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we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 12:26
Marian Wanda Doroszewski
Je suis une wright | personnage inventé
« silence is golden »
WIZARD CARD INFORMATIONS Hanryk fit d'ailleurs l'effort d'apprendre la langue des signes en même temps que toi, creusant ainsi un gouffre abyssal entre toi et le reste de votre famille d'accueil sorcière. Après l'accident et les quelques mois passés à Ste Mangouste, et en prévention de ta future scolarité de sorcière, tes parents adoptifs t'ont fait suivre des cours avec un professeur spécialisé en sortilèges informulés. Ce pendant deux ans, jusqu'à ce que tu reçoives ta lettre de Poudlard. Bien sûr, deux ans ne suffirent guère à obtenir un niveau suffisant en sortilèges informulés et tu avais beaucoup de mal les trois premières années à l'école où tu as été répartie dans la maison Gryffondor. CARACTÈRE La première chose qu'on voit de toi, Marian, c'est ton sourire. Difficile de te décrire autrement, tu es rayonnante. Quel que soit le moment de la journée, ou de la nuit, tu as l'habitude et la spontanéité de saluer les gens de ce sourire si particulier, et le souvenir de ce dernier les quittera pas de si tôt. Souvent, en compagnie de tes amis que tu comptes sur les doigts d'une main, ou de tes camarades de classe, ton sourire s'accompagne de ce rire silencieux. Sans bruit, mais pourtant communicatif. Parce que tu es chaleureuse, Marian, également amicale bien que ton mutisme t'ai longtemps retranchée dans une solitude profonde difficile à laisser derrière toi. Et si tu es ouverte aux autres, Marian, tu n'en reste pas moins secrète, n'aimant pas du tout "parler" de toi-même aux gens. Moyen comme un autre pour toi de te protéger en cachant ton côté hypersensible. Loyale et honnête, tu sais être une bonne amie et te montre toujours à l'écoute d'autrui quelle que soit la situation. Mais tu possèdes également ce petit côté têtu, borné, voir un peu susceptible qui dépeint sur ton visage expressif des moues plus ou moins boudeuses. En dépit de tes efforts, tu fais preuve d'une maladresse légendaire et ta famille a cessé de compter le nombre de verre cassés qui t'échappent des mains. Lorsqu'il y a trop de monde autour de toi, tu as tendance à te refermer et te sentir mal à l'aise au milieu de la foule, et préfère donc éviter les fêtes populaires pour rester en compagnie d'Anubis et d'un bon roman. Sauf quand il s'agit de Quidditch, là, on ne t'arrêtes plus et tu oublies ton malaise de la foule pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Il est rare de te voir sans ta baguette au bout des doigts car, peu de gens pouvant communiquer en langue des signes, elle t'es nécessaire au quotidien pour t'exprimer. La plupart du temps, il s'agit de quelques mots en lettres dorées que tu fais jaillir du bout de ta baguette pour accompagner tes gestes et tes expressions faciales. Mais ce que tu préfères, c'est dessiner dans l'air des petits visages tels les smileys sur les téléphones portables des moldus pour accentuer tes discours silencieux ou tes regards éloquents. | © killer form a gang. ◈ emma watson |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Tu n’aimes pas les regards qu’ils te lancent, tous. Tes parents adoptifs, les médicomages, tes frères et soeurs adoptifs. Comme si tu étais devenue différente du jour au lendemain. Comme si tu n’étais plus toi. Tu es toujours Marian, tu n’es pas devenue quelqu’un d’autre. Tu es toujours toi.
Cela fait presque deux mois que tu viens ici toutes les semaines, à Sainte Mangouste. Deux mois depuis l'accident de voiture qui a provoqué la mort de tes parents.
Il neige un peu trop cette nuit là.
Vous revenez du restaurant où père, mère, frère et soeur, venez de passer une vielle de Noël. Cela fait quelques mois que vous avez quitté la Pologne pour le travail de ton père.
L'ambiance est électrique. Vous êtes loin de la famille typique anglaise, parfaite.
Marian, du haut de ses huit ans, tu émerges d'un sommeil peu profond. Juste assez pour entendre ta mère crier sur ton père en polonais, comme d'habitude lorsqu'elle est énervée et qu'elle se défoule. Tu soupires, te détaches, et tournes le dos à ses parent -de toutes façons trop occupés pour te remarquer, afin de t'appuyer sur le dossier de la banquette arrière et regarder la route défiler. Ton grand frère Henryl ne remarque rien, plongé dans un jeu sur sa console portable.
Les phares arrières teintent les flocons de rouge. Ils semblent rendre ce moment éternel alors qu'au loin, tu entends un klaxon retentir avant de te sentir brutalement projetée sur le côté.
La tôle qui se froisse. Les vitres qui se brisent. Les cris qui s'étouffent dans des souffles coupés. Le temps qui s'arrête.
C'est grâce à Henryk que tu es en vie, Marian. C'est lui qui t'as sortie tant bien que mal de la voiture, avec seulement quelques bleus et un étourdissement. Seulement quelques brûlures sur tes bras.
Tu n’as pas émis le moindre son depuis. Voilà pourquoi tu viens ici chaque semaine, parce que tes parents adoptifs ne comprennent pas, et les médecins encore moins. Tu es en parfaite santé, Marian. Tu ne parles tout simplement plus. Ce n’est pas à cause de la fumée qui a irrité ta gorge, brûlé tes poumons. Ce n’est pas à cause de tes hurlements terrorisés alors que les flammes de la carcasse abîmée t’empêchaient de sortir, ceinture de sécurité coincée. Rien de tout ça. En fait, tu ne sais même pas exactement pourquoi toi-même. Et contrairement aux adultes, tu ne cherches pas à savoir. Tu l’accepte, c’est ainsi. Eux, en sont visiblement incapables et tu ne comprends pas pourquoi.
Recroquevillée sur cette chaise dans le couloir, un ballet incessant se joue devant toi. Médicomages qui passent dans tous les sens, accompagnés de patients atteints de diverses pathologies. Et ça te vexe d’être ici, Marian, du haut de tes neufs ans. Parce que tu n’es pas malade. Et tu aurais envie de le hurler à plein poumons. Tu n’es pas malade. Mais les mots restent coincés dans ta gorge, ne dépassant jamais la barrière de tes lèvres ni de ton esprit. Et que croient-ils, d’ailleurs, que tu n’entends plus non plus ? Le médicomage qui a pris tes parents adoptifs un peu à l’écart pour parler de toi, comme si ton mutisme était tabou. Malsain. Inévitablement, le regard et l’attitude des gens changent. Ils ne comprennent pas que ce qui te fais le plus mal, ce n’est pas de ne plus réussir à parler, mais leur comportement qui n’est plus le même qu’autrefois. « Il faut laisser faire le temps, » que tu entends, Marian, dans la bouche du sorcier. Et ça te fais gonfler les joues d’un air boudeur aux yeux des employés et des patients. Le temps. Comme si le temps guérissait tout.
Mais au cas où, il faut bien prendre des précautions. Traitement de faveur pour toi, Marian. Alors qu'Henryk fait son entrée à Poudlard, tu restes seule avec vos nouveaux parents à la maison. Ne plus avoir ton véritable frère près de toi alors qu’il est celui dont tu es le plus proche est difficile, mais pas autant que les cours que tu dois suivre pendant deux ans en préparation de ta rentrée à Poudlard. D’abord, il y a ton professeur de langue des signes. Nécessaire certes, mais avec qui pourrais-tu bien communiquer ainsi ? Tes parents ne l’apprennent pas, et encore moins ta fratrie adoptive, alors au début tu trouves cela bien inutile. Jusqu'à ce qu'Henryk vienne suivre les cours avec toi chaque vacances, vous rapprochant davantage encore. Et puis il y a le professeur engagé pour t’enseigner les rudiments des sortilèges informulés. Pour cela, il t’a fallu une dérogation spéciale du Ministère de la Magie et sur entrevue avec ton médicomage pour obtenir ta baguette deux ans avant l’âge requis jusqu’au jour où toi aussi, tu intègres Poudlard.
C’est chez les Gryffondor que tu tentes de trouver ta place à Poudlard, Marian. Tenter est le mot, car les premiers jours passent rapidement et tu n’arrives guère à te faire des véritables amis. En un sens, tu les comprends, car communiquer avec toi n’est pas chose aisée et un simple début de discussion se révèle laborieux. Mais au fond, ça te blesse. Énormément. Pourtant, ce n’est pas contre les autres élèves que tu es le plus en colère, c’est contre toi-même. Alors que les deux dernières années tu avais accepté cette nouvelle particularité chez toi, tu rejettes désormais ton mutisme qui te coupes de plus en plus du monde. Et c’est un cercle vicieux qui s’installe petit à petit, ta colère accentue ton mutisme, qui accentue ta solitude, qui accentue ta colère… Et ainsi de suite.
Il te faut bien trois ans, peut-être quatre, Marian, pour comprendre et accepter ce fait : la solitude est ta meilleure amie. Mais cela ne t’empêche pas de te montrer toujours sociable et amicale avec les autres. Parce qu’au fond, tu es comme ça, Marian, souriante au monde même s’il ne t’ouvre pas vraiment les bras. Parce que tu aimes les gens malgré tout, même si tu personne ne t’offre vraiment ta chance. Au final, tu ne leur en veux pas, et avec les années tu t’adaptes à ce mode de vie. A n’avoir que des connaissances, des camarades, et pas vraiment d’amis. Cela te convient, et tu n’essaies pas de forcer les choses avec qui que ce soit. Et puis, il y a Anubis maintenant, ton beau félin, câlin et joueur, qui ne te lâche pas d’une semelle et t’attends sagement devant chaque salle de classe que tu sortes de cours pour l’emmener dans le parc de Poudlard où tu aimes entrainer pour les sortilèges informulés. Même si tu fais partie de l'équipe de Quidditch de ta maison, tu restes un électron libre dans ton coin.
Et la vie suit son cours, Marian, pour toi comme pour les autres de la fratrie. D’ailleurs, comme Henryk avant toi, il te semble tout naturel d’intégrer la prestigieuse université d’Hungcalf au sortir de Poudlard. Tes examens, tu les as passés haut la main et, comme aiment le répéter tes professeurs et comme tu détestes l’entendre, ceci malgré ton handicap. Ils ne comprennent toujours pas, les adultes, que tu n’es pas malade. Mais qu’importe, maintenant, cela te passe au-dessus de la tête.
Sur les bancs d’Hungcalf, tu deviens une Wright et tu décides d’intégrer la filière mode et textile magique. Car depuis des années et dans tes moments de solitude, tu t’es éprise de la couture et des créations vestimentaires. Loisir puis passion et finalement projet professionnel dans lequel ton mutisme n’est pas un défaut ni un frein. C’est également au début de tes années d’université que tu prends le temps de te lancer enfin dans les arts musicaux et que tu commences à pratiquer le violon, pour le plus grand plaisir d’Anubis qui aime à ronronner sur les genoux lorsque tu joues tranquillement installée sur ton lit. De ce fait, tu intègres la Chorale d’Hungcalf en tant que violoncelliste pour agrémenter un peu ta vie en dehors des cours.
Car on ne peut le nier, tu restes toujours un petit animal solitaire, Marian. En dépit des sourires et de ta bonne humeur pourtant non feinte, il n’y a toujours que très peu de gens qui sont réellement proches de toi. Mais tu t’y fais, tu as ce qu’on pourrait appeler quelques amis, surtout des connaissances et des camarades, futures collègues également. Et cela te suffit, Marian, car il y a ton frère malgré tout, il a toujours été là pour toi d’une manière ou d’une autre et la réciproque est tout aussi véridique.
Quant à ta voix, tu as désormais toi-même oublié à quoi elle ressemble. De toutes façons, la dernière fois que tu l’as entendue tu avais neuf ans, et les voix d’enfants non rien avoir avec les voix d’adultes. Cela fait dix-sept ans que tu n’as pas prononcé un seul mot, Marian. Dix-sept ans de silence, mais dix-sept ans de sourires. Au final, n’est-ce pas le plus important ? Tu ne te plains de rien, Marian, parce que tu es en vie, que ton frère l’est également, et qu’en fin de compte, il n’y a rien de plus beau. Tu n’es pas malheureuse, Marian, et si ta voix décide de rester enfouie au creux de ta mémoire pour toujours, qu’il en soit ainsi. Tu n'es pas malade. La vie est belle, et tu n’as pas besoin de savoir parler pour en savourer chaque instant. Ni pour faire gagner un match de Quidditch à ta maison, ni pour créer la plus belle robe du siècle, ni pour dire je t'aime.
Cela fait presque deux mois que tu viens ici toutes les semaines, à Sainte Mangouste. Deux mois depuis l'accident de voiture qui a provoqué la mort de tes parents.
Il neige un peu trop cette nuit là.
Vous revenez du restaurant où père, mère, frère et soeur, venez de passer une vielle de Noël. Cela fait quelques mois que vous avez quitté la Pologne pour le travail de ton père.
L'ambiance est électrique. Vous êtes loin de la famille typique anglaise, parfaite.
Marian, du haut de ses huit ans, tu émerges d'un sommeil peu profond. Juste assez pour entendre ta mère crier sur ton père en polonais, comme d'habitude lorsqu'elle est énervée et qu'elle se défoule. Tu soupires, te détaches, et tournes le dos à ses parent -de toutes façons trop occupés pour te remarquer, afin de t'appuyer sur le dossier de la banquette arrière et regarder la route défiler. Ton grand frère Henryl ne remarque rien, plongé dans un jeu sur sa console portable.
Les phares arrières teintent les flocons de rouge. Ils semblent rendre ce moment éternel alors qu'au loin, tu entends un klaxon retentir avant de te sentir brutalement projetée sur le côté.
La tôle qui se froisse. Les vitres qui se brisent. Les cris qui s'étouffent dans des souffles coupés. Le temps qui s'arrête.
C'est grâce à Henryk que tu es en vie, Marian. C'est lui qui t'as sortie tant bien que mal de la voiture, avec seulement quelques bleus et un étourdissement. Seulement quelques brûlures sur tes bras.
Tu n’as pas émis le moindre son depuis. Voilà pourquoi tu viens ici chaque semaine, parce que tes parents adoptifs ne comprennent pas, et les médecins encore moins. Tu es en parfaite santé, Marian. Tu ne parles tout simplement plus. Ce n’est pas à cause de la fumée qui a irrité ta gorge, brûlé tes poumons. Ce n’est pas à cause de tes hurlements terrorisés alors que les flammes de la carcasse abîmée t’empêchaient de sortir, ceinture de sécurité coincée. Rien de tout ça. En fait, tu ne sais même pas exactement pourquoi toi-même. Et contrairement aux adultes, tu ne cherches pas à savoir. Tu l’accepte, c’est ainsi. Eux, en sont visiblement incapables et tu ne comprends pas pourquoi.
Recroquevillée sur cette chaise dans le couloir, un ballet incessant se joue devant toi. Médicomages qui passent dans tous les sens, accompagnés de patients atteints de diverses pathologies. Et ça te vexe d’être ici, Marian, du haut de tes neufs ans. Parce que tu n’es pas malade. Et tu aurais envie de le hurler à plein poumons. Tu n’es pas malade. Mais les mots restent coincés dans ta gorge, ne dépassant jamais la barrière de tes lèvres ni de ton esprit. Et que croient-ils, d’ailleurs, que tu n’entends plus non plus ? Le médicomage qui a pris tes parents adoptifs un peu à l’écart pour parler de toi, comme si ton mutisme était tabou. Malsain. Inévitablement, le regard et l’attitude des gens changent. Ils ne comprennent pas que ce qui te fais le plus mal, ce n’est pas de ne plus réussir à parler, mais leur comportement qui n’est plus le même qu’autrefois. « Il faut laisser faire le temps, » que tu entends, Marian, dans la bouche du sorcier. Et ça te fais gonfler les joues d’un air boudeur aux yeux des employés et des patients. Le temps. Comme si le temps guérissait tout.
Mais au cas où, il faut bien prendre des précautions. Traitement de faveur pour toi, Marian. Alors qu'Henryk fait son entrée à Poudlard, tu restes seule avec vos nouveaux parents à la maison. Ne plus avoir ton véritable frère près de toi alors qu’il est celui dont tu es le plus proche est difficile, mais pas autant que les cours que tu dois suivre pendant deux ans en préparation de ta rentrée à Poudlard. D’abord, il y a ton professeur de langue des signes. Nécessaire certes, mais avec qui pourrais-tu bien communiquer ainsi ? Tes parents ne l’apprennent pas, et encore moins ta fratrie adoptive, alors au début tu trouves cela bien inutile. Jusqu'à ce qu'Henryk vienne suivre les cours avec toi chaque vacances, vous rapprochant davantage encore. Et puis il y a le professeur engagé pour t’enseigner les rudiments des sortilèges informulés. Pour cela, il t’a fallu une dérogation spéciale du Ministère de la Magie et sur entrevue avec ton médicomage pour obtenir ta baguette deux ans avant l’âge requis jusqu’au jour où toi aussi, tu intègres Poudlard.
C’est chez les Gryffondor que tu tentes de trouver ta place à Poudlard, Marian. Tenter est le mot, car les premiers jours passent rapidement et tu n’arrives guère à te faire des véritables amis. En un sens, tu les comprends, car communiquer avec toi n’est pas chose aisée et un simple début de discussion se révèle laborieux. Mais au fond, ça te blesse. Énormément. Pourtant, ce n’est pas contre les autres élèves que tu es le plus en colère, c’est contre toi-même. Alors que les deux dernières années tu avais accepté cette nouvelle particularité chez toi, tu rejettes désormais ton mutisme qui te coupes de plus en plus du monde. Et c’est un cercle vicieux qui s’installe petit à petit, ta colère accentue ton mutisme, qui accentue ta solitude, qui accentue ta colère… Et ainsi de suite.
Il te faut bien trois ans, peut-être quatre, Marian, pour comprendre et accepter ce fait : la solitude est ta meilleure amie. Mais cela ne t’empêche pas de te montrer toujours sociable et amicale avec les autres. Parce qu’au fond, tu es comme ça, Marian, souriante au monde même s’il ne t’ouvre pas vraiment les bras. Parce que tu aimes les gens malgré tout, même si tu personne ne t’offre vraiment ta chance. Au final, tu ne leur en veux pas, et avec les années tu t’adaptes à ce mode de vie. A n’avoir que des connaissances, des camarades, et pas vraiment d’amis. Cela te convient, et tu n’essaies pas de forcer les choses avec qui que ce soit. Et puis, il y a Anubis maintenant, ton beau félin, câlin et joueur, qui ne te lâche pas d’une semelle et t’attends sagement devant chaque salle de classe que tu sortes de cours pour l’emmener dans le parc de Poudlard où tu aimes entrainer pour les sortilèges informulés. Même si tu fais partie de l'équipe de Quidditch de ta maison, tu restes un électron libre dans ton coin.
Et la vie suit son cours, Marian, pour toi comme pour les autres de la fratrie. D’ailleurs, comme Henryk avant toi, il te semble tout naturel d’intégrer la prestigieuse université d’Hungcalf au sortir de Poudlard. Tes examens, tu les as passés haut la main et, comme aiment le répéter tes professeurs et comme tu détestes l’entendre, ceci malgré ton handicap. Ils ne comprennent toujours pas, les adultes, que tu n’es pas malade. Mais qu’importe, maintenant, cela te passe au-dessus de la tête.
Sur les bancs d’Hungcalf, tu deviens une Wright et tu décides d’intégrer la filière mode et textile magique. Car depuis des années et dans tes moments de solitude, tu t’es éprise de la couture et des créations vestimentaires. Loisir puis passion et finalement projet professionnel dans lequel ton mutisme n’est pas un défaut ni un frein. C’est également au début de tes années d’université que tu prends le temps de te lancer enfin dans les arts musicaux et que tu commences à pratiquer le violon, pour le plus grand plaisir d’Anubis qui aime à ronronner sur les genoux lorsque tu joues tranquillement installée sur ton lit. De ce fait, tu intègres la Chorale d’Hungcalf en tant que violoncelliste pour agrémenter un peu ta vie en dehors des cours.
Car on ne peut le nier, tu restes toujours un petit animal solitaire, Marian. En dépit des sourires et de ta bonne humeur pourtant non feinte, il n’y a toujours que très peu de gens qui sont réellement proches de toi. Mais tu t’y fais, tu as ce qu’on pourrait appeler quelques amis, surtout des connaissances et des camarades, futures collègues également. Et cela te suffit, Marian, car il y a ton frère malgré tout, il a toujours été là pour toi d’une manière ou d’une autre et la réciproque est tout aussi véridique.
Quant à ta voix, tu as désormais toi-même oublié à quoi elle ressemble. De toutes façons, la dernière fois que tu l’as entendue tu avais neuf ans, et les voix d’enfants non rien avoir avec les voix d’adultes. Cela fait dix-sept ans que tu n’as pas prononcé un seul mot, Marian. Dix-sept ans de silence, mais dix-sept ans de sourires. Au final, n’est-ce pas le plus important ? Tu ne te plains de rien, Marian, parce que tu es en vie, que ton frère l’est également, et qu’en fin de compte, il n’y a rien de plus beau. Tu n’es pas malheureuse, Marian, et si ta voix décide de rester enfouie au creux de ta mémoire pour toujours, qu’il en soit ainsi. Tu n'es pas malade. La vie est belle, et tu n’as pas besoin de savoir parler pour en savourer chaque instant. Ni pour faire gagner un match de Quidditch à ta maison, ni pour créer la plus belle robe du siècle, ni pour dire je t'aime.
RÉSERVE TON AVATAR
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<bottin><span class="pris">●</span> <b>emma watson</b> ━ marian doroszewski</bottin>
- InvitéInvité
Re: we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 12:27
Rebienvenue belle plante.
- InvitéInvité
Re: we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 12:37
welcome back!
bonne chance pour cette version de Mari^^
bonne chance pour cette version de Mari^^
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 14:55
(re)Bienvenue beauté ! :008:
Mon dieu, je suis en amour de Marian ! *--*
Je veux en lire pluuuuuuus .. :006:
Mon dieu, je suis en amour de Marian ! *--*
Je veux en lire pluuuuuuus .. :006:
- InvitéInvité
Re: we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 15:18
et bah voilà :poppy:
j'ai put garder les grandes lignes principales, changeant le simple incendie en accident, disant adieu aux Wheeler et rajoutant un peu d'assurance au caractère
merci les filles
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Inventaire Sorcier
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Re: we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 15:38
bienvenue
dans ta nouvelle famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison (ici). Les clubs et associations font également partie de la vie universitaire à Hungcalf, viens en rejoindre un, c'est de ce côté. Pour terminer, va donc faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
Have fun !
PS: CETTE FICHE !
Mais c'est pas dieu possible de pondre une merveille pareille ! J'aime tellement Marian ! Il nous faut absolument un lien ! *-------*
- InvitéInvité
Re: we played hide and seek in waterfalls (mari)
Sam 1 Avr 2017 - 17:41
nan mais t'es sérieuse wesh
enfin t'es toujours aussi bonne
enfin t'es toujours aussi bonne
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