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l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Lun 26 Nov 2018 - 23:20
Je suis une Lufkin | personnage inventé
« Je crois en la magie, je suis née et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ eriamgraphism◈ m. petsch |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
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Des paysages verts à l’horizon s’alignent. La nature est maîtresse de ce monde semblable au Paradis, bien loin de la pollution et du bruit de la ville. Les reliefs se multiplient, entre montagnes vert espoir, eaux bleu lagon, ciel turquoise. L’odeur qu’on y perçoit est une odeur fraîche, qui emplit vos poumons d’air frais et de joie. Au loin, les chevaux galopent sur les plaines, les oiseaux chantent à vos oreilles. Vos yeux s’émerveillent devant cette beauté condamnée. Maintenant, imaginez ce paysage, des milliers d’années plus tard. La communauté humaine a envahir ces terres et les as modifié. Elle leur a apporté de bonnes et de mauvaises choses. D’abord, ces huttes de bois, qui, peu à peu, sont devenus des murs de briques colorés. Du béton par-ci, du béton par-là. Toute beauté naturelle envolée pour laisser place à un monde artificiel que certains apprécient tant. La boulangère prépare son pain à deux heures du matin. Le facteur commence sa tournée à six heures. Les bureaux s’illuminent un à un. Les passants déambulent, les touristes apprécient.
Parmi eux, il y a cet homme qui, dès l’aube, se cache dans un recoin en retrait. Il a l’allure d’un homme d’ici. Un Autrichien pur sang. Autrefois, il marchait comme eux, savourant le soleil coulant sur leur peau doucereuse, au bras d’une femme qui allait porter un jour ses enfants. Autrefois, il aimait l’odeur des croissants et du beurre du coin de la rue, il était habitué au bruit incessant des machines, de ces usines d’où la fumée noire s’échappait. A son âge, ça devient de plus en plus difficile d’apprécier ces moments du quotidien. Il s’est rabougri. Aigri, grognon. Les traits tirés vers le bas pour exprimer son mécontentement. Plus rien ne l’impressionne, pas même ces spectacles de cabaret qu’il continue d’aller voir pour cette demoiselle aux fesses rebondies. Elle a su attirer son regard par sa magnificence, et il n’arrive plus à détourner le regard. Il sourit, enfin. Pire encore, il la suit dans la rue, comme aujourd’hui, main dans les poches. Un pied devant l’autre, il est sûr de lui, jusqu’à ce qu’elle rejoigne quelqu’un sur la terrasse d’un bar. Un fiancé, sûrement. Il les regarde s’embrasser tendrement, s’est arrêté sur le bord de la route, et sa mâchoire se crispe en même temps que ses poings dans ses poches. Elle s’assoit, joyeuse, et tourne un instant le regard pour croiser le sien. La minute d’après, il est déjà loin.
Le soir-même, il quitte à nouveau ce cabaret. Il a la mine plus sombre que d’habitude, marche d’un pas plus lent, cogne dans les pierres à ses pieds comme un adolescent le ferait. Il va encore passer la nuit à errer, à profiter du clair de lune, seul. Il se précipite déjà vers le parc le plus proche. Bien que Vienne soit belle la nuit, il ne fait pas attention aux charmes qu’elle a à lui offrir. Il préfère voguer, laisser ses pensées tenter de se remettre en ordre. Il n’arrive pas à y croire qu’il est tombé sous le charme d’une femme dont le cœur est déjà pris. Cinquante ans pour ça. Cinquante ans à essayer de s’en remettre pour se retrouver dans une situation si délicate. Il s’installe sur un banc, observe le fleuve endormi devant lui. Les lumières de l’autre côté de la berge illuminent le paysage, le rendent surréaliste. Malgré ça, il n’arrive plus à retrouver sa joie de vivre. C’est fini. Il est vampire de tout ce qu’il y a de plus banal. Et puis, quand il ne s’y attend pas, il perçoit du mouvement sur sa gauche. Sur le moment, il n’y prête pas attention. Puis la silhouette pailletée s’assoit, et son parfum lui revient soudainement aux narines. Un parfum de rose, qui couvre partiellement celle de son sang, délicieux. Il se lèche les babines, détourne le regard. C’est gênant. Elle pose la main sur son épaule, une main frêle et délicate d’une jeune femme de vingt-deux ans.
« Je vous vois presque tous les soirs au spectacle. »
Sa voix est si agréable qu’elle lui fait l’effet d’une caresse sur la peau. Ses poils se hérissent, et il la regarde enfin, subjugué. Il doit avoir l’air fatigué. Il a une apparence physique d’un homme de trente ans, même s’il en a en réalité vingt de plus. Elle l’ignore. Cette humaine le voit comme un être aussi banal qu’elle. Sexy, même si son corps n’est pas celui d’un athlète. Un homme intéressé, qui ne rate jamais aucun spectacle. Elle l’a déjà remarqué plusieurs fois, et elle n’a pas été indifférente à ses coups. Bien que fiancée, elle s’était sentie obligée de venir à sa rencontre. Il l’avait intriguée et elle ne cessait de rêver de lui. Finir dans ses bras était son rêve, elle attendait seulement le dernier spectacle, et il arrivait en cette soirée de 1992.
« Je vous ai également remarqué l’autre jour. Vous m’avez suivie dans la rue. Quel homme censé peut-il bien faire cela ? »
Elle s’est mise à rire soudainement. Il ne sut jamais dire si elle riait de joie ou de nervosité, mais elle ne put s’arrêter qu’après quelques minutes, tandis qu’il restait silencieux et perplexe. Il se refusait de lui parler, parce qu’il savait qu’il ne pourrait pas résister longtemps à son odeur et à ses charmes. Déjà, rien qu’un coup d’œil et il se rendit compte qu’il la dévorait du regard. Elle était fiancée, il le savait, elle avait cette bague luxueuse au doigt et il l’avait vue si heureuse avec cet homme. Malgré tout, c’était plus fort que lui. Il lui effleura la joue du bout des doigts, pour savoir ce que ça faisait de toucher la peau d’une femme à nouveau. Elle lui porta un regard, il glissa sa main rugueuse dans sa nuque recouverte par une épaisse chevelure rousse et soyeuse. Il la vit hausser un sourcil quand il palpa son pouls dans son cou, et sa colonne vertébrale se tendit quelque peu quand il vint l’embrasser à pleine bouche sans aucune pudeur. Maladroit, comme il n’avait pas exécuté ces gestes depuis des années. Et pourtant, cet échange langoureux dura plus de temps qu’il ne l’avait espéré. Ce fut le début de leur courte histoire d’amour à l’échelle vampirique.
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Le Danemark était si différent de l’Autriche. Beaucoup plus grand, il offrait bien plus de choses qui étaient également différentes. La mentalité des gens l’avait d’abord surpris, ainsi que les coutumes d’ici, et la langue. Il ne se sentait pas du tout chez lui. Il était chez Mie, certes, mais pas chez lui et n’y serait certainement jamais. C’était comme si chaque élément tentait de lui faire quitter le pays. Il n’avait pas souri une seule fois depuis le début du voyage. Il avait acheté un petit appartement en urgence et sa compagne Mademoiselle Bakk s’y était installée avec lui. Il devait lui cacher sa nature, même s’il savait qu’un jour, elle finirait par découvrir ce qu’il faisait de ses nuits. Il se faisait d’abord passer pour insomniaque pour s’excuser de ne pas passer ses nuits à dormir à ses côtés. Cette vie, malgré l’amour, ne semblait pas lui convenir. Voilà deux ans qu’il subit cela, qu’il repousse la date du mariage pour lui éviter les révélations. Jusqu’à ce que le destin décide de forcer les choses.
La porte de bois claque bruyamment alors qu’il s’engage dans le hall d’entrée. Il pose son manteau, abandonne ses chaussures dont la couleur semble être devenue plus brune encore qu’elle ne l’était. Il s’avance, pense pouvoir aller jusqu’à la douche avant que sa fiancée ne se rende compte de son subterfuge. Pourtant, il n’aura pas cette chance. Alors que ses pas commencent à l’y guider, d’autres vinrent à sa rencontre. Il ne s’en était pas rendu compte, l’ivresse du sang faisant son effet sur ses réflexes.
« Bon sang, chéri, tu es couvert de sang ? Te serais-tu battu ce soir ? »
Sa voix est plus stridente que d’habitude. Jünger pousse un soupir las, laisse la rousse lui prendre le menton entre ses doigts de pianiste. Elle l’observe sous toutes les coutures, jusque dans les tréfonds de son âme par le regard. Il ne parvient pas à interpréter ses gestes quand elle lui retire son haut pour en observer le sang d’un air dégoûté. Son visage se tord dans une atroce grimace et l’autrichien grogne à nouveau en récupérant le tee-shirt, bousculant Mie pour passer. Elle ne compte pas se laisser faire, le rattrape par le bras, sourcils froncés, faisant résonner sa voie dans toutes les pièces de l’appartement, et dans son crâne aussi.
« Réponds-moi ! Je commence à en avoir assez de tes cachotteries. »
Rien à faire, il reçoit la claque sans broncher, ça lui remet un peu les idées en place. Il hausse les épaules, secoue la tête. Il se refuse de parler, encore une fois. Muet comme une tombe, il ne crachera pas le morceau. Elle peut hurler autant d’insultes que possible en danois si elle le souhaite, il s’en moque. Il a d’autres chats à fouetter, ce soir. Il s’est montré assez patient pour le moment. Elle lui frappe de nouveau le visage et cette fois, il montre les dents. Les vraies, ses canines ensanglantées. Secret soudainement révélé, elle se met à pester dans toutes les langues qu’elle connaît. Il est un vampire, elle ne peut plus le nier désormais. Ça la dégoûte de ne pas s’en être rendu compte plus tôt. Elle regrette de ne jamais avoir compris alors qu’elle-même avait un secret aussi gros à cacher.
« Tu es un monstre ! »
Elle crache entre ses dents. Le vampire ne peut plus se retenir. D’une main puissante, il la plaque contre le mur pour lui faire enfin face. Menaçant, ses yeux brillent de colère. Il a une terrible envie de meurtre mais l’amour qu’il ressent pour elle l’aide à garder la raison. Il ne peut pas tuer cette innocente. Il ressert pourtant de manière contradictoire ses doigts autour de son cou qu’il a toujours rêvé de mordre. Elle cherche quelque chose dans sa poche, il n’y prête pas attention et la seconde qui suit, il se retrouve projeté au mur, son corps mastoc laissant une trace dans la cloison. Il écarquille les yeux tandis qu’il l’observe, incrédule. Baguette à la main, elle prend tout de suite une position de dominatrice qu’il ne lui a jamais connue. Il ne se remet pas d’avoir été si naïf pendant ces années passées à ses côtés. Il a envie de la quitter et de ne plus jamais revenir. Il est sur le point de le faire, mais elle use de nouveau de mots pour l’en empêcher, et ça marche.
« Je n’arrive pas à croire que j’attends un enfant d’un monstre comme toi ! Elle aurait pu être comme tous les autres. Une sang-pur, noble, si belle et si parfaite. A cause de toi, je vais devoir élever une créature dont je ne connais rien. Je te déteste, je te détesterai jusqu’à la fin de tes jours ! Parce que j’imagine que tu ne valais pas mieux que les autres, avant, moldu ! »
Trop d’informations à digérer d’un coup. Tellement d’informations qu’il ne parvenait pas à articuler une seule phrase. La laisser l’insulter, voilà qui était plus simple. Aujourd’hui encore, il ne s’en était pas remis.
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La trace dans le mur était toujours là, témoignage de l’événement qui s’était déroulé ici il y a quelques mois. Le ventre de Mie s’arrondissait, et la grossesse rendaient ses nerfs et ses pouvoirs plutôt instables. Elle était devenue laide, invivable. Il ne la regarde plus avec aucune envie, était incapable de lui donner des preuves d’amour. La seule raison qui le poussait à rester aussi calme que possible, c’était cette petite fille dont il attendait la naissance. Il savait que Mie voyait un autre homme ces derniers temps, et même si leur relation était platonique, elle ne cessait de parler de lui comme un héros. Alors, Jürgen ne s’inquiète pas, pas tout de suite. Du moment que Mie ne le quitte pas. Il veut que cette petite fille puisse naître. Il a déjà choisi le prénom. Si cette sorcière ne veut pas s’occuper de son enfant, il le fera à sa place. Jamais il n’a eu cette chance de mettre au monde un enfant, il ignorait même que ça arriverait un jour. Avoir abandonné sa nature d’humain, ça lui donnait l’impression d’avoir fait une croix sur sa descendance et l’avenir. Cet enfant aura une nature différent, mais il sera surtout sa progéniture. Il fera tout pour qu’elle se sente dans ce monde à sa place, et pour qu’elle puisse s’intégrer malgré les différences.
Malheureusement, cette histoire avec ce Victor avait pris plus d’ampleur qu’il ne l’avait espéré. Elle avait continué à le voir, il lui redonnait le sourire. Et dès l’instant où l’enfant fut éjecté de son utérus, lui ayant légué son nom pour gagner le contrôle sur elle, elle était déjà partie en faire d’autres avec cet homme. Ils se voyaient de moins en moins, et c’était lui qui s’occupe de la petite sang-mêlé, un peu plus tous les jours. Jusqu’à ce que la véritable catastrophe arrive. 1998. La pire année de sa vie, certainement. Jürgen pensait sincèrement que Mie finirait par revenir à la raison, par l’aimer à nouveau. Au lieu de ça, il la découvre fiancée, et enceinte de cet autre homme. Rêves envolées, elle fait ses bagages et le quitte. Du jour au lendemain, il se retrouve seul. Mie a refusé de lui laisser la garde complète de Vinnie. Toutes les quatre semaines, la semi-vampire passe de l’Autriche au Danemark. Garde partagée. Vie compliquée. Ce n’est qu’une enfant mais à son jeune âge, elle est déjà déboussolée. Passer de papa à maman et de maman à papa. Devoir accepter un frère qui grandit et qui récupère toute l’attention. Des éléments qui ne l’incitent pas à écouter à l’école. Elle ne dort pas, qui plus est. Bien que cela lui semble naturel, c’est le sommeil des autres qui la perturbe. Mie est épuisée de la petite. Jürgen présente d’étranger troubles mentaux. Il revient s’installer au Danemark, au plus près de sa fille quand Mie est enceinte une seconde fois, deux ans plus tard, avant de donner naissance à une nouvelle fille. Niels et Hel, voilà comment elle a appelé les deux rejetons qu’elle a osé créer avec ce sang-pur. Il vaut mieux que lui, voilà ce qu’elle lui a dit entre quatre yeux.
Le temps passe de plus en plus vite. Vinnie grandit beaucoup trop vite, à moins qu’il ne se rende compte que sa nature le rend différent des autres papas. Quand il l’accompagne à l’école, il ment sur son âge, sa nature, et chaque jour, avant de mettre l’uniforme à son enfant, il lui répète : « quelle est la règle numéro un, Vinnie ? » « Je suis humaine, papa. Je dors la nuit, je rêve comme tout le monde, et la magie n’existe pas. » répète-t-elle, toujours. Et elle griffonne sur son cahier les jours qui passent, ceux qui la séparent de l’école de magie dont lui parle Jürgen. « Je t’enverrai à Poudlard, je te promets. » Elle entend ça tous les jours, chez papa. Mais chez maman, le discours est différent. Il y a les petits danois qui courent partout, qui ont le droit à ce qu’ils veulent. Eux, on leur promet Durmstrang. La Russie, ça n’a jamais attiré Vinnie. Et pourtant, le jour de ses onze ans, c’est la lettre de cette école qui lui est envoyée, et la voilà à apprendre le russe en urgence pour rejoindre cette prestigieuse école.
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Elle se souvient de cette joie lui emplissant le cœur à la réception de la lettre. Elle était chez son père ce jour-là, il était sorti lui chercher un dîner au restaurant du coin, et parti dîner lui aussi. Il avait refusé qu’elle l’accompagne, lui avait intimé de rester à la maison lire un livre ou peindre un peu. Et une chouette est venue, laissant avec elle une enveloppe cachetée. Elle avait voulu attendre Jürgen pour l’ouvrir, mais la curiosité était trop forte. Elle a découvert les mots, s’est mise à pleurer et à hurler de joie. Son père était si fier d’elle à son retour qu’il lâcha la première larme de joie depuis des années. C’était aussi une prise de conscience évidente : Vinnie devait partir. Comme sa mère, elle allait le laisser seul dans cette appartement pour la première fois depuis des années. Alors que sa fille grandissait, lui ne vieillissait pas. Aucune ride sur son visage, il sortait de moins en moins avec elle pour ne pas croiser les autres parents d’élèves. Il ne voulait pas éveiller les soupçons. Ce qui signifiait aussi que l’échéance de vie de Vinnie arriverait trop vite. Il devait profiter d’elle, mais surtout, il devait la laisser vivre ses rêves et l’encourager. Il se chargea de lui offrir autant d’argent que possible pour qu’elle puisse obtenir les meilleurs éléments possibles pour son apprentissage de la magie. Ainsi, elle se retrouva avec sa première et unique baguette en bois de chêne rouge et au cœur d’écailles de sirène. Une baguette à la hauteur de ses capacités bien différents des autres races qu’elle croiserait à Durmstrang. Avec elle, l’animal de compagnie le plus adorable du monde : une chouette de Tengmalm, prénommée Laerke. Si petite qu’elle pouvait non sans mal tenir sur son épaule ou dans sa main. Ce fut sûrement le plus beau jour de sa vie.
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Les choses furent plus compliquées que ce qu’elle avait alors pensé avant son arrivée à Durmstrang. Elle ne pensait pas en arrivant qu’elle serait la risée d’autres sorciers à cause de sa nature. Semi-vampire. Tous le prononçaient comme si c’était une malédiction, une insulte. Elle ignorait cela. Elle avait appris à vivre avec sa nature, et même si elle n’avait jamais eu vraiment d’amis, elle s’en était toujours sorti pour se faire accepter. En Russie, tout était différent, à commencer par le froid. A croire que ce dernier avait ralenti les cerveaux de tous ces sorciers. Elle qui avait été une petite peste à l’école des moldus avait été obligée de se calmer. Période adolescence entamée, elle fut mise face à la réalité et n’eut pas d’autre choix que de s’adapter. Faire preuve de discrétion, d’intelligence, et ne surtout pas laisser les émotions s’en mêler. Montrer à tous que, même si elle reste une petite fille coincée dans ses livres et ses pièces de théâtre victoriennes, elle peut faire de grandes choses. C’est ainsi que, tout naturellement, l’envie de devenir Auror s’affirma à elle. C’était grâce à cette femme, invitée à dîner lors d’une semaine de vacances chez son père. Elle parlait de son métier avec tellement d’amour et de passion, qu’elle avait convaincu Vinnie de se lancer dans cette branche. Rétablir la justice, se faire pardonner des péchés commis quand elle était plus jeune. Pouvoir un jour se montrer meilleure que son frère et sa sœur pour prouver qu’être semi-vampire serait un avantage, et que leur haine familiale était totalement injustifiée. Et son père la soutint à poursuivre ses rêves pendant toute sa scolarité. Elle parvint à revenir les deux pieds au sol, à retrouver une certaine joie de vivre perdue depuis longtemps. Elle rencontra un garçon de sa maison, Wolfgang, qui venait d’un pays voisin au sien. Elle se fit quelques amis, et eut même pour premier amour un beau sorcier. Seulement, cette histoire ne fut pas la plus belle pour Vinnie. Elle n’était pas amoureuse. Elle le quitta quelques mois plus tard, sans sentiments, et se jura de ne plus jamais se mettre en couple avant d’être sûre d’être amoureuse.
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Les jours passèrent. Et la fin de la scolarité arriva. Désormais, Vinnie avait toutes les cartes en main pour réussir dans la vie. Force et vitesse étaient ses atouts, elle savait se servir de son intelligence et agir avec sagesse et justice. Même si la maîtrise de sa baguette n’était pas extraordinaire, elle s’en sortait.
« J’ai peur. »
Voilà qu’elle se retrouvait sans école. Perdue au milieu de l’Autriche qu’elle avait rejointe avec son père. Loin derrière, elle avait laissé sa famille de sang-pur pour se consacrer au seul homme de l’univers qui avait su lui faire prendre confiance en elle, qui avait su lui livrer tous les secrets pour s’en sortir. Assis face à la nature, ils observaient, silencieux, écoutaient et pariaient. Quel animal fait quel bruit ? Qui l’a entendu véritablement en premier ? Parfois, ils se souriaient. Parfois, ils pleuraient. D’autres fois, ils riaient aux éclats. Vinnie lui racontait les anecdotes qui lui passaient par la tête. Cette nuit, elle partageait ses doutes et ses peurs à la sortie de son adolescence.
« Moi aussi j’ai peur, Vinnie. Tout le monde a peur. »
Le silence régnait en maître, presque inquiétant.
« Tous les jours, j’ai peur de te perdre. »
Quand il rajoute ces mots, Vinnie sent son échine frissonner. Elle se recroqueville sur elle-même, referme ses bras autour de ses frêles jambes. Elle ferme les yeux, pince les lèvres, essaie d’imaginer ce que serait sa vie si elle était à la place de son père. Une vraie vampire, dont les traits ne vieillissent quasiment pas, qui voit mourir ses proches. Ses enfants. Certes, elle ne risquait pas d’en avoir à cause de son handicap de l’amour, mais rien que de s’imaginer à la place d’une autre, ça lui fait mal. Et quand elle rouvre les yeux pour les poser sur son père, elle se décide à venir le serrer dans ses bras. Les deux mal-aimés, seuls au milieu de nulle part à devoir se supporter. N’en restera qu’un dans quelques années. Et au loin, Laerke profite de l’air pur, ignorante de tout ce qu’il se passe dans son dos.
« Ne renonce pas à tes rêves pour moi. Tu ferais une formidable Auror, peu importe ce que dit ta mère. »
Ce murmure lui était parvenu aux oreilles entre quelques sanglots. Elle n’avait pas encore annoncé qu’elle n’avait jamais envoyé sa candidature à Hungcalf et le délai était déjà dépassé. Elle prenait conscience de ce qu’il lui arrivait, de ce sur quoi elle devrait sûrement faire une croix par le futur. Elle aurait espéré passer le reste de ses jours avec Jürgen pour lui transmettre son amour, continuer à discuter dans les quatre langues qu’il lui a apprises. Observer les étoiles, regarder la chouette voler face à la lune. Lire ensemble Bram Stoker encore et encore, pour se rappeler à quel point ce n’est pas si facile d’être ce qu’on est. Et il répète sa phrase, comme si Vinnie n’avait pas entendu. Quand elle se redresse, c’est un regard furieux qu’elle lui adresse, le cœur et le cerveau déchirés, ne savant plus quelle voix choisir.
« Je refuse de te laisser un jour. Je refuse de te voir malheureux toujours plus, de te laisser penser à maman encore et encore alors que tu sais qu’elle ne reviendra pas. Je ne serais pas heureuse si tu ne l’es pas. »
Elle semble apercevoir un sourire sur ses lèvres. Il se redresse à son tour, pose ses mains puissantes sur ses épaules. Elle tente de se dégager, mais sa force ne vaut pas celle de son père. Elle a chassé ses larmes parce que son cœur est empli de haine. Elle veut courir au loin, juste pour crier au monde entier que c’est injuste de faire ça à un être aussi bon que Jürgen. Elle l’imagine, des années en arrière, seul et triste, mélancolique, à errer dans Vienne sans espoir. Le feu ravivé par la vue de cette femme extraordinaire. Elle l’est toujours, mais ils l’ont tous les deux oublié.
« Je serais heureux, quand toi tu le seras. Vis ta vie, ma fille. Si je dois mourir de la main de quelqu'un, que ce soit de la main de celui qui m'aime le plus. »
Citation de Dracula. Elle l’a tellement lu qu’elle ne peut pas ne pas comprendre. Elle secoue la tête, mais il ne lui laisse plus le temps de parler. A l’époque, cet homme était muet face à sa face. Aujourd’hui, il se révèle face à sa fille. Il ne voulait juste pas de donner de conseils avisés à une femme qui ne les comprendrait pas. Il attendait le bon moment, se montrait patient jusqu’à ce que le jour arrive, et il avait appris la même discipline à sa douce Vinnie. Sang de sorcière et de vampire qu’elles avaient sus accepter grâce à lui, homme de sagesse.
« Ce jour n’est pas arrivé. Je te regarderai réussir avant. Je sais que tu vas aller au bout, tu es une femme forte. Peu importe que tu n’aies pas trouvé l’homme de ton cœur. Il viendra le moment venu. Je sais aussi que tu n’as pas envoyé ta candidature à Inverness à cause de moi. Je respecte ton choix, mais je refuse que tu abandonnes. »
Il la relâche enfin, et sort de sa poche une enveloppe. Quand il l’ouvre, Vinnie fixe les billets d’avion et les passeports d’un œil perplexe. Quand elle lit la destination, elle regarde son père comme s’il était fou. Elle n’y croit pas, comment peut-il avoir fait une chose pareille ?
« Je ne veux pas que tu travailles dans un théâtre moldu à nettoyer la scène alors que ton talent mérite plus. Je ne t’ai jamais remis les contrats signés pour une bonne raison. Dans un an, tu postuleras à nouveau à Hungcalf. En attendant, tu as énormément de choses à apprendre sur mon histoire, à commencer par celle des vampires. Pas la version de Stoker, mais la vraie. »
Un an loin de tout, sans donner signe de vie à qui que ce soit. Un an, juste eux deux et le monde. Lisant du Shakespeare dans la rue pour rendre les gens heureux. Un an à apprendre à manier d’autres sorts, à lire tous les ouvrages possibles sur la vie des vampires et des sorciers. Un an à vadrouiller dans le monde entier pour revenir plus riche en intellect et en culture. Un an, qui passa définitivement trop vite, car l’heure d’envoyer sa candidature était déjà venue. Une promesse étant une promesse, Vinnie n’hésita pas. C’est ainsi qu’à dix-neuf ans, après un an sans études, un an qui lui parut une éternité, elle se retrouva dans cette prestigieuse école pour rendre fier son géniteur.
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L’Amérique n’avait rien de semblable à la Russie, ni à l’Autriche, et encore moins au Danemark. Les choses avaient plus d’ampleur ici. Plus grandes, plus majestueuses. C’était comme un nouveau monde s’offrant à elle. Elle se retrouva du jour au lendemain entouré de milliers d’inconnus marchant tête haute, fiers d’être là. Au milieu d’autres intellectuels, sorciers, et qui sait quoi d’autre encore. On ne la regardait plus comme une moins que rien, parce que personne ne la connaissait, ou presque. Lui, il était là. Elle l’avait retrouvé un peu par hasard en cherchant sa salle pour son cours de théâtre. Il l’avait guidée là-bas, puis lui avait promis de lui faire faire le tour du château une fois les cours terminés. Il a tenu parole. Vinnie ignorait pourquoi elle le suivait sans cesse et lui faisait confiance. Peut-être parce qu’il l’aidait à connaître un peu plus de monde, peut-être parce que monsieur était assez populaire pour la défendre si jamais on lui crachait un peu sur les pieds. Vraiment, elle a beau réfléchir encore aujourd’hui, elle n’a aucune explication rationnelle à fournir. Encore moins que cette journée où le cours des événements changea pour tous les deux.
« J’ai un deal à te proposer. »
C’était son jeu préféré, à Wolfgang, de proposer des défis pour raviver la petite peste qui était en elle à l’époque où ils se sont connus. Elle refusait toujours ce qu’il lui proposait, pourtant, ça ne l’empêchait pas de continuer à essayer. Qui n’a jamais rêvé de corrompre quelqu’un de plus faible que soi ?
« Laisse-moi une chance. On se connaît depuis longtemps. Et on irait bien ensemble, non ? »
Elle n’avait jamais rien entendu d’aussi stupide. Cette conversation n’avait pas lieu d’être. C’était puéril, un jeu d’enfant. Rien que de s’imaginer à son bras, ça la dégoûtait. Elle ne perdrait pas sa virginité de si tôt pour lui. Non, jamais elle ne le laisserait la mettre dans son lit par pur plaisir de la ridiculiser. Mais il avait des arguments. Il savait comment s’y prendre avec elle. Depuis le temps, personne ne pouvait la connaître aussi bien que lui. Il avait accepté sa nature, et il pouvait convaincre les autres de le faire. Il était beau, intelligent. Ça valait peut-être mieux que de finir seule. Les sentiments pourraient toujours venir plus tard, ça ne le dérangeait pas. Elle lui plaisait, et il la voulait. Elle ignore pourquoi, mais elle a accepté.
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« Papa,
Les cours se passent mieux que je ne l’aurais espéré. Je suis toujours avec Wolfgang, mais mon intérêt pour lui ne grandit pas. Je n’y arrive toujours pas. Mais je ne me fais pas de soucis, parce que tu crois en moi. Un jour, je le quitterais. Je te l’ai promis et je le ferais. J’ai besoin de temps pour m’y préparer. Je viens de passer en quatrième année. Les cours me plaisent énormément. Je travaille autant que possible. Laerke se fait vieille, je pense que son jour va bientôt venir. Elle est la dernière chose qui me fait penser à toi. Je garde le bracelet d’ambre à mon chevet, avec Dracula. Il va bientôt falloir que tu m’envoies une nouvelle version, je l’ai déjà lu trop de fois et les pages commencent à montrer des signes de faiblesse. Pourrais-tu également m’envoyer Hamlet une seconde fois ? Je m’en suis servie pour le théâtre, tu sais, pour jouer Ophelia. Je l’ai un peu malmené. Et j’ai envie de relire Mary Shelley. Si tu as des nouveautés, je te fais confiance, tu connais mes goûts mieux que personne. Je fais des efforts en cours de métamorphose. Je ne quitte pas mon lit après le couvre-feu. Je suis heureuse que tu m’aies dotée d’une nyctalopie incroyable, c’est plutôt utile pour lire sans que personne ne s’en aperçoive. S’il te plaît, dis-moi que tu t’es fait quelques amis. Je serais rassurée de ne pas te savoir seul. Et maman m’a envoyé une lettre. La première depuis des années. Niels lui a parlé de moi. Ce crétin de frère me surveille toujours, et il paraît que Hel n’a pas été acceptée contrairement à lui. Pardon pour ces méchancetés, mais tu me connais, pas de langue de bois.
Sur ce, papa, merci. Je te rejoins pour les vacances de noël.
Vinnie. »
« Nous, les hommes et les femmes, on pourrait nous comparer à des cordes que l'on tire de côté et d'autre; mais alors viennent les larmes et, semblables à l'effet de la pluie sur les cordes, elles nous raidissent, peut-être jusqu'à ce que la tension devienne vraiment insoutenable, et alors nous cassons. A ce moment, le Rire arrive comme un rayon de soleil, et il détend la corde; ainsi, nous parvenons à poursuivre notre travail, quel qu'il soit. »
Bram Stoker, Dracula, 1897
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<bottin><pris>●</pris> <b>madelaine petsch</b> ━ @"vinnie bakk"</bottin>
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Lun 26 Nov 2018 - 23:27
MADELAINE PETSCH (non je ne suis pas du tout une grosse fangirl de Riverdale non )
Oh une petite danoise et autrichienne, c'est intéressant ça !
(et puis Winnie, j'adore ! )
En tous cas, hâte d'en savoir plus sur ta petite Vinnie, sinon comme elle est en Forces Publiques comme ma japonaise et est d'un an sa cadette, on pourra voir pour un lien si tu veux, avec encore plus de détails quand tu auras finis de développer son histoire
Bon courage pour la rédaction de ta fichette !
Et bienvenue chez toi, petit chat
Oh une petite danoise et autrichienne, c'est intéressant ça !
(et puis Winnie, j'adore ! )
En tous cas, hâte d'en savoir plus sur ta petite Vinnie, sinon comme elle est en Forces Publiques comme ma japonaise et est d'un an sa cadette, on pourra voir pour un lien si tu veux, avec encore plus de détails quand tu auras finis de développer son histoire
Bon courage pour la rédaction de ta fichette !
Et bienvenue chez toi, petit chat
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 6:16
madeleine j’adore déjà !
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 6:32
Coucouche
Si tu as des questions nous sommes dispos
Si tu as des questions nous sommes dispos
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 6:57
Bienvenue ici ! Hâte d'en savoir plus sur ta miss
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Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 8:10
@Sakiko Kaneko (J'étais obligée de faire une petite blague comme ça, on ne gâche jamais une si belle occasion )
En tout cas, ce serait avec grand plaisir pour un futur lien, je n'oublierai pas de passer te voir ! Merci beaucoup
@Evelyn Blackwood Merci ma belle
@Vindictus Bell Merci, j'adore ton prénom, nous sommes tous les deux des VB, c'est une belle coïncidence non ? J'espère qu'elle plaira toujours après l'histoire
@Abigail Dowell Merci, je m'hésite pas si j'ai besoin, promis
@Irina Nygården Merci, j'espère ne pas décevoir
En tout cas, ce serait avec grand plaisir pour un futur lien, je n'oublierai pas de passer te voir ! Merci beaucoup
@Evelyn Blackwood Merci ma belle
@Vindictus Bell Merci, j'adore ton prénom, nous sommes tous les deux des VB, c'est une belle coïncidence non ? J'espère qu'elle plaira toujours après l'histoire
@Abigail Dowell Merci, je m'hésite pas si j'ai besoin, promis
@Irina Nygården Merci, j'espère ne pas décevoir
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 9:09
Une semi vampire sang mélée, l'amour entre un vampire et un moldu ? j'ai besoin de savoir
En tout cas bienvenue parmi nous, mets toi à l'aise et bon courage pour ta fiche
En tout cas bienvenue parmi nous, mets toi à l'aise et bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 10:22
bienvenue sur le forum jolie coeur bon courage pour ta fiche! j'espère que t'as réussis à récupérer tes neurones grillés
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 14:45
Vinnie Bakk a écrit:@Sakiko Kaneko (J'étais obligée de faire une petite blague comme ça, on ne gâche jamais une si belle occasion )
En tout cas, ce serait avec grand plaisir pour un futur lien, je n'oublierai pas de passer te voir ! Merci beaucoup
Avec plaisir alors
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 14:48
Bienvenue à toi !Ton perso a l'air tellement intéressant !!! Bon courage pour la fin de ta fiche !!
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 18:33
@Dhan ChaffinchAmour entre un vampire et une sorcière, oui. Je vais essayer de lever le mystère rapidement. Merci.
@Pina Jakobsen Merci demoiselle. Alors, j'ai récupéré quelques neurones mais j'ai perdu la flexibilité de mon poignet entre temps, je ne sais pas ce qui est le mieux.
@Ian Taylor Merci beautiful eyes.
@Eden Sykes Un avatar tout droit sorti de The Magicians, je valide carrément. Merciii.
Bon sang, un Tyler sauvage, ça fait du bien de revoir sa bouille. Merci beaucoup.
@Pina Jakobsen Merci demoiselle. Alors, j'ai récupéré quelques neurones mais j'ai perdu la flexibilité de mon poignet entre temps, je ne sais pas ce qui est le mieux.
@Ian Taylor Merci beautiful eyes.
@Eden Sykes Un avatar tout droit sorti de The Magicians, je valide carrément. Merciii.
Bon sang, un Tyler sauvage, ça fait du bien de revoir sa bouille. Merci beaucoup.
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 19:09
BIENNNNNNNNNNNNNNNNNNNVENUE !
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 21:14
@Aileas Dowell @Kashmiri Sanahuja Merci à vous deux.
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 21:32
Madelaine
Bienvenue, bon courage pour ta fiche!
Bienvenue, bon courage pour ta fiche!
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 22:46
@Evan Wakefield Merci bel homme.
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mar 27 Nov 2018 - 22:56
Madelaine
J'aime déjà beaucoup ce que je lis J'ai hâte d'avoir la suite !
Bienvenue parmi-nous & bon courage.
J'aime déjà beaucoup ce que je lis J'ai hâte d'avoir la suite !
Bienvenue parmi-nous & bon courage.
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mer 28 Nov 2018 - 0:01
Bienvenue par ici jolie demoiselle
Quel choix d'avatar
Courage pour ta fiche, hâte d'en apprendre davantage
Quel choix d'avatar
Courage pour ta fiche, hâte d'en apprendre davantage
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mer 28 Nov 2018 - 2:35
Oh mais j'avais même pas remarqué c'est peut-être un signeVinnie Bakk a écrit:
@Vindictus Bell Merci, j'adore ton prénom, nous sommes tous les deux des VB, c'est une belle coïncidence non ? J'espère qu'elle plaira toujours après l'histoire
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Mer 28 Nov 2018 - 10:50
@Ethan Blackwood Et moi j'aime ce que je vois Merci beaucoup.
@Matteo Astolfi Ravie de plaire Merciii
@Vindictus Bell J aime les signes, ça tombe bien
@Fiona Colquhoun Merci à toi
@Matteo Astolfi Ravie de plaire Merciii
@Vindictus Bell J aime les signes, ça tombe bien
@Fiona Colquhoun Merci à toi
- InvitéInvité
Re: l'envolée des âmes(oureux). • Vinnie.
Jeu 29 Nov 2018 - 3:35
Encore une belle rousse! Faut croire que j'ai lancé une mode héhéhé (nenon je prends pas du tout les crédits )
Enfin bref bienvenue parmi nous! Choix très intéressant. Mais bon t'es une rouquine alors t'a pas le choix d'être exceptionnelle. Viens me voir pour un éventuel lien entre vampire et animagus, ce pourrait être marrant
Enfin bref bienvenue parmi nous! Choix très intéressant. Mais bon t'es une rouquine alors t'a pas le choix d'être exceptionnelle. Viens me voir pour un éventuel lien entre vampire et animagus, ce pourrait être marrant
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