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ghost house - hung-o-ween
Mer 18 Oct 2017 - 13:00
Ghost House, hung-o-ween
Ana & Nathanaël & Open
Une seconde. C’est tout ce qu’il avait fallu pour changer complètement d’ambiance. Une simple petite seconde en arrière Nate se trouvait encore dans son appartement. L’odeur douce du papier flottait chez lui à cause de la multitude d’ouvrages qu’il collectionnait. Il venait tout juste d’adresser une dernière caresse à Patch et avait transplané sans attendre de réaction de la part de son chien. En un éclair, c’est l’odeur de la citrouille, des bonbons et de la bière au beurre qui viennent chatouiller ses narines. Un léger sourire se dessine alors au coin de ses lèvres. Myrddin Wyllt District. Où donc pouvait-il aller pour fêter cette soirée si spéciale ? Ici, à Inverness il ne voyait pas d’endroit meilleur. Ses yeux parcourent la place qui s’étale sous ses yeux. Des dizaines de citrouilles étaient disposées un peu partout. Certaines éventrées aux visages façonnés avec soin, d’autres encore entier et bien potelés. L’espace n’aurait pas pu trouver plus bel habillage que cette robe orange et rouge que les potirons apportaient. Mais il n’y a pas que cela, chaque centimètre carré du quartier sorcier semble avoir été travaillé, pensé pour le rendre effrayant, mais magnifique à la fois. Il était d’une parfaite horreur pour l’occasion. Et cela semblait réjouir les badauds déjà sur place. Des musiques angoissantes pour certaines, sortaient des portes ouvertes des diverses boutiques du coin. Diverses animations avaient été mises en place, tel que des duels spéciaux, maisons hantées et autres concours de la citrouille la plus effrayante.
Tu t’avances à travers la foule, cherchant à rejoindre ton point de rendez-vous même si tu es en avance de plusieurs minutes. Tu croises des enfants qui poussent d’abord des cris de peur, causé par l’un des squelettes animés de chez la boîte nocturne Vampire’s Night, avant de les voir s’enfuir en courant tout en éclatant de rire. Le sourire sur tes lèvres ne fait que s’élargir. Tu fais un léger écart cherchant à esquiver l’attaque d’un fantôme qui s’évapore au moment même où ta main entre en contact avec le spectre translucide. La nuit était tombée depuis quelques heures déjà mais cela ne posait aucun problème aux sorciers venus fêter la nuit la plus terrifiante de l'année. Les lanternes qui éclairent la place sont rejoint par une multitude de bougies dont les flammes vacillent sur le passage des gens et l’air frais d’octobre.
Tu continu de marché le long du chemin et surtout en essayant de te frayer un chemin parmi la populace présente. Parce que c’était Halloween, tu n’aurais manqué ça pour rien au monde et tu n’étais pas le seul. Cette fête est l’une des plus populaires chez les sorciers et l’une où l’on peut s’amuser à se faire peur, tester ses limites et celles de ses amis. Du moins c’est ce que fait la plupart des gens. Tu ne peux t’empêcher de poser tes yeux sur chaque nouveau détail qui te saute aux yeux. Tu admires le travail effectué et en même temps tu en profites pour essayer de trouver Ana. Même si tu es légèrement en avance, cela ne l’empêche pas de l’être également. Tu approchais de la Taverne du troll : votre point de rendez-vous. Une fois arriver devant la façade du bar, et malgré la fraîcheur extérieure, tu préfères rester dehors. L’ambiance festive et effrayante est beaucoup plus grisante. Tu t’impatientes légèrement de voir arriver ton amie, vous aviez un programme chargé ce soir, et tu avais hâte qu’il commence. La maison hantée te faisait de l’oeil et tu voulais la tester au plus vite.
Tu t’avances à travers la foule, cherchant à rejoindre ton point de rendez-vous même si tu es en avance de plusieurs minutes. Tu croises des enfants qui poussent d’abord des cris de peur, causé par l’un des squelettes animés de chez la boîte nocturne Vampire’s Night, avant de les voir s’enfuir en courant tout en éclatant de rire. Le sourire sur tes lèvres ne fait que s’élargir. Tu fais un léger écart cherchant à esquiver l’attaque d’un fantôme qui s’évapore au moment même où ta main entre en contact avec le spectre translucide. La nuit était tombée depuis quelques heures déjà mais cela ne posait aucun problème aux sorciers venus fêter la nuit la plus terrifiante de l'année. Les lanternes qui éclairent la place sont rejoint par une multitude de bougies dont les flammes vacillent sur le passage des gens et l’air frais d’octobre.
Tu continu de marché le long du chemin et surtout en essayant de te frayer un chemin parmi la populace présente. Parce que c’était Halloween, tu n’aurais manqué ça pour rien au monde et tu n’étais pas le seul. Cette fête est l’une des plus populaires chez les sorciers et l’une où l’on peut s’amuser à se faire peur, tester ses limites et celles de ses amis. Du moins c’est ce que fait la plupart des gens. Tu ne peux t’empêcher de poser tes yeux sur chaque nouveau détail qui te saute aux yeux. Tu admires le travail effectué et en même temps tu en profites pour essayer de trouver Ana. Même si tu es légèrement en avance, cela ne l’empêche pas de l’être également. Tu approchais de la Taverne du troll : votre point de rendez-vous. Une fois arriver devant la façade du bar, et malgré la fraîcheur extérieure, tu préfères rester dehors. L’ambiance festive et effrayante est beaucoup plus grisante. Tu t’impatientes légèrement de voir arriver ton amie, vous aviez un programme chargé ce soir, et tu avais hâte qu’il commence. La maison hantée te faisait de l’oeil et tu voulais la tester au plus vite.
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Re: ghost house - hung-o-ween
Dim 22 Oct 2017 - 9:46
Cela ne surprendrait personne : Anastasija n'aimait pas particulièrement Halloween -elle n'aimait pas grand-chose. La tradition n'avait jamais eu d'importance à ses yeux, elle avait même tendance à la voir comme une contrainte potentielle. Depuis son enfance elle avait toujours eu d'autres choses plus graves à gérer que sa participation à une fête. Il était difficile de faire preuve d'insouciance et de légèreté quand on apprend à encaisser les coups paternels dès l'âge de six ans. En grandissant, accoutumée à affronter le danger, les sortilèges interdits et les attaques organisées par les mages noirs, elle trouvait particulièrement stupide que des gens cherchent à se faire peur par plaisir.
L'air de cette comptine entendue en France trottait dans la tête d'Anastasija tandis qu'elle terminait de sculpter la troisième citrouille. Son fils, barbouillé de chair de citrouille, s'était lancé dans la conception d'un énième dessin de fantôme. Cette œuvre finirait accrochée au mur de la cuisine avec tous les autres. Alexander avait un véritable pouvoir de persuasion sur sa mère. Désireuse de lui offrir tout ce qui devait composer une enfance normale, Anastasija s'était résignée à fêter Halloween comme il se devait avec lui. Pour lui.
En fin d'après-midi, ils se rendirent à Diagon Alley où une animation était organisée pour les petits sorciers. Alexander arborait une figure de Niffleur, sa créature préférée. Il avait suffi d'une potion concoctée par sa mère pour qu'un museau et des poils poussent sur son visage émerveillé. L'effet était temporaire et léger : Ana ne prendrait jamais de risque avec la santé de son fils. Les enfants déambulaient dans l'allée et devaient répondre à de simples questions auprès des commerçants pour obtenir des friandises. Les manifestations de ce genre était ce que la Bulgare détestait le plus de son rôle de mère. Elle aimait passer du temps avec son fils, mais la présence des autres enfants n'était pas vraiment indispensable. Et surtout… ils étaient là avec leurs parents. La maternité n'avait pas rendu Anastasija plus proche des adultes de son âge, même des autres mères. Elle restait une farouche asociale, qui se plaçait à l'écart, cachée derrière son masque de froideur. Les seuls instants où elle changeait de mine, c'était quand elle croisait le regard de son fils. Lui seul savait allumer une douce flamme de douceur dans les yeux de sa mère. Elle lui faisait un signe de tête confiant. Have fun. Don't mind me. I'd go through hell for you.
Un peu plus tard dans la soirée, Anastasija confia précautionneusement son fils au babysitter. Elle avait toujours du mal à le laisser mais elle savait qu'elle devait prendre sur elle. Il fallait bien qu'elle ait une vie, et il ne fallait pas habituer à son fils à être toujours collé à elle. Bien sûr si cela ne tenait qu'à elle, ce soir elle aurait simplement lu devant sa cheminée, entourée des citrouilles illuminées de son salon. Elle ne serait pas sortie se mêler à la foule d'Halloween délibérément. Comme souvent, c'était Nate qui était responsable de sa sortie. Il aimait beaucoup cette fête et voulait absolument tester la maison hantée d'Inverness pour l'occasion. Anastasija avait donc accepté, de son habituel ton blasé. En réalité cela lui faisait beaucoup de bien d'avoir Nathanaël dans sa vie. Elle ne lui disait jamais mais il était l'une des personnes qui l'aidait vraiment à enrichir sa vie d'adulte et à sortir de sa solitude. Elle deviendrait clairement folle si son fils était la seule personne avec qui elle passait son temps libre -malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui.
La sorcière transplana de chez elle à la grande place de Myrddin Wyllt, pour se rendre ensuite tranquillement à la Taverne du Troll. Les décorations grandioses du quartier ne l'intéressaient pas plus que ça. Toujours vigilante malgré son apparente nonchalance, elle promenait son regard sur les mouvements de foule et évitait les passants. Quand elle aperçut Nate devant la Taverne, elle se glissa jusqu'à lui avec un sourire. Déjà là. Putain, tu aimes vraiment cette fête. Elle replaça la large écharpe qui entourait son cou. On va boire un verre avant, au moins ? L'alcool l'aiderait probablement àsupporter apprécier davantage la soirée qui s'annonçait.
J'étais chien méchant, elle me fait manger dans ses menottes
J'avais des dents d'loup, je les ai changées pour des quenottes
J'avais des dents d'loup, je les ai changées pour des quenottes
L'air de cette comptine entendue en France trottait dans la tête d'Anastasija tandis qu'elle terminait de sculpter la troisième citrouille. Son fils, barbouillé de chair de citrouille, s'était lancé dans la conception d'un énième dessin de fantôme. Cette œuvre finirait accrochée au mur de la cuisine avec tous les autres. Alexander avait un véritable pouvoir de persuasion sur sa mère. Désireuse de lui offrir tout ce qui devait composer une enfance normale, Anastasija s'était résignée à fêter Halloween comme il se devait avec lui. Pour lui.
En fin d'après-midi, ils se rendirent à Diagon Alley où une animation était organisée pour les petits sorciers. Alexander arborait une figure de Niffleur, sa créature préférée. Il avait suffi d'une potion concoctée par sa mère pour qu'un museau et des poils poussent sur son visage émerveillé. L'effet était temporaire et léger : Ana ne prendrait jamais de risque avec la santé de son fils. Les enfants déambulaient dans l'allée et devaient répondre à de simples questions auprès des commerçants pour obtenir des friandises. Les manifestations de ce genre était ce que la Bulgare détestait le plus de son rôle de mère. Elle aimait passer du temps avec son fils, mais la présence des autres enfants n'était pas vraiment indispensable. Et surtout… ils étaient là avec leurs parents. La maternité n'avait pas rendu Anastasija plus proche des adultes de son âge, même des autres mères. Elle restait une farouche asociale, qui se plaçait à l'écart, cachée derrière son masque de froideur. Les seuls instants où elle changeait de mine, c'était quand elle croisait le regard de son fils. Lui seul savait allumer une douce flamme de douceur dans les yeux de sa mère. Elle lui faisait un signe de tête confiant. Have fun. Don't mind me. I'd go through hell for you.
Un peu plus tard dans la soirée, Anastasija confia précautionneusement son fils au babysitter. Elle avait toujours du mal à le laisser mais elle savait qu'elle devait prendre sur elle. Il fallait bien qu'elle ait une vie, et il ne fallait pas habituer à son fils à être toujours collé à elle. Bien sûr si cela ne tenait qu'à elle, ce soir elle aurait simplement lu devant sa cheminée, entourée des citrouilles illuminées de son salon. Elle ne serait pas sortie se mêler à la foule d'Halloween délibérément. Comme souvent, c'était Nate qui était responsable de sa sortie. Il aimait beaucoup cette fête et voulait absolument tester la maison hantée d'Inverness pour l'occasion. Anastasija avait donc accepté, de son habituel ton blasé. En réalité cela lui faisait beaucoup de bien d'avoir Nathanaël dans sa vie. Elle ne lui disait jamais mais il était l'une des personnes qui l'aidait vraiment à enrichir sa vie d'adulte et à sortir de sa solitude. Elle deviendrait clairement folle si son fils était la seule personne avec qui elle passait son temps libre -malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui.
La sorcière transplana de chez elle à la grande place de Myrddin Wyllt, pour se rendre ensuite tranquillement à la Taverne du Troll. Les décorations grandioses du quartier ne l'intéressaient pas plus que ça. Toujours vigilante malgré son apparente nonchalance, elle promenait son regard sur les mouvements de foule et évitait les passants. Quand elle aperçut Nate devant la Taverne, elle se glissa jusqu'à lui avec un sourire. Déjà là. Putain, tu aimes vraiment cette fête. Elle replaça la large écharpe qui entourait son cou. On va boire un verre avant, au moins ? L'alcool l'aiderait probablement à
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Re: ghost house - hung-o-ween
Jeu 26 Oct 2017 - 11:48
Ghost House, hung-o-ween
Ana & Nathanaël & Open
Tes yeux parcourent la foule tandis que tu tapes tes mains l’une contre l’autre pour tenter de les réchauffer. Bien sûr, tu pourrais rentrer t’abriter du mordant de l’air d’automne, mais tu préfères mille fois garder les yeux posés sur les décorations extérieures que de voir des sorciers un peu trop heureux devant une rediffusion de quidditch. C’est alors qu’un visage familier attire ton regard et ton sourire s’élargit lorsque Ana arrive finalement à ta hauteur. Les premiers mots qu’elle t’adresse te provoquent un fou rire et tes yeux ne la lâchent pas. — Et toi, si tu détestes autant cette fête, pourquoi tu es aussi arrivée en avance ? Anastasia était.. ce qu’elle était. Très peu sociable avec la majorité des personnes, que ce soit celles de son âge ou les autres. Tu n’étais même pas sûr qu’elle appréciait les enfants - excepté le sien évidemment. En tout cas, quoi que tu aies pu entendre sur la froideur de son comportement, ce n’était pas le cas avec toi. Tu ignores encore comment tu as réussi à percer la carapace qui s’était formée autour d’elle, mais cela te réjouissait. Tu ne comprenais pas l’aversion qu’avaient certaines personnes envers l’infirmière car pour toi, elle était charmante, drôle et tu aimais passer du temps avec elle. Tu pouvais lui faire confiance et cela ne voulait pas rien dire, pas quand on il s’agissait de la brune. Tu savais qu’elle n’accordait pas sa confiance au premier venu, elle se méritait.
La voyant faire, tu ne peux t’empêcher de l’aider à replacer la grosse écharpe enroulée autour de son cou. Tu laisses un nouveau rire t’échapper. — C’est mieux comme ça, non ? Puis frissonnant légèrement, tu acquiesces à sa proposition. — Bonne idée, je commence carrément à geler sur place. Le vent froid était de retour et annonçait les premières neiges. Tu ouvres la marche et pousses la lourde porte de la Taverne du troll en prenant bien soin de tenir la porte à ton amie. Une fois qu’elle te dépasse pour rentrer dans le bâtiment, tu lâches le bois et laisses la porte claquer derrière toi. La suivant jusqu’au bar, tu te penches légèrement sur le comptoir pour accoster la propriétaire des lieux : — hey, tu t’esclaffes en levant deux doigts devant toi. Deux bières aux beurres s’il-vous-plaît. Farfouillant rapidement dans ta poche, tu sors quelques pièces d’or que tu fais retomber sur le même comptoir sur lequel tu es encore appuyé. Jetant un bref regard vers Ana, tu souris tout en lui précisant : — C’est moi qui offre, je suis trop bon avec toi, j’sais pas si tu le mérites. Tu aimes la taquiner. Cela fait partie de ton comportement et avec le temps, elle avait dû s’y faire.
— Comment ça va ? Tu prends finalement place avec elle sur l’un des tabourets du bar et attends sagement l’arrivée de votre commande. Il fait bien meilleur à l’intérieur, voir même chaud. L’endroit est lui aussi décoré par toutes sortes d’objets farfelus et tu lèves les yeux au plafond pour voir les bougies flotter dans l’air, au côté de plusieurs toiles d'araignées. Tu ignores si ces dernières ont été placées spécialement pour l’occasion où si elles traînent là depuis des années. Reportant ton attention sur Ana, tu reprends finalement la parole. — Et ton fils, alors ? Comment c’est passé la tournée des bonbons ? Tu n’as étripé personne ?
La voyant faire, tu ne peux t’empêcher de l’aider à replacer la grosse écharpe enroulée autour de son cou. Tu laisses un nouveau rire t’échapper. — C’est mieux comme ça, non ? Puis frissonnant légèrement, tu acquiesces à sa proposition. — Bonne idée, je commence carrément à geler sur place. Le vent froid était de retour et annonçait les premières neiges. Tu ouvres la marche et pousses la lourde porte de la Taverne du troll en prenant bien soin de tenir la porte à ton amie. Une fois qu’elle te dépasse pour rentrer dans le bâtiment, tu lâches le bois et laisses la porte claquer derrière toi. La suivant jusqu’au bar, tu te penches légèrement sur le comptoir pour accoster la propriétaire des lieux : — hey, tu t’esclaffes en levant deux doigts devant toi. Deux bières aux beurres s’il-vous-plaît. Farfouillant rapidement dans ta poche, tu sors quelques pièces d’or que tu fais retomber sur le même comptoir sur lequel tu es encore appuyé. Jetant un bref regard vers Ana, tu souris tout en lui précisant : — C’est moi qui offre, je suis trop bon avec toi, j’sais pas si tu le mérites. Tu aimes la taquiner. Cela fait partie de ton comportement et avec le temps, elle avait dû s’y faire.
— Comment ça va ? Tu prends finalement place avec elle sur l’un des tabourets du bar et attends sagement l’arrivée de votre commande. Il fait bien meilleur à l’intérieur, voir même chaud. L’endroit est lui aussi décoré par toutes sortes d’objets farfelus et tu lèves les yeux au plafond pour voir les bougies flotter dans l’air, au côté de plusieurs toiles d'araignées. Tu ignores si ces dernières ont été placées spécialement pour l’occasion où si elles traînent là depuis des années. Reportant ton attention sur Ana, tu reprends finalement la parole. — Et ton fils, alors ? Comment c’est passé la tournée des bonbons ? Tu n’as étripé personne ?
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Re: ghost house - hung-o-ween
Ven 3 Nov 2017 - 11:42
On va boire un verre avant, au moins ? Quand la Bulgare replaça son écharpe ample et chaude autour de son cou, Nathanaël ne put s'empêcher de l'aider. Ce geste anodin, qui prouvait le lien naturel d'amitié entre eux, faisait partie des détails qui avaient beaucoup de sens quand on connaissait Anastasija. Pendant les premières décennies de sa vie, elle supportait mal qu'on l'approche ou qu'on la touche. Depuis, elle s'était apaisée sur ce point, mais elle restait une personne peu tactile. Nathanaël bénéficiait de nombreux passe-droits avec elle : il pouvait donc se permettre ce contact car il faisait partie des rares personnes à pouvoir franchir ses zones de confort sans déclencher d'alarme. Bonne idée, je commence carrément à geler sur place. Elle pouvait jurer qu'il avait frissonné en acquiesçant. Le vent froid lui rappelait son pays. L'odeur de neige, le vent dans les sapins sombres, la terre humide des montagnes… Etrangement, c'était un souvenir qui lui plaisait, alors que peu de choses de son passé étaient chères à son coeur. Cependant, elle avait appris à aimer le confort de la chaleur : boissons chaudes, plaids et châles, feux de cheminée, c'était son luxe depuis qu'elle vivait en Grande-Bretagne.
Les deux amis passèrent la lourde porte de la Taverne. Anastasija entra la première puisque Nathanaël la fit passer devant lui. Elle se dirigea jusqu'au bar sans prêter attention à la décoration. Les citrouilles sculptées et les dessins de son fils qui ornaient son appartement lui plaisaient uniquement parce qu'ils représentaient sa complicité maternelle. Deux bières aux beurres s’il-vous-plaît. Le sorcier paya la commande et jeta un regard taquin à la Bulgare. C’est moi qui offre, je suis trop bon avec toi, j’sais pas si tu le mérites. Les yeux pers croisèrent les siens avec dédain. A l'aise, Ana se pencha vers lui pour répliquer. Tu m'as trainée jusqu'ici, Rosenfeld. Je mérite amplement une bièraubeurre. Comme toujours, de l'extérieur il semblait que la sorcière était aussi froide et mordante qu'avec tout le monde. Seul Nate, habitué, voyait le rictus d'amusement sur ses lèvres, l'éclat amical dans son regard, le ton détendu dans sa voix grave.
Comment ça va ? demanda-t-il une fois installés sur les tabourets du bar. Anastasija soupira de confort en appréciant la chaleur de l'endroit. Elle défit son écharpe pour laisser sa gorge respirer. Ça va. Réponse typique. Ana restait un animal farouche et peu loquace. Elle répondait toujours qu'elle allait bien. C'était à la fois faux et vrai. Compte tenu de tout ce qu'elle avait traversé, sa vie actuelle était bonne, confortable, sûre. Et la présence de son fils était la meilleure chose qui lui était arrivée. Mais était-elle vraiment heureuse ? Elle préférait couper court à ces pensées et répondre brièvement. Et ton fils, alors ? Comment s’est passée la tournée des bonbons ? Tu n’as étripé personne ? L'évocation de son petit garçon lui arracha un sourire tendre. Voilà un sujet dont elle pouvait parler facilement. Tout s'est très bien passé. Alexander s'est déguisé en Niffleur, il a adoré l'animation sur le Chemin de Traverse, il s'est goinfré de chocogrenouilles. C'était plutôt agréable. Elle continua sur un ton de confidence. Certes, j'avais des envies de meurtres toutes les trois minutes, mais bon… Les autres mères, tu vois ? Eurk. Enfin, c'était une belle journée pour lui. Un fin sourire amusé conclut sa réponse.
Et toi ? Tu as récolté des bonbons avec ton petit sac et ton petit déguisement ? Le ton était volontairement moqueur. Anastasija n'osait pas demander explicitement si Nate allait bien. Pudique, elle supposait qu'elle n'avait pas à s'immiscer dans sa vie. Elle serait là pour écouter tout ce qu'il désirerait lui dire, mais elle ne poserait pas les questions. C'était une forme de loyauté de sa part. Elle ne serait pas celle qui le mettrait mal à l'aise avec des questions délicates. Tout ce qu'elle lui donnerait, c'était des moqueries amicales et une présence indéfectible à ses côtés. Ana n'était pas une amie chaleureuse, démonstrative ou sensible, mais elle était de celles qu'on pouvait appeler à trois heures du matin et qui aidait à cacher le corps sans poser de questions. Elle avait un lien à la fois fusionnel et pudique avec les gens qu'elle aimait. Les bièraubeurres furent déposées devant eux. La Bulgare fit délicatement tinter son verre contre celui de Nathanaël avant de tremper ses lèvres dans le liquide mousseux. Alors Nate, qu'est-ce qui te plait tant dans cette fête d'Halloween ? Tu la célébrais déjà quand tu étais petit ? Cela pouvait sembler être une question personnelle, et ça l'était en quelque sorte. Anastasija s'intéressait souvent à ce qui faisait les gens, à ce qui constituaient leurs goûts, leurs habitudes. Et depuis qu'elle était mère, elle s'interrogeait sur les enfances des autres. La sienne ne pouvait pas vraiment constituer une référence, alors elle était curieuse de savoir à quoi avait ressemblé celle de son ami. Elle ne connaissait rien de sa vie. Malgré leur amitié depuis deux trois ans, ils ne s'étaient pas beaucoup livrés – probablement en grande partie parce qu'Ana était secrète. Tout ce que lui savait sur sa vie personnelle, c'était qu'elle avait perdu son frère pendant les années de guerre en Europe de l'Est et qu'elle avait toujours élevé son fils seule. Jusque là, ils n'avaient pas voulu aller plus loin dans les confidences, ce qui ne les avait pas empêchés de s'attacher l'un à l'autre, sans vraiment se l'expliquer.
Les deux amis passèrent la lourde porte de la Taverne. Anastasija entra la première puisque Nathanaël la fit passer devant lui. Elle se dirigea jusqu'au bar sans prêter attention à la décoration. Les citrouilles sculptées et les dessins de son fils qui ornaient son appartement lui plaisaient uniquement parce qu'ils représentaient sa complicité maternelle. Deux bières aux beurres s’il-vous-plaît. Le sorcier paya la commande et jeta un regard taquin à la Bulgare. C’est moi qui offre, je suis trop bon avec toi, j’sais pas si tu le mérites. Les yeux pers croisèrent les siens avec dédain. A l'aise, Ana se pencha vers lui pour répliquer. Tu m'as trainée jusqu'ici, Rosenfeld. Je mérite amplement une bièraubeurre. Comme toujours, de l'extérieur il semblait que la sorcière était aussi froide et mordante qu'avec tout le monde. Seul Nate, habitué, voyait le rictus d'amusement sur ses lèvres, l'éclat amical dans son regard, le ton détendu dans sa voix grave.
Comment ça va ? demanda-t-il une fois installés sur les tabourets du bar. Anastasija soupira de confort en appréciant la chaleur de l'endroit. Elle défit son écharpe pour laisser sa gorge respirer. Ça va. Réponse typique. Ana restait un animal farouche et peu loquace. Elle répondait toujours qu'elle allait bien. C'était à la fois faux et vrai. Compte tenu de tout ce qu'elle avait traversé, sa vie actuelle était bonne, confortable, sûre. Et la présence de son fils était la meilleure chose qui lui était arrivée. Mais était-elle vraiment heureuse ? Elle préférait couper court à ces pensées et répondre brièvement. Et ton fils, alors ? Comment s’est passée la tournée des bonbons ? Tu n’as étripé personne ? L'évocation de son petit garçon lui arracha un sourire tendre. Voilà un sujet dont elle pouvait parler facilement. Tout s'est très bien passé. Alexander s'est déguisé en Niffleur, il a adoré l'animation sur le Chemin de Traverse, il s'est goinfré de chocogrenouilles. C'était plutôt agréable. Elle continua sur un ton de confidence. Certes, j'avais des envies de meurtres toutes les trois minutes, mais bon… Les autres mères, tu vois ? Eurk. Enfin, c'était une belle journée pour lui. Un fin sourire amusé conclut sa réponse.
Et toi ? Tu as récolté des bonbons avec ton petit sac et ton petit déguisement ? Le ton était volontairement moqueur. Anastasija n'osait pas demander explicitement si Nate allait bien. Pudique, elle supposait qu'elle n'avait pas à s'immiscer dans sa vie. Elle serait là pour écouter tout ce qu'il désirerait lui dire, mais elle ne poserait pas les questions. C'était une forme de loyauté de sa part. Elle ne serait pas celle qui le mettrait mal à l'aise avec des questions délicates. Tout ce qu'elle lui donnerait, c'était des moqueries amicales et une présence indéfectible à ses côtés. Ana n'était pas une amie chaleureuse, démonstrative ou sensible, mais elle était de celles qu'on pouvait appeler à trois heures du matin et qui aidait à cacher le corps sans poser de questions. Elle avait un lien à la fois fusionnel et pudique avec les gens qu'elle aimait. Les bièraubeurres furent déposées devant eux. La Bulgare fit délicatement tinter son verre contre celui de Nathanaël avant de tremper ses lèvres dans le liquide mousseux. Alors Nate, qu'est-ce qui te plait tant dans cette fête d'Halloween ? Tu la célébrais déjà quand tu étais petit ? Cela pouvait sembler être une question personnelle, et ça l'était en quelque sorte. Anastasija s'intéressait souvent à ce qui faisait les gens, à ce qui constituaient leurs goûts, leurs habitudes. Et depuis qu'elle était mère, elle s'interrogeait sur les enfances des autres. La sienne ne pouvait pas vraiment constituer une référence, alors elle était curieuse de savoir à quoi avait ressemblé celle de son ami. Elle ne connaissait rien de sa vie. Malgré leur amitié depuis deux trois ans, ils ne s'étaient pas beaucoup livrés – probablement en grande partie parce qu'Ana était secrète. Tout ce que lui savait sur sa vie personnelle, c'était qu'elle avait perdu son frère pendant les années de guerre en Europe de l'Est et qu'elle avait toujours élevé son fils seule. Jusque là, ils n'avaient pas voulu aller plus loin dans les confidences, ce qui ne les avait pas empêchés de s'attacher l'un à l'autre, sans vraiment se l'expliquer.
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Re: ghost house - hung-o-ween
Sam 11 Nov 2017 - 11:48
Ghost House, hung-o-ween
Ana & Nathanaël & Open
Tu savais que le geste l’amuserait. Tu savais aussi qu’elle te laisserait le faire et que cela n’était pas à la portée de n’importe qui. Mais toi et Anastasia avaient lié une amitié, certes étrange et qu’on ne pourrait pas qualifier de normal, mais une amitié toute de même assez forte pour que tu puisses l’approcher sans danger. Car oui, avec la brune, on parlait bien de danger si vous l'approchez sans sa permission. C’est pour cela qu’un sourire étire tes lèvres et qu’un rire les franchit presque immédiatement. Quand elle propose d’aller boire un coup, tu ne peux qu’accepter : tu ne sens plus tes orteils à cause des températures proches de zéro. De plus, le vent s’est levé ce soir et un léger frisson te parcourt. Pas de galanterie ce soir, tu passes le premier, trop pressé de rejoindre l’atmosphère bien plus chaleureuse du bar. Tu tiens la porte à ton amie et vous vous approchez rapidement du bar. En commandant, tu ne peux t’empêcher de l’embêter un peu plus. Tu as ce privilège avec elle alors hors de question de ne pas la taquiner en bonne et due forme. Le regard qu’elle pose sur toi te donne immédiatement l’envie de rire à nouveau, mais tu te retiens, attendant sagement la répartie qu’elle semble avoir sur le bord des lèvres. — Je t’ai pas traîné de force et je sais très bien que t’aimes trop me voir pour me dire non de toute façon.
Une fois confortablement installé, et surtout réchauffer, tu t’enquiers réellement de l’état d’esprit de la brune. Tu veux savoir comment elle va, et si tout va bien en ce moment. Evidemment sa première réponse reste brève et c'est presque sans vraiment y réfléchir que tu enchaines. Ana n’est jamais loquace, même pas avec toi. Il faut toujours lui tirer les vers du nez, lui poser quelques questions et enfin elle se met à parler. C’est comme les moteurs diesel, au début ça a un peu de mal et quand ça démarre, tout roule comme sur des roulettes. De plus, tu remarques immédiatement le sourire, bien que timide qui se dessine sur ses lèvres. Parler de son fils la met toujours de bonne humeur et son sourire devient toujours communicatif. — Tu vois que c’est pas si terrible halloween. , tu glisses avec un clin d’oeil. Puis c’est un nouveau rire qui s’échappe de ta bouche. Ana se plaignait souvent des autres génitrices qu’elle était obligée de croiser par rapport à son fils. Quand il fallait l’emmener faire la tournée des bonbons par exemple. Enfin, en y réfléchissant bien, Ana n’aimait pas grand monde en général, mais ce genre de bonnes femmes quarantenaires qui lui lançait des regards réprobateurs parce qu’elle élevait seule Alexander, c’était les pires. Toi, tu t’en moquais. Tu voyais bien que le gamin était bien traitée et que les deux étaient heureux. C’était ça le plus important non ?
— Je vois, tu t’imagine leur ressembler ? Le cauchemar, hein ?, tu demandes d’un air moqueur même si tu penses la même chose qu’elle. Quand c’est son tour de se moquer de toi, tu rigoles pour ne pas changer. Décidément, tu es vraiment de bonne humeur ce soir-là. — Comment t’as deviné ? Non, en réalité, j’étais aussi de corvée de ramassage de bonbon., tu réponds avec une petite moue, lui laissant le temps de chercher pour qui. Puis tu ajoutes : — Patch. Ce chien aime trop les bonbons tu sais… , tu poursuis en rigolant. Bien évidemment, tu blaguais. Même si ton chien était bien du genre à se goinfrer de tout ce que tu pouvais faire passer devant sa truffe. — J’ai pas pu l'emmener, j’espère que t’es pas trop déçue. C’est à ce moment là que vos verres arrivent et content de voir ta boisson apparaître, tu trinques rapidement avec Ana avant de délaisser ta chope de quelques gorgées.
— Je sais pas trop.. ça doit être un tout je suppose. Tu te perds rapidement dans tes vieux souvenirs. Oui, vous le fêtiez déjà quand tu étais petit. Tu te rappelles de ton grand frère qui veillait à ce que tu aies assez de bonbons, et quand ta soeur fut en âge de se joindre à vous, il partageait souvent son tas en trois et vous donnait une part chacun. Ton visage s’adoucit tandis que tes pensées se faufilent jusqu’à cette époque-là. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas songé à tous ces vieux souvenirs et l’envie de revoir tes parents, mais également ton frère et ta soeur, se réveilla en toi. — On faisait la tournée des bonbons en famille. On préparait ça des semaines en avance, on cherchait la meilleure idée de costume. Quand on avait ramassé toutes les sucreries du quartier, ma mère nous installait devant la télé avec un film.. C’était certainement la première fois que tu racontais une chose aussi personnelle à Ana. Non que tu n’en ait jamais eu l’envie, mais même si vous étiez proche, vous n’étiez pas du genre à raconter votre passé ou les moindres détails de vos vies. Tu étais là pour elle si elle en avait besoin et tu savais qu’elle serait là pour toi également.
Tu ramènes ta bièraubeurre jusqu’à tes lèvres pour boire une gorgée de plus en détournant les yeux. Tu reposes la chope sur le comptoir avant de fixer ton amie quelques secondes. Tu gardes le silence, sourit timidement et ajoutes enfin. — Je crois que je ne t’avais jamais parlé de ma famille auparavant, non ?. Tes yeux s’égarent rapidement vers l’entrée, de laquelle une jeune femme rousse vent d’entrer. Ton coeur s'emballe immédiatement mais ce n’est pas celle que tu crois. Tu soupires avant de poser à nouveau tes yeux sur Ana. — A part aujourd’hui, tu n’avais jamais fait la tournée d’halloween ? Tu ne sais pas si elle va te répondre. Si elle ne le fait pas, tant pis. Au contraire si elle veut bien te confier une partie de son passé, tu en seras heureux.
Une fois confortablement installé, et surtout réchauffer, tu t’enquiers réellement de l’état d’esprit de la brune. Tu veux savoir comment elle va, et si tout va bien en ce moment. Evidemment sa première réponse reste brève et c'est presque sans vraiment y réfléchir que tu enchaines. Ana n’est jamais loquace, même pas avec toi. Il faut toujours lui tirer les vers du nez, lui poser quelques questions et enfin elle se met à parler. C’est comme les moteurs diesel, au début ça a un peu de mal et quand ça démarre, tout roule comme sur des roulettes. De plus, tu remarques immédiatement le sourire, bien que timide qui se dessine sur ses lèvres. Parler de son fils la met toujours de bonne humeur et son sourire devient toujours communicatif. — Tu vois que c’est pas si terrible halloween. , tu glisses avec un clin d’oeil. Puis c’est un nouveau rire qui s’échappe de ta bouche. Ana se plaignait souvent des autres génitrices qu’elle était obligée de croiser par rapport à son fils. Quand il fallait l’emmener faire la tournée des bonbons par exemple. Enfin, en y réfléchissant bien, Ana n’aimait pas grand monde en général, mais ce genre de bonnes femmes quarantenaires qui lui lançait des regards réprobateurs parce qu’elle élevait seule Alexander, c’était les pires. Toi, tu t’en moquais. Tu voyais bien que le gamin était bien traitée et que les deux étaient heureux. C’était ça le plus important non ?
— Je vois, tu t’imagine leur ressembler ? Le cauchemar, hein ?, tu demandes d’un air moqueur même si tu penses la même chose qu’elle. Quand c’est son tour de se moquer de toi, tu rigoles pour ne pas changer. Décidément, tu es vraiment de bonne humeur ce soir-là. — Comment t’as deviné ? Non, en réalité, j’étais aussi de corvée de ramassage de bonbon., tu réponds avec une petite moue, lui laissant le temps de chercher pour qui. Puis tu ajoutes : — Patch. Ce chien aime trop les bonbons tu sais… , tu poursuis en rigolant. Bien évidemment, tu blaguais. Même si ton chien était bien du genre à se goinfrer de tout ce que tu pouvais faire passer devant sa truffe. — J’ai pas pu l'emmener, j’espère que t’es pas trop déçue. C’est à ce moment là que vos verres arrivent et content de voir ta boisson apparaître, tu trinques rapidement avec Ana avant de délaisser ta chope de quelques gorgées.
— Je sais pas trop.. ça doit être un tout je suppose. Tu te perds rapidement dans tes vieux souvenirs. Oui, vous le fêtiez déjà quand tu étais petit. Tu te rappelles de ton grand frère qui veillait à ce que tu aies assez de bonbons, et quand ta soeur fut en âge de se joindre à vous, il partageait souvent son tas en trois et vous donnait une part chacun. Ton visage s’adoucit tandis que tes pensées se faufilent jusqu’à cette époque-là. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas songé à tous ces vieux souvenirs et l’envie de revoir tes parents, mais également ton frère et ta soeur, se réveilla en toi. — On faisait la tournée des bonbons en famille. On préparait ça des semaines en avance, on cherchait la meilleure idée de costume. Quand on avait ramassé toutes les sucreries du quartier, ma mère nous installait devant la télé avec un film.. C’était certainement la première fois que tu racontais une chose aussi personnelle à Ana. Non que tu n’en ait jamais eu l’envie, mais même si vous étiez proche, vous n’étiez pas du genre à raconter votre passé ou les moindres détails de vos vies. Tu étais là pour elle si elle en avait besoin et tu savais qu’elle serait là pour toi également.
Tu ramènes ta bièraubeurre jusqu’à tes lèvres pour boire une gorgée de plus en détournant les yeux. Tu reposes la chope sur le comptoir avant de fixer ton amie quelques secondes. Tu gardes le silence, sourit timidement et ajoutes enfin. — Je crois que je ne t’avais jamais parlé de ma famille auparavant, non ?. Tes yeux s’égarent rapidement vers l’entrée, de laquelle une jeune femme rousse vent d’entrer. Ton coeur s'emballe immédiatement mais ce n’est pas celle que tu crois. Tu soupires avant de poser à nouveau tes yeux sur Ana. — A part aujourd’hui, tu n’avais jamais fait la tournée d’halloween ? Tu ne sais pas si elle va te répondre. Si elle ne le fait pas, tant pis. Au contraire si elle veut bien te confier une partie de son passé, tu en seras heureux.
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Re: ghost house - hung-o-ween
Dim 12 Nov 2017 - 10:04
Quelle libération de pouvoir parler de son aversion pour les autres parents avec un adulte qui la comprenne. Souvent, Anastasija passait pour un monstre. Elle savait qu'elle pouvait parler librement avec Nathanaël, qui renchérit sur le sujet d'un air moqueur. Je vois, tu t’imagine leur ressembler ? Le cauchemar, hein ? Cette fois-ci, le rire bulgare fut plus franc, même s'il restait court. Haha, non, vraiment pas. Enfin, avant d'être mère je n'aurais jamais imaginé l'être, et finalement… Et finalement son fils était la plus belle chose qui soit arrivée dans sa vie. Elle serait prête à tout pour lui et il était devenu sa raison de vivre. Elle ne se montrait pas gaga pour autant, elle gardait une certaine pudeur et elle ne voulait pas l'étouffer, mais Nate savait à quel point elle aimait son enfant. Mais ressembler à ces mères-là, non merci. Elles ne jurent que par les apparences, on dirait qu'elles ont oublié qu'avoir un enfant ça se passe avant tout dans les tripes. Qu'importait que l'enfant soit vêtu avec perfection, obtienne les jouets les plus chers, soit éduqué comme un prince de sang-pur selon l'étiquette, qu'importait que les mères passent pour des saintes irréprochables ? Ce qui comptait c'était cet amour maternel, cet instinct protecteur plus fort que tout, cette force insoupçonnée qui permettait de garder la joie et l'énergie de courir dans les flaques avec son petit garçon après avoir passé une nuit blanche à son chevet parce qu'il avait un peu de fièvre. Tue moi si je leur ressemble un jour. Les mots étaient crus. Ana n'avait pas de filtre, peu de manières. Elle était entièrement naturelle en présence de son ami. Les plaisanteries continuaient, habituelles entre eux deux. Quand Nathanaël confia avoir fait la tournée des bonbons, Anastasija fronça les sourcils d'étonnement, cherchant avec qui il avait fait cette corvée. Elle avait un enfant qui l'obligeait à cette mascarade, mais lui ? Patch. Ce chien aime trop les bonbons tu sais… La réponse la fit encore éclater de rire, de ce rire entier bien que bref. J’ai pas pu l'emmener, j’espère que t’es pas trop déçue. La remarque était d'autant plus drôle que la Bulgare n'aimait pas les animaux. Rien de comparable à la haine qu'elle ressentait pour les créatures comme les lycans ou les centaures, mais elle n'avait pas ce truc qui rend les gens attendris face à un animal. Elle ne les comprenait pas, ne s'y intéressait pas, n'y voyait aucun attrait. Oh, si, tellement, répondit-elle en exagérant une moue de déception.
Quand ils eurent trinqué et goûté leur bière, la sorcière reprit le sujet d'Halloween et s'intéressa à l'enfance de son ami. C'est avec un petit sourire, mi-figue mi-raisin, qu'elle l'observa se perdre dans ses souvenirs tandis qu'il lui répondait. On faisait la tournée des bonbons en famille. On préparait ça des semaines en avance, on cherchait la meilleure idée de costume. Quand on avait ramassé toutes les sucreries du quartier, ma mère nous installait devant la télé avec un film… Sa choppe entre les mains, la Bulgare hocha la tête avec une petite moue approbatrice. C'est chouette d'avoir vécu ça. C'est pour ça que je le fais pour Alexander. Je veux qu'il se construise tous ces souvenirs aussi. Depuis qu'elle était mère, elle s'était retrouvée à faire tellement de choses inimaginables pour lui. Des choses qui ne l'intéressaient pas, qu'elle n'avait jamais fait elle-même, mais qui à ses yeux faisaient partie de ce qu'un enfant devait vivre : Halloween, les fêtes d'anniversaire, les histoires au coin du feu, la pâtisserie, les parties de cache-cache… Entendre Nathanaël parler avec tendresse de son enfance la conforta dans son choix de remplir celle de son fils de jolis souvenirs.
Après un silence entre eux, le sorcier prit la suite de la conversation. Je crois que je ne t’avais jamais parlé de ma famille auparavant. A part aujourd’hui, tu n’avais jamais fait la tournée d’halloween ? Sentant que le sujet glissait vers des réponses très personnelles, Anastasija but une gorgée de bière lentement, réfléchissant à ce qu'elle acceptait de dire. Un rictus doux-amer passa sur ses lèvres. Non. Enfin, je l'ai faite l'année dernière. Avant, je trouvais Alexander trop petit. Et avant qu'il soit là… Son regard se perdit un peu dans le vague. On ne faisait pas ça, quand j'étais enfant. Je ne crois pas que mes parents connaissaient même l'existence de cette fête. Je n'étais pas du genre sucreries et costumes. Je n'ai pas vraiment de souvenirs heureux de mon enfance, conclut-elle avec une lueur triste dans les yeux, malgré son effort de garder un visage neutre. Cette absence de bonheur fut d'ailleurs un handicap majeur quand elle entra sur les champs de bataille à l'adolescence. Il lui fut très difficile de former un patronus. L'enfance d'Ana ressemblait à un début de conte, quand les enfants vivent dans une chaumière pauvre et que les parents songent à les abandonner. Ceci dit, l'abandon leur aurait peut-être laissé une chance de croiser une fée qui les sortirait de leur condition. Au lieu de cela, leur père les battait, l'école les humiliait et personne ne se pencha sur eux pour les sauver. L'esprit assombri par ses propres souvenirs, la Bulgare décida de ne pas se laisser submerger. You have a family now. It's your son and he's happy. Comme toujours face à l'adversité, elle releva la tête et sourit. Ce sourire était bien sûr une façade, sa façon de se raccrocher et de remonter la pente. Elle ne voulait cependant pas que sa réponse triste empêche Nathanaël de parler de sa famille. Ils n'abordaient jamais ce sujet, il fallait en profiter tant qu'ils en parlaient. La Bulgare reprit une voix nonchalante, habituelle. Tu avais des frères et sœurs, toi, Nate, pas vrai ? Qu'est-ce qu'ils deviennent ? En plus d'apprendre à mieux le connaître, entendre son histoire familiale donnait l'espoir à Anastasija qu'elle pouvait offrir tout cela à son fils, comme une revanche sur son propre vécu.
Quand ils eurent trinqué et goûté leur bière, la sorcière reprit le sujet d'Halloween et s'intéressa à l'enfance de son ami. C'est avec un petit sourire, mi-figue mi-raisin, qu'elle l'observa se perdre dans ses souvenirs tandis qu'il lui répondait. On faisait la tournée des bonbons en famille. On préparait ça des semaines en avance, on cherchait la meilleure idée de costume. Quand on avait ramassé toutes les sucreries du quartier, ma mère nous installait devant la télé avec un film… Sa choppe entre les mains, la Bulgare hocha la tête avec une petite moue approbatrice. C'est chouette d'avoir vécu ça. C'est pour ça que je le fais pour Alexander. Je veux qu'il se construise tous ces souvenirs aussi. Depuis qu'elle était mère, elle s'était retrouvée à faire tellement de choses inimaginables pour lui. Des choses qui ne l'intéressaient pas, qu'elle n'avait jamais fait elle-même, mais qui à ses yeux faisaient partie de ce qu'un enfant devait vivre : Halloween, les fêtes d'anniversaire, les histoires au coin du feu, la pâtisserie, les parties de cache-cache… Entendre Nathanaël parler avec tendresse de son enfance la conforta dans son choix de remplir celle de son fils de jolis souvenirs.
Après un silence entre eux, le sorcier prit la suite de la conversation. Je crois que je ne t’avais jamais parlé de ma famille auparavant. A part aujourd’hui, tu n’avais jamais fait la tournée d’halloween ? Sentant que le sujet glissait vers des réponses très personnelles, Anastasija but une gorgée de bière lentement, réfléchissant à ce qu'elle acceptait de dire. Un rictus doux-amer passa sur ses lèvres. Non. Enfin, je l'ai faite l'année dernière. Avant, je trouvais Alexander trop petit. Et avant qu'il soit là… Son regard se perdit un peu dans le vague. On ne faisait pas ça, quand j'étais enfant. Je ne crois pas que mes parents connaissaient même l'existence de cette fête. Je n'étais pas du genre sucreries et costumes. Je n'ai pas vraiment de souvenirs heureux de mon enfance, conclut-elle avec une lueur triste dans les yeux, malgré son effort de garder un visage neutre. Cette absence de bonheur fut d'ailleurs un handicap majeur quand elle entra sur les champs de bataille à l'adolescence. Il lui fut très difficile de former un patronus. L'enfance d'Ana ressemblait à un début de conte, quand les enfants vivent dans une chaumière pauvre et que les parents songent à les abandonner. Ceci dit, l'abandon leur aurait peut-être laissé une chance de croiser une fée qui les sortirait de leur condition. Au lieu de cela, leur père les battait, l'école les humiliait et personne ne se pencha sur eux pour les sauver. L'esprit assombri par ses propres souvenirs, la Bulgare décida de ne pas se laisser submerger. You have a family now. It's your son and he's happy. Comme toujours face à l'adversité, elle releva la tête et sourit. Ce sourire était bien sûr une façade, sa façon de se raccrocher et de remonter la pente. Elle ne voulait cependant pas que sa réponse triste empêche Nathanaël de parler de sa famille. Ils n'abordaient jamais ce sujet, il fallait en profiter tant qu'ils en parlaient. La Bulgare reprit une voix nonchalante, habituelle. Tu avais des frères et sœurs, toi, Nate, pas vrai ? Qu'est-ce qu'ils deviennent ? En plus d'apprendre à mieux le connaître, entendre son histoire familiale donnait l'espoir à Anastasija qu'elle pouvait offrir tout cela à son fils, comme une revanche sur son propre vécu.
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Re: ghost house - hung-o-ween
Ven 24 Nov 2017 - 15:04
Ghost House, hung-o-ween
Ana & Nathanaël & Open
— Et je te rassure, tu es une très bonne mère. La vérité était simple. En voyant Ana, et encore plus en la connaissant, il est vrai que jamais tu ne l’aurais imaginé mère d’un petit être. Et pourtant ! Elle prouvait à tout le monde, non seulement que c’était possible, mais également qu’elle faisait le meilleur pour son fils. Tu poses une main amicale sur le bras de ton amie. Qu’elle ne doute jamais de ça. — Tu ne leur ressembleras jamais Ana. Tu n’es pas comme elles, et heureusement ! Tu voyais très bien le cliché qu’elle te dépeignait sous les yeux et tu étais certain, quoi qu’il arrive, que la brune ne se transformera jamais en l’une de ces bourgeoises plus préoccupées par le sang dit pur de leur enfant que de leur bien-être. Pour toi c’était des conneries sans importance. Le jour où, tu l’espères, il te sera temps de fonder une famille, tu te moqueras royalement de l’étiquette et de toutes ces absurdités. L’important restera toujours l’enfant et la mère. Et c’est exactement ce que fait Ana : elle place son enfant en priorité. C’est une bonne mère à n’en pas douter. — Je ne manquerai pas à ma parole !, tu rigoles avec un client d’oeil quand elle te demande de l’achever si un jour elle leur ressemble.
Entendre Ana rire est un son qui te plaisait beaucoup. L’infirmière renvoie souvent une image froide et contrôlée d’elle, et donc, quand finalement elle laissait son naturel et sa bonne humeur s’exprimer cela te faisait toujours chaud au coeur. Tu l’aimes beaucoup et ton amitié avec elle est très importante pour toi. La voir à l’aise et le sourire aux lèvres suffit à illuminer ta journée. Ou ta soirée - tout dépend de quand vous vous voyez. La remarque concernant Pacth est bien évidemment ironique. Tu sais très bien que la bulgare ne porte aucun intérêt à ton husky qui doit être en train de faire mille bêtises parce que tu l’as laissé seul chez toi. La moue qui s’affiche sur son visage te fait rire à ton tour.
Après quelques gorgées volées de ton verre, le sujet de la conversion change et l’atmosphère aussi sans pour autant devenir moins bonne. Tu te perds dans tes pensées et tes souvenirs avec un sourire aux lèvres en te remémorant les meilleurs partis de ton enfance et surtout les nombreux Halloween passé avec ta famille. La nostalgie s’empare de toi et c’est un sourire plus doux, voir triste qui se fige sur tes lèvres. — Tu as raison de le faire. Ca reste des bons souvenirs. Ils seront surement marqués en lui comme le sont les miens. . Inconsciemment tes mots franchissent tes lèvres et tu entres dans le sujet qui fâche. Qui la fâche. Tu n’as jamais à en apprendre plus sur son enfance ou son passé. Tu avais très vite compris que c’était une part de sa vie qu’elle voulait conserver pour elle et tu respectais ça. Certainement attendris par la bièraubeurre et un brin de curiosité, tu poses pourtant la question, sur le ton de la confidence qui te rapproche un peu plus du vécu de la femme en face de toi. Loin de toi l’idée de la brusquer ou de mettre ton nez dans des affaires qui ne te regarde pas. Tu scrutes son visage et t’attend presque à te recevoir une pique méritée en pleine face mais ce n’est pas le cas.
Tu évites de la fixer lorsque sa langue se délie de peur qu’elle ne se sente oppressée d’une certaine façon. Quand on dévoile des parties personnelles ou secrètes de notre vie on n’aime généralement pas qu’une paire d’yeux soit braqué sur nous. Tu observes ton verre, toujours un léger sourire au coin des lèvres. Tu gardes le silence parce que tu ne sais pas trop quoi dire. Désolé ? Oui, c’est sûr que tu l’étais. Tu souhaitais la meilleure vie possible à ton amie mais cela ne changerait pas grand-chose à présent. Voyant le visage de ton amie s’assombrir, tu ne peux t’empêcher de tendre la main jusqu’à la sienne et de lui serrer quelques secondes. Quand elle pose ses yeux sur toi, tu lui adresses un petit sourire pour lui faire comprendre que tu étais là.
— Oui, un de chaque., tu dis en plaisantant. — Je suis le cadet de la famille. Mon frère est l'aîné et ma soeur la benjamine. Le trio infernal. C’est comme ça que vos parents s’amusaient à vous appeler même si vous n’étiez pas si turbulent que ça. Pour ta part, tu passais ton temps dans les bouquins et ta mère vous canalisaient lors de ses cours de musique. — Mon frère travaille avec mon père, il tient une petite imprimerie qui est dans la famille depuis très longtemps. Heureusement d’ailleurs, car je n’avais aucune envie de la reprendre., tu répliques avec un petit sourire espiègle. Ca ne t’aurait pas tant dérangé, mais le droit t’avait attiré davantage. — Et ma soeur tient une boutique de fleurs et salon de thé à Cambridge. Rien de fou en soi, on n’est pas des aventuriers dans la famille. Tu lui adresses un clin d’oeil avant de finir ton verre. — Et en parlant d’aventure, on se l’a fait cette maison hantée ou tu renonces ?
Entendre Ana rire est un son qui te plaisait beaucoup. L’infirmière renvoie souvent une image froide et contrôlée d’elle, et donc, quand finalement elle laissait son naturel et sa bonne humeur s’exprimer cela te faisait toujours chaud au coeur. Tu l’aimes beaucoup et ton amitié avec elle est très importante pour toi. La voir à l’aise et le sourire aux lèvres suffit à illuminer ta journée. Ou ta soirée - tout dépend de quand vous vous voyez. La remarque concernant Pacth est bien évidemment ironique. Tu sais très bien que la bulgare ne porte aucun intérêt à ton husky qui doit être en train de faire mille bêtises parce que tu l’as laissé seul chez toi. La moue qui s’affiche sur son visage te fait rire à ton tour.
Après quelques gorgées volées de ton verre, le sujet de la conversion change et l’atmosphère aussi sans pour autant devenir moins bonne. Tu te perds dans tes pensées et tes souvenirs avec un sourire aux lèvres en te remémorant les meilleurs partis de ton enfance et surtout les nombreux Halloween passé avec ta famille. La nostalgie s’empare de toi et c’est un sourire plus doux, voir triste qui se fige sur tes lèvres. — Tu as raison de le faire. Ca reste des bons souvenirs. Ils seront surement marqués en lui comme le sont les miens. . Inconsciemment tes mots franchissent tes lèvres et tu entres dans le sujet qui fâche. Qui la fâche. Tu n’as jamais à en apprendre plus sur son enfance ou son passé. Tu avais très vite compris que c’était une part de sa vie qu’elle voulait conserver pour elle et tu respectais ça. Certainement attendris par la bièraubeurre et un brin de curiosité, tu poses pourtant la question, sur le ton de la confidence qui te rapproche un peu plus du vécu de la femme en face de toi. Loin de toi l’idée de la brusquer ou de mettre ton nez dans des affaires qui ne te regarde pas. Tu scrutes son visage et t’attend presque à te recevoir une pique méritée en pleine face mais ce n’est pas le cas.
Tu évites de la fixer lorsque sa langue se délie de peur qu’elle ne se sente oppressée d’une certaine façon. Quand on dévoile des parties personnelles ou secrètes de notre vie on n’aime généralement pas qu’une paire d’yeux soit braqué sur nous. Tu observes ton verre, toujours un léger sourire au coin des lèvres. Tu gardes le silence parce que tu ne sais pas trop quoi dire. Désolé ? Oui, c’est sûr que tu l’étais. Tu souhaitais la meilleure vie possible à ton amie mais cela ne changerait pas grand-chose à présent. Voyant le visage de ton amie s’assombrir, tu ne peux t’empêcher de tendre la main jusqu’à la sienne et de lui serrer quelques secondes. Quand elle pose ses yeux sur toi, tu lui adresses un petit sourire pour lui faire comprendre que tu étais là.
— Oui, un de chaque., tu dis en plaisantant. — Je suis le cadet de la famille. Mon frère est l'aîné et ma soeur la benjamine. Le trio infernal. C’est comme ça que vos parents s’amusaient à vous appeler même si vous n’étiez pas si turbulent que ça. Pour ta part, tu passais ton temps dans les bouquins et ta mère vous canalisaient lors de ses cours de musique. — Mon frère travaille avec mon père, il tient une petite imprimerie qui est dans la famille depuis très longtemps. Heureusement d’ailleurs, car je n’avais aucune envie de la reprendre., tu répliques avec un petit sourire espiègle. Ca ne t’aurait pas tant dérangé, mais le droit t’avait attiré davantage. — Et ma soeur tient une boutique de fleurs et salon de thé à Cambridge. Rien de fou en soi, on n’est pas des aventuriers dans la famille. Tu lui adresses un clin d’oeil avant de finir ton verre. — Et en parlant d’aventure, on se l’a fait cette maison hantée ou tu renonces ?
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Re: ghost house - hung-o-ween
Dim 3 Déc 2017 - 17:20
Scène rare : la redoutable Miss Radeva qui se confiait sur son enfance misérable, une lueur triste dans les yeux. La sorcière n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort, ou à ressasser le passé -exception faite concernant les souvenirs de son frère, à qui elle pensait tous les jours. Elle n'était pas non plus du genre à ouvrir son coeur. Les mystères qu'il renfermait restaient secrets, farouchement gardés. Gare à ceux qui oseraient trop s'approcher de son regard pétrifiant de Gorgone. Peut-être que son jardin secret est si inaccessible parce qu'il renferme des trésors inimaginables ? Derrière les défenses escarpées et tranchantes de sa forteresse, Anastasija aurait bien plus à offrir que ce qu'elle laissait paraître. Nathanaël pouvait probablement se vanter d'être l'une des rares personnes à en avoir conscience. Il avait ce tact parfait pour l'aborder sans risquer sa vie.
Quand il lui serra brièvement la main, elle releva la tête pour répondre d'un sourire de façade. Elle ne cherchait pas à lui faire croire qu'elle allait bien, elle avait trop de respect pour chercher à lui mentir. Ce faux sourire signifiait plutôt qu'elle ne se laisserait pas submerger. Pleurer ? Cela lui arrivait extrêmement peu. Et surtout pas en présence de quelqu'un d'autre. Et puis, pleurer pour son enfance sombre ne lui servirait pas à grand-chose. Elle était heureuse de s'en être sortie. Quand elle reprit la discussion, sa voix grave avait retrouvé son habituel ton nonchalant. Tu avais des frères et sœurs, toi, Nate, pas vrai ? Qu'est-ce qu'ils deviennent ? Conciliant, le sorcier accepta le changement de sujet et répondit, attendri et espiègle. Oui, un de chaque. Je suis le cadet de la famille. Mon frère est l'aîné et ma soeur la benjamine. Mon frère travaille avec mon père, il tient une petite imprimerie qui est dans la famille depuis très longtemps. Heureusement d’ailleurs, car je n’avais aucune envie de la reprendre. Et ma soeur tient une boutique de fleurs et salon de thé à Cambridge. Rien de fou en soi, on n’est pas des aventuriers dans la famille. Il adressa un clin d'oeil à Ana avant de finir son verre. Il était clair que sa vie familiale n'avait rien à voir avec celle d'Anastasija, qui avait vécu le chaos avant de se poser ici avec son fils. Elle ne rêverait pas d'une vie aussi rangée : elle ne s'y sentirait pas à sa place. C'était néanmoins le genre de vie ennuyeuse et sûre qu'elle voulait pour son enfant. Il valait mieux finir professeur de droit que cadavre sur un champ de bataille. Vu ton travail au Ministère, tu es quand même le plus aventurier de la famille. Tous les Aurors et collaborateurs n'affrontaient pas forcément les champs de bataille, mais cela restait un métier relativement animé ou dangereux. Ana regretta une fois de plus de ne pas s'être liée d'amitié avec Nate lorsqu'ils travaillaient tous les deux là-bas. Il l'aurait clairement aidée à se montrer moins impulsive et détestable avec ses collègues. Il aurait peut-être été le seul à rencontrer le père de son fils… En tout cas si cette histoire lui était arrivée aujourd'hui, Nate aurait pu en recevoir la confidence.
Et en parlant d’aventure, on se la fait cette maison hantée ou tu renonces ? La maison hantée. La Bulgare l'avait presque oubliée ! Boire des bièraubeurres en compagnie de Nate lui suffisait amplement comme soirée. La tournure de la question était pensée comme une pique, qui faisait évidemment mouche. Anastasija sourit d'un air faussement outré. Moi, renoncer ? Jamais ! Je suis la personne la plus têtue que tu pourrais trouver ! Ce qui était à la fois vrai et faux : Ana était déterminée, mais elle était aussi impulsive et pouvait donc changer d'avis très rapidement. L'entêtement et l'impulsivité, deux défauts assez catastrophiques une fois réunis. Elle avala la fin de son verre d'une traite et le posa sur la table d'un geste brusque. Dans le même élan elle se leva, de sa grande et élégante silhouette. Allons-y, Mr Rosenfeld ! Montrez-moi si vous êtes un aventurier ou un petit bourgeois trouillard ! Moqueuse, elle prit le chemin de la sortie en la compagnie de son ami.
Une fois dehors elle referma son manteau et fourra le bas de son visage dans son écharpe moelleuse, puisque le froid était toujours là. Je te suis, lança-t-elle à Nate. En se rendant à la maison hantée, Anastasija veillait à ne bousculer personne. Elle détestait ça. Agile et sereine, son pas était sûr et léger à la fois. Ses yeux n'étaient pas attirés par les décorations d'Halloween, mais par les mouvements de foule. Vieux réflexes, qui dataient de bien avant son travail avec les Aurors. Quand des passants criaient de peur, la Bulgare jetait mollement un œil à ce qui les effrayait. Ils croisèrent même quelqu'un qui avait sorti son patronus : un malicieux panda roux. Quoi, les sortilèges sont si bons que ça ? se moqua la sorcière, marmonnant dans son écharpe. Elle trouvait ridicules les sorciers qui avaient réellement des frayeurs lors d'Halloween. Ce n'était qu'une fête. Le premier qui produit son patronus est un perdant, souffla-t-elle à l'oreille de Nathanaël avec un ton de défi. Jamais elle ne ferait ça, elle, la grande combattante. Oui, visiblement Ana avait toujours quinze ans dans sa tête.
Quand il lui serra brièvement la main, elle releva la tête pour répondre d'un sourire de façade. Elle ne cherchait pas à lui faire croire qu'elle allait bien, elle avait trop de respect pour chercher à lui mentir. Ce faux sourire signifiait plutôt qu'elle ne se laisserait pas submerger. Pleurer ? Cela lui arrivait extrêmement peu. Et surtout pas en présence de quelqu'un d'autre. Et puis, pleurer pour son enfance sombre ne lui servirait pas à grand-chose. Elle était heureuse de s'en être sortie. Quand elle reprit la discussion, sa voix grave avait retrouvé son habituel ton nonchalant. Tu avais des frères et sœurs, toi, Nate, pas vrai ? Qu'est-ce qu'ils deviennent ? Conciliant, le sorcier accepta le changement de sujet et répondit, attendri et espiègle. Oui, un de chaque. Je suis le cadet de la famille. Mon frère est l'aîné et ma soeur la benjamine. Mon frère travaille avec mon père, il tient une petite imprimerie qui est dans la famille depuis très longtemps. Heureusement d’ailleurs, car je n’avais aucune envie de la reprendre. Et ma soeur tient une boutique de fleurs et salon de thé à Cambridge. Rien de fou en soi, on n’est pas des aventuriers dans la famille. Il adressa un clin d'oeil à Ana avant de finir son verre. Il était clair que sa vie familiale n'avait rien à voir avec celle d'Anastasija, qui avait vécu le chaos avant de se poser ici avec son fils. Elle ne rêverait pas d'une vie aussi rangée : elle ne s'y sentirait pas à sa place. C'était néanmoins le genre de vie ennuyeuse et sûre qu'elle voulait pour son enfant. Il valait mieux finir professeur de droit que cadavre sur un champ de bataille. Vu ton travail au Ministère, tu es quand même le plus aventurier de la famille. Tous les Aurors et collaborateurs n'affrontaient pas forcément les champs de bataille, mais cela restait un métier relativement animé ou dangereux. Ana regretta une fois de plus de ne pas s'être liée d'amitié avec Nate lorsqu'ils travaillaient tous les deux là-bas. Il l'aurait clairement aidée à se montrer moins impulsive et détestable avec ses collègues. Il aurait peut-être été le seul à rencontrer le père de son fils… En tout cas si cette histoire lui était arrivée aujourd'hui, Nate aurait pu en recevoir la confidence.
Et en parlant d’aventure, on se la fait cette maison hantée ou tu renonces ? La maison hantée. La Bulgare l'avait presque oubliée ! Boire des bièraubeurres en compagnie de Nate lui suffisait amplement comme soirée. La tournure de la question était pensée comme une pique, qui faisait évidemment mouche. Anastasija sourit d'un air faussement outré. Moi, renoncer ? Jamais ! Je suis la personne la plus têtue que tu pourrais trouver ! Ce qui était à la fois vrai et faux : Ana était déterminée, mais elle était aussi impulsive et pouvait donc changer d'avis très rapidement. L'entêtement et l'impulsivité, deux défauts assez catastrophiques une fois réunis. Elle avala la fin de son verre d'une traite et le posa sur la table d'un geste brusque. Dans le même élan elle se leva, de sa grande et élégante silhouette. Allons-y, Mr Rosenfeld ! Montrez-moi si vous êtes un aventurier ou un petit bourgeois trouillard ! Moqueuse, elle prit le chemin de la sortie en la compagnie de son ami.
Une fois dehors elle referma son manteau et fourra le bas de son visage dans son écharpe moelleuse, puisque le froid était toujours là. Je te suis, lança-t-elle à Nate. En se rendant à la maison hantée, Anastasija veillait à ne bousculer personne. Elle détestait ça. Agile et sereine, son pas était sûr et léger à la fois. Ses yeux n'étaient pas attirés par les décorations d'Halloween, mais par les mouvements de foule. Vieux réflexes, qui dataient de bien avant son travail avec les Aurors. Quand des passants criaient de peur, la Bulgare jetait mollement un œil à ce qui les effrayait. Ils croisèrent même quelqu'un qui avait sorti son patronus : un malicieux panda roux. Quoi, les sortilèges sont si bons que ça ? se moqua la sorcière, marmonnant dans son écharpe. Elle trouvait ridicules les sorciers qui avaient réellement des frayeurs lors d'Halloween. Ce n'était qu'une fête. Le premier qui produit son patronus est un perdant, souffla-t-elle à l'oreille de Nathanaël avec un ton de défi. Jamais elle ne ferait ça, elle, la grande combattante. Oui, visiblement Ana avait toujours quinze ans dans sa tête.
- InvitéInvité
Re: ghost house - hung-o-ween
Sam 23 Déc 2017 - 11:55
rp archivé car l’un des participants est supprimé
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