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don't let me fall (hamilton, o'connor family)
Lun 1 Jan 2018 - 13:57
Saoirse n’avait plus de contact avec ses parents et le reste de sa famille depuis un petit moment. Ses parents avaient décidé de la renier aussi c’était par leurs volontés que Saoirse ne les voyait plus mais du coup du reste de sa famille à Hungcalf, elle faisait en sorte de les éviter. Elle avait peur de leur réaction face à l’effet boule de neige de l’autre garce et elle souhaitait se préserver un minimum. Elle devait déjà faire face aux rumeurs et aux regards de ses camarades qui la jugeait sur les bons fais bien qu’ils ne sachent pas l’entière vérités et donc ne pouvait pas savoir qu’elle avait au final fait une bonne action. Mais est-ce qu’une bonne action pouvait racheter se pêchés ? Elle se posait souvent la question et la réponse était rarement en sa faveur car elle estimait que sa bonne action ne compensait pas assez ses mauvaises actions par le passé. Toujours est-il qu’en s’enfonçant dans la forêt, elle n’était pas à l’aise à l’idée de revoir son cousin et de devoir lui faire face. Elle ne pouvait pas l’esquiver, comme elle n’avait pas pu esquiver Cormac aussi elle avait décidé d’y faire face. Au final, cela n’avait pas été aussi horrible qu’elle s’y été attendu mais l’optimisme n’était pas pour autant son fort et elle avait donc peur de la réaction d’Adrian surtout qu’elle ignorait ce qu’il pouvait savoir.
Quand le hibou d’Adrian s’était posé devant elle, elle avait été surprise et effrayée. Au début, elle avait pensé à ne pas répondre au hibou, refuser la rencontre avec son cousin afin d’éviter de nouvelles émotions compliquées à gérer pour elle. Sauf qu’elle n’avait pas pu laisser le hibou repartir sans rien et qu’elle s’était retrouvée rapidement avec une plume dans les mains pour écrire une rapide petit mot et lui donner une réponse en fixant un rendez-vous dans un endroit isolé. Cormac l’avait prise par surprise mais elle avait réussi à éviter que les regards se posent sur eux et elle espérait bien pouvoir éviter cela aussi avec Adrian. Elle ne tenait pas alimenter plus les ragots qu’elle ne faisait déjà à cause d’un animal nuisible et puis si elle pouvait préserver son cousin beaucoup plus qu’elle ne l’avait fait ave Cormac, elle n’hésiterait pas. Dans la clairière où elle avait donné rendez-vous avec Adrian, elle commença à faire les cents pas, anxieuse face à l’attente de son cousin. Son teint devenait de plus en plus livide au fil des minutes qui passaient et ses jambes commençait à perdre des forces même si elle arrivait à continuer à faire les cent pas sans qu’elle ne le comprenne pas.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1898
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 932
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Re: don't let me fall (hamilton, o'connor family)
Mer 3 Jan 2018 - 23:04
Ca a explosé. Presque pas figurativement. Tout a volé en éclats pour ma cousine, et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je ne suis pas vraiment du genre à écouter les rumeurs, les ragots, à déblatérer sur le dos des gens. Je n'en vois pas l'intérêt, et la mesquinerie dont il est souvent question me dégoûte plus qu'autre chose. Particulièrement quand il s'agit de mes proches. Mais je n'ai pas pu ne pas entendre au moins par bribes les "on-dit" à leur sujet. Et si j'ai toujours eu le sentiment de ne pas assez bien connaître mes cousines Hamilton, cette sensation m'étreint plus encore à présent concernant Saoirse. Je ne me permets pas de juger, cependant, certainement pas tant que je n'ai pas eu sa version des faits, tant que je n'ai pas pu tenter au moins un peu de comprendre ce qui l'a menée à ça. Je n'ai pas tous les détails de l'histoire, non plus, mais savoir que Cormac et elle n'étaient pas un couple en réalité, pas au sens qui m'est cher en tous les cas, et bien au-delà de ce que j'imaginais comme ses infidélités, à lui, n'étaient pas secrètes, me laisse un goût amer dans la bouche : je n'ai rien vu, rien soupçonné, même, trop accaparé, sans doute, par mes propres histoires personnelles - déboires, même.
Je n'ai pas l'intention d'en rester là, cependant, et si ma cousine et moi n'avons, à l'évidence, pas des relations aussi proches que je peux en avoir avec May, il m'est simplement impensable de ne pas tenter d'y voir plus clair, et le cas échéant, soutenir celle qui, à cet instant, est pointée du doigt comme le diable incarné par tout un chacun. J'ai envoyé mon hibou la trouver, hésitant à la confronter directement, préférant lui laisser un peu de temps pour se préparer à notre entrevue, assez conscient que sa position n'avait sans doute rien de confortable. Parce que si je n'ai pas été à elle, je n'ai pas cessé d'observer pour autant, et son malaise me semble palpable - ou peut-être est-ce l'idée que je m'en fais ? J'ai donc laissé ces quelques mots à son attention, lui demandant si on pouvait se voir, où et quand elle le souhaiterait, pour simplement discuter. Je me rends compte que je n'ai aucune idée de l'impression qu'elle a de moi, et si May et Wyatt savent parfaitement qu'ils peuvent compter sur moi, si sa petite soeur a tendance à me taquiner parce que son grand frère et moi avons longtemps été inséparables, je ne sais pas vraiment ce que pensent les "triplettes"... Ni ce que je pense d'elles, en réalité, et je m'en veux de n'avoir pas été aussi présent pour elles que pour les autres.
Elle m'a donné rendez-vous à la clairière, et je l'ai rejoint à l'heure dite, peinant à ne pas m'y rendre à l'avance pour ne pas la prendre de court. Et son mal-être, donc, est encore plus visible que d'ordinaire quand je parviens au lieu dit, comme elle fait les cent pas en attendant mon arrivée.
- Bonjour Saoirse...
Je suis chagriné, réellement, de la voir dans cet état, et je m'approche d'elle, doucement, ne sachant pas trop comment elle réagirait à mon contact. Pourtant je ne peux pas rester sans rien faire, et une fois parvenu à sa hauteur, je reste un peu hésitant, mais ma démarche est clairement de la prendre dans mes bras, d'arrêter sa course à travers la clairière, et, peut-être, d'éviter un peu qu'elle s'épuise davantage qu'elle ne l'est déjà psychologiquement.
- Hey... Viens là... Calme-toi...
Je me doute bien que ça ne doit pas être très très efficace, mais je fais mon possible pour me montrer rassurant.
- Je suis pas venu pour t'en mettre plein la tronche, tu sais, c'est pas mon genre... Avec personne, mais encore moins avec ma famille...
Je ne sais pas trop comment je vais être accueilli, mais une chose est certaine, je n'ai pas l'intention une seconde de la laisser repartir tant qu'elle est dans cet état-là. Je n'ai peut-être pas été très à l'écoute, jusque-là, et je ne pourrai pas rattraper ça, mais elle reste ma famille, et je ne la laisserai pas tomber alors qu'elle a, clairement, besoin d'aide.
Je n'ai pas l'intention d'en rester là, cependant, et si ma cousine et moi n'avons, à l'évidence, pas des relations aussi proches que je peux en avoir avec May, il m'est simplement impensable de ne pas tenter d'y voir plus clair, et le cas échéant, soutenir celle qui, à cet instant, est pointée du doigt comme le diable incarné par tout un chacun. J'ai envoyé mon hibou la trouver, hésitant à la confronter directement, préférant lui laisser un peu de temps pour se préparer à notre entrevue, assez conscient que sa position n'avait sans doute rien de confortable. Parce que si je n'ai pas été à elle, je n'ai pas cessé d'observer pour autant, et son malaise me semble palpable - ou peut-être est-ce l'idée que je m'en fais ? J'ai donc laissé ces quelques mots à son attention, lui demandant si on pouvait se voir, où et quand elle le souhaiterait, pour simplement discuter. Je me rends compte que je n'ai aucune idée de l'impression qu'elle a de moi, et si May et Wyatt savent parfaitement qu'ils peuvent compter sur moi, si sa petite soeur a tendance à me taquiner parce que son grand frère et moi avons longtemps été inséparables, je ne sais pas vraiment ce que pensent les "triplettes"... Ni ce que je pense d'elles, en réalité, et je m'en veux de n'avoir pas été aussi présent pour elles que pour les autres.
Elle m'a donné rendez-vous à la clairière, et je l'ai rejoint à l'heure dite, peinant à ne pas m'y rendre à l'avance pour ne pas la prendre de court. Et son mal-être, donc, est encore plus visible que d'ordinaire quand je parviens au lieu dit, comme elle fait les cent pas en attendant mon arrivée.
- Bonjour Saoirse...
Je suis chagriné, réellement, de la voir dans cet état, et je m'approche d'elle, doucement, ne sachant pas trop comment elle réagirait à mon contact. Pourtant je ne peux pas rester sans rien faire, et une fois parvenu à sa hauteur, je reste un peu hésitant, mais ma démarche est clairement de la prendre dans mes bras, d'arrêter sa course à travers la clairière, et, peut-être, d'éviter un peu qu'elle s'épuise davantage qu'elle ne l'est déjà psychologiquement.
- Hey... Viens là... Calme-toi...
Je me doute bien que ça ne doit pas être très très efficace, mais je fais mon possible pour me montrer rassurant.
- Je suis pas venu pour t'en mettre plein la tronche, tu sais, c'est pas mon genre... Avec personne, mais encore moins avec ma famille...
Je ne sais pas trop comment je vais être accueilli, mais une chose est certaine, je n'ai pas l'intention une seconde de la laisser repartir tant qu'elle est dans cet état-là. Je n'ai peut-être pas été très à l'écoute, jusque-là, et je ne pourrai pas rattraper ça, mais elle reste ma famille, et je ne la laisserai pas tomber alors qu'elle a, clairement, besoin d'aide.
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Re: don't let me fall (hamilton, o'connor family)
Dim 18 Fév 2018 - 10:00
Perdue dans ses pensées, elle met un peu de temps à remarquer la présence de son cousin, arrivé à l’heure dans la clairière. Elle se tourne vers lui quand il la salue et l’observe un moment interdite peinant à comprendre sa présence ici avant de s’en souvenir. Effrayée, elle stoppe ses cent pas et elle l’observe, écoute ses mots qui semblent glisser sur lui comme si elle ne comprenait plus sa langue maternelle avant qu’elle ne finisse par se ruer dans ses bras comprenant qu’il n’agirait pas comme les autres ou pire comme ses parents. Sans qu’elle ne s’en rende compte des larmes dévalaient son visage alors qu’elle se blottissait contre son cousin qui ne semblait pas vouloir la rejeter mais la soutenir dans cette épreuve alors qu’au fond, elle était réellement coupable de ce qu’elle avait fait, qu’elle méritait en partie ce qui lui arrivait. Tremblante dans les bras de son cousin, Saoirse commence à sentir les vannes de la vérité s’ouvrir avec des tremblements qui la font bégayer. « C’est ma faute… J’ai vraiment fait n’importe quoi, Adrian… Vraiment n’importe quoi et… Ils savent pas la moitié les autres, ils ignorent tellement de choses mais de toutes manières on ignore souvent pleine de chose, la vérité est toujours compliquée à trouver… Je… Je voulais pas tout ça, je suis désolé si ça se reporte sur toi ou… » La fin de sa phrase se meure, Saoirse n’arrive pas à accepter l’idée qu’elle puisse être désolée pour ses sœurs, l’ainée parfaite et la petite dernière gâtée qui ont toujours brillé. Elle a mal du rejet de ses parents, des parents qui n’ont pas cherché à entendre sa version des faits, qui n’ont pas cherché à comprendre et elle en veut à ses sœurs de pouvoir encore avoir un amour parental qu’elle n’a plus. Au fond, quand elle regarde en arrière, Saoirse elle a conscience que c’est de la faute de ses parents et de ses sœurs même s’ils ne s’en rendent pas compte et pourtant c’est elle qui paie le prix. Petit mouton noir d’une famille noble qui refuse de laisser la noirceur entrer dans leur vie.
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
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Re: don't let me fall (hamilton, o'connor family)
Jeu 8 Mar 2018 - 7:37
Les trois aînées Hamilton, on ne peut pas dire que ça ait été mes cousines les plus proches. Pourtant elles ont toujours fait partie de mon paysage familial, si je peux dire ça comme ça, et elle font partie de ce clan que je protégerai envers et contre tout et tous. Comme Siobhán, Caem et Killian, comme Mhairín, comme Wyatt et sa soeur... Ils sont, tous, ma famille, et rien n'entachera jamais ça à mon sens. Pas même leurs propres erreurs, leur propre noirceur. Alors venir ici, aujourd'hui, pour retrouver Saoirse, c'est apparu comme une évidence. Mais je ne m'attendais pas à ce spectacle.
Elle a l'air terrorisée... Même par moi ? Je ne crois pas lui avoir jamais donné raison de me craindre, mais tout ce qui vient de s'être passé, d'être révélé, a clairement eu un impact lourd sur elle, et j'hésite pas une seconde à la prendre dans mes bras, cherchant à la rassurer. Je ne sais pas comment elle va le prendre, et l'espace d'un instant, crains vaguement un rejet, qui n'arrive pas cependant. Bien au contraire, elle est venue se blottir dans mes bras que je referme affectueusement autour de ses épaules, et laisse les larmes, qu'elle retient depuis trop longtemps je suppose, rouler sur ses joues. Je la sens tellement tremblante contre moi, tellement fragile, que ça me vrille le coeur, déjà passablement meurtri par les traits soucieux de son visage à mon arrivée.
« C’est ma faute… J’ai vraiment fait n’importe quoi, Adrian… Vraiment n’importe quoi et… Ils savent pas la moitié les autres, ils ignorent tellement de choses mais de toutes manières on ignore souvent pleine de choses, la vérité est toujours compliquée à trouver… Je… Je voulais pas tout ça, je suis désolée si ça se reporte sur toi ou…
- Chhhut... Il m'arrive rien, tout va bien... »
Ni à moi, ni à Sio', ni... à ses soeurs ? J'en sais rien, je sais pas ce qu'il doit y avoir après ce "ou". Je la berce doucement contre moi, la garde dans mes bras le temps qu'il faut pour que ses sanglots s'apaisent un peu même si je me doute que ça ne sera pas totalement, pas tout de suite.
« J'écoute pas beaucoup les ragots, la vérité y est toujours déformée. Mais si tu te sens d'en parler, je voudrais bien que tu m'expliques un petit peu... »
Ma voix est calme sans une once de reproche. Je veux juste comprendre, être là pour elle. Savoir où elle se situe dans tout ça, ce qui pèse sur ses épaules, aussi. Et sans vouloir particulièrement me mêler de sa vie privée, savoir ce qu'il en est de sa relation avec Cormac, parce que je doute que ça n'ait pas d'impact sur elle non plus...
Elle a l'air terrorisée... Même par moi ? Je ne crois pas lui avoir jamais donné raison de me craindre, mais tout ce qui vient de s'être passé, d'être révélé, a clairement eu un impact lourd sur elle, et j'hésite pas une seconde à la prendre dans mes bras, cherchant à la rassurer. Je ne sais pas comment elle va le prendre, et l'espace d'un instant, crains vaguement un rejet, qui n'arrive pas cependant. Bien au contraire, elle est venue se blottir dans mes bras que je referme affectueusement autour de ses épaules, et laisse les larmes, qu'elle retient depuis trop longtemps je suppose, rouler sur ses joues. Je la sens tellement tremblante contre moi, tellement fragile, que ça me vrille le coeur, déjà passablement meurtri par les traits soucieux de son visage à mon arrivée.
« C’est ma faute… J’ai vraiment fait n’importe quoi, Adrian… Vraiment n’importe quoi et… Ils savent pas la moitié les autres, ils ignorent tellement de choses mais de toutes manières on ignore souvent pleine de choses, la vérité est toujours compliquée à trouver… Je… Je voulais pas tout ça, je suis désolée si ça se reporte sur toi ou…
- Chhhut... Il m'arrive rien, tout va bien... »
Ni à moi, ni à Sio', ni... à ses soeurs ? J'en sais rien, je sais pas ce qu'il doit y avoir après ce "ou". Je la berce doucement contre moi, la garde dans mes bras le temps qu'il faut pour que ses sanglots s'apaisent un peu même si je me doute que ça ne sera pas totalement, pas tout de suite.
« J'écoute pas beaucoup les ragots, la vérité y est toujours déformée. Mais si tu te sens d'en parler, je voudrais bien que tu m'expliques un petit peu... »
Ma voix est calme sans une once de reproche. Je veux juste comprendre, être là pour elle. Savoir où elle se situe dans tout ça, ce qui pèse sur ses épaules, aussi. Et sans vouloir particulièrement me mêler de sa vie privée, savoir ce qu'il en est de sa relation avec Cormac, parce que je doute que ça n'ait pas d'impact sur elle non plus...
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Re: don't let me fall (hamilton, o'connor family)
Sam 26 Mai 2018 - 13:28
Perdue, Saoirse l’est totalement et pourtant dans les bras d’Adrian, elle arrive peu à peu à se calmer, retrouver qui elle est et surtout prendre le temps de respirer. Elle a l’impression de vivre en apnée depuis un moment, depuis l’explosion de la bombe et elle s’accroche à l’idée qu’un autre scandale finira par éclore et enterrer celui-ci. Elle s’accroche à l’idée que la secte va s’occuper de la fouine pour la protéger ainsi que de la taupe qui est beaucoup trop dangereuse pour le bien des affaires. Essuyant ses larmes doucement avec ses mains, elle observe son cousin et hoche la tête quand elle entend sa remarque. Elle n’a pas pu donner sa vérité à ses parents ou ses sœurs, le seul membre de sa famille à qui elle a parlé c’est James et encore il ne sait pas tout, elle a voulu le préserver de certaines choses alors le dire à Adrian, le dire à un membre de sa famille lui semble une bonne idée. Du moins, elle va tenter de lui dire sa vérité parce qu’il n’existe pas une vérité comme les autres le pensent mais des milliers, il y a les faits qui expose une vérité avérée mais il y a aussi le ressenti des gens qui compose plusieurs vérités. Les faits ne peuvent jamais changés, les gens si et les raisons qui les poussent à faire des choix, quelques fois similaires, sont toujours changeantes. « Je vais tenter de t’expliquer oui. Mais on ferait bien de s’asseoir. » Doucement, Saoirse s’installe contre un arbre un peu à l’écart du centre de la carrière et attend qu’Adrian la rejoigne pour commencer. « Je…Je pourrais pas forcément répondre à toutes tes questions, tu sais. Il y a des choses, je peux pas en parler… » Saoirse avait fait une promesse en rejoignant la secte et cette promesse est une des rares choses qui lui reste alors elle tient à ne pas la rompre même si cela revient à protéger des gens ayant commis des actes horribles, comme elle. Et puis, il y a le cas de la mère de Cormac, l’idée d’en parler à une autre personne, elle se le refuse alors elle compte se taire à ce sujet aussi. « Les rumeurs parlent de la manière dont j’ai manipulé Cormac pour sortir avec lui… Un chantage sur son orientation sexuelle même si c’est faux, pas le chantage mais la raison. J’ai trouvé autre chose pour le contraindre à sortir avec moi, quelque chose de plus gros et… Je te dirais pas ce que c’est parce que j’ai pas envie de lui causer plus de tort à cause de mon obsession sur lui. Je l’aime toujours, je tiens à le protéger même si la situation est confuse… Il a besoin de temps pour faire le point comme moi, voir comment les choses peuvent évoluer. Il me connaît mieux que beaucoup de monde, il sait beaucoup de choses comme moi et les choses se sont compliqués entre nous… Je crois qu’il ne me haït plus, peut-être qu’il m’aime… Je ne sais plus trop si moi-même je l’aime ou si c’est toujours cette obsession… » Saoirse se perds un peu dans ses pensée, elle a déjà réalisé beaucoup de chose mais elle est toujours un peu dans le flou pour énormément de choses et elle a du mal à faire le tri même si elle s’est promise de le faire dans les mois qui viennent.
Les yeux un peu dans le vague, perdu dans les nuages, elle reporte son regard sur son cousin après une ou deux minutes de silence pour parler du reste, plus sombre et plus gênant. « Mon intérêt pour Cormac, il est venu de la première fois où je l’ai vu, où… Lorsque le choixpeau m’a répartie, j’étais heureuse, je pensais que j’allais pouvoir briller par moi-même dans ma maison et ne plus être dans l’ombre de ma parfaite sœur ainée ou de ma petite sœur pourrie-gâtée, je me disais que les gens pourraient me donner l’attention dont mes parents m’avaient privées… C’est comme ça que je suis entrée dans le groupe, un groupe qui apprends à manier la magie noire chez les Serpentard à Poudlard, un groupe qui m’a donné l’attention et m’a permis d’avoir un peu de lumière pour moi. Le truc c’est qu’il y a un test d’entrée et mon test c’était Cormac. Après ça, je l’ai observé de loin et… Je fais en sorte de faire fuir ses copines avant de découvrir la chose pour faire un chantage pour lui. J’ai fais des choses horribles, des choses que je n’aurais jamais dû, Adrian… Si ça se sait, je finirais à Azkaban… » Saoirse se tait consciente du mal qu’elle a pu faire à Poudlard et aussi des conséquences de ses actes qu’elle commence à entrevoir avec plus de netteté et de maturité.
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