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the dream that you dare to
Sam 2 Juin 2018 - 12:05
Blue birds fly ~
Dans le couloir se tenait une silhouette droite à la chevelure couleur de blé. Les dents mordillaient la lèvre inférieure, les yeux parcouraient la plaque qui ornait la porte qui lui faisait face : bureau du professeur de dragonologie. Sapphire attendait là depuis quelques minutes, hésitant à toquer. Même si Mr. Helsing faisait partie du corps professoral de Hungcalf depuis plusieurs années, la Lufkin ne le connaissait pas vraiment, n'ayant jamais assisté à l'un de ses cours ou séminaires. Si elle se trouvait là ce jour-ci, c'était grâce à une conversation entendue à la fin d'un cours de runes, la semaine précédente. Tandis qu'elle rangeait ses affaires, Sapphire surprit malgré elles l'échange de trois étudiantes d'une autre maison, qui parlaient de Mrs Gull, leur enseignante. « Can't believe she's doing Helsing. He's so hot ! -Right, Mister Adventurer ! -He can explore my magic cave when he wants ! I wouldn't mind be a part of his collection... » Des propos aussi déplacés embarrassaient toujours la Lufkin, d'abord parce qu'elle ne parlerait jamais dans un langage aussi grossier, et surtout parce qu'ils concernaient des enseignants, qui était presque une espèce surhumaine et sacrée aux yeux de la jeune McBee. Mais grâce à ces paroles sacrilèges, Sapphire s'était brusquement souvenue du mystère qui entourait Mr Helsing, le professeur de dragonologie qu'on voyait souvent en compagnie de Mrs Gull. Il était, disait on, explorateur et son bureau regorgeait d'objets variés ramenés de ses voyages. Curieuse depuis l'enfance quand elle rêvait d'être archéologue, Sapphire s'était toujours dit qu'elle aimerait discuter avec lui de sa collection et avoir la chance de la contempler, mais elle n'avait jamais osé. Il lui semblait délicat et indiscret de se montrer intrusive avec un enseignant qu'elle ne connaissait même pas. Au fil du temps, cette envie avait été reléguée dans un coin de son esprit, endormie sous la poussière. Cependant, la situation était différente : la sorcière quittait bientôt l'université. Elle aurait encore moins l'occasion de réaliser ce rêve une fois partie. Il fallait en profiter maintenant ou jamais. C'était le coeur enhardi qu'elle s'était donc rendue jusqu'à son bureau.
Toujours plantée devant la porte, donc, Sapphire hésitait à toquer. How will he take this ? De ce qu'elle avait entendu au fil des ans, Mr. Helsing n'était pas un enseignant comme les autres : on le disait « cool », anticonformiste. Il lui semblait bien que même Sasha en parlait pratiquement comme un camarade et non comme un directeur de maison. La docile et studieuse Lufkin avait un peu de mal avec ce genre d'adultes, mais pour le coup cela pouvait l'arranger : il ne la trouverait peut-être pas culottée du tout. Or he is a lunatic and he will get me out without any scruple. Sentant une pointe de stress la parcourir, l'Irlandaise soupira pour se calmer. Nothing ventured, nothing gained. Elle toqua et attendit. Au bout de quelques minutes sans réponse, elle osa frapper un peu plus forte, les joues déjà roses de gêne. Toujours pas de réponse. Perplexe, embêtée, Sapphire commençait à se demander si elle n'avait pas raté une information. Il était bien professeur de dragonologie, non ?
Une voix l'interpella dans son dos, sans qu'elle n'identifie ce qu'on lui disait. What ? demanda-t-elle en se tournant, encore confuse de son attente inexpliquée. Ho ! It's you ! Mr. Helsing se tenait devant elle. Il avait quelque chose d'impressionnant, un air inhabituel pour un enseignant. Un peu déstabilisée, Miss Pudeur se reprit rapidement. I'm sorry, I mean… Professor ! Son visage diaphane prit l'expression d'une enfant qui espérait ne pas avoir fait de faux pas. I wanted to see you, if it's okay. Tete en l'air alors qu'elle était à cheval sur les conventions, elle sursauta en réalisant qu'elle ne s'était pas présentée. Les mains jointes pour éviter de les agiter par timidité, elle inclina la tête en pliant brièvement les genoux. My name is Sapphire McBee. I'm in Enchanted Architecture. Elle ignorait si cela suffisait à se présenter. La sorcière était probablement une inconnue à ses yeux. Au mieux, Mrs Gull l'aurait évoquée comme l'une de ses meilleures étudiantes, au pire il aurait entendu parler du suicide de sa sœur, cinq ans auparavant. L'Irlandaise préférerait qu'il ne sache rien.
Toujours plantée devant la porte, donc, Sapphire hésitait à toquer. How will he take this ? De ce qu'elle avait entendu au fil des ans, Mr. Helsing n'était pas un enseignant comme les autres : on le disait « cool », anticonformiste. Il lui semblait bien que même Sasha en parlait pratiquement comme un camarade et non comme un directeur de maison. La docile et studieuse Lufkin avait un peu de mal avec ce genre d'adultes, mais pour le coup cela pouvait l'arranger : il ne la trouverait peut-être pas culottée du tout. Or he is a lunatic and he will get me out without any scruple. Sentant une pointe de stress la parcourir, l'Irlandaise soupira pour se calmer. Nothing ventured, nothing gained. Elle toqua et attendit. Au bout de quelques minutes sans réponse, elle osa frapper un peu plus forte, les joues déjà roses de gêne. Toujours pas de réponse. Perplexe, embêtée, Sapphire commençait à se demander si elle n'avait pas raté une information. Il était bien professeur de dragonologie, non ?
Une voix l'interpella dans son dos, sans qu'elle n'identifie ce qu'on lui disait. What ? demanda-t-elle en se tournant, encore confuse de son attente inexpliquée. Ho ! It's you ! Mr. Helsing se tenait devant elle. Il avait quelque chose d'impressionnant, un air inhabituel pour un enseignant. Un peu déstabilisée, Miss Pudeur se reprit rapidement. I'm sorry, I mean… Professor ! Son visage diaphane prit l'expression d'une enfant qui espérait ne pas avoir fait de faux pas. I wanted to see you, if it's okay. Tete en l'air alors qu'elle était à cheval sur les conventions, elle sursauta en réalisant qu'elle ne s'était pas présentée. Les mains jointes pour éviter de les agiter par timidité, elle inclina la tête en pliant brièvement les genoux. My name is Sapphire McBee. I'm in Enchanted Architecture. Elle ignorait si cela suffisait à se présenter. La sorcière était probablement une inconnue à ses yeux. Au mieux, Mrs Gull l'aurait évoquée comme l'une de ses meilleures étudiantes, au pire il aurait entendu parler du suicide de sa sœur, cinq ans auparavant. L'Irlandaise préférerait qu'il ne sache rien.
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Re: the dream that you dare to
Dim 3 Juin 2018 - 19:29
The Dream that you dare to
Even & Sapphire
Jetant un coup d'oeil à l'horloge, Even soupira. Dans une bonne heure, ses obligations professionnelles le ramèneraient derrière son bureau, dans la salle de dragonologie. Amoureux de son temps libre, devoir s’accommoder d'un emploi du temps était toujours une plaie pour lui, mais au moins avait-il la chance d'exercer un métier qui lui plaisait. Ce n'était pas la chance de tout le monde, d'autant plus qu'il s'était frayé un chemin jusqu'à un poste d'enseignant à l'université d'Hungcalf. Le professeur laissa derrière lui la salle commune des Ethelred pour redescendre au rez-de-chaussée.
Avalant les marches deux par deux, il essayait tant bien que mal de mettre de l'ordre dans sa bibliothèque de musique sur son téléphone. Il y avait trop de choses à jeter et trop de chose à rajouter, et il sentait qu'il allait passer sa dernière heure de libre à trier tout ce bazar. Même s'il connaissait toutes ces chansons sur le bout des doigts, il avait quand même sorti les écouteurs, comme s'il était allergique au silence qui régnait dans le château à cette heure où beaucoup était encore en cours.
Les yeux rivés sur son écran de téléphone, il ne vit la silhouette qui se tenait devant la porte de la salle de cours qu'une fois qu'il fut à sa hauteur. La jeune femme aux cheveux d'or lui était inconnue. Elle fixait la pancarte sur la porte, ne remarquant à peine la présence du professeur qui arqua un sourcil, tout en enlevant ses écouteurs. "May I help you ?" Qui qu'elle soit, elle ne semblait pas du tout à l'aise à attendre là. Elle sursauta même quand il prit la parole, le faisait reculer légèrement de peur de la stresser d'avantage. Quelque chose lui disait qu'il allait devoir prendre des pincettes avec l'étudiante. "Oh ! It's you !" Il esquissa un sourire en coin devant son comportement, attendant la suite. "I'm sorry, I mean… Professor !" Elle marqua une pause, essayant de contenir toute la gène que sa demande réclamait, tandis qu'il prenait appui sur le mur à côté, amusé par la situation. "I wanted to see you, if it's okay." Even hocha donc la tête rapidement, tel un gamin devant des parents lui demandant s'il voulait allait à Disney. Il leva les mains en l'air, démasqué. "Well, you found me ! And yes, do as you please." Il passa à côté d'elle pour ouvrir la porte, sortant les clefs de sa poche, quand elle sursauta de nouveau. "My name is Sapphire McBee. I'm in Enchanted Architecture.", s'inclina-t-elle, à la limite de la courbette. Tournant la clef dans la serrure, il s'arrêta quelques instants. Comme si quelque chose en lui venait de tilter, un point sur lequel il n'arrivait pas à mettre le doigt. Il se retourna, avec un grand sourire, lui tendant la main pour qu'elle la lui serre. "Well, my name is Even Helsing, 'figure you already know that, don't you ?" Puis il ouvrit la porte pour la laisser passer.
Une fois à l'intérieur, il l'invita à s'installer dans son bureau, la salle de classe n'étant pas vraiment le lieux adapté à la discussion qu'il pensait avoir. Mais au fond, il ne savait absolument pas à quoi s'attendre. Il ne la connaissait pas car elle n'assistait pas à ses cours, et quand bien même il ne prétendait pas connaitre tous les élèves de sa Maison, au moins il gardait les visages en mémoire. En ce qui concernait Sapphire en revanche.. Elle sortait de nulle-part. Cependant, il y avait toujours cette gêne, ce petit quelque chose qui était venu jouer avec sa mémoire au moment ou l'étudiante s'était présentée. Il avait en général une bonne mémoire, mais dans l'instant T, il avait beau fouiller dans ses souvenirs, tout n'était qu'obscurité. Il chassa ses pensées en s'éclaircissant la gorge, puis redirigea son attention vers Sapphire. "Okay ! So what made you came here in the first place ?"
Avalant les marches deux par deux, il essayait tant bien que mal de mettre de l'ordre dans sa bibliothèque de musique sur son téléphone. Il y avait trop de choses à jeter et trop de chose à rajouter, et il sentait qu'il allait passer sa dernière heure de libre à trier tout ce bazar. Même s'il connaissait toutes ces chansons sur le bout des doigts, il avait quand même sorti les écouteurs, comme s'il était allergique au silence qui régnait dans le château à cette heure où beaucoup était encore en cours.
Les yeux rivés sur son écran de téléphone, il ne vit la silhouette qui se tenait devant la porte de la salle de cours qu'une fois qu'il fut à sa hauteur. La jeune femme aux cheveux d'or lui était inconnue. Elle fixait la pancarte sur la porte, ne remarquant à peine la présence du professeur qui arqua un sourcil, tout en enlevant ses écouteurs. "May I help you ?" Qui qu'elle soit, elle ne semblait pas du tout à l'aise à attendre là. Elle sursauta même quand il prit la parole, le faisait reculer légèrement de peur de la stresser d'avantage. Quelque chose lui disait qu'il allait devoir prendre des pincettes avec l'étudiante. "Oh ! It's you !" Il esquissa un sourire en coin devant son comportement, attendant la suite. "I'm sorry, I mean… Professor !" Elle marqua une pause, essayant de contenir toute la gène que sa demande réclamait, tandis qu'il prenait appui sur le mur à côté, amusé par la situation. "I wanted to see you, if it's okay." Even hocha donc la tête rapidement, tel un gamin devant des parents lui demandant s'il voulait allait à Disney. Il leva les mains en l'air, démasqué. "Well, you found me ! And yes, do as you please." Il passa à côté d'elle pour ouvrir la porte, sortant les clefs de sa poche, quand elle sursauta de nouveau. "My name is Sapphire McBee. I'm in Enchanted Architecture.", s'inclina-t-elle, à la limite de la courbette. Tournant la clef dans la serrure, il s'arrêta quelques instants. Comme si quelque chose en lui venait de tilter, un point sur lequel il n'arrivait pas à mettre le doigt. Il se retourna, avec un grand sourire, lui tendant la main pour qu'elle la lui serre. "Well, my name is Even Helsing, 'figure you already know that, don't you ?" Puis il ouvrit la porte pour la laisser passer.
Une fois à l'intérieur, il l'invita à s'installer dans son bureau, la salle de classe n'étant pas vraiment le lieux adapté à la discussion qu'il pensait avoir. Mais au fond, il ne savait absolument pas à quoi s'attendre. Il ne la connaissait pas car elle n'assistait pas à ses cours, et quand bien même il ne prétendait pas connaitre tous les élèves de sa Maison, au moins il gardait les visages en mémoire. En ce qui concernait Sapphire en revanche.. Elle sortait de nulle-part. Cependant, il y avait toujours cette gêne, ce petit quelque chose qui était venu jouer avec sa mémoire au moment ou l'étudiante s'était présentée. Il avait en général une bonne mémoire, mais dans l'instant T, il avait beau fouiller dans ses souvenirs, tout n'était qu'obscurité. Il chassa ses pensées en s'éclaircissant la gorge, puis redirigea son attention vers Sapphire. "Okay ! So what made you came here in the first place ?"
Made by Neon Demon
@Sapphire McBee
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Re: the dream that you dare to
Sam 9 Juin 2018 - 13:24
Blue birds fly ~
Yes, do as you please. Au grand soulagement de l'étudiante, l'enseignant ne sembla pas agacé par sa présence devant son bureau. Au contraire, sa réaction physique indiquait qu'il était plutôt enthousiaste à l'idée que Sapphire vienne le voir. He seems to be nice indeed, songea la blonde en repensant à ce que disait Sasha de son directeur de maison. Elle n'imaginait pas Mrs Rosebury accueillir ainsi un étudiant inconnu qui se présentait sans rendez-vous. Polie, intimidée, elle inclina brièvement la tête. Thank you, professor.
Tandis qu'il cherchait la clef de son bureau, Miss Tête en l'air se rappela ses bonnes manières et se présenta. Le sorcier prit le temps de se tourner vers elle pour faire de même. Well, my name is Even Helsing, 'figure you already know that, don't you ? La blonde retint un petit gloussement mi-amusé mi-gêné et serra la main qu'il lui tendait. Sa main douce paraissait la patte d'un moineau dans la poigne virile d'Even. L'enseignant ouvrit finalement la porte et la laissa entrer. Une fois à l'intérieur, il l'invita d'un geste à rejoindre son bureau. Okay ! So what made you come here in the first place ?
Debout devant le bureau sans penser à s'asseoir avant d'y avoir été explicitement invitée, Sapphire joignit de nouveau les mains contre sa robe, sage poupée de cire. Après un raclement de gorge pour reprendre le fil de ses pensées, elle énonça d'une voix claire. First of all, if I may, you have to understand who I am. I wanted to be an archaeologist when I was a kid. Still kind of want to, but I'm more in the building departement now. I've done some construction sites abroad and that's what I intend to do when I graduate. Son rêve précis, enfant, était de devenir « espionne-archéologue ». Elle passait son temps à imaginer des lieux mystérieux, des cartes cryptées, des codes secrets à déchiffrer pour atteindre des tombeaux magiques dissimulés dans des labyrinthes. Si elle ne pouvait pas explorer le vaste jardin de sa maison près de Dublin, ses parents étaient condamnés à vivre avec des cabanes et des tunnels improvisés dans le salon. Elle avait même la fâcheuse habitude de dérober des objets, bijoux de sa mère, peignes de sa sœur ou souafles de ses frères pour constituer des trésors dont elle oubliait parfois l'emplacement. En arrivant à Hungcalf, passionnée par les runes, elle avait découvert l'univers de l'architecture et son projet avait alors évolué.
I've heard about you, reprit-elle en levant le regard sur Even. You're quite a legend. C'était dit sans flatterie. Sapphire était trop innocente et spontanée pour bien jouer l'hypocrisie. Dans ses yeux de femme-enfant rêveuse d'aventure, Even Helsing faisait partie des adultes qu'elle admirait sur le sol britannique. Cependant sa phrase lui rappela la conversation déplacée qu'elle avait surprise en cours de runes et elle manqua de rougir. Yes he's handsome, and so what ? Why women only care about that ? Don't they have other dreams than intimacy with men ? Entre les merveilles du monde et le sexe, Sapphire avait toujours eu un sens des priorités marginal. They say you have a great deal of objects and treasures. I'm curious about them. I was wondering if you'd give a tour… osa-t-elle formuler en se mordant la lèvre inférieure. I hope you won't find me rude. I really don't want to disturb, insista la sorcière en secoua doucement la tête, prête à s'excuser si nécessaire. It's just I'm leaving Hungcalf in a few weeks and I'd hate to miss the opportunity to see and hear what you have to say about them.
Tandis qu'il cherchait la clef de son bureau, Miss Tête en l'air se rappela ses bonnes manières et se présenta. Le sorcier prit le temps de se tourner vers elle pour faire de même. Well, my name is Even Helsing, 'figure you already know that, don't you ? La blonde retint un petit gloussement mi-amusé mi-gêné et serra la main qu'il lui tendait. Sa main douce paraissait la patte d'un moineau dans la poigne virile d'Even. L'enseignant ouvrit finalement la porte et la laissa entrer. Une fois à l'intérieur, il l'invita d'un geste à rejoindre son bureau. Okay ! So what made you come here in the first place ?
Debout devant le bureau sans penser à s'asseoir avant d'y avoir été explicitement invitée, Sapphire joignit de nouveau les mains contre sa robe, sage poupée de cire. Après un raclement de gorge pour reprendre le fil de ses pensées, elle énonça d'une voix claire. First of all, if I may, you have to understand who I am. I wanted to be an archaeologist when I was a kid. Still kind of want to, but I'm more in the building departement now. I've done some construction sites abroad and that's what I intend to do when I graduate. Son rêve précis, enfant, était de devenir « espionne-archéologue ». Elle passait son temps à imaginer des lieux mystérieux, des cartes cryptées, des codes secrets à déchiffrer pour atteindre des tombeaux magiques dissimulés dans des labyrinthes. Si elle ne pouvait pas explorer le vaste jardin de sa maison près de Dublin, ses parents étaient condamnés à vivre avec des cabanes et des tunnels improvisés dans le salon. Elle avait même la fâcheuse habitude de dérober des objets, bijoux de sa mère, peignes de sa sœur ou souafles de ses frères pour constituer des trésors dont elle oubliait parfois l'emplacement. En arrivant à Hungcalf, passionnée par les runes, elle avait découvert l'univers de l'architecture et son projet avait alors évolué.
I've heard about you, reprit-elle en levant le regard sur Even. You're quite a legend. C'était dit sans flatterie. Sapphire était trop innocente et spontanée pour bien jouer l'hypocrisie. Dans ses yeux de femme-enfant rêveuse d'aventure, Even Helsing faisait partie des adultes qu'elle admirait sur le sol britannique. Cependant sa phrase lui rappela la conversation déplacée qu'elle avait surprise en cours de runes et elle manqua de rougir. Yes he's handsome, and so what ? Why women only care about that ? Don't they have other dreams than intimacy with men ? Entre les merveilles du monde et le sexe, Sapphire avait toujours eu un sens des priorités marginal. They say you have a great deal of objects and treasures. I'm curious about them. I was wondering if you'd give a tour… osa-t-elle formuler en se mordant la lèvre inférieure. I hope you won't find me rude. I really don't want to disturb, insista la sorcière en secoua doucement la tête, prête à s'excuser si nécessaire. It's just I'm leaving Hungcalf in a few weeks and I'd hate to miss the opportunity to see and hear what you have to say about them.
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Re: the dream that you dare to
Lun 18 Juin 2018 - 17:44
The Dream that you dare to
Even & Sapphire
Recevoir la visite d'élèves qui lui étaient totalement inconnus n'était pas parmi ces choses que l'enseignant avait l'habitude de compter comme faisant partie de sa routine. Cela étant, il admettait aisément qu'il était flatté. N'étant pas du tout à cheval sur les règles de l'école, ou même de la bonne conduite il ne s'imaginait pas cinq secondes que Sapphire avait ressenti un quelconque malaise en venant taper à sa porte. C'était d'ailleurs ce que certains collègues lui reprochaient, comme Maillard par exemple. Pas assez sérieux pour un professeur de la "prestigieuse Hungcalf", encore moins responsable qu'un enfant de cinq ans, et beaucoup trop éparpillé pour se prétendre directeur de maison. Il se retenait bien de lui rappeler qu'il n'était responsable ni de son poste, ni du rôle que le vieux Zeke lui avait attribué quand il lui avait dit qu'il ferait un très bon représentant des Gris. Puis, comme la Lufkin le lui rappela en évoquant son rêve de gosse, à vouloir devenir archéologue, il avait l'âme d'un gamin qui souhaitait explorer la moindre caverne dans l'espoir de trouver un bibelot en or, juste pour le plaisir de le voir orner une étagère. "It will sound cheesy but, don't leave your dreams behind. Y'know, if it still matters." Au fond, tout le monde ne partageait pas cette capacité à s'accrocher aux rêves de gosse, mais si lui avait réussi à devenir dragonologue - sa place de professeur étant une toute autre histoire - pourquoi Sapphire ne pouvait pas espérer avoir un pied dans l'architecture et l'autre dans l'archéologie ?
Alors que son parcours se répétait dans sa tête comme une bande de film, Sapphire reprit. "I've heard about you. You're quite a legend." Une légende ? A ce point là ? La remarque le fit rire, une nouvelle fois honoré et quelque peu dans l'embarras. Il était au courant des messe-basses que les élèves soufflaient et des bruits de couloirs, et même s'il se doutait que la Lufkin parlait plus des bricoles qu'il avait ramenées - comme elle l'évoquera plus tard - il baissa la tête, mal à l'aise. Comme la moindre personne censée, il préférait éviter de parler des autres raisons pour lesquelles il était "connu", ici-bas.
Devant les explications que Sapphire donnait à sa venue ici, il se revoyait à Ilvermorny, essayant de glaner ça et là des anecdotes, des infos, même des points supplémentaires à tel ou tel test aux professeurs. Si ses enseignants lui ouvraient la porte de leur bureau avec entrain quand il venait se documenter sur un sujet qu'ils appréciaient particulièrement bien, c'était loin d'être le cas pour les arrangements de notes, parfois catastrophiques. On l'expédiait, lui faisant remarquer qu'un professeur digne de ce nom ne s'abaissait pas à la corruption. Aujourd'hui à la place d'enseignant, il s'était déjà surpris à le faire.
Pour en revenir à Sapphire, elle ne venait pas là pour les points, de toute façon il n'aurait pas pu lui en ajouter, mais bel et bien pour qu'il partage les récits de quelques-unes de ses aventures, mais également les trésors qu'ils en avait ramené. Et c'était ce qu'il préférait, dans ces fameuses visites d'étudiants à l'improviste: chacun avait sa raison d'être là, et lui se faisait une joie de pouvoir dépanner. Pas comme ses anciens profs qui lui refusait un demi-point, finalement. "I see... You could have come sooner ! It's always a pleasure, talking with people who really appreciate those antiquities. In fact, maybe I'm the one who will end up asking you questions, who knows ?" Car à part partir - sur un coup de tête - dans un pays inconnu ou situé à l'autre bout du globe, s'aventurer dans un coin reculé dudit pays et en ramener des souvenirs - photos ou bibelots - c'était tout ce qu'il faisait. Peut-être avait-il un trésor d'une valeur inestimable dans ses coffres et ses tiroirs, qui sait. Comme il ne remettait pas la passion et le savoir de Sapphire à ce sujet, il se retrouvait comme un gamin, à attendre qu'on vienne lui raconter des histoires. Vous savez, avec les yeux qui pétillent, ce genre de chose.
Alors que son parcours se répétait dans sa tête comme une bande de film, Sapphire reprit. "I've heard about you. You're quite a legend." Une légende ? A ce point là ? La remarque le fit rire, une nouvelle fois honoré et quelque peu dans l'embarras. Il était au courant des messe-basses que les élèves soufflaient et des bruits de couloirs, et même s'il se doutait que la Lufkin parlait plus des bricoles qu'il avait ramenées - comme elle l'évoquera plus tard - il baissa la tête, mal à l'aise. Comme la moindre personne censée, il préférait éviter de parler des autres raisons pour lesquelles il était "connu", ici-bas.
Devant les explications que Sapphire donnait à sa venue ici, il se revoyait à Ilvermorny, essayant de glaner ça et là des anecdotes, des infos, même des points supplémentaires à tel ou tel test aux professeurs. Si ses enseignants lui ouvraient la porte de leur bureau avec entrain quand il venait se documenter sur un sujet qu'ils appréciaient particulièrement bien, c'était loin d'être le cas pour les arrangements de notes, parfois catastrophiques. On l'expédiait, lui faisant remarquer qu'un professeur digne de ce nom ne s'abaissait pas à la corruption. Aujourd'hui à la place d'enseignant, il s'était déjà surpris à le faire.
Pour en revenir à Sapphire, elle ne venait pas là pour les points, de toute façon il n'aurait pas pu lui en ajouter, mais bel et bien pour qu'il partage les récits de quelques-unes de ses aventures, mais également les trésors qu'ils en avait ramené. Et c'était ce qu'il préférait, dans ces fameuses visites d'étudiants à l'improviste: chacun avait sa raison d'être là, et lui se faisait une joie de pouvoir dépanner. Pas comme ses anciens profs qui lui refusait un demi-point, finalement. "I see... You could have come sooner ! It's always a pleasure, talking with people who really appreciate those antiquities. In fact, maybe I'm the one who will end up asking you questions, who knows ?" Car à part partir - sur un coup de tête - dans un pays inconnu ou situé à l'autre bout du globe, s'aventurer dans un coin reculé dudit pays et en ramener des souvenirs - photos ou bibelots - c'était tout ce qu'il faisait. Peut-être avait-il un trésor d'une valeur inestimable dans ses coffres et ses tiroirs, qui sait. Comme il ne remettait pas la passion et le savoir de Sapphire à ce sujet, il se retrouvait comme un gamin, à attendre qu'on vienne lui raconter des histoires. Vous savez, avec les yeux qui pétillent, ce genre de chose.
Made by Neon Demon
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Re: the dream that you dare to
Mer 27 Juin 2018 - 16:11
Blue birds fly ~
Même si l'enseignant de dragonologie avait la réputation d'être non-conventionnel, Sapphire n'arrivait pas à se défaire de ses manières extrêmement policées. Debout devant son bureau, elle se présenta cérémonieusement, toujours dans l'appréhension de déplaire à Even qui refuserait du coup sa requête. Il fallait dire qu'elle ne le connaissait pas, ne lui avait jamais parlé. Difficile de se détendre instantanément, malgré l'accueil chaleureux du sorcier. Quand l'Irlandaise expliqua qu'elle rêvait d'être archéologue lorsqu'elle était enfant -espionne archéologue précisément, mais elle avait tu cette part un peu plus farfelue- et qu'elle se destinait désormais à travailler dans l'architecture et la construction, l'enseignant se permit une remarque. It will sound cheesy but, don't leave your dreams behind. Y'know, if it still matters. Le conseil la surprit. L'école avait une place tellement importante depuis toujours pour Sapphire, encouragée par ses parents dans son aptitude à être studieuse et excellente, qu'elle n'avait jamais vraiment considéré de donner une place primordiale à ses rêves et ses lubies. Aussi vaste et vivace qu'était son univers onirique, empli d'étoiles et de mystères à résoudre, Sapphire avait toujours fait passer ses études avant, dans l'objectif d'obtenir un travail à la hauteur de son investissement. Qu'un enseignant, poste sacré à ses yeux, lui suggère de ne pas fermer la porte à ses passions d'enfant la déstabilisa d'une manière bien plus positive qu'elle n'aurait imaginé. Archéologue ? L'idée lui tira un sourire malicieux. Par prudence, elle se contenta d'acquiescer poliment à Mr. Helsing sans rien ajouter. Ce n'était pas le moment de chambouler tout son projet professionnel. Elle était ici pour rêver uniquement, sans conséquences sur la suite de son parcours, et c'était justement le côté gratuit de sa démarche qui lui plaisait.
La sorcière expliqua à Even qu'elle avait entendu parler de lui et qu'elle s'était prise à espérer pouvoir poser les yeux sur les objets qu'il collectionnait. I see... You could have come sooner ! It's always a pleasure, talking with people who really appreciate those antiquities. La réaction positive de l'enseignant acheva de rassurer l'Irlandaise, qui s'était tellement inquiétée d'un potentiel refus. Elle fixait désormais Even de ses grands yeux bleus d'enfant attentive, comme s'il allait exécuter un merveilleux tour de magie rien que pour elle. Intérieurement elle se félicita d'avoir songé à venir le voir avant de quitter l'université. Ce sera un souvenir exceptionnel à emporter avec elle.
In fact, maybe I'm the one who will end up asking you questions, who knows ? A son tour, le sorcier la regarda avec des yeux pétillants, comme s'il s'attendait à ce que Sapphire lui apporte quelque chose. La scène devait être cocasse, avec ces deux grands rêveurs qui s'apprêtaient à boire les paroles de l'autre. En comprenant ce que voulait l'enseignant Sapphire rosit légèrement, la moue incertaine. Professor… I… You can ask any questions you want, voulut-elle préciser avant tout. Elle n'avait aucune raison de se refuser à l'exercice si Even voulait la questionner. I just don't have much to tell, certainly not to you, a great adventurer. You've surely already did what I did. My stories are just child tales. I want to hear your stories. Trouvant sa demande encore présomptueuse et impolie, la sorcière se reprit, un air gêné sur le visage. Not everything, of course. Maybe juste one of your favorites ? Anything from you would please me. Les mains jointes, les yeux qui n'osaient supplier, Sapphire attendaitimpatiemment.
La sorcière expliqua à Even qu'elle avait entendu parler de lui et qu'elle s'était prise à espérer pouvoir poser les yeux sur les objets qu'il collectionnait. I see... You could have come sooner ! It's always a pleasure, talking with people who really appreciate those antiquities. La réaction positive de l'enseignant acheva de rassurer l'Irlandaise, qui s'était tellement inquiétée d'un potentiel refus. Elle fixait désormais Even de ses grands yeux bleus d'enfant attentive, comme s'il allait exécuter un merveilleux tour de magie rien que pour elle. Intérieurement elle se félicita d'avoir songé à venir le voir avant de quitter l'université. Ce sera un souvenir exceptionnel à emporter avec elle.
In fact, maybe I'm the one who will end up asking you questions, who knows ? A son tour, le sorcier la regarda avec des yeux pétillants, comme s'il s'attendait à ce que Sapphire lui apporte quelque chose. La scène devait être cocasse, avec ces deux grands rêveurs qui s'apprêtaient à boire les paroles de l'autre. En comprenant ce que voulait l'enseignant Sapphire rosit légèrement, la moue incertaine. Professor… I… You can ask any questions you want, voulut-elle préciser avant tout. Elle n'avait aucune raison de se refuser à l'exercice si Even voulait la questionner. I just don't have much to tell, certainly not to you, a great adventurer. You've surely already did what I did. My stories are just child tales. I want to hear your stories. Trouvant sa demande encore présomptueuse et impolie, la sorcière se reprit, un air gêné sur le visage. Not everything, of course. Maybe juste one of your favorites ? Anything from you would please me. Les mains jointes, les yeux qui n'osaient supplier, Sapphire attendait
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Re: the dream that you dare to
Mer 18 Juil 2018 - 13:48
The Dream that you dare to
Even & Sapphire
La majeure partie de sa vie, Even l'avait passée à crapahuter aux quatre coins du monde, constamment à la recherche de la moindre aventure qu'il pourrait raconter aux gosses qu'il n'aura pas, ou de la moindre babiole qui le rapprocherait des grands explorateurs des 19e et 20e siècles. Rien n'était gravé dans le marbre, et malgré les efforts de ces gens, Even était convaincu qu'il resterait toujours de quoi faire de lui l'aventurier qu'il avait rêvé d'être quand il était gosse. En terme de rêves de gamin réalisés, il n'était pas à plaindre. A croire qu'il avait bâti son art de vivre sur cette seule règle et promesse qu'il s'était faite. C'est pourquoi il ne se priva pas de le rappeler à Sapphire quand elle lui parla de ce qui animait ses rêves d'enfant. Certes, dépendant des gens, ces choses là avaient une place plus ou moins importante, mais qu'en savait-il ? Et si la Lufkin était venue le trouver, il comprit bien vite que certaines passions n'avaient jamais quitté la jeune femme. Il ne comprenait que trop bien; il y avait de ces choses dans la vie qui restaient, qui collaient à la peau. Elles étaient là, même si on les ignoraient. Il ne demandait pas à son invitée de remettre tout son parcours en question, juste de ne pas oublier ce qui compte réellement. En ce qui le concerne, il avait laissé le gosse rêveur poser la première pierre à l'édifice qu'il était aujourd'hui. Il aimait se venter que tout avait été prévu à l'avance, mais quiconque connaissait Even un minimum savait que l'enseignant s'était contenté d'avancer dans la vie, prenant une direction hasardeuse à chaque carrefour de la vie, et le destin avait fait le reste.
L'américain tira la chaise du bureau et invita Sapphire à prendre ses aises si elle le souhaitait. Lui s’asseyait plus souvent sur le bord du bureau ou à même le sol, il n'était pas à ça près. Malgré ses six années de présences ici, le fauteuil avait toujours l'éclat du produit neuf que le temps été censé lui retirer, après tout ce temps. A parier, les élèves et les visiteurs qui venaient le voir en savaient plus que lui sur le confort de son propre siège.
Sapphire était venue ici avec une idée précise en tête, idée qui plaisait beaucoup à l'enseignant. Des curieux, il en avait croisé. Cependant, de ses voyages et excursions, il n'entendait que des bruits de couloir. Les passionnés ne faisaient que rarement route vers ses quartiers pour en parler avec le principal concerné. Soudainement, les paroles d'Aislin lui revinrent. Elle qui disait qu'il fallait poser date, à l'avance qui plus est, pour le voir. Eh bien, avec le recul, elle n'avait pas tord. Sapphire avait eut de le chance de le croiser, même si Dieu seul savait depuis combien de temps elle attendait devant sa porte quand il l'a vit, plus tôt dans la journée. "Professor… I… You can ask any questions you want, commença la Lufkin quand il reprit. I just don't have much to tell, certainly not to you, a great adventurer. You've surely already did what I did. My stories are just child tales. I want to hear your stories. Not everything, of course. Maybe juste one of your favorites ? Anything from you would please me." Heureusement pour lui, elle précisa sa demande, car devant celle-ci, il avait senti sa mémoire fulminer. Des histoires, il en avait beaucoup, dont certaine qu'il peinait à se souvenir. Pour les plus anciennes, c'était surtout des sensations, des flash et des images qui le démangeaient par moment. Il aurait du tout consigné dans un bouquin, ou même plusieurs, mais il n'en avait jamais eut la patience. En ce qui concernait ses souvenirs favoris, par contre.. Il fallait juste trouver les bons. Even avait du mal à monter un classement digne de ce nom dans sa propre tête, et il ne pouvait aucunement savoir laquelle de ses histoires plairaient le plus à la jeune femme. "Got it. But I have so many stories I can't choose. Which era, or country do you want me to talk of ?" Maintenant, il espérait juste avoir quelques bibelots adéquats dans la pièce. C'était principalement ici qu'il entreposait toutes ses trouvailles, et il faisait toujours en sorte de ne pas revenir les mains vides, mais si Sapphire lui posait une colle, il aurait l'air malin, à se plaire aventurier.
L'américain tira la chaise du bureau et invita Sapphire à prendre ses aises si elle le souhaitait. Lui s’asseyait plus souvent sur le bord du bureau ou à même le sol, il n'était pas à ça près. Malgré ses six années de présences ici, le fauteuil avait toujours l'éclat du produit neuf que le temps été censé lui retirer, après tout ce temps. A parier, les élèves et les visiteurs qui venaient le voir en savaient plus que lui sur le confort de son propre siège.
Sapphire était venue ici avec une idée précise en tête, idée qui plaisait beaucoup à l'enseignant. Des curieux, il en avait croisé. Cependant, de ses voyages et excursions, il n'entendait que des bruits de couloir. Les passionnés ne faisaient que rarement route vers ses quartiers pour en parler avec le principal concerné. Soudainement, les paroles d'Aislin lui revinrent. Elle qui disait qu'il fallait poser date, à l'avance qui plus est, pour le voir. Eh bien, avec le recul, elle n'avait pas tord. Sapphire avait eut de le chance de le croiser, même si Dieu seul savait depuis combien de temps elle attendait devant sa porte quand il l'a vit, plus tôt dans la journée. "Professor… I… You can ask any questions you want, commença la Lufkin quand il reprit. I just don't have much to tell, certainly not to you, a great adventurer. You've surely already did what I did. My stories are just child tales. I want to hear your stories. Not everything, of course. Maybe juste one of your favorites ? Anything from you would please me." Heureusement pour lui, elle précisa sa demande, car devant celle-ci, il avait senti sa mémoire fulminer. Des histoires, il en avait beaucoup, dont certaine qu'il peinait à se souvenir. Pour les plus anciennes, c'était surtout des sensations, des flash et des images qui le démangeaient par moment. Il aurait du tout consigné dans un bouquin, ou même plusieurs, mais il n'en avait jamais eut la patience. En ce qui concernait ses souvenirs favoris, par contre.. Il fallait juste trouver les bons. Even avait du mal à monter un classement digne de ce nom dans sa propre tête, et il ne pouvait aucunement savoir laquelle de ses histoires plairaient le plus à la jeune femme. "Got it. But I have so many stories I can't choose. Which era, or country do you want me to talk of ?" Maintenant, il espérait juste avoir quelques bibelots adéquats dans la pièce. C'était principalement ici qu'il entreposait toutes ses trouvailles, et il faisait toujours en sorte de ne pas revenir les mains vides, mais si Sapphire lui posait une colle, il aurait l'air malin, à se plaire aventurier.
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Re: the dream that you dare to
Mer 22 Aoû 2018 - 11:44
Blue birds fly ~
Dans ces derniers jours à Huncgalf, les sorcières qui terminaient leurs études avaient beaucoup de préoccupations : réviser encore et toujours, jusqu'au dernier moment avant les examens fatidiques ; ranger leur chambre et préparer leurs affaires pour rentrer dans leur famille ; remercier leur directrice de maison et leurs enseignantes préférées ; profiter des derniers moments de convivialité avec leurs camarades. Coupée de tout ce stress ambiant, Sapphire McBee s'était réfugiée dans un endroit calme et inattendu, afin de remplir sa mémoire d'une visite inestimable chez le mystérieux professeur de dragonologie. Debout et droite comme un i, la délicate et prude Lufkin avait osé le rencontrer pour quémander un peu de rêve. Désarmant mais accueillant, le sorcier avait accepté sa demande : entendre une histoire de ses nombreuses aventures archéologiques.
Got it. But I have so many stories I can't choose. Which era, or country do you want me to talk of ? Le coeur enfantin de l'étudiante se mit à battre un peu plus vite devant la vaste étendue des possibles que lui offrait le professeur. Elle pouvait nommer la période ou le pays de son choix ? Mais comment choisir tant le monde est captivant, tant son esprit rêveur voudrait tout savoir, tout découvrir ? Sapphire retrouvait la sensation de vertige qui la submergeait lors de sa première année à Poudlard, quand on lui demandait de ne lire qu'un seul chapitre du manuel. Il lui fallait tout lire, tout absorber, tout voir. Plus en retenue avec l'âge, la sorcière respira lentement afin de calmer l'ébullition qui la saisissait. Elle pensait spontanément à l'Italie, ce pays qui l'avait tant séduite, mais elle l'avait déjà beaucoup visité, ce serait dommage de s'y limiter. Elle songea alors à l'Afrique, où elle allait passer la majeure partie de l'été. Le professeur pourrait lui conseiller des endroits incontournables ? Seulement, choisir c'était renoncer. Sapphire ne voulait pas désigner un seul endroit et négliger d'autres histoires potentiellement incroyables.
Fine, elle eut une dernière idée. Maybe tell me a story from your homeland. C'était malin, au fond. Ignorant d'où venait Pr. Helsing, elle se réservait la surprise du lieu, qui serait ainsi choisi par le destin et non par elle. Dans tous les cas, peu importe d'où il était originaire, elle savait qu'elle jouait une valeur sûre : l'amour patriote donnerait une saveur personnelle au récit. La jeune sorcière était sûre de sa demande : elle repartirait ainsi avec une histoire propre à l'enseignant, un morceau de lui. Les yeux pétillants, un sourire timide au bord des lèvres, la jeune femme semblait satisfaite de son choix.
Got it. But I have so many stories I can't choose. Which era, or country do you want me to talk of ? Le coeur enfantin de l'étudiante se mit à battre un peu plus vite devant la vaste étendue des possibles que lui offrait le professeur. Elle pouvait nommer la période ou le pays de son choix ? Mais comment choisir tant le monde est captivant, tant son esprit rêveur voudrait tout savoir, tout découvrir ? Sapphire retrouvait la sensation de vertige qui la submergeait lors de sa première année à Poudlard, quand on lui demandait de ne lire qu'un seul chapitre du manuel. Il lui fallait tout lire, tout absorber, tout voir. Plus en retenue avec l'âge, la sorcière respira lentement afin de calmer l'ébullition qui la saisissait. Elle pensait spontanément à l'Italie, ce pays qui l'avait tant séduite, mais elle l'avait déjà beaucoup visité, ce serait dommage de s'y limiter. Elle songea alors à l'Afrique, où elle allait passer la majeure partie de l'été. Le professeur pourrait lui conseiller des endroits incontournables ? Seulement, choisir c'était renoncer. Sapphire ne voulait pas désigner un seul endroit et négliger d'autres histoires potentiellement incroyables.
Fine, elle eut une dernière idée. Maybe tell me a story from your homeland. C'était malin, au fond. Ignorant d'où venait Pr. Helsing, elle se réservait la surprise du lieu, qui serait ainsi choisi par le destin et non par elle. Dans tous les cas, peu importe d'où il était originaire, elle savait qu'elle jouait une valeur sûre : l'amour patriote donnerait une saveur personnelle au récit. La jeune sorcière était sûre de sa demande : elle repartirait ainsi avec une histoire propre à l'enseignant, un morceau de lui. Les yeux pétillants, un sourire timide au bord des lèvres, la jeune femme semblait satisfaite de son choix.
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Re: the dream that you dare to
Dim 16 Sep 2018 - 23:40
The Dream that you dare to
Even & Sapphire
Le verdict de la Lufkin était tombé, et lui demandait donc un récit tout droit sortit des vastes terres de l'Amérique. En bon patriote, Even se voyait flatté, mais d'un autre côté, il n'avait pas d'histoires à raconter sur son pays natal. Du moins, pas de celles que Sapphire attendait. Il n'était pas voyant, et ne pouvait par conséquent pas prétendre savoir, mais il n'avait rien sous la main qui rassasierai l'esprit archéologique de la jeune femme. Malheureusement, il descendait plus d'explorateurs du far-west que des peaux rouge, et il ne se permettrait pas de parler en leur nom. Les Etats-Unis avaient été son terrain de jeu pendant ses études, et il n'avait guère envie de faire un compte-rendu de ses folies et erreurs de jeunesse à quelqu'un qui s'engageait dans la vie active. Même si Sapphire était beaucoup plus sérieuse qu'il ne l'avait jamais été. A première vue, c'était leur passion commune pour les trésors du monde qui les rapprochait. Pour le reste, ils semblaient être le yin et le yang. Pour en revenir à ce qu'il allait bien pouvoir raconter, il se retrouvait dans une impasse. C'était bien une des seules fois il aurait souhaité être né ailleurs. "Yeah well, about my homeland," annonça-t-il après un rire qui trahissait son malaise devant la requête de son invitée. "United States do not longer feel as awesome as I thought it was." Néanmoins, il ne laisserait pas l'étudiante repartir les mains vides, et c'est après un "but" accompagné d'un air réjoui qu'il se retourna vers le coffre qui siégeait dans son bureau. Si l'Amérique n'avait rien à offrir, il y avait un autre pays qui saurait le sortir de ce pétrin.
Sous quelques paquets emballés soigneusement et quelques babioles qui traînaient là par manque de temps ou d'attention, Even finit par mettre la main sur le trésor qu'il recherchait. Comme l'objet faisait partie de sa collection depuis des années déjà, il retrouvait une épaisse couche de poussière sur la surface boisée du coffret dans lequel il l'avait enfermé. Revenant vers Sapphire quelques pas derrière, il posa délicatement la boite sur le bureau, comme s'il craignait d'abîmer ce qu'elle contenait. Au vu de l'âge de l'objet, il avait ses raisons. Mais aussi car c'était devenu une des pièces auxquelles il tenait vraiment. L'enseignant sentait le regard lourd de l'étudiante sur lui, et ne la fit pas attendre plus longtemps avant d'ouvrir le caisson. A l'intérieur dormait sur un lit de vieux bijoux et pierres précieuses un cor de guerre, taillé de vieille runes nordiques. Celui-ci avait même des parures d'argent gravées d'un serpent qui finissait par se mordre la queue, qui couvrait l’extrémité la plus large. Un véritable trésor de l'âge des Vikings, en somme. Malgré les années, il était toujours dans un très bon état, et la corne dans laquelle il était taillé brillait toujours d'un éclat d'ivoire. On aurait presque dit qu'il sortait de l'usine, bien que la vérité était tout autre.
Même s'il chérissait le cor, il n'était pas de ceux qui gardaient précieusement et jalousement leurs trésors, et il tendit l’artefact à Sapphire. Même si son désir de devenir archéologue datait de l'enfance, elle prenait leur discussion très au sérieux, et il lui faisait confiance pour ne pas le laisser tomber. "Hope you don't mind, my father is one of those viking badass people so eh, I guess Norway is kind of my 'homeland' too." Et comme Sapphire l'avait demandé, le récit de comment il s'était retrouvé en possession d'un tel objet était en effet une histoire dont il était plutôt fier. La visite de la Lufkin lui rappelait qu'il ne les partageait d'ailleurs pas autant qu'il le devrait. Et il était loin de les garder pour ses petits-enfants, étant donné son célibat constant.
Il ne savait pas vraiment ou commencer son histoire. C'était un de ses problèmes: il faisait un très mauvais conteur, puisqu'il partait dans tous les sens quand il racontait quelque chose, faisant des apartés presque à chaque nouvelle phrase. C'était un cycle sans fin. Levant les yeux au plafond comme pour rechercher une quelconque inspiration, il pris la simple décision de ne raconter que les étapes majeures. "I was 26 when this all started. I was done with school, and I took time for myself. It was all about vacation, really." Mais une fois lancé, il ne s'arrêtait plus. Donc il monopolisa la parole le temps de quelques minutes. Le temps de raconter qu'une fois à Stavanger, en Norvège, il entendit parler d'un vieux butin de guerre perdu dans les eaux. Ce n'était rien de plus qu'une légende, mais Even, persuadé qu'elles avaient toutes une base de vérité, ne s'était pas laissé abattre par des siècles d'histoires et de contes perdus ou romancés. Alors non, la paternité de la trouvaille ne lui revenait pas entièrement, puisqu'il s'était fait aidé en chemin par d'autres sorciers, aussi intrigués par le trésor que lui. Au bout de six mois finalement, les compères avaient finit par trouver l'emplacement présumé du butin, et ni une ni deux, s'étaient élancés sur les mers pour le repêcher. "And like we had all expected, we didn't find much. Some old stuff i don't know the name of, swords, gold coins. That was pretty much the whole damn thing ! But then, we saw one of the chests had been washed away by the stream." Il fallait croire que le cor était l'objet le plus précieux de la cargaison, car hormis lui, le reste du vieux coffre n'était composé que de vieilles amulettes délavées, et bien sûres, des pierres précieuses. Là où ses acolytes avaient fait main basse sur ces richesses, le dragonologue avait jeté son dévolu sur l'olifant. Décision qu'il ne regrettait point, puisqu'il avait en prime eut le droit à quelques richesses. Au lieu de les vendre -ce que les autres s'étaient empressés de faire- il les avait laissé garnir sa collection. Le mieux avec ce cor, c'était qu'il était fait d'une matière inédite. La base restait, évidemment, faite de corne, mais il s'était vite rendu compte que ceux qui avait fait ce petit chef d'oeuvre n'avaient employé ni bœuf, ni buffle. "Those douchebags had to kill a dragon though. Don't know how I am supposed to feel about that." Les experts du coin avaient confirmé ses doutes, il s'agissait d'une espèce de dragon cornu, ancêtres de toute une flopée de dragons scandinaves. Aujourd'hui disparu, c'était difficile d'en dire plus.
Sous quelques paquets emballés soigneusement et quelques babioles qui traînaient là par manque de temps ou d'attention, Even finit par mettre la main sur le trésor qu'il recherchait. Comme l'objet faisait partie de sa collection depuis des années déjà, il retrouvait une épaisse couche de poussière sur la surface boisée du coffret dans lequel il l'avait enfermé. Revenant vers Sapphire quelques pas derrière, il posa délicatement la boite sur le bureau, comme s'il craignait d'abîmer ce qu'elle contenait. Au vu de l'âge de l'objet, il avait ses raisons. Mais aussi car c'était devenu une des pièces auxquelles il tenait vraiment. L'enseignant sentait le regard lourd de l'étudiante sur lui, et ne la fit pas attendre plus longtemps avant d'ouvrir le caisson. A l'intérieur dormait sur un lit de vieux bijoux et pierres précieuses un cor de guerre, taillé de vieille runes nordiques. Celui-ci avait même des parures d'argent gravées d'un serpent qui finissait par se mordre la queue, qui couvrait l’extrémité la plus large. Un véritable trésor de l'âge des Vikings, en somme. Malgré les années, il était toujours dans un très bon état, et la corne dans laquelle il était taillé brillait toujours d'un éclat d'ivoire. On aurait presque dit qu'il sortait de l'usine, bien que la vérité était tout autre.
Même s'il chérissait le cor, il n'était pas de ceux qui gardaient précieusement et jalousement leurs trésors, et il tendit l’artefact à Sapphire. Même si son désir de devenir archéologue datait de l'enfance, elle prenait leur discussion très au sérieux, et il lui faisait confiance pour ne pas le laisser tomber. "Hope you don't mind, my father is one of those viking badass people so eh, I guess Norway is kind of my 'homeland' too." Et comme Sapphire l'avait demandé, le récit de comment il s'était retrouvé en possession d'un tel objet était en effet une histoire dont il était plutôt fier. La visite de la Lufkin lui rappelait qu'il ne les partageait d'ailleurs pas autant qu'il le devrait. Et il était loin de les garder pour ses petits-enfants, étant donné son célibat constant.
Il ne savait pas vraiment ou commencer son histoire. C'était un de ses problèmes: il faisait un très mauvais conteur, puisqu'il partait dans tous les sens quand il racontait quelque chose, faisant des apartés presque à chaque nouvelle phrase. C'était un cycle sans fin. Levant les yeux au plafond comme pour rechercher une quelconque inspiration, il pris la simple décision de ne raconter que les étapes majeures. "I was 26 when this all started. I was done with school, and I took time for myself. It was all about vacation, really." Mais une fois lancé, il ne s'arrêtait plus. Donc il monopolisa la parole le temps de quelques minutes. Le temps de raconter qu'une fois à Stavanger, en Norvège, il entendit parler d'un vieux butin de guerre perdu dans les eaux. Ce n'était rien de plus qu'une légende, mais Even, persuadé qu'elles avaient toutes une base de vérité, ne s'était pas laissé abattre par des siècles d'histoires et de contes perdus ou romancés. Alors non, la paternité de la trouvaille ne lui revenait pas entièrement, puisqu'il s'était fait aidé en chemin par d'autres sorciers, aussi intrigués par le trésor que lui. Au bout de six mois finalement, les compères avaient finit par trouver l'emplacement présumé du butin, et ni une ni deux, s'étaient élancés sur les mers pour le repêcher. "And like we had all expected, we didn't find much. Some old stuff i don't know the name of, swords, gold coins. That was pretty much the whole damn thing ! But then, we saw one of the chests had been washed away by the stream." Il fallait croire que le cor était l'objet le plus précieux de la cargaison, car hormis lui, le reste du vieux coffre n'était composé que de vieilles amulettes délavées, et bien sûres, des pierres précieuses. Là où ses acolytes avaient fait main basse sur ces richesses, le dragonologue avait jeté son dévolu sur l'olifant. Décision qu'il ne regrettait point, puisqu'il avait en prime eut le droit à quelques richesses. Au lieu de les vendre -ce que les autres s'étaient empressés de faire- il les avait laissé garnir sa collection. Le mieux avec ce cor, c'était qu'il était fait d'une matière inédite. La base restait, évidemment, faite de corne, mais il s'était vite rendu compte que ceux qui avait fait ce petit chef d'oeuvre n'avaient employé ni bœuf, ni buffle. "Those douchebags had to kill a dragon though. Don't know how I am supposed to feel about that." Les experts du coin avaient confirmé ses doutes, il s'agissait d'une espèce de dragon cornu, ancêtres de toute une flopée de dragons scandinaves. Aujourd'hui disparu, c'était difficile d'en dire plus.
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Re: the dream that you dare to
Sam 29 Sep 2018 - 16:39
Blue birds fly ~
Sûre d'avoir trouvé la bonne idée pour demander une histoire à l'enseignant, Sapphire fut un peu déstabilisée de le voir mal à l'aise pour parler de son pays natal. United States do not longer feel as awesome as I thought it was. Avant qu'elle n'ait le temps de lui dire que ce n'était pas grave, qu'elle était désolée, qu'il pouvait choisir autre chose, Helsing prit un air enjoué. But… ! Et se retourna vers un coffre. Curieuse de la suite, amusée par le changement d'humeur du sorcier, la blonde garda le silence et le laissa s'affairer. Après quelques objets et paquets à sortir du coffre, le sorcier en extirpa finalement un coffret poussiéreux. Le coeur de l'étudiante bondit de joie à l'idée de voir ce qu'il contenait. L'enseignant déposa la boite sur le bureau, l'ouvrit, et sortir un olifant. Le visage de Sapphire s'illumina peu à peu. Les yeux brillants, les mains jointes, elle couvait l'objet du regard comme une pierre précieuse, impatiente de découvrir son histoire.
Quand Helsing tendit l'artefact à l'Irlandaise, elle ouvrit la bouche de surprise et croisa son regard, comme pour vérifier qu'elle avait bien compris : il l'autorisait à le toucher ? Polie comme elle était, elle n'aurait probablement pas osé demander. Fébrile mais très précautionneuse, la sorcière accueillit le cor dans ses mains. On aurait dit qu'elle tenait une bague de fiançailles. Hope you don't mind, my father is one of those viking badass people so eh, I guess Norway is kind of my 'homeland' too. Un peu soufflée d'avoir le droit de toucher un objet ancien et précieux, Sapphire répondit sans quitter l'olifant des yeux. Oh I don't mind. Elle était simplement aux anges. La Norvège était un pays particulier pour elle, qu'elle avait connu enfant, qu'elle ne visitait plus depuis des années, pays familier et inconnu à la fois, empli de légendes magiques. Quelque part savoir que le grand Helsing y était rattaché aussi la flatta. I was 26 when this all started. I was done with school, and I took time for myself. It was all about vacation, really. Et le récit commença. Délicate, l'Irlandaise prit le temps de reposer le cor dans le coffret afin de pouvoir s'asseoir pour suivre l'enseignant des yeux tandis qu'il parlait. Elle aimait entendre sa voix, voir son visage s'animer au fil de l'histoire. Observer un passionné raconter une aventure qu'elle aurait voulu vivre était un sentiment rarement égalé. Bien entendu, elle ne l'interrompit pas, buvant ses paroles avec religion.
...And like we had all expected, we didn't find much. Some old stuff i don't know the name of, swords, gold coins. That was pretty much the whole damn thing ! But then, we saw one of the chests had been washed away by the stream. Arrivait enfin la partie consacrée à l'olifant. Quand Hesling raconta que ce cor n'était pas dans la même matière que les autres, les yeux bleus de l'étudiant vagabondèrent à nouveau sur l'artefact. Those douchebags had to kill a dragon though. Don't know how I am supposed to feel about that. Elle, elle avait senti ses yeux s'agrandir d'émerveillement en apprenant que le cor était fait à partir d'un dragon. Aussi se sentit-elle un peu coupable en réalisant qu'en tant que dragonologiste, Helsing devait avoir du mal à concevoir qu'on tue une créature si majestueuse. La tête rentrée dans les épaules, les lèvres pincées, l'étudiante chercha à poursuivre la conversation sans se montrer cruelle. Does it have some magic properties, since it's made from a dragon ? Sapphire n'avait jamais étudié les dragons, à part quelques notions de base en cours de Care of Magical Creatures à Hogwarts. Jusqu'ici, le sujet ne l'avait jamais vraiment intéressée -chacun ses passions-, mais elle était prête à recevoir toutes les explications nécessaires de l'enseignant. Is it common in Norway to kill dragons ? Or was it ? Si au passage elle pouvait en apprendre davantage sur le pays de sa mère, c'était un bonus non négligeable.
Quand Helsing tendit l'artefact à l'Irlandaise, elle ouvrit la bouche de surprise et croisa son regard, comme pour vérifier qu'elle avait bien compris : il l'autorisait à le toucher ? Polie comme elle était, elle n'aurait probablement pas osé demander. Fébrile mais très précautionneuse, la sorcière accueillit le cor dans ses mains. On aurait dit qu'elle tenait une bague de fiançailles. Hope you don't mind, my father is one of those viking badass people so eh, I guess Norway is kind of my 'homeland' too. Un peu soufflée d'avoir le droit de toucher un objet ancien et précieux, Sapphire répondit sans quitter l'olifant des yeux. Oh I don't mind. Elle était simplement aux anges. La Norvège était un pays particulier pour elle, qu'elle avait connu enfant, qu'elle ne visitait plus depuis des années, pays familier et inconnu à la fois, empli de légendes magiques. Quelque part savoir que le grand Helsing y était rattaché aussi la flatta. I was 26 when this all started. I was done with school, and I took time for myself. It was all about vacation, really. Et le récit commença. Délicate, l'Irlandaise prit le temps de reposer le cor dans le coffret afin de pouvoir s'asseoir pour suivre l'enseignant des yeux tandis qu'il parlait. Elle aimait entendre sa voix, voir son visage s'animer au fil de l'histoire. Observer un passionné raconter une aventure qu'elle aurait voulu vivre était un sentiment rarement égalé. Bien entendu, elle ne l'interrompit pas, buvant ses paroles avec religion.
...And like we had all expected, we didn't find much. Some old stuff i don't know the name of, swords, gold coins. That was pretty much the whole damn thing ! But then, we saw one of the chests had been washed away by the stream. Arrivait enfin la partie consacrée à l'olifant. Quand Hesling raconta que ce cor n'était pas dans la même matière que les autres, les yeux bleus de l'étudiant vagabondèrent à nouveau sur l'artefact. Those douchebags had to kill a dragon though. Don't know how I am supposed to feel about that. Elle, elle avait senti ses yeux s'agrandir d'émerveillement en apprenant que le cor était fait à partir d'un dragon. Aussi se sentit-elle un peu coupable en réalisant qu'en tant que dragonologiste, Helsing devait avoir du mal à concevoir qu'on tue une créature si majestueuse. La tête rentrée dans les épaules, les lèvres pincées, l'étudiante chercha à poursuivre la conversation sans se montrer cruelle. Does it have some magic properties, since it's made from a dragon ? Sapphire n'avait jamais étudié les dragons, à part quelques notions de base en cours de Care of Magical Creatures à Hogwarts. Jusqu'ici, le sujet ne l'avait jamais vraiment intéressée -chacun ses passions-, mais elle était prête à recevoir toutes les explications nécessaires de l'enseignant. Is it common in Norway to kill dragons ? Or was it ? Si au passage elle pouvait en apprendre davantage sur le pays de sa mère, c'était un bonus non négligeable.
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Re: the dream that you dare to
Dim 28 Oct 2018 - 15:34
The Dream that you dare to
Even & Sapphire
Ce qu'Even adorait avec les voyages et les découvertes en général, en plus des généralités qui venaient directement à l'esprit en pensant ces mots, c'était la manière de les partager par la suite. Il ne se considérait point comme un grand narrateur de qualité cependant. Il racontait les choses comme elles lui venaient. Comme elles ne respectaient pas l'ordre chronologique des événements, il était parfois - certains diront souvent - obligé de revenir en arrière, éclaircir ses propos et puis de se démener mentalement pour retrouver son fil rouge. Lancé sur cette route à grande vitesse, il ne s'arrêta qu'une fois arrivé à la toute fin du récit; et il fut ravi de lire dans les yeux de l'Irlandaise que ses explications n'étaient pas aussi lowcost qu'il l'imaginait. De plus, Sapphire semblait avoir des étoiles dans les yeux depuis qu'il avait ouvert le coffret qui trônait silencieusement sur le bureau. Son contenu valait surement son pesant de dollars, mais il traînait ce trésor depuis tant d'années maintenant qu'il avait finit par faire partie des meubles. Et puis, qui dirait non à une relique datant du temps des vikings ? Ils avaient laissé tellement peu derrière eux que la moindre pièce marquée d'une divinité nordique était devenue une trouvaille révolutionnaire. Le regard de l'américain glissa sur la boite. C'était purement égoïste, mais il comptait bien garder cette petite fortune le plus loin possible des musées.
Comme il venait de dire, le cor avait été forgé à même la corne d'un dragon. Là où il vit les yeux de son invitée s'agrandir à l'écoute de cette anecdote, lui avait une forte envie de grincer des dents. D'un autre côté, c'était normal qu'un dragonologiste soit en possession d'objets ou de divers artefacts magiques qui tiraient leurs particularités de la matière dans laquelle ils avaient été forgés ou fabriqués. Even préférait juste voir ces créatures vivantes. "Does it have some magic properties, since it's made from a dragon ?" Sapphire attira son attention sur l'olifant, et les yeux de l'américain s'y posèrent durant quelques instants, un sourcil arqué et un sourire en coin. Au fil des années, il avait en effet remarqué certaines excentricités de la part de son petit trésor. Comme il ne répondait toujours pas, la Lufkin le questionna une nouvelle fois. " Is it common in Norway to kill dragons ? Or was it ?" Cette fois, il se retourna vers elle, la tête penchant sur le côté et une interrogation semblable à celle de la jeune femme pour seule expression. Bonne question. Alors qu'un silence devenant de plus en plus embarrassant commençait à s'installer entre eux, il haussa soudainement les épaules. "I don't know, dead men tell no tales." Il ne précisa point qu'il avait vraiment croisé ce qui semblait être des restes humains sous quelques vieilles loques qui devaient s'apparenter autrefois à des vêtements. Sa curiosité l'avait déjà poussé dans certains excès, mais la nécromancie n'en faisait pas encore partie.
"So, magic properties, huh ?" Désignant l'objet du menton, il croisa les bras. Ce petit bijou avait son talent perso', et Even n'avait pas envie de gâcher la surprise. Une étincelle de malice dans les yeux et un sourire en coin, il reprit. "Why don't you try it ? See it for yourself." Au vu de la timidité de Sapphire, il se demanda si ces faibles encouragements suffiraient à la mettre à l'aise. Elle avait également l'âme d'une chasseuse de trésors, par conséquent il lui faisait assez confiance pour manipuler l'olifant. Peut-être ce simple geste jouerait-il sur la balance pour qu'elle souffle dedans, cette fois ci. Il se rappelais la fois ou il l'avait fait, une fois de retour sur la terre ferme avec ses camarades de l'époque. Aucun d'eux ne s'étaient attendus à voir jaillir des flammes - bleues par ailleurs - du pavillon de l'objet. Ce fut ce spectacle fort impressionnant qui les amena à étudier l'olifant d'un œil fin et précis. Plusieurs visites chez des experts du monde sorcier, et le verdict tombait: forgé dans la corne d'une espèce de dragon disparu. Il en avait pas fallu plus pour qu'Even en face un de ses trésors favoris. Le petit bonus donc, c'était qu'il émettait des flammes. Prêt à prévenir tout début d'incendie lorsque Sapphire s'approcherait de l'objet, il plongea sa main dans la poche intérieure de sa veste, là où sa vieille baguette passait la plupart de son temps.
Comme il venait de dire, le cor avait été forgé à même la corne d'un dragon. Là où il vit les yeux de son invitée s'agrandir à l'écoute de cette anecdote, lui avait une forte envie de grincer des dents. D'un autre côté, c'était normal qu'un dragonologiste soit en possession d'objets ou de divers artefacts magiques qui tiraient leurs particularités de la matière dans laquelle ils avaient été forgés ou fabriqués. Even préférait juste voir ces créatures vivantes. "Does it have some magic properties, since it's made from a dragon ?" Sapphire attira son attention sur l'olifant, et les yeux de l'américain s'y posèrent durant quelques instants, un sourcil arqué et un sourire en coin. Au fil des années, il avait en effet remarqué certaines excentricités de la part de son petit trésor. Comme il ne répondait toujours pas, la Lufkin le questionna une nouvelle fois. " Is it common in Norway to kill dragons ? Or was it ?" Cette fois, il se retourna vers elle, la tête penchant sur le côté et une interrogation semblable à celle de la jeune femme pour seule expression. Bonne question. Alors qu'un silence devenant de plus en plus embarrassant commençait à s'installer entre eux, il haussa soudainement les épaules. "I don't know, dead men tell no tales." Il ne précisa point qu'il avait vraiment croisé ce qui semblait être des restes humains sous quelques vieilles loques qui devaient s'apparenter autrefois à des vêtements. Sa curiosité l'avait déjà poussé dans certains excès, mais la nécromancie n'en faisait pas encore partie.
"So, magic properties, huh ?" Désignant l'objet du menton, il croisa les bras. Ce petit bijou avait son talent perso', et Even n'avait pas envie de gâcher la surprise. Une étincelle de malice dans les yeux et un sourire en coin, il reprit. "Why don't you try it ? See it for yourself." Au vu de la timidité de Sapphire, il se demanda si ces faibles encouragements suffiraient à la mettre à l'aise. Elle avait également l'âme d'une chasseuse de trésors, par conséquent il lui faisait assez confiance pour manipuler l'olifant. Peut-être ce simple geste jouerait-il sur la balance pour qu'elle souffle dedans, cette fois ci. Il se rappelais la fois ou il l'avait fait, une fois de retour sur la terre ferme avec ses camarades de l'époque. Aucun d'eux ne s'étaient attendus à voir jaillir des flammes - bleues par ailleurs - du pavillon de l'objet. Ce fut ce spectacle fort impressionnant qui les amena à étudier l'olifant d'un œil fin et précis. Plusieurs visites chez des experts du monde sorcier, et le verdict tombait: forgé dans la corne d'une espèce de dragon disparu. Il en avait pas fallu plus pour qu'Even en face un de ses trésors favoris. Le petit bonus donc, c'était qu'il émettait des flammes. Prêt à prévenir tout début d'incendie lorsque Sapphire s'approcherait de l'objet, il plongea sa main dans la poche intérieure de sa veste, là où sa vieille baguette passait la plupart de son temps.
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Re: the dream that you dare to
Mer 21 Nov 2018 - 15:19
Assise, Sapphire avait bu les paroles d'Even Helsing qui contait son expédition. C'était précisément pour cela qu'elle était venue toquer à sa porte : emporter quelques souvenirs magiques, quelques histoires à rêver debout. Fascinée par le récit, elle chercha à en savoir davantage. Does it have some magic properties, since it's made from a dragon ? Is it common in Norway to kill dragons ? Or was it ? Le sorcier se tourna vers elle l'air pensif. Le long croisement de leur regard dans le silence mystérieux du professeur mit la blonde légèrement mal à l'aise. I don't know, dead men tell no tales, conclut-il soudainement en haussant les épaules. Pourquoi tant de secret ? Sapphire avait réellement envie d'écouter les coutumes de Norvège, ce pays si familier et étranger à la fois. Elle avait espéré qu'Even Helsing pourrait lui raconter ce qu'il savait. Un peu déçue par sa réponse évasive, la timide sorcière n'osa pas insister.
So, magic properties, huh ? reprit le professeur en désignant l'olifant. Why don't you try it ? See it for yourself. Les yeux bleus de l'Irlandaise s'allumèrent d'excitation. Il ne fallait pas lui proposer deux fois de toucher un objet magique, surtout un avec une histoire aussi grandiose que celui-ci. La jeune femme quitta son siège pour revenir vers le bureau sur lequel trônait le coffret. Elle sentait son coeur d'enfant s'affoler dans sa poitrine. Ok. Just calm down. Une inspiration profonde pour contrôler son impatience, et Sapphire posa ses mains sur le cor. Elle commença par l'observer minutieusement, à la recherche d'inscriptions ou de signes. Son niveau en déchiffrage de runes atteignait des sommets désormais, elle était même largement en avance sur le programme de la sixième année. Visiblement rien ne demandait à être lu ou découvert sur la surface de l'objet. Toujours concentrée, la Lufkin eut l'idée de le porter à la bouche. Ne reculant devant aucune idée saugrenue, elle savait que de nombreux objets magiques étaient fabriqués pour fonctionner avec certains gestes ordinaires. Un cor était originellement fait pour produire un son quand on soufflait dedans.
Pr. Helsing dans son dos, l'Irlandaise replaça ses longs cheveux d'or derrière ses oreilles et plaça donc l'embout entre ses lèvres. Le contact n'était pas aussi froid qu'elle imaginait. La sorcière souffla finalement dans le cor. Elle s'était imaginée qu'il produirait une mélodie enchantée, un cri de dragon ou même des ultrasons pour les repousser. Rien de tout cela. Une formidable gerbe de flammes bleues jaillit de l'olifant. La chaleur, la proximité des flammes et la surprise firent sursauter Sapphire, qui manqua de lâcher l'objet. OH ! Elle se cogna contre le sorcier tout en rattrapant fébrilement le précieux cor et lui marcha sur le pied. Oh my. By Merlin ! Soufflée par l'incident, la jeune femme tapotait sa chevelure pour s'assurer que rien n'avait pris feu. I'm so sorry professor ! balbutia-t-elle en se tournant vers lui, choquée, confuse, aussi interdite qu'une enfant qui aurait fait exploser un ballon de baudruche. What were theses flames ? La curiosité et la soif de savoir reprenaient vite le dessus.
So, magic properties, huh ? reprit le professeur en désignant l'olifant. Why don't you try it ? See it for yourself. Les yeux bleus de l'Irlandaise s'allumèrent d'excitation. Il ne fallait pas lui proposer deux fois de toucher un objet magique, surtout un avec une histoire aussi grandiose que celui-ci. La jeune femme quitta son siège pour revenir vers le bureau sur lequel trônait le coffret. Elle sentait son coeur d'enfant s'affoler dans sa poitrine. Ok. Just calm down. Une inspiration profonde pour contrôler son impatience, et Sapphire posa ses mains sur le cor. Elle commença par l'observer minutieusement, à la recherche d'inscriptions ou de signes. Son niveau en déchiffrage de runes atteignait des sommets désormais, elle était même largement en avance sur le programme de la sixième année. Visiblement rien ne demandait à être lu ou découvert sur la surface de l'objet. Toujours concentrée, la Lufkin eut l'idée de le porter à la bouche. Ne reculant devant aucune idée saugrenue, elle savait que de nombreux objets magiques étaient fabriqués pour fonctionner avec certains gestes ordinaires. Un cor était originellement fait pour produire un son quand on soufflait dedans.
Pr. Helsing dans son dos, l'Irlandaise replaça ses longs cheveux d'or derrière ses oreilles et plaça donc l'embout entre ses lèvres. Le contact n'était pas aussi froid qu'elle imaginait. La sorcière souffla finalement dans le cor. Elle s'était imaginée qu'il produirait une mélodie enchantée, un cri de dragon ou même des ultrasons pour les repousser. Rien de tout cela. Une formidable gerbe de flammes bleues jaillit de l'olifant. La chaleur, la proximité des flammes et la surprise firent sursauter Sapphire, qui manqua de lâcher l'objet. OH ! Elle se cogna contre le sorcier tout en rattrapant fébrilement le précieux cor et lui marcha sur le pied. Oh my. By Merlin ! Soufflée par l'incident, la jeune femme tapotait sa chevelure pour s'assurer que rien n'avait pris feu. I'm so sorry professor ! balbutia-t-elle en se tournant vers lui, choquée, confuse, aussi interdite qu'une enfant qui aurait fait exploser un ballon de baudruche. What were theses flames ? La curiosité et la soif de savoir reprenaient vite le dessus.
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Re: the dream that you dare to
Ven 21 Déc 2018 - 0:13
The Dream that you dare to
Even & Sapphire
Ce n'était ni la première fois ni la dernière qu'Even faisait le récit d'un ou plusieurs vieux souvenirs qui le mettaient en scène dans une aventure tout droit sortie du tiroir d'un scénariste de film. C'était une habitude qu'il avait prise, à force de courir aux quatre coins du monde. Les personnes avec il était resté en contact s'étaient, eux aussi, accoutumés à le voir disparaître sans prévenir pour revenir quelques semaines semaines. Quand il refaisait surface, il était parfois physiquement méconnaissable, mais les bras chargés de trésors (souvent plus de broutilles que de réels trésors). Maintenant qu'il avait prit le job d'enseignant à Hungcalf, ce genre de situations se faisaient de plus en plus rares. En toquant à sa porte, Sapphire avait refait sa journée.
Avec l'autorisation du professeur, la Lufkin s'approcha du coffret sur la table. Elle était quelque peu embarrassée, mais Even mettait ça sur le compte du caractère de l'étudiante. D'après Laoghaire, Sapphire était une foudre de guerre en matière de runes, alors il ne fut pas étonné de la voir s'arrêter quelques secondes sur les inscriptions qui ornaient l'objet dans ses mains.
Toujours focalisée sur ses mouvements et sur les derniers mots d'Helsing, elle finit par porter l'embout de l'instrument à ses lèvres. Comme prévu, le cor cracha ses flammes bleues caractéristiques. Elles dansaient à quelques centimètres du plafond de la salle. La surprise de Sapphire dépassait celle à laquelle Even s'était attendu : elle recula, manquant d'échapper la vieille relique. Elle retrouva son équilibre, non sans avoir écrasé le pied de l'enseignant qui grimaça sous l'effet de la vive douleur. "I'm so sorry, professor !", s'exclama-t-elle alors en s'assurant que ses cheveux n'avaient pas servis de combustibles au feu magique. Il ricana, lâchant le manche de sa baguette puisqu'à l'abri de tout risque d'incendie. "I've seen worse, so it's okay." La douleur ne tarderait pas à s'estomper.
La Lufkin retrouva sa curiosité une fois cet accident passé. "What were those flames ?" C'était comme parler à la version d'Even qui avait découvert l'instrument ; à se demander l'utilité, la valeur et le symbole d'un tel objet. Il s'était posé beaucoup de question sur ce petit bijoux d’orfèvrerie à l'époque, sans pouvoir y apporter de réponses suffisamment satisfaisantes. "Here we go", laissa-t-il échapper dans un souffle. "Back then, I thought it was a religious matter." C'était la supposition la facile à émettre, et qui semblait la plus probable. Aujourd'hui encore, on retrouvait très peu de traces écrites de la civilisation des vikings. Soit ceux-là étaient des chanceux qui avaient réussi à abattre une créature dont ils ignoraient l'existence, soit voir des dragons survoler les hauts massifs scandinaves était monnaie courante à leur époque. C'était impossible à dire. "Turns out the flames are just for the aesthetic." Il pointa du doigt le cor dans les mains de Sapphire. "It seems to communicate with reptilians creatures." Du moins, c'était sa conclusion. Inutile de dire que les autres dragons y été particulièrement sensibles, comme les chiens avec les ultrasons.
Avec l'autorisation du professeur, la Lufkin s'approcha du coffret sur la table. Elle était quelque peu embarrassée, mais Even mettait ça sur le compte du caractère de l'étudiante. D'après Laoghaire, Sapphire était une foudre de guerre en matière de runes, alors il ne fut pas étonné de la voir s'arrêter quelques secondes sur les inscriptions qui ornaient l'objet dans ses mains.
Toujours focalisée sur ses mouvements et sur les derniers mots d'Helsing, elle finit par porter l'embout de l'instrument à ses lèvres. Comme prévu, le cor cracha ses flammes bleues caractéristiques. Elles dansaient à quelques centimètres du plafond de la salle. La surprise de Sapphire dépassait celle à laquelle Even s'était attendu : elle recula, manquant d'échapper la vieille relique. Elle retrouva son équilibre, non sans avoir écrasé le pied de l'enseignant qui grimaça sous l'effet de la vive douleur. "I'm so sorry, professor !", s'exclama-t-elle alors en s'assurant que ses cheveux n'avaient pas servis de combustibles au feu magique. Il ricana, lâchant le manche de sa baguette puisqu'à l'abri de tout risque d'incendie. "I've seen worse, so it's okay." La douleur ne tarderait pas à s'estomper.
La Lufkin retrouva sa curiosité une fois cet accident passé. "What were those flames ?" C'était comme parler à la version d'Even qui avait découvert l'instrument ; à se demander l'utilité, la valeur et le symbole d'un tel objet. Il s'était posé beaucoup de question sur ce petit bijoux d’orfèvrerie à l'époque, sans pouvoir y apporter de réponses suffisamment satisfaisantes. "Here we go", laissa-t-il échapper dans un souffle. "Back then, I thought it was a religious matter." C'était la supposition la facile à émettre, et qui semblait la plus probable. Aujourd'hui encore, on retrouvait très peu de traces écrites de la civilisation des vikings. Soit ceux-là étaient des chanceux qui avaient réussi à abattre une créature dont ils ignoraient l'existence, soit voir des dragons survoler les hauts massifs scandinaves était monnaie courante à leur époque. C'était impossible à dire. "Turns out the flames are just for the aesthetic." Il pointa du doigt le cor dans les mains de Sapphire. "It seems to communicate with reptilians creatures." Du moins, c'était sa conclusion. Inutile de dire que les autres dragons y été particulièrement sensibles, comme les chiens avec les ultrasons.
Made by Neon Demon
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Re: the dream that you dare to
Lun 7 Jan 2019 - 20:51
Il n'y aurait pas eu de meilleure manière de conclure son cursus à Hungcalf : réclamer des histoires fascinantes et manquer de produire un incendie ou d'estropier un enseignant. Du Sapphire McBee tout craché. Confuse et désolée, l'Irlandaise s'assura de ne pas avoir mis feu à ses cheveux tout en se tournant vers le sorcier pour s'excuser. I've seen worse, so it's okay, grimaça le professeur avec un sourire forcé. La blonde gardait le front plissé d'inquiétude, regrettant de ne pas avoir mieux réagi à l'objet magique.
What were theses flames ? interrogea-t-elle, toujours dévorée de curiosité. Here we go, reprit le sorcier, et Sapphire se sentit respirer à nouveau quand elle comprit que l'incident n'avait pas entamé le goût de l'enseignant pour raconter ses aventures. Back then, I thought it was a religious matter. Turns out the flames are just for the aesthetic. Il désigna l'olifant et Sapphire l'examina une énième fois, fascinée, attendrie par cet objet unique. Prudente, échaudée par le jet des flammes, elle préféra remettre le cor dans sa boite, sur le bureau. It seems to communicate with reptilians creatures, expliqua finalement l'enseignant. D'abord charmée par cette information, la blonde hocha la tête, un sourire émerveillé sur les lèvres. Oh. Hopefully I didn't call any dragons up here. Plaisanterie, avant que son visage diaphane se plisse une nouvelle fois d'appréhension. Did I ? Quelques dragons étaient présents sur le domaine universitaire, après tout.
Une fois les explications données et l'histoire contée, l'étudiante se sentit comblée. Comme on pouvait avoir l'estomac rempli après un bon repas, elle se sentait l'âme contente, pleine d'émerveillement et découvertes, presque somnolente de satisfaction. It was a great story, professor, affirma la jeune femme, sincèrement reconnaissante. Il était temps pour elle de partir, du bureau et d'ici quelques jours de l'université. Ses bagages venaient de s'alourdir d'un cadeau immatériel qui lui réchauffait le coeur en ces moments de fin d'une époque. Thank you for your time. I'm glad I came to see you. Un dernier hochement de tête, une dernière révérence, et elle quitta la pièce. Peut-être la vie amènerait-elle ses pas à croiser le chemin du professeur un jour prochain ?
What were theses flames ? interrogea-t-elle, toujours dévorée de curiosité. Here we go, reprit le sorcier, et Sapphire se sentit respirer à nouveau quand elle comprit que l'incident n'avait pas entamé le goût de l'enseignant pour raconter ses aventures. Back then, I thought it was a religious matter. Turns out the flames are just for the aesthetic. Il désigna l'olifant et Sapphire l'examina une énième fois, fascinée, attendrie par cet objet unique. Prudente, échaudée par le jet des flammes, elle préféra remettre le cor dans sa boite, sur le bureau. It seems to communicate with reptilians creatures, expliqua finalement l'enseignant. D'abord charmée par cette information, la blonde hocha la tête, un sourire émerveillé sur les lèvres. Oh. Hopefully I didn't call any dragons up here. Plaisanterie, avant que son visage diaphane se plisse une nouvelle fois d'appréhension. Did I ? Quelques dragons étaient présents sur le domaine universitaire, après tout.
Une fois les explications données et l'histoire contée, l'étudiante se sentit comblée. Comme on pouvait avoir l'estomac rempli après un bon repas, elle se sentait l'âme contente, pleine d'émerveillement et découvertes, presque somnolente de satisfaction. It was a great story, professor, affirma la jeune femme, sincèrement reconnaissante. Il était temps pour elle de partir, du bureau et d'ici quelques jours de l'université. Ses bagages venaient de s'alourdir d'un cadeau immatériel qui lui réchauffait le coeur en ces moments de fin d'une époque. Thank you for your time. I'm glad I came to see you. Un dernier hochement de tête, une dernière révérence, et elle quitta la pièce. Peut-être la vie amènerait-elle ses pas à croiser le chemin du professeur un jour prochain ?
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