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Chambre de Diego Alvès
Mar 4 Jan 2011 - 21:38
La chambre à Diego est des plus simple. Rien sur les murs, tout sur le planché. Effectivement un paquet de linge traines un peu partout dans tous les coins de la chambre et son placard est presque vide. Son grand lit qui meuble principalement la pièce est recouvert d'une couette beige pas très originale. Dans un recoin est posée une bibliothèque, pleine à craquée. Malheureusement depuis son arrivée à Hungcalf, ils prennent tranquillement la poussière. Mais Diego ne les ouvrent pas. Ils sont tous trop reliés à son passé, trop de souvenir. Sur son bureau, son matériel scolaire et son téléphone portable éteint. Rien de plus, rien de moins. Frappez, s'il est là, il vous répondra.
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Re: Chambre de Diego Alvès
Mar 4 Jan 2011 - 22:38
Les aiguilles tournent et cela doit bien fait deux bonnes heures que je suis allongé sur mon lit, les yeux rivés au plafond. Je dois, à l'heure qu'il est connaître en détail les moindres défauts du bois et de la pierre qui me recouvrent. Sans m'en rendre compte, je dois m'être fondu dans le décors, comme un horrible tableau que l'on a reçu en cadeau et que l'on accroche dans la salle de bain pour ne pas vexer celui qui nous l'a offert. On en oublie l'existence, mais il est là, bien présent, et ne se fait en rien remarquer. Je ne dors pas... quand on part du principe qu'il faut avoir les yeux fermés pour trouver le sommeil, mais je suis dans un état second tout à fait semblable à cela. Je n'entend rien, ma respiration est étrangement régulière et profonde, et comme un rêve, des images diverses et presque irréelles défilent dans ma tête ou plutôt devant mes yeux. Je suis fatigué et las, malheureusement je ne dors pas. Impossible pour moi de fermer les yeux depuis plusieurs nuits. Mes crises d'insomnies recommencent, la fatigue s'accumule et mes nuits sont toutes plus longue les unes que les autres. Ce soir j'ai prit la décision de me coucher tôt vu mon état...évidement le sommeil n'est jamais venu et il doit être maintenant au moins minuit. Ma jambe est particulièrement douloureuse aujourd'hui, je la sens à chaque fois que je bouge. Sur ma table de chevet est posée une petite boite. Les anti douleurs prescrit par mon médecin. Évidement je ne les ai pas prit, encore...Ils sont là depuis des mois, ils me regardent d'un air méprisant jusqu'à ce que j'en gobe un quand la douleur devient insurmontable, puis ils me laissent tranquilles, jusqu'à ce que je les néglige durant un trop longue période.
Du bruit dans le couloir me sort de ma contemplation du plafond et m'extirpe de mon état second. Trois ou quatre personne pousse des cris et éclatent de rire à tour de rôle de l'autre côté de la porte. Je soupire et me tourne vivement pour m'allonger sur le ventre en enfonçant ma tête le plus loin possible dans mon oreiller en poussant un espèce de grognement de découragement. Pendant que tout le monde s'amuse à l'extérieur de ces murs, moi je suis là, épuisé, sans trouver le moyen de m'endormir. Je laisse vingt minute s'écouter avant de me lever. Je grimace en posant ma jambe gauche par terre, en boitant légèrement je me dirige vers la bibliothèque d'un pas lent. Peut-être que trouver une lecture barbante m'aidera à trouver le sommeil. Mon doigt parcours les rangées de livres jusqu'à s'arrêter sur un vielle ouvrage qui datait de plusieurs année. Je me mords l'intérieur de la joue Cela faisait plusieurs mois que je n'y avais pas touché. Cadeau de mon père à mes 6 ans, il avait été mon livre de chevet pendant toutes ses années. Je le sortis délicatement de la bibliothèque pour ne pas l'abîmer. C'était un livre vieux de plusieurs génération qui avait autrefois appartenu à mon arrière-grand père. J'ouvris une page au hasard, jaunit par le temps et laissais mon regard courir sur une phrase au milieu du texte. « concentrée sut la mise à mort et sur le taureau. La jambe droite verrouillée en arrière, la gauche pliée vers l'avant, talon soulevé, il tient la muleta de la main gauche en position basse, brandit l'épée de la droite et laisse filer son regard le long de la lame en direction du taureau qui attend. En cet instant, le visage du torero change, figé dans une grimace de mort, une espèce de masque funéraire. » Mon cœur se serra. Lire ces lignes lignes étaient trop dure à lire, trop de souvenir, trop de regrets remontaient dans mon esprit, mon montrant des images horribles, dans un soupir profond je fermai les yeux au moment ou le livre glissait de mes mains. Au contact du sol les plages se décolèrent de la reliure et s'étalèrent partout au sol. « MERDE, MERDE, MERDE! » dans un élan de rage je vins donner un coup de pied violent dans ma bibliothèque. La douleur se répercuta dans toute ma jambe et je me fis pousser un cri de douleur incontrôlé. Sans prendre la peine de ramasser le papier au sol, je fis demi-tour et retombai sur le ventre sur mon lit pour étouffer mes jurons de douleur. Ce que je pouvais être con des fois! Je venais de bousiller le bouquin le plus précieux que j'avais et de réveiller une douleur terrible au niveau de mon genou.
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