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i wish i was a comet ♦ ROMANE & MISHKA
Dim 5 Déc 2010 - 22:07
« non, non, non, c’est pas vrai, c’est pas possible ! »
La jeune blonde qui se tenait à ses côtés releva la tête, le sourcil arqué. Mais Romane n’y fit pas attention, trop occupée qu’elle était à retourner l’intérieur de son sac, alors qu’elle savait pourtant que sa recherche serait vaine. Rejetant ses cheveux en arrière et posant son pouce et son index sur ses yeux, la jeune française poussa un bref soupir avant de lever les yeux au ciel, dans une vaine tentative de contrôler son désarroi. Son regard balaya un instant le long couloir dans lequel elle patientait en compagnie d’autres élèves, attendant que le professeur d’Astronomie fasse son apparition. Il fallait qu’elle prenne une décision, vite, très vite. La blonde à ses côtés, une Wright de son âge qu’elle connaissait plus ou moins, l’aida probablement à faire son choix.
« qu‘est-ce que qui t‘arrive ? »
« j’ai oublié mon devoir dans la salle commune, et je ne vais pas avoir le temps de retourner le chercher avant l’arrivée du prof … »
La Wright haussa les épaules.
« bah, tu peux toujours tenter, blackheart n’est pas connu pour sa grande ponctualité. vas-y, au pire, je te couvre. »
Particulièrement étonnée par la gentillesse de cette jeune fille qu’elle connaissait au final si peu, Romane ne se le refit pas dire deux fois, détalant en direction des escaliers. Elle aurait pu faire l’effort d’utiliser l’un des nombreux passages secrets dissimulés dans les murs de l’école, mais elle faisait bien peu confiance en sa propre mémoire pour tenter une telle folie. Et si elle se retrouvait coincée, condamnée à rester pour l’éternité emmurée, comme ce fut le cas de l’illustre ennemie de son aïeule ? C’aurait été une fin des plus atroces pour la jeune fille, et un drame autant plus grand pour sa famille. Non, définitivement non, c’était un risque trop grand à prendre pour simplement un devoir d’Astronomie. C’est donc particulièrement essoufflée, le visage ruisselant, que la jeune Française se retrouva devant le portrait d’une jeune reine à la chevelure de feu, tenant entre ses mains se qui pourrait ressembler à une boule de cristal.
« rutabaga ! »
Le tableau pivota pour révéler une cavité dans laquelle Romane s’empressa de s’engloutir. Elle ne s’arrêta pas dans la salle commune qu’elle traversa de long en part avant de s’arrêter devant l’une des trop nombreuses fenêtres. Un fauteuil trônait juste devant, et sur celui-ci, une liasse de parchemins attendait patiemment sa propriétaire. Romane la prit entre ses doigts. Dieu merci, elle n’avait subi aucun dommage. Qui sait, les étudiants d’ici avaient l’air d’apprécier les blagues, et la jeune fille se doutait bien qu’un jour ou l’autre, elle retrouverait son devoir inondé d’encre ou découpé en morceaux. Il lui fallait simplement être plus prudente. D’arrêter de perdre constamment sa tête, en fait. Ne perdant pas de temps en remerciements silencieux, Romane tourna les talons en direction de la sortie, pensant aux quatre étages qu’il fallait qu’il fallait qu’elle monte si elle voulait rejoindre sa salle de cour. Seigneur, si seulement le règlement de l’école autorisait le transplanage, elle n’aurait pas besoin de s’inquiéter pour sa face rouge et le retard considérable qu’elle prenait. Mais arrivée au tunnel qui la ferait sortir de la salle commune, elle dut se stopper pour laisser entrer quelqu’un, la cavité ne permettant pas des passages à plusieurs. Le visage de l’homme qui lui fit face alors éclaira le sien d’un sourire. Elle se contenta pour de rester plantée là, dansant d’un pied sur l’autre, ne pouvant se décider à quitter la pièce pour rejoindre sa salle de cours. La course de toute à l’heure donnait heureusement une excuse à ses joues légèrement rougissantes. Elle se sentait légèrement gênée de se retrouver là, seule face à Mishka. Parce qu’elle avait rapidement compris son petit jeu, même si son intérêt pour elle l’avait d’abord étonnée. Il se montrait prévenant, très doux dans sa façon d’être avec elle, non pas comme quelqu’un qui veut devenir votre ami, mais bien comme quelqu’un qui souhaite se faire apprécier de vous, car votre jugement lui importe alors bien plus que tout. Ce rapprochement avait d’abord effrayé Romane, pourtant elle avait décidé de se laisser faire. Au fond d’elle-même, elle souhaitait se prouver qu’elle n’était pas la petite française coincée dont le miroir s’amusait à lui renvoyait le reflet chaque matin. Et ce beau russe aux multiples tatouages lui semblait si inoffensif, comparé à d’autre, qu’elle avait décidé de se laisser aller, et de jouer avec le feu. Il fallait juste qu’elle fasse attention à ne pas se brûler.
« mishka ? je suis contente de te voir. mais il faut que j’y aille, je suis en retard en astronomie. mais, attends … pourquoi t’es pas en cours, toi ? »
Elle pencha la tête sur le côté et sourit, comme pour s’excuser d’être aussi indiscrète, parfois.
La jeune blonde qui se tenait à ses côtés releva la tête, le sourcil arqué. Mais Romane n’y fit pas attention, trop occupée qu’elle était à retourner l’intérieur de son sac, alors qu’elle savait pourtant que sa recherche serait vaine. Rejetant ses cheveux en arrière et posant son pouce et son index sur ses yeux, la jeune française poussa un bref soupir avant de lever les yeux au ciel, dans une vaine tentative de contrôler son désarroi. Son regard balaya un instant le long couloir dans lequel elle patientait en compagnie d’autres élèves, attendant que le professeur d’Astronomie fasse son apparition. Il fallait qu’elle prenne une décision, vite, très vite. La blonde à ses côtés, une Wright de son âge qu’elle connaissait plus ou moins, l’aida probablement à faire son choix.
« qu‘est-ce que qui t‘arrive ? »
« j’ai oublié mon devoir dans la salle commune, et je ne vais pas avoir le temps de retourner le chercher avant l’arrivée du prof … »
La Wright haussa les épaules.
« bah, tu peux toujours tenter, blackheart n’est pas connu pour sa grande ponctualité. vas-y, au pire, je te couvre. »
Particulièrement étonnée par la gentillesse de cette jeune fille qu’elle connaissait au final si peu, Romane ne se le refit pas dire deux fois, détalant en direction des escaliers. Elle aurait pu faire l’effort d’utiliser l’un des nombreux passages secrets dissimulés dans les murs de l’école, mais elle faisait bien peu confiance en sa propre mémoire pour tenter une telle folie. Et si elle se retrouvait coincée, condamnée à rester pour l’éternité emmurée, comme ce fut le cas de l’illustre ennemie de son aïeule ? C’aurait été une fin des plus atroces pour la jeune fille, et un drame autant plus grand pour sa famille. Non, définitivement non, c’était un risque trop grand à prendre pour simplement un devoir d’Astronomie. C’est donc particulièrement essoufflée, le visage ruisselant, que la jeune Française se retrouva devant le portrait d’une jeune reine à la chevelure de feu, tenant entre ses mains se qui pourrait ressembler à une boule de cristal.
« rutabaga ! »
Le tableau pivota pour révéler une cavité dans laquelle Romane s’empressa de s’engloutir. Elle ne s’arrêta pas dans la salle commune qu’elle traversa de long en part avant de s’arrêter devant l’une des trop nombreuses fenêtres. Un fauteuil trônait juste devant, et sur celui-ci, une liasse de parchemins attendait patiemment sa propriétaire. Romane la prit entre ses doigts. Dieu merci, elle n’avait subi aucun dommage. Qui sait, les étudiants d’ici avaient l’air d’apprécier les blagues, et la jeune fille se doutait bien qu’un jour ou l’autre, elle retrouverait son devoir inondé d’encre ou découpé en morceaux. Il lui fallait simplement être plus prudente. D’arrêter de perdre constamment sa tête, en fait. Ne perdant pas de temps en remerciements silencieux, Romane tourna les talons en direction de la sortie, pensant aux quatre étages qu’il fallait qu’il fallait qu’elle monte si elle voulait rejoindre sa salle de cour. Seigneur, si seulement le règlement de l’école autorisait le transplanage, elle n’aurait pas besoin de s’inquiéter pour sa face rouge et le retard considérable qu’elle prenait. Mais arrivée au tunnel qui la ferait sortir de la salle commune, elle dut se stopper pour laisser entrer quelqu’un, la cavité ne permettant pas des passages à plusieurs. Le visage de l’homme qui lui fit face alors éclaira le sien d’un sourire. Elle se contenta pour de rester plantée là, dansant d’un pied sur l’autre, ne pouvant se décider à quitter la pièce pour rejoindre sa salle de cours. La course de toute à l’heure donnait heureusement une excuse à ses joues légèrement rougissantes. Elle se sentait légèrement gênée de se retrouver là, seule face à Mishka. Parce qu’elle avait rapidement compris son petit jeu, même si son intérêt pour elle l’avait d’abord étonnée. Il se montrait prévenant, très doux dans sa façon d’être avec elle, non pas comme quelqu’un qui veut devenir votre ami, mais bien comme quelqu’un qui souhaite se faire apprécier de vous, car votre jugement lui importe alors bien plus que tout. Ce rapprochement avait d’abord effrayé Romane, pourtant elle avait décidé de se laisser faire. Au fond d’elle-même, elle souhaitait se prouver qu’elle n’était pas la petite française coincée dont le miroir s’amusait à lui renvoyait le reflet chaque matin. Et ce beau russe aux multiples tatouages lui semblait si inoffensif, comparé à d’autre, qu’elle avait décidé de se laisser aller, et de jouer avec le feu. Il fallait juste qu’elle fasse attention à ne pas se brûler.
« mishka ? je suis contente de te voir. mais il faut que j’y aille, je suis en retard en astronomie. mais, attends … pourquoi t’es pas en cours, toi ? »
Elle pencha la tête sur le côté et sourit, comme pour s’excuser d’être aussi indiscrète, parfois.
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Re: i wish i was a comet ♦ ROMANE & MISHKA
Jeu 9 Déc 2010 - 20:29
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laisse ce qui te retient, délaisse ce qui t'appartient, détache le lien qui lentement se resserre
laisse ce qui te retient, délaisse ce qui t'appartient, détache le lien qui lentement se resserre
- J’ai comme envie de tourner le gaz, comme envie d’me faire sauter les plombs. C’était un peu l’humeur générale, un envie de n’importe quoi, comme l’envie de crever son chat. On tire sur sa couette et il sait : c’est Phoenix. « Allez Mishka, va en Astronomie ! » « Mais il neeeeige. » Il lui jette un regard en biais, mais elle ne le laissera pas se reposer de sa journée de cours ‘’éprouvante’’ alors le jeune Russe se lève et lui lance un regard courroucé, mais il sait qu’elle a raison, comme d’habitude. Il s’allume une cigarette à peine un pied hors du lit, et la regarde en coin. « Je vais en cours et demain on n’y va pas toute la journée, on se traîne au lit à regarder des dessins animés. Deal ? » Elle lui tend sa main pour sceller leur accord, et le jeune homme l’attire à lui et lui dépose un baiser sur la joue avant de prendre son sac et de sortir, transplanant à l’entrée de Hungcalf. Qu’est ce qu’il ne ferait pas sans la jolie Phoenix, hun ? Il n’irait pas en cours, tout simplement. Et devant la grille de Hungcalf, et face à l’heure tardive des cours d’Astronomie, il a juste une seule envie : crever. Il finit sa cigarette dont le mégot se retrouve lancé négligemment non loin de ses chaussures, et il entre. En quelques minutes il se retrouve dans le couloir où un troupeau d’élèves attendent sagement que le cours commence. Le jeune homme enfonce alors ses mains dans ses poches et fronce ses sourcils. Sérieusement, il n’a pas envie d’entrer là-dedans. Pas envie. Du tout. Alors il fait demi-tour, automatiquement, croisant le regard d’une blonde qu’il ne connaissait même pas mais qui souriait étrangement. Et il s’enfuit, loin. Mais il ne peut pas retourner à l’appartement ou sinon Phoenix va l’étrangler. Alors il se dirige vers la Salle Commune des Correspondants, au moins elle n’y sera pas.
Comme envie de sang sur les murs, comme envie d’accident de voiture. En plus de ça il faut rendre un devoir. « Merde ! » Mishka s’arrête au milieu du couloir et se tape le front. Bon, raison de plus pour sécher. Alors il se dirige vers le couloir, cherchant la jeune femme avec ses magnifiques cheveux, et il laissa tomber dans un murmure. « rrroudabagah » La honte. Heureusement qu’il n’y a personne. Mais sérieusement, pour les correspondants ils auraient pu mettre un mot plus facile en mot de passe. Wodka ! Tiens, tout le monde sait dire Wodka, non ?
Le tableau tourne alors, laisse passer le jeune homme. Mais face à lui, il y a une personne qui s’éloigne un peu pour le laisser passer. Il regarde qui se trouve face à lui et un sourire se dessine sur ses lèvres. Romane. Charmante demoiselle. Et ses envies changent un peu, maintenant il s’en fiche s’il n’arrive pas en cours d’Astronomie ou même que Phoenix lui fasse la peau. Elle a l’air pressée, elle danse sur place et ses joues sont légèrement rougies. J’ai comme envie d’une fin torride, comme on en voit qu’au cinéma. Il ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’elle finit par lui adresser la parole. « mishka ? Je suis contente de te voir. mais il faut que j’y aille, je suis en retard en astronomie. mais, attends … pourquoi t’es pas en cours, toi ? » Alors le jeune homme fronce un peu ses sourcils. Argh, elle aussi elle doit se rendre en Astronomie, et apparemment elle a envie d’y allez. Horrible. Et son sourire d’excuse laisse un sourire charmeur se dessiner sur les lèvres du jeune Russe. « Pourquoi tu es rouge ? » Il a envie de demander si c’est parce qu’il est là, parce qu’il fait de l’effet à la jeune femme ou pas. Il ne se doute pas une seconde qu’elle a couru, et la seule chose qu’il sait c’est qu’il doit passer sous silence. J’ai comme envie que ça soit terrible et que ça se passe juste en-dessous de chez toi. « Je suis content de te voir aussi. » Le Russe laisse un léger moment de silence lors de sa question, réfléchissant aux scénarios les plus plausibles, mais à vrai dire… il n’y en a pas. Il ne sait même pas comment faire pour la retenir entre ses doigts. Mishka finit par hausser ses épaules et murmure « Je n’ai pas fait mon… devoir » Il montre d’un signe de tête la liasse de parchemins que Romane tient entre ses mains avant de fronce un peu ses sourcils, une idée qui lui traverse l’esprit. Il s’éloigne de l’entrée, attrape le devoir entre ses mains et le parcourt rapidement des yeux. Il l’observe d’un ton critique et le balance sur la table basse. « C’est bourré de fautes, la frenchies. Tu ne peux pas te présenter avec ça. » Bien sûr que non ce n’est pas bourré de fautes, il ne sait même pas ce que contient les feuilles, mais ça fait partit du subterfuge. Le jeune Russe prend les mains de la jolie française dans les siennes et l’attire un peu à lui, plongeant ses yeux dans les siens, et finit par reculer jusqu’à un canapé. Il saute un peu dessus et regarde Romane de haut, ses mains toujours dans les siennes, et il souffle dans un murmure, ses yeux pétillants : « Reste avec moi. » Il se baisse un peu, s’agenouillant sur le canapé pour avoir sa taille et l’attire contre lui, déposant ses lèvres sur le dos de sa main, y déposant un léger baiser. « S’il te plait. » Et il la regarde, droit dans les yeux, priant pour qu’elle accepte.
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