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ㄨ mes différents personnages
Sam 14 Juil 2018 - 20:22
Je suis une pokeby | perso inventé
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © kozmic blues. ◈ bryden jenkins |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
« The world is wide from where you stand »
« Et c’est comme ça que j’ai rencontré votre père » Plaisanta t’elle les yeux pétillants de bonheur tandis que Kenneth la regardait amoureusement. « Trempé jusqu’aux os, la baguette cassée en deux, j’étais vraiment pitoyable... Heureusement que tu étais là pour me filer un coup de main ! » Renchérit-il en riant de bon cœur, avant d’embrasser tendrement ses mains du bout des lèvres. « Te filer un coup demain ? Tu plaisantes j’espère ! » S’exclama-t-elle, l’air faussement indigné, avant de rire à son tour. « Je t’ai sauvé la vie ! Sans moi, tu serais encore là-bas à te demander comme arrêter cette pluie diluvienne » Reprit-elle, avant de lui asséner un coup d’épaule. « Tu as raison ma chérie » Céda-t-il, les yeux brillants d’amour avant de reporter son attention sur nous, assis à leurs pieds. « Et maintenant, tout le monde au lit les enfants ! Car si je ne m'abuse, certaines personnes font leur rentrée à Poudlard demain matin, n’est-ce pas ? » Dit-il en me faisant un clin d’œil.
Oh bon sang … Pensais-je avant de me mordiller les lèvres. C’est vrai. Demain, c’était le grand jour. J’allais enfin pouvoir montrer dans ce fameux train rouge et rejoindre mes aînés à Poudlard ! Mais pourquoi étais-je aussi nerveuse ? Pourquoi avais-je cette étrange boule au ventre ? « Ca va Prim ? » Me demanda Eliott, l’air inquiet, avant de me saisir par les épaules. Si j’allais bien ? Oui … J’étais seulement tiraillée par des sentiments contradictoires. L’idée de quitter la maison et mes amis me terrifiais et pourtant, j’avais hâte de commencer une nouvelle vie. « J’ai un peu peur pour demain … » Avouai-je à demi-mot en attrapant les mains de mon grand frère, pour mieux me blottir contre lui. « T’inquiètes pas Twiggy, Jack & Roxy seront là pour veiller sur toi. Et je serais jamais très loin ... » Murmura t’il en me caressant doucement les cheveux. Eliott n'avait beau être que mon demi-frère, nous étions très proches l’un de l’autre. Sans doute grâce à nos passions communes et nos caractères similaires ... Je le regardai, presque rassurée avant de lui tirer gentiment une mèche de cheveux. « Tu veux bien m'accompagner à King's Kross, demain ? » Lui demandais-je, l’air innocent. « Priiiiiimmm … » Grogna-t-il en levant les yeux au ciel « Ok, c'est d'accord. Je t'aiderais même à monter dans le train pour bien te foutre la honte ! » Dit-t-il avant de m’ébouriffer les cheveux et de me tirer la langue.
« Let's cut all the ropes and get lost in the moment »
Une fois posé sur ma tête, le choixpeau se parla longuement à lui-même. « Dans quelle maison vais-je bien pouvoir te mettre… » Ne cessait-il de répéter tandis que je me tortillai impatiemment sur le petit tabouret en bois ; pressée de rejoindre mon frère et ma soeur. Finalement, après trois longues minutes d’attente, la vieille coiffe ensorcelée hurla un « Serdaigle ! » et un tonnerre d’applaudissements me parvint de l’une des tables lorsque je me pressai de rejoindre mes camarades. « Je le savais ! Bien joué Twiggy ! » S’exclama Roxanne qui m’attendait là-bas en tendant les bras. « Les gars, je vous présente ma petite sœur ! » Dit-elle à ses amis, un large sourire aux lèvres tout en m’attrapant par le bras. « Tu verras, c’est la meilleure des maisons Twiggy ! Tu vas t’éclater ici ! » M’assura-t'elle avant de me faire une place entre elle et un sixième année. Whouaw c'est fou … Pensais-je tandis que la pression redescendait peu à peu en moi. « Bravo petite sœur ! » Souffla Jackson qui s’était glissé entre les tables de la grande salle pour venir me féliciter. « Merci Jacky ! » Lui répondais-je tout en me tournant vers lui. « Ne m’appelle pas comme ça ici … » Rétorqua-t-il avant de faire une grimace et disparaître aussi rapidement qu’il était apparu. « Oui, oui ! » Lançais-je en étouffant un rire « Dans tes rêves … ».
« What if we start all over again ? »
« Tu ne m’as jamais parlé de ton père » Murmura t’il en mâchouillant un petit brin d’herbe qu’il avait préalablement coincé entre ses dents. « Je veux dire, de ton vrai père » Finit-il par lâcher en tournant légèrement sa tête vers moi. « Mon vrai père ? » Répétai-je doucement, les yeux rivés vers les étoiles. Que pouvais-je bien lui dire à son sujet ? Moi-même, je ne connaissais rien de lui ; mis à part ce que voulait bien me révéler ma mère. « Je ne le connais pas » Finissais-je par lâcher, un triste sourire aux lèvres. « Ma mère évite de m’en parler. Tout ce que je sais, c’est qu’elle s’est enfuit de chez lui lorsque j’étais toute petite. Je crois qu’il est chercheur ou quelque chose comme ça. Mais à part ça… Je ne sais rien de lui » Lui avouais-je en enfonçant un peu plus mes doigts dans l’herbe. « Mais c’est Kenny mon père » Poursuivais-je, la gorge serrée, avant de rouler sur lui et de me blottir dans le creux de ses bras. « C’est lui ma vraie famille. Lui, ma mère, mes frères et mes sœurs… Tu comprends ? » Je plongeai mon regard dans le sien tandis qu’il me serrait un peu plus contre lui. « Oui, je comprends. Nous n’en reparlerons plus. » Dit-il avant de me caresser les cheveux et de regarder à nouveau le ciel étoilé. Allongés là, dans le parc, sous l’œil bienveillant de la lune, nous profitions une dernière fois de cette douce et chaude nuit d’été. « Demain, nous serons à Hungcalf … Et notre enfance sera définitivement derrière nous… » Murmura-t-il tandis que j’acquiesçai doucement, la joue écrasée contre son torse. Oui, demain, une nouvelle vie nous attendait.
« If you ever want to be in love »
Elle me demandait souvent ce que j’aimais en lui, pourquoi je n’arrêtais pas de lui dire qu’il était différent et pourquoi il m’hypnotisait tant. Malheureusement, je ne savais pas trop quoi lui répondre. A chaque fois, je lui disais : « Je sais pas, c'est comme ca ... Je ne saurais l’expliquer, même si j’aimerais pouvoir le faire ». Et le pire dans tout cela … c’est que c’était vrai. D'ailleurs, pourquoi aurais-je cherché à lui cacher quoi que ce soit ? Luce était ma meilleure amie après tout, alors à quoi bon lui mentir ? Allongée de tout mon long sur mon matelas en plume, je remis une mèche de cheveux qui s’était égarée le long de mes joues rosies par la gêne. Pensé à lui, ce mec rencontré quelques jours auparavant au vampire's night, me mettait étrangement dans tous mes états. Pourtant, j’avais connu quelques garçons avant lui, mais là … je sais pas, c’était légèrement différent. Peut être parce qu’il était plus âgé que les mecs que je fréquentais habituellement ? Sûrement, mais il n’y avait pas que cela … et je le savais.
« Prim ?! Par Merlin, tu n’es toujours pas levée ? Je te signale qu’on a un cours de sortilèges dans une trentaine de minutes et que tu n’es toujours pas prête ! Dépêche-toi bordel ! »
Lucrecia. Encore une fois, ma meilleure amie venait de me sauver la vie. Grognant légèrement pour lui faire comprendre que j’avais compris le message, je me levai tant bien que mal de mon lit et filai prendre une douche. Ces derniers temps, me lever était devenu un véritable calvaire, et la température glaciale - qui n’avoisinait même pas les trois degrés - n’arrangeait rien. Je pris tout de même sur moi et me préparai en quelques minutes avant de débouler dans la salle commune. Une fois arrivée, je m’empressai de dire à Luce qu’elle ne devait
Légèrement nerveuse, je balançai mes livres sur l’une des grandes tables de la salle commune et me mit à écrire à une vitesse ahurissante. Il ne me restait plus qu’une vingtaine de minutes pour rendre un parchemin plus ou moins correct à M'sieur Fairbairn. Heureusement pour moi, j’étais doté d’une mémoire visuelle extraordinaire et tout me revint en rien de temps. Les mots, les formules, les gestes… Tout était clair et je bouclai mon parchemin en dix bonnes minutes. Maintenant, le plus dur restait à faire : arrivé à l’heure en cours. Le stress montant doucement - mais sûrement - en moi, je repris mes affaires à la va-vite avant de filer à toute vitesse dans les couloirs du château. Je ne savais plus très bien où j’étais, ni même l’heure qu’il pouvait bien être, mais je n’avais qu’une seule idée en tête : courir et arriver à destination saine et sauve avant de me faire virer comme une mal-propre. En chemin, je croisai de nombreux visages familiers. Certains affichaient de grands sourires ou quelques yeux étonnés et d’autres encore, une vilaine grimace. Entre-temps, je crus même apercevoir un doigt d’honneur ! Surprise, je tournai la tête pour voir si je n’avais pas rêvé et fini par percuter un mur qui me fis tomber à la renverse.
« Aie ! » Pestais-je « Mais qu’elle buse … »
À moitié sonné, je reprenais mes esprits et fis mine de récupérer mes affaires éparpillées un peu partout sur le sol quand je tombai nez à nez avec une vieille paire de bottines en cuir. Sur le coup, je mis quelques secondes à réaliser que je n’étais pas tombé sur un mur, mais bien sur une personne. Confuse, je me relevai tant bien que mal pour présenter toutes mes excuses à ce pauvre garçon lorsque je découvrais qui me faisait face : « Vous ? … » Murmurais-je d’une voix étranglée par un tas d’émotions contradictoires. Bon sang, mais que faisait-il ici ? Bien que son apparition soudaine me fît étrangement plaisir, une bouffée de panique monta sournoisement en moi. Si il se trouvait là, ce n'était certainement pas par hasard. Avait-il reprit ses études ? Oh non, c'est pas vrai ... Pensais-je en me mordillant furieusement les lèvres. Ne me dites pas qu'il est prof ici !
« aren't we just terrified ? »
La peur me tenaillait les entrailles tandis que je le regardai
Alors… Il m’aimait ? Mais comment était-ce possible ? Et pourquoi n’avais-je rien remarqué ? Rien soupçonné ? Je le regardai, béate, incapable de réfléchir ou dire quoi que ce soit tant la situation m’échappait. Impossible… Me répétais-je intérieurement, sous le choc, avant qu’il ne brise à nouveau le silence qui s’était installé entre nous. « Et si nous restions ici ? Pour toujours ? L'un contre l'autre... Tout est simple dans la réserve... » Murmura-t-il sur un ton tendre, bien que teinté de tristesse. Sa main était toujours au creux de la mienne, et je pouvais sentir ses doigts serrer les miens, comme pour me retenir. Avait-il peur que je m’en aille ? Je levai ma main libre et effleurai son visage du bout des doigts avant de capturer à nouveau ses lèvres. « Oui, tout est plus simple… » Lui répondais-je alors que je me pressai davantage contre lui, avide de sentir son corps contre le mien. Il avait raison. Dans la réserve, tout était plus simple… Nous pouvions être ensemble et nous aimer comme nous l'entendions, sans la pression extérieure, à l’abri des regards. Mais que se passerait-il une fois au dehors, à la vue de tous ? Me repousserait-il ? Ferait-il comme si tout cela ne s’était pas passé ? Je fermai lentement les yeux, goûtant au souffle chaud de sa respiration alors que mes mains s’enroulaient déjà autour de sa taille. Je ne voulais plus y penser. Je voulais seulement rêver quelques minutes encore…
Mais c’était sans compter le tintement léger et cristallin de la clochette – pendue au-dessus de la porte d’entrée – qui me ramenai immédiatement à la dure réalité. Madame Blansec était rentrée. « Primerose ? Primerose ! » Aboya-t-elle sur un ton ridiculement aigu – sans doute paniquée à l’idée que je sois partie de la boutique sans la prévenir. « Oh non… » Soufflais-je, avant de libérer Augurus de mon étreinte « L’éternité me semble écourtée… » Continuais-je à voix basse, l’air attristé, avant de répondre à l’importune. « Ici, Madame Blansec, je suis dans la réserve avec… Un client ! Nous avons terminé ». Je jetai un regard dépité à Augurus avant de lui effleurer la main. L’arrivée de la propriétaire allait-elle mettre fin à cette histoire naissante ? Bien qu’anéantie par cette idée, j’attrapai brusquement son bras et l’entrainai vers la boutique afin de rejoindre Madame Blansec – assise mollement derrière le comptoir. Une fois près d'elle, la vieille dame me jeta un petit regard mauvais avant de reporter son attention vers l’homme qui se tenait à mes côtés, l’air appréciateur. Étais-je entrain de rêver ou lui faisait-elle les yeux doux ? Hm, je fis mine de ne rien remarquer – ignorant consciemment le soupçon de jalousie qui était en train de poindre en moi. « Madame Blansec, je vous présente le professeur Tomlin. Il est professeur de divination à Hungcalf » lui précisais-je, une pointe de fierté dans la voix. « Il est venu pour passer commande, et je me suis permis de m’occuper de lui… ». Je me tournai vers l’intéressé, un léger sourire aux lèvres, avant de jeter un ultime coup d’œil vers la porte menant à l’arrière-boutique. Elle s’était refermée sur notre passage. Cela signifiait-il que notre histoire resterait là où elle avait commencé ? J’espérai de tout mon cœur que non …
« give me a sign »
« Je t’aime … ». Ses mots résonnaient en moi comme un écho tandis que je déambulai silencieusement dans les rues pavées d’Inverness. Cela faisait maintenant plusieurs jours que le rêve s’était brutalement arrêté. Une semaine que je souffrais en silence, telle une âme en peine à qui l’on aurait arraché sa raison de vivre. Mais que pouvais-je bien faire pour y remédier ? Je n’étais plus que l’ombre de moi-même ; une coquille vide qui s’efforçait – tant bien que mal – à sourire malgré le trou béant qui s’était formé dans ma poitrine. Il ne reviendra pas … Pensais-je amèrement, les yeux
« My heart broke on the day you gave up »
« Je regrette sincèrement Primerose. Nous ne méritions pas cela toi et moi … » Une larme coulait le long de ma joue tandis que je froissai la petite lettre qui se trouvait entre mes doigts. C’était fini. Depuis longtemps. Pourtant, la douleur était toujours aussi vive et le trou béant qui s’était formé dans ma poitrine semblait ne pas vouloir se refermer. Augurus était parti. Et il avait emporté mon cœur avec lui ; laissant au passage un vide immense dans ma vie. Mais pouvais-je vraiment l'en blâmer ? N’avais-je pas, moi aussi, ma part de responsabilité dans toute cette histoire ? Mes yeux se remplissaient à nouveau de larmes tandis que je déglutissais avec difficulté – essayant tant bien que mal de contenir le chagrin qui me terrassait depuis des semaines. « Primerose, ma chérie … » Chuchota une petite voix derrière moi cependant que j’essuyai d’un revers de main la traîtresse qui tentait de s’échapper de mon œil humide. « Tout va bien grand-mère » Affirmais-je sans grande conviction avant de me tourner vers elle, un sourire sans joie au bout des lèvres. « En es-tu bien certaine ? Je ne suis pas complètement aveugle tu sais » Répliqua Louise – visiblement soucieuse – avant de m’enlacer tendrement. « Je suis heureuse de t’avoir à la maison mon ange. Mais ne crois-tu pas qu’il est temps de rentrer ? Ta mère et Kenneth sont très inquiets … » Sa main glissa le long de ma joue avec une infinie douceur avant de terminer sa course sous mon menton, m’obligeant ainsi à la regarder droit dans les yeux. « Primerose, tu dois retourner en Écosse. Il faut que tu tournes la page. Tu es jeune et la vie ne fait que commencer pour toi … » Insista t’elle tandis que je me noyais dans l’océan de ses yeux azur. « Je sais grand-mère. Mais l’idée d’affronter les regards et me retrouver seule me terrifie … » Finissais-je par murmurer avant de me blottir contre elle. Il était clair que cette année serait difficile. Affronter les regards et les commérages serait une nouvelle épreuve pour moi. Pourtant, je savais que je n’avais pas d’autres choix. La vie continuait et je devais avancer. Avec ou sans lui …
« Take me by the hand. »
« Whouaw ! » avais-je crié avant de tomber à la renverse, complètement paralysée par la peur que m’inspirait cet énorme boutefeu chinois. Merlin, mais qu’est-ce qui m’a pris de prendre cette stupide option ? Je secouai la tête et reprenais péniblement mes esprits lorsqu’une main sortie de nulle part se matérialisa devant moi. Hm ? Je levai la tête et regardai avec surprise le visage de cet inconnu qui me souriait. « Tout va bien ? » me demanda-t-il, l’air visiblement inquiet. « Euh … oui, je crois » répondais-je avant de prendre sa main et de me relever maladroitement. « On dirait que c’est la première fois que tu vois un dragon » plaisanta-t-il avant de passer une main dans ses cheveux en bataille. « Et tu ne crois pas si bien dire … » bredouillais-je, presque gênée d'être tombée devant lui « j’ai pris cette option cette année pour voir autre chose mais … bref, c’est mon premier cours ». Un sourire penaud se dessinait sur mes lèvres pincées tandis que je regardai plus en détail celui qui m’avait si gentiment tendu la main. Ses boucles brunes, qui s’entortillaient dans tous les sens au-dessus de son crâne, tombaient en cascade sur ses épaules carrées. Ses yeux, d’un vert profond, pétillaient avec malice dans son visage aux traits anguleux – qui lui donnaient un air étonnamment viril et autoritaire. « C’est fou, j’ai l’impression de te connaître » lâchais-je avant de rire nerveusement « Mais je ne t’ai jamais vu par ici. T’es nouveau ? » lui demandais-je avant de remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Oui, je viens tout droit du Massachusetts. Je suis venu à Hungcalf pour ma dernière année. Je voulais absolument assister aux cours de dragonologie alors … » « Alors tu as bien fait ! Nous avons les meilleurs professeurs ici » répondais-je, une pointe de mélancolie dans la voix avant de me rendre compte à quel point il ressemblait à Augurus. « Au fait, moi c’est Primerose » « Et moi Sam » ajouta-t-il avant de se mordre les lèvres. « Dis-moi, je ne connais pas encore très bien l’université. Peut-être que tu pourrais devenir mon guide ? » s’hasarda-t-il avant de prendre un air faussement dépité qui eut pour seul effet de me faire rire à nouveau. « Avec plaisir le Yankee ».
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Re: ㄨ mes différents personnages
Sam 14 Juil 2018 - 20:24
Landry Valek Mormont
Je suis un sorcier (et prof) | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas.
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © ϟ SWAN ◈ Jake Gyllenhaal |
» my story is not like the others
« Je suis le messager du chaos. »
Ses boucles blondes brillent sous les rayons du soleil tandis qu’elle court à travers le jardin en caressant les fleurs du bout de ses petits doigts. Joséphine, petite Joséphine, tu es si belle … Personne ne peut le nier. Pas même toi, Landry. La gamine a hérité des cheveux dorés et des grands yeux verts de votre mère. Ses pommettes hautes et ses joues rebondies lui donnent un air poupin qui invite aux baisers, et son rire … Son rire cristallin suffit à réchauffer les cœurs les plus durs. Mais pourquoi ne l’aimes-tu pas autant que tes autres sœurs ? Pourquoi, ne ressent-tu pas ce qu’un grand frère est sensé ressentir pour l’une de ses cadettes ? Tu te mordilles furieusement les lèvres et passe rapidement une main dans tes cheveux avant de reporter ton attention sur Rosaline. Assise sur le rebord de la première marche menant au salon d’hiver, Rose s’amuse à ensorceler les cheveux de ses poupées en porcelaine. Rouge carmin, bleu roi, jaune canari, toutes les couleurs y passent jusqu’à ce qu’elle ne lève ses grands yeux en amande vers toi. « On rentre ? » te demande-t-elle doucement, un léger sourire aux lèvres. Tu arques un sourcil et l’invite à se justifier lorsqu’elle se lève d’un bond pour mieux te rejoindre. « Je m’ennuie » Dit-elle une fois sur tes genoux. « Alors va jouer avec Joséphine » Lui proposes-tu en désignant votre cadette du menton. « Non, je n’ai pas envie » Chuchote-t-elle au bout d’un moment avant de poser sa petite tête contre ton torse. « C’est bien ce que je me disais … » Lui réponds-tu doucement avant qu’un rictus n’étire tes lèvres et que ses doigts fins ne s’enroulent autour de ton col.
« Le coup le plus rusé que le diable ait réussi,
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
« Viens Landry, viens ! » S’écria-t-elle entre deux rires avant de courir à travers champs. Ses longs cheveux blonds dansaient derrière elle tandis qu’un nuage de neige se soulevait sous ses pieds agités. « J’arrive » Lui répondais-je avant de lui emboîter le pas et de m’enfoncer sous l’épais manteau blanc qui recouvrait le domaine. Nous étions en plein mois de Janvier, et les Highlands semblaient endormies sous leur habit d’hiver, lorsque nous nous dirigions vers le lac attenant à la propriété. Joséphine m’avait tanné toute la matinée pour aller faire du patin à glace sur l’eau gelée … Et comme d’habitude, père avait insisté pour que je l’accompagne. « Moins vite Josy » Lui recommandais-je lorsque nous arrivions enfin à destination. « Regarde ! C’est magnifique ! » S’exclama-t-elle avant de se tourner vers moi, les mains plaquées sur son visage rougi par le froid. « Oui … » C’était vrai. Le paysage était à couper le souffle et j’avais du mal à décrocher mon regard de l’étendue immaculée et scintillante qui s’offrait à moi. La neige avait recouvert les vallées qui bordaient le lac et les rayons du soleil se reflétaient sur sa surface gelée ; la faisant ainsi miroiter de mille feux.
Le spectacle était à couper le souffle et j’aurais pu rester planté là – à apprécier le décor – si Joséphine n’avait pas eu la brillante idée de se mettre à courir sur la glace. « Joséphine ! » Criais-je lorsque je m’en apercevais. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine tandis qu’un grognement remontait du fond de ma gorge. « Espèce de petite idiote » Pestais-je avant de m’élancer derrière elle. « Arrête ! » Lui ordonnais-je avant de l’atteindre et d’attraper la manche de son manteau. « Non ! Lâche-moi ! » Hurla-t-elle avant de se dégager et de repartir en courant dans la direction inverse. Putain de gamine pourrie gâtée, pensais-je avant de pincer mes lèvres et de faire demi-tour. Joséphine avait beau passer pour un ange auprès de nos proches, je savais qu’elle cachait bien son jeu. La preuve : à la moindre petite contrariété, elle piquait une crise. En cela, elle ressemblait beaucoup
Je secouais la tête et soufflai bruyamment avant d’atteindre la rive où s’était arrêtée Joséphine. Plantée là, les bras croisés, la poupée me regardait avec son air contrarié avant de me tirer la langue. « T’es méchant ! » Protesta-t-elle avant de me tourner le dos. « Josy, arrête de dire n’importe quoi » Soufflais-je avant de serrer les poings. « La glace n’est pas solide. Si je ne t’avais pas rattrapée, tu l’aurais sans doute traversée et … » Lui expliquais-je avant de poser ma main sur son épaule. « Tu dis n’importe quoi ! » Me coupa-t-elle avant de se retourner pour me faire face. « Si tu ne voulais pas venir t’amuser avec moi, t’aurais dû rester à la maison ! » « Josy arrête … » « Maman à raison, tu es méchant. Je te déteste ! » Ajouta-t-elle avant de croiser les bras et me lancer un regard noir.
Ma main tombait de son épaule pour venir se balancer mollement le long de mon corps pétrifié par ce qu’elle venait de m’avouer. Moi, méchant ? C’était ce que mère lui avait-dit ? Une
Je laissai la haine m’envahir et levai mes bras vers Joséphine avant de la pousser violemment dans le lac – qui se trouvait juste derrière elle. Dans sa chute, je regardai ses longs cheveux blonds virevolter autour de son visage horrifié avant que son petit corps ne brise la glace et ne s’enfonce dans les eaux troubles.
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Du fond de ton lit, tu peux entendre le vent hurler et s’abattre avec fracas contre le manoir tandis que la pluie tambourine inlassablement les fenêtres. Mais ce n’est ni l’orage qui traverse les Highlands, ni les violentes bourrasques qui t’empêche de dormir, Landry. C’est toi. Ou plutôt le monstre que tu es devenu. L’immonde salopard qui a tué sa sœur sous un accès de
De l’autre côté de ta chambre, à l’autre bout du couloir, tu peux entendre les hurlements de douleur de ta mère. Ses pleurs et ses lamentations te déchirent les entrailles. Ses plaintes sont insoutenables … Et tu l’entends te maudire jusqu’à la fin des temps cependant que ton père essai tant bien que mal de la calmer. « Calme toi Mélinda, calme toi … » « Non … NON ! Il a tué Joséphine ! Magnus, j’en suis certaine, il a tué notre enfant ! » Peux-tu l’entendre hurler avant que la porte – qui mène vers la suite parentale – ne se referme sous ses sanglots. Putain … Une vague de frissons te parcourt l’échine tandis que tout ton corps se raidi. Le démon s’est emparé de toi. C’est sûr et certain. Tu le sais. Tu le sens. Il a fini par creuser son trou au fond de ta poitrine et ricane à chaque fois que tu penses être devenu fou.
Tu fermes les yeux et te forces à ne pas céder à la panique lorsque tu entends la porte de ta chambre grincer sur ses gonds. « Rose ? » Chuchotes-tu en remarquant la silhouette familière de ta sœur dans l’entrebâillement. La poupée s’avance en silence et se glisse sous les draps avant de se blottir contre toi. « Je t’aime Landry. Je serais toujours là pour toi » Te murmure-t-elle au creux de l’oreille avant de tirer la couette sur vous et de s’endormir dans tes bras.
« Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence. »
« Tu ne m'as jamais parlé de ta sœur... » Dit-elle à voix basse tout en évitant soigneusement ton regard. Elle semblait nerveuse. Mais que cherchait-elle à savoir, au juste ? Ta main se levait brusquement pour mieux lui attraper le menton, l'obligeant ainsi à te regarder dans les yeux. « Ma sœur ? » Lui demandes-tu en plissant les yeux, l'air suspicieux. « Joséphine. Ta cousine m'a dit qu'elle était décédée très jeune et que ... » Ses mots mourraient sur ses lèvres tremblantes tandis que tu passais doucement un doigt sur sa lippe. « Chuuuuuut … » Souffles-tu entre tes dents avant de lui sourire. « Ma très chère cousine raconte beaucoup de choses, mais tout ce qu’elle a pu te dire est faux » Lui chuchotes-tu avant de t’approcher d’elle, lentement, et de capturer ses lèvres. Tu n’as aucune envie de lui raconter cet épisode
Depuis le décès de ta cadette, toi et les tiens avaient décidés de ne plus jamais en parler. Personne ne devait savoir pourquoi, ni comment, Joséphine était décédée aussi prématurément. Accident ou non ; l’affaire était close. Inutile d’en discuter.
Tu soupires – visiblement contrarié par sa question – avant de mordre sa lèvre et pousser un râle. Cette fille est bien trop curieuse. C’est un vilain défaut. « Ne t’avises plus jamais de me reparler d’elle, mon ange ... » Murmures-tu doucement, avant d’arborer un léger rictus qui l’a fait frissonner. Elle sait que sous tes airs mielleux et tes bonnes manières – quoi qu’un peu rustres – tu n’es pas le genre d’homme à faire des menaces en l’air. Tu es dangereux. Elle le sait. Elle le sent. Mais au fond, n’est-ce pas ce qu’elle aime ?
« Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble. »
Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, même si l’angoisse d’entamer ta dernière année à Hungcalf commençait sérieusement à te préoccuper, t’empêchant ainsi d’apprécier pleinement le spectacle du crépuscule. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après tes études ? Voyager ? Travailler avec ton père ? Tu savais que ce dernier n’attendait que cela ; que tu sois à ses côtés, tout comme tes frères aînés. Pourtant, tu ne l’entendais pas de cette oreille, Landry. Non, décidément, tu avais d’autres projets. Des projets bien plus excitants que de travailler dans l’import / export de marchandises magiques … Toi, tu voulais de l’action, de l’excitation, du danger. Tu voulais tout sauf une vie bien rangée.
« Landry ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Morgane. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer vos camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » Insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « Qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux bleus te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire en coin tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Morgane était la seule personne au monde que tu aimais réellement – mis à part (peut-être) quelques membres de ta famille – et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes pseudos problèmes existentiels. Elle avait, sans doute, d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … Tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion, tous les deux, une fois qu'on sera au château ». La summerbee n’était pas du genre à lâcher l'affaire ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long sur ses intentions : que tu le veuilles ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Ferme-là et viens par ici mocheté … » Lui murmuras-tu au creux de l'oreille avant de la tirer brusquement dans tes bras, afin de l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Morgane était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses. »
« Comprenez bien que je n’ai aucune confiance en vous mon jeune ami et je ne suis toujours pas décidé à vous vendre quoi que ce soit » commença le vieux Fletcher tout en se caressant la barbe du bout de ses doigts décharnés. La taverne du troll était bondée, les gens braillaient comme des porcs, chantaient à gorges déployées et la bière coulait à flot. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour parler affaires, mais je savais pertinemment que je n’avais pas le choix. Ce vieux sénile était la clé de ma réussite et je devais le convaincre de me vendre son établissement au plus vite. « Voyons Monsieur Fletcher, soyons sérieux … » répliquais-je après avoir avalé une gorgée d’hydromel « vous savez très bien que je suis le seul sorcier ici-bas qui est assez fou pour vous faire une telle offre, alors ne jouez pas au plus fin avec moi. Nous savons tous deux que votre bâtiment tombe en ruine et que vos affaires vont très mal. Si vous ne le vendez pas maintenant, il sera trop tard, croyez moi. Et je ne reviendrais pas sur mon offre ». La tension était palpable, mais je savais pertinemment que j’étais en position de force. « Alors qu’en dites-vous ? » insistais-je en lui resservant un verre, « marché conclu ? ». Coincé, le vieillard bu une longue gorgée et resta silencieux quelques secondes avant de me jeter un regard décidé. Cette fois-ci, il n’avait plus le choix. Il le savait. « Je ne vous aime pas des masses jeune homme. Vous ressemblez bien trop à votre père » cracha t’il en me regardant droit dans les yeux « Je préfère que les choses soient claires entre nous. Mais … Je vous laisse Le Filet du Diable. Vous aurez les clés demain matin en échange d’un sac de gallions, comme promis. Sur ce Monsieur Mormont … J’ai à faire ». Résigné et sans doute abattu, le vieillard traina sa carcasse jusqu’à la porte d’entrée et alluma sa pipe d’un geste nonchalant avant de disparaitre dans les ténèbres.
Ce soir-là, je ne le savais pas encore, mais j’avais conclu l’affaire de ma vie. Le Filet du Diable était entré en ma possession et j’allais devenir l’un des sorciers les plus influents d’Inverness.
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Re: ㄨ mes différents personnages
Sam 14 Juil 2018 - 20:24
Je suis un ethelred | personnage inventé
« Dans mes souvenirs qui s'effacent, seul un murmure me reste.
Le miroir s'est brisé en miettes, mais un nouveau monde s'y reflète. »
Le miroir s'est brisé en miettes, mais un nouveau monde s'y reflète. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ solsken ◈ seo kang jun |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Lorsque tu entres dans le bureau richement décorée de la vieille sorcière, tu ne peux t’empêcher de jeter un œil tout autour de toi. La pièce – qui semble tout droit sortie du 18ème siècle – arbore un riche mobilier en bois doré occidental, quelques vases japonais, plusieurs tissus coûteux et … une profusion de dessins de maîtres, tous plus effrayants les uns que les autres. « Entre, mon garçon. » T’ordonnes calmement Asuka – qui se tient derrière son immense bureau couvert de papiers et de petits coffres. Tu t’exécutes en silence et t’approches lentement de la yama-uba avant de t’arrêter à quelques mètres d’elle. « Sais-tu pourquoi je t’ai fait venir ? » Te demande-t-elle sans lever le nez de sa paperasse. Tu pinces inconsciemment tes lèvres et fronces légèrement tes sourcils avant de prendre une grande inspiration. Tu ne sais pas vraiment pourquoi Asuka t’a convoqué dans ses appartements. Néanmoins, tu te doutes qu’elle ne l’a pas fait sans raison. Car la sorcière des montagnes ne laisse jamais rien au hasard … « Non, je ne sais pas Dame Asuka » Réponds-tu simplement avant de baisser la tête. « Je t’ai inscrit à l’Université Hungcalf. Tu partiras là-bas d’ici un mois pour y étudier les Sciences Occultes » Déclare-t-elle au bout d’un moment, tout en continuant de lire ses parchemins. « Bien entendu, je ne t’envoie pas là-bas pour rien, Kohaku » Dit-t-elle avant de plonger son regard ambré dans le tien. « J’attends de toi deux choses : que tu apprennes le plus de choses possibles durant ton apprentissage et que tu gardes un œil sur tes camarades déjà en place. Suis-je assez claire ? ». Tu opines du chef tout en te mordant la langue. C’était donc ça … « Très claire » Confirmes-tu avant d’acquiescer. « Bien. À ton retour, tu m’enseigneras tout ce que tu as appris. Maintenant, tu peux disposer. » Tu salues rapidement la sorcière en faisant un léger signe de la tête et rebrousses chemin sans plus attendre. Tu n’as qu’une hâte : retrouver les autres pour leur annoncer la
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Re: ㄨ mes différents personnages
Sam 14 Juil 2018 - 20:25
Je suis un fucking summerbee, maggle | pré-lien | SOUNDTRACK
« Faites-vous quelque chose de sale ? Faites vous par exemple une chose dont vos parents ne savent rien ? Est-ce que vous transgressez la loi ? Outrepassez-vous les règles ? Écartez les genoux et sentez le petit vent fou ? Parce que Fynn est pour toujours... parmi vous. Maintenant c’est entre toi et moi. Et figure toi que je regarde droit sous ta jupe. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ breakfast club ◈ harvey newton haydon |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
À cet instant, tu ne le sais pas encore mon Fifi, mais tu viens de rencontrer ton beau-père. Un moldu qui, lui aussi, à des enfants pas comme les autres … Des sortes de super-héros qui deviendront – par la force des choses – tes frères et sœurs. Puis dans quelques heures, jours, semaines, mois … Ta mère te racontera comment elle a fait la connaissance de ce père célibataire qu’elle a rencontré à King’s Cross, au détour de la voie 9 ¾. Elle te racontera comment il a perdu sa femme et comment ils se sont rapprochés, elle et lui. Elle te racontera comment il l’a rendue heureuse et comment il a changé sa vie. Elle te racontera tout ça, tu verras …
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Re: ㄨ mes différents personnages
Sam 14 Juil 2018 - 20:27
Je suis une sorcière | professeur de DCFM
« Peut-être que cela a toujours été là, cette chose, ce démon en moi.
Ou derrière mon dos, attendant patiemment que je me retourne ... »
Ou derrière mon dos, attendant patiemment que je me retourne ... »
WIZARD CARD INFORMATIONS On dit que tu n’es pas toujours très adaptable, de nature fort inquiète, facilement tourmentée (si ce n'est angoissée), encline à te poser des questions et à te compliquer la vie … Mais c’est beaucoup plus complexe que ça, pas vrai, Mina ? Tu ressens souvent le besoin de t'isoler et de faire le point sur ta vie – en te posant mille et une questions Mais les démonstrations en tout genre ne sont pas vraiment ton fort, Minerva. Tu communiques peu et préfères Tes collègues pensent que tu es quelqu’un de rationnel et pragmatique. Que tu aimes t’appuyer sur la raison, la logique et les faits. Ils n’ont pas tout à fait tort. Néanmoins, tu aimes rêver – même si tu redescends vite sur terre – et admets volontiers que tout ne peut pas être expliqué … | © BALACLAVA ◈ eva green |
my story is not like the others
« I believe in curses. I believe in demons. I believe in monsters. »
Des piaillements se font entendre du fond de la salle tandis que tu fais défiler lentement les photographies qui illustrent ton cours. « Remarquable n’est-ce pas ? » Lâches-tu, impassible, devant l’assemblée. « Que pouvez-vous me dire à propos de cet homme ? Pourquoi sa peau semble-t-elle si boursouflée ? » Tes questions sont loin d’être anodines, Mina. Bien au contraire. Tu attends une analyse précise et argumentée de la part de tes élèves ; une véritable mise en situation. Tu veux qu’ils comprennent, qu’ils pensent à la place du meurtrier et se mettent dans la peau de la victime. C’est pour toi le moyen le plus efficace pour appréhender la situation et réagir au plus vite. Même si tu sais pertinemment que cela leur est quasiment impossible – du moins, pour le moment. Cependant, une jeune femme au premier rang s’aventure à fournir une explication : « Et bien … à première vue, je dirais que cette personne a été en contact avec une tentacula vénéneuse. Si je ne me trompe pas, ses tentacules sont extrêmement venimeux. Cela expliquerait les cloques jaunâtres qui jonchent son corps … » Le ton est donné. Tu figes la photographie, esquisse un léger et furtif sourire à l’étudiante et balayes la salle du regard. « Pas d’autres explications ? » Des hochements de tête t’indiquent que non. Tu te mets alors à faire des allers-retours le long de l’estrade. « Très bien » Poursuis-tu. « Votre explication se tient Miss Wayne … Mais votre résonnement manque de profondeur. Dorénavant, j’aimerais que vous fassiez un effort. Regardez plus attentivement, soyez plus rigoureuse dans votre analyse … » Tous sont suspendus à tes lèvres, attendant patiemment de découvrir le fin mot de cette histoire. « Cet homme n’a pas été en contact avec une tentacula vénéneuse. Regardez bien ses lèvres et ses yeux. Vous ne remarquez rien d’inhabituel ? » Demandes-tu, l’air grave, avant de faire une pause appuyée – laissant le temps à tes étudiants de remarquer l’évidence. « Ses yeux ont un léger voile laiteux et ses lèvres sont anormalement violacées. Vous voyez ? J’attire également votre attention sur la rigidité du corps et ces mystérieuses cloques en forme de larme … Cela ne vous dit rien ? » Un petit sourire se dessine sur tes lèvres pincées avant que tu ne frappes sèchement la photographie du bout de ta baguette. « Le poison sang-dragon ! Incolore, inodore, il se repend dans vos veines en une fraction de secondes et cause rapidement la mort. A moins que vous n'administriez un antidote des poisons rares à la victime dans la minute qui suit ... Fascinant, non ? On le confond très souvent avec la tentacula … ». Ton sourire s’efface tandis que ton explication jette un froid dans la salle. Tu sais que tes manières sont très peu (voir pas du tout) orthodoxes, Mina. Et pour cause : ta façon d'enseigner la défense contre les forces du mal n'a absolument rien à voir avec celle de ton prédécesseur – qui préférait, et de loin, la théorie à la pratique. Mais qu'importe ! Ces jeunes doivent tout savoir, tout apprendre et tout comprendre. Il en va de ton devoir, de ta responsabilité.
« Je sais que certains d'entre vous souhaitent rejoindre les rangs de la brigade de police magique ou rejoindre le bureau des aurors » Reprends-tu calmement, avant de faire glisser tes doigts le long de ta baguette et de t'approcher lentement du premier rang. « Et je serais heureuse de vous aider à atteindre votre objectif ... Mais j'attends de vous un investissement à la fois personnel et conséquent » Poursuis-tu en t’enfonçant un peu plus dans les rangs, zigzagant avec adresse entre les tables. « D'ici la fin de l'année, j'aimerais que vous puissiez faire la différence entre un malheureux accident et le sombre dessein d'un mage noir. Mieux encore : vous devrez être capables d'identifier chaque poison et chaque sortilège ! ». Tu marques à nouveau une pause et balaye intensément la salle du regard avant de t'arrêter net et poursuivre dans un murmure : « Car Dieu sait que le diable se cache dans les moindres détails ... ».
« I believe in curses. I believe in demons. I believe in monsters. »
Tous te regardent avec un air étonné – si ce n’est déboussolé. Ils ne s’attentaient sûrement pas à un cours de ce genre. Pourtant, ce n’était pas la première fois que tu employais cette méthode … Alors pourquoi ces messes basses ? Tu souffles et te demandes un instant si tu n’es pas allé un peu trop loin avant de reprendre sur une note un peu plus joyeuse : « Bien, j’espère que vous avez pris des notes, car nous ferons un devoir la semaine prochaine. Bonne soirée à tous ! ». La salle se met alors à rigoler jaune et se vide en une fraction de secondes tandis que tu t’installes derrière ton bureau. La journée a été particulièrement longue et il est grand temps que tu te reposes, Mina. Malheureusement, les copies s’accumulent et il te faut impérativement les corriger avant le lendemain matin. C’est donc las et résignée que tu entreprends de les corriger une à une, tout en sirotant le thé que tu t’es préparé quelques minutes plus tôt.
Cependant, ta besogne est bien vite écourtée par la visite de l’Américain qui fait irruption dans ton antre (sans que tu ne l’aies invité). « Ethan … ». Tu lèves lentement la tête pour mieux le regarder s’avancer vers toi. « Bonsoir Minerva. Très intéressant ce cours ... ». Un sourire gêné se coince au creux de tes lèvres. Cela fait un moment que tu ne l’as pas vu. Une éternité même. « Que me vaut le plaisir de votre visite ? J’aurais cru vous voir à la boutique … ». Une pointe de reproche terni ta voix tandis que tu l’invites à s’asseoir. « Et j’y étais » Rétorque-t-il avant de rire de bon cœur « mais Emily m’a dit que vous étiez à Hungcalf, et cela ne pouvait pas attendre. J’ai quelque chose pour vous … » Dit-il avant de faire glisser un bout de chiffon (soigneusement ficelé) sur ton bureau. Tu lui lances un regard interrogateur et attrapes le paquet du bout des doigts avant de le soupeser. « Mais qu’est-ce que … » Tes yeux s’écarquillent lorsque tu te rends soudainement compte de ce que tu as entre les mains. « Ethan, est-ce que c’est … » Murmures-tu, le cœur battant à tout rompre, lorsque tu découvres la pièce : un magnifique collier d'onix. « Le collier d’Hesper Starkey » Dit-il, l’air triomphant. « Mais ... Comment avez-vous … Où l’avez-vous trouvé ? » Finis-tu par lui demander après une minute de silence ━ le temps pour toi de te remettre de tes émotions. « Et si nous allions dîner ? Je vous raconterais comment j’ai affronté mille morts pour vous récupérer ce tas de cailloux ! » Plaisante-t-il avant de se lever et te tendre la main, un sourire aux lèvres. « Très bien, Monsieur Dawson … » Chuchotes-tu avant de lui retourner son sourire et de le suivre, ton bras déjà en dessous du sien.
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