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Dim 29 Avr 2018 - 17:28
Nigel Rutherford
Je suis un summerbee | personnage pré-lien de @"finnley jones"
« They say "all good boys go to heaven" but bad boys bring heaven to you »
WIZARD CARD
nom : Yop. Ça fait un peu interrogatoire tout ça, ambiance tamisée et tout, on pourrait se dire bonjour avant de commencer, non ? Bon, très bien, je vois qu'il y a pas moyen de négocier, on commence direct avec les choses sérieuses! Du coup, si tu regardes sur ma carte d'identité, tu verras que mon nom de famille est Rutherford, bien que ça n'a pas toujours été le cas. Je ne me souviens pas de mon premier nom de famille et je m'en fous. prénom(s) : Ça par contre, je m'en souviens très bien ! C'est l'une des seules choses qui m'a marqué de quand j'étais petit, d'ailleurs. « Nigel, fais pas ci, Nigel, arrête de faire cela, ... » Tu l'auras compris, Nigel, c'est comme ça qu'on m'appelle. J'ai pas vraiment de surnom puisque c'est assez court en son genre, tu trouves pas ? âge : Majeur et vacciné depuis 9 ans magueule. Si tu sais compter, t'en déduiras que j'ai vingt-six piges. date & lieu de naissance : De nouveau... Tu me poses une sacrée colle. D'ordinaire, je te répondrais que je suis un enfant du monde, que mon cœur est libre de toute patrie et que ma langue ne souhaite que découvrir la tienne les accents étrangers. Mais t'es pas du genre à te satisfaire d'une réponse à la mords-moi le nœud toi, hein ? Non toi tu veux creuser, aller au bout des choses. Allons bon. Je fête mon anniversaire le jour où j'ai été adopté, parce que c'est un jour heureux et qu'il vaut donc la peine d'être célébré. J'ai grandi à Londres, pas très exotique mais ça bouge et c'est plein de vie, ça m'a amplement suffit. nationalité & origine : Bon, je vais pas te faire le topo à chaque question, j'crois que t'as un peu saisi le schéma qui est en train de se former. Je sais pas d'où je viens exactement puisque je ne connais pas ma vraie famille. Je suis anglais et basta. années d'études : Làààà, voilà, enfin des questions sérieuses ! Enfin quelque chose de concret ! Je suis en sixième année à Hungcalf. Ouais, je sais, me regarde pas avec ton sourcil relevé là. Je le sais très bien que je devrais être en huitième ! Qu'est-ce que tu veux, je suis ambitieux, mais pas parfait. J'ai doublé deux années sur mon cursus. Oups. filière & options : Les forces publiques sont la filière sur laquelle j'ai jeté mon dévolu. J'ai toujours rêvé d'action, de course poursuite et de "vous êtes en état d'arrestation !" Oui, on a le câble à la maison et j'ai un peu trop forcé sur les séries policières. Bref. J'ai été recalé à plusieurs de mes stages car je suis soit disant "trop empressé de faire mes preuves, trop bagarreur, pas assez patient ni consciencieux". Pff. Bullshit. (options obligatoires : DCFM, sortilèges & métamorphose ; options facultatives : vol, médias moldus et sorciers & sciences politiques et magiques). orientation sexuelle : Woooh allez, comment ça devient intéressant d'un coup les petites questions, là ! Plotwist. On perd plus de temps à ce que je vois. Désolé messieurs, il n'y a que ces dames qui arrivent à s'attirer mes faveurs. Petites, grandes, minces, potelées... Y a que la beauté de l'âme qui compte, bébé. Ah, excepté une fois au chalet avec Finnley, mais ça compte pas je crois ! état civil : Cœur à prendre libre de toute contrainte. statut financier : Bah ça va écoute, merci de t'en inquiéter ! nature du sang : Ta mère en string de guerre.

INFORMATIONS

je m'en foutiste - blagueur - fidèle - égoïste - bagarreur - flemmard - sanguin - possessif - secret - loyal - beau parleur - intelligent

BAGUETTE ━ Longue histoire d'amour avec ma baguette. D'ailleurs ma plus longue relation, même plus longue que celle avec Jones, c'pour dire. Je lui en ai fait voir des vertes et des pas mûres à ce vieux bout de bois. C'est pas que je suis négligent, mais un peu quand même. En plus d'être casse-cou et d'aimer les duels. Bref. Elle s'est toujours montrée compréhensive et s'est avérée être une alliée de taille tout au long de ses années. Elle mesure vingt centimètres, taillée dans du bois d'aubépine vert foncé. Elle contient un nerf de dragon.
Je sais pas à quoi ça t'avance de savoir ça, mais puisque tu demandes.

ADOPTION ━ Bon, si t'as toujours pas compris que j'avais été adopté... À un moment, je peux plus rien pour toi. Suis un peu, nom d'un scroutt ! Je devais avoir huit ans quand c'est arrivé et j'avais déjà connu mon paternel, mais pas ma mère. Il s'est débarrassé de moi en bon gros lâche quand il a fini par comprendre qu'il était pas à la hauteur. Tant mieux, dans un sens. Je suis donc tombé chez un couple de sorcières pas piqué des hannetons. Ouais, t'as bien lu. De sorcières. J'ai eu deux mamans pour le prix d'une. Deux fois plus de gâteaux, de câlins, de bisous... Et trois fois plus de corvées ménagères. Parce qu'elles sont dures mes mères, faut pas croire. Les pauvres, je les plains quand j'y pense. Elles ont ramé pour avoir un gosse et voilà qu'elles se sont retrouvées avec moi. Celle que j'appelle mamma est diplômée en étude des moldus et c'est grâce à elle que j'ai pu garder un lien avec l'environnement duquel je venais. C'est une artiste. L'autre, mom, elle joue totalement dans une autre catégorie. Elle est directrice du département des mystères au Ministère alors, c'est une grande dame. J'ai quand même pas mal la pression pour être à la hauteur.

ÉPOUVANTARD ━ Ma plus grande peur ? Ça commence pas à devenir un peu trop personnel, tout à coup ? Bon. J'ai peur de l'échec. Non pas le jeu qui consiste à bloquer le roi de ton adversaire, petit comique. Genre l'échec, rater, quoi. Comment ça, c'est ironique ? Ouais je sais bien, vu que je me confronte à l'échec assez souvent, malheureusement. C'est contradictoire. Le truc, c'est que je tiens bon, que je continue sur ma lancée et que je laisse pas tomber, donc c'est pas totalement un échec. Nan ? Je pense qu'en fait ce qui me fait le plus peur, ça serait de terminer par être une bouse cosmique comme mon abruti de géniteur. Ouais, ça m'fout les jetons.

PATRONUS ━ Mon patronus c'est pas un animal mignon genre un labrador ou un cheval à la crinière ondulante. Non le mien, c'est un fucking rhinocéros. Rien qu'ça. Je te dis pas l'arrêt cardiaque la première fois que j'ai réussi à former un patronus corporel.

AMORTENTIA ━ C'est un peu chaud de ce côté-là, parce que je suis pas vraiment fleur bleue ni à croire en l'amour. Je pense pas que mon amortentia m'ait jamais fait sentir l'odeur d'une personne en particulier, ça me rappelle simplement des trucs que je kiffe. Genre, mon kit d'entretien pour mon balai volant, le poulet rôti et des fragrances de parfum qui remontent à la petite enfance mais que je ne peux pas rattacher à un souvenir concret.

OUTSIDERS & W.D ━ Je peux pas parler de moi et aborder mon histoire sans te parler des Outsiders. Ouais ça fait un peu dramatique comme nom de groupe mais ça nous correspond plutôt bien. Y a Fifi, mon meilleur pote depuis mes premiers pas de bambin à Poudlard, puis Stew et la Gencive. On est pas tous dans la même maison, on a pas tous les mêmes aspirations dans la vie, n'empêche qu'on est lié et que ça le restera encore un bon bout de temps. Fin j'espère. En plus, on a fini par former un groupe de musique tous ensemble, c'est la putain de combine pour serrer après les concerts. Mes mères ont encouragé mon côté artistique quand j'étais petit et je sais donc jouer de la guitare et de la batterie. Wicked and Divine, t'as probablement entendu parler de nous, fais pas genre.
©️ Scarlett ◈ julian schratter

MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS

SŒUR MARIE ━

La nuit commençait doucement à tomber sur la capitale anglaise. Le mois d'octobre était bien entamé et les températures avaient chuté drastiquement depuis la fin de l'été. La circulation et les bruits de la ville se tarissaient peu à peu. Tout le monde rentrait chez soi, passer la soirée bien au chaud. Sœur Marie, quant à elle, était prostrée à la fenêtre du premier étage depuis un bon moment. Le regard rivé sur la rue, dehors, uniquement éclairée par les lampadaires, elle observait. Dubitative. Quelque chose là dehors, l'intriguait. Quelques coups furent frappés à la porte de son bureau, laissant ensuite passer la tête de Sœur Agathe, coiffée de son bonnet de toile. « Nous allons bientôt passer à table, Sœur Marie... Vous venez ? » Celle-ci ne répondit pas, toujours plongée dans ses pensées, ce qui intrigua Sœur Agathe. De plusieurs pas rapides, elle parcourut la pièce pour venir se planter à côté de Sœur Marie et voir ce qui l'occupait tellement. « Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que vous regardez ? » Des yeux, elle chercha l'objet de l'attention de Sœur Marie, et ne mit pas bien longtemps à trouver. « Oh... » Dehors, sur les marches de l'orphelinat tenu par les sœurs, se trouvait un petit garçon grelottant. « Il est là depuis ce matin », finit enfin par dire Sœur Marie. « Un homme l'a déposé et il n'est pas encore revenu. Le gamin n'a pas bougé d'un millimètre. » « Le pauvre petit... Vous ne pensez pas, quand même... ? » « Allez le chercher, Sœur Agathe, voulez-vous ? Nous avons un nouveau pensionnaire », ajouta-t-elle, d'un ton sans réplique. On ne déposait pas un enfant sur le perron de l'orphelinat des Sœurs du Sacré Cœur sans raison.  

- - -

« Nigel ? NIGEEEEEEEL ! » La voix de la Mère Supérieure résonna dans la cuisine, silencieuse pour le coup. Seuls quelques rires résonnèrent dans la large pièce, de plusieurs enfants qui ne pouvaient se retenir de pouffer face à la scène. Un instant auparavant, ledit Nigel avait "malencontreusement" skateboardé sur un plat et envoyé valdinguer dans les airs une Sœur qui portait une casserole de purée, désormais répandue partout sur les murs. Encore un peu sonné, celui-ci se fit extraire de la cuisine par Sœur Marie, qui le tira à sa suite après lui avoir saisi l'oreille. « Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïeeeeee ! » « Cesse les pleurnicheries, tu vas être puni, jeune homme ! » « Noooon non non, c'était un accident ! Pensez à Jésus et pardonnez-moi ! » « Nigel ! » Leur chemin les avait mené jusqu'à la salle de bain, où elle lui intima d'entrer. « Débarbouille-toi maintenant ! Tu es couvert de purée. » Râlant dans sa barbe, le petit se passa le visage à l'eau pour enlever les pommes de terre qui y avaient élu domicile. Malgré elle, la Sœur soupira. « Tu es trop dissipé Nigel, il faudrait vraiment que tu te disciplines... » « Sinon personne ne voudra jamais m'adopter, je sais ! », répondit Nigel, le visage dégoulinant d'eau. « Peut-être que j'ai pas envie de me faire adopter moi ! » La Sœur secoua la tête, se saisit d'une serviette et se mit à la hauteur du gamin, entreprenant d'essuyer son visage. « Bien sûr que si, tu seras un jour adopté. Mais je ne voudrais pas qu'on pense que tu n'as pas reçu d'éducation, pendant que tu étais ici. Tu dois réfléchir aux conséquences de tes actions. » Le garçon grimaça, tenta d'échapper à la prise de la Mère Supérieure qui s'appliquait cependant à terminer de lui nettoyer le visage. Il soupira, abandonnant, et choisit une autre technique. « Vous savez que je vous aime, Sœur Marie ? » « Moi aussi, Nigel. Moi aussi. » Elle lui pinça ensuite une joue. « Tu réciteras quand même cinquante Je vous salue Marie, pour te faire pardonner. »

LEILA RUTHEFORD ━

« Ça va, Leila ? » Une femme au regard ambré et aux longs cheveux bruns se tortillaient les mains nerveusement. La gorge sèche, elle tremblait légèrement, les yeux inspectant l'imposante bâtisse qui lui faisait face. À l'entente de son prénom, elle secoua la tête, tourna son regard vers la blonde qui se tenait à ses côtés, comme toujours. Un sourire crispé se dessina sur ses lèvres. « Pas vraiment, non. Je stresse. Et si ça ne se passait pas bien... » « Tout ira très bien. On attend ce moment depuis des années... C'est juste une visite. » La main de sa femme se glissa dans celle de Leila, tandis qu'elle hochait la tête. On les accueillit à l'orphelinat des Sœurs du Sacré Cœur. Leila et Ysoline cherchaient à adopter depuis trois ans maintenant. Toutes les deux étaient des sorcières. Elles ne tenaient pas spécialement à adopter un enfant sorcier, mais on leur avait conseillé de le faire. Tout serait plus facile que d'expliquer à un enfant moldu que ses mères avaient des pouvoirs magiques qu'il ne possédait pas. Et des enfants sorciers orphelins, il n'en existait pas des masses. Néanmoins, on les avait informé que deux mineurs portant la Trace se trouvaient ici, en attente d'une famille. Elles n'avaient pas tardé à sauter sur l'occasion. Mais alors que Leila commençait enfin à toucher son rêve des doigts, elle commençait à douter. Serait-elle une bonne mère ?

« Par ici, je vous prie. Les enfants sont dans le salon. Entrez, entrez. N'hésitez pas à faire connaissance. » Sourire rassurant de la part de la Sœur, tandis que les deux femmes se tenaient à l'entrée du salon, peu sûres d'elles, n'osant pas entrer. Elles jetèrent un coup d’œil à l'intérieur, regardèrent les enfants jouer, certains leur adressèrent un coup d’œil. Ils sont habitués à ce genre de visite, contrairement à elles, qui étaient hésitantes. Soudainement, un petit toussotement se fit entendre derrière elles. Alertes, elles se retournèrent, pour découvrir un petit garçon qui les regardait d'un air ennuyé. « Excusez-moi, mais vous bouchez l'entrée... Vous comprenez, on a qu'une heure par jour pour regarder la télé et je tiens à m'abrutir devant Hooker. » Sans voix, Leila se recula pour laisser passer le petit garçon qui la remercia d'un sourire enjoué. « Merci beaucoup ! » Relevant les yeux, elle échangea un regard éloquent avec Ysoline. « Lya ! Allez viens, ça va commencer ! » Il attrapa une petite blonde par la main et ils allèrent ensuite bien vite s'installer devant l'écran. Leur série commençait tandis que le garçonnet passait un bras autour des épaules de la gamine. Sans crier gare, il tourna le visage vers les visiteuses, et leur adressa un clin d'oeil.

Sans nul doute, sorcier ou non, ça allait être ce petit garçon qu'elles allaient adopter.

YSOLINE HARPER ━

Dans le calme de son bureau, Ysoline parcourait distraitement un album photo, un verre de vin blanc à la main. Des photos animées, pleines de couleurs et de sourires, lui adressaient des signes de la main. Il lui semblait encore entendre les éclats de rire, comme s'ils traversaient le temps, ou vivaient à l'intérieur d'elle. Un album dédiée à sa famille. À son Nigel. À sa Leila. Car ils sont sa seule famille, comme ils l'ont toujours été. Un sourire étira ses lippes en découvrant les clichés. Le départ de Nigel à Poudlard, avec Leila qui ne cesse de tenter de lisser la tignasse rebelle de son fils, une larme à l’œil. Nigel arborant fièrement sa cravate aux couleurs de Poufsouffle, son chapeau pointu un peu trop grand qui ne fait que lui tomber devant les yeux. Un cliché, lorsqu'il est un peu plus grand, au dîner de Noël et où il arbore un œil au beurre noir, car il s'est battu parce qu'on lui a fait une remarque sur ses deux mères. Il était une vraie teigne, à l'époque. Malheureusement, il n'avait pas beaucoup changé. C'était même devenu pire, si c'était possible. Il avait insisté pour suivre le cursus en forces publiques à Hungcalf. Ysoline aurait été ravie par n'importe quel autre choix que celui-là. Pourtant, Leila avait fait rempart entre eux - comme toujours, d'ailleurs - en lui disant que Nigel devait poursuivre les rêves qui étaient les siens. Très bien. Ysoline se demandait encore comment son caractère posé et celui rêveur de Leila avaient pu si bien se conjuguer.

Ce soir, la conversation s'était envenimée, à table. Une fois de plus, Nigel et elle s'étaient disputés. Il venait de rater sa troisième année, à l'université. Un moment clé, où il aurait dû obtenir son D.U.C, son premier diplôme. L'air désinvolte qu'il affichait avait alors hérissé les poils de la blonde. Les mots avaient franchi ses lèvres plus vite que prévu. Des accusations assassines où elle lui reprochait de se la couleur douce, où elle l'avait menacé de ne plus payer pour ses études s'il ne se reprenait pas en main. Pourtant, elle savait parfaitement que ses menaces avaient été lancées en l'air. C'était juste pour le motiver, qu'il se reprenne en main. Elle avait sa manière bien à elle de s'inquiéter. Au fond, elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas le changer et qu'il resterait cette figure impertinente pour laquelle elle avait craqué, douze ans plus tôt.

LYA SMITH ━

La musique résonnait dans le grenier d'Hungcalf, lieu de rencontre pour les soirées clandestines. Wright et Summerbee s'étaient affrontés un peu plus tôt dans la journée, les joueurs et quelques autres élèves fêtaient donc la partie tout en fair-play à l'aide de bouteilles d'alcool et autres substances pas toutes légales. Lya se trouvait au beau milieu d'un groupe hétéroclite et participait joyeusement à la conversation lorsque quelqu'un posa soudainement son bras autour de ses épaules. Elle serait probablement partie de cette étreinte inopinée si elle n'avait pas tout de suite reconnu le geste, ce bras qui s'était glissé autour d'elle des dizaines de fois dans le passé, toujours le même. Sans compter sur le « Alors, on attend pas Nigel ?! » pour agrémenter l'apparition. Le roi de la discrétion. Ses yeux roulèrent dans un geste d'exaspération, mais elle souriait néanmoins. Quel abruti, celui-là. Nigel, c'était son plus vieil ami. Ils s'étaient rencontrés à l'orphelinat et s'étaient retrouvés à Poudlard. Le hasard faisait bizarrement les choses. Si on lui demandait de décrire le Summerbee, elle l'aurait probablement traité de con. Un connard sans cœur qui ne se rendait pas compte de la chance qu'il avait. Et pourtant, dans un sens, il était le seul qui pouvait la comprendre, ainsi qu’inversement. Il ne semblait pas toujours le comprendre, néanmoins.  « Tu es venu prendre une nouvelle raclée, Rutherford ? » « Ah ah ah, très drôle. Tu sais très bien que je te laisse gagner parce que tu es mignonne. » Lya s'apprêtait à répliquer, lorsqu'une autre fille fit son apparition dans leur champ de vision. Faisant la moue, elle avait les mains placées sur ses hanches. « Ah, tu es là, toi ! Tu m'as oubliée, ou quoi ? » Son air fâché fut vite remplacé par un sourire un peu trop aguicheur, alors qu'elle venait ensuite lui murmurer à l'oreille. Riant, Nigel répondit, alors qu'il avait toujours Lya contre l'épaule : « Ouais, ouais. J'arrive après. » Sur quoi, l'intruse s'éloigna sans demander son reste. Toujours avec son sourire d'hurluberlu, il reporta son attention sur Lya, qui avait le sourcil relevé. « Quoi ? » Elle ne savait pas pour qui il se prenait, mais son comportement l'énervait au plus haut point, pourtant, elle gardait la face. « Rien ! Amuse-toi bien, tête de con ! » Sur quoi, elle s'éloigna à son tour, la main crispée autour de son verre. « Oh mais je déconnais Lya ! », lui lança Nigel, pensant probablement que c'était sa remarque sur le quiddich qui l'avait fait fuir. Il était vraiment irrécupérable.



Dernière édition par Maja Savtchenko le Mer 11 Juil 2018 - 22:19, édité 1 fois
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Mer 11 Juil 2018 - 22:18
Maja Savtchenko
Je suis une ethelred | scénario de @emma blackwood

« How does one become a butterfly ? They have to want to learn to fly so much that you are willing to give up being a caterpillar. »

WIZARD CARD
nom : Savtchenko.   Difficile à faire rouler pour des langues habituées aux rugosités, il vous est pourtant demandé de ne pas l'écorcher. Nom oublié, nom effacé, nom fugitif. Les Savtchenko ne sont plus connus sur le territoire européen depuis de nombreuses années, maintenant. Ancienne famille de sang-pur aux mœurs ancrées jusque dans leur chair, leur puissance n'a eu d'égale que leur déchéance. Jeux de pouvoir, de manipulation, l'envol tout près du soleil, celui qui vous brûle les ailes. La réputation soviétique est morte en même temps que sa fortune. Du moins, ceci est la version officielle. En réalité, une malédiction pesant sur la famille leur a fait prendre la fuite jusqu'en dehors des frontières. prénom(s) : Maja, c'est à cet appel chantant que tu réponds, faut-il encore que tu en aies l'envie. âge : Jeunette de vingt ans, tu as pourtant encore l'impression de n'être qu'une adolescente. Trop couvée, trop maternée par tes aînés, tu caches cependant en toi une femme plus forte qu'ils n'en ont conscience, la négligence de votre mère ayant eu ses conséquences. date & lieu de naissance : Ton pays de naissance n'est nul autre que celui de tes ancêtres, bien que ton arrivée soit autant passée inaperçu que celles de tes prédécesseurs. Née un dix-sept avril 1998 dans la capitale hongroise, tu as très peu de souvenir de la danubienne, un rythme effréné lié aux bas quartiers new-yorkais pulsant tes veines d'aussi loin que tu t'en souviennes. nationalité : Hongroise. Pourtant, ton accent américain ferait pâlir tes aïeuls hostiles à l'Occident. origine : Slaves de par ta mère, de qui tu as hérité le patronyme. Effectivement, Savtchenko n'était pas ton géniteur, tu n'as d'ailleurs jamais connu de figure paternelle, si ce n'est la présence de ton grand-frère. Du sang écossais coule également dans tes veines. Car, si tu l'ignores encore, tes documents administratifs sorciers portent tous le nom de famille des Blackwood. années d'études : C'est en première année qu'on te retrouvera à la rentrée scolaire, Maja. Certes, tu commences des études universitaires assez tard, cependant, disons qu'il y a eu certains... Désagréments, qui t'ont empêché de les commencer plus tôt. filière & options : Arts du spectacle. La danse, tu la pratiques depuis que tu as appris à marcher, c'est ton moteur, ta seule véritable passion. C'est également le seul parcours que tu peux suivre, sans éveiller trop les soupçons. Danse, Littérature Magique et Théâtre rythment désormais ton quotidien. orientation sexuelle : Tu ne t'es jamais véritablement posé la question. Tu n'as jamais eu ni le temps, ni l'envie de te consacrer aux débâcles amoureuses.  état civil : Seule, car célibataire laisse sous-entendre qu'il y a une opportunité d'ouverture. Si ton corps est mis au service de ta famille, tu aimes à penser que ton cœur t'appartient pleinement. statut financier : Très modeste, bien que vous soyez bien loin de le laisser paraître. Tout est dans l'apparence, chez vous. Tenues chics, bijoux affriolants, étalages de tout ce que vous ne possédez pas. Pourtant, tout ça, ce n'est que du toc. De l'illusoire. De la poudre aux yeux. Vous, les Savtchenko, vous faites passer pour ce que vous n'êtes pas. De riches sang-pur aux pouvoirs illimités. nature du sang : Sang-pur, véritablement. C'est le seul point sur lequel vous n'avez jamais eu à mentir.

INFORMATIONS

mes (nombreux) personnages 53vl

Ilvermorny-Massachusetts - The wizard school supreme ━ Puckwoodgenie, c'est ce que tu réponds lorsqu'on te demande quelle était ta maison dans la prestigieuse école américaine. Tu parles également des statues de la répartition, du règlement strict concernant les baguettes, du magnifique nœud gordien qui ornait les robes de tout un chacun. L'astuce, c'est de baigner l'interlocuteur dans un flot de détails parfaitement banals, jusqu'à doucement dévier la conversation sur un sujet tout autre. Car, en réalité, tu n'y a jamais mis les pieds, dans cette école.

It's a curse ━ Cette histoire doit remonter dans les années soixante-dix, à l'apogée des Savtchenko sur leur territoire de jeu privilégié, la cour des Sang-Pur d'Hongrie. Du jour au lendemain, des scandales liés à de sales affaires de magie noire éclatèrent tout autour de leur réseau, éclaboussant leur nom et leur réputation. Parjure. Déshonneur. Regardés de haut, alors que personne n'était innocent, la famille se retrancha dans son manoir, avant de totalement disparaître des radars. Qu'étaient devenus les favoris au sang immaculé ? De nombreux ragots se sont écorchés à leur réputation. Néanmoins, aucun n'a jamais vraiment posé le doigt sur la véritable raison de leur disparition. Infamie, impureté. La maladie s'était abattue sur les enfants Savtchenko, alors en âge de rentrer à Durmstrang. Plus une formule, plus une incantation ne pouvait provoquer la magie à faire irruption dans ces petits êtres totalement dépourvus de sorcellerie. La honte, c'était elle qui s'abattait sur la famille et son nom illustre, elle qui dévorait l'orgueil et laissait en miettes les espoirs d'un futur plein de promesses. En même temps que leur argent, les Savtchenko avaient perdu leurs pouvoirs.

Where the runaways are running the night ━ Pourtant, les Savtchenko étaient loin d'être sans ressources, ni sans imagination. S'ils ne pouvaient plus régner chez les Sorciers, il leur restait un autre royaume à conquérir. Du rêve, voilà ce qu'ils leur vendaient, aux Moldus. Potions pour faire rajeunir, pour faire tomber amoureux, lire la bonne aventure ou encore tromper leur prochain ; voilà tout ce que les parents Savtchenko apprirent à leurs enfants. Des armes qui, l'espéraient-ils, aideraient leur progéniture à combattre un monde auquel ils n'étaient pas préparés. Ce stratagème sembla fonctionner, pour un temps. Jusqu'à ce que leur fille s'éprenne d'un sang-pur, leur glisse entre les doigts, s'éloigne d'eux et de la protection qu'ils lui offraient, pour partir vivre une aventure appelée l'amour.

A l'ombre est vivace, mais au soleil grimace ━

Ludmila Savtchenko † 1963 - 2014

La mort de la matriarche Savtchenko. C'est sans doute cet élément qui vous a permis de vous libérer, dans un sens. Toxique, votre mère l'était. Les jumeaux ont, tu le penses, le plus souffert de sa dépression. Abandonnée par un mari attentionné du jour au lendemain, son monde a basculé ; elle avait donc décidé de faire basculer le monde avec elle. L'interdiction de parler de votre géniteur était formelle. Le nombre de gifles reçues en pleine figure aura assez marqué vos esprits. La magie, également, était taboue. Si elle a laissé Roman et Anouk tenter leur chance à Ilvermorny, tu n'as pas bénéficié du même traitement de faveur. Elle était dure, Ludmila. Trop dure. Elle en demandait trop aux jumeaux. L'impossible. Elle voulait les voir réussir, là où elle-même avait échoué. Pourtant, avec la meilleure volonté du monde, vous n'auriez pas réussi à lancer un sortilège convenable, même si votre vie en dépendait.

Quatre ans qu'elle avait quitté votre vie. Quatre années où le poids de ses attentes ne pesaient plus sur vos épaules. Quatre années où Roman avait repris la barre du bateau à la dérive. Avec le départ de votre mère, tu pensais que ta vie prendrait un tournant totalement différent. Ce fut, effectivement, le cas. Tout du moins, pas comme tu le pensais. Parfait opposé. Malgré tout ce qu'elle vous avait fait endurer, Roman était décidé à ne pas laisser tomber ses plans. Reprendre votre place chez les Sang-Pur, retrouver un semblant de dignité, c'était là son objectif premier, et il était bien sûr épaulé par nulle autre que son âme sœur, sa jumelle. De coups foireux en coups majestueux, les Savtchenko arrivaient à se faire une place dans la jungle new-yorkaise. Et s'ils pouvaient mettre leur jeune sœur à profit, ils n'hésitaient pas.

« Des millions de gallions, cachés dans un coffre, quelque part en Écosse. » Aguicheuse, c'est ainsi qu'Anouk vous a annoncé la nouvelle de votre héritage, découverte à force de recherches. Duncan Blackwood, le nom de votre père, ce riche énergumène qui vous a effacé de sa vie sans un regard en arrière. « Il est quelque part, là-bas. On a plus qu'à le trouver. » Tu ignores comment, car les jumeaux ne te donnent les détails que quand cela a une importance pour eux, cependant, tu sais qu'un accord a été passé avec un certain Landry Mormont, propriétaire d'un bar qu'il mettait à votre disposition pour votre arrivée sur le continent européen. Ce qu'il souhaite en échange ? Un gain sur votre fortune, tu en es persuadée.



BAGUETTE ━ Seul artefact enchanté, héritage de ta famille, la baguette magique de ta grand-mère a fait son chemin jusqu'à toi. Tu ne l'as pas choisie et, pire encore, elle ne t'a pas choisie. Grésillant dans ta main, nerveux, mécontent ; le morceau de bois te fait bien sentir qu'il n'a rien à faire entre tes doigts maladroits. Tu as l'impression d'être parcourue de secousses électriques à chaque fois que tu t'en empares, et parviens à peine à lancer les sortilèges les plus élémentaires. (bois de pin sylvestre - 24,3 cm - crin de licorne)

AMORTENTIA ━ De vieilles potions plein les armoires, recouvertes de poussières et aux étiquettes rongées par l'oubli. Tu n'oublieras jamais la sensation exquise qui t'a parcourue lorsque ton odorat est entré en contact avec le philtre d'amour. Un mélange de caramel, de fleur de coton et de vieux bourbon.

DANSE ━ Une paire de vieux chaussons délavés, suspendus à un crochet larmoyant. Une pointe de curiosité, les pieds qui flottent dans cette taille beaucoup trop grande pour toi. Pourtant, une étincelle dans le regard, une flamme qui s'embrase en plein cœur. Tu veux essayer, tu veux tenter, pour voir ce que ça fait. Tu veux être sur scène, tu veux que les projecteurs tombent sur toi, tu veux t'illuminer, être la star, pour une fois. Maja, tu veux avoir ton truc à toi, celui que tu ne partages avec personne, dans votre petite habitation new-yorkaise trop bruyante. Étant probablement la seule chose qui te rattache à ta mère, son regard impitoyable s'est adoucit, quand tu lui as parlé de ton envie de faire de la danse. Pendant que tes aînés étaient à Ilvermorny, qu'on te refusait de tout apprendre sur le monde qui était censé être le tien, tu t'es perdue corps et âme dans le sixième art. L'impression de voler, sans même toucher à un balai.

ÉRUDITION ━ Si l'on t'a toujours interdit de poser des questions sur monde des Sorciers, Maja, on ne t'a jamais interdit d'étudier tout ce qui te passait sous la main concernant ce fantastique univers. De toute façon, ce n'était pas ta mère, presque constamment amorphe, qui allait y faire quelque chose. Des livres, vous en aviez des tas. Tu récupérais également, en douce, les notes de cours du soir que suivaient tes aînés. Engloutir l'information, voilà ce que tu faisais. Vivre à New-York a également eu ses bénéfices. Tu as des bases dans des langues très pratiquées de votre quartier moyen ; l'espagnol et l'italien. Tu as également repris les travaux de ta grand-mère, potionniste de son état. Celles-ci n'ont plus aucun secret pour toi.
Après tout, qui a dit qu'il était nécessaire d'avoir des pouvoirs magiques pour réussir une recette ?
©️ noralchemist. ◈ olivia holt

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people can't be answers.

2003because of you Les pas se font petits, chassés, furtifs, doux. Pour ne pas se faire entendre, la petite use de tous les stratagèmes. Patiente, elle a attendu. Attendu que la nuit soit au plus noir, que les étoiles soient les plus brillantes. Elle s'est assurée que plus un bruit ne faisait écho dans la petite bicoque qui leur servait de demeure, que les respirations soient profondes, autant que le sommeil. Une porte grince à peine alors qu'elle penche sur ses gonds, l'enfant retient sa respiration, avant de subrepticement entrer dans la chambre maternelle. La forme allongée de la génitrice est étendue, remuée d'un mouvement régulier d'inspiration, d'expiration. Tout est calme. Un tiroir roule, des pièces s'entrechoquent. Des petits doigts fouillent, dénichent ce pour quoi ils se sont donnés tant de mal. Près du but, la blonde s'apprête à sortir, tandis que la lampe de chevet s'allume soudainement, dans un clic! comme un gong, dessinant sur le petit corps une ombre géante, pesante. « Maja. Qu'est-ce que tu fais ? » La voix est froide, implacable. La mère ne dormait aucunement, son ton est bien trop vif. Maja se tourne vers sa mère, l'air coupable, les doigts triturant l'objet de ses désirs, embarrassée. « Rien, je... Je voulais juste voir, encore... » « Approche. » Approcher, elle n'en a pas envie, pourtant, elle n'ose même pas penser à remettre en cause la parole et se dirige docilement vers la femme à la main tendue. Elle aide son enfant à s'asseoir sur le bord du lit, avant de saisir, d'une main ferme, ce qui se trouvait dans les doigts juvéniles. Le regard tressaille à peine. Une photo, voilà donc de quoi il s'agissait. Ludmila s'en doutait, avant même de s'en assurer. Sa main se saisit d'un porte cigarette. Automatiquement, l'enfant porte le briquet aux lèvres de sa mère. La fumée embaume leurs visages sans qu'elles ne cillent. « Ta curiosité morbide reste un mystère pour moi. » Des mots qui ne font pas totalement sens pour la petite fille, qui a à peine cinq ans. « Qu'est-ce que tu cherches exactement ? » Aucune compassion dans cette voix éraillée par la fumée, à l'accent si différent de la ville américaine dans laquelle elles vivent. « Je voulais juste le voir », répond l'enfant, baissant le regard sur le cliché. Il est si différent de tous les autres. L'homme sur la photo sourit, d'un sourire étincelant. Il fait signe de la main. Fait un clin d’œil, comme s'il s'adressait directement à elle. L'adulte tire une nouvelle latte, le silence s’immisçant doucement. Bien vite brisé. « Est-ce qu'il est parti parce que nous sommes différents de lui, Mère ? » Le regard glacial s'attarde sur l'homme du cliché, celui du passé. Le père de ses enfants. « Oui, Maja. Les hommes sont cruels. Mets-toi bien ça dans le crâne. » L'enfant avait du mal à croire que celui de la photo avait quelque chose de cruel. Mais quel enfant de cinq ans irait remettre en cause la parole de sa mère ? D'un geste plus rapide qu'elle ne l'avait vu venir, la mère s'était emparé du briquet, faisant jaillir une flamme au bord de l'enchantement. Le résultat ne tarda pas ; la photo s'embrasa, terminant sa course dans une poubelle, en compagnie de vieux parchemins qui avaient connu le même sort. « Ne pose plus de question. »



all the answers are within you.

2018gonna get what i came for Les lunettes de soleil basculent sur la crinière blonde de ta bimbo de sœur, retenant par la même occasion ses cheveux dans un geste millimétré. « C'est ça ? », lâche-t-elle en mettant l'emphase sur le dernier mot, l'air peu convaincu. Roman, au contraire, regarde la vieille porte en ferraille qui garde l'entrée de votre nouveau bercail, une lueur dans les yeux. Triomphant. La main serrée autour de la anse de sa petite valise, il semble vivre ce moment pleinement. Enfin. Votre périple n'aura pas été vain. Grinçant sur ses gonds, la porte laisse deviner deux silhouettes n'arrivant pas plus haut que ton genou. Certes, tu en as déjà entendu parler, c'est pourtant bien la première fois que tu en vois en chair et en os. Des elfes de maison. L'un plutôt rosé, l'autre tirant vers le vert. Ils ressemblent tous les deux à des chauves-souris humanoïdes, l'un au nez écrasé comme un groin, l'autre, les yeux tellement globuleux qu'ils semblent vouloir s'échapper de leurs orbites. Sans te demander ton avis, l'un d'eux prend ton bagage d'une main, en fait de même avec ceux de tes aînés. Voyager léger, c'était ce qu'avait préconisé ton frère, et vous n'aviez de toute façon rien de valeur. « Veuillez-nous suivre, maîtres », intime soudainement la voix grêle de l'elfe aux yeux de grenouille. Maîtres ?, tu articules vers ta sœur, sans être vraiment certaine d'avoir bien saisi. Celle-ci hausse les épaules et entame sa marche à la suite des petits êtres, l'air bien plus ravi qu'à l'arrivée. Fermant la marche, tu entres à ton tour dans le speakeasy souterrain, finement nommé le Filet du Diable.

Sombre, mystérieux, intime. Les premiers adjectifs qui viennent à ton esprit, alors que tu franchis le seuil de ces quartiers auxquels il va te falloir t'habituer. Tes yeux s'accoutument à la pénombre environnante, à la pièce uniquement éclairée à la bougie. Tu repères des têtes d'animaux morts, accrochées aux murs, trophées. Puissance. Un piano à queue qui joue sans pianiste, qui laisse échapper une mélodie mélancolique. Enfin, une fumée dense, issue du coin le moins éclairé de la pièce. Une voix, celle du fumeur aux jambes croisées, qui s'élève doucement ; pourtant empreinte d'un charisme assourdissant. « Les Savtchenko. Vous voilà, enfin. Entrez, je vous en prie. Faites comme chez vous. » Les lippes se retroussent, laissent entrevoir un sourire étincelant. Une expression qui te fait frissonner, sans trop d'explication. Partagée entre la fascination et l'appréhension. « Monsieur Mormont.  » La voix de ton frère résonne à son tour, dans le bar, totalement désert à l'heure actuelle. Il a l'air aussi ferme et serein que son interlocuteur, néanmoins, tu le connais assez pour savoir que ce n'est pas le cas. Des mains se tendent, se serrent. « Nous vous remercions, une fois encore, pour votre hospitalité.  » « Le plaisir est pour moi », réplique l'inconnu, dardant un regard satisfait sur ta sœur, Anouk. Pourtant, son attention est bien vite déviée sur toi, la gamine en retrait, celle qui est trop discrète pour passer inaperçue. « Et vous devez être notre petit prodige, je présume. Maja, si je ne m'abuse », ajoute-t-il, en réduisant la distance qui vous sépare d'un pas. Tu soutiens son regard d'ambre sans pour autant répondre. Tu sais qu'il en sait plus qu'il ne laisse sous-entendre. « Fort bien. » La situation semble bien trop le réjouir. « J'ai quelque chose pour vous », fait-il finalement en glissant sa main à l'intérieur d'un veston impeccable, pour en ressortir un parchemin frappé d'un écusson à la lettre H. « Votre lettre d'admission à Hungcalf - en bonne et due forme, s'entend. Sans surprise, vous voilà acceptée chez les Ethelred. Bienvenue à Inverness, Miss Savtchenko. »

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