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Please, don't look back | Owen
Lun 2 Aoû 2010 - 11:49
PLEASE, DON'T LOOK BACK
OWEN MILES & PENELOPE WALDEN
OWEN MILES & PENELOPE WALDEN
Découvrez la playlist Nouvelle playlist avec Princess One Point Five
Paris, au mois d’Août, avenue des champs Elysées. Sur la terrasse qui ornait son balcon, en ce début d’après-midi, une jeune femme buvait un verre de vin rouge, seulement vêtue d’une robe blanche, les cheveux comme à son habitude décoiffés. Ses simples mimiques et son regard indiquaient qu’elle venait de se réveiller. En effet, après une nuit mouvementée dans une boîte de nuit moldue, Pénélope Isabella Walden venait de se lever. Pour elle, le programme de la journée était simple, soigner sa gueule de bois à coup de café et de sucreries. A vrai dire, ce programme était quasi journalier. Elle faisait la fête la nuit et dormait ou flânait le jour. Elle avait tout d’abord passé ses premières semaines de juillet dans son appartement, puis était partie aux Bahamas avec un garçon rencontré dans un bar, puis avait fait un rapide passage chez Leah, avant de rentrer à Paris. Elle ne savait pas si elle allait passer encore un mois ici, décidant de tout à la dernière seconde, ce qui lui plaisait. Tout allait bien, la jeune femme n’avait pas croisé ses parents qui, d’après une connaissance, étaient partis chacun de leur côté à leurs occupations à l’étranger, n’éprouvant pas le désir particulier de voir leur fille. Malgré cela, Pénélope avait toujours une petite crainte que sa mère transplane devant sa porte d’entrée. Elle avait en effet protégé son logement d’un sortilège d’anti-transplanage, comme la plupart des logements sorciers. A chaque fois que l’on frappait à sa porte, Penne avait, malgré ses craintes, toujours le plaisir de découvrir un de ses amis d’Hungcalf qui passait. Dans ce cas là, elle entraînait son visiteur dans les meilleurs bars et boîtes branchées de Paris, ou si cet ami n’avait pas vraiment envie de sortir, elle commandait un excellent repas chez le traiteur et tout se terminait en une cuite en duo, à coup de champagne ou de whisky. Mais là, en ce début d’après-midi, elle s’attendait à faire la sieste ou à grignoter des dragées de bertille crochue ou des chocogrenouilles.
De son balcon, elle voyait tout l’agitation qui régnait en bas, où bon nombre de touristes se précipitaient en groupe, vêtus de t-shirts « i love paris » ou prenant des photos à chaque mètre. Un sourire amusé se traça sur son visage à peine maquillé. Elle posa le verre vide sur le rebord du balcon et rentra dans son appartement, très mal rangé pour être honnête. Pénélope oubliait à chaque fois d’envoyer un hibou à une femme de ménage sorcière pour qu’elle vienne. Les draps de la jeune femme étaient tout le temps défaits, le sol était jonché de cartons de pizza, bouteilles vides et papiers de bonbons. Tout d’un coup, on frappa à la porte. La jeune femme avala sa dernière pat citrouille et se précipita pour ouvrir la porte, avant de tomber nez à nez avec…sa mère.
Mrs Walden - « Pénélope! Je savais que tu étais là! Pourquoi tu ne m’as pas prévenu ? »
La jeune femme ne put répondre tout de suite aux paroles de sa génitrice, tellement elle était effondrée par l’arrivée de sa mère ! Elle devait absolument regarder par la porte avant d’ouvrir. Mais elle était évidemment persuadée, comme à chaque fois, que c’était Leah ou alors Bridget qui passait lui faire un coucou…elle se maudissait elle-même. Sa mère lui fit la bise à la française. Elle n’avait pas changé, malgré ses 38 ans. Elle était habillée d’un haut blanc qui était rentré dans une jupe bleue, portant des escarpins, les cheveux coiffés en chignon et évidemment, une cigarette dans la bouche.
« Bonjour Isabella. » lui répondit Pénélope, appelant sa mère par son prénom, chose qui arrangeait autant la mère que la fille. Elle scruta doucement celle qui l’avait mise au monde si jeune, à seulement l’âge de 18 ans qui marchait sur le parquet ayant largement besoin d’être ciré, regardant un peu partout autour d’elle.
« Je n’ai pas vraiment le temps de rester et de parler avec toi…mais, j’organise un dîner ce soir avec quelques amis. Je voudrais et j’insiste même pour que tu viennes. »
La jeune Wright avait décidemment perdu toute sa bonne humeur pour la journée. Elle savait très bien que si elle refusait, sa mère lui couperait son compte en banque ou quelque chose du genre, bref, lui pourrirait la vie pendant quelques temps. Elle devait aller à ce dîner, ce qui allait lui valoir un bon mois de dépression. Elle détestait ses géniteurs, elle ne voulait pas avoir affaire à eux. Les amis de ses parents étaient d’ailleurs particulièrement ennuyeux, ma jeune femme allait s’ennuyer à mourir. Avant qu’elle ne puisse dire un seul mot (sa réponse devait d’ailleurs être positive.) on frappa à sa porte à nouveau. Pénélope, méfiante, ne savait pas si elle devait bénir le ciel parce que celui qui sonnait à la porte venait de lui sauver en partie la vie ou si elle devait s’attendre à par exemple la visite à son père (ce qui serait plutôt surprenant). Jetant un rapide coup d’œil à sa mère qui la fixait, la jeune femme alla ouvrir la porte et se retrouva face à …Owen. Elle poussa un hoquet de surprise. C’était trop d’émotions d’un coup. Elle lança un regard désespéré au garçon dont elle était amoureuse et courut dans la cuisine se servir un autre verre d’alcool qu’elle but d’un trait avant de revenir dans le hall d’entrée et de faire un grand sourire au Summerbee.
« Owen…salut ! Je te présente ma mère…Isabella…Isabella, je te présente un ami de Hungcalf, Owen Miles. »
Comme s’attendait Pénélope, sa mère serra la main d’Owen, un grand sourire séducteur aux lèvres. Elle devait certainement le trouver très séduisant et allait rester pour pouvoir faire sa connaissance…la jeune femme n’avait même pas le temps de réaliser que c’était la première fois que le jeune homme se pointait chez elle. Pourquoi venait-il là ? Avant qu’elle ne puisse trouver quelque chose à dire, sa mère s’avança vers la porte d’entrée, agitant sa main comme si elle était une maman gâteau et aimante, avec un petit sourire en prime pour Owen, geste qui suffit à éveiller l'exaspération de sa fille.
« Pénélope, je te vois ce soir, au repas, à la maison, à 20h. J’aimerais beaucoup que tu emmènes ton ami… »
Elle claqua la porte derrière elle, laissant une odeur de parfum sur son passage. La jeune femme se retourna vers Owen, complètement paniquée, évitant de croiser le regard du Summerbee, le regard qui la faisait suffoquer. A chaque fois qu'elle le voyait, elle voyait son torse, elle voyait son dos nu, son regard...tout...ils couchaient ensemble. Mais c'était tout.
« Je…je crois qu’elle pense qu’on est ensemble…merde ! »
Elle se passa les mains sur son visage et sortit de la poche de sa robe un joint, qu’elle alluma et qu’elle porta rapidement à ses lèvres. La jolie Wright fixa Owen, attendant enfin qu’il lui explique la raison de sa venue.
De son balcon, elle voyait tout l’agitation qui régnait en bas, où bon nombre de touristes se précipitaient en groupe, vêtus de t-shirts « i love paris » ou prenant des photos à chaque mètre. Un sourire amusé se traça sur son visage à peine maquillé. Elle posa le verre vide sur le rebord du balcon et rentra dans son appartement, très mal rangé pour être honnête. Pénélope oubliait à chaque fois d’envoyer un hibou à une femme de ménage sorcière pour qu’elle vienne. Les draps de la jeune femme étaient tout le temps défaits, le sol était jonché de cartons de pizza, bouteilles vides et papiers de bonbons. Tout d’un coup, on frappa à la porte. La jeune femme avala sa dernière pat citrouille et se précipita pour ouvrir la porte, avant de tomber nez à nez avec…sa mère.
Mrs Walden - « Pénélope! Je savais que tu étais là! Pourquoi tu ne m’as pas prévenu ? »
La jeune femme ne put répondre tout de suite aux paroles de sa génitrice, tellement elle était effondrée par l’arrivée de sa mère ! Elle devait absolument regarder par la porte avant d’ouvrir. Mais elle était évidemment persuadée, comme à chaque fois, que c’était Leah ou alors Bridget qui passait lui faire un coucou…elle se maudissait elle-même. Sa mère lui fit la bise à la française. Elle n’avait pas changé, malgré ses 38 ans. Elle était habillée d’un haut blanc qui était rentré dans une jupe bleue, portant des escarpins, les cheveux coiffés en chignon et évidemment, une cigarette dans la bouche.
« Bonjour Isabella. » lui répondit Pénélope, appelant sa mère par son prénom, chose qui arrangeait autant la mère que la fille. Elle scruta doucement celle qui l’avait mise au monde si jeune, à seulement l’âge de 18 ans qui marchait sur le parquet ayant largement besoin d’être ciré, regardant un peu partout autour d’elle.
« Je n’ai pas vraiment le temps de rester et de parler avec toi…mais, j’organise un dîner ce soir avec quelques amis. Je voudrais et j’insiste même pour que tu viennes. »
La jeune Wright avait décidemment perdu toute sa bonne humeur pour la journée. Elle savait très bien que si elle refusait, sa mère lui couperait son compte en banque ou quelque chose du genre, bref, lui pourrirait la vie pendant quelques temps. Elle devait aller à ce dîner, ce qui allait lui valoir un bon mois de dépression. Elle détestait ses géniteurs, elle ne voulait pas avoir affaire à eux. Les amis de ses parents étaient d’ailleurs particulièrement ennuyeux, ma jeune femme allait s’ennuyer à mourir. Avant qu’elle ne puisse dire un seul mot (sa réponse devait d’ailleurs être positive.) on frappa à sa porte à nouveau. Pénélope, méfiante, ne savait pas si elle devait bénir le ciel parce que celui qui sonnait à la porte venait de lui sauver en partie la vie ou si elle devait s’attendre à par exemple la visite à son père (ce qui serait plutôt surprenant). Jetant un rapide coup d’œil à sa mère qui la fixait, la jeune femme alla ouvrir la porte et se retrouva face à …Owen. Elle poussa un hoquet de surprise. C’était trop d’émotions d’un coup. Elle lança un regard désespéré au garçon dont elle était amoureuse et courut dans la cuisine se servir un autre verre d’alcool qu’elle but d’un trait avant de revenir dans le hall d’entrée et de faire un grand sourire au Summerbee.
« Owen…salut ! Je te présente ma mère…Isabella…Isabella, je te présente un ami de Hungcalf, Owen Miles. »
Comme s’attendait Pénélope, sa mère serra la main d’Owen, un grand sourire séducteur aux lèvres. Elle devait certainement le trouver très séduisant et allait rester pour pouvoir faire sa connaissance…la jeune femme n’avait même pas le temps de réaliser que c’était la première fois que le jeune homme se pointait chez elle. Pourquoi venait-il là ? Avant qu’elle ne puisse trouver quelque chose à dire, sa mère s’avança vers la porte d’entrée, agitant sa main comme si elle était une maman gâteau et aimante, avec un petit sourire en prime pour Owen, geste qui suffit à éveiller l'exaspération de sa fille.
« Pénélope, je te vois ce soir, au repas, à la maison, à 20h. J’aimerais beaucoup que tu emmènes ton ami… »
Elle claqua la porte derrière elle, laissant une odeur de parfum sur son passage. La jeune femme se retourna vers Owen, complètement paniquée, évitant de croiser le regard du Summerbee, le regard qui la faisait suffoquer. A chaque fois qu'elle le voyait, elle voyait son torse, elle voyait son dos nu, son regard...tout...ils couchaient ensemble. Mais c'était tout.
« Je…je crois qu’elle pense qu’on est ensemble…merde ! »
Elle se passa les mains sur son visage et sortit de la poche de sa robe un joint, qu’elle alluma et qu’elle porta rapidement à ses lèvres. La jolie Wright fixa Owen, attendant enfin qu’il lui explique la raison de sa venue.
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