- InvitéInvité
fly, play, win (wright)
Dim 17 Juin 2018 - 2:27
T’as le balai à la main alors que t’es dans les vestiaires. Il faudrait que tu leurs dises, maintenant et à tous. Il fallait qu’ils le sachent tous, après des années à jouer à tes cotés. Mais alors que tu t’apprêtes à le dire, y a quelqu’un qui rentre et les conversations qui reprennent. Et toi, toi qui d’ordinaire est doué avec les mots, tu t’effaces. Tu le diras plus tard. Quand vous aurez battu les grymm. La vérité, c’est que t’es un peu trop affecté pour trouver les mots que tu veux. Ca fait déjà plusieurs mois que t’avais signé ton contrat, plusieurs mois que tu t’entrainais plusieurs fois par semaine avec les vagabons sans encore faire les matchs. Et plusieurs mois que tu retardais l’échéance comme t’étais une nouvelle fois en train de le faire. T’y avais pensé au jour où tu leurs annoncerais. C’était comme ça que ça avait été décidé, tu terminais l’année avec les wrights et tu prendrais une place dans l’équipe sitôt la saison suivante. Y allait avoir des places de libérées, des départs en retraite avaient déjà été annoncés à la presse. Mais pas ton nom, parce que t’avais demandé un peu de temps, pour leur annoncer. Mais là, alors que vous étiez tous concentrés pour gagner ce match qui pouvaient vous faire gagner le tournoi, c’était peut-être pas le monde de leur en parler, de les déconcentrer avec ça. Ça viendrait lorsque vous auriez gagnés. « Prêts ? » Y a la détermination dans vos regards alors que vous quittez le vestiaire pour le terrain.
Y a des minutes qui défilent, y a la foule de supporters de vos maisons respectives qui hurle, qui encourage et tu peux pas t’empêcher de sourire sur ton balai. Ça allait te manquer, cette ambiance festive autour du quidditch, de croiser les regards de personnes que tu connaissais et de très rarement croiser un regard complètement inconnu. Et puis, il y avait pas tellement de monde, la pression, y en avait pas dans un match comme ça. « Vind ! » Y a le souaffle qui s’envole en direction du jeune poursuiveur. Lui aussi il irait loin, t’en étais sûr. Tu te demandes s’ils vont finir par réussir à attraper ce maudit vif d’or. Parce que malgré tout, la différence ne se creuse pas forcément assez à ton goût. Ils vous donnent du fil à retordre les grymm. D’un acte habile, t’évites un cognard qui semble parti dans ta direction. Tu vois Sully au loin qui fonce pour l’empêcher d’aller en embêter d’autre. Alors que d’ici quelques minutes tu en auras définitivement terminé avec cette équipe, tu te dis que t’as peut-être été un peu trop con à l’ignorer ainsi après qu’il t’ait embrassé dans le vestiaire au début de l’année. Très con même de pas avoir réussi à passer outre. Peut-être parce que t’arrivais pas à admettre cette vérité. Déjà, ça n’avait pas eu de répercussions sur l’équipe, c’était déjà ça, ou pas trop.
---
Y a des minutes qui défilent, y a la foule de supporters de vos maisons respectives qui hurle, qui encourage et tu peux pas t’empêcher de sourire sur ton balai. Ça allait te manquer, cette ambiance festive autour du quidditch, de croiser les regards de personnes que tu connaissais et de très rarement croiser un regard complètement inconnu. Et puis, il y avait pas tellement de monde, la pression, y en avait pas dans un match comme ça. « Vind ! » Y a le souaffle qui s’envole en direction du jeune poursuiveur. Lui aussi il irait loin, t’en étais sûr. Tu te demandes s’ils vont finir par réussir à attraper ce maudit vif d’or. Parce que malgré tout, la différence ne se creuse pas forcément assez à ton goût. Ils vous donnent du fil à retordre les grymm. D’un acte habile, t’évites un cognard qui semble parti dans ta direction. Tu vois Sully au loin qui fonce pour l’empêcher d’aller en embêter d’autre. Alors que d’ici quelques minutes tu en auras définitivement terminé avec cette équipe, tu te dis que t’as peut-être été un peu trop con à l’ignorer ainsi après qu’il t’ait embrassé dans le vestiaire au début de l’année. Très con même de pas avoir réussi à passer outre. Peut-être parce que t’arrivais pas à admettre cette vérité. Déjà, ça n’avait pas eu de répercussions sur l’équipe, c’était déjà ça, ou pas trop.