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Attention [ Deisvelina]
Sam 7 Juil 2018 - 22:59
Fin juillet 2018
Tu es seule dans ta demeure. Comme bien souvent Adriel est absent. À vrai dire dire qu'il est présent, c'est ce qu'il y a d'exceptionnel. Après tout tu l'as épousé juste parce que c'est la décision de vos familles. Si ce n'est les liens officiels lors des dîners mondains, tu n'as pas vraiment de liens, à côté, avec lui. Mine de rien, ça commence à te peser sur le moral. Tu as beau avoir tout ce que tu veux, plus les jours passent, et plus tu as l'impression de manquer d'attention. Tu chasses ces idées. L'attention n'a aucune importance lors d'un mariage arrangé. Nul besoin de se sentir désirable, puisque ça non plus, ça ne compte pas dans ce genre d'union. Seulement, voilà, tu as beau te sortir ses idées du crâne. Elles reviennent de plus en plus souvent.
Tout a été nettoyé et plutôt deux fois qu'une. Aucune poussière n'a survecu. Tu tournes comme un lion en cage. Au point où Jeanine, ton Elfe de Maison te propose de sortir un peu. Il faut bien que tu avoues que tu as été exécrable toute la matinée avec elle. Si la plupart du temps, tu arrives à être clémente avec elle, aujourd'hui, tu es plus sèche. Injustement. Tu l'aimes bien Jeanine, elle a toujours été là pour toi. Tu décides donc de suivre sa suggestion.
Tu es vêtue d'une simple robe et tu as ondulé tes cheveux. Tu arrives à la Taverne du Troll. Tu as bien le temps pour prendre un café. La plupart des tables sont déjà prises. Par chance tu en repères une de libre. Tu t'installes sur une chaise, dos à la porte. Le temps que l'un des serveur viennent prendre ta commande, tu plonges tes yeux azurs dans la Gazette du sorcier. Tu suis le cours boursiers des entreprises sorcières. Puis tu regardes la page des sports et les résultats des derniers matchs de Quidditch.
Quand le serveur arrive, tu commande un rallongé avec un sucre, avant de replonger ton nez dans le journal. Les tables se remplissent davantage au fur et à mesure. Heureusement, que tu es arrivée à temps. Sans quoi, tu ne sais pas comment tu aurais fait. Ta consommation ne devrait pas tarder à arriver.
Tu es seule dans ta demeure. Comme bien souvent Adriel est absent. À vrai dire dire qu'il est présent, c'est ce qu'il y a d'exceptionnel. Après tout tu l'as épousé juste parce que c'est la décision de vos familles. Si ce n'est les liens officiels lors des dîners mondains, tu n'as pas vraiment de liens, à côté, avec lui. Mine de rien, ça commence à te peser sur le moral. Tu as beau avoir tout ce que tu veux, plus les jours passent, et plus tu as l'impression de manquer d'attention. Tu chasses ces idées. L'attention n'a aucune importance lors d'un mariage arrangé. Nul besoin de se sentir désirable, puisque ça non plus, ça ne compte pas dans ce genre d'union. Seulement, voilà, tu as beau te sortir ses idées du crâne. Elles reviennent de plus en plus souvent.
Tout a été nettoyé et plutôt deux fois qu'une. Aucune poussière n'a survecu. Tu tournes comme un lion en cage. Au point où Jeanine, ton Elfe de Maison te propose de sortir un peu. Il faut bien que tu avoues que tu as été exécrable toute la matinée avec elle. Si la plupart du temps, tu arrives à être clémente avec elle, aujourd'hui, tu es plus sèche. Injustement. Tu l'aimes bien Jeanine, elle a toujours été là pour toi. Tu décides donc de suivre sa suggestion.
Tu es vêtue d'une simple robe et tu as ondulé tes cheveux. Tu arrives à la Taverne du Troll. Tu as bien le temps pour prendre un café. La plupart des tables sont déjà prises. Par chance tu en repères une de libre. Tu t'installes sur une chaise, dos à la porte. Le temps que l'un des serveur viennent prendre ta commande, tu plonges tes yeux azurs dans la Gazette du sorcier. Tu suis le cours boursiers des entreprises sorcières. Puis tu regardes la page des sports et les résultats des derniers matchs de Quidditch.
Quand le serveur arrive, tu commande un rallongé avec un sucre, avant de replonger ton nez dans le journal. Les tables se remplissent davantage au fur et à mesure. Heureusement, que tu es arrivée à temps. Sans quoi, tu ne sais pas comment tu aurais fait. Ta consommation ne devrait pas tarder à arriver.
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Re: Attention [ Deisvelina]
Dim 15 Juil 2018 - 18:12
Svein n'a pas l'habitude d'écrire hors de chez lui. Il apprécie plus l'idée de l'auteur reclus, enfermé depuis quinze jours dans l'obscurité dans l'espoir de rendre dans son œuvre le plus pur témoignage de sa folie, à celui du type ordonné, préparé, qui n'oublie aucun de ses feuillets et consigne ses idées d'une écriture propre entre deux gorgées d'un café parfaitement équilibre -pour Svein, une idée est tout de même largement plus réaliste que l'autre.
La principale raison de sa présence, à lui et à celle de deux ou trois carnets à moitié remplis, accompagnés d'un jeu de tarot, à la Taverne du Troll était principalement dûe à la chaleur estivale. Svein se plaisait dans son appartement, mais l'atmosphère sans climatisation y était étouffante l'après-midi, et il ne pouvait survivre qu'à l'extérieur. La Taverne était climatisée à un point tel que Svein regrettait de ne pas s'être plus couvert, et dénuée de son habituelle bruyante foule, qui aurait sûrement découragé l'étudiant d'entrer. Il y a tout de même pas mal de monde, mais il est arrivé assez tôt pour pouvoir se réserver une table un peu à l'écart.
Il a un peu de moins de mal à écrire en ce moment, à se concentrer. Il pensait que c'était la baisse de stress qui venait avec l'arrêt des cours, et la réduction de ses obligations sociales, puisque son peu d'amis était hors de la ville, en train de se la couler douce dans quelque destination exotique. Il n'avait qu'en vue la tâche présence -écrire- et le mois qu'il allait retourner passer à Bergen. D'habitude il avait hâte de revoir sa famille, mais vu les discussions animées qu'il avait eu avec ses parents par hibou concernant sa poursuite d'études, il craignait que l'ambiance soit plus tiède cette année.
Ca y est, il s'est déconcentré. Il réalise qu'il n'a rien fichu depuis un quart d'heure, et décide d'aller au comptoir demander un nouveau café -décision dangereuse étant donné qu'il n'en buvait absolument pas en temps normal et n'était donc pas habitué aux effets. Tasse en main il s'accoude au bar et hèle le serveur. Il est à mi-chemin dans sa commande lorsqu'il tourne la tête et reconnaît Tzvetelina, en finit balbutiant de surprise. Le serveur est assez perspicace et repart avec la tasse. Ils se retrouvent seuls, côte-à-côte sans n'avoir rien demandé.
-Je commandais juste un café, dit-il avec un sourire poli à l'adresse de Tzvetelina.
Affirmation plutôt fermée à conversation, mais la surprise le pousse tant dans ses retranchements qu'il ne peut que penser à se réfugier dans ses vers.
La principale raison de sa présence, à lui et à celle de deux ou trois carnets à moitié remplis, accompagnés d'un jeu de tarot, à la Taverne du Troll était principalement dûe à la chaleur estivale. Svein se plaisait dans son appartement, mais l'atmosphère sans climatisation y était étouffante l'après-midi, et il ne pouvait survivre qu'à l'extérieur. La Taverne était climatisée à un point tel que Svein regrettait de ne pas s'être plus couvert, et dénuée de son habituelle bruyante foule, qui aurait sûrement découragé l'étudiant d'entrer. Il y a tout de même pas mal de monde, mais il est arrivé assez tôt pour pouvoir se réserver une table un peu à l'écart.
Il a un peu de moins de mal à écrire en ce moment, à se concentrer. Il pensait que c'était la baisse de stress qui venait avec l'arrêt des cours, et la réduction de ses obligations sociales, puisque son peu d'amis était hors de la ville, en train de se la couler douce dans quelque destination exotique. Il n'avait qu'en vue la tâche présence -écrire- et le mois qu'il allait retourner passer à Bergen. D'habitude il avait hâte de revoir sa famille, mais vu les discussions animées qu'il avait eu avec ses parents par hibou concernant sa poursuite d'études, il craignait que l'ambiance soit plus tiède cette année.
Ca y est, il s'est déconcentré. Il réalise qu'il n'a rien fichu depuis un quart d'heure, et décide d'aller au comptoir demander un nouveau café -décision dangereuse étant donné qu'il n'en buvait absolument pas en temps normal et n'était donc pas habitué aux effets. Tasse en main il s'accoude au bar et hèle le serveur. Il est à mi-chemin dans sa commande lorsqu'il tourne la tête et reconnaît Tzvetelina, en finit balbutiant de surprise. Le serveur est assez perspicace et repart avec la tasse. Ils se retrouvent seuls, côte-à-côte sans n'avoir rien demandé.
-Je commandais juste un café, dit-il avec un sourire poli à l'adresse de Tzvetelina.
Affirmation plutôt fermée à conversation, mais la surprise le pousse tant dans ses retranchements qu'il ne peut que penser à se réfugier dans ses vers.
- InvitéInvité
Re: Attention [ Deisvelina]
Jeu 19 Juil 2018 - 23:28
attention
Robe ambrée. Elle danse devant toi. Dans le fond de ton verre tu observes la liqueur avec attention et pour cause, il s’agit de l’une des meilleures. Craigellachie 31. D’ordinaire proche de tes noises cela ne te dérange pas de dépenser plusieurs gallions pour un bon whisky. Il n’est pas tard, du moins tu le supposes, cela fait bien longtemps que tu ne cherches plus à connaître l’heure. Accoudé au bar de la taverne tu profites de quelques instants agréables à l’écoute du piano enchanté. Sa mélodie te permet de t’évader mais ce n’est que de courte durée. La taverne se remplie peu à peu et bientôt le brouhaha te monte à la tête. Une gorgée. Tu essaies tant bien que mal d’apprécier ce qui t’a coûté une petite fortune. Crème brûlée. Tu n’es vraiment pas déçu de ton investissement. Une bousculade et tu renverses la moitié de ce qui te restes. Tu sers la mâchoire, pinces les lèvres et te lèves brusquement. Alors que tu t’apprêtes à expliquer la valeur des bonnes choses à celui t’as bousculé sans s’excuser, tu aperçois au loin un visage familier. « Skinner. » Le nom siffle entre tes dents. Dégoût et amertume se mêlent. Tu plisses légèrement les yeux lorsque tu vois un homme s’approcher d’elle. Aucun doute, il ne s’agit pas de son époux.
Tu pousses sans ménagement celui que tu voulais étriper quelques minutes plus tôt pour porter ton attention sur le duo qui se dévoile devant toi. Serait-ce la faille que tu cherchais ? Tu ne peux t’empêcher d’exulter intérieurement mais en façade rien n’est visible. Comme à l’accoutumée ton visage est froid et inexpressif. Tu les observes en sachant qu’ils ne te voient pas. Tu ne veux pas encore montrer ta présence, c’est trop tôt. Tu veux les prendre sur le fait. Vengeance. Tu n’as que ça en tête, pouvoir briser la vie rêvée de ce cher Adriel et par la même occasion celle de son père. Ton géniteur. La bulgare ne sera qu’un dommage collatéral. Tu finis ton verre en une gorgée et tu le poses sur le bar sans y prêter attention. Ton regard est rivé sur eux, tu n’attends qu’un geste, une faute.
Tu pousses sans ménagement celui que tu voulais étriper quelques minutes plus tôt pour porter ton attention sur le duo qui se dévoile devant toi. Serait-ce la faille que tu cherchais ? Tu ne peux t’empêcher d’exulter intérieurement mais en façade rien n’est visible. Comme à l’accoutumée ton visage est froid et inexpressif. Tu les observes en sachant qu’ils ne te voient pas. Tu ne veux pas encore montrer ta présence, c’est trop tôt. Tu veux les prendre sur le fait. Vengeance. Tu n’as que ça en tête, pouvoir briser la vie rêvée de ce cher Adriel et par la même occasion celle de son père. Ton géniteur. La bulgare ne sera qu’un dommage collatéral. Tu finis ton verre en une gorgée et tu le poses sur le bar sans y prêter attention. Ton regard est rivé sur eux, tu n’attends qu’un geste, une faute.
©Pando
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Re: Attention [ Deisvelina]
Sam 21 Juil 2018 - 10:56
Ta commande arrive. Tu bois ton café en continuant de lire ton journal. Tu ne fais pas attention aux brouhaha environnant. Tu es dans ta bulle. Une fois ton café, fini, tu décides de prendre un verre de jus de fruit. Certes, il ne vaudra jamais le smoothie de Niamh, mais tu feras avec. La salle se rempli de plus en plus, si bien que tu dois aller directement au comptoir pour commander. Un air de piano passe. C'est plutôt agréable à entendre.
Tu t'avances jusqu'au comptoir, en te frayant un passage, tant bien que mal parmi les autres clients. Tu commandes ton verre de jus de fruit. Tu tournes la tête sur le côté. Et c'est là que tu le vois. Tu as l'impression de buguer. Ton visage prend une teinte pivoine. Tu lui souris.
- Je croyais que tu ne buvais pas de café.
Du moins c'est ce que tu en avais déduit, lors du week-end au Kelpie. Mais en même temps, qu'est-ce que tu en sais qu'il ne boit pas de café ? Et pourquoi tu as retenu ce genre de détail ? Pourquoi tu lui souris comme une midinette. Qu'est ce qu'il se passe dans ta petite tête Lina ?
- Tu vas bien, sinon ? Depuis la dernière fois.
Question de politesse. Tu te perds à nouveau, dans tes pensées. Arrêtes de repenser à la dernière fois. Soudainement, on te bouscule. Tu t'énerves à l'adresse de l'inconnu, qui est déjà parti en t'ignorant.
- Vous ne pouvez-pas faire attention ?! Abruti !
Déjà, le balourd t'avais fait mal à l'épaule en te bousculant. Mais pire encore, le contenu de ton verre à atterrit en plein sur le tee-shirt de Svein. Et le jus de fruit ça tâche bien. Tu es gêné et tu t'en veux.
- Je suis vraiment désolée. Qu'est ce que je peux faire pour arranger ça ?
Tu sais ce que tu vas-faire, lui acheter une dizaine de tee-shirt. Mais pour cela, tu dois connaître sa taille. Pour le savoir, tu jettes un oeil à l'étiquette qui se trouve à l'intérieur. Tu es si proche de lui et ça t'electrises. Ressaisis-toi Lina !
Tu t'avances jusqu'au comptoir, en te frayant un passage, tant bien que mal parmi les autres clients. Tu commandes ton verre de jus de fruit. Tu tournes la tête sur le côté. Et c'est là que tu le vois. Tu as l'impression de buguer. Ton visage prend une teinte pivoine. Tu lui souris.
- Je croyais que tu ne buvais pas de café.
Du moins c'est ce que tu en avais déduit, lors du week-end au Kelpie. Mais en même temps, qu'est-ce que tu en sais qu'il ne boit pas de café ? Et pourquoi tu as retenu ce genre de détail ? Pourquoi tu lui souris comme une midinette. Qu'est ce qu'il se passe dans ta petite tête Lina ?
- Tu vas bien, sinon ? Depuis la dernière fois.
Question de politesse. Tu te perds à nouveau, dans tes pensées. Arrêtes de repenser à la dernière fois. Soudainement, on te bouscule. Tu t'énerves à l'adresse de l'inconnu, qui est déjà parti en t'ignorant.
- Vous ne pouvez-pas faire attention ?! Abruti !
Déjà, le balourd t'avais fait mal à l'épaule en te bousculant. Mais pire encore, le contenu de ton verre à atterrit en plein sur le tee-shirt de Svein. Et le jus de fruit ça tâche bien. Tu es gêné et tu t'en veux.
- Je suis vraiment désolée. Qu'est ce que je peux faire pour arranger ça ?
Tu sais ce que tu vas-faire, lui acheter une dizaine de tee-shirt. Mais pour cela, tu dois connaître sa taille. Pour le savoir, tu jettes un oeil à l'étiquette qui se trouve à l'intérieur. Tu es si proche de lui et ça t'electrises. Ressaisis-toi Lina !
- InvitéInvité
Re: Attention [ Deisvelina]
Sam 21 Juil 2018 - 19:05
Une soudaine alerte apparaît sur son visage, elle rougit immédiatement. Peut-être est-ce le cas de Svein, aussi. C'est dans ces moments-là qu'il regrette d'avoir rasé sa barbe, alors qu'elle était en si bon chemin.
-Je change régulièrement d'avis sur le café, dit-il, sans trouver de meilleure réponse.
Il n'en buvait que lorsqu'il écrivait, et il n'avait jamais écrit en la présence de Tzvetelina. C'était un détail étrange qu'elle avait remarqué, tout de même. Il aurait été incapable de dire quoi que ça soit sur les habitudes alimentaires de celle-ci. Peut-être était-ce mieux comme ça, d'ailleurs. Ignorance is bliss, comme dirait l'autre.
Elle lui demande des nouvelles. Comment il va depuis la dernière fois -le détail qui tue.
-Très bien. Et toi ?
Le camp lui a apporté de nouveaux problèmes, il était sûr, mais le but primaire avait été atteint : il s'était changé les idées. Il avait écrit. Il s'était rasé en rentrant, ce qui était toujours signe qu'il était dans une meilleure période de sa vie, ou qu'il ne voulait pas renvoyer une image trop désolée à ses parents.
Elle a pas le temps de lui répondre qu'elle est bousculée par-derrière. Surpris par le coup de froid provoqué par le jus de fruit renversé, Svein n'a pas le réflexe d'arrêter le type pour lui remonter les bretelles, et après tout elle le fait très bien toute seule -il admire son sang-froid. Puis il admire la tâche qui peint maintenant son t-shirt. C'était fâcheux, mais c'était une bonne excuse pour prendre congé et éviter de continuer une conversation qui pourrait être dangereuse. Elle commence à se confondre en excuses, mais vraiment :
-Ce n'est pas grave, tu sais. Il suffit d'un coup de baguette à la maison.
Elle n'écoute pas, ayant visiblement une autre idée en tête. Elle part saisir l'étiquette du t-shirt sans crier garde ; Svein compte déjà l'éloigner quand il aperçoit un homme détourner le regard, au fond de la salle, pas loin de ses carnets. Il ressent une étrange suspicion. C'était comme ce tour qu'il avait vu des serveurs Moldus faire, tirer la nappe d'une table alors que celle-ci était encore dressée. La pièce de tissu disparaissait si vite qu'il n'y avait aucune preuve de sa présence un millième de seconde plus tôt, à l'exception d'un léger tremblement dans le contenu des verres. C'était ça, ce détournement d'yeux. Un frisson du verre qui indiquait que ce type les avait regardé, quelques secondes plus tôt. La culpabilité revient au galop. Svein dégage son t-shirt des mains de Tzvetelina et s'éloigne d'un ou deux pas, d'un geste qui peut paraître vexant.
Il retourne s'accouder au bar.
-Désolé, dit-il deux secondes après, assailli par une culpabilité toute différente. Je ne suis pas sûr qu'on devrait...
Il n'achève pas sa pensée. Le serveur revient avec son café, et un regard dédaigneux pour sa tache de jus de fruits.
-Je change régulièrement d'avis sur le café, dit-il, sans trouver de meilleure réponse.
Il n'en buvait que lorsqu'il écrivait, et il n'avait jamais écrit en la présence de Tzvetelina. C'était un détail étrange qu'elle avait remarqué, tout de même. Il aurait été incapable de dire quoi que ça soit sur les habitudes alimentaires de celle-ci. Peut-être était-ce mieux comme ça, d'ailleurs. Ignorance is bliss, comme dirait l'autre.
Elle lui demande des nouvelles. Comment il va depuis la dernière fois -le détail qui tue.
-Très bien. Et toi ?
Le camp lui a apporté de nouveaux problèmes, il était sûr, mais le but primaire avait été atteint : il s'était changé les idées. Il avait écrit. Il s'était rasé en rentrant, ce qui était toujours signe qu'il était dans une meilleure période de sa vie, ou qu'il ne voulait pas renvoyer une image trop désolée à ses parents.
Elle a pas le temps de lui répondre qu'elle est bousculée par-derrière. Surpris par le coup de froid provoqué par le jus de fruit renversé, Svein n'a pas le réflexe d'arrêter le type pour lui remonter les bretelles, et après tout elle le fait très bien toute seule -il admire son sang-froid. Puis il admire la tâche qui peint maintenant son t-shirt. C'était fâcheux, mais c'était une bonne excuse pour prendre congé et éviter de continuer une conversation qui pourrait être dangereuse. Elle commence à se confondre en excuses, mais vraiment :
-Ce n'est pas grave, tu sais. Il suffit d'un coup de baguette à la maison.
Elle n'écoute pas, ayant visiblement une autre idée en tête. Elle part saisir l'étiquette du t-shirt sans crier garde ; Svein compte déjà l'éloigner quand il aperçoit un homme détourner le regard, au fond de la salle, pas loin de ses carnets. Il ressent une étrange suspicion. C'était comme ce tour qu'il avait vu des serveurs Moldus faire, tirer la nappe d'une table alors que celle-ci était encore dressée. La pièce de tissu disparaissait si vite qu'il n'y avait aucune preuve de sa présence un millième de seconde plus tôt, à l'exception d'un léger tremblement dans le contenu des verres. C'était ça, ce détournement d'yeux. Un frisson du verre qui indiquait que ce type les avait regardé, quelques secondes plus tôt. La culpabilité revient au galop. Svein dégage son t-shirt des mains de Tzvetelina et s'éloigne d'un ou deux pas, d'un geste qui peut paraître vexant.
Il retourne s'accouder au bar.
-Désolé, dit-il deux secondes après, assailli par une culpabilité toute différente. Je ne suis pas sûr qu'on devrait...
Il n'achève pas sa pensée. Le serveur revient avec son café, et un regard dédaigneux pour sa tache de jus de fruits.
- InvitéInvité
Re: Attention [ Deisvelina]
Sam 28 Juil 2018 - 1:52
attention
Immobile tu ne peux détourner ton regard d’eux. Tu aimerais les pousser dans les bras l’un de l’autre, les pousser à la faute. Tu souhaiterais qu’elle trahisse son vœu de fidélité. Tel un marionnettiste tu aimerais tirer les fils du destin pour manipuler ces pantins. À croire que le ciel t’a entendu, pour une fois. Tu ne sais pas bien ce qui s’est passé, trop loin pour le voir, mais rapidement elle se jette à son cou. Victoire. Tu exultes tellement que tu ne peux cacher ta satisfaction. Tes lèvres s’étirent en un sourire comblé qui ne t’est pas familier. Cette sensation étrange qui te traverse de part en part est ce qui se rapproche le plus de la joie selon toi. Alors que tu jubiles son regard croise le tien. Dommage. Il l’a repoussée lorsqu’il t’a vu tel un gamin pris la main dans le sac. Il y a donc bien quelque chose qui se trame entre les deux étudiants.
Tu fais mine de rien et tu le salues, après tout pourquoi ne pas tirer avantage de la situation ? Maintenant qu’il t’a vu il sera plus prudent, sur ses gardes. Si tu veux qu’il se passe quelque chose tu devras en être l’instigateur ou au moins le soutien. Il te faudra donc passer pour un allié. Une fois cette vérité assimilée tu serres la mâchoire et décides de te diriger vers eux. « Monsieur Haugen. » Dis-tu une fois à ses côtés. Ta voix est plus douce qu’à l’accoutumée, si bien que tu te reconnais à peine. « Madame Skinner. » Tu lui rappelles son nom, celui de son époux, celui que tu aurais du porter. Tu la salues d’un signe de tête et porte ton attention sur le t-shirt du jeune homme. Maintenant tu comprends mieux ce qui s’est passé. « Avec une telle maladresse, il est étonnant que vous soyez aussi agile sur un balai. » Dis-tu en souriant et en déportant ton regard sur la Bulgare. Tu te forces à être sympathique, à faire ce qu’ils font tous sous couvert de plaisanterie. Mais intérieurement le simple fait de leur adresser la parole t’est insupportable.
Tu interpelles le serveur et lui demande de resservir la jeune femme, ce qu’il fait sans attendre. Finalement ta propension à boire t’aura rendue service. À force d’user le verni du comptoir tu es devenu un habitué et tu as donc droit à quelques privilèges. « Vous devriez aller nettoyer ça Monsieur Haugen. » Dis-tu à l’encontre du jeune homme avant de la regarder à nouveau. « Je vous tiendrai compagnie si vous le désirez. » Tu te forces à sourire à celle qui sans le savoir est devenue ta proie depuis que tu l’as aperçue. Ton jeu fut si bien répété qu’ils ne peuvent que te croire sincère. Tu espères qu’il acceptera de vous laisser le temps pour lui d’utiliser un sortilège de nettoyage dans les toilettes des hommes. De cette façon tu pourras instiller ton poison dans l’esprit de la jeune Grymm.
Tu fais mine de rien et tu le salues, après tout pourquoi ne pas tirer avantage de la situation ? Maintenant qu’il t’a vu il sera plus prudent, sur ses gardes. Si tu veux qu’il se passe quelque chose tu devras en être l’instigateur ou au moins le soutien. Il te faudra donc passer pour un allié. Une fois cette vérité assimilée tu serres la mâchoire et décides de te diriger vers eux. « Monsieur Haugen. » Dis-tu une fois à ses côtés. Ta voix est plus douce qu’à l’accoutumée, si bien que tu te reconnais à peine. « Madame Skinner. » Tu lui rappelles son nom, celui de son époux, celui que tu aurais du porter. Tu la salues d’un signe de tête et porte ton attention sur le t-shirt du jeune homme. Maintenant tu comprends mieux ce qui s’est passé. « Avec une telle maladresse, il est étonnant que vous soyez aussi agile sur un balai. » Dis-tu en souriant et en déportant ton regard sur la Bulgare. Tu te forces à être sympathique, à faire ce qu’ils font tous sous couvert de plaisanterie. Mais intérieurement le simple fait de leur adresser la parole t’est insupportable.
Tu interpelles le serveur et lui demande de resservir la jeune femme, ce qu’il fait sans attendre. Finalement ta propension à boire t’aura rendue service. À force d’user le verni du comptoir tu es devenu un habitué et tu as donc droit à quelques privilèges. « Vous devriez aller nettoyer ça Monsieur Haugen. » Dis-tu à l’encontre du jeune homme avant de la regarder à nouveau. « Je vous tiendrai compagnie si vous le désirez. » Tu te forces à sourire à celle qui sans le savoir est devenue ta proie depuis que tu l’as aperçue. Ton jeu fut si bien répété qu’ils ne peuvent que te croire sincère. Tu espères qu’il acceptera de vous laisser le temps pour lui d’utiliser un sortilège de nettoyage dans les toilettes des hommes. De cette façon tu pourras instiller ton poison dans l’esprit de la jeune Grymm.
©Pando
- InvitéInvité
Re: Attention [ Deisvelina]
Sam 28 Juil 2018 - 13:27
Tout va si vite. Entre le moment où tu essayes de nettoyer la tâche sur le tee-shirt de Svein et celui où il te repousse, il se passe quelques secondes à peine. Tu le regarde avec un air ahuri. Tu te demandes ce qu'il lui prend. Tu as commis une maladresse, alors tu te dois de la réparer. Mais pourquoi cherches tu justement à réparer cette gaffe avec autant d'ardeur ? Au point d'aller jusqu'à mettre ta tête dans son cou. De sentir son parfum. Chasses ces idées de ton esprit Lina.
On ne devrait pas...
Tu ne sauras pas la suite. Le serveur vous a interrompu en apportant le café de Svein. Une fois, parti, tu en profite pour revenir à la conversation. Le suspens est à son comble.
- On ne devrait pas ?
C'est à ce moment là qu'il arrive. Tu ne l'as pas vu venir. Il vous salue. Vous appelle par vos noms de famille. Tu le reconnais bien. Deirdre McDougall, l'un des surveillants de l'université. Une majorité des élèves le craigne. Pour toi, ce n'est pas le cas. Pourtant tu le devrais Lina. Au sein de l'université, il cherche seulement à faire respecter l'ordre. Il ne fait que son travail. Tu le salues à ton tour.
- Monsieur McDougall.
Quand il fait la boutade sur ta maladresse. Tu ne ris pas aux éclats. Ce n'est pas ton genre. Cependant, tu lui rends un sourire poli et lui répond.
- Je ne vous savais pas amateur de Quidditch.
Comment peut-il savoir comment tu joues au Quidditch ? Tu commences à penser qu'il t'observe. Avant de balayer cette stupide pensée de ton esprit. Voir un entraînement et un match de Quidditch est à la portée de tous. Tu le vois interpeller un serveur afin qu'il te resserve un jus de fruit.
- Je vous remercie pour le verre.
Il te proposes de te tenir compagnie, après avoir suggéré à Svein d'aller nettoyer la tâche sur son vêtements dans les commodités pour hommes. Tu t'adresses au jeune homme en rougissant légèrement.
- Le jus de fruit risquerait de s'inscruster si la tâche n'est pas enlevée à temps. En t'attendant, nous pouvons nous trouver une table avec Monsieur McDougall et te garder ton café.
On ne devrait pas...
Tu ne sauras pas la suite. Le serveur vous a interrompu en apportant le café de Svein. Une fois, parti, tu en profite pour revenir à la conversation. Le suspens est à son comble.
- On ne devrait pas ?
C'est à ce moment là qu'il arrive. Tu ne l'as pas vu venir. Il vous salue. Vous appelle par vos noms de famille. Tu le reconnais bien. Deirdre McDougall, l'un des surveillants de l'université. Une majorité des élèves le craigne. Pour toi, ce n'est pas le cas. Pourtant tu le devrais Lina. Au sein de l'université, il cherche seulement à faire respecter l'ordre. Il ne fait que son travail. Tu le salues à ton tour.
- Monsieur McDougall.
Quand il fait la boutade sur ta maladresse. Tu ne ris pas aux éclats. Ce n'est pas ton genre. Cependant, tu lui rends un sourire poli et lui répond.
- Je ne vous savais pas amateur de Quidditch.
Comment peut-il savoir comment tu joues au Quidditch ? Tu commences à penser qu'il t'observe. Avant de balayer cette stupide pensée de ton esprit. Voir un entraînement et un match de Quidditch est à la portée de tous. Tu le vois interpeller un serveur afin qu'il te resserve un jus de fruit.
- Je vous remercie pour le verre.
Il te proposes de te tenir compagnie, après avoir suggéré à Svein d'aller nettoyer la tâche sur son vêtements dans les commodités pour hommes. Tu t'adresses au jeune homme en rougissant légèrement.
- Le jus de fruit risquerait de s'inscruster si la tâche n'est pas enlevée à temps. En t'attendant, nous pouvons nous trouver une table avec Monsieur McDougall et te garder ton café.
- InvitéInvité
Re: Attention [ Deisvelina]
Ven 3 Aoû 2018 - 14:08
Café arrivé, Tzvetelina lui renvoie ses mots, Svein n'a pas le temps de s'expliquer, de toute façon il n'aurait sûrement pas trouvé les mots pour s'expliquer. L'homme qui les avait regardé se lève pour les saluer, utilise même leurs noms de famille comme un professeur à l'attitude un peu gauche.
Svein réalisa que la gêne qui l'avait envahi d'abord était peut-être dû au fait qu'il connaissait ce visage sans savoir mettre un nom dessus. Il s'en voulut d'avoir tout de suite assigné à cet homme de malignes intentions. A croire qu'il devenait paranoïaque, et c'était bien possible. Il s'était convaincu depuis son adolescence que le monde entier après lui, et passait donc pas mal de temps à se répéter que ce n'était pas le cas. Il devenait difficile de distinguer ce qui était une intuition et ce qui n'en était pas.
-Bonjour, dit-il sans réussir à invoquer un nom.
Ce fut Tzvetelina qui le replaca. Le nom sur le visage -McDougall. Surveillant. Ce qui expliquait pourquoi il connaissait son nom. Svein était presque soulagé, à présent.
Le surveillant lance une politesse à Tzvetelina. Le Quidditch. Mince, peut-être que c'était vraiment une malédiction familiale. Une ombre passe sur le visage de l'étudiante, mais leur interlocuteur ne perd pas son temps affable, remplace même le jus de fruit perdu. Svein en remercierait presque le ciel d'avoir mis fin à une conversation qui pourrait être dangereuse.
Puis la seconde suivante on s'adresse à lui. Oui. La tâche. Il hésite à abandonner Tzvetelina avec cet homme qu'elle n'a pas l'air de connaître, mais finalement elle s'affiche en faveur de l'idée. Svein ne compte pas se lancer dans une dispute là-dessus. Il hoche la tête.
-Vous avez raison, c'est plus prudent.
Comme si son t-shirt était un bien si précieux. Svein abandonne son café au comptoir et se dirige vers les toilettes pour hommes, à la décoration digne du reste de la taverne.
Adossé aux lavabos, baguette en main, il met un temps à se souvenir d'un sortilège de nettoyage. La tâche, en suspens sur son t-shirt, renvoie des effluves exotiques, fruits de la passion, et surtout, ananas. Svein met à temps à faire la connexion avec cette matinée, la suite de cette autre rencontre fortuite avec Tzvetelina.
Plus rien n'était une coïncidence. Avec quelle carte était venue cette vision olfactive, déjà ? Roue de la Fortune. Oh, il s'était trompé, donc. C'était à appliquer à cette présente situation, et pas à l'autre matinée. Il tapota une poche, puis l'autre, à la recherche d'un des jeux de tarot qu'il avait emporté avec lui, dans l'intention de refaire un tirage ; mais les deux étaient vides. Les cartes attendaient sur sa table, profitaient de la climatisation sans lui.
Il n'allait pas pouvoir les récupérer discrètement pour faire un tirage discrètement, impossible en la compagnie de deux personnes. Il allait devoir faire avec ce seul indice, la roue de la fortune, tenter désespérément de dénicher d'où pourrait bien venir la rétribution. Il jette le sort de nettoyage avec hâte, rate quelques fibres, et retourne rapidement en salle.
McDougall et Tzvetelina sont installés à une table proche de celle où il était auparavant. Il s'assied à contrecoeur, il lui suffirait de tenter la main pour piocher une carte.
Au lieu de ça il force un sourire à fendre son visage.
-J'espère que vous ne vous êtes pas trop amusés sans moi.
D'un geste de la main il dissimule les traces infimes de la tache mal effacée.
Svein réalisa que la gêne qui l'avait envahi d'abord était peut-être dû au fait qu'il connaissait ce visage sans savoir mettre un nom dessus. Il s'en voulut d'avoir tout de suite assigné à cet homme de malignes intentions. A croire qu'il devenait paranoïaque, et c'était bien possible. Il s'était convaincu depuis son adolescence que le monde entier après lui, et passait donc pas mal de temps à se répéter que ce n'était pas le cas. Il devenait difficile de distinguer ce qui était une intuition et ce qui n'en était pas.
-Bonjour, dit-il sans réussir à invoquer un nom.
Ce fut Tzvetelina qui le replaca. Le nom sur le visage -McDougall. Surveillant. Ce qui expliquait pourquoi il connaissait son nom. Svein était presque soulagé, à présent.
Le surveillant lance une politesse à Tzvetelina. Le Quidditch. Mince, peut-être que c'était vraiment une malédiction familiale. Une ombre passe sur le visage de l'étudiante, mais leur interlocuteur ne perd pas son temps affable, remplace même le jus de fruit perdu. Svein en remercierait presque le ciel d'avoir mis fin à une conversation qui pourrait être dangereuse.
Puis la seconde suivante on s'adresse à lui. Oui. La tâche. Il hésite à abandonner Tzvetelina avec cet homme qu'elle n'a pas l'air de connaître, mais finalement elle s'affiche en faveur de l'idée. Svein ne compte pas se lancer dans une dispute là-dessus. Il hoche la tête.
-Vous avez raison, c'est plus prudent.
Comme si son t-shirt était un bien si précieux. Svein abandonne son café au comptoir et se dirige vers les toilettes pour hommes, à la décoration digne du reste de la taverne.
Adossé aux lavabos, baguette en main, il met un temps à se souvenir d'un sortilège de nettoyage. La tâche, en suspens sur son t-shirt, renvoie des effluves exotiques, fruits de la passion, et surtout, ananas. Svein met à temps à faire la connexion avec cette matinée, la suite de cette autre rencontre fortuite avec Tzvetelina.
Plus rien n'était une coïncidence. Avec quelle carte était venue cette vision olfactive, déjà ? Roue de la Fortune. Oh, il s'était trompé, donc. C'était à appliquer à cette présente situation, et pas à l'autre matinée. Il tapota une poche, puis l'autre, à la recherche d'un des jeux de tarot qu'il avait emporté avec lui, dans l'intention de refaire un tirage ; mais les deux étaient vides. Les cartes attendaient sur sa table, profitaient de la climatisation sans lui.
Il n'allait pas pouvoir les récupérer discrètement pour faire un tirage discrètement, impossible en la compagnie de deux personnes. Il allait devoir faire avec ce seul indice, la roue de la fortune, tenter désespérément de dénicher d'où pourrait bien venir la rétribution. Il jette le sort de nettoyage avec hâte, rate quelques fibres, et retourne rapidement en salle.
McDougall et Tzvetelina sont installés à une table proche de celle où il était auparavant. Il s'assied à contrecoeur, il lui suffirait de tenter la main pour piocher une carte.
Au lieu de ça il force un sourire à fendre son visage.
-J'espère que vous ne vous êtes pas trop amusés sans moi.
D'un geste de la main il dissimule les traces infimes de la tache mal effacée.
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