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When relationships change (Agrippa)
Ven 27 Juil 2018 - 15:03
Agrippa & Merlin
When relationships change
Le journal dans sa main droite et son croissant dans l'autre main, le professeur de métamorphose allait faire son petit-déjeuner dans la salle des professeurs qui était vide. Et pour cause, la plupart des professeurs avaient quitté le campus pour profiter des vacances. Ce qui n'était pas le cas de Merlin qui voulait avant tout boucler son programme avant de pouvoir se reposer dans un endroit qu'il n'avait pas encore choisi pour le moment. Se posant sur l'une des chaises qui entourait la grande table ronde, il posa la gazette du sorcier sur le bois de la table et croqua dans son croissant avant de commencer à lire les gros titres. Les survolant, à première vue, rien de bien passionnant. Mais dans l'un des coins de la première page, un article parlait d'une vague d'effraction, cette vague étant commise par une bande de jeunes adultes qui se faisaient appeler les Libérators. Un nom qui était familier à Merlin puisqu'il avait déjà eu affaire à cette bande lorsqu'il travaillait en tant qu'auror au Ministère de la Magie. Une sombre affaire pour le professeur car ce fut sa dernière mission. Ces jeunes scélérats avaient réussi à embobiner le frère de Merlin dans leur petite bande et ce fut lors de sa dernière mission qu'il tua son frère, et cela à cause de cette bande qui se prenaient pour des libérateurs alors qu'ils n'étaient que des sorciers néfastes à la société. Enfin selon le point de vue du professeur de métamorphose bien sûr. Pour davantage de détail, il fallait se rendre à la page cinq du journal. Et Merlin ne tarda pas à ouvrir entièrement la gazette pour aller à cette fameuse page, posant parallèlement son croissant sur la table.
Aucun bruit ne se fit entendre dans la pièce, même pas la respiration de Merlin qui devenait de plus en plus lente à mesure qu'il lisait l'article. En soi, les quelques lignes qu'il venait de lire, ne lui apprit guère davantage d'informations sur ces scélérats, mais au moins, Merlin savait qu'ils étaient toujours en activité et qu'il avait donc un moyen de les attraper. Grâce à un sortilège de découpe, il découpa l'article et le mit dans sa poche de veste, reprenant alors la lecture de la gazette depuis le début. Il était vrai qu'apprendre que cette bande était de nouveau en service, avait légèrement perturbé le professeur, mais pour lui, c'était une nouvelle mitigée. Depuis la mort de son frère, il semblait désireux de se venger, même si cela lui coutait sa liberté ou même sa vie. Il ne pouvait laisser le meurtre de son frère impuni. Car même si Merlin était l'homme qui avait ôté la vie à son frère, les Libérators étaient les vrais coupables dans l'affaire. Restant cependant assez calme, il lit le journal tout en finissant son croissant.
Plongé dans sa lecture, Merlin ne faisait nullement attention à ce qui se passait autour de lui. A vrai dire, lorsqu'il était concentré, il pouvait y avoir une catastrophe qu'il ne s'en soucierait pas le moins du monde. Enfin une catastrophe sans conséquences graves bien sûr car il n'était pas un homme sans coeur. Cependant, lorsque la porte de la salle des professeurs s'ouvrit, son attention se porta sur la personne qui venait de pénétrer dans la pièce. Si d'habitude, il aurait continué à lire son journal, ce coup-ci, ce fut la surprise qui le fit sortir de sa lecture. Il fut étonné de voir qu'un professeur, autre que lui, se trouvait encore dans l'enceinte de Hungcalf. Comme quoi, il semblait que Merlin n'était pas le seul à tellement apprécier cette université qu'il y venait même pendant les vacances. Sa surprise fut totalement en voyant l'identité de la personne. « Mme Skinner ! Mais quelle agréable surprise que voilà. » Bien qu'elle soit sa collègue dès à présent, leur relation était tout autre dans le passé. Oh non, je vous rassure, ils n'étaient pas amants, bien que pour son âge, elle restait plutôt séduisante. En réalité, Merlin était chargé de retrouver la personne qui en voulait aux Skinner à l'époque où il était encore auror. Alors pendant plusieurs mois, il s'était trouvé en charge de la sécurité des Skinner dont Agrippa. Une femme pour qui le professeur avait une certaine admiration. Une femme forte qui ferait tout pour protéger sa famille. Pour cela, il ne pouvait avoir que du respect. Mais pour l'heure, il ne s'attendait pas à trouver sa collègue ici. « Je ne m'attendais pas à vous voir ici durant cette période. Que diable faites-vous ici ? » Il ne cacha en aucune circonstance sa surprise. Finissant son croissant rapidement, il posa son journal, ouvert, sur la table, posant alors son regard sur Agrippa.
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Re: When relationships change (Agrippa)
Sam 28 Juil 2018 - 20:57
C'était une journée passablement tranquille aujourd'hui, et tout cela m'avait permis d'enfin terminer toute la paperasse que j'avais à faire à cause de ma venue, et de m'occuper des derniers détails familiaux au domaine Skinner non loin de Londres. Je savais que mon époux n'approuvait pas spécialement ma décision mais j'avais su le faire changer d'avis avec mon tact légendaire. Après tout, je m'étais mariée très jeune à cet homme, j'avais eu tout le temps d'étudier son fonctionnement et de savoir comment obtenir quelques faveurs. Après tout, il fallait bien que notre relation aille dans les deux sens, même si la fondation même de notre éducation souhaitait l'inverse. Je n'en restais pas moins une femme dévouée à son mari et à sa cause. Mais maintenant que je n'avais plus d'enfants en bas âge, en dehors de ma très chère Juliet, je pouvais prendre un peu mon envole. Pas trop loin, Hungcalf restait non loin de Londres, et j'étais ici aussi pour certaines raisons bien précises, mais qui ne regardaient que moi. Toutefois, il n'était pas compliqué de deviner ma présence entre ses murs lorsqu'on me connaissait un peu.
Je revenais donc du domaine familial lorsque je poussais la porte qui donnait sur la salle des professeurs de l'université. Non pas que je souhaitais particulièrement me sociabiliser avec mes collègues, mais je savais qu'ici je pouvais faire tout ce que je souhaitais. Premièrement, préparer mes cours dans la tranquillité. Même si j'appréciais particulièrement mon bureau frais et légèrement humide dans les sous-sols de l'établissement, je ne rechignais pas d'avoir un peu de la lumière du soleil. Ensuite, les conversations que je pouvais entendre entre les enseignants, et dans lesquels je pouvais me greffer sans mal, pouvaient m'apporter des informations précieuses, et au stade où j'en étais, je prenais de tout. Enfin, j'appréciais particulièrement de pouvoir manger et boire dans des fauteuils confortables. Pourquoi rechigner devant un minimum de confort ?
Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je reconnaissais monsieur Pilliwickle assit à une table en train de lire un journal. Que faisait-il ici ? Notre relation était certes ancienne, et il faisait partie des rares personnes que j'appréciais grâce à son professionnalisme et son savoir vivre, je n'en étais pas moins surprise de sa présence. Y aurait-il un problème à l'université ? Ou alors il s'était recyclé, ce qui n'en était que plus passionnant alors. Après ma légère expression de surprise manifestée par une esquisse de haussement de sourcil, je n'en perdais toutefois pas moins de ma superbe, souriant à l'homme en m'avançant vers lui sans hésitation aucune.
- Monsieur Pilliwickle, la surprise est toute partagée.
Je venais lui serrer chaleureusement la main, avec tout l'égard qu'exigeait mon rang, avant de tirer la chaise à côté de la sienne et de prendre place sans lui demander son avis, ni même me préoccuper de savoir si j'allais le déranger ou non. Joignant mes mains sur la table, je ne me défaisais pas de mon sourire amical, ce qui était rare chez moi.
- Croyez que je pourrai vous retourner exactement la même question. N'êtes-vous plus Auror ?
Non sans plisser légèrement les yeux, comme si je me méfiais, ce que je faisais constamment, je me décidais toutefois à lui répondre sincèrement et sans détour. Après tout, je n'avais pas à le lui cacher.
- Et bien, je n'ai plus besoin de pouponner, alors je m'occupe en étant professeur de potions et directrice de la maison Summerbee.
Je revenais donc du domaine familial lorsque je poussais la porte qui donnait sur la salle des professeurs de l'université. Non pas que je souhaitais particulièrement me sociabiliser avec mes collègues, mais je savais qu'ici je pouvais faire tout ce que je souhaitais. Premièrement, préparer mes cours dans la tranquillité. Même si j'appréciais particulièrement mon bureau frais et légèrement humide dans les sous-sols de l'établissement, je ne rechignais pas d'avoir un peu de la lumière du soleil. Ensuite, les conversations que je pouvais entendre entre les enseignants, et dans lesquels je pouvais me greffer sans mal, pouvaient m'apporter des informations précieuses, et au stade où j'en étais, je prenais de tout. Enfin, j'appréciais particulièrement de pouvoir manger et boire dans des fauteuils confortables. Pourquoi rechigner devant un minimum de confort ?
Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je reconnaissais monsieur Pilliwickle assit à une table en train de lire un journal. Que faisait-il ici ? Notre relation était certes ancienne, et il faisait partie des rares personnes que j'appréciais grâce à son professionnalisme et son savoir vivre, je n'en étais pas moins surprise de sa présence. Y aurait-il un problème à l'université ? Ou alors il s'était recyclé, ce qui n'en était que plus passionnant alors. Après ma légère expression de surprise manifestée par une esquisse de haussement de sourcil, je n'en perdais toutefois pas moins de ma superbe, souriant à l'homme en m'avançant vers lui sans hésitation aucune.
- Monsieur Pilliwickle, la surprise est toute partagée.
Je venais lui serrer chaleureusement la main, avec tout l'égard qu'exigeait mon rang, avant de tirer la chaise à côté de la sienne et de prendre place sans lui demander son avis, ni même me préoccuper de savoir si j'allais le déranger ou non. Joignant mes mains sur la table, je ne me défaisais pas de mon sourire amical, ce qui était rare chez moi.
- Croyez que je pourrai vous retourner exactement la même question. N'êtes-vous plus Auror ?
Non sans plisser légèrement les yeux, comme si je me méfiais, ce que je faisais constamment, je me décidais toutefois à lui répondre sincèrement et sans détour. Après tout, je n'avais pas à le lui cacher.
- Et bien, je n'ai plus besoin de pouponner, alors je m'occupe en étant professeur de potions et directrice de la maison Summerbee.
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Re: When relationships change (Agrippa)
Mer 1 Aoû 2018 - 15:20
Agrippa & Merlin
When relationships change
Surpris de voir Agrippa dans l'enceinte de l'université, cette surprise semblait partagée. Ce qui était compréhensible vu que leur dernière entrevue remontait à quelques années maintenant, à l'époque où il était encore Auror. Depuis, l'eau avait coulé sous les ponts et Merlin avait bien changé depuis. Surtout sur le plan professionnel. Lui serrant la main qu'elle lui tendait, le professeur de métamorphose la regarda prendre place sur une chaise qui se trouvait autour de la table. La lecture de son journal semblait être remise à plus tard. Lui demandant alors ce qu'elle faisait ici, surtout à cette période de l'année, cette dernière lui retourna sa question, revenant alors sur son ancien métier : Auror. Était-elle au courant de la mission qui coûta la vie au frère de Merlin ? Peut-être vu que cette affaire avait été évoquée dans la gazette du sorcier à l'époque. En tout cas, elle ignorait le fait qu'il avait quitté le ministère après cette affaire. Avant même qu'il ne puisse répondre à la question de la matriarche de la famille Skinner, celle-ci évoqua son parcours professionnel sans détour, en apprenant à Merlin qu'elle était la nouvelle professeure de potions de l'université ainsi que la nouvelle directrice des Summerbee. Il ne s'attendait pas à une telle révélation. Le professeur ignorait même qu'Agrippa avait des compétences assez poussées en potion. Comme quoi, la vie réservait quelques surprises. « Les summerbee se trouvent chanceux alors. Je suis sûr que vous ferez une excellente directrice. » Ayant côtoyé Agrippa pendant quelque temps, il avait bien remarqué son côté protecteur avec ses enfants et elle allait certainement l'avoir avec les étudiants de la maison Summerbee. Le fait qu'elle enseigne les potions l'intriguait assez, comptant bien en savoir un peu plus sur le sujet. Merlin pouvait se montrer quelque peu insociable aux premiers abords, mais cela ne l'empêchait pas de s'intéresser à la vie des personnes qu'il côtoyait ou qu'il avait pu côtoyer. Cependant, il garda sa question pour après, préférant dans un premier temps répondre à celle que venait de lui poser Agrippa. « Cela fait maintenant quelques années que je ne travaille plus en tant qu'Auror au Ministère de la Magie. Cela fait maintenant un an et demi que j'enseigne la métamorphose ici, à Hungcalf. Et je viens d'être nommé le nouveau directeur des Pokeby. Un point commun entre nous. » Conclut-il en esquissant un sourire à l'intention de Skinner. Son départ du Ministère a été soudain, mais pas si surprenant que ça. En tout cas, son ancien directeur ne l'était pas. Il se rappelait de la scène où il présenta sa démission au directeur de département de la Justice Magique.
[...]
Arrivant alors devant la porte du bureau du directeur, Merlin sentait sa main tremblée, cela résultant du stress qu'éprouvait le jeune homme quant à sa décision et ses conséquences. Qu'allait-il faire après ? Il ne le savait pas trop encore, mais espérait trouver une idée assez rapidement. Entrant dans le bureau, Merlin tomba dans un premier temps sur la secrétaire qui le fit patienter quelques minutes avant de l'accompagner dans le deuxième bureau où il se retrouva nez à nez devant le directeur. Les deux en vinrent rapidement au coeur du sujet, Merlin donnant sa lettre de démission en main propre. « Je viens vous présenter ma démission monsieur. » Le directeur émit un tout petit soupire, se mettant à lire la lettre tout en invitant l'Auror à s'asseoir sur l'une des chaises qui se trouvaient devant le bureau. Pendant quelques instants, le silence régnait en maître dans la pièce, Merlin n'osant dire quoique ce soit. Puis, le directeur prit la parole, posant la lettre sur son bureau. « Je suis assez surpris du temps que vous avez mis avant de me présenter votre démission Mr. Pilliwickle. Je pensais vous voir plus tôt. » Merlin haussa un sourcil, quelque peu troublé par les paroles de son patron. « Voyons Pilliwickle, je ne suis pas directeur de ce département pour rien. Pas besoin d'avoir une boule de cristal pour savoir que vous alliez quitter le bureau des Aurors. Et c'est un choix que je respecte. Perdre son frère n'est pas chose simple à surmonter. » Merlin se montra assez surpris quant aux propos de son directeur, ne s'attendant pas à une telle réaction. Se levant de la chaise, il tendit sa main. « Merci monsieur, ce fut un honneur d'avoir été Auror et d'avoir servi sous vos ordres. » Le directeur esquissa un sourire avant de serrer la main de Merlin, le raccompagnant alors vers la sortie, mettant fin à cette entrevue. Ce fut le dernier jour pour Merlin en tant qu'Auror.
[...]
Secouant un peu la tête pour reprendre ses esprits, le professeur revint dans la réalité et dans le monde présent, posant alors son regard sur Agrippa, espérant qu'elle n'avait pas vu son absence de la conversation qui dura quelques instants. Il revint alors sur un sujet déjà évoqué, le nouveau poste de madame Skinner à Hungcalf. « Je ne savais pas que vous étiez une experte dans le domaine des potions. Je vais me méfier maintenant dès que vous me proposerez un verre. » Lança-t-il en affichant un assez grand sourire pour montrer l'humour de sa phrase. Bien évidemment, il n'allait pas du tout s'en méfier, juste une petite plaisanterie, bien qu'elle ne volait pas très haut. « D'ailleurs pourquoi professeur des potions ? C'est un choix intriguant de votre part. » Cela intriguait Merlin, assez pour qu'il posa la question. Mais c'était également un bon moyen pour ne pas que la conversation dérive sur son départ du Ministère de la Magie. Car il savait très bien qu'Agrippa allait lui demander la raison qui l'avait poussé à quitter les Aurors, lui qui aimait tant son métier à l'époque et il ne s'était pas caché de le montrer. Parait-il que l'espoir faisait vivre selon un proverbe moldu alors il avait l'espoir que sa nouvelle collègue n'allait pas se montrer curieuse sur ces précédentes paroles concernant son départ du Ministère de la Magie.
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Re: When relationships change (Agrippa)
Jeu 2 Aoû 2018 - 14:39
C'était étrange cette petite surprise qui engendrait cette joie que je sentais tout au fond de mon être. Une tête connue ne faisait jamais de mal à voir, surtout lorsqu'elle nous était agréable. Même si je ne considérais pas monsieur Pilliwickle comme un repère, ce serait exagéré, il n'en était pas moins que j'appréciais de pouvoir passer prochainement du temps avec quelqu'un que je savais considérer à sa juste valeur. Il avait rendu de fiers services à la famille Skinner à l'époque, m'évitant de mettre moi-même la main à la pâte. Après tout, il fallait savoir doser ses faits et gestes dans l'histoire d'une vie, afin d'apaiser les soupçons. J'avais eu affaire à bien des ennemis en tant que matriarche de maison, et certains s'étaient trop frottés à moi, au point d'en être piqués. Mon talent particulier pour les potions m'avait rendu de fiers services. Toutefois, il fallait savoir ne pas réveiller le dragon en sommeil, ainsi, lorsque c'était nécessaire, nous faisions appel aux forces de l'ordre. C'était ainsi que nous nous sommes connus, même si notre relation était restée strictement professionnelle. Il n'empêchait que la rencontre était agréable, et que je me réjouissais presque, un petit peu, de l'avoir comme peut-être nouveau collègue.
Sans perdre toutefois ma superbe ainsi que ma froideur, gardant ce mur invisible entre moi et le reste du monde, je souriais avec un amusement non dissimulé.
- Je vous remercie. C'est une première, nous verrons bien comment je m'en sors.
Évidemment, je n'avais aucun doute sur mes propres capacités et je savais que j'allais diriger la maison jaune d'une main de fer, comme je l'avais toujours fait avec ma famille. Au moins, ce sera une future maison prospère, ça ne faisait aucun doute. Néanmoins, j'aimais bien jouer de temps en temps à plus idiote que je ne l'étais, simplement pour m'amuser, mais aussi pour voir la réaction de mes interlocuteurs. Ça me permettait de mieux les cerner, et mieux les anticiper.
Pourtant attentive, j'écoutais ses explications et plissais les yeux lorsqu'il me signifiait avoir quitté le Ministère de la Magie il y a de cela maintenant des années… Je réfléchissais rapidement, et me souvenais alors d'un numéro de la gazette que j'avais lue à l'époque. Le nom de Pilliwickle avait été nommé et l'article en question faisait référence à des décès. Peut-être était-ce la nature de ce départ ? Ça ne faisait guère de doute à mon esprit, et je me gardais bien d'être trop curieuse pour l'heure. La situation étant ce qu'elle était, il m'était inutile de me renseigner pour le moment sur le passé de cet homme qui avait su obtenir un minimum de mon respect. Je saurai garder cet élément pour plus tard si l'utilité saurait se présenter.
Mon sourire s'élargissait tandis que mes yeux vinrent s'illuminer d'une lueur taquine.
- Félicitation pour votre nomination. Étrangement, je ne vous voyais guère enseigner la métamorphose, qu'est-ce qui vous a poussé dans cette voie ?
Autant m'intéresser aux changements présents dans l'immédiat. Mais alors que je lui posais la question, je remarquais que mon interlocuteur plongeait soudainement dans ses pensées, semblant se remémorer quelque chose de peu joyeux. Je me contentais donc de m'adosser à ma chaise tout en croisant les bras, attendant quelques secondes avec patience. Car patiente, je l'étais, c'était l'une de mes vertus, et mes enfants m'avaient également fait des absences de la sorte, surtout les plus distraits, notamment mes jumeaux. J'aurai aimé avoir des dons de legilimiences pour pouvoir entrer dans sa tête et savoir à quoi il pouvait penser, mais je mettrais ma main au feu qu'il s'agissait de son départ du Ministère. Je savais cet homme plutôt concentré et attentif à ce qu'il faisait. S'évader de la sorte n'était guère professionnel et ce n'était pas son genre non plus. Mais l'être humain n'était que peu de choses face à un souvenir douloureux. J'en savais quelque chose, même si ce n'était peut-être pas du même ordre.
Le voyant revenir à lui en secouant légèrement la tête, je ne pouvais m'empêcher d'étirer la commissure de ma lèvre en un petit sourire victorieux, néanmoins, je m'abstenais de tout commentaire. Mais mon sourire ne faisait que s'accentuer cependant à ses remarques et questions, et je ne manquais pas de rire légèrement à sa remarque. Il ne croyait pas si bien dire, et je soupçonnais que derrière cette plaisanterie son instinct d'Auror puisse le mettre sur la voie de l'un de mes méfaits. Je n'en montrais rien cela dit.
- Vous n'avez rien à craindre de moi. Pour le moment.
Lui accordant un charmant sourire, je l'accentuais d'un petit clin d'œil amusé. C'était la vérité, j'appréciais mon interlocuteur, je n'allais donc pas tenter quoique ce soit qui puisse lui nuire d'une quelconque façon pour le moment. Pour le moment.
Puis, sa dernière question prenait tout son sens, et j'étais amusée de constater encore une personne qui puisse être étonnée de mon choix. Pour moi, c'était une évidence, mais pas pour mon entourage, ce qui était parfait pour mes affaires.
- C'est un art que j'apprécie, comme n'importe qui apprécierait n'importe quel autre art. Qui plus est, en tant que mère de famille, certaines potions ont été salutaires lors de maladies.
Encore une fois, je faisais preuve de la vérité. Pouvoir soulager l'ainé de sa famille, le futur de la famille, celui qui tiendrait le flambeau après mon époux, n'était pas une mince affaire. Adriel avait été particulièrement aimé et choyé et lorsqu'il tombait malade il me fallait faire preuve d'une attention toute particulière pour lui. Les potions m'avaient beaucoup aidé à cette époque.
Sans perdre toutefois ma superbe ainsi que ma froideur, gardant ce mur invisible entre moi et le reste du monde, je souriais avec un amusement non dissimulé.
- Je vous remercie. C'est une première, nous verrons bien comment je m'en sors.
Évidemment, je n'avais aucun doute sur mes propres capacités et je savais que j'allais diriger la maison jaune d'une main de fer, comme je l'avais toujours fait avec ma famille. Au moins, ce sera une future maison prospère, ça ne faisait aucun doute. Néanmoins, j'aimais bien jouer de temps en temps à plus idiote que je ne l'étais, simplement pour m'amuser, mais aussi pour voir la réaction de mes interlocuteurs. Ça me permettait de mieux les cerner, et mieux les anticiper.
Pourtant attentive, j'écoutais ses explications et plissais les yeux lorsqu'il me signifiait avoir quitté le Ministère de la Magie il y a de cela maintenant des années… Je réfléchissais rapidement, et me souvenais alors d'un numéro de la gazette que j'avais lue à l'époque. Le nom de Pilliwickle avait été nommé et l'article en question faisait référence à des décès. Peut-être était-ce la nature de ce départ ? Ça ne faisait guère de doute à mon esprit, et je me gardais bien d'être trop curieuse pour l'heure. La situation étant ce qu'elle était, il m'était inutile de me renseigner pour le moment sur le passé de cet homme qui avait su obtenir un minimum de mon respect. Je saurai garder cet élément pour plus tard si l'utilité saurait se présenter.
Mon sourire s'élargissait tandis que mes yeux vinrent s'illuminer d'une lueur taquine.
- Félicitation pour votre nomination. Étrangement, je ne vous voyais guère enseigner la métamorphose, qu'est-ce qui vous a poussé dans cette voie ?
Autant m'intéresser aux changements présents dans l'immédiat. Mais alors que je lui posais la question, je remarquais que mon interlocuteur plongeait soudainement dans ses pensées, semblant se remémorer quelque chose de peu joyeux. Je me contentais donc de m'adosser à ma chaise tout en croisant les bras, attendant quelques secondes avec patience. Car patiente, je l'étais, c'était l'une de mes vertus, et mes enfants m'avaient également fait des absences de la sorte, surtout les plus distraits, notamment mes jumeaux. J'aurai aimé avoir des dons de legilimiences pour pouvoir entrer dans sa tête et savoir à quoi il pouvait penser, mais je mettrais ma main au feu qu'il s'agissait de son départ du Ministère. Je savais cet homme plutôt concentré et attentif à ce qu'il faisait. S'évader de la sorte n'était guère professionnel et ce n'était pas son genre non plus. Mais l'être humain n'était que peu de choses face à un souvenir douloureux. J'en savais quelque chose, même si ce n'était peut-être pas du même ordre.
Le voyant revenir à lui en secouant légèrement la tête, je ne pouvais m'empêcher d'étirer la commissure de ma lèvre en un petit sourire victorieux, néanmoins, je m'abstenais de tout commentaire. Mais mon sourire ne faisait que s'accentuer cependant à ses remarques et questions, et je ne manquais pas de rire légèrement à sa remarque. Il ne croyait pas si bien dire, et je soupçonnais que derrière cette plaisanterie son instinct d'Auror puisse le mettre sur la voie de l'un de mes méfaits. Je n'en montrais rien cela dit.
- Vous n'avez rien à craindre de moi. Pour le moment.
Lui accordant un charmant sourire, je l'accentuais d'un petit clin d'œil amusé. C'était la vérité, j'appréciais mon interlocuteur, je n'allais donc pas tenter quoique ce soit qui puisse lui nuire d'une quelconque façon pour le moment. Pour le moment.
Puis, sa dernière question prenait tout son sens, et j'étais amusée de constater encore une personne qui puisse être étonnée de mon choix. Pour moi, c'était une évidence, mais pas pour mon entourage, ce qui était parfait pour mes affaires.
- C'est un art que j'apprécie, comme n'importe qui apprécierait n'importe quel autre art. Qui plus est, en tant que mère de famille, certaines potions ont été salutaires lors de maladies.
Encore une fois, je faisais preuve de la vérité. Pouvoir soulager l'ainé de sa famille, le futur de la famille, celui qui tiendrait le flambeau après mon époux, n'était pas une mince affaire. Adriel avait été particulièrement aimé et choyé et lorsqu'il tombait malade il me fallait faire preuve d'une attention toute particulière pour lui. Les potions m'avaient beaucoup aidé à cette époque.