffi d’une voix, d’un rappel à l’ordre pour qu’il disparaisse. Qu’il redevienne l’ami, celui qu’il devrait rester. Celui qui ne souhaite pas parler de ce qui cloche chez eux. Celui qui l’a laissé partir sans broncher puisque, de toute évidence, ça ne compte pas. Charlie, toujours au sol, regarde ses mains tremblantes. Il veut les faire cesser, leur dire qu’elles sont ridicules à se comporter ainsi. Il se souvient de cette fièvre ressentie pour Cameron et toute la peine qu’il a dû gérer pour s’en remettre. C’est trop dur et il est trop fatigué.
Keir se relève sans un regard pour son ami. Il ne saurait dire s’il lui en veut ou s’il trouve qu’il a eu raison. Dans l’attente d’une réponse plus claire de la part de sa tête - et non de son cœur - il se refuse à prendre une décision. Dans le silence le plus gênant, ils quittent la grange pour retourner à la maison principale. Sur le chemin, Charlie s’efforce de chasser de ses vêtements toute trace de cette lutte qu’il ne saura jamais expliquer. Mains dans les poches, dos voûté. Il est presque soulagé d’entrer dans la cohue du salon pour se mêler à ces gens qu’il connaît à peine, outre un ou deux visages. La foule se précipite dans la pièce adjacente où se dresse une immense table familiale, étrangère à ses yeux d’enfant unique. Forcément, il fait la comparaison avec ses propres souvenirs familiaux et peine à dénombrer toutes les différences qui se trouvent entre les deux tableaux. Chaleur, bruit et agitation contre silence, statisme et froideur. Charlie n’a jamais réfuté l’amour de ses parents pour lui mais n’ignore pas non plus qu’il ne ressemble pas à celui qu’ont pu expérimenter les autres enfants de ce monde. Il lui suffit de poser les yeux sur cette table pour le reconnaître.
Il prend place au hasard, étranger. Son regard ne s’arrête sur personne et il n’ose pas prendre la parole. En plus, ça parle de tous les côtés, un vrai bordel. Charlie observe, écoute, apprend. Il se sent explorateur en territoire inconnu. Puis, la voix de Douglas, père de famille bourru mais apprécié, se fait entendre plus forte que celle des autres. Elle soulève une question qu’apparemment toute la tablée se pose.
« Alors Lewis, bientôt trente ans et tu ne nous a toujours pas présenté une charmante demoiselle ! Tic-tac mon grand, il faut penser à ton avenir. »
Charlie attrape un verre d’eau qu’il boit d’une traite, les yeux rivés sur son assiette.
@Lewis Barghest
Charlie n’a pas le loisir d’y penser plus longtemps car Lewis, non content de perdre son titre de meilleur lutteur du monde, contre-attaque avec une agilité insoupçonnée. Désarçonné, Keir voit sa mobilité réduite sous la force du corps de Lewis.
« Trop aimable Monseigneur. »
Et il rit en retour sans trop savoir pourquoi. Il n’est même pas drôle. Bientôt, le rire s’efface car ses yeux ont bel et bien remarqué le manège de son ami. Ils n’ignorent rien, eux. Toujours à tout observer, même ce qu’il ne veut pas. Sans le savoir, Charlie retient sa respiration. Lewis se fait plus proche et, bien sûr, il se demande à quel jeu il joue désormais. Cela ne l’empêche pas de fermer les yeux au contact de sa joue contre la sienne, de ses lèvres sur sa peau brûlante. Il laisse faire, ne dit rien, ne bouge pas d’un iota. Respire à peine. Quelque chose en lui fait mal tant ça tambourine fort contre sa cage thoracique. Ce n’est pas tant les coups qui provoquent la douleur mais ses efforts monumentaux pour les retenir. Il est fatigué, Charlie. Peut-être que plus tard, il se servira de ça comme une excuse pour justifier son manque d’action. Un ami le repousserait. Un ami ne laisserait pas ses lippes descendre si bas, glisser vers les siennes. Un ami n’aurait pas le cœur qui bat si fort que tout le monde doit l’entendre, surtout le principal intéressé.
L’écart est si abrupte qu’il en perd la parole. L’espace d’une seconde, Lewis était tout proche ; là, à portée d’un baiser. Il ne l’est plus. Il aura suffi d’une voix, d’un rappel à l’ordre pour qu’il disparaisse. Qu’il redevienne l’ami, celui qu’il devrait rester. Celui qui ne souhaite pas parler de ce qui cloche chez eux. Celui qui l’a laissé partir sans broncher puisque, de toute évidence, ça ne compte pas. Charlie, toujours au sol, regarde ses mains tremblantes. Il veut les faire cesser, leur dire qu’elles sont ridicules à se comporter ainsi. Il se souvient de cette fièvre ressentie pour Cameron et toute la peine qu’il a dû gérer pour s’en remettre. C’est trop dur et il est trop fatigué.
Keir se relève sans un regard pour son ami. Il ne saurait dire s’il lui en veut ou s’il trouve qu’il a eu raison. Dans l’attente d’une réponse plus claire de la part de sa tête - et non de son cœur - il se refuse à prendre une décision. Dans le silence le plus gênant, ils quittent la grange pour retourner à la maison principale. Sur le chemin, Charlie s’efforce de chasser de ses vêtements toute trace de cette lutte qu’il ne saura jamais expliquer. Mains dans les poches, dos voûté. Il est presque soulagé d’entrer dans la cohue du salon pour se mêler à ces gens qu’il connaît à peine, outre un ou deux visages. La foule se précipite dans la pièce adjacente où se dresse une immense table familiale, étrangère à ses yeux d’enfant unique. Forcément, il fait la comparaison avec ses propres souvenirs familiaux et peine à dénombrer toutes les différences qui se trouvent entre les deux tableaux. Chaleur, bruit et agitation contre silence, statisme et froideur. Charlie n’a jamais réfuté l’amour de ses parents pour lui mais n’ignore pas non plus qu’il ne ressemble pas à celui qu’ont pu expérimenter les autres enfants de ce monde. Il lui suffit de poser les yeux sur cette table pour le reconnaître.
Il prend place au hasard, étranger. Son regard ne s’arrête sur personne et il n’ose pas prendre la parole. En plus, ça parle de tous les côtés, un vrai bordel. Charlie observe, écoute, apprend. Il se sent explorateur en territoire inconnu. Puis, la voix de Douglas, père de famille bourru mais apprécié, se fait entendre plus forte que celle des autres. Elle soulève une question qu’apparemment toute la tablée se pose.
« Alors Lewis, bientôt trente ans et tu ne nous a toujours pas présenté une charmante demoiselle ! Tic-tac mon grand, il faut penser à ton avenir. »
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Sam 27 Avr 2024 - 11:48
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Et le glas sonna, le glaçant de la pointe des lèvres jusqu’aux bout des orteils. C’est d’un bon qu’il s’était levé, sans même prendre le temps de réfléchir. De regretter. Comme lorsqu’on devait arracher un pansement. Le cœur palpitait encore oui, mais pour une toute autre raison. Il se sentait monstrueusement fautif. La réalité, il venait de se la prendre violement dans la gueule. Il aurait préféré foncer droit dans un mur. Ça lui aurait fait moins mal. Putain ! Même les griffes acérées du loup lui semblaient plus douces à encaisser que ce regard. Cette absence. Regarde-moi ! Il l’implorait Barghest, quand jamais de sa vie il ne pensait pouvoir ployer. Avec Charlie, rien ne se passait comme prévu. Rien n’était linéaire, anticipable. Quoiqu’il fasse, il trébuchait et leur amitié en payait les conséquences. Il fallait vraiment qu’il pense à se faire soigner…
Il suivit son père sans un mot. Rien de choquant aux yeux de sa famille, puisque ses grognements semblaient être considérés comme une seconde langue ici. Douglas ponctuait régulièrement ses phases avec, lorsqu’il n’hochait pas frénétiquement la tête ou riait à gorge déployé. Grosse différence avec son fils, qui restait presque pudique de ce côté. Lui tirer un rire sincère n’était pas donné à tout le monde et, en dehors des chauffe-plats, seul Maximilien avait concrétisé cet exploit. Il le répétait, même. Incroyable. Comme cette foutue démangeaison qu’il ressentait le long de sa paume, jusqu’à venir lui piquer la pulpe des doigts. Il aurait voulu pouvoir tendre la main et aider Charlie à se débarrasser de cette poussière nuisible. Juste pour… Quoi ? L’aider ? Merci, mais il était suffisamment grand pour le faire. Il l’entendait très bien lui répondre ça, dans sa tête. Pour quoi d’autre alors ? Mendier un contact qu’il repousserait, selon toute logique ? Non. Tiens toi mec. Alors il enfonça une main dans une poche, frotta la tête d’un des adolescents de l’autre. Ça pullulait de gosses. Ça criait fort dans la maison, tant et si bien qu’on distinguait à peine les rires des cris. La plupart était venu le saluer, cherchant à le défier ou à le prendre dans leur bras, avant de partir. On arrivait en fin de soirée et finalement, peu était convié à rester pour le repas. Ce n’était pas plus mal. Il avait une tête comme ça.
Chacun s’attabla. @Joshua Yoon et sa jumelle prirent leurs places habituelles, situées de part et d’autre de @Cameron Dullahan . Il ne pensait pas le voir ici, l’Arc-en-Ciel. Ça lui fit plaisir, même s’il n’en montra rien. Mieux valait ne pas stimuler le sorcier, où il terminerait définitivement avec une migraine. Charlie s’assoit en face, et il ne tarda pas à le rejoindre. Il était à une longueur de jambe de @Joeïa Yoon et cette dernière semblait en être venue au même calcul, puisqu’un sourire diabolique vint orner son doux visage. Morue.. Il ne manquait que @Miguel Pajares et @Alexander McCandless mais sa mère s’abstint de le souligner, à la différence de son père. Bourrin de service.
« Bah ? Et les affreux zigotos ? Ils se sont perdus en chemin ? »
Un râle exaspéré s’échappa de ses lèvres pincées sur le rebord de sa canette. Il prit le temps de lécher une goutte de bière avant qu’elle n’en tombe, et répéta l’excuse préparée en amont.
« Miguel avait un entrainement. T’sais qu’il peut pas se permettre de se relâcher. »
Geste reflexe. Lewis rattrapa sa bière et chercha à marquer la fin de la discussion. Doug semblait être repartie en boucle, et ça l’arrangeait bien.
« Ah mais c’est vrai ! Il faudrait qu’on assiste à un de ces matchs un jour. Tu devais m’apporter une écharpe d’ailleurs ? Tu m’as encore oublié. Fils indigne ! Tu pourrais au moins faire ça pour ton vieux père après toutes ses années de bons et loyaux services. »
« Chéri, arrêtes un peu tu veux ? Je suis sûr qu’il y pense. » Douce Daya, qui couvrait son fils en sachant pertinemment que personne ne croyait à son mensonge.
« Heureusement que tu n’as pas eu la bonne idée de suivre le même parcours. Nous ne te verrions plus… » Et hop, une petite pique pour rappeler son absence de l’année.
« En même temps, ce crétin est incapable de jouer en équipe ! Le talent, ça va bien deux minutes. Je suis sûr que le professeur de vol se souvient encore des sélections. Tiens ! Je dois avoir le courrier de l’école rangé pas lo-
« Et le petit Alex alors ? » Merci mais non merci Maman.
« Occupé avec une fille ». Il avait 90% de chance de taper juste en disant ça. Il eut droit pour toutes réponses à un rire gras et à une main qui lui claqua fortement l’épaule. Il eut droit à d’horribles souvenirs ancestraux de son père ventant ses expériences de « jeune Don Juan », lui rappelant combien leur fonctionnement différait. Il s’en foutait de ça, Lewis. Il ne cherchait rien et, quand ça lui tombait dessus, ça n’était jamais pour durer.
« Alors Lewis, bientôt trente ans et tu ne nous a toujours pas présenté une charmante demoiselle ! Tic-tac mon grand, il faut penser à ton avenir. »
Et voilà, il venait de s’étouffer avec sa bière ! Il eut une quinte de toux atroce, et manqua de renverser sa canette sur ses haricots verts. Sérieusement ? Il voulait vraiment aborder ce sujet-là ? Mais qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter un tel karma ? Charlie. Embrasser. Ouai, ok. Il le méritait peut-être bien…
« J’y pense j’te signale ! Je quitte la fac cet été, pour rappel. » Comme si cette transition vers le monde adulte, le vrai, ne l’angoissait pas. « J’ai pas besoin d’une nana. » L’œil, plus vif que le déni, jeta son dévolu sur le louveteau assis non loin, avant d’être rappelé à l’ordre.
« Et quoi ? T’as plus envie d’une barraque qui grouille de vie ? T’étais toujours fourré avec les plus petits et-
- Stop ! Ça suffit le coup de l’horloge. Si tu veux des p’tits enfants, demande à la greluche en face de moi. Ou l’jumeau. » dit-il en détournant consciencieusement la conversation. Nul doute qu’il allait se prendre un sacré coup de pied sous la table mais bon, ça valait bien le sacrifice. Puis, entre deux floppées d’injure fleuries et de lancer de bout de pain, Dayanara réussit à se faire entendre.
« Et toi mon petit Charlie ? Si tu nous parlais un peu de toi. »
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Sam 27 Avr 2024 - 13:57
Cameron se trouve en face de lui. Voilà un visage qu’il ne pensait pas voir et pourtant, il en est ravi. C’est… rassurant ? Tout son être l’est. Il le regarde, aussi entouré et se sent heureux pour lui. Il oublie parfois que Cameron a grandi non loin de Lewis. Forcément, ça force l’envie. Tous ont l’air tant à l’aise les uns avec les autres qu’il se sent comme un bouton au milieu de la figure : de trop et non désiré. Ce, peu importe le nombre de sourires que peut lui faire le blondinet.
La conversation s’oriente vers Miguel et Alexander. Plus d’une fois, Charlie fronce les sourcils face aux explications de Lewis mais ne pipe mot, ne souhaitant en aucun cas le contredire. Miguel ne lui a jamais parlé d’entraînement lorsqu’il est parti de chez lui le matin-même et Alex… bon, ça pourrait être vrai. Mais l’entendre être qualifié de « petit » lui tire une grimace amusée. S’il y a bien quelque chose que le McCandless n’est pas, c’est petit…
Occupé à observer tout le monde, Keir ne voit pas venir la question de Douglas. C’est que ses parents ne s’embarrassent de questionnements aussi personnels. On se moque bien s’il est seul ou non. Pas Lewis. Le rappel de son départ imminent d’Hungcalf fait légèrement trembler ses mains, qu’il dissimule rapidement sous la table. Il ne restera plus que Cataleya et lui à l’université bientôt, ce nouvel état pour leur groupe l’inquiète. Ne vont-ils pas se séparer ? Verra-t-il toujours autant Lewis ou devra-t-il accepter qu’il n’a plus de temps à lui accorder ?
« J’ai pas besoin d’une nana ». Petit sourire mal dissimulé. Forcément, il pense aux propos de Diane au Bal, cet intérêt qu’elle a manifesté pour le Barghest. Si elle venait à jeter son dévolu sur lui, que se passerait-il ? Douglas n’a pas tort, Lewis est le plus paternel d’entre eux. Il voudra des enfants, l’idée germe vite dans son esprit. La façon dont il interagit avec eux est une évidence. Femme, enfant. Peut-être plus d’un. Grouiller de vie. Et lui, à côté, être solitaire capable de donner la mort en un coup de mâchoire… Il baisse un peu plus la tête sur son assiette. Elle lui paraît si remplie qu’il en a mal au ventre.
Sous la table, il sent la vague de coups de pied s’échouer contre les jambes de l’aspirant Auror. L’un d’eux vient même à le toucher. Apparemment, l’allusion a mis la jumelle autant dans le mal que Lewis lui-même. Question taboue que les parents se font un plaisir d’aborder devant tout le monde. Du coin de l’œil, il la voit murmurer un « mêle-toi de tes oignons Babouin » accompagné d’un regard noir. La seconde suivante, des bouts de pain volent dans leur direction, interrompus par la douce voix de la matriarche.
C’est à lui qu’on parle. Lui qu’on questionne. S’il avait eu quelque chose dans la bouche, Charlie aurait avalé de travers. Toutes les paires d’yeux se tournent vers lui ; franchement, il craignait que ça arrive. Son pire cauchemar.
« Euh… bah… euh… »
Un début fort prometteur pour notre jeune inventeur de génie. Il tourne envers la tête vers Lewis puis vers Cameron pour y chercher, chez chacun, le soutien nécessaire.
« Charlie est toujours fourré avec Lewis, de vrais p’tits tourt-AIE ! »
Le cri aigu poussé par Joeïa lui vrille les tympans. Autour de la table, tout le monde a l’air surpris par sa réaction, même l’instigateur de cette attaque perfide. Il ne s’agit pourtant pas de Lewis, mais bien de Joshua que l’on voit récupérer tranquillement sa main pour écarter une mèche de cheveux de Cameron lui tombant sur les yeux. Keir se précipite pour répondre avant que l’offensive Joeienne ne reprenne et ne le mette un peu plus dans l’embarras.
« Je suis aussi à l’université mais pas vraiment doué en magie. Je préfère le travail manuel. »
« En voilà une bonne chose ! » claironne Douglas.
« Mes parents sont divorcés et je suis fils unique. »
Il se retient bien de donner le métier des parents en question, histoire de ne pas avoir à expliquer ce qu’implique être une sexologue. La plus grosse information le concernant ne peut malheureusement pas être mentionnée à cette table alors il se tait. Keir voit bien que Dayanara le regarde l’air de dire « mais encore ? », attendant une suite à un récit plus que bref. Comme si sa vie était aussi vide que le verre de vin de Douglas.
@Lewis Barghest
La conversation s’oriente vers Miguel et Alexander. Plus d’une fois, Charlie fronce les sourcils face aux explications de Lewis mais ne pipe mot, ne souhaitant en aucun cas le contredire. Miguel ne lui a jamais parlé d’entraînement lorsqu’il est parti de chez lui le matin-même et Alex… bon, ça pourrait être vrai. Mais l’entendre être qualifié de « petit » lui tire une grimace amusée. S’il y a bien quelque chose que le McCandless n’est pas, c’est petit…
Occupé à observer tout le monde, Keir ne voit pas venir la question de Douglas. C’est que ses parents ne s’embarrassent de questionnements aussi personnels. On se moque bien s’il est seul ou non. Pas Lewis. Le rappel de son départ imminent d’Hungcalf fait légèrement trembler ses mains, qu’il dissimule rapidement sous la table. Il ne restera plus que Cataleya et lui à l’université bientôt, ce nouvel état pour leur groupe l’inquiète. Ne vont-ils pas se séparer ? Verra-t-il toujours autant Lewis ou devra-t-il accepter qu’il n’a plus de temps à lui accorder ?
« J’ai pas besoin d’une nana ». Petit sourire mal dissimulé. Forcément, il pense aux propos de Diane au Bal, cet intérêt qu’elle a manifesté pour le Barghest. Si elle venait à jeter son dévolu sur lui, que se passerait-il ? Douglas n’a pas tort, Lewis est le plus paternel d’entre eux. Il voudra des enfants, l’idée germe vite dans son esprit. La façon dont il interagit avec eux est une évidence. Femme, enfant. Peut-être plus d’un. Grouiller de vie. Et lui, à côté, être solitaire capable de donner la mort en un coup de mâchoire… Il baisse un peu plus la tête sur son assiette. Elle lui paraît si remplie qu’il en a mal au ventre.
Sous la table, il sent la vague de coups de pied s’échouer contre les jambes de l’aspirant Auror. L’un d’eux vient même à le toucher. Apparemment, l’allusion a mis la jumelle autant dans le mal que Lewis lui-même. Question taboue que les parents se font un plaisir d’aborder devant tout le monde. Du coin de l’œil, il la voit murmurer un « mêle-toi de tes oignons Babouin » accompagné d’un regard noir. La seconde suivante, des bouts de pain volent dans leur direction, interrompus par la douce voix de la matriarche.
C’est à lui qu’on parle. Lui qu’on questionne. S’il avait eu quelque chose dans la bouche, Charlie aurait avalé de travers. Toutes les paires d’yeux se tournent vers lui ; franchement, il craignait que ça arrive. Son pire cauchemar.
« Euh… bah… euh… »
Un début fort prometteur pour notre jeune inventeur de génie. Il tourne envers la tête vers Lewis puis vers Cameron pour y chercher, chez chacun, le soutien nécessaire.
« Charlie est toujours fourré avec Lewis, de vrais p’tits tourt-AIE ! »
Le cri aigu poussé par Joeïa lui vrille les tympans. Autour de la table, tout le monde a l’air surpris par sa réaction, même l’instigateur de cette attaque perfide. Il ne s’agit pourtant pas de Lewis, mais bien de Joshua que l’on voit récupérer tranquillement sa main pour écarter une mèche de cheveux de Cameron lui tombant sur les yeux. Keir se précipite pour répondre avant que l’offensive Joeienne ne reprenne et ne le mette un peu plus dans l’embarras.
« Je suis aussi à l’université mais pas vraiment doué en magie. Je préfère le travail manuel. »
« En voilà une bonne chose ! » claironne Douglas.
« Mes parents sont divorcés et je suis fils unique. »
Il se retient bien de donner le métier des parents en question, histoire de ne pas avoir à expliquer ce qu’implique être une sexologue. La plus grosse information le concernant ne peut malheureusement pas être mentionnée à cette table alors il se tait. Keir voit bien que Dayanara le regarde l’air de dire « mais encore ? », attendant une suite à un récit plus que bref. Comme si sa vie était aussi vide que le verre de vin de Douglas.
@Lewis Barghest
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» miroir du riséd : Diego Barrueco
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» âge : 28 (13/02/1996)
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Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Jeu 2 Mai 2024 - 16:35
Un anniversaire haut en couleurs@Charlie Keir
Cameron paraissait aux anges, tout coincé comme il l’était par les jumeaux. Ça faisait une sacrée brochette et aucun ne semblait pouvoir rattraper l’autre. Heureusement qu’ils ne partaient pas tous en roue libre en même temps. Cette simple idée, irritante au possible, réussit à le faire frissonner des pieds à la tête. Un surexcité du bocal. Une folle furieuse. Un sombre chevalier. Non, vraiment, il ne voulait pas être là quand ce désastre se produirait. Est-ce que sa conscience omettait volontairement les années de souffrance que lui-même avait pu occasionner aux plus grands, lorsqu’il se trouvait à leur place ? Parfaitement. Chacun son tour. Un jour, eux aussi prendront la place du grincheux face à de parfaits idiots. Et ce jour-là, Dieu lui en sera témoin, il se fendra d’un sourire gargantuesque.
La conversation va bon train et si l’œil osa tout juste se poser sur les boucles brunes à côté de lui, force était de constaté que l’habitude reprenait vite le dessus. Lewis regardait l’assiette infiniment trop copieuse, la moue boudeuse qui s’illumina d’un sourire en entendant parler du « petit Alex ». Déjà qu’il reconnaissait qu’il était imposant, il n’imaginait même pas comme cet adjectif pouvait sembler ridicule aux yeux de Charlie. Si l’occasion se présentait, il lui montrerait une ou deux photos de la Montagne avant que la puberté ne prenne.
Vont le temps d’aborder l’avenir et ce sujet, touchy au possible pour l’aspirant auror, ne manqua pas de le faire réagir. Il grogna, marmonna et détourna rapidement la conversation en se servant de l’appart qui lui faisait face. Aie ! Il serra les dents, bien conscient de l’avoir mérité, mais se redressa brusquement en voyant le louveteau sursauter.
« Morue pas fraiche ! » Articula-t-il silencieusement, son regard chocolat affrontant les deux amandes. Une, deux…Record. Les projectiles n’avaient jamais volé aussi vite. Cameron se protégeait de ses bras en riant à gorge déployé, pendant que Jo soufflait tout ce que ses poumons pouvaient contenir d’air. La bataille faisait rage, tant et si bien qu’il n’entendit que trop tard la question adressée à son voisin. Et merde. En l’amenant à la Ferme, il s’était douté qu’il serait cuisiné à un moment donné, mais pas si vite. Pas après la grange. Si l’interrogatoire eu le mérite d’arrêter la salve de petits pains, ce ne fut pas forcément pour le bien de tous. D’un, en particulier. Il se foutait pas mal de l’état d’âme des autres, le Barghest. La main, hésitante d’abord, vint frôler la sienne du dos. Tout va bien se passer, je suis là. L’Arc-en-ciel aussi, de toutes évidences. Une pointe désagréable s’enfonça dans son estomac mais il n’en tint pas compte, mettant ça sur le coup d’une bière bue trop vite.
Une claque. Un cri. Dieu merci !Josh avait réagi plus vite que la musique. Il lui en devait une, et lui signifia d’un petit sourire en coin. Bien fait, la morue. Cameron, lui, semblait roucouler sous les petites attentions et ne preta pas plus d’attention que ça à la suite de la discussion. Il avait des petits poids et des haricots à trier, après tout.
« Charlie est un vrai génie ‘pa. Il est capable de réparer n’importe quoi. » De forcer des serrures aussi, mais personne n’avait besoin de le savoir. « Il est doué de ses dix doigts. Y’en a pas deux comme lui. »
« Ah ouai ? Il pourrait peut-être jeter un coup d’œil au moteur –
-Chéri, il n’est pas là pour ça. Bon ! Place au gâteau. Joïea, ma douce, tu veux bien me donner un coup de main ? »
Les prunelles roulèrent si fort dans leurs orbites qu’il crut en faire un malaise. Ma douce…Et moi, je suis aussi aimable qu’un chaton dans ce cas ! Les convives ramenèrent plats et assiettes en bout de table dans une harmonie cacophonique, à peine recouverte par une voix mélodieuse chantant Joyeux anniversaire Baboiiiiin. Heureusement pour lui, ce moment ne dura que très peu de temps et l’envie de se cacher sous la table laissa vite place à la gourmandise. Sa mère s’était surpassée, encore une fois.
« T’as aidé à la préparation Morue ?
-T’inquiètes, je l’ai surveillé. Tu peux y aller sans crainte. »
Plus que reconnaissant envers le jumeau bienveillant, Lewis put souffler les bougies, l’ombre d’un rire s’articulant dès la deuxième tentative. Qui avait eu la bonne idée de mettre une bougie qui refusait de s’éteindre ?! Enfin, c’était drôle. Il était bien forcé de le reconnaitre.
Le restant de la soirée se déroula sans trop d’accroc, Jo et Lewis réussissait à alpaguer et détourner la plupart des sujets de conversation. Cameron parla de ses derniers projets et tint même à lui offrir un portrait de lui, clope au bec, ce qui ne manqua pas de le faire rire une nouvelle. Tous purent alors apprendre qu’il avait décidé de diminuer sa consommation, et que Charlie y était pour beaucoup. D’autres relancèrent la conversation plus d’une fois mais, enfin, ils purent décrocher de cette fichue table.
« Fils ! Tu laisseras ta chambre à ton ami. On t’a préparé le bureau. » Le bureau ? Dis plutôt le placard à balai. Le Rouge soupira longuement, et tous supposèrent que sa déception venait de là. Une part de lui, celle qui tentait de combattre fort le déni, lui aurait bien souffler que l’endroit importât peu tant qu’il était avec Charlie. Autant se battre contre un moulin à vent.
« Tu viens Cha ? » Ne pas tendre la main, ne pas tendre la main. Putain ! Il l’avait fait. C’était plus fort que lui. Tout en se maudissant, il tourna le dos au Gris et se mit en route. Advienne que pourra.
La conversation va bon train et si l’œil osa tout juste se poser sur les boucles brunes à côté de lui, force était de constaté que l’habitude reprenait vite le dessus. Lewis regardait l’assiette infiniment trop copieuse, la moue boudeuse qui s’illumina d’un sourire en entendant parler du « petit Alex ». Déjà qu’il reconnaissait qu’il était imposant, il n’imaginait même pas comme cet adjectif pouvait sembler ridicule aux yeux de Charlie. Si l’occasion se présentait, il lui montrerait une ou deux photos de la Montagne avant que la puberté ne prenne.
Vont le temps d’aborder l’avenir et ce sujet, touchy au possible pour l’aspirant auror, ne manqua pas de le faire réagir. Il grogna, marmonna et détourna rapidement la conversation en se servant de l’appart qui lui faisait face. Aie ! Il serra les dents, bien conscient de l’avoir mérité, mais se redressa brusquement en voyant le louveteau sursauter.
« Morue pas fraiche ! » Articula-t-il silencieusement, son regard chocolat affrontant les deux amandes. Une, deux…Record. Les projectiles n’avaient jamais volé aussi vite. Cameron se protégeait de ses bras en riant à gorge déployé, pendant que Jo soufflait tout ce que ses poumons pouvaient contenir d’air. La bataille faisait rage, tant et si bien qu’il n’entendit que trop tard la question adressée à son voisin. Et merde. En l’amenant à la Ferme, il s’était douté qu’il serait cuisiné à un moment donné, mais pas si vite. Pas après la grange. Si l’interrogatoire eu le mérite d’arrêter la salve de petits pains, ce ne fut pas forcément pour le bien de tous. D’un, en particulier. Il se foutait pas mal de l’état d’âme des autres, le Barghest. La main, hésitante d’abord, vint frôler la sienne du dos. Tout va bien se passer, je suis là. L’Arc-en-ciel aussi, de toutes évidences. Une pointe désagréable s’enfonça dans son estomac mais il n’en tint pas compte, mettant ça sur le coup d’une bière bue trop vite.
Une claque. Un cri. Dieu merci !Josh avait réagi plus vite que la musique. Il lui en devait une, et lui signifia d’un petit sourire en coin. Bien fait, la morue. Cameron, lui, semblait roucouler sous les petites attentions et ne preta pas plus d’attention que ça à la suite de la discussion. Il avait des petits poids et des haricots à trier, après tout.
« Charlie est un vrai génie ‘pa. Il est capable de réparer n’importe quoi. » De forcer des serrures aussi, mais personne n’avait besoin de le savoir. « Il est doué de ses dix doigts. Y’en a pas deux comme lui. »
« Ah ouai ? Il pourrait peut-être jeter un coup d’œil au moteur –
-Chéri, il n’est pas là pour ça. Bon ! Place au gâteau. Joïea, ma douce, tu veux bien me donner un coup de main ? »
Les prunelles roulèrent si fort dans leurs orbites qu’il crut en faire un malaise. Ma douce…Et moi, je suis aussi aimable qu’un chaton dans ce cas ! Les convives ramenèrent plats et assiettes en bout de table dans une harmonie cacophonique, à peine recouverte par une voix mélodieuse chantant Joyeux anniversaire Baboiiiiin. Heureusement pour lui, ce moment ne dura que très peu de temps et l’envie de se cacher sous la table laissa vite place à la gourmandise. Sa mère s’était surpassée, encore une fois.
« T’as aidé à la préparation Morue ?
-T’inquiètes, je l’ai surveillé. Tu peux y aller sans crainte. »
Plus que reconnaissant envers le jumeau bienveillant, Lewis put souffler les bougies, l’ombre d’un rire s’articulant dès la deuxième tentative. Qui avait eu la bonne idée de mettre une bougie qui refusait de s’éteindre ?! Enfin, c’était drôle. Il était bien forcé de le reconnaitre.
Le restant de la soirée se déroula sans trop d’accroc, Jo et Lewis réussissait à alpaguer et détourner la plupart des sujets de conversation. Cameron parla de ses derniers projets et tint même à lui offrir un portrait de lui, clope au bec, ce qui ne manqua pas de le faire rire une nouvelle. Tous purent alors apprendre qu’il avait décidé de diminuer sa consommation, et que Charlie y était pour beaucoup. D’autres relancèrent la conversation plus d’une fois mais, enfin, ils purent décrocher de cette fichue table.
« Fils ! Tu laisseras ta chambre à ton ami. On t’a préparé le bureau. » Le bureau ? Dis plutôt le placard à balai. Le Rouge soupira longuement, et tous supposèrent que sa déception venait de là. Une part de lui, celle qui tentait de combattre fort le déni, lui aurait bien souffler que l’endroit importât peu tant qu’il était avec Charlie. Autant se battre contre un moulin à vent.
« Tu viens Cha ? » Ne pas tendre la main, ne pas tendre la main. Putain ! Il l’avait fait. C’était plus fort que lui. Tout en se maudissant, il tourna le dos au Gris et se mit en route. Advienne que pourra.
©eck
Valentine ValentineValentine, my decline
Is so much better with you
Valentine, my decline
I'm always running to you
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- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» âge : vingt-sept ans
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Un anniversaire haut en couleurs (ft. Lewis)
Jeu 2 Mai 2024 - 17:05
Charlie rougit de la tête aux pieds. Ce n’est pas la première fois que Lewis complimente ses qualités de bricoleur mais il ne l’a jamais fait devant des personnes aussi importantes à ses yeux. Ses propres parents. Il est tellement gêné que son regard se focalise sur ses petits pois, comme si les fixer pouvait lui permettre d’échapper à la honte d’être injustement valorisé. C’est pourtant un sentiment chauf qui lui compresse la poitrine à l’idée que Lewis l’estime autant, malgré tous ses défauts et ses incapacités au quotidien. Il attend que Dayanara se soit levée, accompagnée de la jumelle, pour se pencher légèrement vers Douglas. La pauvre n’a même pas eu le temps de finaliser son idée qu’il s’est vu interrompu par la bienveillance de sa femme. S’il y a pourtant une chose qui lui fait très plaisir, c’est de rendre service.
« Je vous aiderai avec grand plaisir, M. Barg- Douglas. »
C’est qu’il veut être appelé par son prénom, le sieur. Quelque chose qui lui donne du fil à retordre, Charlie fait pourtant de son mieux pour ne blesser personne. Il s’imagine déjà trifouiller un moteur et cette simple idée l’apaise. Il n’a pas le temps de réellement souffler que déjà, le gâteau et les convives arrivent à grand fracas. Ça chante, ça hurle, ça rit... il n’a pas l’habitude, ne sait pas où regarder et finalement, Keir suit le mouvement sans rien chercher à comprendre. Il applaudit Lewis lorsqu’il parvient - enfin - à souffler toutes ses bougies (et le sourire de Cameron lui laisse comprendre qu’il n’est pas indifférent à cette farce) ; il rit avec tout le monde face aux cadeaux offerts. Le sien finit malgré lui sous les spotlights alors qu’il voulait se montrer discret, lorsque l’aspirant Auror a annoncé à qui veut bien l’entendre qu’il essaye de fumer moins. Qu’il veut arrêter, peut-être. Qu’il y est pour quelque chose. Charlie a souvent l’impression de le forcer alors évidemment, la nouvelle le comble. Peut-être qu’en fin de compte, il fait quelque chose de bien pour lui ? Et pas malgré lui ?
Lorsqu’arrive la fin de la soirée, Charlie est exténué. Il a dû retenir des bâillements plus d’une fois et pour certaines, il n’a rien pu faire. C’est sorti tout seul. Alors, quand le moment d’aller dormir arrive, il ne cache pas le bien que ça lui ferait de poser sa tête sur l’oreiller. Et en même temps, il craint cet instant plus que jamais. Car avec toute cette agitation, ce bruit et ce monde de fou, ses pensées n’ont pas le temps de rester. Elles sont évacuées par les questions, les exclamations, les blagues, les rires - tout pour le distraire de ce qui le préoccupe vraiment. Mais une fois seul, entouré par quatre murs qu’il ne connaît pas, qui pourra les éloigner ? Qui le protégera des doutes ?
Il va se retrouver seul, il en a la confirmation via Douglas. Forcément, le cœur s’étreint un peu. Il comprend, pourtant. C’est le mieux. La question de Lewis le sort de sa rêverie et il voit cette main tendue. La sienne le démange. Il hésite quelques secondes ; bien trop longtemps. Déjà, la main n’est plus là et Lewis a avancé devant lui. Il se dépêche de le rattraper, comme il le fait souvent. De pièces en couloirs, il le suit jusqu’à sa chambre et sitôt les pieds dedans, en inspecte le moindre centimètre. C’est l’endroit le plus spécial de la maison à ses yeux, celui qui contient toute l’enfance de son ami, de la joie aux peines, de la rage à l’excitation. Il a sûrement vécu des tas de choses ici. Seul ou entre amis. Un amour, peut-être. Il préfère ne pas y penser. En silence, il parcourt la pièce et si sa main est tendue vers chacun des objets sur sa route, il ne les touche jamais. C’est précieux, ça ne doit pas bouger.
« T’as une belle vue » dit-il sobrement en s’arrêtant devant la fenêtre donnant sur la pleine campagne écossaise.
Charlie se retourne enfin, le regarde longuement. Ses iris font le voyage entre ses grains de beauté et la taie d’oreiller. Ailleurs, ils auraient trouvé naturel de dormir ensemble. C’est comme ça qu’ils se tiennent compagnie, se réconfortent. Ou même, discutent sobrement. Mais il ne peut s’empêcher de penser à la grange, aux attentes de Douglas et Dayanara, aux commentaires qui ont suivi leurs questions... Ce n’est pas en accaparant Lewis que celui-ci trouvera son bonheur.
« Je suis fatigué, je vais me coucher. On se voit demain ? »
Ce n’est pas naturel. Ça sonne faux. Sa main qui se pose sur le lit froid, l’odeur de Lewis qui traîne partout et chaque détail de cette chambre qui le lui rappelle. C’est une torture de dormir là. Il serait pourtant malpoli de demander à squatter le bureau...
« Encore bon anniversaire, M. La Star du Jour. »
Il se rapproche, fait un pas en arrière. Pose finalement sa main sur son épaule pour la tapoter une à deux fois. Se déteste aussitôt de l’avoir fait alors que tout ce qu’il souhaite, c’est un câlin. Ça lui semble tellement injuste d’en réclamer un...
@Lewis Barghest
« Je vous aiderai avec grand plaisir, M. Barg- Douglas. »
C’est qu’il veut être appelé par son prénom, le sieur. Quelque chose qui lui donne du fil à retordre, Charlie fait pourtant de son mieux pour ne blesser personne. Il s’imagine déjà trifouiller un moteur et cette simple idée l’apaise. Il n’a pas le temps de réellement souffler que déjà, le gâteau et les convives arrivent à grand fracas. Ça chante, ça hurle, ça rit... il n’a pas l’habitude, ne sait pas où regarder et finalement, Keir suit le mouvement sans rien chercher à comprendre. Il applaudit Lewis lorsqu’il parvient - enfin - à souffler toutes ses bougies (et le sourire de Cameron lui laisse comprendre qu’il n’est pas indifférent à cette farce) ; il rit avec tout le monde face aux cadeaux offerts. Le sien finit malgré lui sous les spotlights alors qu’il voulait se montrer discret, lorsque l’aspirant Auror a annoncé à qui veut bien l’entendre qu’il essaye de fumer moins. Qu’il veut arrêter, peut-être. Qu’il y est pour quelque chose. Charlie a souvent l’impression de le forcer alors évidemment, la nouvelle le comble. Peut-être qu’en fin de compte, il fait quelque chose de bien pour lui ? Et pas malgré lui ?
Lorsqu’arrive la fin de la soirée, Charlie est exténué. Il a dû retenir des bâillements plus d’une fois et pour certaines, il n’a rien pu faire. C’est sorti tout seul. Alors, quand le moment d’aller dormir arrive, il ne cache pas le bien que ça lui ferait de poser sa tête sur l’oreiller. Et en même temps, il craint cet instant plus que jamais. Car avec toute cette agitation, ce bruit et ce monde de fou, ses pensées n’ont pas le temps de rester. Elles sont évacuées par les questions, les exclamations, les blagues, les rires - tout pour le distraire de ce qui le préoccupe vraiment. Mais une fois seul, entouré par quatre murs qu’il ne connaît pas, qui pourra les éloigner ? Qui le protégera des doutes ?
Il va se retrouver seul, il en a la confirmation via Douglas. Forcément, le cœur s’étreint un peu. Il comprend, pourtant. C’est le mieux. La question de Lewis le sort de sa rêverie et il voit cette main tendue. La sienne le démange. Il hésite quelques secondes ; bien trop longtemps. Déjà, la main n’est plus là et Lewis a avancé devant lui. Il se dépêche de le rattraper, comme il le fait souvent. De pièces en couloirs, il le suit jusqu’à sa chambre et sitôt les pieds dedans, en inspecte le moindre centimètre. C’est l’endroit le plus spécial de la maison à ses yeux, celui qui contient toute l’enfance de son ami, de la joie aux peines, de la rage à l’excitation. Il a sûrement vécu des tas de choses ici. Seul ou entre amis. Un amour, peut-être. Il préfère ne pas y penser. En silence, il parcourt la pièce et si sa main est tendue vers chacun des objets sur sa route, il ne les touche jamais. C’est précieux, ça ne doit pas bouger.
« T’as une belle vue » dit-il sobrement en s’arrêtant devant la fenêtre donnant sur la pleine campagne écossaise.
Charlie se retourne enfin, le regarde longuement. Ses iris font le voyage entre ses grains de beauté et la taie d’oreiller. Ailleurs, ils auraient trouvé naturel de dormir ensemble. C’est comme ça qu’ils se tiennent compagnie, se réconfortent. Ou même, discutent sobrement. Mais il ne peut s’empêcher de penser à la grange, aux attentes de Douglas et Dayanara, aux commentaires qui ont suivi leurs questions... Ce n’est pas en accaparant Lewis que celui-ci trouvera son bonheur.
« Je suis fatigué, je vais me coucher. On se voit demain ? »
Ce n’est pas naturel. Ça sonne faux. Sa main qui se pose sur le lit froid, l’odeur de Lewis qui traîne partout et chaque détail de cette chambre qui le lui rappelle. C’est une torture de dormir là. Il serait pourtant malpoli de demander à squatter le bureau...
« Encore bon anniversaire, M. La Star du Jour. »
Il se rapproche, fait un pas en arrière. Pose finalement sa main sur son épaule pour la tapoter une à deux fois. Se déteste aussitôt de l’avoir fait alors que tout ce qu’il souhaite, c’est un câlin. Ça lui semble tellement injuste d’en réclamer un...
@Lewis Barghest
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