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mes (nombreux) personnages
Dim 29 Avr 2018 - 16:19
— Nastasia Matveïev
Je suis un membre du personnel | personnage inventé
« strong is the new pretty »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ .nephilim ◈ blake lively |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
це дівчинка. C’est une fille. Encore, pensèrent les parents du poupon, qui pleurait haut et fort sa venue au monde. En effet, ils n’en étaient pas à leur coup d’essai, et avaient déjà eu un enfant deux années auparavant. Une petite fille, qui représentait tout leur monde, mais qui mourut d’une maladie infantile. Alors, ils appelèrent leur nouvel enfant Nastasia, celle qui doit renaître. Ils l’aimèrent, beaucoup, cependant, c’était comme s’ils retenaient un peu leurs sentiments face à ce nouveau visage qui venait agrandir leur famille. De peur de perdre un enfant, une nouvelle fois, de peur de s’attacher, de trop l’aimer, et de la voir les quitter sans qu’ils n’aient eu le temps de s’y préparer. C’est ainsi que Nastasia vécut toujours la relation avec ses parents : ils s’aimaient, mais de loin, juste assez, pas de trop.
Son enfance et son éducation furent similaires à celle données aux enfants sorciers de Russie. Avec une petite différence, cependant. Bien qu’on lui apprit que les sorciers de sang pur étaient la classe supérieure et que les moldus ne valaient rien face à eux, on murmurait également derrière son dos qu’elle n’en était pas vraiment une. Sang-mêlé, lui répétaient les petits garnements aux soirées mondaines, méchants voyous qui tiraient du réconfort en rabaissant autrui. Nastasia n’en a jamais voulu à sa mère, cependant, car elle savait que ce n’était pas sa faute si de quelconques pouvoirs magiques ne s’étaient jamais manifestés chez elle, ou du moins si peu. Elle ne sentait pas qu’elle valait moins que les autres, puisque pour elle, elle leur était similaire. Elle savait cependant que la société ne penserait jamais la même chose qu’elle.
Les choses ne s’améliorèrent pas forcément lorsque la blondinette, encore jeune, fit ses débuts à l’école de sorcellerie Durmstrang. Enseignement des plus moyenâgeux qui refusait même l’accès de ses cours aux nés-moldus, les piques sur ses origines n’étaient pas rares lors de sa première année. Cependant, loin de se laisser faire, Nastasia sut toujours comment répliquer, comment se défendre, se forgeant ainsi un caractère bien trempé et une carapace en diamant, lui permettant de ne pas se laisser atteindre. Elle montra également des capacités de sorcellerie exceptionnelles, si bien que plus personne ne remit en cause ses origines ni les talents qu’elle possédait. Néanmoins, même si elle avait les prédispositions pour devenir une sorcière de talent, la médicomagie l’avait toujours attirée plus qu’aucune autre matière. Ce qu’elle voulait, c’était aider les gens, pas les envoyer à l’hôpital. C’est ainsi qu’après son instruction scolaire à Durmstrang, la jeune femme entreprit des études médicomagiques, toujours dans son pays natal, se distinguant parfaitement parmi les prochains médicomages de sa promotion.
Une nouvelle vie dans des études supérieures signifie souvent des changements, un temps d’adaptation, de nouvelles rencontres, le meilleur moment de votre vie. Bien qu’ayant toujours plu aux garçons de son entourage et ayant déjà eu quelques petits amis à Durmstrang, c’est bien à l’université que Nastasia rencontra son premier amour. Il était américain et avant un accent foutrement horrible, qui ne cessait de faire tiquer la jolie blonde. Néanmoins, elle dut reconnaitre au bout d’un moment que son accent était bien le seul défaut qu’il avait, même si elle prétendait évidemment le contraire. Du moins, à ses yeux. Car le jeune homme était un né-moldu, que l’université, contrairement à Durmstrang, acceptait, se basant juste les notes des élèves et pas sur le statut de leurs sangs. Bien qu’élevée dans la coutume de la primauté du sang pur, la blonde ne put rester insensible aux charmes exotiques, pour elle, de ce nouveau visage. Après tout, il était un sorcier doué, intelligent, bel homme, cachait un cœur sur la main derrière un humour parfois douteux et la traitait avec amour. Alors, elle ne voyait vraiment pas ce que le statut de son sang pouvait bien changer dans leur histoire ou dans ses sentiments… Leur idylle ne fut pas très longue, mais reste l’un des souvenirs que Nastasia chérit le plus dans sa mémoire.
Il devait repartir aux États-Unis, il voulait qu’elle l’accompagne, elle n’attendait pas mieux que ça. Elle était certaine que ses parents comprendraient, malgré tout, la nature de ses sentiments et pourquoi elle souhaitait tant l’accompagner. Et puis, après ses études, que lui restait-il à faire en Russie ? Bien qu’elle ait parcouru le monde avec ses parents étant petite, elle voulait le refaire, cette fois, avec des yeux d’adulte, et son amant à ses côtés. Cependant, l’avis parental fut tout autre. Était-elle devenue cinglée ? Des rumeurs de l’entichement de leur fille par rapport à un né-moldu n’avaient pas tardé à arriver aux oreilles des Matveïev, qui n’avaient pas attendu pour entreprendre un plan d’attaque. Leur fille comptait quitter la Russie après avoir été diplômée, toutefois elle n’en eut jamais l’occasion. Son mariage avec un inconnu, plutôt riche et puissant, tout autant que sang pur, fut arrangé. Encore une fois, l’argent de sa famille servait à arranger un mariage qui n’était pas désiré. Les protestations de Nastasia et tentatives de fuite furent nombreuses, néanmoins, elle ne put échapper à son destin, et affichait une alliance à la main gauche à la remise des diplômes, où n’était pas son américain… Sûrement un coup de ses parents, qu’elle ne leur pardonna jamais, tout comme elle ne revit jamais son compagnon.
Son mari avait une quinzaine d’années de plus qu’elle, alors qu’elle n’était âgée que de 23 ans lors de leur engagement. Les débuts furent très difficiles, Nastasia ne put résister bien longtemps à sombrer dans une dépression suite à l’anéantissement de ses rêves pour son futur. Son époux, dans les premiers temps, se montra compréhensif. Ils parlaient peu, ne connaissaient que le stricte minimum l’un sur l’autre. Après tout, elle n’avait aucune envie de faire le moindre effort pour apprendre à le connaître.
Le temps passa, et comme pour tout, la guérit. Elle travaillait dorénavant comme médicomage dans un hôpital prestigieux, et considère réellement que le travail fut le moteur qui lui a permis de sortir la tête hors de l’eau. Peu à peu, la rancœur qu’elle éprouvait envers celui qui partageait désormais sa vie s’effaça. Plus que sa vie, sa couche lui était dorénavant accordée ; après tout, elle ne devait pas tarder à assurer une descendance. Son conjoint était un homme peu présent, il avait beaucoup à faire et se servait de son épouse comme d’un trophée de chasse qu’il exhibait aux soirées mondaines. Il restait un personnage très secret à ses yeux, même dans l’intimité, elle n’arrivait pas à le percer à jour. Les mois, les années passèrent, sans aucune trace de bambin blond aux joues roses qui viennent remplir le manoir de ses rires enjoués. L’impatience se faisait ressentir dans le foyer, les menaces verbales commençaient à fuser. Quelle femme était utile si elle ne pouvait procréer ? D’un côté, le déroulement des choses arrangeait Nastasia. Elle ne voulait pas réellement avoir un enfant avec cet homme, et espérait secrètement qu’il finirait par se lasser, chercher une autre femme qui pourrait lui donner ce qu’il désirait. Ce fut sans compter sur dame nature, qui exauça les prières du mari au moment où elle s’y attendait le moins.
Sa grossesse et le moment où elle mit son fils au monde sont deux moments de la vie de Nastasia diamétralement opposés. D’un côté, elle redoutait l’arrivée de son enfant, n’en voulait presque pas par moment. D’un autre, dès qu’elle eut le petit corps apeuré de son fils dans les bras, toutes ses peurs et ses appréhensions s’envolèrent : elle allait aimer cet enfant plus que de raison. Le père aussi, malgré ce qu’il était, montrait énormément d’amour et d’attention pour son fils, ce qui eut pour effet de mettre un peu de baume au cœur de la blonde. Peu à peu, une affection s’installa entre les deux nouveaux parents, et pendant quelques années ils vécurent plutôt heureux dans leur coin de presque paradis. Jusqu’à ce que le bambin, devenu un jeune enfant en âge d’apprendre des choses, passa de plus en plus de temps aux côtés de son père. Rien qui ne pouvait alerter Nastasia pour le moment, jusqu’à ce que son fils commence à se refermer sur lui-même, à devenir plus froid, à tenir de petits discours implacables ou à montrer de la violence envers d’autres camarades. En menant sa petite enquête, la jeune femme découvrit que son mari trainait dans des affaires louches, de réseau radicaliste d’extermination des nés-moldus, voire même des moldus en général. Il était en train de bourrer le crâner de son fils d’idées préconçues et de le transformer en un petit tyran haineux de tout ce qui était différent de lui. Dépassée par les événements, en colère et dégoûtée de n’avoir jamais rien remarqué, Nastasia décida de prendre les choses en main : elle avait peut-être subi le sort que ses parents et la vie avaient installé sur ses épaules, mais elle ne laisserait pas la même chose arriver à son fils.
Emportant son fils, ainsi que le peu d’économies qu’elle pouvait avec elle, Nastasia saisit le moment le plus opportun pour quitter sa vie et l’environnement toxique dans lequel ils vivaient désormais. Elle avait malgré tout des relations, rencontrées à l’université, en haute société ou même à l’hôpital, et parvint à disparaître plutôt rapidement de son pays. Leur voyage les mena jusqu’en Angleterre, où elle connaissait Ezechiel Mcarthur, le doyen d’une université réputée. Là où ils pourraient être en sécurité et à l’abri était dans un endroit de culture et de connaissances, entourés de centaines de sorciers qui décourageraient peut-être son mari de s’aventurer jusque-là. Même si elle en doutait fortement. Pour ne pas se faire remarquer, Nastasia est devenue une simple infirmière au sein de l’université, et ne mentionne son fils à personne de crainte de se trahir. Elle doit une fière chandelle à Mcarthur, envers qui elle se sent redevable. Elle essaye dorénavant d’inculquer des valeurs saines à son fils qui n’a pas totalement compris pourquoi il y a eu autant de changements dans sa vie, tout en craignant le moment où elle devra faire face à son mari, si ce moment arrive un jour. En attendant, elle reste l’infirmière serviable mais discrète, qui répond toujours à l’appel lorsqu’on a besoin d’elle.
Son enfance et son éducation furent similaires à celle données aux enfants sorciers de Russie. Avec une petite différence, cependant. Bien qu’on lui apprit que les sorciers de sang pur étaient la classe supérieure et que les moldus ne valaient rien face à eux, on murmurait également derrière son dos qu’elle n’en était pas vraiment une. Sang-mêlé, lui répétaient les petits garnements aux soirées mondaines, méchants voyous qui tiraient du réconfort en rabaissant autrui. Nastasia n’en a jamais voulu à sa mère, cependant, car elle savait que ce n’était pas sa faute si de quelconques pouvoirs magiques ne s’étaient jamais manifestés chez elle, ou du moins si peu. Elle ne sentait pas qu’elle valait moins que les autres, puisque pour elle, elle leur était similaire. Elle savait cependant que la société ne penserait jamais la même chose qu’elle.
Les choses ne s’améliorèrent pas forcément lorsque la blondinette, encore jeune, fit ses débuts à l’école de sorcellerie Durmstrang. Enseignement des plus moyenâgeux qui refusait même l’accès de ses cours aux nés-moldus, les piques sur ses origines n’étaient pas rares lors de sa première année. Cependant, loin de se laisser faire, Nastasia sut toujours comment répliquer, comment se défendre, se forgeant ainsi un caractère bien trempé et une carapace en diamant, lui permettant de ne pas se laisser atteindre. Elle montra également des capacités de sorcellerie exceptionnelles, si bien que plus personne ne remit en cause ses origines ni les talents qu’elle possédait. Néanmoins, même si elle avait les prédispositions pour devenir une sorcière de talent, la médicomagie l’avait toujours attirée plus qu’aucune autre matière. Ce qu’elle voulait, c’était aider les gens, pas les envoyer à l’hôpital. C’est ainsi qu’après son instruction scolaire à Durmstrang, la jeune femme entreprit des études médicomagiques, toujours dans son pays natal, se distinguant parfaitement parmi les prochains médicomages de sa promotion.
Une nouvelle vie dans des études supérieures signifie souvent des changements, un temps d’adaptation, de nouvelles rencontres, le meilleur moment de votre vie. Bien qu’ayant toujours plu aux garçons de son entourage et ayant déjà eu quelques petits amis à Durmstrang, c’est bien à l’université que Nastasia rencontra son premier amour. Il était américain et avant un accent foutrement horrible, qui ne cessait de faire tiquer la jolie blonde. Néanmoins, elle dut reconnaitre au bout d’un moment que son accent était bien le seul défaut qu’il avait, même si elle prétendait évidemment le contraire. Du moins, à ses yeux. Car le jeune homme était un né-moldu, que l’université, contrairement à Durmstrang, acceptait, se basant juste les notes des élèves et pas sur le statut de leurs sangs. Bien qu’élevée dans la coutume de la primauté du sang pur, la blonde ne put rester insensible aux charmes exotiques, pour elle, de ce nouveau visage. Après tout, il était un sorcier doué, intelligent, bel homme, cachait un cœur sur la main derrière un humour parfois douteux et la traitait avec amour. Alors, elle ne voyait vraiment pas ce que le statut de son sang pouvait bien changer dans leur histoire ou dans ses sentiments… Leur idylle ne fut pas très longue, mais reste l’un des souvenirs que Nastasia chérit le plus dans sa mémoire.
Il devait repartir aux États-Unis, il voulait qu’elle l’accompagne, elle n’attendait pas mieux que ça. Elle était certaine que ses parents comprendraient, malgré tout, la nature de ses sentiments et pourquoi elle souhaitait tant l’accompagner. Et puis, après ses études, que lui restait-il à faire en Russie ? Bien qu’elle ait parcouru le monde avec ses parents étant petite, elle voulait le refaire, cette fois, avec des yeux d’adulte, et son amant à ses côtés. Cependant, l’avis parental fut tout autre. Était-elle devenue cinglée ? Des rumeurs de l’entichement de leur fille par rapport à un né-moldu n’avaient pas tardé à arriver aux oreilles des Matveïev, qui n’avaient pas attendu pour entreprendre un plan d’attaque. Leur fille comptait quitter la Russie après avoir été diplômée, toutefois elle n’en eut jamais l’occasion. Son mariage avec un inconnu, plutôt riche et puissant, tout autant que sang pur, fut arrangé. Encore une fois, l’argent de sa famille servait à arranger un mariage qui n’était pas désiré. Les protestations de Nastasia et tentatives de fuite furent nombreuses, néanmoins, elle ne put échapper à son destin, et affichait une alliance à la main gauche à la remise des diplômes, où n’était pas son américain… Sûrement un coup de ses parents, qu’elle ne leur pardonna jamais, tout comme elle ne revit jamais son compagnon.
Son mari avait une quinzaine d’années de plus qu’elle, alors qu’elle n’était âgée que de 23 ans lors de leur engagement. Les débuts furent très difficiles, Nastasia ne put résister bien longtemps à sombrer dans une dépression suite à l’anéantissement de ses rêves pour son futur. Son époux, dans les premiers temps, se montra compréhensif. Ils parlaient peu, ne connaissaient que le stricte minimum l’un sur l’autre. Après tout, elle n’avait aucune envie de faire le moindre effort pour apprendre à le connaître.
Le temps passa, et comme pour tout, la guérit. Elle travaillait dorénavant comme médicomage dans un hôpital prestigieux, et considère réellement que le travail fut le moteur qui lui a permis de sortir la tête hors de l’eau. Peu à peu, la rancœur qu’elle éprouvait envers celui qui partageait désormais sa vie s’effaça. Plus que sa vie, sa couche lui était dorénavant accordée ; après tout, elle ne devait pas tarder à assurer une descendance. Son conjoint était un homme peu présent, il avait beaucoup à faire et se servait de son épouse comme d’un trophée de chasse qu’il exhibait aux soirées mondaines. Il restait un personnage très secret à ses yeux, même dans l’intimité, elle n’arrivait pas à le percer à jour. Les mois, les années passèrent, sans aucune trace de bambin blond aux joues roses qui viennent remplir le manoir de ses rires enjoués. L’impatience se faisait ressentir dans le foyer, les menaces verbales commençaient à fuser. Quelle femme était utile si elle ne pouvait procréer ? D’un côté, le déroulement des choses arrangeait Nastasia. Elle ne voulait pas réellement avoir un enfant avec cet homme, et espérait secrètement qu’il finirait par se lasser, chercher une autre femme qui pourrait lui donner ce qu’il désirait. Ce fut sans compter sur dame nature, qui exauça les prières du mari au moment où elle s’y attendait le moins.
Sa grossesse et le moment où elle mit son fils au monde sont deux moments de la vie de Nastasia diamétralement opposés. D’un côté, elle redoutait l’arrivée de son enfant, n’en voulait presque pas par moment. D’un autre, dès qu’elle eut le petit corps apeuré de son fils dans les bras, toutes ses peurs et ses appréhensions s’envolèrent : elle allait aimer cet enfant plus que de raison. Le père aussi, malgré ce qu’il était, montrait énormément d’amour et d’attention pour son fils, ce qui eut pour effet de mettre un peu de baume au cœur de la blonde. Peu à peu, une affection s’installa entre les deux nouveaux parents, et pendant quelques années ils vécurent plutôt heureux dans leur coin de presque paradis. Jusqu’à ce que le bambin, devenu un jeune enfant en âge d’apprendre des choses, passa de plus en plus de temps aux côtés de son père. Rien qui ne pouvait alerter Nastasia pour le moment, jusqu’à ce que son fils commence à se refermer sur lui-même, à devenir plus froid, à tenir de petits discours implacables ou à montrer de la violence envers d’autres camarades. En menant sa petite enquête, la jeune femme découvrit que son mari trainait dans des affaires louches, de réseau radicaliste d’extermination des nés-moldus, voire même des moldus en général. Il était en train de bourrer le crâner de son fils d’idées préconçues et de le transformer en un petit tyran haineux de tout ce qui était différent de lui. Dépassée par les événements, en colère et dégoûtée de n’avoir jamais rien remarqué, Nastasia décida de prendre les choses en main : elle avait peut-être subi le sort que ses parents et la vie avaient installé sur ses épaules, mais elle ne laisserait pas la même chose arriver à son fils.
Emportant son fils, ainsi que le peu d’économies qu’elle pouvait avec elle, Nastasia saisit le moment le plus opportun pour quitter sa vie et l’environnement toxique dans lequel ils vivaient désormais. Elle avait malgré tout des relations, rencontrées à l’université, en haute société ou même à l’hôpital, et parvint à disparaître plutôt rapidement de son pays. Leur voyage les mena jusqu’en Angleterre, où elle connaissait Ezechiel Mcarthur, le doyen d’une université réputée. Là où ils pourraient être en sécurité et à l’abri était dans un endroit de culture et de connaissances, entourés de centaines de sorciers qui décourageraient peut-être son mari de s’aventurer jusque-là. Même si elle en doutait fortement. Pour ne pas se faire remarquer, Nastasia est devenue une simple infirmière au sein de l’université, et ne mentionne son fils à personne de crainte de se trahir. Elle doit une fière chandelle à Mcarthur, envers qui elle se sent redevable. Elle essaye dorénavant d’inculquer des valeurs saines à son fils qui n’a pas totalement compris pourquoi il y a eu autant de changements dans sa vie, tout en craignant le moment où elle devra faire face à son mari, si ce moment arrive un jour. En attendant, elle reste l’infirmière serviable mais discrète, qui répond toujours à l’appel lorsqu’on a besoin d’elle.
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Re: mes (nombreux) personnages
Dim 29 Avr 2018 - 16:40
— Lucy Oberlin
Je suis une Summerbee | personnage inventé
« to porcelain, to ivory, to steel »
WIZARD CARD INFORMATIONS c’est une amie fidèle, les autres se tournent souvent vers elle pour des conseils ou lui raconter leurs petits tracas. elle au contraire, reste plutôt discrète, et garde pour elle son don, car elle n’a pas envie que les autres la voient différemment. | ©️ pivoine boréale ◈ holland roden |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Des dessins jonchent le sol de la coquette chambre d’enfant. Ils représentent papa, maman, Jackie, la chienne toujours enjouée, les cousins aux cheveux blonds qu’on ne voit qu’à Noël. D’autres sont plus abstraits, représentant des formes sombres au coup de crayon plus assuré. Ceux là sont sans couleurs et ne ressemblent en rien à la vie de tous les jours de la famille Oberlin.
« Là, c’est quand on était au parc et que mon cerf-volant s’est envolé haut, haut, haut ! », raconte une petite voix appartenant à une enfant rousse âgée d’à peine six ans. Un léger rire cristallin s’échappe des lèvres enfantines tandis qu’elle se souvient de ce bon souvenir. Sa maman, à ses côtés, sourit en hochant la tête. « Je m’en souviens. Il y avait beaucoup de vent. » La main de l’adulte vient chipoter aux dessins, passant des sympathiques portraits aux dessins plus obscures. « Et là ? Qu’est-ce que c’est ? », demande la mère, tentant de dissimuler l’inquiétude qu’elle peut ressentir. Les yeux de la petite fille se posent sur le dessin en question, l’ôtant de la main de sa génitrice pour le ranger avec les autres. « Ça... Je ne sais pas. Je l’ai vu et après dessiné. » L’enfant ne manque pas d’intelligence et se doute que ce genre de croquis ne plaisent pas forcément à ses parents. Ce qu’ils ne comprennent pas cependant, c’est qu’elle ressent le besoin de dessiner ce qu’elle voit parfois dans sa tête, mais qu’elle ne comprend pas. Sa mère caresse ses cheveux dans un signe apaisant, hochant encore une fois la tête. Elle se demande d’où viennent ces idées de dessins étranges à sa fille, qui est loin d’être un enfant déséquilibré. Elle pense à consulter un pédopsychiatre, mais est-ce vraiment la solution... La mère et la fille continuent à passer un moment ensemble, tandis que dans la pile de dessins se cache un château sans couleurs, aux hautes tours, entouré de montagnes. Ce qu’elle découvrira être, un jour, Poudlard.
Un hibou qui se balade en plein jour à Portsmouth ? C’était bizarre. Alors qu’il débarque dans votre salon en hululant, une lettre accrochée à la patte ? Cela relevait de l’absurde. Le destinateur ? « L’École de magie et de sorcellerie Poudlard ». Les parents Oberlin échangèrent un regard, pensant à une blague de mauvais goût. Mais au fur et à mesure, les choses leur semblèrent de plus en plus probables. Voilà donc d’où venait l’explication des attitudes bizarres qu’avait leur fille parfois, peut-être ? Apprendre l’existence des sorciers fut un véritable choc pour eux, ils apprirent cependant à l’accepter. Tout ce qu’ils espéraient, c’était que leur fille trouve sa place et soit heureuse.
« Poufsouffle ! », annonça le Choixpeau magique, alors que la table des élèves en question éclatait en applaudissements. Lucy, alors âgée de onze ans, se releva, heureuse, pour se diriger vers sa nouvelle maison. La surprise, cependant, ne fut pas réelle. Des blaireaux, elle en avait dessiné des dizaines durant son enfance. Finalement, elle en apprenait la signification.
Les années passèrent, les dessins qu’elle faisait, ou avait fait, prenaient enfin du sens, ou pas encore. Elle continuait à avoir ces sortes de visions, parfois beaucoup plus fortes que d’autres. Tout ce qu’elle voyait ne la concernait pas forcément. Parfois, elle avait prédit des choses qui arrivaient à ses amis, en politique, le sujet du prochain best-seller à l’eau de rose. Parfois, les informations qu’elle recevait étaient importantes, d’autres fois, elles étaient totalement inutiles. Lucy apprit cependant à vivre avec, sans jamais révéler ses capacités à quiconque. Cela l’effrayait. Souvent, elle comprenait à peine les visions qu’elle avait et elle avait peur que cela soit des présages de mauvais augure. Elle n’avait pas envie que les gens la regardent différemment, de travers en se disant qu’elle pourrait leur prédire un avenir médiocre. Elle voulait être normale, cependant elle savait que ça ne pourrait jamais être le cas. Alors, de plus en plus, elle tentait d'ignorer ses visions, de les oublier, de ne plus leur accorder d'importance. Faire ça la rendait presque malade, à force. Elle avait des maux de tête, avait du mal à se concentrer en cours, avait les mains qui tremblaient à force de retenir ce que, quoi... L'univers ? Lui envoyait comme signes. Finalement, elle en parla à un professeur, puisque tout le monde avait remarqué son changement d'attitude. Cette discussion marqua un changement majeur dans la vie de la jeune femme. Elle ne pouvait pas nier qui elle était, et si ce don lui avait été accordé à elle, c'était parce qu'il y avait une raison. Elle ne la voyait peut-être pas dans l'immédiat, mais le futur lui réservait probablement de grandes choses. Elle devait accepter qui il était réellement. Ce qu'elle fit, tout en gardant sa discrétion tout de même.
C'est ainsi qu'à la fin de ses études à Poudlard, Lucy décida de continuer dans sa lancée. Elle était ambitieuse, elle voulait réussir dans la vie. Elle ne savait pas encore réellement quoi faire avec son don, elle finirait bien par trouver. Et l'université l'aiderait probablement dans sa démarche. Petit à petit, elle apprend à mieux maîtriser son don. Elle continue cependant à avoir des absences, mais elle s'entraîne pour réussir à bien le contrôler. Ce qu'elle aimerait, c'est voir ce qui l'intéresse réellement, et pas être parasitée par des visions qui lui pourrissent les idées. Elle est encore en plein apprentissage personnel...
« Là, c’est quand on était au parc et que mon cerf-volant s’est envolé haut, haut, haut ! », raconte une petite voix appartenant à une enfant rousse âgée d’à peine six ans. Un léger rire cristallin s’échappe des lèvres enfantines tandis qu’elle se souvient de ce bon souvenir. Sa maman, à ses côtés, sourit en hochant la tête. « Je m’en souviens. Il y avait beaucoup de vent. » La main de l’adulte vient chipoter aux dessins, passant des sympathiques portraits aux dessins plus obscures. « Et là ? Qu’est-ce que c’est ? », demande la mère, tentant de dissimuler l’inquiétude qu’elle peut ressentir. Les yeux de la petite fille se posent sur le dessin en question, l’ôtant de la main de sa génitrice pour le ranger avec les autres. « Ça... Je ne sais pas. Je l’ai vu et après dessiné. » L’enfant ne manque pas d’intelligence et se doute que ce genre de croquis ne plaisent pas forcément à ses parents. Ce qu’ils ne comprennent pas cependant, c’est qu’elle ressent le besoin de dessiner ce qu’elle voit parfois dans sa tête, mais qu’elle ne comprend pas. Sa mère caresse ses cheveux dans un signe apaisant, hochant encore une fois la tête. Elle se demande d’où viennent ces idées de dessins étranges à sa fille, qui est loin d’être un enfant déséquilibré. Elle pense à consulter un pédopsychiatre, mais est-ce vraiment la solution... La mère et la fille continuent à passer un moment ensemble, tandis que dans la pile de dessins se cache un château sans couleurs, aux hautes tours, entouré de montagnes. Ce qu’elle découvrira être, un jour, Poudlard.
Un hibou qui se balade en plein jour à Portsmouth ? C’était bizarre. Alors qu’il débarque dans votre salon en hululant, une lettre accrochée à la patte ? Cela relevait de l’absurde. Le destinateur ? « L’École de magie et de sorcellerie Poudlard ». Les parents Oberlin échangèrent un regard, pensant à une blague de mauvais goût. Mais au fur et à mesure, les choses leur semblèrent de plus en plus probables. Voilà donc d’où venait l’explication des attitudes bizarres qu’avait leur fille parfois, peut-être ? Apprendre l’existence des sorciers fut un véritable choc pour eux, ils apprirent cependant à l’accepter. Tout ce qu’ils espéraient, c’était que leur fille trouve sa place et soit heureuse.
« Poufsouffle ! », annonça le Choixpeau magique, alors que la table des élèves en question éclatait en applaudissements. Lucy, alors âgée de onze ans, se releva, heureuse, pour se diriger vers sa nouvelle maison. La surprise, cependant, ne fut pas réelle. Des blaireaux, elle en avait dessiné des dizaines durant son enfance. Finalement, elle en apprenait la signification.
Les années passèrent, les dessins qu’elle faisait, ou avait fait, prenaient enfin du sens, ou pas encore. Elle continuait à avoir ces sortes de visions, parfois beaucoup plus fortes que d’autres. Tout ce qu’elle voyait ne la concernait pas forcément. Parfois, elle avait prédit des choses qui arrivaient à ses amis, en politique, le sujet du prochain best-seller à l’eau de rose. Parfois, les informations qu’elle recevait étaient importantes, d’autres fois, elles étaient totalement inutiles. Lucy apprit cependant à vivre avec, sans jamais révéler ses capacités à quiconque. Cela l’effrayait. Souvent, elle comprenait à peine les visions qu’elle avait et elle avait peur que cela soit des présages de mauvais augure. Elle n’avait pas envie que les gens la regardent différemment, de travers en se disant qu’elle pourrait leur prédire un avenir médiocre. Elle voulait être normale, cependant elle savait que ça ne pourrait jamais être le cas. Alors, de plus en plus, elle tentait d'ignorer ses visions, de les oublier, de ne plus leur accorder d'importance. Faire ça la rendait presque malade, à force. Elle avait des maux de tête, avait du mal à se concentrer en cours, avait les mains qui tremblaient à force de retenir ce que, quoi... L'univers ? Lui envoyait comme signes. Finalement, elle en parla à un professeur, puisque tout le monde avait remarqué son changement d'attitude. Cette discussion marqua un changement majeur dans la vie de la jeune femme. Elle ne pouvait pas nier qui elle était, et si ce don lui avait été accordé à elle, c'était parce qu'il y avait une raison. Elle ne la voyait peut-être pas dans l'immédiat, mais le futur lui réservait probablement de grandes choses. Elle devait accepter qui il était réellement. Ce qu'elle fit, tout en gardant sa discrétion tout de même.
C'est ainsi qu'à la fin de ses études à Poudlard, Lucy décida de continuer dans sa lancée. Elle était ambitieuse, elle voulait réussir dans la vie. Elle ne savait pas encore réellement quoi faire avec son don, elle finirait bien par trouver. Et l'université l'aiderait probablement dans sa démarche. Petit à petit, elle apprend à mieux maîtriser son don. Elle continue cependant à avoir des absences, mais elle s'entraîne pour réussir à bien le contrôler. Ce qu'elle aimerait, c'est voir ce qui l'intéresse réellement, et pas être parasitée par des visions qui lui pourrissent les idées. Elle est encore en plein apprentissage personnel...
- InvitéInvité
Re: mes (nombreux) personnages
Dim 29 Avr 2018 - 16:47
— Clinton "Clint" Shepard
Je suis un Ethelred | scénario de @"charlie trevelyan"
« An old Indian explains to his grandson that each man has inside of himself two wolves he allows to battle. The first wolf represents serenity, love and kindness. The second wolf represents fear, greed and hatred.
« Which of the two wolves wins? » asks the child.
« The one that we feed. » »
« Which of the two wolves wins? » asks the child.
« The one that we feed. » »
WIZARD CARD INFORMATIONS passionné, joyeux, extraverti, blagueur, trop romantique pour son propre bien, anxieux, émotif, hyperactif, manque de tact, franc à l'excès, pointilleux, curieux, ambitieux, bienveillant, débrouillard, logique. ▬ Depuis que tu es tout gamin, tu as su que quelque chose clochait entre toi et les autres gosses du quartier. Peut-être pas "clochait", mais quelque chose était différent, pour sûr. Traité d'intello, de rat de bibliothèque voire de frotteur de manches, tes paires n'ont jamais compris d'où te venaient ces connaissances qui te faisaient réussir chaque examen avec une facilité déconcertante. C'était simple, pourtant, c'était le fruit de ton travail. Bien que ta mère était très souvent absente, tu savais que tu ne pouvais pas te permettre de la décevoir, tu travaillais dur pour qu'elle te regarde avec un sourire fier le soir, quand elle rentrait à la maison. Le travail certes y était pour beaucoup, avec une pointe d'intelligence dans tout ça. En apprenant ta nature de sorcier, en suivant des cours dispensés par une véritable école et pas par un semblant d'encadrement social, tu t'es découvert une véritable passion pour les études. C'était inné, chez toi. Tu as toujours repoussé les limites de ton intellect. À tel point que tu as commencé à travailler pour devenir un occlumens, chose à laquelle tu es parvenue à force de pratique. Tu te fiches bien de connaître les pensées des autres, tout ce que tu veux, c'est être capable de protéger les tiennes. ▬ Anglais, espagnol, français sont trois langues que tu parles couramment. À Brooklyn, tu as fréquenté pas mal de personnes issues de tous horizons, et tu as continué à cultiver les semences de ce qu'ils ont pu t'inculquer au fil des années. Tu baragouines également quelques mots de tswana, le peu que tu entendais parler tes grands-parents, langue que tu aimerais approfondir. Tu t'es également mis à apprendre la langue des signes, car tu aimes communiquer avec tout le monde. D'ailleurs, tu viens de commencer à apprendre la langue aquatique, la langue des êtres de l'eau. ▬ Peu de personne sait que tu te rends chaque dimanche à l'église de Norwich, te mêlant ainsi aux non-majs. C'est une habitude que tu as prise quand tu vivais encore avec ta mère, que tu as gardée avec tes grands-parents très pieux. Tu ne sais pas réellement si un dieu vieille ou non sur vous, non-majs et sorciers, tu te définirais plutôt comme agnostique. Néanmoins, tu perpétues la tradition, certainement comme un hommage à ta défunte génitrice. ▬ En plus d'entretenir ton cerveau, tu aimes également faire attention à ton physique. Tu t'entraînes un peu tous les jours, le quidditch aidant. Tu es d'ailleurs le gardien de ton équipe. Un autre club notoire duquel tu fais partie est celui de théâtre. Tu aimes exprimer toute sorte d'émotion, tu es déjà passé par pas mal d'entre elles dans la vraie vie, ce qui rend ton jeu plutôt authentique. Si tu ne t'étais pas dirigé vers les forces publiques, une carrière d'acteur t'aurait probablement fort tenté. ▬ En bon enfant né non-maj que tu es, les distractions de ces derniers ne te sont pas inconnues, et ce n'est pas en rejoignant le monde des sorciers que tu as oublié les passions qui ont bercées ton enfance. Les comics en sont une grande partie. Tu accumules les bandes dessinées qui forment une collection que tu chouchoutes comme si elles étaient tes bébés. Tu n'es pas inconnu des comic-con et autres conventions qui réunissent les geeks. Tu affectionnes également tout particulièrement le septième art, âme de comédien en toi, et tu trouves que la musique non-maj est bien meilleure que celle des sorciers. Tu aimes également bidouiller et dois être l'une des rares personnes qui prend des notes en cours grâce à un ordinateur portable, que tu as amélioré (comme les radios de sorcier), pour qu'il puisse s'adapter aux ondes de magie et ne pas dérailler lorsque tu l'utilises dans l'enceinte de Hungcalf. ▬ Ta baguette mesure vingt-deux centimètres, fabriquée dans un bois de charme, reconnu pour sa sensibilité, autant dire que vous vous êtes bien trouvé. C'est une baguette très puissante, guidée par une passion que tu arrives à lui insuffler. Son coeur consiste en un poil d'hippogriffe, elle n'est ni rigide ni flexible et son épaisseur se trouve dans la moyenne. ▬ La mort, tout simplement. Elle te terrifie. Depuis que tu as perdu ta mère, l'idée de perdre une personne de ton entourage, soit-elle très proche ou un peu moins, t'épeure. Certes, tu sais très bien que la mort fait partie du cycle de la vie, néanmoins tu as beaucoup de mal à t'y confronter. Voilà peut-être une deuxième raison qui te pousse à fréquenter le lien Saint régulièrement : la consolation d'une promesse de la vie après la mort. ▬ Malgré tout ce que tu as enduré jusqu'ici, les souvenirs heureux ne sont pas ce qu'il te manque, tu n'as donc jamais éprouvé de difficulté à produire un patronus sous forme corporelle. Le tien se manifeste sous la forme d'une panthère qui, si elle n'était pas argentée de par la manifestation du sortilège, serait noire de jais. ▬ La rosée du matin, l'odeur d'une soupe dont ta mère avait le secret, et finalement, une odeur qui change à chaque fois que tu respires de l'amortentia. Sûrement parce que tu es du genre à t'enticher de n'importe qui à n'importe quel moment. | ©️ Shiranui ◈ john boyega |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
remember
1. BROOKLYN
Tu te souviens... Du jour le plus sombre de ta vie. Tu n'avais pas encore atteint l'âge de savoir que tu étais un sorcier lorsque ta mère t'a quitté. Tu ne sauras jamais qu'elle aurait été sa réaction, quels auraient été les mots qu'elle t'aurait adressé en apprenant la nouvelle. Aurait-elle été fière ? Probablement.
Non, ta mère ne t'a pas quitté. Elle t'a été enlevée. Tuée. Tu te vois, là, son cercueil en terre et toi qui te tiens à côté à retenir tes larmes. Il n'y a personne, si ce n'est les parents de ta mère qui se trouvent en retrait, sans la moindre émotion visible sur leurs visages fermés. Comme s'ils s'étaient toujours attendu à cette fin sordide pour leur progéniture. Tu ne les connais pas, tu n'as pas envie de les connaître. Ils te disent que tu es le bienvenue chez eux, mais toi tu ne veux pas y aller, Clint. Non, tu veux rentrer chez toi. Avec maman. Que tout soit comme avant. Mais jamais rien ne le sera plus.
Tu as la haine. Tu as envie de tout détester, de haïr chaque personne. C'est la faute à ce foutu monde si tout ce qui t'es cher, n'est plus aujourd'hui. Pourtant, vous n'aviez rien demandé à personne. Vous viviez tranquillement, dans votre petite bulle, à vous deux. Ta mère se démenait pour toi, tu te démenais pour elle. Vous vous aimiez et vous étiez heureux malgré tout. Alors pourquoi on te l'avait prise ?
Le temps passe. Malgré une soudaine inclinaison à la violence, tu te reprends. Plutôt que de céder à la fainéantise, à l'appel des gangs ou toute autre distraction à ta portée, tu vas dans une direction opposée. Tu essayes de rendre ta mère fière, si jamais elle est réellement en compagnie des anges quelque part. C'est la seule chose qui t'importe désormais. Puis, un jour, tu te découvres des propriétés magiques. On t'invite à rejoindre une école pour les personnes comme toi. Et ton monde change.
2. ILVERMORNY
Tu te souviens... De tes années passées à Ilvermorny. C'est cette école, ses élèves et ses cours qui t'ont véritablement sauvé. Plus qu'ailleurs, c'est là que tu as pu te créer un foyer, que tu as pu te sentir à ta place, autre part qu'en présence de ta mère. Le monde magique est devenu ta véritable maison. Toi qui ne te sentais à ta place ni dans la rue, ni dans ce qu'il te restait de famille, tu as repris goût au bonheur petit à petit. Tu te souviens du jour de ta répartition. Deux maisons se sont offertes à ton choix : le cristal serti du front du Serpent cornu a scintillé tandis que le Puckwoodgenie dressait sa flèche. À ce que l'on disait, l'une représentait l'esprit, l'autre le coeur. L'une forgeait des érudits, l'autre des guérisseurs. Ton choix s'était porté sur le Serpent cornu, Horned Serpent. Les érudits. L'équivalent de Serdaigle, pour les anglais. Tu as continué sur ta lancée. Tu t'es donné corps et âme pour réussir dans tout ce que tu entreprenais, et cela a toujours payé.
Tu t'es de plus en plus éloigné de tes grands-parents. Ils t'aiment certainement à leur façon, néanmoins, vous n'avez jamais réussi à vous comprendre. Surtout quand tu t'es révélé être un sorcier. Pieux comme ils sont, ils ont eu du mal à avaler la pilule. Ils étaient quand même toujours là pour toi quand tu en avais besoin. Cependant, dès que tu as eu l'âge légal, tu as commencé à travailler, de petits jobs de rien du tout, mais qui te permettaient de t'offrir ce que tu voulais ou ce dont tu avais besoin sans demander l'aide de personne.
Ilvermorny, en plus de t'offrir des amis, des connaissances, une ouverture sur le monde, elle t'a surtout apporté un but. Tu savais exactement ce que tu voulais faire de ta vie, ce que tu voulais devenir et ce que tu voulais apporter au monde. Pour cela, il allait te falloir continuer tes études. Et c'est ainsi que tu as traversé l'Atlantique pour venir te perdre au Royaume-Uni. À Hungcalf.
3. HUNGCALF
Tu te souviens... De quand tu l'as rencontrée, Charlie. Elle était toi, au féminin. C'est à son contact que tu as réellement découvert la signification d'un meilleur ami. Des amis, tu en as toujours eu, mais aucun comme elle. Elle est la source de bon nombre de tes sourires et vous êtes presque inséparables. En plus de tout, vous étiez tous les deux dans les forces publiques, vous destinant à une carrière plutôt mouvementée. Rémi sans famille s'était trouvé une soeur et ne comptait pas la lâcher.
Les forces publiques oui, c'est le cursus que tu as décidé de suivre à Hungcalf. Est-ce vraiment utile d'expliquer pourquoi ? Tu as toujours eu l'instinct de défendre la veuve et l'orphelin. Une certaine soif d'action coule dans tes veines, que tu ne pourrais rassasier autrement. Tu as besoin de justice dans ta vie, justice dont tu n'as pas toujours bénéficié. Toi, du genre à ressasser le passé ? Si peu.