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Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Lun 17 Sep 2018 - 4:45
Quelques jours avant
Scylla avait fait son échographie à Ste Mangouste. Tommy l'avait accompagné. Il était si ému. C'était si touchant. Ils avaient vu le coeur du bébé battre. Le moment avait été vraiment émouvant.
La jeune femme voulait garder la surprise jusqu'à l'accouchement. Sauf que le magicobstetricien avait commis une bafouille en annonçant le sexe de leur enfant. À savoir une fille.
Sur le coup, la jeune sorcière avait pleurer comme une enfant qui fait un caprice.
- Je voulais que ça soit une surprise ! Vous êtes méchant docteur !
Sur le coup, elle l'avait mal pris. Quelques heures plus tard et un pot de glace à la myrtille vidée par ses soins (Même si Tommy à eu le droit à une bouchée), la jeune femme avait retrouvée sa bonne humeur. Elle avait envoyé des hiboux et des snaps à ses amis pour leur annoncer la nouvelle.
Le temps passe si vite. Tommy a réussi à retrouver sa place en tant que concierge de l'université. Dans quelques mois, il formeront une famille et vivront dans leur nid d'amour.
Ils ont réussi à trouver une petite maison, éloignée de la ville, à la campagne, idéale pour élever un enfant. Toutefois grâce au réseau des cheminées, aller en ville ne prends pas beaucoup de temps. La maison à été raisonnable au niveau du prix. C'est ensemble qu'ils l'ont acheté en partageant les frais.
En visitant, ils ont remarqué qu'il y avait pas mal de travaux à faire. Scylla ayant eu un gros coup de coeur pour la bâtisse, le couple à choisi de la prendre. Ensemble, ils ont décidés de faire les travaux. Selon leurs envies. La jeune sorcière a même regarder des tutos de bricolage sur YouTube.
Actuellement
Aujourd'hui est une journée bien chargée, après être passée à Hungcalf pour régler les derniers détails de sa descolarisation auprès de l'administration de l'université, Scylla et Tommy arrivent devant la maison. Entre temps, ils ont fait une petite expédition à Ikea, où elle a acheté un filtre à charbon. Le troisième au moins qu'elle prend. Ainsi que dans un magasin de bricolage moldu. Les travaux peuvent commencer. Sissi Damidot in Da Place.
Scylla avait fait son échographie à Ste Mangouste. Tommy l'avait accompagné. Il était si ému. C'était si touchant. Ils avaient vu le coeur du bébé battre. Le moment avait été vraiment émouvant.
La jeune femme voulait garder la surprise jusqu'à l'accouchement. Sauf que le magicobstetricien avait commis une bafouille en annonçant le sexe de leur enfant. À savoir une fille.
Sur le coup, la jeune sorcière avait pleurer comme une enfant qui fait un caprice.
- Je voulais que ça soit une surprise ! Vous êtes méchant docteur !
Sur le coup, elle l'avait mal pris. Quelques heures plus tard et un pot de glace à la myrtille vidée par ses soins (Même si Tommy à eu le droit à une bouchée), la jeune femme avait retrouvée sa bonne humeur. Elle avait envoyé des hiboux et des snaps à ses amis pour leur annoncer la nouvelle.
Le temps passe si vite. Tommy a réussi à retrouver sa place en tant que concierge de l'université. Dans quelques mois, il formeront une famille et vivront dans leur nid d'amour.
Ils ont réussi à trouver une petite maison, éloignée de la ville, à la campagne, idéale pour élever un enfant. Toutefois grâce au réseau des cheminées, aller en ville ne prends pas beaucoup de temps. La maison à été raisonnable au niveau du prix. C'est ensemble qu'ils l'ont acheté en partageant les frais.
En visitant, ils ont remarqué qu'il y avait pas mal de travaux à faire. Scylla ayant eu un gros coup de coeur pour la bâtisse, le couple à choisi de la prendre. Ensemble, ils ont décidés de faire les travaux. Selon leurs envies. La jeune sorcière a même regarder des tutos de bricolage sur YouTube.
Actuellement
Aujourd'hui est une journée bien chargée, après être passée à Hungcalf pour régler les derniers détails de sa descolarisation auprès de l'administration de l'université, Scylla et Tommy arrivent devant la maison. Entre temps, ils ont fait une petite expédition à Ikea, où elle a acheté un filtre à charbon. Le troisième au moins qu'elle prend. Ainsi que dans un magasin de bricolage moldu. Les travaux peuvent commencer. Sissi Damidot in Da Place.
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mer 19 Sep 2018 - 14:50
Je me tenais, en compagnie de Scylla, devant la maison d'un air relativement satisfait. Nous venions d'en faire l'acquisition quelques jours plus tôt : une véritable ruine. Elle nous avait été vendue pour une bouchée de pain par un vieux moldu qui ne savait plus quoi en faire. Une sacrée affaire : avec un peu d'huile de coude et de magie, nous aurions tôt fait de transformer cette vieille bergerie en palace pour trois personnes. Je n'avais aucun doute là dessus... Après tout, réparer des trucs, c'était mon métier depuis dix ans et Scylla avait plein d'idées pour l'aménagement et la déco.
Avant de commencer, nous avions tout de même pris le temps de tout déclarer aux bureau d'enregistrement des maisons de sorcier et faire raccorder la cheminée au réseau de Grande Bretagne. Un petit passage par Ikéa plus tard, nous avions également fait le plein de tout le nécessaire en terme de meuble et autre (Scylla avait développé un genre d'obsession pour les filtres à charbon que je ne m'expliquais pas bien). Il ne nous restait désormais plus qu'à nous lancer.
« Tu sais, je me dis qu'au fond, ce n'est pas si mal qu'on connaisse le sexe du bébé... On n'a pas eu à se prendre la tête au moment de choisir le papier peint pour la chambre d'enfant.
Personnellement, j'étais ravi d'apprendre qu'il s'agissait d'une fille. Même si les deux me convenaient, j'avais admis avoir une petite préférence pour une demoiselle. Évidemment, Scylla en voulait beaucoup à cet imbécile de médecin pour sa bourde, alors bon... J'essayais d'atténuer progressivement sa déception à force de remarques de ce genre (et de pot de glace).
Sans rien ajouter de plus, je plongeais la main dans la poche de mon pantalon et sorti une feuille de papier (pliée en quatre) sur laquelle était dessiné le plan de la maison. Cette dernière était totalement vide, donc nous avions noté la fonction de chaque pièce (pour pouvoir s'y retrouver).
« Je te propose qu'on commence par monter le canapé dans le salon... Comme ça tu t’assois dessus et après je bosse.
Lançais-je à ma compagne en souriant d'un air un peu provocateur. J'aimais bien charrier Scylla sur son état (elle savait que ce n'était pas méchant du tout). Avec la grossesse, elle avait toutes sortes de sautes d'humeurs et de réactions étranges auxquelles je n'étais pas habitué. Ma seule défense consistait donc à prendre sur moi et la taquiner de temps en temps, histoire de détendre un peu l'atmosphère.
Avant de commencer, nous avions tout de même pris le temps de tout déclarer aux bureau d'enregistrement des maisons de sorcier et faire raccorder la cheminée au réseau de Grande Bretagne. Un petit passage par Ikéa plus tard, nous avions également fait le plein de tout le nécessaire en terme de meuble et autre (Scylla avait développé un genre d'obsession pour les filtres à charbon que je ne m'expliquais pas bien). Il ne nous restait désormais plus qu'à nous lancer.
« Tu sais, je me dis qu'au fond, ce n'est pas si mal qu'on connaisse le sexe du bébé... On n'a pas eu à se prendre la tête au moment de choisir le papier peint pour la chambre d'enfant.
Personnellement, j'étais ravi d'apprendre qu'il s'agissait d'une fille. Même si les deux me convenaient, j'avais admis avoir une petite préférence pour une demoiselle. Évidemment, Scylla en voulait beaucoup à cet imbécile de médecin pour sa bourde, alors bon... J'essayais d'atténuer progressivement sa déception à force de remarques de ce genre (et de pot de glace).
Sans rien ajouter de plus, je plongeais la main dans la poche de mon pantalon et sorti une feuille de papier (pliée en quatre) sur laquelle était dessiné le plan de la maison. Cette dernière était totalement vide, donc nous avions noté la fonction de chaque pièce (pour pouvoir s'y retrouver).
« Je te propose qu'on commence par monter le canapé dans le salon... Comme ça tu t’assois dessus et après je bosse.
Lançais-je à ma compagne en souriant d'un air un peu provocateur. J'aimais bien charrier Scylla sur son état (elle savait que ce n'était pas méchant du tout). Avec la grossesse, elle avait toutes sortes de sautes d'humeurs et de réactions étranges auxquelles je n'étais pas habitué. Ma seule défense consistait donc à prendre sur moi et la taquiner de temps en temps, histoire de détendre un peu l'atmosphère.
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mer 19 Sep 2018 - 20:32
J'avais reçu une lettre pour le moins surprenante de la part de l'amoureuse de mon Gardien. L'écriture était étrange, comme si elle était pressée ou qu'elle avait hâte, difficile à dire parce que ce n'était pas ce genre d'image que je me faisais d'elle lorsque je l'avais croisée à Sainte-Mangouste. Elle m'invitait dans leur nouvelle demeure. Thomas m'avait caché ça, mais je ressentais une profonde joie qu'ils puissent avancer ensemble. C'était tout ce que je pouvais leur souhaiter, même si je sentais un pincement au cœur de ne pas avoir pu en faire de même. Mon regard se perdit à la contemplation de la photo de mon aimée et de moi une fraction de seconde, puis, je me décidais à me lever pour aller m'habiller. Essayant de chasser ma morosité, et je voulais le prouver à Thomas, j'attrapais un T-shirt jaune aux rayures tendant sur l'orange. En bas, j'enfilais un pantalon noir mais élégant, pas troué ou à l'air punk. Je savais me tenir quand il le fallait, et puisque là c'était une invitation, je voulais y mettre les formes. Surtout, je ne connaissais pas bien Scylla, je voulais faire attention. Je n'étais pas inquiète de garder mes bras à découvert ainsi qu'une partie de mon cou et de ma nuque. La bonne moitié de mes vêtements avaient été enchantés par Fiona et cachaient alors la moindre blessure ou cicatrice. Ça allait sans doute intriguer Thomas, mais j'étais persuadée que sa promise n'y verrait que du feu, même si j'avais ressemblé à la femme de Ramsès II lors de notre rencontre à l'hôpital tant j'étais couverte de bandages de la tête aux pieds.
Enfilant la très fine bague à mon index puis ma chainette argentée sur laquelle marchait un dragon à mon poignet, je me dirigeais vers la sortie pour enfiler mes fidèles Docteur Martens. Ma casquette à l'envers sur ma tête et mon sac à dos sur les épaules, je sortais de chez moi, légère.
J'aimais la compagnie des deux personnes que j'allais voir, et je n'avais pas pris la peine de prévenir de ma venue, il avait bien été mentionné sur la lettre que je n'étais pas obligée et que je pouvais venir dès que je le souhaitais. Alors, soit.
Passant à la boulangerie sorcière de mon quartier pour ne pas venir les mains vides, je portais mon choix sur de petits gâteaux fourrés au chocolat. Je les aurais bien fais moi-même mais je n'avais pas eu le temps pour le coup.
Me rendant à l'adresse indiquée en transplanant, je retrouvais les deux amoureux à fixer leur… wow c'était quoi ce truc ? Le manoir de Dracula ? Thomas n'exagérait-il pas un tantinet là ? George, qui venait de me retrouver, vint se poser sur mon épaule en silence tout en me rappelant que je ne rêvais pas. Cette bicoque ? vraiment ?.
Fixant le dos des deux personnes, je les entendais discuter et n'osais pas intervenir… et quelle était la meilleure manière d'intervenir d'ailleurs ?
Bonjour. Salut. Je vous envoie ce message de paix suivant : coucou. Wesh bro' couz'. Hey les têtards, ça baise ? Yo. Salaam Walekum. Falut f'est Bill Gates.
Mais j'avais sans doute attendu trop longtemps, mon hibou dû s'impatienter car c'est lui qui hululait fortement en trahissant ma présence. Non seulement je venais de perdre un tympan, mais ma présence était à présent une évidence. Rougissant, je m'avançais timidement vers eux, tendant ensuite le sac de la boulangerie à Scylla comme s'il faisait office de bouclier. S'il vous plait madame, mangez les gâteaux plutôt que moi.
- Heu… bonjour.
Enfilant la très fine bague à mon index puis ma chainette argentée sur laquelle marchait un dragon à mon poignet, je me dirigeais vers la sortie pour enfiler mes fidèles Docteur Martens. Ma casquette à l'envers sur ma tête et mon sac à dos sur les épaules, je sortais de chez moi, légère.
J'aimais la compagnie des deux personnes que j'allais voir, et je n'avais pas pris la peine de prévenir de ma venue, il avait bien été mentionné sur la lettre que je n'étais pas obligée et que je pouvais venir dès que je le souhaitais. Alors, soit.
Passant à la boulangerie sorcière de mon quartier pour ne pas venir les mains vides, je portais mon choix sur de petits gâteaux fourrés au chocolat. Je les aurais bien fais moi-même mais je n'avais pas eu le temps pour le coup.
Me rendant à l'adresse indiquée en transplanant, je retrouvais les deux amoureux à fixer leur… wow c'était quoi ce truc ? Le manoir de Dracula ? Thomas n'exagérait-il pas un tantinet là ? George, qui venait de me retrouver, vint se poser sur mon épaule en silence tout en me rappelant que je ne rêvais pas. Cette bicoque ? vraiment ?.
Fixant le dos des deux personnes, je les entendais discuter et n'osais pas intervenir… et quelle était la meilleure manière d'intervenir d'ailleurs ?
Bonjour. Salut. Je vous envoie ce message de paix suivant : coucou. Wesh bro' couz'. Hey les têtards, ça baise ? Yo. Salaam Walekum. Falut f'est Bill Gates.
Mais j'avais sans doute attendu trop longtemps, mon hibou dû s'impatienter car c'est lui qui hululait fortement en trahissant ma présence. Non seulement je venais de perdre un tympan, mais ma présence était à présent une évidence. Rougissant, je m'avançais timidement vers eux, tendant ensuite le sac de la boulangerie à Scylla comme s'il faisait office de bouclier. S'il vous plait madame, mangez les gâteaux plutôt que moi.
- Heu… bonjour.
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Ven 21 Sep 2018 - 8:04
Thomas lui propose de commencer les travaux par le salon, d'y installer le canapé et qu'elle s'y installe pendant qu'il travaille. Elle fait une moue boudeuse, prête à verser un torrent de larmes.
- Mais je veux aider aux travaux ! Je veux monter un meuble !
Bon, pas sûr que ce soit une bonne idée. À coup sûr elle finirait par s'énerver sur la notice ou bien elle monterait le meuble à l'envers. Puis elle s'énerverait sur la notice mal fichue. C'est gros comme une maison.
C'est alors que Scylla entend un hibou hululer fortement quand elle se retourne, elle voit Abigail qui lui tend un sac. Tu jettes un coup d'oeil dedans et y voir des viennoiseries. L'odeur est plus qu'alléchantes. Elle se met à pleurer de joie. Sa réaction est à peine démesurée. À peine. Coucou les hormones en ébullition.
-C'est tellement merveilleux, oh merci Abi !!!
Pour un peu, un filet de bave sortirait de sa bouche tant, les petits pains aux chocolat lui donne envie. Sans attendre, elle se jette dessus et se met du chocolat partout autour de sa bouche. Elle finit à peine d'avaler sa première viennoiserie, qu'elle s'adresse à la jeune étudiante, un sourire solaire sur son visage.
- Comment vas-tu ? Il reste encore des travaux à faire à la maison. Tu es notre toute première invitée.
En fait tous les travaux sont à faire. Quand ils ont acquis la maison, la future maman était si heureuse qu'elle a envoyé quelques hibou. Elle ne s'attendrait cependant pas à ce qu'Aby arrive aussi vite. Ce qui est une bonne surprise néanmoins. Elle s'adresse à son petit ami, toute joyeuse.
- Je peux nous faire des sandwichs pour ce midi. À la bonne franquette. Mais il faut acheter ce qu'il manque.
Sachant que la future maman, à elle seule mange pour deux. Pour trois en fait, en raison de la nature de leur bébé.
- Ou alors on peut se faire un petit restaurant ?
Elle se tourne une nouvelle fois vers la jeune ethelred. Le regard de chat potté en action.
- Tu mangeras avec nous Aby ?
- Mais je veux aider aux travaux ! Je veux monter un meuble !
Bon, pas sûr que ce soit une bonne idée. À coup sûr elle finirait par s'énerver sur la notice ou bien elle monterait le meuble à l'envers. Puis elle s'énerverait sur la notice mal fichue. C'est gros comme une maison.
C'est alors que Scylla entend un hibou hululer fortement quand elle se retourne, elle voit Abigail qui lui tend un sac. Tu jettes un coup d'oeil dedans et y voir des viennoiseries. L'odeur est plus qu'alléchantes. Elle se met à pleurer de joie. Sa réaction est à peine démesurée. À peine. Coucou les hormones en ébullition.
-C'est tellement merveilleux, oh merci Abi !!!
Pour un peu, un filet de bave sortirait de sa bouche tant, les petits pains aux chocolat lui donne envie. Sans attendre, elle se jette dessus et se met du chocolat partout autour de sa bouche. Elle finit à peine d'avaler sa première viennoiserie, qu'elle s'adresse à la jeune étudiante, un sourire solaire sur son visage.
- Comment vas-tu ? Il reste encore des travaux à faire à la maison. Tu es notre toute première invitée.
En fait tous les travaux sont à faire. Quand ils ont acquis la maison, la future maman était si heureuse qu'elle a envoyé quelques hibou. Elle ne s'attendrait cependant pas à ce qu'Aby arrive aussi vite. Ce qui est une bonne surprise néanmoins. Elle s'adresse à son petit ami, toute joyeuse.
- Je peux nous faire des sandwichs pour ce midi. À la bonne franquette. Mais il faut acheter ce qu'il manque.
Sachant que la future maman, à elle seule mange pour deux. Pour trois en fait, en raison de la nature de leur bébé.
- Ou alors on peut se faire un petit restaurant ?
Elle se tourne une nouvelle fois vers la jeune ethelred. Le regard de chat potté en action.
- Tu mangeras avec nous Aby ?
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Jeu 27 Sep 2018 - 19:30
La réaction de Scylla me fit momentanément regretter d'avoir fait le malin. Elle semblait toujours à deux doigts de sombrer dans la déprime la plus profonde, pour se mettre à rire aux éclats l'instant d'après. A force, je ne savais plus sur quel pied danser ni ou me mettre... Mais je me rassurais en pensant que c'était le lot de tous les hommes dans ma situation (et cela me poussait à continuer de lui faire ce genre de blague d'ailleurs).
Cependant, il semblait que la fortune ait décidé de me venir en aide, puisque ce fut le moment choisi par Abigail pour apparaître. La jeune femme semblait un peu hésitante (sans doute nous avait-elle surprit en pleine conversation), mais comme je la voyais encombrée d'un petit sachet de la boulangerie, je pensais immédiatement que l'atmosphère serait vite détendue (et en effet).
Scylla était aux anges (et en disant cela, j'étais encore loin du compte). Je voyais ses yeux briller à la vue des petits gâteaux qui l'attendaient. C'était sans doute comparable au jour de nos retrouvailles (c'était dire).
« Salut Abi. C'est gentil d'être passée.
Fis-je en venant à sa rencontre. J'adressais un regard un peu stupéfait à Scylla qui s'était affairée à faire disparaître les viennoiseries plus vite qu'un sortilège de désillusion. De la voir à ce point contente me fit néanmoins sourire et je passais le bras autour de ses épaules avant de continuer.
« Si on veut avancer, mieux vaut rester ici bébé.
Mon regard se reporta sur Abigail : je la détaillais brièvement tout en me demandant si elle allait bien et dans quel état elle se trouvait depuis la dernière fois que l'on s'était vu. L'heure n'était pas à ce genre de conversation, bien entendu, mais j'y pensais tout de même.
« Pour vous faire un petit topo : tout est à faire. Alors... Pas de panique, on va utiliser la magie. Mes yeux se détachèrent d'Abigail pour venir river Scylla. Et ne t'en fais pas, on gardera des meubles à monter à la main. Promis.
Je savais qu'elle avait très envie d'essayer et comme c'était l'occasion rêvée pour le faire, il n'y avait pas de raison de s'en priver. Cette petite introduction faite, je me tournais alors en direction de la maison et pris les devants pour entrer. La porte menait directement dans une petite entrée qui débouchait ensuite sur le salon. Tout était vide et poussiéreux. Il y avait même un tas de feuilles dans un coin de la pièce, car le carreau d'une des fenêtres s'était cassé.
« Je pensais commencer par abattre ce mur. Fis-je en désignant le dit mur d'un signe de tête. Il n'est pas porteur... C'est celui qui fait la jonction avec la cuisine. Si je fais ça à cette hauteur là (à peu près) ça pourra donner un effet un peu sympa.
Il y avait déjà des marques tracées un peu partout. Mon regard se dirigea alors vers Scylla, dans l'attente de recevoir son approbation. C'était elle l'architecte d'intérieur (moi j'exécutais), donc il fallait voir si ma proposition collait avec sa vision de notre petit espace. Après quoi, je fis volte face en direction des gros cartons qui attendaient au milieu de la salle.
« Sinon, c'est le canap' à monter.
Cependant, il semblait que la fortune ait décidé de me venir en aide, puisque ce fut le moment choisi par Abigail pour apparaître. La jeune femme semblait un peu hésitante (sans doute nous avait-elle surprit en pleine conversation), mais comme je la voyais encombrée d'un petit sachet de la boulangerie, je pensais immédiatement que l'atmosphère serait vite détendue (et en effet).
Scylla était aux anges (et en disant cela, j'étais encore loin du compte). Je voyais ses yeux briller à la vue des petits gâteaux qui l'attendaient. C'était sans doute comparable au jour de nos retrouvailles (c'était dire).
« Salut Abi. C'est gentil d'être passée.
Fis-je en venant à sa rencontre. J'adressais un regard un peu stupéfait à Scylla qui s'était affairée à faire disparaître les viennoiseries plus vite qu'un sortilège de désillusion. De la voir à ce point contente me fit néanmoins sourire et je passais le bras autour de ses épaules avant de continuer.
« Si on veut avancer, mieux vaut rester ici bébé.
Mon regard se reporta sur Abigail : je la détaillais brièvement tout en me demandant si elle allait bien et dans quel état elle se trouvait depuis la dernière fois que l'on s'était vu. L'heure n'était pas à ce genre de conversation, bien entendu, mais j'y pensais tout de même.
« Pour vous faire un petit topo : tout est à faire. Alors... Pas de panique, on va utiliser la magie. Mes yeux se détachèrent d'Abigail pour venir river Scylla. Et ne t'en fais pas, on gardera des meubles à monter à la main. Promis.
Je savais qu'elle avait très envie d'essayer et comme c'était l'occasion rêvée pour le faire, il n'y avait pas de raison de s'en priver. Cette petite introduction faite, je me tournais alors en direction de la maison et pris les devants pour entrer. La porte menait directement dans une petite entrée qui débouchait ensuite sur le salon. Tout était vide et poussiéreux. Il y avait même un tas de feuilles dans un coin de la pièce, car le carreau d'une des fenêtres s'était cassé.
« Je pensais commencer par abattre ce mur. Fis-je en désignant le dit mur d'un signe de tête. Il n'est pas porteur... C'est celui qui fait la jonction avec la cuisine. Si je fais ça à cette hauteur là (à peu près) ça pourra donner un effet un peu sympa.
Il y avait déjà des marques tracées un peu partout. Mon regard se dirigea alors vers Scylla, dans l'attente de recevoir son approbation. C'était elle l'architecte d'intérieur (moi j'exécutais), donc il fallait voir si ma proposition collait avec sa vision de notre petit espace. Après quoi, je fis volte face en direction des gros cartons qui attendaient au milieu de la salle.
« Sinon, c'est le canap' à monter.
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Ven 28 Sep 2018 - 8:59
Par Merlin heureusement que je m'étais protégée avec le sac de viennoiserie, j'avais l'impression de voir une lionne affamée dévorer une gazelle. Heureusement que je le lui avais presque lancé, ça m'avait permis de ne pas subir le même sort. Elle fait peur !
J'arrondissais les yeux en la voyant engloutir les pains au chocolat pendant qu'elle ne me regardait pas, jetant alors une œillade compatissante pour mon pauvre Gardien.
- De… rien ? Je vais b… bien, merci.
Clignant plusieurs fois des yeux comme pour me remettre de ce qui venait de se dérouler devant moi, j'écoutais leur discussion sans trop savoir quoi dire. Moi qui pensais venir et poser mon cul dans un canapé avec un thé et des biscuits… je soupçonnais Scylla de s'être foutue de ma gueule, mais en voyant le pauvre sort de ces pâtisseries, je me disais qu'en fait, ce n'était sans doute pas le cas… juste une simple expression de sa hâte. "Juste". Hochant simplement la tête à sa proposition de dîner avec eux avec un sourire maladroit, je me demandais sincèrement s'il me fallait rester ou partir. J'avais l'impression d'être un peu un cheveu sur la soupe.
Mon instinct capta que Thomas me reluquait un instant, comme s'il essayait de sonder si j'allais vraiment bien. Au fond, il avait de quoi se poser la question et je l'en remerciais mentalement. Avec un sourire plus détendu, je le regardais, sans être certaine que ça puisse réellement le conforter. Il m'avait aidé à ne pas sauter dans le gouffre et à réellement me perdre dans la solitude et le désespoir. À présent, j'étais bien entourée, ma présence ici en était la preuve.
J'avais encore du travail à faire, mais oui, j'allais mieux.
Leur emboitant le pas, je rentrais dans la maison de Dracula en poussant un soupir sec et rapide. Waaah c'était dégueulasse ici ! Avec une grimace, le nez un peu retroussé, je passais mon index sur un mur, ma peau devenant alors toute grise de la poussière qui régnait ici. Fallait pas être allergie, mon salop. Observant Thomas expliquer ce qu'il désirait faire, je me contentais de joindre mes mains dans mon dos, jugeant que je n'avais pas mon mot à dire à ce sujet, je préférais laisser Scylla juger. Personnellement, j'étais prête à faire le ménage, c'était affreux ici, et mon regard fixant le moindre recoin de la pièce où je me trouvais devait sans doute démontrer que j'étais dubitative. Néanmoins, je m'arrêtais sur le canapé lorsque le dhampire le désigna. Hochant simplement la tête, parce que, sans déconner, je ne me sentais pas l'âme d'une destructrice de mur pour diverses raisons ce matin, je relâchais mes doigts et me dirigeais vers le canapé tranquillement.
- Bah, tu dis si tu as besoin d'aide hein, mais je n'ai pas ma baguette.
Et oui, Thomas savait de quoi je parlais, Scylla pouvait penser à un simple oubli, peut-être. Même si j'osais à nouveau la toucher tant bien que mal, je n'arrivais toujours pas à la contrôler comme avant. Et de toute façon, initialement, j'étais venue ici pour passer du bon temps avec des amis, pas pour faire la déménageuse. Mais bon puisqu'il faut mettre la main à la pâte, en avant. Sortant mes clés de ma poche, je me penchais sur le premier carton pour en ouvrir le scotch sans difficulté, à défaut de ne pas avoir ni baguette, ni ciseau, ni couteau à lame rétractable. Je faisais avec les moyens du bord, démontrant qu'au fond, je savais être démerde.
George qui était toujours sur mon épaule jusque-là s'envola pour tournoyer au-dessus de nous avant de trouver que, se percher sur une vieille structure sur le mur que mon Gardien souhaitait abattre, était une super idée.
J'arrondissais les yeux en la voyant engloutir les pains au chocolat pendant qu'elle ne me regardait pas, jetant alors une œillade compatissante pour mon pauvre Gardien.
- De… rien ? Je vais b… bien, merci.
Clignant plusieurs fois des yeux comme pour me remettre de ce qui venait de se dérouler devant moi, j'écoutais leur discussion sans trop savoir quoi dire. Moi qui pensais venir et poser mon cul dans un canapé avec un thé et des biscuits… je soupçonnais Scylla de s'être foutue de ma gueule, mais en voyant le pauvre sort de ces pâtisseries, je me disais qu'en fait, ce n'était sans doute pas le cas… juste une simple expression de sa hâte. "Juste". Hochant simplement la tête à sa proposition de dîner avec eux avec un sourire maladroit, je me demandais sincèrement s'il me fallait rester ou partir. J'avais l'impression d'être un peu un cheveu sur la soupe.
Mon instinct capta que Thomas me reluquait un instant, comme s'il essayait de sonder si j'allais vraiment bien. Au fond, il avait de quoi se poser la question et je l'en remerciais mentalement. Avec un sourire plus détendu, je le regardais, sans être certaine que ça puisse réellement le conforter. Il m'avait aidé à ne pas sauter dans le gouffre et à réellement me perdre dans la solitude et le désespoir. À présent, j'étais bien entourée, ma présence ici en était la preuve.
J'avais encore du travail à faire, mais oui, j'allais mieux.
Leur emboitant le pas, je rentrais dans la maison de Dracula en poussant un soupir sec et rapide. Waaah c'était dégueulasse ici ! Avec une grimace, le nez un peu retroussé, je passais mon index sur un mur, ma peau devenant alors toute grise de la poussière qui régnait ici. Fallait pas être allergie, mon salop. Observant Thomas expliquer ce qu'il désirait faire, je me contentais de joindre mes mains dans mon dos, jugeant que je n'avais pas mon mot à dire à ce sujet, je préférais laisser Scylla juger. Personnellement, j'étais prête à faire le ménage, c'était affreux ici, et mon regard fixant le moindre recoin de la pièce où je me trouvais devait sans doute démontrer que j'étais dubitative. Néanmoins, je m'arrêtais sur le canapé lorsque le dhampire le désigna. Hochant simplement la tête, parce que, sans déconner, je ne me sentais pas l'âme d'une destructrice de mur pour diverses raisons ce matin, je relâchais mes doigts et me dirigeais vers le canapé tranquillement.
- Bah, tu dis si tu as besoin d'aide hein, mais je n'ai pas ma baguette.
Et oui, Thomas savait de quoi je parlais, Scylla pouvait penser à un simple oubli, peut-être. Même si j'osais à nouveau la toucher tant bien que mal, je n'arrivais toujours pas à la contrôler comme avant. Et de toute façon, initialement, j'étais venue ici pour passer du bon temps avec des amis, pas pour faire la déménageuse. Mais bon puisqu'il faut mettre la main à la pâte, en avant. Sortant mes clés de ma poche, je me penchais sur le premier carton pour en ouvrir le scotch sans difficulté, à défaut de ne pas avoir ni baguette, ni ciseau, ni couteau à lame rétractable. Je faisais avec les moyens du bord, démontrant qu'au fond, je savais être démerde.
George qui était toujours sur mon épaule jusque-là s'envola pour tournoyer au-dessus de nous avant de trouver que, se percher sur une vieille structure sur le mur que mon Gardien souhaitait abattre, était une super idée.
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Sam 29 Sep 2018 - 17:02
Ses hormones en ébullition, font que dans une même demi-journée, même moins que ça, la future maman, peut passer d'une extrême tristesse à une joie infinie. La demi-mesure, elle ne connait plus. La tête d'Aby, qui semblerait être celle d'une personne qui a vu une horde de zombie, lui montre que ses réactions peuvent être surprenantes et déroutantes. Encore environ quatre mois à tenir comme cela.
Après une seconde de réflexion, suite à la remarque pertinente de son amour. Elle se dit que finalement, si ils veulent avancer les travaux, ne pas aller à la superette du coin est une idée vraiment judicieuse, c'est pourquoi elle acquiesce en hochant la tête.
- C'est une bonne idée chéri. Pendant que tu t'occupes du murs, je peux me charger du canapé.
Qu'elle lui répond après qu'il ait proposé l'idée d'abattre le mur.
Ils utiliseront la magie afin d'aller plus vite. Aby prévient qu'elle n'a pas sa baguette. Cela ne choque pas Scylla, un oubli ça peut arriver à tout le monde. La sorcière ne se pose pas plus de question que cela.
- Oh ne t'inquiètes pas, ce n'est pas un soucis. On peut toujours utiliser nos biscotos aussi.
Pendant qu'Aby ouvre un carton avec des clés la sorcière se dirige vers le carton où il y a écrit «Cuisine», afin d'y ressortir un couteau de cuisine. Ce sera toujours plus facile qu'avec des clés.
- Tiens, ce sera moins galère avec ça. Ça aurait été mieux des ciseaux, mais je sais plus du tout dans quel carton je les ais mis.
Et vu la quantité de cartons encore emballés qu'il y a. Et qu'il peuvent être dans à peu près n'importe lequel, trouver cette paire de ciseaux n'est pas gagné d'avance. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Ce serait plus rapide.
Il reste encore le canapé à monter. Une fois fait, ils pourront s'installer dessus quand ils feront des pauses. Malin le lynx. La sorcière regarde la notice et commence à s'exécuter selon les plans. Jusqu'à ce qu'elle finisse par être complètement perdue. Ça avait l'air plus facile sur les tutos YouTube.
- Bordel ! Tu vas rentrer dans le trou nondidjou !
Scylla s'agace face au problème d'une cheville qui ne veut pas rentrer à la bonne place. Peut être, parce que justement, ce n'est pas là qu'elle doit être. C'est alors, qu'elle trouve un petit élément du canapé, dont elle ne sait absolument pas où il doit aller et à quoi il sert.
- Mais il va où ce bitonio ?!
Après une seconde de réflexion, suite à la remarque pertinente de son amour. Elle se dit que finalement, si ils veulent avancer les travaux, ne pas aller à la superette du coin est une idée vraiment judicieuse, c'est pourquoi elle acquiesce en hochant la tête.
- C'est une bonne idée chéri. Pendant que tu t'occupes du murs, je peux me charger du canapé.
Qu'elle lui répond après qu'il ait proposé l'idée d'abattre le mur.
Ils utiliseront la magie afin d'aller plus vite. Aby prévient qu'elle n'a pas sa baguette. Cela ne choque pas Scylla, un oubli ça peut arriver à tout le monde. La sorcière ne se pose pas plus de question que cela.
- Oh ne t'inquiètes pas, ce n'est pas un soucis. On peut toujours utiliser nos biscotos aussi.
Pendant qu'Aby ouvre un carton avec des clés la sorcière se dirige vers le carton où il y a écrit «Cuisine», afin d'y ressortir un couteau de cuisine. Ce sera toujours plus facile qu'avec des clés.
- Tiens, ce sera moins galère avec ça. Ça aurait été mieux des ciseaux, mais je sais plus du tout dans quel carton je les ais mis.
Et vu la quantité de cartons encore emballés qu'il y a. Et qu'il peuvent être dans à peu près n'importe lequel, trouver cette paire de ciseaux n'est pas gagné d'avance. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Ce serait plus rapide.
Il reste encore le canapé à monter. Une fois fait, ils pourront s'installer dessus quand ils feront des pauses. Malin le lynx. La sorcière regarde la notice et commence à s'exécuter selon les plans. Jusqu'à ce qu'elle finisse par être complètement perdue. Ça avait l'air plus facile sur les tutos YouTube.
- Bordel ! Tu vas rentrer dans le trou nondidjou !
Scylla s'agace face au problème d'une cheville qui ne veut pas rentrer à la bonne place. Peut être, parce que justement, ce n'est pas là qu'elle doit être. C'est alors, qu'elle trouve un petit élément du canapé, dont elle ne sait absolument pas où il doit aller et à quoi il sert.
- Mais il va où ce bitonio ?!
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mer 3 Oct 2018 - 18:16
Je commençais à soupçonner ma chère et tendre de n'avoir pas tout dit à Abigail au moment de l'inviter. Elle avait l'air de se demander ce qu'elle faisait là... Personnellement, je n'avais été mis au courant de rien. J'étais concentré uniquement sur les travaux et Scylla s'occupait de recruter du renfort pour nous aider... Enfin, peut-être aurais-je dû m'en inquiéter un peu ? Non, à partir du moment où on se mettait d'accord, je n'allais pas commencer à fourrer mon nez dans ses affaires. De toute façon, j'étais sûr que l'on aurait de quoi passer un bon moment malgré tout. Il y avait plein de choses à faire... D'ailleurs, on ne profiterait que mieux du canapé après l'avoir monté (ouais, non, mes auto-justifications commençaient à devenir pathétique). Je crois que la seule chose à faire, c'était enchaîner et voilà tout.
Une fois la répartition des tâches effectuée, je délaissais momentanément les deux femmes pour m'occuper de mon mur. Je commençais tout d'abord par chasser le hibou d'Abigail (histoire qu'il sorte indemne de l'aventure). Un petit sortilège de protection autour de la zone pour éviter les débris et le bruit... Et il ne restait plus qu'à commencer.
Je brandissais ma baguette en direction de la paroi de brique, articulait un « confringo » bien senti et l'instant d'après, il explosa. Un nuage de poussière opaque s'éleva tout autour de moi (mais demeura parfaitement circonscrit à la bulle de protection que j'avais créé un peu plus tôt). Je le dissipais d'un nouveau coup de baguette magique, avant d'évacuer les débris dans le néant. C'était un peu comme jouer une partition de musique : j’enchaînais les sortilèges les uns après les autres, modelant l'allure de cette vieille baraque décrépie aussi facilement que s'il s'agissait de pâte à modeler.
Ça, c'était ce que j'aimais appeler « la partie amusante » de mon travail. A dire vrai, il était assez rare que j'ai à effectuer des travaux de ce type à Hungcalf. Le plus souvent il s'agissait d'événements annuels, de bals ou autre... ça demandait un peu d'aménagement, mais rien d'extravagant. Je trouvais tout de même ça beaucoup plus amusant que patrouiller dans les couloirs. Alors, cela va sans dire, mais le fait de pouvoir retaper une vielle baraque... ça me mettait carrément en joie.
Enfin bref, tout cela pour dire que depuis dix minutes que j'avais commencé, la pièce qui devait servir de cuisine ressemblait vachement à... Une cuisine. J'avais fait disparaître la crasse, posé le carrelage, abattu le mur, placé la poutre qui devait servir de bar, repeint les murs, placé les placard... Tout était en place : c'était propre et net. Le temps de voir où les filles en étaient.
« Alors, ça avance ?
Demandais-je d'un ton enthousiaste, époussetant un peu de poussière de mes vêtements de travail (qui se résumaient à un T-shirt noir et un pantalon de jogging un peu large). Mon regard se posa sur les mains de Scylla qui tentait désespérément de faire entrer une cheville dans un trou prévu pour une vis.
« Mais il faut regarder la notice, bébé.
J'adressais un regard en biais à Abigail et esquissais un petit sourire amusé. Puis, haussant simplement les épaules, j'allais récupérer un carton d'affaire portant la mention « cuisine », afin de commencer à dégager un peu le salon et mettre les choses à leur place.
Une fois la répartition des tâches effectuée, je délaissais momentanément les deux femmes pour m'occuper de mon mur. Je commençais tout d'abord par chasser le hibou d'Abigail (histoire qu'il sorte indemne de l'aventure). Un petit sortilège de protection autour de la zone pour éviter les débris et le bruit... Et il ne restait plus qu'à commencer.
Je brandissais ma baguette en direction de la paroi de brique, articulait un « confringo » bien senti et l'instant d'après, il explosa. Un nuage de poussière opaque s'éleva tout autour de moi (mais demeura parfaitement circonscrit à la bulle de protection que j'avais créé un peu plus tôt). Je le dissipais d'un nouveau coup de baguette magique, avant d'évacuer les débris dans le néant. C'était un peu comme jouer une partition de musique : j’enchaînais les sortilèges les uns après les autres, modelant l'allure de cette vieille baraque décrépie aussi facilement que s'il s'agissait de pâte à modeler.
Ça, c'était ce que j'aimais appeler « la partie amusante » de mon travail. A dire vrai, il était assez rare que j'ai à effectuer des travaux de ce type à Hungcalf. Le plus souvent il s'agissait d'événements annuels, de bals ou autre... ça demandait un peu d'aménagement, mais rien d'extravagant. Je trouvais tout de même ça beaucoup plus amusant que patrouiller dans les couloirs. Alors, cela va sans dire, mais le fait de pouvoir retaper une vielle baraque... ça me mettait carrément en joie.
Enfin bref, tout cela pour dire que depuis dix minutes que j'avais commencé, la pièce qui devait servir de cuisine ressemblait vachement à... Une cuisine. J'avais fait disparaître la crasse, posé le carrelage, abattu le mur, placé la poutre qui devait servir de bar, repeint les murs, placé les placard... Tout était en place : c'était propre et net. Le temps de voir où les filles en étaient.
« Alors, ça avance ?
Demandais-je d'un ton enthousiaste, époussetant un peu de poussière de mes vêtements de travail (qui se résumaient à un T-shirt noir et un pantalon de jogging un peu large). Mon regard se posa sur les mains de Scylla qui tentait désespérément de faire entrer une cheville dans un trou prévu pour une vis.
« Mais il faut regarder la notice, bébé.
J'adressais un regard en biais à Abigail et esquissais un petit sourire amusé. Puis, haussant simplement les épaules, j'allais récupérer un carton d'affaire portant la mention « cuisine », afin de commencer à dégager un peu le salon et mettre les choses à leur place.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Ven 5 Oct 2018 - 16:13
Je remerciais Scylla lorsqu'elle me tendait un ciseau. En effet, maintenant ça allait être plus facile pour moi pour ouvrir les cartons du canapé. L'étalant, j'attrapais le manuel tout en essayant de repérer les parties dont j'avais besoin pour commencer. Du coin de l'œil, je regardais Thomas s'enfermer dans une bulle pour casser le mur et créer une cuisine en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Au moins, il faisait ça avait panache et une certaine classe, c'était certain. Avec un petit sourire amusé, je revenais sur mes occupations, peu dérangée de ne pas pouvoir utiliser ma baguette. De sang-mêlé, j'étais habituée à aussi bien utiliser la magie pour des tâches ingrates de la vie que non. C'est donc tout à fait débrouillarde que je montais l'armature avec Scylla, jusqu'à ce que je l'entende ronchonner et perdre patience. Lui jetant un regard, je ne bougeais pas puisque le dhampire se rapprochait d'elle et la rejoindre. À sa remarque, je répondais au même regard amusé que lui avant de me relever pour me rapprocher et de venir m'agenouiller à côté de la Muller. Regardant sa notice, je réfléchissais un instant, tout en me grattant la tête à travers ma casquette à l'envers toujours sur ma tête.
Tendant la main, je lui attrapais l'une des barres qu'elle tenait.
- Tu permets ?
Gardant la cheville dans ma main, je me déplaçais à quatre pattes jusqu'à attraper la bonne partie que je réussissais à emboiter sans problème. Avec un fin sourire, je la regardais avant de jeter un œil à Thomas derrière lui.
- Je peux continuer toute seule, tu peux aller admirer ta cuisine si tu veux.
Après tout, je me fichais d'être seule dans ce que je faisais, et je voyais que les hormones de Scylla pouvaient lui jouer des tours, surtout côté patience. Encore un peu et elle se serait peut-être mise à pleurer à chaudes larmes parce que la partie A n'allait pas dans la partie B. Alors autant je préférais la congédier pour qu'elle puisse retrouver de l'énergie positive en s'émerveillant devant sa nouvelle cuisine plutôt que de me chier un cake à cause du canapé. Je n'étais pas bien certaine de vouloir tomber enceinte après ça, déjà que l'idée ne m'effleurait pour ainsi dire jamais, là, j'étais presque stérile par avance. Quoiqu'il en soit, j'étais amusée, et je les trouvais mignons tous les deux. Ça me mettait du baume au cœur de les voir ainsi, même si je me rappelais que moi, je n'y avais pas le droit.
C'est avec un pincement au cœur que je me redressais pour rassembler toutes les parties de l'armature pour n'en faire qu'une. Il ne restait plus qu'à y poser les parties matelassées, ce qui n'était vraiment pas difficile à faire.
George, chassé par Thomas un peu plus tôt, vint se poser sur ma tête, enfonçant un peu ma tête dans mes épaules sous son poids. Ça ne me déconcentrait pas pour autant tandis que je continuais ma petite besogne tranquille.
Tendant la main, je lui attrapais l'une des barres qu'elle tenait.
- Tu permets ?
Gardant la cheville dans ma main, je me déplaçais à quatre pattes jusqu'à attraper la bonne partie que je réussissais à emboiter sans problème. Avec un fin sourire, je la regardais avant de jeter un œil à Thomas derrière lui.
- Je peux continuer toute seule, tu peux aller admirer ta cuisine si tu veux.
Après tout, je me fichais d'être seule dans ce que je faisais, et je voyais que les hormones de Scylla pouvaient lui jouer des tours, surtout côté patience. Encore un peu et elle se serait peut-être mise à pleurer à chaudes larmes parce que la partie A n'allait pas dans la partie B. Alors autant je préférais la congédier pour qu'elle puisse retrouver de l'énergie positive en s'émerveillant devant sa nouvelle cuisine plutôt que de me chier un cake à cause du canapé. Je n'étais pas bien certaine de vouloir tomber enceinte après ça, déjà que l'idée ne m'effleurait pour ainsi dire jamais, là, j'étais presque stérile par avance. Quoiqu'il en soit, j'étais amusée, et je les trouvais mignons tous les deux. Ça me mettait du baume au cœur de les voir ainsi, même si je me rappelais que moi, je n'y avais pas le droit.
C'est avec un pincement au cœur que je me redressais pour rassembler toutes les parties de l'armature pour n'en faire qu'une. Il ne restait plus qu'à y poser les parties matelassées, ce qui n'était vraiment pas difficile à faire.
George, chassé par Thomas un peu plus tôt, vint se poser sur ma tête, enfonçant un peu ma tête dans mes épaules sous son poids. Ça ne me déconcentrait pas pour autant tandis que je continuais ma petite besogne tranquille.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mar 9 Oct 2018 - 13:32
Le bricolage ce n'est son dada. Elle galère et s'énerve contre le canapé. Sissi Damidot n'est finalement pas dans la place du tout.
- C'est mal expliqué !
Qu'elle répond à la remarque de son homme qui lui dit qu'elle devrait lire la notice. Déjà qu'avant elle avait une grande tendance à être de mauvaise foi. En étant enceinte c'est encore pire.
Aby lui dit qu'elle peut continuer à monter le reste du canapé toute seule, et lui laisse ainsi l'occasion d'aller admirer le travail accompli par sa moitié, dans la cuisine.
Une très bonne idée pour la sorcière qui trouve que finalement monter un meuble, c'est moins cool que ça en avait l'air.
Elle regarde la cuisine. Admirative du travail de Thomas. Elle a les yeux qui brillent. Elle le croise alors qu'il ramène un carton.
- C'est exactement comme je le voulais chéri.
Elle lui fait un petit smackou sur les lèvres. Puis, elle l'aide à ramener le reste des cartons en faisant des aller retour. Elle range chaque choses à sa place. La cuisine est prête à l'emploi. La bouilloire et la cafetière sont opérationnelles. Elle retrouve le carton de thé et de café.
C'est après qu'Aby ait terminé avec le canapé et que le salon est aménagé qu'elle propose de l'inaugurer en faisant une petite pause bien méritée avec des boissons chaudes.
- Après l'effort, le réconfort !
Elle arrive avec le plateau de boissons chaudes. Et le pose sur la table basse.
- Chéri vient faire une pause !
Elle se tourne ensuite vers Aby.
- Merci pour le canap'. Ça me prenait vraiment la tête, une vraie galère !
La sorcière, n'est pas complètement au point avec le monde moldu, bien qu'elle fasse des efforts.
C'est alors qu'Atalante, la mère de Scylla arrive à l'improviste. Habillée avec une grande élégance, la future grand mère frappe à la porte. Scylla va lui ouvrir. La matriarche Muller fait une bise à sa fille. Elle s'adresse rapidement à Aby afin de la saluer avec une certaine arrogance. C'est avec un ton froid et dédaigneux, qu'elle parle à son beau-fils.
- Thomas...j'ose espérer que vous ne laissez pas ma fille s'épuiser avec des tâches ingrates. Sait-on jamais avec un... Être tel que vous.
Elle s'adresse ensuite à Scylla.
- Scylla, ton père et moi nous avons pris la décision de vous offrir Swiffer, pour t'aider. Il est un peu vieux mais il est encore efficace.
La jeune sorcière lève les yeux aux ciel et soupire d'exaspération avant de lui répondre :
- Nous pouvons très bien nous débrouiller sans.
Sauf qu'Atalante ne l'écoute pas, après tout un laïus comme quoi elle se doit d'avoir un elfe de maison et tout le blabla, elle fini par repartir en fermant la porte derrière elle. Ce qui n'est pas plus mal du tout pour Scylla, à vrai dire. Depuis qu'elle est enceinte sa mère essaye d'être un peu plus proche d'elle. Mais ses remarques et son comportement ont tendance à épuiser la future maman. La voir trop longtemps, est donc un risque pour ses nerfs.
- Navrée pour ce contretemps. Aby tu as eu l'honneur de rencontrer ma chère mère.
Au son de sa voix, il n'est pas difficile d'entendre l'ironie derrière ces mots. La sorcière aurait préféré ne pas faire subir ça à leur invitée.
- C'est mal expliqué !
Qu'elle répond à la remarque de son homme qui lui dit qu'elle devrait lire la notice. Déjà qu'avant elle avait une grande tendance à être de mauvaise foi. En étant enceinte c'est encore pire.
Aby lui dit qu'elle peut continuer à monter le reste du canapé toute seule, et lui laisse ainsi l'occasion d'aller admirer le travail accompli par sa moitié, dans la cuisine.
Une très bonne idée pour la sorcière qui trouve que finalement monter un meuble, c'est moins cool que ça en avait l'air.
Elle regarde la cuisine. Admirative du travail de Thomas. Elle a les yeux qui brillent. Elle le croise alors qu'il ramène un carton.
- C'est exactement comme je le voulais chéri.
Elle lui fait un petit smackou sur les lèvres. Puis, elle l'aide à ramener le reste des cartons en faisant des aller retour. Elle range chaque choses à sa place. La cuisine est prête à l'emploi. La bouilloire et la cafetière sont opérationnelles. Elle retrouve le carton de thé et de café.
C'est après qu'Aby ait terminé avec le canapé et que le salon est aménagé qu'elle propose de l'inaugurer en faisant une petite pause bien méritée avec des boissons chaudes.
- Après l'effort, le réconfort !
Elle arrive avec le plateau de boissons chaudes. Et le pose sur la table basse.
- Chéri vient faire une pause !
Elle se tourne ensuite vers Aby.
- Merci pour le canap'. Ça me prenait vraiment la tête, une vraie galère !
La sorcière, n'est pas complètement au point avec le monde moldu, bien qu'elle fasse des efforts.
C'est alors qu'Atalante, la mère de Scylla arrive à l'improviste. Habillée avec une grande élégance, la future grand mère frappe à la porte. Scylla va lui ouvrir. La matriarche Muller fait une bise à sa fille. Elle s'adresse rapidement à Aby afin de la saluer avec une certaine arrogance. C'est avec un ton froid et dédaigneux, qu'elle parle à son beau-fils.
- Thomas...j'ose espérer que vous ne laissez pas ma fille s'épuiser avec des tâches ingrates. Sait-on jamais avec un... Être tel que vous.
Elle s'adresse ensuite à Scylla.
- Scylla, ton père et moi nous avons pris la décision de vous offrir Swiffer, pour t'aider. Il est un peu vieux mais il est encore efficace.
La jeune sorcière lève les yeux aux ciel et soupire d'exaspération avant de lui répondre :
- Nous pouvons très bien nous débrouiller sans.
Sauf qu'Atalante ne l'écoute pas, après tout un laïus comme quoi elle se doit d'avoir un elfe de maison et tout le blabla, elle fini par repartir en fermant la porte derrière elle. Ce qui n'est pas plus mal du tout pour Scylla, à vrai dire. Depuis qu'elle est enceinte sa mère essaye d'être un peu plus proche d'elle. Mais ses remarques et son comportement ont tendance à épuiser la future maman. La voir trop longtemps, est donc un risque pour ses nerfs.
- Navrée pour ce contretemps. Aby tu as eu l'honneur de rencontrer ma chère mère.
Au son de sa voix, il n'est pas difficile d'entendre l'ironie derrière ces mots. La sorcière aurait préféré ne pas faire subir ça à leur invitée.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mer 10 Oct 2018 - 14:00
Je roulais des yeux en réaction à la mauvaise foi flagrante de Scylla, avant de m'en retourner à mes petites affaires, le visage égayé d'un sourire ironique. Cette dernière était douée pour se lancer dans des projets à corps perdu, mais elle s'agaçait vite dès que cela commençait à devenir difficile (peut-être un héritage de sa vie bourgeoise ? C'était mon hypothèse).
Cela dit, on ne pouvait pas lui enlever la détermination : quand Scylla avait une idée en tête, inutile d'espérer l'en faire sortir. Elle se débrouillait toujours pour parvenir à ses fins (et cela passait donc par beaucoup de râleries) et c'était un trait que j'appréciais beaucoup chez elle (même si ça se retournait parfois contre moi).
Cependant, je me rendais à l'évidence que cette histoire de canapé ne donnerait rien : Abigail avait fini par lui conseiller de m'aider à ranger la cuisine afin de terminer le reste toute seule. Le cours des choses sembla s'écouler plus fluidement après cela : je montais magiquement le reste des meubles tandis que Scylla mettait les objets en place et qu'Abi terminait de son côté. Après un moment, le salon avait totalement changé de visage. La pièce vide et délabrée affichait désormais une allure moderne qui sentait bon le neuf.
Nous pûmes enfin nous asseoir et savourer le réconfort d'une discussion paisible autour d'une boisson chaude (tout du moins, c'est ce que j'imaginais). A peine le temps de tremper les lèvres dans ma tasse que l'on frappe à la porte. Je suis Scylla du regard quand elle s'en va ouvrir et découvre (en même temps qu'elle et non sans une pointe d'horreur) ma belle mère dans l'encadrement.
« Oh, génial...
Soufflais-je à voix basse en détournant brièvement le regard. Quelques secondes s'écoulèrent au cours desquelles la matriarche Muller fit quelques pas sur le pallier. J'en profitais pour me lever (par politesse plus que par envie) et lui adresser un sourire un brin tiré (même si cela ne se remarquait pas trop).
« Non, bien sûr que non. Répliquais-je d'un ton un peu trop aimable pour sonner naturel. Toujours un plaisir de vous voir aussi Atalante.
Je ne me formalisais pas du sous-entendu désagréable qu'elle avait employé pour me désigner (j'y étais habitué de toute façon), estimant que Scylla méritait mieux que le spectacle de son compagnon s'écharpant avec sa propre mère. Mon sourire s'affaissa toutefois à mesure que se déroulait la conversation entre les deux, pour terminer en un genre de grimace indéfinissable. Finalement, Atalante ne s'attarda pas et l'atmosphère de la pièce ne s'en allégea que plus. Je retrouvais ma place sur le canapé et, après avoir adressé un regard navré à Abigail (qui subissait décidément beaucoup trop d'aléas aujourd'hui) jetais un regard en biais à Scylla.
« Pas d'elfe de maison...
Glissais-je entre les dents d'un ton catégorique.
Cela dit, on ne pouvait pas lui enlever la détermination : quand Scylla avait une idée en tête, inutile d'espérer l'en faire sortir. Elle se débrouillait toujours pour parvenir à ses fins (et cela passait donc par beaucoup de râleries) et c'était un trait que j'appréciais beaucoup chez elle (même si ça se retournait parfois contre moi).
Cependant, je me rendais à l'évidence que cette histoire de canapé ne donnerait rien : Abigail avait fini par lui conseiller de m'aider à ranger la cuisine afin de terminer le reste toute seule. Le cours des choses sembla s'écouler plus fluidement après cela : je montais magiquement le reste des meubles tandis que Scylla mettait les objets en place et qu'Abi terminait de son côté. Après un moment, le salon avait totalement changé de visage. La pièce vide et délabrée affichait désormais une allure moderne qui sentait bon le neuf.
Nous pûmes enfin nous asseoir et savourer le réconfort d'une discussion paisible autour d'une boisson chaude (tout du moins, c'est ce que j'imaginais). A peine le temps de tremper les lèvres dans ma tasse que l'on frappe à la porte. Je suis Scylla du regard quand elle s'en va ouvrir et découvre (en même temps qu'elle et non sans une pointe d'horreur) ma belle mère dans l'encadrement.
« Oh, génial...
Soufflais-je à voix basse en détournant brièvement le regard. Quelques secondes s'écoulèrent au cours desquelles la matriarche Muller fit quelques pas sur le pallier. J'en profitais pour me lever (par politesse plus que par envie) et lui adresser un sourire un brin tiré (même si cela ne se remarquait pas trop).
« Non, bien sûr que non. Répliquais-je d'un ton un peu trop aimable pour sonner naturel. Toujours un plaisir de vous voir aussi Atalante.
Je ne me formalisais pas du sous-entendu désagréable qu'elle avait employé pour me désigner (j'y étais habitué de toute façon), estimant que Scylla méritait mieux que le spectacle de son compagnon s'écharpant avec sa propre mère. Mon sourire s'affaissa toutefois à mesure que se déroulait la conversation entre les deux, pour terminer en un genre de grimace indéfinissable. Finalement, Atalante ne s'attarda pas et l'atmosphère de la pièce ne s'en allégea que plus. Je retrouvais ma place sur le canapé et, après avoir adressé un regard navré à Abigail (qui subissait décidément beaucoup trop d'aléas aujourd'hui) jetais un regard en biais à Scylla.
« Pas d'elfe de maison...
Glissais-je entre les dents d'un ton catégorique.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mer 10 Oct 2018 - 14:51
La mauvaise foi de la Muller me fit sourire, pourtant, je n'en faisais pas façon, bien heureuse qu'elle me laisse la tâche du canapé. Seule, j'y arriverai mieux. Ainsi, je les laissais s'occuper de la cuisine et du salon, les objets volant autour de moi et la décoration se faisant sans le moindre effort. Gardant George sur ma tête, je passais les housses sur le canapé et terminais de le monter sans mal. Regardant la maitresse de maison apporter le thé, je me contentais donc de me faire petite et de m'asseoir tout au bord, une fesse à moitié dans le vide.
C'est alors qu'une femme d'une grande arrogance pénétra dans la demeure sans la moindre gêne. Le regard condescendant qu'elle me porta fit que je me laissais glisser contre le canapé, comme pour essayer de disparaître, après l'avoir salué timidement. Toutefois, la conversation ne m'échappait pas et je fronçais les sourcils en l'entendant parler en ces termes de mon Gardien. Fermant les poings, j'étais heureuse que George sautillait sur ma tête, car il m'empêchait ainsi de me lever pour vociférer.
Ce n'était pas mes histoires, donc je préférais rester effacée, et je voyais que le dhampire arrivait parfaitement à maitriser la situation. Néanmoins, je le plaignais d'avoir une telle belle-famille. Pauvre Thomas… C'est avec un sourire poli que je les laissais reprendre place sur le canapé et s'excuser. Secouant un peu la tête, je leur signifiais que je ne me formalisais pas. Après tout, ce n'était pas ma famille, et heureusement. Mais je préférais garder ce commentaire pour moi. Clignant frénétiquement des yeux, je les faisais valser entre Scylla et Thomas alors qu'ils parlaient de l'elfe de maison.
Attrapant une tasse de thé fumante, je continuais à me faire toute petite en les écoutant, osant tourner le regard pour contempler la maison. Il y avait encore du travail, et j'aurai préféré continuer plutôt que d'assister à ça. Voilà pourquoi, après avoir bu une gorgée, je me relevais après avoir reposé mon thé. Saisissant un nouveau carton, tandis que mon hibou préférait, lui, observer la scène de ménage sur le canapé, je l'ouvrais pour commencer à déballer ce qu'il y avait à l'intérieur, sans indiscrétion aucune. Dans le simple but de ranger et d'aider.
C'est alors qu'une femme d'une grande arrogance pénétra dans la demeure sans la moindre gêne. Le regard condescendant qu'elle me porta fit que je me laissais glisser contre le canapé, comme pour essayer de disparaître, après l'avoir salué timidement. Toutefois, la conversation ne m'échappait pas et je fronçais les sourcils en l'entendant parler en ces termes de mon Gardien. Fermant les poings, j'étais heureuse que George sautillait sur ma tête, car il m'empêchait ainsi de me lever pour vociférer.
Ce n'était pas mes histoires, donc je préférais rester effacée, et je voyais que le dhampire arrivait parfaitement à maitriser la situation. Néanmoins, je le plaignais d'avoir une telle belle-famille. Pauvre Thomas… C'est avec un sourire poli que je les laissais reprendre place sur le canapé et s'excuser. Secouant un peu la tête, je leur signifiais que je ne me formalisais pas. Après tout, ce n'était pas ma famille, et heureusement. Mais je préférais garder ce commentaire pour moi. Clignant frénétiquement des yeux, je les faisais valser entre Scylla et Thomas alors qu'ils parlaient de l'elfe de maison.
Attrapant une tasse de thé fumante, je continuais à me faire toute petite en les écoutant, osant tourner le regard pour contempler la maison. Il y avait encore du travail, et j'aurai préféré continuer plutôt que d'assister à ça. Voilà pourquoi, après avoir bu une gorgée, je me relevais après avoir reposé mon thé. Saisissant un nouveau carton, tandis que mon hibou préférait, lui, observer la scène de ménage sur le canapé, je l'ouvrais pour commencer à déballer ce qu'il y avait à l'intérieur, sans indiscrétion aucune. Dans le simple but de ranger et d'aider.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Jeu 11 Oct 2018 - 19:32
L’intervention de Thomas, la reprise des cours… j’ai commencé à reprendre une vie à peu près normale et à moins me terrer dans mon appartement. Ce qui ne m’empêche pas de m’endormir encore sur mes travaux de couture par moments. Mais au moins je recommence à avoir une vie sociale. Alors quand mon ancienne coloc m’a invitée à venir découvrir son nouveau nid d’amour avec Thomas, j’étais obligée de me bouger. Sauf que j’ai encore travaillé jusqu’à tomber de sommeil et qu’inévitablement je ne me suis pas réveillée ce matin.
La matinée est donc déjà bien avancée quand je me mets en route. Je m’arrête rapidement sur la route pour ne pas arriver les mains vides puis dès que je suis à l’abri de regards indiscrets, je transplane pour me rendre à l’adresse indiquée par Scylla. Je frappe à la porte et c’est Thomas qui vient m’accueillir. À peine m’a-t-il ouvert que je m’invite à l’intérieur, saluant la cantonade.
- Salut tout le monde. Désolée je suis en retard.
J’ouvre mon sac pour déballer mes achats.
- Mais j’ai apporté de quoi nous récompenser en fin de journée.
Joignant le geste à la parole, je dépose deux packs de bière sur la table basse.
- Sans alcool pour les pondeuses, dis-je en adressant un clin d’œil à Scylla.
Puis j’ajoute à l’attention de Thomas et Abi.
- Et avec pour vous deux.
Je fouille à nouveau dans mon sac et je lance un petit paquet contenant des sous-verres représentant des disques vinyles, en direction de Thomas – je le devine plus à même d’avoir le réflexe de l’attraper.
- Et ça c’est pour les poser sans abîmer votre table.
J’ajoute en guise de conclusion.
- Vous avez déjà de quoi les mettre au frais en attendant ?
La matinée est donc déjà bien avancée quand je me mets en route. Je m’arrête rapidement sur la route pour ne pas arriver les mains vides puis dès que je suis à l’abri de regards indiscrets, je transplane pour me rendre à l’adresse indiquée par Scylla. Je frappe à la porte et c’est Thomas qui vient m’accueillir. À peine m’a-t-il ouvert que je m’invite à l’intérieur, saluant la cantonade.
- Salut tout le monde. Désolée je suis en retard.
J’ouvre mon sac pour déballer mes achats.
- Mais j’ai apporté de quoi nous récompenser en fin de journée.
Joignant le geste à la parole, je dépose deux packs de bière sur la table basse.
- Sans alcool pour les pondeuses, dis-je en adressant un clin d’œil à Scylla.
Puis j’ajoute à l’attention de Thomas et Abi.
- Et avec pour vous deux.
Je fouille à nouveau dans mon sac et je lance un petit paquet contenant des sous-verres représentant des disques vinyles, en direction de Thomas – je le devine plus à même d’avoir le réflexe de l’attraper.
- Et ça c’est pour les poser sans abîmer votre table.
J’ajoute en guise de conclusion.
- Vous avez déjà de quoi les mettre au frais en attendant ?
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 7:54
La venue d'Atalante a jeté un froid dans la pièce. Fort heureusement, elle n'est pas resté bien longtemps. Mais assez pour qu'il y est une ambiance délétère pendant quelques instant. Aby semble être gênée. Tu la regarde avec cet air qui veut dire « je suis désolée que tu assistes à ça ». Thomas refuse catégoriquement d'avoir un elfe à la maison.
- Elle est partie avant que je dise quoique ce soit !
Swiffer, l'Elfe en question est un vieil Elfe. Le père de la sorcière étant un requin, elle connait son caractère. Nul doute que si il a choisi de léguer Swiffer, c'est parce qu'il pense qu'il n'est plus utile pour lui. En même temps elle imagine le pire scénario aussi en ce qui concerne l'Elfe de Maison.
- Quand ils viendront avec Swiffer. Parce qu'ils viendront, même si on leur refuse par hibou. Tu me vois lui dire « ah non on ne veut pas de toi Swiffer ?». Tu me vois lui dire ça à lui qui a couvert mes bêtises quand j'étais petite ?
Des larmes lui montent aux yeux. C'est un véritable ascenseur émotionnel. Le grand huit des hormones versions supersoniques. Toujours à son compagnon, elle demande, avec un air de chien battu.
- Qu'est ce qu'il va passer pour lui si on refuse ? Et si mon père le laissait à un méchant sorcier ?
Elle se tourne ensuite vers Abigail. La pauvre, elle n'a rien demandé et la voilà qui assiste à ce genre de conversation. Fort heureusement la sorcière retrouve sa bonne humeur après avoir mangé une pâte d'amande.
- Mais bon on en est pas encore là. Avec un peu de chance le grand Kenneth Muller aura changé d'avis.
On toque à la porte, Thomas va ouvrir pendant que Scylla discute rapidement avec Aby qui est en train de continuer à déballer les cartons.
- Tu pourras tester la salle où je vais composer si tu veux et quand tu veux.
Elle sourit à Fiona quand elle la voit débarquer. Elle aussi attend un petit bébé.
- Je ne vous présente pas entre vous les filles.
Elle avait passé à Aby les coordonnées de la métamorphage quand elles s'étaient croisées à l'hôpital.
- Merci pour la binouze.
Elle jette un oeil ensuite sur les sous-bocks
- J'adore ! Tu les as trouvé où ?
Même si les deux femme enceintes ne peuvent pas en boire avec alcool, pouvoir trinquer tous ensemble c'est toujours mieux.
- Fio, si tu as besoin d'aller faire pipi, c'est la deuxième porte à gauche quand tu prends le couloir.
Qui dit bébé qui pousse dans le ventre, dit de nombreux aller retour pour aller se soulager. Ah les joies des femmes enceintes ! Scylla ayant fortement envie d'aller aux toilettes, se précipite telle Usan Bolt, afin d'aller se vider la vessie. Quand elle revient c'est avec un grand sourire qu'elle annonce.
- Ah ça fait du bien !
Comme si c'était la chose la plus incroyable du monde.
- Elle est partie avant que je dise quoique ce soit !
Swiffer, l'Elfe en question est un vieil Elfe. Le père de la sorcière étant un requin, elle connait son caractère. Nul doute que si il a choisi de léguer Swiffer, c'est parce qu'il pense qu'il n'est plus utile pour lui. En même temps elle imagine le pire scénario aussi en ce qui concerne l'Elfe de Maison.
- Quand ils viendront avec Swiffer. Parce qu'ils viendront, même si on leur refuse par hibou. Tu me vois lui dire « ah non on ne veut pas de toi Swiffer ?». Tu me vois lui dire ça à lui qui a couvert mes bêtises quand j'étais petite ?
Des larmes lui montent aux yeux. C'est un véritable ascenseur émotionnel. Le grand huit des hormones versions supersoniques. Toujours à son compagnon, elle demande, avec un air de chien battu.
- Qu'est ce qu'il va passer pour lui si on refuse ? Et si mon père le laissait à un méchant sorcier ?
Elle se tourne ensuite vers Abigail. La pauvre, elle n'a rien demandé et la voilà qui assiste à ce genre de conversation. Fort heureusement la sorcière retrouve sa bonne humeur après avoir mangé une pâte d'amande.
- Mais bon on en est pas encore là. Avec un peu de chance le grand Kenneth Muller aura changé d'avis.
On toque à la porte, Thomas va ouvrir pendant que Scylla discute rapidement avec Aby qui est en train de continuer à déballer les cartons.
- Tu pourras tester la salle où je vais composer si tu veux et quand tu veux.
Elle sourit à Fiona quand elle la voit débarquer. Elle aussi attend un petit bébé.
- Je ne vous présente pas entre vous les filles.
Elle avait passé à Aby les coordonnées de la métamorphage quand elles s'étaient croisées à l'hôpital.
- Merci pour la binouze.
Elle jette un oeil ensuite sur les sous-bocks
- J'adore ! Tu les as trouvé où ?
Même si les deux femme enceintes ne peuvent pas en boire avec alcool, pouvoir trinquer tous ensemble c'est toujours mieux.
- Fio, si tu as besoin d'aller faire pipi, c'est la deuxième porte à gauche quand tu prends le couloir.
Qui dit bébé qui pousse dans le ventre, dit de nombreux aller retour pour aller se soulager. Ah les joies des femmes enceintes ! Scylla ayant fortement envie d'aller aux toilettes, se précipite telle Usan Bolt, afin d'aller se vider la vessie. Quand elle revient c'est avec un grand sourire qu'elle annonce.
- Ah ça fait du bien !
Comme si c'était la chose la plus incroyable du monde.
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Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 9:20
La conversation au sujet de l'elfe de maison me fait temporairement oublier la présence d'Abigail avec nous. Agacé, je regarde Scylla de cet air catégorique qui caractérise mes moments d'autorité, tandis que cette dernière tente de faire valoir son point de vue.
« Je m'en bats les couilles de votre backstory ou des projets de ton père, Scylla, je ne veux pas d'elfe de maison ici.
Répliquais-je d'un ton définitif, une expression sévère peinte sur le visage. Pour une fois, je restais hermétique aux larmes de la jeune femme. Le sujet était trop important (toutes proportions gardées) pour que je passe dessus sans rien dire.
Car en dehors du fait que je n'aime pas les elfes de maison (j'avais suffisamment de problèmes avec ceux à Hungcalf pour vouloir en garder un chez moi), l'idée que le patriarche Muller se serve de mon foyer comme d'une poubelle me révoltait au plus haut point. J'avais assez eu affaire à cette famille de cinglé pour laisser passer le moindre caprice : le coup de l'elfe, c'était trop.
« On en reparlera.
Glissais-je d'un ton qui laissait entrevoir toute l'étendue de ma colère sourde. Je me levais ensuite pour aller ouvrir : l'arrivée de Fiona arrivait à point nommée. Un peu plus et la conversation se transformait en scène de ménage. J’accueillais la jeune femme avec un sourire chaleureux (qui contrastait drastiquement avec ma précédente expression).
« Merci Fiona. Fis-je en retrouvant ma place sur le canapé. C'est exactement ce dont on avait besoin.
Je jetais un œil tout à la fois dubitatif et amusé aux dessous de verre. C'était le genre de cadeau un peu « cheap » mais qui rend bien service (il allait sans dire que pour un dingue du ménage tel que moi, c'était parfait). Suivant les recommandations de Fiona, je délaissais un instant le trio pour aller récupérer une glacière (refroidie grâce à un petit coup de magie) et y mettre les bières en attente.
« A la votre les filles.
Fis-je, avant de trinquer et boire une gorgée. Le goût d'alcool (aussi léger soit-il) eut pour effet de me détendre immédiatement. Je savourais l'instant pendant quelques secondes, avant de me lever et prendre la direction de la cuisine, ouvrir l'une des fenêtres et m'allumer une cigarette.
Mon regard se posa alors sur Abigail qui s'était affairée à poursuivre le déménagement pendant notre petite scène de ménage. Je lui adressais un regard chargé d'excuses, avant de le détourner en direction de la lande. Toute cette histoire m'avait quelque peu contrarié, car je sentais que je n'en avais probablement pas terminé avec la lignée Muller. Néanmoins, j'étais bien décidé à ne plus rien leur céder : après le drame de l'été, il n'en était pas question.
« Je m'en bats les couilles de votre backstory ou des projets de ton père, Scylla, je ne veux pas d'elfe de maison ici.
Répliquais-je d'un ton définitif, une expression sévère peinte sur le visage. Pour une fois, je restais hermétique aux larmes de la jeune femme. Le sujet était trop important (toutes proportions gardées) pour que je passe dessus sans rien dire.
Car en dehors du fait que je n'aime pas les elfes de maison (j'avais suffisamment de problèmes avec ceux à Hungcalf pour vouloir en garder un chez moi), l'idée que le patriarche Muller se serve de mon foyer comme d'une poubelle me révoltait au plus haut point. J'avais assez eu affaire à cette famille de cinglé pour laisser passer le moindre caprice : le coup de l'elfe, c'était trop.
« On en reparlera.
Glissais-je d'un ton qui laissait entrevoir toute l'étendue de ma colère sourde. Je me levais ensuite pour aller ouvrir : l'arrivée de Fiona arrivait à point nommée. Un peu plus et la conversation se transformait en scène de ménage. J’accueillais la jeune femme avec un sourire chaleureux (qui contrastait drastiquement avec ma précédente expression).
« Merci Fiona. Fis-je en retrouvant ma place sur le canapé. C'est exactement ce dont on avait besoin.
Je jetais un œil tout à la fois dubitatif et amusé aux dessous de verre. C'était le genre de cadeau un peu « cheap » mais qui rend bien service (il allait sans dire que pour un dingue du ménage tel que moi, c'était parfait). Suivant les recommandations de Fiona, je délaissais un instant le trio pour aller récupérer une glacière (refroidie grâce à un petit coup de magie) et y mettre les bières en attente.
« A la votre les filles.
Fis-je, avant de trinquer et boire une gorgée. Le goût d'alcool (aussi léger soit-il) eut pour effet de me détendre immédiatement. Je savourais l'instant pendant quelques secondes, avant de me lever et prendre la direction de la cuisine, ouvrir l'une des fenêtres et m'allumer une cigarette.
Mon regard se posa alors sur Abigail qui s'était affairée à poursuivre le déménagement pendant notre petite scène de ménage. Je lui adressais un regard chargé d'excuses, avant de le détourner en direction de la lande. Toute cette histoire m'avait quelque peu contrarié, car je sentais que je n'en avais probablement pas terminé avec la lignée Muller. Néanmoins, j'étais bien décidé à ne plus rien leur céder : après le drame de l'été, il n'en était pas question.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 9:53
Plus ils s'engueulaient et plus j'avais l'impression d'être comme un cheveu sur la soupe. Voilà pourquoi je me levais pour aller ouvrir un nouveau carton, et tant qu'à faire, je me cachais derrière. L'avantage d'être petit c'est que lors d'un emménagement, on peut se faufiler derrière les cartons. Je ton catégorique de Thomas ne m'étonnait guère, et je comprenais même ses motivations, j'estimais qu'il avait raison de ne pas céder. Se sentir redevable… c'était terrible.
En faisant le moins de bruit possible, comme si je craignais de réveiller un dragon, je sortais les objets du carton un par un, avec une extrême précaution. Je n'accordais que des sourires rapides et compréhensifs lorsque ceux d'excuses m'étaient adressés. Je ne me formalisais pas bien sûr, et après tout ce n'était pas mes affaires, mais j'aurai préféré ne pas être l'arbitre qui comptait les points.
De mes grands yeux bruns ébahis, je redoutais la nouvelle personne qui venait de se présenter à la porte, et qui avait déplacé mon gardien jusque là-bas. En voyant Fiona, je sens mes nerfs un peu à vifs, mais dans le bon sens du terme. Après l'orage, l'arc-en-ciel. Tant mieux, ça allait détendre l'atmosphère. Après avoir salué la nouvelle venue d'un signe de la main, je m'asseyais alors tout à fait derrière le carton, il n'y avait plus que ma tête et ma casquette qui dépassaient, je continuais mon petit manège dans mon coin tout en écoutant distraitement ce qui se disait. "Les pondeuses"… Hein ? Alors Fiona aussi ?
Décidément c'était la foire à la saucisse en ce moment… et non cette expression dans ce contexte n'a aucun sens détourné et phallique. Rentrant alors ma tête dans mes épaules, je me sentais de moins en moins à ma place.
Entre les deux qui allaient parler couche culotte et Thomas qui aurait étranglé George s'il allait lui voler autour… d'ailleurs ? il est ou ce con ?
Relevant les yeux, je cherchais mon hibou qui c'était perché en hauteur, dans un endroit un peu improbable, attendant sans doute qu'une victime passe sous lui pour lui fienter dessus. Technique millénaire acquise par les pigeons, mon Grand-Duc n'était pas en reste.
Soupirant un peu en roulant mes paupières dans leurs orbites, j'accueillais la bière qu'on m'apportait avec soulagement.
Swiffer… ce nom d'elfe de mais on était pour le moins idiot, mais au moins, ça ne manquait pas d'originalité. Lorsque Scylla me parlait de sa salle, je hochais la tête.
- Avec plaisir oui, je repasserai lorsque vous serez installés.
J'avais une demande à lui formuler depuis un moment déjà, mais je n'avais pas pris le temps de la recontacter, et aujourd'hui n'était pas le bon moment. Je laissais donc mes pensées pour un autre jour en reluquant Thomas qui s'était installé à la cuisine pour fumer sa cigarette. Pleine de compassion lorsque nos regards se croisèrent, je lui souriais avec gentillesse, espérant ainsi pouvoir le calmer un peu à distance. S'associer, de près ou de loin et de grès ou de force aux Muller ne devait pas être facile, encore moins une personne telle que lui.
Buvant une gorgée de ma bière après l'avoir ouverte, je la posais à côté de moi tout en replaçant ma casquette convenablement sur ma tête, mais toujours à l'envers. À savoir donc que la visière était contre ma nuque. Plongeant ensuite ma main dans le carton, je me penchais, me penchais, me… penchais, jusqu'à ce que mon épaule disparaisse presque à l'intérieur. Je devinais évidemment que celui-ci avait eu un sortilège d'agrandissement, et j'en tirais la langue pour essayer d'attraper ce que je frôlais du bout des doigts. Une fois saisi, je tirais, mais c'était lourd.
- Nandidjousékoastruc ?
Me relevant alors sur mes pieds, je tirais de ma petite force pour hisser une lampe à pied qui devait peser au bas mot 30 kilos. Était-elle en or massif ? La sortant tant bien que mal hors du carton, je constatais qu'elle était plus grande que moi. Sans doute une babiole de riche sang-pur. En difficulté, la lampe était couchée sur moi, et moi sur elle pour tenir l'équilibre. Ainsi, nous formions un magnifique V à l'envers.
- Aïe…
En faisant le moins de bruit possible, comme si je craignais de réveiller un dragon, je sortais les objets du carton un par un, avec une extrême précaution. Je n'accordais que des sourires rapides et compréhensifs lorsque ceux d'excuses m'étaient adressés. Je ne me formalisais pas bien sûr, et après tout ce n'était pas mes affaires, mais j'aurai préféré ne pas être l'arbitre qui comptait les points.
De mes grands yeux bruns ébahis, je redoutais la nouvelle personne qui venait de se présenter à la porte, et qui avait déplacé mon gardien jusque là-bas. En voyant Fiona, je sens mes nerfs un peu à vifs, mais dans le bon sens du terme. Après l'orage, l'arc-en-ciel. Tant mieux, ça allait détendre l'atmosphère. Après avoir salué la nouvelle venue d'un signe de la main, je m'asseyais alors tout à fait derrière le carton, il n'y avait plus que ma tête et ma casquette qui dépassaient, je continuais mon petit manège dans mon coin tout en écoutant distraitement ce qui se disait. "Les pondeuses"… Hein ? Alors Fiona aussi ?
Décidément c'était la foire à la saucisse en ce moment… et non cette expression dans ce contexte n'a aucun sens détourné et phallique. Rentrant alors ma tête dans mes épaules, je me sentais de moins en moins à ma place.
Entre les deux qui allaient parler couche culotte et Thomas qui aurait étranglé George s'il allait lui voler autour… d'ailleurs ? il est ou ce con ?
Relevant les yeux, je cherchais mon hibou qui c'était perché en hauteur, dans un endroit un peu improbable, attendant sans doute qu'une victime passe sous lui pour lui fienter dessus. Technique millénaire acquise par les pigeons, mon Grand-Duc n'était pas en reste.
Soupirant un peu en roulant mes paupières dans leurs orbites, j'accueillais la bière qu'on m'apportait avec soulagement.
Swiffer… ce nom d'elfe de mais on était pour le moins idiot, mais au moins, ça ne manquait pas d'originalité. Lorsque Scylla me parlait de sa salle, je hochais la tête.
- Avec plaisir oui, je repasserai lorsque vous serez installés.
J'avais une demande à lui formuler depuis un moment déjà, mais je n'avais pas pris le temps de la recontacter, et aujourd'hui n'était pas le bon moment. Je laissais donc mes pensées pour un autre jour en reluquant Thomas qui s'était installé à la cuisine pour fumer sa cigarette. Pleine de compassion lorsque nos regards se croisèrent, je lui souriais avec gentillesse, espérant ainsi pouvoir le calmer un peu à distance. S'associer, de près ou de loin et de grès ou de force aux Muller ne devait pas être facile, encore moins une personne telle que lui.
Buvant une gorgée de ma bière après l'avoir ouverte, je la posais à côté de moi tout en replaçant ma casquette convenablement sur ma tête, mais toujours à l'envers. À savoir donc que la visière était contre ma nuque. Plongeant ensuite ma main dans le carton, je me penchais, me penchais, me… penchais, jusqu'à ce que mon épaule disparaisse presque à l'intérieur. Je devinais évidemment que celui-ci avait eu un sortilège d'agrandissement, et j'en tirais la langue pour essayer d'attraper ce que je frôlais du bout des doigts. Une fois saisi, je tirais, mais c'était lourd.
- Nandidjousékoastruc ?
Me relevant alors sur mes pieds, je tirais de ma petite force pour hisser une lampe à pied qui devait peser au bas mot 30 kilos. Était-elle en or massif ? La sortant tant bien que mal hors du carton, je constatais qu'elle était plus grande que moi. Sans doute une babiole de riche sang-pur. En difficulté, la lampe était couchée sur moi, et moi sur elle pour tenir l'équilibre. Ainsi, nous formions un magnifique V à l'envers.
- Aïe…
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 16:03
J’ai l’impression d’avoir débarqué au milieu d’un truc. Évitant cependant de poser des questions indiscrètes, je me contente d’observer rapidement les lieux pour me faire une idée du nouveau nid d’amour de mes amis. Même si tout n’est pas encore installé et que de nombreux cartons trônent encore au milieu de la pièce, ça commence à prendre forme. Je suis contente pour eux.
Je trinque avec plaisir à leur nouvelle demeure, dégustant tranquillement quelques gorgées de ma bière sans alcool. L’enthousiasme de Scylla fait plaisir à voir. C’est drôle, j’ai l’impression qu’elle vit sa grossesse différemment de moi. Peut-être parce qu’elle est plus avancée. Mon ventre est encore parfaitement plat alors que le sien pointe déjà le bout de son nez. J’imagine que je ne serai dans un état d’esprit différent lorsque j’en serai à ce stade. Et puis il y a les circonstances aussi. Forcément nous n’appréhendons pas notre future maternité de la même manière.
Je profite qu’elle s’éclipse pour aller soulager sa vessie pour rejoindre Thomas à la cuisine. Je suis prête à parier que mon ancienne coloc projette de m’embarquer dans une conversation enflammée autour des couches et des layettes. C’est pas que ça me dérange, mais j’aimerais essayer de retarder ce moment encore un peu. D’un geste souple, je me hisse sur le plan de travail le plus proche pour y poser mes fesses et buvant une nouvelle gorgée au goulot de ma bouteille, je demande.
- Est-ce que tout va bien ?
Thomas a été là pour quand j’étais au plus mal alors que plongée dans mes propres problèmes, je n’ai pas pu être là pour lui cet été. Disons que j’essaie de me rattraper un peu en étant un peu plus attentive à lui. Cependant, une exclamation sans queue venant du salon attire bientôt mon attention. Abi semble en bien mauvaise posture dans un bras de fer acharné avec une lampe. Sautant à bas de mon plan de travail je sors ma baguette tout en me dirigeant vers elle. Murmurant un sortilège de lévitation, je l’aide alors à redresser doucement la lampe avant de la taquiner un peu.
- Fais gaffe Abi, c’est dangereux de t’attaquer à plus fort que toi.
Je trinque avec plaisir à leur nouvelle demeure, dégustant tranquillement quelques gorgées de ma bière sans alcool. L’enthousiasme de Scylla fait plaisir à voir. C’est drôle, j’ai l’impression qu’elle vit sa grossesse différemment de moi. Peut-être parce qu’elle est plus avancée. Mon ventre est encore parfaitement plat alors que le sien pointe déjà le bout de son nez. J’imagine que je ne serai dans un état d’esprit différent lorsque j’en serai à ce stade. Et puis il y a les circonstances aussi. Forcément nous n’appréhendons pas notre future maternité de la même manière.
Je profite qu’elle s’éclipse pour aller soulager sa vessie pour rejoindre Thomas à la cuisine. Je suis prête à parier que mon ancienne coloc projette de m’embarquer dans une conversation enflammée autour des couches et des layettes. C’est pas que ça me dérange, mais j’aimerais essayer de retarder ce moment encore un peu. D’un geste souple, je me hisse sur le plan de travail le plus proche pour y poser mes fesses et buvant une nouvelle gorgée au goulot de ma bouteille, je demande.
- Est-ce que tout va bien ?
Thomas a été là pour quand j’étais au plus mal alors que plongée dans mes propres problèmes, je n’ai pas pu être là pour lui cet été. Disons que j’essaie de me rattraper un peu en étant un peu plus attentive à lui. Cependant, une exclamation sans queue venant du salon attire bientôt mon attention. Abi semble en bien mauvaise posture dans un bras de fer acharné avec une lampe. Sautant à bas de mon plan de travail je sors ma baguette tout en me dirigeant vers elle. Murmurant un sortilège de lévitation, je l’aide alors à redresser doucement la lampe avant de la taquiner un peu.
- Fais gaffe Abi, c’est dangereux de t’attaquer à plus fort que toi.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Dim 28 Oct 2018 - 3:05
Pauvre Aby qui se retrouve à être en plein milieu d'un crêpage de chignon de couple. Entre les paroles lancés, les regards et les tronches tirées, la jeune ethelred se retrouve dans une sacré situation. Scylla n'aurait pas aimé être à sa place.
- Oui nous en reparlerons plus tard.
Concernant ce point sur le sujet, Thomas et Scylla sont d'un avis égal. Cela se règlera en privé, sans public. Après tout quel couple ne connait pas de désaccord ? En soit, c'est synonyme de bonne santé d'une relation. Quand il n'existe aucune prise de bec, il y a anguille sous roche.
Par chance c'est à ce moment là que Fiona arrive avec des boissons pendant que Scylla discutent avec Aby. Tout d'un coup c'est comme si le soleil revenait après une légère intempérie. Ça fait du bien ! Elle se demande comment va la jeune femme depuis le départ de Zeno.
- Santé tout le monde !
Les bières s'entrechoquent lorsque tout le monde trinquent ensemble. À son retour de son expédition pipi, la future maman voit Aby en fâcheuse posture. Fort heureusement, Fiona a pris les devants pour arranger le bordel de cette situation on ne peut plus saugrenue.
- Je ne savais pas que tu voulais te mettre à la pole dance Aby. J'aurais jamais pensé à cette lampe pour cet usage.
Une fois la lampe de nouveau debout, elle s'adresses aux deux jeunes femmes avec un sourire.
- Et dire que je suis plus jeune que cette lampe. Elle en aura vécu des aventures bien cocasses !
Sans demander l'avis de personne, Scylla déplace la lampe à l'endroit prévue pour celle-ci. C'est pas trente kilos qui vont lui faire peur. Sauf que quand elle revient, elle a l'impression d'avoir couru un marathon. Pour le coup, elle a un peu surestimé ses forces. Mais ça elle le garde cependant pour elle. Ce n'est pas parce qu'elle est enceinte, qu'elle n'est pas capable d'aider et de mettre la main à la pâte. L'ancienne pokeby ne compte pas rester sans rien faire. Déjà qu'elle était bien têtue et obstinée avant sa grossesse. Enceinte, c'est encore pire ! Une vraie tête de mule !
- Oui nous en reparlerons plus tard.
Concernant ce point sur le sujet, Thomas et Scylla sont d'un avis égal. Cela se règlera en privé, sans public. Après tout quel couple ne connait pas de désaccord ? En soit, c'est synonyme de bonne santé d'une relation. Quand il n'existe aucune prise de bec, il y a anguille sous roche.
Par chance c'est à ce moment là que Fiona arrive avec des boissons pendant que Scylla discutent avec Aby. Tout d'un coup c'est comme si le soleil revenait après une légère intempérie. Ça fait du bien ! Elle se demande comment va la jeune femme depuis le départ de Zeno.
- Santé tout le monde !
Les bières s'entrechoquent lorsque tout le monde trinquent ensemble. À son retour de son expédition pipi, la future maman voit Aby en fâcheuse posture. Fort heureusement, Fiona a pris les devants pour arranger le bordel de cette situation on ne peut plus saugrenue.
- Je ne savais pas que tu voulais te mettre à la pole dance Aby. J'aurais jamais pensé à cette lampe pour cet usage.
Une fois la lampe de nouveau debout, elle s'adresses aux deux jeunes femmes avec un sourire.
- Et dire que je suis plus jeune que cette lampe. Elle en aura vécu des aventures bien cocasses !
Sans demander l'avis de personne, Scylla déplace la lampe à l'endroit prévue pour celle-ci. C'est pas trente kilos qui vont lui faire peur. Sauf que quand elle revient, elle a l'impression d'avoir couru un marathon. Pour le coup, elle a un peu surestimé ses forces. Mais ça elle le garde cependant pour elle. Ce n'est pas parce qu'elle est enceinte, qu'elle n'est pas capable d'aider et de mettre la main à la pâte. L'ancienne pokeby ne compte pas rester sans rien faire. Déjà qu'elle était bien têtue et obstinée avant sa grossesse. Enceinte, c'est encore pire ! Une vraie tête de mule !
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mar 6 Nov 2018 - 12:12
Expirant un long trait de fumée, mon regard se reporta sur Fiona qui venait de me rejoindre dans la cuisine. A sa question, je comprenais avoir laissé paraître ma contrariété à travers mon attitude et cela me fit l'effet d'une petite claque qui me ramena immédiatement sur le bon rail. Ce type de comportement m'agaçait assez chez les autres pour que je m'abstienne de l'adopter. Les filles avaient eu la gentillesse de passer nous voir, je devais donc rester agréable.
« Tout va bien. Lui dis-je en écrasant mon mégot de cigarette dans un cendrier que j'avais posé sur le rebord de la fenêtre. Et toi, rapport à la dernière fois ?
Je revenais auprès de la jeune femme et posais une main amicale sur son épaule avant que mon attention ne soit captée par les gesticulations d'Abigail. La pauvre était en train de lutter contre une grande lampe à pied. L'objet faisait parti des choses que Scylla avait récupéré de chez ses parents. Forcément, c'était un peu moins du toc que tous nos meubles ikéa... Enfin, fort heureusement pour Abi, Fiona vint à la rescousse avec un bon vieux sortilège de lévitation. Je les regardais faire en ricanant sans méchanceté. Puis, Scylla se mit en tête de la déplacer elle-même et forcément, cela l'épuisa à moitié. Souriant en coin, je lui lançais un de ces regards qui semblait se moquer gentiment de son entêtement. En dépit de toutes nos divergences d'opinion, il m'était toujours difficile de rester longtemps contrarié avec elle et ce défaut qu'elle avait (à toujours faire sa tête de mule) faisait aussi son charme, d'une certaine façon.
« Scylla a rapporté plein d'objets du manoir Muller.
Expliquais-je en venant fouiller dans les cartons entreposés contre le mur. L'instant suivant, je sortais un genre d'horloge murale enchantée, possédant une aiguille pour chaque membre de la famille Muller et dont la position indiquait l'emplacement des différents membres. En cet instant, l'aiguille de Scylla indiquait « la Cabane » (on avait mis à jour les lieux). Je plaçais l'horloge au mur d'un coup de baguette.
« D'ailleurs, j'ai récupéré des objets de Roumanie. J'allais attraper un carton particulièrement poussiéreux en bas de la pile. J'ai fais le ménage chez mon paternel cet été et il m'a refilé des tas de trucs.
L'air amusé, je sortais un genre de sphère de verre remplie d'un liquide bleu qui, à l'instant où je le présentait, se mit à prendre une teinte rouge vif.
« Ça, c'est un détecteur de sang frais. Je ricanais, avant de ranger la chose (humour de vampire). J'ai aussi un vieux croc de dragon qui traîne.
L'objet en question était rangé dans un écrin de velours bordeaux. C'était un très beau croc d'une vingtaine de centimètres environs, acéré comme un poignard, brillant et particulièrement dur, mais dont j'étais incapable de déterminer l'espèce, ni la provenance.
« Tiens Abi, si ça t'intéresse. Fis-je en tendant la boîte à la jeune femme. On n'en fera rien.
« Tout va bien. Lui dis-je en écrasant mon mégot de cigarette dans un cendrier que j'avais posé sur le rebord de la fenêtre. Et toi, rapport à la dernière fois ?
Je revenais auprès de la jeune femme et posais une main amicale sur son épaule avant que mon attention ne soit captée par les gesticulations d'Abigail. La pauvre était en train de lutter contre une grande lampe à pied. L'objet faisait parti des choses que Scylla avait récupéré de chez ses parents. Forcément, c'était un peu moins du toc que tous nos meubles ikéa... Enfin, fort heureusement pour Abi, Fiona vint à la rescousse avec un bon vieux sortilège de lévitation. Je les regardais faire en ricanant sans méchanceté. Puis, Scylla se mit en tête de la déplacer elle-même et forcément, cela l'épuisa à moitié. Souriant en coin, je lui lançais un de ces regards qui semblait se moquer gentiment de son entêtement. En dépit de toutes nos divergences d'opinion, il m'était toujours difficile de rester longtemps contrarié avec elle et ce défaut qu'elle avait (à toujours faire sa tête de mule) faisait aussi son charme, d'une certaine façon.
« Scylla a rapporté plein d'objets du manoir Muller.
Expliquais-je en venant fouiller dans les cartons entreposés contre le mur. L'instant suivant, je sortais un genre d'horloge murale enchantée, possédant une aiguille pour chaque membre de la famille Muller et dont la position indiquait l'emplacement des différents membres. En cet instant, l'aiguille de Scylla indiquait « la Cabane » (on avait mis à jour les lieux). Je plaçais l'horloge au mur d'un coup de baguette.
« D'ailleurs, j'ai récupéré des objets de Roumanie. J'allais attraper un carton particulièrement poussiéreux en bas de la pile. J'ai fais le ménage chez mon paternel cet été et il m'a refilé des tas de trucs.
L'air amusé, je sortais un genre de sphère de verre remplie d'un liquide bleu qui, à l'instant où je le présentait, se mit à prendre une teinte rouge vif.
« Ça, c'est un détecteur de sang frais. Je ricanais, avant de ranger la chose (humour de vampire). J'ai aussi un vieux croc de dragon qui traîne.
L'objet en question était rangé dans un écrin de velours bordeaux. C'était un très beau croc d'une vingtaine de centimètres environs, acéré comme un poignard, brillant et particulièrement dur, mais dont j'étais incapable de déterminer l'espèce, ni la provenance.
« Tiens Abi, si ça t'intéresse. Fis-je en tendant la boîte à la jeune femme. On n'en fera rien.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mar 6 Nov 2018 - 15:46
Dans une impasse, j’attendais tant bien que mal qu’on vienne me prêter main forte. Heureusement, c’est Fiona qui eut le réflexe de lancer un sortilège de lévitation. Soulagée, je me laissais tomber par terre en reprenant mon souffle. Mais purée qui est assez fou pour créer un truc aussi dingue ? Je savais que l’art n’avait pas de limite à la création mais quand même, merde. Pourquoi personne ne penses aux petites et faibles personnes comme moi ?
- Merci. Mais je n’ai pas peur des plus forts…
Je souriais à Fiona à la suite de sa remarque. Le pire, c’était que mes paroles étaient véritables. J’étais toute petite à l’air fragile et pourtant je faisais face à des dragons et des loups-garous. Maintenant à de redoutables lampes à pied. Où donc étaient les limites de mon courage ? Sans doute que je ne le saurais jamais tant il était grand.
Alors que j’avançais à quatre pattes jusqu’à la table basse à proximité, je me saisissais de ma bière pour en reprendre une gorgée. C’est que ça assoiffe les lampes. J’ouvris toutefois de grands yeux aux remarques de Scylla, manquant de m’étouffer de rire. Reposant ma canette, je me mis à tousser un peu alors que j’avalais de travers. Non seulement je ne me voyais pas faire de la pôle danse, mais je n’étais pas non plus certaine de vouloir avoir connaissance des « aventures cocasses » de cette pauvre lampe.
Me tapotant doucement la poitrine, j’essayais de reprendre contenance alors que je voyais Thomas revenir non loin de nous pour se saisir d’un carton à l’état miteux. Curieuse et attentive, je le regardais sortir la sphère et ne pouvait m’empêcher de pouffer un peu à l’explication de l’usage de l’objet. C’était un humour particulier, mais ça me plaisait bien. Mais lorsque j’entendais le mot « dragon » être prononcé, je me redressais, devenant alors droite comme un i, gagnant sans doute des centimètres d’habitude mystérieusement camouflés. Trépignant sur place, je me retenais de me redresser jusqu’à ce que Thomas me tende l’objet.
Comme remontée sur ressort, je bondissais sur mes pieds pour m’approcher de mon ami et attraper l’écrin en l’admirant, les yeux remplis d’étoiles. Il ne fallait pas beaucoup pour me faire plaisir à l’évidence.
- Wow c’est trop cool !! Merci, merci !!
Sautant dans les bras de Thomas, je venais lui coller un gros baiser sur la joue avant de trottiner jusqu’à la table pour poser délicatement l'objet à côté de ma bière en me rasseyant. Le nez collé à la boite, je l’admirais, les yeux plissés. J’étais soudainement déconnectée de la réalité, plongée dans une bulle, oubliant l'endroit où je me trouvais. Montrant tout mon côté professionnel, j’analysais le croc sous toutes ses coutures sans pour autant le déloger de son coussin pour le moment. Cette passion me bouffait, c’était le cas de le dire.
- Merci. Mais je n’ai pas peur des plus forts…
Je souriais à Fiona à la suite de sa remarque. Le pire, c’était que mes paroles étaient véritables. J’étais toute petite à l’air fragile et pourtant je faisais face à des dragons et des loups-garous. Maintenant à de redoutables lampes à pied. Où donc étaient les limites de mon courage ? Sans doute que je ne le saurais jamais tant il était grand.
Alors que j’avançais à quatre pattes jusqu’à la table basse à proximité, je me saisissais de ma bière pour en reprendre une gorgée. C’est que ça assoiffe les lampes. J’ouvris toutefois de grands yeux aux remarques de Scylla, manquant de m’étouffer de rire. Reposant ma canette, je me mis à tousser un peu alors que j’avalais de travers. Non seulement je ne me voyais pas faire de la pôle danse, mais je n’étais pas non plus certaine de vouloir avoir connaissance des « aventures cocasses » de cette pauvre lampe.
Me tapotant doucement la poitrine, j’essayais de reprendre contenance alors que je voyais Thomas revenir non loin de nous pour se saisir d’un carton à l’état miteux. Curieuse et attentive, je le regardais sortir la sphère et ne pouvait m’empêcher de pouffer un peu à l’explication de l’usage de l’objet. C’était un humour particulier, mais ça me plaisait bien. Mais lorsque j’entendais le mot « dragon » être prononcé, je me redressais, devenant alors droite comme un i, gagnant sans doute des centimètres d’habitude mystérieusement camouflés. Trépignant sur place, je me retenais de me redresser jusqu’à ce que Thomas me tende l’objet.
Comme remontée sur ressort, je bondissais sur mes pieds pour m’approcher de mon ami et attraper l’écrin en l’admirant, les yeux remplis d’étoiles. Il ne fallait pas beaucoup pour me faire plaisir à l’évidence.
- Wow c’est trop cool !! Merci, merci !!
Sautant dans les bras de Thomas, je venais lui coller un gros baiser sur la joue avant de trottiner jusqu’à la table pour poser délicatement l'objet à côté de ma bière en me rasseyant. Le nez collé à la boite, je l’admirais, les yeux plissés. J’étais soudainement déconnectée de la réalité, plongée dans une bulle, oubliant l'endroit où je me trouvais. Montrant tout mon côté professionnel, j’analysais le croc sous toutes ses coutures sans pour autant le déloger de son coussin pour le moment. Cette passion me bouffait, c’était le cas de le dire.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Mer 12 Déc 2018 - 10:06
L’incident de la lampe a rapidement écourté mon aparté avec Thomas et je n’ai pas vraiment eu le loisir de l’écouter davantage. Bah, ce n’est que partie remise. J’ai beaucoup de temps libre maintenant. J’aurai l’occasion de revenir discuter avec lui plus longuement. En attendant la maladresse d’Abi est parvenue à le distraire et à lui rendre un peu d’enthousiasme. C’est le principal.
L’installation reprend dans la bonne humeur et j’assiste au déballage des cartons plus en spectatrice qu’actrice, ma bière sans alcool à la main. Quand je vois tous ces cartons, je ne peux m’empêcher d’être impressionnée par tout ce qu’on peut accumuler quand on vit quelque part. Je m’étais déjà fait cette réflexion un an plus tôt quand on était venus s’installer à Inverness avec mon frère. Il avait alors fallu faire pas mal de tri et malgré ça il était resté pas mal de babioles à ranger dans notre nouvel appartement.
Thomas ne tarde pas à nous sortir un carton d’objets trouvés chez son père et comme les autres, je me penche sur le contenu qu’il nous dévoile avec curiosité. Les objets du monde magique ne cesseront jamais de me surprendre. J’ai l’impression qu’on peut littéralement tout trouver et le détecteur de sang frais que nous montre Thomas en est un parfait exemple. Mais c’est lorsqu’il sort un croc de dragon que je m’amuse le plus en voyant la réaction d’Abi. Je la regarde étudier l’objet sous toutes les coutures l’air complètement absorbé par son observation et je me penche vers Thomas d’un air complice pour commenter d’un ton amusé.
- Je crois qu’on l’a perdue.
L’installation reprend dans la bonne humeur et j’assiste au déballage des cartons plus en spectatrice qu’actrice, ma bière sans alcool à la main. Quand je vois tous ces cartons, je ne peux m’empêcher d’être impressionnée par tout ce qu’on peut accumuler quand on vit quelque part. Je m’étais déjà fait cette réflexion un an plus tôt quand on était venus s’installer à Inverness avec mon frère. Il avait alors fallu faire pas mal de tri et malgré ça il était resté pas mal de babioles à ranger dans notre nouvel appartement.
Thomas ne tarde pas à nous sortir un carton d’objets trouvés chez son père et comme les autres, je me penche sur le contenu qu’il nous dévoile avec curiosité. Les objets du monde magique ne cesseront jamais de me surprendre. J’ai l’impression qu’on peut littéralement tout trouver et le détecteur de sang frais que nous montre Thomas en est un parfait exemple. Mais c’est lorsqu’il sort un croc de dragon que je m’amuse le plus en voyant la réaction d’Abi. Je la regarde étudier l’objet sous toutes les coutures l’air complètement absorbé par son observation et je me penche vers Thomas d’un air complice pour commenter d’un ton amusé.
- Je crois qu’on l’a perdue.
- InvitéInvité
Re: Travaux à gogo [Thabilliona] [Terminé]
Dim 6 Jan 2019 - 17:07
Un emménagement est toujours riche en émotions fortes. D'autant plus avec deux femmes enceintes. Entre moments de rires, d'enervements, de pause pipi. De pauses gâteaux et boissons. La journée continue sous le signe du labeur. Enfin surtout pour la moitié du groupe. Les deux femmes enceintes étant assignées à domicile sur le canapé. Le soir venu Scylla propose de cuisiner pour inaugurer la cuisine. Thomas ne lui laisse pas le temps d'aller aux fourneaux. Ce qui peut se comprendre. Empoisonner leur inviter ne fait pas partie du programme de la journée. Ni même des autres jours d'avant, ni d'après. Une fois le bon repas préparé avec amour, mangé. Ils se posent afin de digérer. Le temps est passé à une vitesse folle. La nuit est déjà tombée. Le couple laisse les deux jeunes femmes repartir, en leur demandant de les prévenir qu'elles sont bien arrivées chez elles. C'est après avoir eu les messages que Scylla peut enfin se reposer. Qu'elle en profite. Bientôt ce ne sera plus le cas.
FIN DU RP
FIN DU RP
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