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deck the halls (pns) | ft. les wright
Dim 3 Déc 2017 - 17:25
Elle avait quitté l'université juste après le déjeuner, pour avoir le plaisir de marcher jusqu'en ville. Le froid rougissait ses joues, raidissaient ses doigts et les lumières de Noël d'Inverness se reflétaient festivement jusqu'au fond de ses yeux. Plus tard dans le mois, elle attraperait un avion pour passer le réveillon avec sa famille, et mourait de hâte de revoir ses parents et de profiter des fêtes avec eux.
Pour passer le temps jusqu'à cette occasion, elle avait le père noël secret ; une idée totalement originale qu'elle avait totalement inventé. Elle avait passé un certain temps à récupérer des informations sur la personne à qui elle devait offrir, à trouver la meilleure idée possible, et mourait de hâte de voir si ça plairait. C'était toujours sympathique de se poser dans sa maison, avec sa maison. Même si ce n'était pas exactement une famille -le fait qu'ils doivent faire ceci tôt dans le mois avant que chacun parte chez soi prouvait cela-, c'était déjà ça. Depuis qu'elle était déléguée de l'AESH, elle motivait sa maison tant bien que mal, sans toujours rencontrer un succès interplanétaire.
Ce n'était pas exactement sa maison non plus. Après que des anciens de la maison aient voulu rejoindre le tirage au sort, il devenait impossible de faire l'ouverture des cadeaux au petit matin, dans la salle commune des Wright, où seuls les étudiants pouvaient entrer. Ils avaient fini par relocaliser chez l'ancien lui-même, Gideon McKinnon, où ils pourraient célébrer Noël dans l'esprit Wright -c'est-à-dire d'abord calmement, puis dégénérant au fur et à mesure en fête destructrice sur les bords. Ici ils embêteraient un peu plus les voisins, mais ça faisait partie des plaisirs d'une fête.
Parvenue au lieu-dit, elle sonna. Elle était partie un peu plus tôt que le reste des participants, mais finalement ils avaient quasiment rattrapé leur retard et elle avait à peine eu le temps de discuter avec les colocataires que déjà d'autres sonnaient à la porte.
Au fur et à mesure, le salon se remplit. Certains commençaient à boire dès qu'ils avaient déposé leur présent au pied du sapin, ce qui faisait sourire Coronis. Contrairement à certaines maisons qui paraissaient coincées dans un schisme permanent en leur sein même, les Wright étaient éternellement chaleureux. Peut-être cette chaleur était-elle de surface ; peut-être laissaient-ils leurs rancunes à la porte pour seul le temps d'une soirée, afin de sauver les apparences de ne pas gâcher les festivités. Cela importait peu à Coronis ; la fin justifiait les moyens.
Quand finalement tout le monde était réuni dans le salon, à discuter vivement ou simplement à savourer l'ambiance assis dans un coin, elle se leva et tapa dans ses mains, pour obtenir l'attention de la cantonade ;
-Votre attention tout le monde, dit-elle d'un ton exagérément solennel. Juste pour le petit discours sentimental, je suis contente de vous voir et je vous souhaite de passer de bonnes fêtes. Le discours sentimental est fini, ouvrons les cadeaux.
Après un moment d'hésitation, elle s'occupa elle-même de faire passer les boîtes à leurs destinataires, lisant les étiquettes en essayant de subrepticement en reconnaître l'écriture, se fendant d'un petit hohoho -ça et la tenue quasiment entièrement rouge, bientôt elle pourrait se faire payer pour prendre des photos avec des enfants dans les centres commerciaux. Elle s'amusait à ce jeu ; voilà le cadeau du petit Jerry, et tiens, je me demande ce que pourrait contenir ce paquet-cadeau en forme de balai.
Quand tout le monde eut un paquet, enfin, deux, sur ses genoux, elle savoura la seconde de silence, puis leur fit signe qu'ils pouvaient bien évidemment ouvrir leurs cadeaux. Si elle n'était pas occupé avec la distribution, elle aurait déjà ouvert le sien, impolie qu'elle était.
Les cadeaux
Pour tout le monde - Nimbus 3000. Meilleur balai sur le marché, que ce soit pour la maniabilité, la précision, ou encore la vitesse. Ancien joueur de Quidditch lui-même, et actuel professeur de vol, le directeur des Wright – meilleure maison de l’université, on est d’accord – a décidé de faire péter le porte monnaie – mais il s’en fout, il est un riche héritier – et d’en offrir à tous les participants du Père Noël Secret rouge. Grand plus pour l’équipe de Quidditch – car non, on n’est pas objectif et impartial –, et pour les autres c’est toujours un balai d’exception. Donc ils peuvent faire joujou avec, se pavaner avec, et s’ils n’aiment pas, ils peuvent toujours le vendre et récupérer un tas de gallions.
Pour @Emrys Cadfael - Une boîte couleur lilas et frappée du logo "Weasley, farces pour sorciers facétieux" contenant plusieurs objets différents, comme si c'était un pack surprise : des Boîtes à Flemme (Nougats Néansang, Berlingots de Fièvre, Petits Fours Tourndelœil...), des Plumes à Répliques cinglante, de la Poudre d'Obscurité Instantanée du Pérou et des Leurres Explosifs.
Pour Hermès Delacroix - Un Nimbus 3000, l'un de plus grands et des plus majestueux balais de course au monde. Après m'être ruiné de toutes mes économies de Noël, je me suis dit que pour féliciter le meilleur joueur de quidditch des Frelons de Wimbourne, il fallait bien que lui offre quelque chose digne de son nom !
Pour @Coronis Reeves - Une petite boite emballée de papier cadeau aux couleurs des wright est posée au pied du sapin. Sur le paquet, une étiquette écrites en lettre d'imprimerie au nom de Coronis Reeves. Et à l'intérieur quelques objets quelque peu mystérieux : un sachet de poudre de cheminette, une paire de gants en cuir et un billet pour un match de Quidditch national en Suède. Au fond du paquet, une enveloppe cachetée à la cire rouge : "Mademoiselle Coronis Reeves est invitée à passer un weekend au milieu des lacs de Suède, au programme, visite d'une réserve de dragons suédois, match de quidditch et petits déjeuners en famille. En espérant que ce weekend soit exceptionnel. " Pas de signature mais il s'agit pour Coronis de découvrir qui va être son compagnon de voyage.
Pour @Gideon McKinnon – Dans une boîte bordeaux, de la taille d'un livre, il pourra y découvrir...un livre, une des toutes récentes éditions du Quidditch à Travers les Ages, tirée de son plastique ; la page de garde a été autographiée par les capitaines des deux équipes de Quidditch s'étant affrontés dans la ville le mois dernier. Mais aussi plus bas, dans un emballage à lui tout seul, le Vif d'Or pour lequel ils s'étaient affrontés pendant si longtemps. Un peu rayé, un peu fatigué, mais toujours aussi éblouissant.
Pour @Vindictus Bell - Service à cocktails sorcier. Kit légèrement louche, entre les potions et l’alcool. Couleurs extravagantes, la vraie particularité réside dans les effets improbables des différentes concoctions possibles, cela peut alors d’une hypnose totale à de la simple fumée qui sort par les oreilles, ou encore parler la langue des chouettes pendant quelques minutes. En plus de certains ingrédients, on peut y trouver un calepin de recettes proposées, et un calepin vide pour tenter ses propres expériences. Addiction garantie, et succès des soirées !
Pour @Jazz St-James - une chevalière où le symbole wright est gravé. Chevalière où un (faux) rubis est profondément incrusté, orné lui même par des filaments en or. Ensorcelé, le rubis change de couleur (arc en ciel) selon l'humeur du porteur, tout en n'hésitant pas à raconter des blagues très limite pour remonter le moral de son porteur ou au contraire, pour l'enfoncer, si celui-ci est trop heureux. Plus le porteur est heureux, plus les blagues seront tristes.
Pour @Cordelia Warrington - un album photos des wrights (genre photos de soirée, photos de l'équipe de quidditch, photo de groupe) et [la personne offrant] aurait inscrit plein de conneries à côté des photos: des blagues, des surnoms, des histoires, des petits dessins... De quoi bien la faire rire! Et genre y'a encore plein de places pour qu'elle en rajoute ou qu'elle l'utilise comme carnet.
Pour @Léonard Storm – Dans un écrin rectangulaire, deux billets d'entrée pour un parc d'attraction sorcier situé dans la périphérie de Londres -facile à rejoindre gratuitement en balai. Les tickets sont valables une journée, utilisable dans l'année à suivre.
Pour @Ravena Vautier – Acheté en hâte sur le chemin de l'appartement afin de remercier une des deux hôtesses, un assortiment de chocolats moldus emballé dans du papier peu cher par quelque action humanitaire, et un petit bouquet composé de fleurs hivernales, ensorcelé pour ne pas faner avant la fin de l'hiver.
Pour @Cormac Fitzalan-Howard – Un nécessaire d'entretien à balai, contenant un exemplaire du Manuel d'Entretien des balais, une boussole en argent pour les longs voyages en balai, une paire de cisailles à brindilles et une grande bouteille de crème à polir.
Pour @Dione Hessenthal - Une boîte de chocogrenouilles dont l'une a déjà été mangée.
Pour @Sullivan Phelps - Une tenue d'entraînement de quidditch aux couleurs de l'équipe préférée de Sullivan, les Frelons de Winbourne. (dis-moi si je me suis trompée d'équipe)
- ho ho ho:
- -à vous de deviner qui vous a offert votre cadeau !-Coronis a offert quatre cadeaux au lieu d'un parce que la générosité américaine (et la non-réponse de certains participants) ; donc elle peut être devinée plusieurs fois.
- Ravena ne fait pas de cadeau, mais elle fournit l'alcool à tous les joyeux wright qui viennent chez Gideon et elle.
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Re: deck the halls (pns) | ft. les wright
Mar 5 Déc 2017 - 11:23
Noël. C’était toujours un sujet à débat, fête commerciale ou non, arguments qui revenaient sans cesse sur le tapis, chaque année à cette période, alors que la neige commençait à tomber de la voûte céleste ayant marre de seulement regarder le monde de haut et ayant la volonté d’en faire vraiment partie, parce que les gens étaient des putains de disques rayés. Jazz, il avait appris et compris avec le temps qu’il était bien futile d’essayer de s’en mêler. Qu’ils aient raison ou pas, il s’en foutait pas mal. L’hiver était une saison toujours difficile pour tous, et il se disait que si une fête pouvait embaumer le cœur de tous, c’était probablement la seule chose importante. Alors, oui, il essayait de profiter. Se laisser hypnotiser joyeusement par les couleurs criardes guirlandes illuminées, se laisser enthousiasmer par les rires des enfants excités – pauvres parents –, se laisser porter par la gaieté presque palpable qui faisait fondre la glace des flocons pourtant importante.
Ce fut bien dans cet état d’esprit qu’il se dirigea vers l’appartement de son filleul où les Wright s’étaient donnés rendez-vous pour un Père Noël Secret. Il n’y avait que les rouges pour continuer à se voir chez un ancien, probablement parfois très petits cons mais toujours solidaires et chaleureux. Et autant @Coronis Reeves pouvait être une plaie – dans le cul –, autant il devait avouer qu’elle avait eu une drôle de bonne idée. Poussant la porte de la bâtisse, il s’ébroua – oui, presque comme un chien humide – pour faire tomber la neige qui s’était déposée sur son long manteau chaud, et ne pas ramener une gadoue fondue dans l’appartement du rouquin et de sa jolie colocataire – à qui il avait proposé de montrer ses gambettes quelques jours plutôt durant la finale de Quidditch, mais c’est un fait que l’on oubliera très volontiers.
Attendant que tout le monde arrive – ou alors plutôt se trouvant un prétexte pour s’intoxiquer encore plus –, le directeur se posta à la fenêtre, qu’il ouvrit pour aérer ignorant les protestations des plus frileux, et s’alluma probablement sa vingt-deuxième cigarette de la journée. Attrapant le paquet que lui tendit @Coronis Reeves, il tapa inconsciemment du pied sur le sol, impatient que tout le monde ait enfin son cadeau pour pouvoir ouvrir le sien, ignorant délibérément le jeu burlesque de cette maman Noël improvisée. Déchirant prestement le papier cadeau – il était vraiment pire qu’un gosse –, il explosa d’une certaine joie en découvrant ce qu’on avait bien pu lui offrir. « Okay ! Celui qui a pensé à ça, c’est un génie ! » Il n’était pas totalement sûr des blagues tristes lorsqu’il était de bonne humeur – il y voyait un peu un côté glauque mais préféra ne pas y penser –, toutefois il devait avouer que l’idée était géniale, et lui correspondait pas mal. Sans attendre, il l’en fila à l’annulaire, le faux rubis resplendissant instantanément d’un rouge presque aveuglant. « Par contre, celui qui a offert un nimbus 3000 à Hermès craint, il en a deux maintenant. » C’était le risque avec un Père Noël Secret, surtout lorsqu’on voulait offrir un cadeau groupé à tous ses étudiants adorés, cependant il était presque ironique que de voir que le joueur de Quidditch, @Hermès Delacroix, en avait deux à présent. Écrasant sa cigarette à l’extérieur, il vint se poser sur le canapé.
- InvitéInvité
Re: deck the halls (pns) | ft. les wright
Mer 6 Déc 2017 - 19:05
"Bouge-toi, Bro, on va être en retard! Et je veux pas rater l'ouverture des cadeaux!" que je déclarais avec un grand sourire sur les lèvres, entraînant à ma suite Hermès qui devait sûrement en avoir marre de me voir aussi excité qu'un jour de match. Il fallait dire que Noël était déjà une période que j'appréciais énormément, alors j'avais accueilli cette idée de Père Noël secret lancé par Coronis avec beaucoup de joie et d'envie. Ma compatriote avait parfois des éclairs de génie pour ce qui s'agissait de nous rassembler -et accessoirement de nous prendre une cuite en communauté. Bientôt, je rentrerais chez ma mère et mon beau-père, et passerais Noël avec mes cousines, les plus belles à mes yeux. Un éclat de rire alors que je balançais une boule de neige sur mon meilleur ami, avant de prendre la fuite. Un vrai gamin. La neige qui recouvrait les rues était splendide et rien que le son que faisaient nos pas sur la poudreuse me mettait en joie. Accélérant le pas, je me retrouvais bien vite à la porte de l'appartement de notre ancien camarade Wright, Gideon. Pour une fois, c'était agréable de sortir de nos repères habituels pour découvrir de nouveaux lieux et les baptiser à la Wright style. Avec beaucoup d'alcool et un gros grain de folie. Ravena, la colocataire de Gideon, ouvrit la porte et je lui offris mon plus beaux sourire ravi, avant de la prendre dans mes bras pour la saluer. "Ah, tu dois être Ravena, non? Tiens, j'ai ramené ça pour toi. Mes potes m'en envoient régulièrement, j'en raffole. En direct des States." que je m'exclamais en lui fourrant dans les mains un pot de beurre de cacahuète. Coronis m'avait expliqué que la jeune fille avait passé du temps dans notre pays d'origine, d'où ce cadeau offert avec beaucoup de sincérité. Sur ce, je rejoignais mes camarades à l'intérieur, saluant mes coéquipiers de l'équipe, et adressant un clin d'oeil discret à Jazz. Décidément, j'étais vraiment de très bonne humeur. Et je lorgnais sur les balais flambant neufs qui trônaient dans un coin, fasciné par la beauté de ces équipements. Promis, j'y ferai attention... ou du moins j'essaierai.
Ne tenant pas en place, je me balançais d'une jambe sur l'autre tandis que Coronis jouait la mère Noël en nous tendant les cadeaux qui nous étaient destinés. Je jetais un coup d'oeil discret à la personne à qui j'avais offert mon cadeau, tout en mourrant d'envie de lui dire que ça venait de moi... Mais mon regard brillant se fixa à nouveau sur le paquet que je tenais entre mes mains. Je le détaillais avec attention, tentant de percer à jour son secret, avant de pouvoir l'ouvrir. Le top départ fut donné et je m'empressais de déchirer le papier cadeau, découvrant avec un émerveillement presque enfantin le contenu du paquet. "oh putain, c'est..." Poussant un cri de joie, je sautais sur place comme un gamin. "GENIAL! Peu importe qui m'a offert ça, je l'aime. Et j'l'embrasserai bien, tiens." La tenue d'entraînement jaune et noire était une extraordinaire bonne idée. Clairement, je n'aurais pas pu espérer meilleur cadeau pour un fan comme moi des Frelons. D'ailleurs je levais mon cadeau pour le montrer à Hermès, tout fier, en mode Regarde, Bro, c'est pas la classe?. Je gloussais à la remarque plus que juste de notre directeur de maison sur le double cadeau de mon meilleur ami. Au moins, il aurait des balais en réserve... Ne lâchant plus mon présent, je chopais une bouteille qui traînait et m'affalait dans le canapé à côté du directeur des Wrights, échangeant un regard complice avant d'avaler une ou deux gorgées du liquide alcoolisé. "Mmh j'espère qu'il y a de l'alcool plus fort, qu'on s'amuse un peu! Sinon, j'essaierai bien ma tenue tout de suite, mais j'imagine que ça ferait mauvais genre de se désaper aussi tôt dans la soirée..." J'haussais les épaules avec un sourire amusé, tout en continuant de boire avec assiduité. Remarquant la lueur rouge sur la main de Jazz, j'esquissais un sourire en coin, avant de lâcher: "Il est beau, ton caillou." Et j'explosais de rire.
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Re: deck the halls (pns) | ft. les wright
Ven 8 Déc 2017 - 14:36
L’hiver s’installait peu à peu dans les contrées écossaises sous le regard bienveillant de Borée ou de Bertha, entraînant avec lui la neige pour le plus grand bonheur des enfants. Aussi bien pour les petits que pour les grands, car à vingt-six ans, Hermès ne se lassait pourtant jamais de contempler les flocons à travers la fenêtre. Emmitouflé dans un long manteau bleu marine et la tête couverte d’un bonnet en laine rouge bordeaux, il attendait son meilleur ami. Celui-ci traînait toujours lorsqu’il s’agissait de sortir, à tel point que le français croyait vivre avec une femme. Ce jour-là, les deux étudiants devaient se rendre dans un quartier invisible aux moldus, le Myrddin Wyllt District, car la déléguée des Wright, Coronis Reeves, avait eu la brillante idée d’organiser un Père Noël secret exclusivement réservé aux rouge. Une belle occasion, pour ceux qui participaient, d’offrir un cadeau à un autre camarade et de renforcer les liens déjà bien étroits entre les membres de la prestigieuse maison d’Hungcalf. Gideon McKinnon, ancien Wright aujourd’hui chroniqueur pour la Chouette Enchaînée, accueillait gentiment tout ce petit monde chez lui, avec sa colocataire. N’aimant pas se faire attendre lorsqu’il était invité, Delacroix consultait sa montre à gousset ensorcelée, constatant qu’il serait bientôt temps de partir. La voix de Sullivan se fit alors entendre quelques mètres derrière lui. Le français se retourna immédiatement vers l’américain et se dirigea vers la porte d’entrée à grands pas.
- Encore quelques minutes, et je partais sans toi, Bro, lâcha-t-il à l’adresse de son meilleur ami. Tu as vraiment failli nous mettre en retard ! Sullivan savait à quel point Hermès détestait être en retard, et si celui-ci prenait bien souvent son mal en patience pour ne pas abandonner son plus grand ami, il arrivait parfois que Delacroix parte en effet sans lui. J’ai l’impression de vivre avec ma sœur, parfois, ajouta-t-il en riant. Harmonie. Cela faisait des mois que Hermès ne l’avait pas vu. Leurs emplois du temps respectif et la distance laissaient peu de place aux joies des retrouvailles, si bien que les Delacroix devaient patienter jusqu’aux fêtes de fin d’année pour se revoir et passer du bon temps ensembles. Le jeune homme avait tant de choses à raconter à son aînée… Le français souriait à l’idée de revoir sa sœur, tant elle semblait faire des merveilles outre-Manche au sein du Département de la Justice Magique. Même s’il étudiait actuellement en Écosse, le sorcier s’informait toujours pour savoir ce qui se passait en France durant son absence. Il apprit ainsi, dans la presse, qu’Harmonie fut nommée directrice du Département de la Justice Magique par le Ministre de la Magie. Hermès lui écrivit aussitôt pour la féliciter. De son côté, le jeune Delacroix continuait son petit bonhomme de chemin avec les Frelons de Wimbourne en espérant une première sélection avec l’équipe de France et, pourquoi pas, une participation à la prochaine Coupe du Monde qui aurait lieu l’été prochain.
Le vent du Nord, glaçial, lui mordait les joues. Une boule de neige vint s’écraser sur son manteau, tandis que Sully, auteur de cet acte, prit la poudre d’escampette devant lui. Hermès, amusé par l’attitude de son meilleur ami qui se comportait comme un véritable gamin, entra dans son jeu. Il s’écroula ainsi dans la poudreuse en feintant une douleur à l’épaule gauche, zone de l’impact.
- Pénalty pour les Frelons de Wimbourne ! Hermès Delacroix s’est écroulé sous l’impact d’une boule de neige lancé par Phelps, s’exclama-t-il gaiement en imitant les commentateurs des matchs. Sans plus attendre la réaction de son ami, le français se releva, couvert de neige, et s’empara de suffisamment de poudre pour modeler une boule de neige qu’il balança aussitôt sur son frère de cœur après l’avoir rattrapé.
Les deux compères, qui passaient ainsi une bonne partie du trajet à se lancer des boules de neige, arrivèrent finalement à leur destination. Hermès pénétra à l’intérieur de l’appartement à la suite de son meilleur ami qui venait d’offrir du beurre de cacahuète à la colocataire de Gideon. Une dénommée Ravena (@Ravena Vautier). Le français la salua à son tour en lui faisant la bise et lui offrit deux places en loge V.I.P pour le prochain match des Frelons de Wimbourne face aux Chauves-Souris de Ballycastle.
- Il y en a une pour toi et une pour une personne de ton choix, précisa-t-il, sachant qu’il avait également deux autres places identiques pour Gideon. Les clubs de Quidditch offraient des places aux joueurs pour les membres de leurs famille, mais ces quatre places furent bien achetées de la poche de Delacroix. Celui-ci souhaitait faire un véritable cadeau aux deux hôtes, sans bénéficier d’un quelconque avantage dû à son métier. Hermès possédait une âme généreuse. Il n’hésitait jamais à récompenser ses fans en leur donnant tantôt la robe de Quidditch portée lors du match, tantôt un accessoire comme l’un de ses gantelets en peau de dragon.
Le français salua ensuite "@Gideon McKinnon d’une poignée de main, avant de lui offrir les deux places pour le même match avec la même précision que pour Ravena. Il dit bonjour, par la suite, à Coronis en lui faisant la bise et salua son professeur de vol, Mr St-James, d’un simple signe de tête accompagné d’un sourire amical, ne sachant pas très bien s’il pouvait serrer la main du directeur de la maison des Wright.
Les invités étant désormais tous présents, les cadeaux furent rapidement distribués par Coronis, la Mère Noël improvisée du jour. Posté aux côtés de Ravena Vautier, Hermès découvrit le cadeau de son meilleur ami qui était plus que jamais excité comme un marmot avec la tenue d’entraînement des Frelons de Wimbourne.
- La personne qui lui a offert ce cadeau n’a pas intérêt à dévoiler son identité. Sully risque de lui casser les oreilles pendant des jours, dit-il avec un sourire, alors que le français recevait son cadeau.
Le jeune homme remarqua bien vite que celui-ci avait la forme d’un balai, mais il ignorait encore quel était le modèle. Ne voulant pas paraître indélicat, il ouvrit soigneusement le cadeau en évitant d’arracher l’emballage. Il laissa tomber le papier cadeau à ses pieds et admira les courbes du balai qu’il ne tarderait sûrement pas à chevaucher, constatant qu’il s’agissait d’un Nimbus 3000, le meilleur balai sur le marché.
- Mais vous êtes fous, s’exclama-t-il sans quitter l’objet des yeux. Ce balai coûte une fortune ! J’espère que celui qui m’a offert ce cadeau ne s’est pas ruiné… Delacroix jeta un coup d’œil à l’assemblée pour tenter de voir qui était cette âme généreuse, avant de faire une petite moue, gêné, suite à la remarque de Mr St-James. Il est vrai que désormais, avec le cadeau groupé du directeur, Hermès n’avait pas un, mais deux Nimbus 3000 en sa possession, et il se voyait mal refuser l’un de ses deux cadeaux, ne serait-ce que pour l’argent qui avait été dépensé. Pire, il n’imaginait même pas vendre l’un de ces deux balais. Il ne voulait vexer personne. Le français contempla une nouvelle fois le balai qu’il tenait de sa main gauche, les sourcils froncés. Il était en pleine réflexion pour trouver une solution au problème. J’ai peut-être une idée, en espérant que cela ne vous embête pas, professeur. Comme je ne fais pas partie de l’équipe de Quidditch des Wright, je pensais offrir ce balai au prochain postulant de l’équipe. Ça vous éviterait de devoir en acheter un nouveau, et ça me ferait plaisir de savoir que ce Nimbus 3000 est entre de bonnes mains. Moi, je garde celui-là, termina-t-il en faisant basculer le balai vers sa main droite.
- Encore quelques minutes, et je partais sans toi, Bro, lâcha-t-il à l’adresse de son meilleur ami. Tu as vraiment failli nous mettre en retard ! Sullivan savait à quel point Hermès détestait être en retard, et si celui-ci prenait bien souvent son mal en patience pour ne pas abandonner son plus grand ami, il arrivait parfois que Delacroix parte en effet sans lui. J’ai l’impression de vivre avec ma sœur, parfois, ajouta-t-il en riant. Harmonie. Cela faisait des mois que Hermès ne l’avait pas vu. Leurs emplois du temps respectif et la distance laissaient peu de place aux joies des retrouvailles, si bien que les Delacroix devaient patienter jusqu’aux fêtes de fin d’année pour se revoir et passer du bon temps ensembles. Le jeune homme avait tant de choses à raconter à son aînée… Le français souriait à l’idée de revoir sa sœur, tant elle semblait faire des merveilles outre-Manche au sein du Département de la Justice Magique. Même s’il étudiait actuellement en Écosse, le sorcier s’informait toujours pour savoir ce qui se passait en France durant son absence. Il apprit ainsi, dans la presse, qu’Harmonie fut nommée directrice du Département de la Justice Magique par le Ministre de la Magie. Hermès lui écrivit aussitôt pour la féliciter. De son côté, le jeune Delacroix continuait son petit bonhomme de chemin avec les Frelons de Wimbourne en espérant une première sélection avec l’équipe de France et, pourquoi pas, une participation à la prochaine Coupe du Monde qui aurait lieu l’été prochain.
Le vent du Nord, glaçial, lui mordait les joues. Une boule de neige vint s’écraser sur son manteau, tandis que Sully, auteur de cet acte, prit la poudre d’escampette devant lui. Hermès, amusé par l’attitude de son meilleur ami qui se comportait comme un véritable gamin, entra dans son jeu. Il s’écroula ainsi dans la poudreuse en feintant une douleur à l’épaule gauche, zone de l’impact.
- Pénalty pour les Frelons de Wimbourne ! Hermès Delacroix s’est écroulé sous l’impact d’une boule de neige lancé par Phelps, s’exclama-t-il gaiement en imitant les commentateurs des matchs. Sans plus attendre la réaction de son ami, le français se releva, couvert de neige, et s’empara de suffisamment de poudre pour modeler une boule de neige qu’il balança aussitôt sur son frère de cœur après l’avoir rattrapé.
Les deux compères, qui passaient ainsi une bonne partie du trajet à se lancer des boules de neige, arrivèrent finalement à leur destination. Hermès pénétra à l’intérieur de l’appartement à la suite de son meilleur ami qui venait d’offrir du beurre de cacahuète à la colocataire de Gideon. Une dénommée Ravena (@Ravena Vautier). Le français la salua à son tour en lui faisant la bise et lui offrit deux places en loge V.I.P pour le prochain match des Frelons de Wimbourne face aux Chauves-Souris de Ballycastle.
- Il y en a une pour toi et une pour une personne de ton choix, précisa-t-il, sachant qu’il avait également deux autres places identiques pour Gideon. Les clubs de Quidditch offraient des places aux joueurs pour les membres de leurs famille, mais ces quatre places furent bien achetées de la poche de Delacroix. Celui-ci souhaitait faire un véritable cadeau aux deux hôtes, sans bénéficier d’un quelconque avantage dû à son métier. Hermès possédait une âme généreuse. Il n’hésitait jamais à récompenser ses fans en leur donnant tantôt la robe de Quidditch portée lors du match, tantôt un accessoire comme l’un de ses gantelets en peau de dragon.
Le français salua ensuite "@Gideon McKinnon d’une poignée de main, avant de lui offrir les deux places pour le même match avec la même précision que pour Ravena. Il dit bonjour, par la suite, à Coronis en lui faisant la bise et salua son professeur de vol, Mr St-James, d’un simple signe de tête accompagné d’un sourire amical, ne sachant pas très bien s’il pouvait serrer la main du directeur de la maison des Wright.
Les invités étant désormais tous présents, les cadeaux furent rapidement distribués par Coronis, la Mère Noël improvisée du jour. Posté aux côtés de Ravena Vautier, Hermès découvrit le cadeau de son meilleur ami qui était plus que jamais excité comme un marmot avec la tenue d’entraînement des Frelons de Wimbourne.
- La personne qui lui a offert ce cadeau n’a pas intérêt à dévoiler son identité. Sully risque de lui casser les oreilles pendant des jours, dit-il avec un sourire, alors que le français recevait son cadeau.
Le jeune homme remarqua bien vite que celui-ci avait la forme d’un balai, mais il ignorait encore quel était le modèle. Ne voulant pas paraître indélicat, il ouvrit soigneusement le cadeau en évitant d’arracher l’emballage. Il laissa tomber le papier cadeau à ses pieds et admira les courbes du balai qu’il ne tarderait sûrement pas à chevaucher, constatant qu’il s’agissait d’un Nimbus 3000, le meilleur balai sur le marché.
- Mais vous êtes fous, s’exclama-t-il sans quitter l’objet des yeux. Ce balai coûte une fortune ! J’espère que celui qui m’a offert ce cadeau ne s’est pas ruiné… Delacroix jeta un coup d’œil à l’assemblée pour tenter de voir qui était cette âme généreuse, avant de faire une petite moue, gêné, suite à la remarque de Mr St-James. Il est vrai que désormais, avec le cadeau groupé du directeur, Hermès n’avait pas un, mais deux Nimbus 3000 en sa possession, et il se voyait mal refuser l’un de ses deux cadeaux, ne serait-ce que pour l’argent qui avait été dépensé. Pire, il n’imaginait même pas vendre l’un de ces deux balais. Il ne voulait vexer personne. Le français contempla une nouvelle fois le balai qu’il tenait de sa main gauche, les sourcils froncés. Il était en pleine réflexion pour trouver une solution au problème. J’ai peut-être une idée, en espérant que cela ne vous embête pas, professeur. Comme je ne fais pas partie de l’équipe de Quidditch des Wright, je pensais offrir ce balai au prochain postulant de l’équipe. Ça vous éviterait de devoir en acheter un nouveau, et ça me ferait plaisir de savoir que ce Nimbus 3000 est entre de bonnes mains. Moi, je garde celui-là, termina-t-il en faisant basculer le balai vers sa main droite.
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Re: deck the halls (pns) | ft. les wright
Ven 8 Déc 2017 - 16:08
L’hiver était déjà installé à Inverness, preuve en était du manteau blanc qui avait recouvert la ville ces derniers jours. Sans compter sur toutes les décorations, les sapins, les guirlandes et les lutins chantant qui se baladaient partout dans la ville, te cassant les oreilles dès le petit matin, quand tu allais au travail, mais également le soir, quand tu rentrais. Tu t’étais désormais plongé corps et âme dans ton boulot de journaliste, à la Chouette Enchaînée, pour ne pas penser à autre chose. Quand tu rentrais, tu étais trop crevé, et en général, tu t’enfermais dans ta chambre et n’en ressortais qu’au petit matin pour repartir. Heureusement, maintenant, tu ne vivais plus seul. Il y avait Ravena avec toi, ta collègue désormais coloc. Vous aviez emmenagé ensemble quelques jours avant que l’hiver ne s’installe, et encore heureux, car cela n’aurait pas facilité le déménagement. Elle était l’une des seules au courant de toute l’histoire, et s’enquérait souvent de ton état, veillant même à ce que tu manges, parfois, alors que tu ne la voyais elle-même pas s’alimenter souvent. En tout cas, tu étais content qu’elle soit là, même si le sentiment n’était peut-être pas réciproque. En effet, tu lui avais annoncé à la dernière minute qu’une horde de Wright enragée allait débarquer chez vous pour un Père Noël secret, alors que Coronis t’avait enoyé un hibou de rappel, l’événement t’ayant totalement échappé de l’esprit. Ravena s’était pourtant montrée compréhensible, et avec vos quelques économies, vous aviez acheté quelques bouteilles pour l’occasion, ainsi que décorer votre petit salon d’un sapin lumineux. Ce n’était pas grand chose, mais tu savais que tes anciens camarades rouge n’allaient pas en faire grand cas.
Tu avais d’ailleurs l’esprit tellement préocuppé, que tu avais totalement oublié d’acheter un présent pour celle dont tu avais tiré le nom. Une certaine Dione… Qui ne te disait rien du tout. Tu t’étais donc emparé d’une vielle boite de chocogrenouilles dans laquelle tu avais déjà pioché et l’avais emballée fissa avant que la troupe ne débarque. Après tout, c’est le geste qui compte, comme on dit.
La première arrivée fut bien évidemment Coronis, qui était venue au fur et à mesure déposer les cadeaux chez vous, amoncelant les paquets au pied du sapin. Avaient bien vite suivi Jazz, ton parrain, Sullivan, Hermès et tous les autres rouges qui n’avaient pas oublié l’invitation. Toi-même, tu te serais probablement dérobé à la dernière minute, si la fête ne s’était pas déroulée chez toi. Tu n’étais clairement pas d’humeur à faire la fête. Mais comme te l’avait dit ta colocataire, cela ne te ferait pas de tort de te changer les idées. Mouais…
Tu avais donc déjà bu un verre quand les invités débarquèrent, histoire de te mettre dans l’ambiance. À chaque fois que la sonnette retentissait, Burton, ton chien, se mettait à aboyer joyeusement et accueillait avec toi les nouveaux arrivants. Hermès vous offrit à tous les deux des places de Quidditch, cadeau que tu accueillis avec un sourire resplendissant et en échangeant une accolade avec lui pour le remercier. Ouais, peut-être que la soirée allait pas être si mal, après tout.
T’avais proposé à boire à tout le monde, puis Coronis avait décrété qu’il était l’heure d’ouvrir les cadeaux. Lorsque le top fut donné, tu déballas l’emballage d’un air intrigué, trouvant dans un coffret la dernière édition du Quidditch à travers les âges. On te connaissait trop bien. Oh, cool !, que tu lâches, ouvrant par habitude la première page. C’est alors que tu te rends compte que l’intérieur est signé par les deux capitaines des équipes de la finale qui s’est déroulé quelques semaines plus tôt, dont l’un d’eux est ton joueur préféré. Mais non… Livingstone, j’y crois pas ! Un air ébahi se lit aisément sur ton visage, qui ne fait que s’accentuer lorsque tu découvres le vif d’or du match, qui s’élève mollement dans les airs. Les mecs, vous abusez... J’ai l’impression que c’est mon anniversaire ! T’éclates de rire, ce qui t’est pas arrivé depuis un moment, restant abasourdi par tes cadeaux, en plus du Nimbus 3000 que tout le monde a reçu. T’as l’impression de rêver, même si tu perds pas de vue le but du jeu. C’est toi mon père noël secret Jazz, pas vrai ?, que tu lui demandes, persuadé qu’il s’agit de lui. Ancien joueur de quidditch, il te semble logique qu’il a la possibilité d’obtenir des autographes si cela lui chante. Tu te souviens alors soudainement de ce que toi tu as osé offrir, et tu échanges un regard avec Ravena, qui connait le contenu de ton présent, à la fois coupable et amusé, en voyant les cadeaux de fou que tout le monde s’est offert.
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Re: deck the halls (pns) | ft. les wright
Mer 20 Déc 2017 - 17:31
Tes pas te portent vers un lieu que tu connais par cœur. Tu as transplané à quelques pas d’ici et même s’il n’y habite pas depuis longtemps tu as déjà eu le temps de te rendre dans ce lieu plus d’une fois. Après tout, il fallait bien visiter. Et même si tu n’étais pas au top de ta forme dernièrement, les choses commençaient à se tasser. T’étais peut-être encore en train de faire le point mais les bruits de couloir ne te suivaient plus et ce n’était pas pour te déplaire quand il y a quelques temps encore tu te posais la question de tout plaquer. T’es content du cadeau que tu as fait. T’avais galéré au départ et puis l’idée s’était installée progressivement et t’étais pratiquement sûr qu’il ne pouvait que plaire. Après tout, tu commençais à bien les connaitre tes compagnons de maison à l’exception des derniers arrivés. Encore que, tu t’entendais très bien avec Vindictus malgré la différence d’age. Il fallait le reconnaitre, le quidditch aidait clairement à tisser des liens.
T’es étonné quand tu t’aperçois que Coronis était déjà présente. Et toi qui espérais profité un peu de Gideon seul avant l’arrivée des autres loustics, tu t’étais bien planté. Tu sonnes et entres immédiatement. « Salut mon vieux ! » Y a un grand sourire qui barre ton visage quand tu tombes sur celui de la brune qui était de l’autre côté de la dite-porte. « Salut ma vieille… ? » Tu lui fais la bise avant d’aller déposer ton paquet sous le sapin puis d’aller serrer dans tes bras ton meilleur ami. Peut-être la seule personne au monde qui arrivait à avoir une vie plus compliquée que toi en ce moment. « Comment tu vas ? Je vois que t’as trouvé l’occaz parfaite pour avoir enfin de la visite. » Ton regard tourne dans la pièce sans tomber sur la nouvelle collocataire du rouquin. « Ravena est pas là ? Elle a eu peur qu’on la mange ? » Tu la connaissais pas encore très bien, mais de ce que tu avais pu voir elle avait l’air plutôt sympathique et pas vraiment du genre à ne pas aimer faire la fête. Mais les impressions étaient parfois trompeuses. T’as pas le temps de lancer un sujet de conversation sérieux, déjà parce qu’il y a Coronis et aussi parce que tout le monde arrive bien rapidement.
Et quelques dizaines de minutes plus tard, te voilà un verre à la main, en train d’écouter les remarques des uns et des autres tout en tenant toi-même un kit pour nettoyer ton balai et un nouveau balai flambant neuf à la main. « Qui est celui qui pense que mes balais ne sont pas assez bien entretenus ? Qu’il se dénonce ! » Il n’empêchait que c’était une excellente idée, si tu arrivais à vraiment prendre le temps de le faire, ce qui était clairement nécessaire. Désormais, tu n’aurais plus l’excuse du manque de matériel que tu sortais à chaque entrainement lorsqu’on te le faisait remarquer alors que c’était surtout un manque de motivation certain de ton côté. C’est que ça prenait du temps cette histoire-là. « Wouah, la classe ! » Y a ton regard qui s’est porté sur la bague de votre responsable de maison, celui que tu connais depuis que t’es un gamin à Poudlard. Il y a cette blagye triste qui s’élève et tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire. Heureusement qu'il n'y avait personne de dépressif dans cette pièce en cet instant précis. T’as rejoins Gideon, tes cadeaux toujours à la main – même si le kit commençait à se faire lourd – qui a les yeux qui brillent face à son livre avec l’autographe de son joueur préféré. « Perso, je parie sur Hermès. » De toute façon, c’était l’un ou l’autre, c’était une évidence.
T’es étonné quand tu t’aperçois que Coronis était déjà présente. Et toi qui espérais profité un peu de Gideon seul avant l’arrivée des autres loustics, tu t’étais bien planté. Tu sonnes et entres immédiatement. « Salut mon vieux ! » Y a un grand sourire qui barre ton visage quand tu tombes sur celui de la brune qui était de l’autre côté de la dite-porte. « Salut ma vieille… ? » Tu lui fais la bise avant d’aller déposer ton paquet sous le sapin puis d’aller serrer dans tes bras ton meilleur ami. Peut-être la seule personne au monde qui arrivait à avoir une vie plus compliquée que toi en ce moment. « Comment tu vas ? Je vois que t’as trouvé l’occaz parfaite pour avoir enfin de la visite. » Ton regard tourne dans la pièce sans tomber sur la nouvelle collocataire du rouquin. « Ravena est pas là ? Elle a eu peur qu’on la mange ? » Tu la connaissais pas encore très bien, mais de ce que tu avais pu voir elle avait l’air plutôt sympathique et pas vraiment du genre à ne pas aimer faire la fête. Mais les impressions étaient parfois trompeuses. T’as pas le temps de lancer un sujet de conversation sérieux, déjà parce qu’il y a Coronis et aussi parce que tout le monde arrive bien rapidement.
Et quelques dizaines de minutes plus tard, te voilà un verre à la main, en train d’écouter les remarques des uns et des autres tout en tenant toi-même un kit pour nettoyer ton balai et un nouveau balai flambant neuf à la main. « Qui est celui qui pense que mes balais ne sont pas assez bien entretenus ? Qu’il se dénonce ! » Il n’empêchait que c’était une excellente idée, si tu arrivais à vraiment prendre le temps de le faire, ce qui était clairement nécessaire. Désormais, tu n’aurais plus l’excuse du manque de matériel que tu sortais à chaque entrainement lorsqu’on te le faisait remarquer alors que c’était surtout un manque de motivation certain de ton côté. C’est que ça prenait du temps cette histoire-là. « Wouah, la classe ! » Y a ton regard qui s’est porté sur la bague de votre responsable de maison, celui que tu connais depuis que t’es un gamin à Poudlard. Il y a cette blagye triste qui s’élève et tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire. Heureusement qu'il n'y avait personne de dépressif dans cette pièce en cet instant précis. T’as rejoins Gideon, tes cadeaux toujours à la main – même si le kit commençait à se faire lourd – qui a les yeux qui brillent face à son livre avec l’autographe de son joueur préféré. « Perso, je parie sur Hermès. » De toute façon, c’était l’un ou l’autre, c’était une évidence.
- InvitéInvité
Re: deck the halls (pns) | ft. les wright
Mar 26 Déc 2017 - 19:38
Si l’idée d’une armée d’étudiants se pressant dans votre appartement ne t’avait jamais réellement mise en joie tu n’avais pas rechigné lorsque Gideon t’avait indiqué que les Wright organisaient une session d’échange de cadeaux dans l'appartement que vous partagiez. Tu savais à quel point la situation était difficile pour ton ami en ce moment, aux premières loges malgré toi tu faisais de ton mieux pour rendre son quotidien moins pénible. Un tel rassemblement de bonne humeur et de festivités ne pouvait que lui faire du bien. Le jour venu vous aviez donc fait quelques courses, tu avais même eu l’autorisation d’emprunter quelques bouteilles au Vampire’s Night pour l’occasion et vous aviez réorganisé l’appartement pour qu’il puisse accueillir tout le petit monde qui allait y affluer quelques minutes plus tard. La première arrivée, une jeune femme brune qui t’avait été présentée comme Coronis, organisatrice de l’évènement déposa rapidement les paquets sous le sapin. Vous ne purent discuter que quelques minutes car les invités arrivaient déjà, notamment le directeur de la maison des Wright, @Jazz St-James que tu avais déjà eu l’occasion de croiser au Vampire’s Night.
« Burton ! » T’exclames-tu lorsque le chien manque de te faire tomber dans le couloir tandis que quelqu’un cogne à la porte d’entrée. Terminant de déposer quelques mets dans la petite cuisine tu finis par rejoindre les nouveaux arrivants dans le salon. « Je n’ai pas peur Cormac ne t’inquiète donc pas pour moi ! » Un léger rire s’échappe de tes lèvres tandis que tu fais la bise au jeune homme. Tu ne connaissais pas énormément le Wright mais c’était un ami proche de ton colocataire, tu te doutais bien que vous seriez amenés à vous croiser de nombreuses fois dans les mois à venir. « Tout va bien Gid ? » Tu jettes un regard interrogateur à ton ami en déposant une main sur son épaule. Plus inquiète que tu ne le voudrais tu finis tout de même par lui sourire, il était bien entouré aujourd’hui cela ne pourrait lui faire que du bien.
La sonnette retentit à nouveau, c’est au tour de deux jeunes hommes, @Hermès Delacroix et @Sullivan Phelps, de faire leur entrée dans l’appartement. Légèrement rougissante face à leur touchante attention tu t’écartes pour les laisser saluer Gideon. « Ravie de vous rencontrer vous êtes vraiment adorables ! » Un large sourire s’était invité sur tes lèvres tandis que tu invitais tout le monde à rejoindre le salon comme une bonne hôtesse devait le faire. Bientôt, les autres élèves arrivent et viennent s’installer dans la pièce principale. Rapidement les conversations s’animèrent et les verres se remplirent. Assise sur l’accoudoir du canapé, flambant neuf, tu observes les cadeaux échangés aux côtés d’Hermès : « Vous êtes gâtés ! » Murmures-tu à la fois amusée et admirative de l’esprit de cohésion qui subsistais entre les étudiants. Amère malgré toi tu ne peux t’empêcher de regretter de ne pas pouvoir partager plus que quelques moments volés avec eux. Mais l’ambiance fait vite disparaitre tes idées noires et tu échanges quelques regards complices avec Gideon tandis qu’il ouvre ses cadeaux, heureuse de voir qu’il oubliait un peu ses soucis. Ouvrant ton propre paquet tu remerciais d’un geste @Coronis Reeves, que tu savais bien être celle qui était derrière ce cadeau tu ouvris la boite de chocolat et proposa à ceux qui étaient les plus proches de toi d’en gouter un. Après tout vous étiez dans un moment de partage et tu avais déjà été bien plus gâtée que tu n’aurais cru l’être. « Si avec ça vous ne faites pas des merveilles ! » Taquines-tu les joueurs de Quidditch en indiquant les nimbus 3000 qui se trouvaient désormais dans toutes les mains. Si tu n’avais jamais eu la possibilité de monter sur un balai tu connaissais bien le sport dont tu étais fervente spectatrice. Te redressant tu te diriges vers @Cormac Fitzalan-Howard et @Gideon McKinnon et déposes la boite de chocolats devant eux : « Petit chanceux ! » T’exclames-tu en ébouriffant ton colocataire d’un geste malicieux.
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