- InvitéInvité
I'm the only one like me. || Vinnie
Dim 6 Jan 2019 - 0:53
I'm the only one like me.
Vinnie & Diana
« You can't stop change any more than you can stop the suns from setting. »
Samedi 5 janvier, dans la matinée.
« Bob ? Mais, tu vas où ? »
Diana était encore dans son pyjama aux couleurs de sa maison lorsqu’elle décida de quitter sa chambre. Bob s’était mis en cavale. Un Botruc en liberté, ce n’est pas bon du tout. Une fois, elle a retrouvé Bob en train d’essayer de subtiliser la baguette d’un élève, le menaçant avec ses longs doigts pointus, persuadé que l’élève avait détruit son arbre. Diana aime beaucoup Bob, mais parfois, il n’en fait qu’à sa tête. Il sait pourtant qu’il n’a pas le droit de retourner à son arbre sans que la jeune femme ne l’accompagne. Quelqu’un pourrait le prendre pour une brindille et l’écraser. Hors de question que Diana ne laisse ce malheur arriver.
Diana traversa pieds-nus toute la salle commune, criant le nom de son petit ami boisé comme si elle cherchait quelqu’un. Certains de ses camarades se retournèrent sur elle, surpris d’entendre le son de sa voix, chose assez rare il faut l’avouer. Pour l’espagnole, il n’y avait rien d’autre qui l’entourait que la solitude et l’idée de retrouver Bob, le petit fugitif. Heureusement qu’il avait décidé de faire cela un jour où il n’y avait pas cours, sinon, elle aurait été bien embêtée de devoir essayer de retrouver l’animal avant d’aller suivre ses cours.
Elle sortit donc dans les couloirs du premier étage. D’un pas lent, elle était à l’affût du moindre indice que Bob aurait pu laisser, comme pour que la sorcière puisse le retrouver, sous forme de jeu quoi. Rien, pour le moment, Diana ne voyait absolument rien. Elle bousculait les personnes sur son passage, ne voulant surtout pas avoir à changer de trajectoire, persuadée qu’elle passerait ainsi à côté d’une éventuelle trace du passage de Bob. Au fil du temps, elle avait appris à le connaître. Son comportement, ses petites habitudes, ses failles et surtout, elle avait appris à l’apprivoiser. Tous les botrucs sont différents, mais Bob est comme ça, un peu volage et toujours à l’affût de planter ses doigts dans la peau d’un mauvais humain. Ce n’était pas comme si Diana lui avait expliqué que les sorciers avaient besoin des baguettes, mais il était comme ça, un peu hargneux et en quête d’une sorte de vengeance.
Finalement, Diana trouva un morceau d’écorce et lorsqu’elle leva les yeux, elle devina qu’il était peut-être parti rendre visite à d’autres confrères dans l’animalerie. La sorcière ne comprenait pas pourquoi les animaux étaient gardés dans cette animalerie plutôt que d’être dans un endroit plus vaste et plus adapté, mais ça, c’était un autre problème. D’un pas un peu plus enjoué, Diana repris sa recherche, persuadée d’avoir trouvé l’indice de l’année. Comme à son habitude, elle ne faisait pas trop attention à son entourage et ne réalise pas qu’elle bouscule encore et encore des étudiants, sauf quand certains ont le réflexe de se décaler avant. Puis là, elle aperçoit finalement Bob, un peu plus loin, les bras tendus vers la poche d’un étudiant. Sa baguette est rangée dedans et Bob semble obnubilé par cet objet si précieux.
« Bob ! »
Alors qu’elle tenta de le rattraper, une jeune femme à la chevelure rousse passa à cet instant, provoquant une collision assez importante entre elle et Diana. Non seulement elle se fit mal à l’épaule, mais Bob, sûrement prévenu de la présence de la sorcière, décida de disparaître de nouveau.
« Rah c’est pas vrai, à cause d’elle j’ai encore perdu Bob ! »
Elle fixa la sorcière rousse du regard, lui faisant comprendre qu’elle n’était pas contente du coup, mais c’était sans réaliser – pour changer – qu’elle avait parlé à voix haute. De toute manière, vexer la jeune femme était le dernier des soucis de Diana. Elle n’avait qu’un objectif en tête, retrouver Bob, mais là, elle venait de perdre toutes ses traces.
« Bob ? Mais, tu vas où ? »
Diana était encore dans son pyjama aux couleurs de sa maison lorsqu’elle décida de quitter sa chambre. Bob s’était mis en cavale. Un Botruc en liberté, ce n’est pas bon du tout. Une fois, elle a retrouvé Bob en train d’essayer de subtiliser la baguette d’un élève, le menaçant avec ses longs doigts pointus, persuadé que l’élève avait détruit son arbre. Diana aime beaucoup Bob, mais parfois, il n’en fait qu’à sa tête. Il sait pourtant qu’il n’a pas le droit de retourner à son arbre sans que la jeune femme ne l’accompagne. Quelqu’un pourrait le prendre pour une brindille et l’écraser. Hors de question que Diana ne laisse ce malheur arriver.
Diana traversa pieds-nus toute la salle commune, criant le nom de son petit ami boisé comme si elle cherchait quelqu’un. Certains de ses camarades se retournèrent sur elle, surpris d’entendre le son de sa voix, chose assez rare il faut l’avouer. Pour l’espagnole, il n’y avait rien d’autre qui l’entourait que la solitude et l’idée de retrouver Bob, le petit fugitif. Heureusement qu’il avait décidé de faire cela un jour où il n’y avait pas cours, sinon, elle aurait été bien embêtée de devoir essayer de retrouver l’animal avant d’aller suivre ses cours.
Elle sortit donc dans les couloirs du premier étage. D’un pas lent, elle était à l’affût du moindre indice que Bob aurait pu laisser, comme pour que la sorcière puisse le retrouver, sous forme de jeu quoi. Rien, pour le moment, Diana ne voyait absolument rien. Elle bousculait les personnes sur son passage, ne voulant surtout pas avoir à changer de trajectoire, persuadée qu’elle passerait ainsi à côté d’une éventuelle trace du passage de Bob. Au fil du temps, elle avait appris à le connaître. Son comportement, ses petites habitudes, ses failles et surtout, elle avait appris à l’apprivoiser. Tous les botrucs sont différents, mais Bob est comme ça, un peu volage et toujours à l’affût de planter ses doigts dans la peau d’un mauvais humain. Ce n’était pas comme si Diana lui avait expliqué que les sorciers avaient besoin des baguettes, mais il était comme ça, un peu hargneux et en quête d’une sorte de vengeance.
Finalement, Diana trouva un morceau d’écorce et lorsqu’elle leva les yeux, elle devina qu’il était peut-être parti rendre visite à d’autres confrères dans l’animalerie. La sorcière ne comprenait pas pourquoi les animaux étaient gardés dans cette animalerie plutôt que d’être dans un endroit plus vaste et plus adapté, mais ça, c’était un autre problème. D’un pas un peu plus enjoué, Diana repris sa recherche, persuadée d’avoir trouvé l’indice de l’année. Comme à son habitude, elle ne faisait pas trop attention à son entourage et ne réalise pas qu’elle bouscule encore et encore des étudiants, sauf quand certains ont le réflexe de se décaler avant. Puis là, elle aperçoit finalement Bob, un peu plus loin, les bras tendus vers la poche d’un étudiant. Sa baguette est rangée dedans et Bob semble obnubilé par cet objet si précieux.
« Bob ! »
Alors qu’elle tenta de le rattraper, une jeune femme à la chevelure rousse passa à cet instant, provoquant une collision assez importante entre elle et Diana. Non seulement elle se fit mal à l’épaule, mais Bob, sûrement prévenu de la présence de la sorcière, décida de disparaître de nouveau.
« Rah c’est pas vrai, à cause d’elle j’ai encore perdu Bob ! »
Elle fixa la sorcière rousse du regard, lui faisant comprendre qu’elle n’était pas contente du coup, mais c’était sans réaliser – pour changer – qu’elle avait parlé à voix haute. De toute manière, vexer la jeune femme était le dernier des soucis de Diana. Elle n’avait qu’un objectif en tête, retrouver Bob, mais là, elle venait de perdre toutes ses traces.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: I'm the only one like me. || Vinnie
Dim 13 Jan 2019 - 20:20
I’m the only one like me
Il avait recommencé. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était plus fort que lui. Déjà, elle avait mal dormi. Ensuite, elle n’avait pas encore englouti le sandwich qu’elle avait dans les mains et par conséquent, son humeur s’en faisait ressentir. Et lui, il avait été là avec son grand sourire à la voir passer dans le couloir. Il était la seule personne vivante sur cette Terre à lui donner autant d’envies de meurtres. Pourtant, Vinnie n’est pas une fille violente. Elle est plutôt réfléchie, prend le temps de mettre ses idées en place avant de les appliquer. Comme toute Lufkin qui se respecte, elle ne fonce jamais dans le tas si elle n’a pas de plan. Malheureusement, ce sourire avait sonné faux. Il l’avait fixé, tandis qu’elle avançait dans le couloir pour regagner sa chambre commune avec Pina. Elle s’était arrêté finalement devant lui, souriant à son tour, plus par amabilité qu’autre chose, et elle lui avait demandé si les vacances de noël s’étaient bien passées. Parce qu’elle avait beau faire semblant de ne rien en avoir à faire, de sa mère et de sa petite sœur, ils restaient tout de même sa famille. Ceux avec qui elle avait vécu pendant des années, bien que reniée par celle qui l’avait mise au monde. Tous les jours elle faisait des efforts pour que la situation s’améliore entre eux, en vain. Sa famille maternelle semblait d’humeur à la pousser dans ses derniers retranchements, à réveiller le monstre qui sommeillait en elle. Celui qu’elle gardait enfoui pour de multiples raisons. Déjà, parce qu’avec sa force surhumaine, elle pouvait faire peur à n’importe qui. Ensuite, parce qu’elle avait peur de se faire expulser de Hungcalf à coup de baguettes. Et enfin, il y avait ses amis, derrière elle, qui passaient leur temps à lui rappeler que la colère ne mène nul part. Qu’elle est bien trop intelligente pour en arriver là. Et si jamais elle ose laisser son côté vampire s’exprimer, il y aurait trop de carnages, elle ferait des fautes impardonnables. Enervatum semblait-elle avoir entendu de l’oreille d’un ami de son frère. Sur le moment, elle ne comprit pas ce qu’il venait de dire. Jusqu’à ce que soudainement, elle sente son sang bouillonner alors que leur conversation aurait pu paraître normal. Puis les mots qui venaient ensuite à ses oreilles étaient déformés par une douce colère qui commençait à s’imprégner de chacun de ses muscles. Ses épaules étaient tendus, elle s’agitait nerveusement d’un pied sur l’autre, avant que son regard ne soit habité par la pire lueur noire qui puisse exister. Niels avait ouvert grand les yeux, surpris, avant de se mettre à rire en saluant l’effort fourni par ses amis. Sauf qu’il s’était fait couper le clapet par Vinnie elle-même, qui ne contrôlait ni ses mots ni ses gestes. Elle agitait les bras dans tous les sens, haussant le ton pour la première fois de toute sa vie. « Cesse de rire comme un imbécile ! Tu sais, à force de te moquer de moi, avec ta foutue mère, vous allez vous retrouver la bouche cousue. Tu penses pouvoir faire ton malin avec ton grand air, parce que t’es entouré de ta bande de porcs, tu te permets de protéger Hel comme si elle était ta seule et unique raison de vivre, t’es juste le fils à maman. Un pauvre poulpe dont les pensées sont floues parce que t’as rien d’autre qu’un petit pois dans le cerveau. Même un enfant de cinq ans ferait mieux que toi. Et, ah, je voulais te dire que la couleur de ton haut te rend plus malade que tu ne le semblais déjà. En fait, aucune couleur ne te vas. Et tu sais quoi ? Y’a un jour où la seule couleur que tu pourras porter c’est le rouge. Ce jour-là, je me serais vengée de ta langue de vipère. » Pas une seule fois elle n’avait repris son souffle. Pas une seule fois elle n’avait pu retenir ses mots. Ils sortaient les uns après les autres, alors que son cerveau lui hurlait de cesser. Elle venait de perdre absolument tout contrôle. Elle n’aurait jamais voulu dire ça. D’ailleurs, une lueur dans son regard montrait qu’elle n’en avait pas envie. Elle avait juste réussi à attirer tous les regards sur elle, d’un coup. La petite semi-vampire si calme et discrète venait d’exploser. Honteuse, et profondément énervée pour aucune raison valable, elle finit par taper du pied sur le sol avant de s’éclipser. Sans compter que, quelques couloirs plus loin, son cauchemar ne s’arrêtait pas. Le sort ne s’était toujours pas dissipé quand elle cogna furieusement une brune qui passait par là. Elle grimaça en la percutant, puis fit les yeux ronds en l’entendant. La Vinnie de d’habitude lui aurait dit que ce n’était pas grave, et aurait vérifié qu’elle ne s’était pas fait mal. Sauf qu’elle n’était pas comme d’habitude. « Pardon ? » la rousse sortit d’un geste agile sa baguette de sa poche pour la pointer sur la jeune femme. « Tu devrais plutôt t’excuser de m’avoir foncé dedans. Tu peux pas regarder où tu mets les pieds ? Et puis, tu pensais sérieusement que je te laisserais m’insulter de la sorte sans rien faire ? » La Lufkin recula d’un pas, sourire malsain aux lèvres tandis qu’elle lançait les hostilités, une part d’elle lui hurlant de s’arrêter avant qu’elles ne fassent débarquer un surveillant en colère. « Cracbadaboum ! » Et voilà le premier sort lancé, et des plus ridicules : il fit sauter les premières coutures des vêtements de la jeune femme en face de Vinnie. Inoffensif, ridicule, à tel point qu’un fragment de Vinnie remonta à la surface, la faisant écarquiller les yeux de surprise face aux propres mots qui étaient sortis de sa bouche. Un sort entendu à droite à gauche, qu’elle avait appris seulement pour s’amuser avec ses amis.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: I'm the only one like me. || Vinnie
Lun 14 Jan 2019 - 14:32
I'm the only one like me.
Vinnie & Diana
« You can't stop change any more than you can stop the suns from setting. »
Samedi 5 janvier, dans la matinée.
Bob avait quitté le champ de vision de Diana et ça, ça ne lui plaisait pas du tout. Elle ne pouvait pas le laisser gambader tout seul à travers les couloirs. Ça pouvait être dangereux. Pour lui et pour les étudiants, surtout. La moindre contrariété et il pouvait s’en prendre à n’importe qui. Et sur qui ça allait retomber ? Sur bibi, évidemment, sinon, ce n’était pas drôle. Personne n’oserait s’en prendre à une pauvre créature magique comme Bob. Il l’a bien compris ça. A part se faire confondre avec une brindille et finir écrasé sur le sol glacé des couloirs de Hungcalf, il ne risque pas grand-chose.
Diana était entrée en collision avec une autre étudiante, une rouquine qui était au mauvais endroit au mauvais moment selon Diana. La solution la plus simple était évidemment de remettre la faute sur cette inconnue plutôt que d’accepter qu’elle ait été incapable de garder Bob à l’œil durant les dernières secondes. Surtout incapable de le garder tranquille dans sa chambre. Sauf que la situation a rapidement pris des proportions qui n’ont pas lieu d’être. Diana ferait mieux d’apprendre à ne pas dire ce qu’elle pense à voix haute, ça lui éviterait quelques petits problèmes. La jeune femme demanda à Diana de présenter s’excuse pour lui avoir foncé dedans. Et puis quoi encore ? Peut-être qu’elle n’avait pas été cool avec ses mots, mais Diana ne lui avait pas foncé dedans, les deux l’ont fait. Elles sont toutes les deux fautives, mais visiblement, cette inconnue n’avait pas envie de reconnaître ses torts.
« Regarder où je mets les pieds ? Ça s’applique aussi pour toi, ma pauvre. »
La sorcière avait l’air complètement déconnectée de la réalité, pire que Diana. L’espagnole n’appréciait pas qu’on lui reproche des choses de manière injuste. Demander à ce qu’elle ne lui parle pas mal, okay, c’est quelque chose d’avéré que Diana avait fait gratuitement sans s’en rendre compte, mais la collision n’était pas de sa faute. L’espagnole sentit son sang se mettre à bouillir lorsque l’inconnue la pointa avec sa baguette. Et puis quoi encore ? ‘Cracbadaboum’ et les vêtements de la sang-pur se mirent à craquer de parts et d’autres. Elle se mit à rougir, craignant que ses sous-vêtements soient alors visibles au regard de tous. Elle sortit sa baguette et la dirigea vers elle-même.
« Finite ! »
Pour qui se prenait cette folle dingue ?
« C’est quoi ton problème ?! »
Ça y est, Diana était de mauvaise humeur et en même temps super inquiète pour Bob. Elle avait également le sentiment que tout le monde la regardait avec ses vêtements en partie déchirés. La honte. Elle n’aimait pas être le centre de l’attention de tout le monde, même si ça lui arrivait assez souvent finalement, étant donné sa discrétion légendaire. Mais là, c’était un autre problème. Ayant été ridiculisée par la jeune femme, elle ne pouvait la laisser partir sans lui rendre la pareille. Ne laissant rien paraître, elle tenta de se souvenir d’un sortilège de duel qu’elle avait appris. Elle pointa alors sa baguette sur la rouquine, concentrée.
« Colloshoo ! »
Ce sortilège permit de coller immédiatement les chaussures de la jeune femme au sol. De cette manière, elle ne pourrait pas suivre Diana là où elle veut se rendre. Elle doit absolument retrouver son botruc avant qu’il n’arrive malheur.
« Maintenant, si ça ne te dérange pas, j’dois retrouver Bob. Et tu me dois de nouveaux vêtements. »
Diana rangea sa baguette, maintenant, il faut retrouver les traces de Bob et ça, c’est toute une autre histoire.
« Bob ???! »
Bob avait quitté le champ de vision de Diana et ça, ça ne lui plaisait pas du tout. Elle ne pouvait pas le laisser gambader tout seul à travers les couloirs. Ça pouvait être dangereux. Pour lui et pour les étudiants, surtout. La moindre contrariété et il pouvait s’en prendre à n’importe qui. Et sur qui ça allait retomber ? Sur bibi, évidemment, sinon, ce n’était pas drôle. Personne n’oserait s’en prendre à une pauvre créature magique comme Bob. Il l’a bien compris ça. A part se faire confondre avec une brindille et finir écrasé sur le sol glacé des couloirs de Hungcalf, il ne risque pas grand-chose.
Diana était entrée en collision avec une autre étudiante, une rouquine qui était au mauvais endroit au mauvais moment selon Diana. La solution la plus simple était évidemment de remettre la faute sur cette inconnue plutôt que d’accepter qu’elle ait été incapable de garder Bob à l’œil durant les dernières secondes. Surtout incapable de le garder tranquille dans sa chambre. Sauf que la situation a rapidement pris des proportions qui n’ont pas lieu d’être. Diana ferait mieux d’apprendre à ne pas dire ce qu’elle pense à voix haute, ça lui éviterait quelques petits problèmes. La jeune femme demanda à Diana de présenter s’excuse pour lui avoir foncé dedans. Et puis quoi encore ? Peut-être qu’elle n’avait pas été cool avec ses mots, mais Diana ne lui avait pas foncé dedans, les deux l’ont fait. Elles sont toutes les deux fautives, mais visiblement, cette inconnue n’avait pas envie de reconnaître ses torts.
« Regarder où je mets les pieds ? Ça s’applique aussi pour toi, ma pauvre. »
La sorcière avait l’air complètement déconnectée de la réalité, pire que Diana. L’espagnole n’appréciait pas qu’on lui reproche des choses de manière injuste. Demander à ce qu’elle ne lui parle pas mal, okay, c’est quelque chose d’avéré que Diana avait fait gratuitement sans s’en rendre compte, mais la collision n’était pas de sa faute. L’espagnole sentit son sang se mettre à bouillir lorsque l’inconnue la pointa avec sa baguette. Et puis quoi encore ? ‘Cracbadaboum’ et les vêtements de la sang-pur se mirent à craquer de parts et d’autres. Elle se mit à rougir, craignant que ses sous-vêtements soient alors visibles au regard de tous. Elle sortit sa baguette et la dirigea vers elle-même.
« Finite ! »
Pour qui se prenait cette folle dingue ?
« C’est quoi ton problème ?! »
Ça y est, Diana était de mauvaise humeur et en même temps super inquiète pour Bob. Elle avait également le sentiment que tout le monde la regardait avec ses vêtements en partie déchirés. La honte. Elle n’aimait pas être le centre de l’attention de tout le monde, même si ça lui arrivait assez souvent finalement, étant donné sa discrétion légendaire. Mais là, c’était un autre problème. Ayant été ridiculisée par la jeune femme, elle ne pouvait la laisser partir sans lui rendre la pareille. Ne laissant rien paraître, elle tenta de se souvenir d’un sortilège de duel qu’elle avait appris. Elle pointa alors sa baguette sur la rouquine, concentrée.
« Colloshoo ! »
Ce sortilège permit de coller immédiatement les chaussures de la jeune femme au sol. De cette manière, elle ne pourrait pas suivre Diana là où elle veut se rendre. Elle doit absolument retrouver son botruc avant qu’il n’arrive malheur.
« Maintenant, si ça ne te dérange pas, j’dois retrouver Bob. Et tu me dois de nouveaux vêtements. »
Diana rangea sa baguette, maintenant, il faut retrouver les traces de Bob et ça, c’est toute une autre histoire.
« Bob ???! »
(c) DΛNDELION
|
|