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cordes abîmées (shalia) - terminé.
Sam 22 Déc 2018 - 20:56
cordes abîmées
Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Le violoncelle, seul héritage familial qui lui restait, unique souvenir d'une enfance arrachée, d'un bonheur inconnu. À genoux dans la salle de musique, la fleur déposait son instrument au sol, ouvrant la mallette coquée qui contenait son trésor. La belle restait un instant immobile face à la couleur sombre de l'objet, fabriqué en Italie chez Edgar Russ, c'était un instrument hors de prix et horriblement cher à ses yeux, la poupée en prenait soin comme personne, y tenait comme à la prunelle de ses yeux. La table en épicéa massif et son fond en érable flammé lui donnaient une couleur particulière, se rapprochant presque à l'identique de sa tignasse épaisse. Sa touche ainsi que ses chevilles étaient d'un bois noir, obscur comme ses divers éléments, offrant un léger contraste, une harmonie parfaite : il était sublime et brillait comme s'il venait d'être acheté. Les doigts délicats de la princesse glissaient contre les matériaux délicats. En fermant les yeux, Laelia essayait de se remémorer son enfance, ces moments où l'enfant admirait sur les genoux de son père sa sublime mère jouant du violoncelle et cette mélodie que la Grymm connaissait sur le bout des doigts.
La fleur se levait et saisissait précieusement l'instrument, s'installant sur une chaise en maintenant son bijou contre elle. Elle était seule, enfermée dans la pièce sans personne pour la voir. Il était tard et peu étaient les personnes encore à l'université à une telle heure. Un long soupir quittait les lèvres de la sang-mêlé et raffermissait sa poigne autour de la baguette, elle se mit à gratter lentement les cordes. Les premières mélodies suffisaient à la plonger dans sa bulle, les yeux fermés et les sourcils légèrement froncés, la fleur revoyait le peu de souvenirs qu'il lui restait de ses parents dans son esprit. Ils allaient tous lui payer, payer pour cette douleur qui la déchirait, cette plaie qui ne s'était jamais refermée, ce bonheur arraché sans que Laelia n'ait pu le connaître : le connaîtrait-elle un jour, ce bonheur ? Les épines de la rose semblaient se resserrer contre elle, perforant une énième fois son enveloppe charnelle, corps qui avait tant subi de coups, de violence, l’impardonnable. La Trejo était devenue insensible à la douleur, cette dernière la faisait pourtant si vibrer bien qu'elle l'avait profondément détruite. Elle était forte la jolie, invincible et puissante. Personne ne pouvait l'arrêter.
Ses cheveux tirés en arrière, son visage était parfaitement dégagé et ses expressions si profondes. La mélodie de Chopin résonnait dans les couloirs, peut-être dans toute l'université qui sait, le lieu était si vide. Aucun bruit ne parvenait aux oreilles de Laelia, absolument rien, c'était le silence absolu et une solitude qui lui faisait du bien, alors que la femme la craignait tant. Et pourtant, il était là, lui, à l'observer sans rien dire, la fleur ne le remarquait pas, plongée dans son morceau. Elle était délicieusement sérieuse, la princesse.
La fleur se levait et saisissait précieusement l'instrument, s'installant sur une chaise en maintenant son bijou contre elle. Elle était seule, enfermée dans la pièce sans personne pour la voir. Il était tard et peu étaient les personnes encore à l'université à une telle heure. Un long soupir quittait les lèvres de la sang-mêlé et raffermissait sa poigne autour de la baguette, elle se mit à gratter lentement les cordes. Les premières mélodies suffisaient à la plonger dans sa bulle, les yeux fermés et les sourcils légèrement froncés, la fleur revoyait le peu de souvenirs qu'il lui restait de ses parents dans son esprit. Ils allaient tous lui payer, payer pour cette douleur qui la déchirait, cette plaie qui ne s'était jamais refermée, ce bonheur arraché sans que Laelia n'ait pu le connaître : le connaîtrait-elle un jour, ce bonheur ? Les épines de la rose semblaient se resserrer contre elle, perforant une énième fois son enveloppe charnelle, corps qui avait tant subi de coups, de violence, l’impardonnable. La Trejo était devenue insensible à la douleur, cette dernière la faisait pourtant si vibrer bien qu'elle l'avait profondément détruite. Elle était forte la jolie, invincible et puissante. Personne ne pouvait l'arrêter.
Ses cheveux tirés en arrière, son visage était parfaitement dégagé et ses expressions si profondes. La mélodie de Chopin résonnait dans les couloirs, peut-être dans toute l'université qui sait, le lieu était si vide. Aucun bruit ne parvenait aux oreilles de Laelia, absolument rien, c'était le silence absolu et une solitude qui lui faisait du bien, alors que la femme la craignait tant. Et pourtant, il était là, lui, à l'observer sans rien dire, la fleur ne le remarquait pas, plongée dans son morceau. Elle était délicieusement sérieuse, la princesse.
(c) DΛNDELION
@Sasha Muller
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Lun 24 Déc 2018 - 8:28
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Impossible de dire pourquoi tu es là, tu n'as rien à faire à l'université en ce moment et pourtant... Tes pas te mènent à travers les couloirs, ton esprit bien loin de ton corps, tu cherches un instant d'évasion. Un moment de répit dans cette vie bien trop agitée. Le calme de l'université contraste avec l'agitation habituelle, mais après tout, ce sont les vacances et l'heure est déjà bien avancée. Un nouveau couloir et quelques notes de musiques parviennent jusqu'à tes oreilles. C'est beau et délicat. Curieux, tu empruntes le chemin qui te mène jusqu'à ce petit concerto très privé. Un sourire s'invite sur tes lèvres quand tu reconnais sans difficulté la jolie Laelia. A présent qu'elle est face à toi, c'est presque une évidence que ce soit elle qui joue, tu n'as pas envie de l'interrompre, alors tu restes là simplement, tu l'observes. Concentrée. Appliquée. Ses doigts fins pincent les cordes avec précisions tandis que l'archet glisse sur elles avec délicatesse. Il y a quelque chose de très sensuel dans la musique et cette femme en est l'incarnation même. C'est ici que vous vous êtes rencontrés pour la première fois, dans des circonstances presque similaires. De cette sonate, tu reconnais la fin, discrètement, tu prends possession du piano qui se trouve à côté de l'entrée et pianote les quelques notes restantes pour l'accompagner. Le piano n'est pas ton instrument de prédilection, mais comme quasiment tous les membres de ta famille, tu sais en jouer. Dernière envolée de note, tu croises les mains, poignets posés sur l'instrument, le regard sur la belle, tu souris. Bonsoir preciosa, tu as l'espagnol roulant, phrasé facile quand il est question de charme, tu préfères l'exotisme de la langue de ta mère à celle de Shakespeare rien de personnel Will, qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'es pas rentrée chez toi pour les vacances ? Comme tous les autres, elle pourrait te demander la même chose, sauf que toi, t'es pas comme tous les autres. Étrangement, cette université semble être ton refuge, au même titre que ton bar favoris. Un endroit dans lequel tu te sens roi, dans lequel tu évolues en maître et qui n'a aucun secret pour toi.
(c) DΛNDELION
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Lun 24 Déc 2018 - 9:16
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
La jolie sentait son cœur qui se comprimait au fur et à mesure de la partition. Petite, la fleur avait l’habitude de courir vers elle et d’enlacer sa mère comme si sa vie en dépendait. La poupée n’avait jamais su pourquoi ce morceau faisait pleurer sa mère et elle ne le saurait jamais. Bonheur arraché à un enfant autrefois innocente, elle les vengerait. Le meurtrier et ses assistants ne resteront pas impunis : s’ils savaient... Des mélodies de piano venaient se mêler à la fin du morceau, gâchant l’instant que la Trejo était en train de vivre seule avec ses souvenirs. Elle crut d’abord que c’était son imagination puis la fleur se souvenait que personne ne jouait du piano chez elle. Puis, Laelia attendait de terminer le morceau, l’arrogance même. Alors une fois le morceau achevé, ses paupières s’ouvraient et son regard se braquait sur l’homme. Un soupir d’agacement quittait ses lèvres mais la jolie ne pouvait pas s’empêcher d’afficher un sourire en coin, employant son fidèle ton sarcastique. « Tiens, un revenant. » La belle insistait volontairement sur le dernier mot. S’ils ne s’étaient pas revus d’au moins sept ou huis mois, la colère de sa précieuse était encore si fraîche.
Elle déposait la baguette un instant contre une de ses cuisses sans jamais le quitter du regard. « De l’Espagnol ? C’est ma cousine qui te l’a appris ? » Sa spécialité était de mettre directement les pieds dans le plat la belle, au fond elle se sentait bouillir : personne ne remplaçait la reine puis se permettait de revenir la voir sans avoir des bonnes excuses, personne. Alors la poupée voyait rouge mais contenait sa rage, cette haine qui ferait exploser le monde un jour, à feu et à sang, Laelia aurait tous leurs peaux. « Je te retourne la question. » Un faux sourire. « Je voulais être seule et éviter de croiser des types de ton espèce qui me donnent la nausée. » Elle ne voulait plus l’entendre ni même le regarder alors Laelia reprit comme si de rien était un nouveau morceau, un second qu’avait l’habitude de jouer sa mère. Quelle insolente cette petite Texane, elle se fichait tellement des autres et même si autrefois, le Muller avait été spécial à ses yeux, il ne l’était plus à l’heure actuelle, il n’était désormais qu’un pion manipulable, une personne de plus à écraser, un paysan dans sa cour.
Elle déposait la baguette un instant contre une de ses cuisses sans jamais le quitter du regard. « De l’Espagnol ? C’est ma cousine qui te l’a appris ? » Sa spécialité était de mettre directement les pieds dans le plat la belle, au fond elle se sentait bouillir : personne ne remplaçait la reine puis se permettait de revenir la voir sans avoir des bonnes excuses, personne. Alors la poupée voyait rouge mais contenait sa rage, cette haine qui ferait exploser le monde un jour, à feu et à sang, Laelia aurait tous leurs peaux. « Je te retourne la question. » Un faux sourire. « Je voulais être seule et éviter de croiser des types de ton espèce qui me donnent la nausée. » Elle ne voulait plus l’entendre ni même le regarder alors Laelia reprit comme si de rien était un nouveau morceau, un second qu’avait l’habitude de jouer sa mère. Quelle insolente cette petite Texane, elle se fichait tellement des autres et même si autrefois, le Muller avait été spécial à ses yeux, il ne l’était plus à l’heure actuelle, il n’était désormais qu’un pion manipulable, une personne de plus à écraser, un paysan dans sa cour.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Lun 24 Déc 2018 - 16:50
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Un revenant. Le ton est donné. Tu ne relèves pas, même si un soupire s'évade et se perd un peu plus loin. C'est qu'elle n'a pas totalement tort la jolie. Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois ? Trop, visiblement. La baguette sur sa cuisse, tu l'observes silencieux, tu ne te vexes pas, tu attends que l'orage passe, tu deviens maître en la matière, mais sa pseudo question te heurte, non, c'est la langue de ma mère tes sourcils se froncent un peu malgré toi, tu aimerais comprendre son problème, tu ignores totalement ce qui la ronge, mais t'es pas con au point de ne rien remarquer. Trop mis à mal par la princesse, tu te lèves et prend appuis sur le piano sans la quitter du regard, tu n'arrives pas à déchiffrer ce que tu lis dans son regard et ta tentative d'apaisement passe à trappe. Les types de ton espèce, ouch. A nouveau, tu accuses le coup, c'est dommage, vous vous entendiez bien avant. Vous vous amusiez bien dans tes souvenirs, mais ce soir, t'as pas l'impression qu'elle est prête à jouer.
La belle reprend un nouveau morceau sans te laisser en placer une, tu prends le parti de t'asseoir à même le sol, tu resteras jusqu'à ce qu'elle termine, jusqu'à ce qu'elle te crache en pleine gueule ce qui la dérange et ce qui fait qu'aujourd'hui elle déteste ce qu'hier encore semblait tant lui plaire. Tu n'es pas pressé, tu n'as pas envie de rentrer chez toi, tu n'as rien à y faire de toute façon. Position désinvolte, dos contre le pied de l'instrument, tu observes la jolie fleur et son instrument, douce mélodie contrastant avec la rage de son regard. Nouvelles notes de fin, tu ne dis rien le temps d'un instant, profitant simplement du silence paisible qu'elle a réussi à installer. C'est bon ? T'as fini ? C'est quoi le problème ? Parce que tu connais ce genre de femme, tu te relèves, pas vraiment prêt à la laisser fuir. T'approches d'elle, lentement, comme on le ferait pour un animal sauvage, prudemment, lae... T'as ce regard, celui que tu sers quand tu veux t'excuser d'un truc dont tu n'as pas idée, ce même regard de gosse qui ne comprend pas sa punition, t'es qu'un gosse, Evie à raison.
La belle reprend un nouveau morceau sans te laisser en placer une, tu prends le parti de t'asseoir à même le sol, tu resteras jusqu'à ce qu'elle termine, jusqu'à ce qu'elle te crache en pleine gueule ce qui la dérange et ce qui fait qu'aujourd'hui elle déteste ce qu'hier encore semblait tant lui plaire. Tu n'es pas pressé, tu n'as pas envie de rentrer chez toi, tu n'as rien à y faire de toute façon. Position désinvolte, dos contre le pied de l'instrument, tu observes la jolie fleur et son instrument, douce mélodie contrastant avec la rage de son regard. Nouvelles notes de fin, tu ne dis rien le temps d'un instant, profitant simplement du silence paisible qu'elle a réussi à installer. C'est bon ? T'as fini ? C'est quoi le problème ? Parce que tu connais ce genre de femme, tu te relèves, pas vraiment prêt à la laisser fuir. T'approches d'elle, lentement, comme on le ferait pour un animal sauvage, prudemment, lae... T'as ce regard, celui que tu sers quand tu veux t'excuser d'un truc dont tu n'as pas idée, ce même regard de gosse qui ne comprend pas sa punition, t'es qu'un gosse, Evie à raison.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Lun 24 Déc 2018 - 17:21
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Elle est sur les nerfs la jolie, énervée et haineuse d’avoir été remplacée par sa foutue cousine qu’elle rêvait d’exterminer, celle qui avait toujours eu ce que la fleur voulait, même lui. Cette découverte l’avait blessé la Trejo en plus d’avoir dû supporter l’absence du brun. Le temps où elle trouvait refuge dans ses bras était loin maintenant, un passé révolu, lui laissant un goût amer en bouche, cet homme que la poupée avait tant estimé la répugnait désormais. Un faux sourire étirait ses lèvres, ce sourire amer de circonstance. « Et celle de la mère de tes futurs enfants. » Plus piquantes que jamais, les ronces de la rose se dressaient autour d’elle, prêtes à attaquer s’il passait le périmètre de sécurité, celui qui pouvait faire vriller le monstre qui sommeillait en elle. Il n’avait jamais côtoyé sa colère, il avait été à une époque la personne la plus proche d’elle, il avait une place de choix aux côtés de sa belle mais faible d’esprit qu’il était, il l’avait abandonné, comme tous avant lui.
Il s’asseyait à la manière d’un chien puni au sol et la jolie l’ignorait, elle ne voulait plus l’entendre, qu’il s’en aille. Laelia reprenait son morceau encore plus concentrée. Amère, la brune terminait la partition et la voix du brun s’élevait dans la pièce, brisant le silence imposé par la reine. Déposant sa baguette, la jolie le repoussait d’un coup de pied violent, lui interdisant de s’approcher comme s’il n’était qu’un vulgaire animal. « Ne t’approches pas, tu vas polluer mon air et me salir. » D’un signe de menton, la jolie lui faisait signe de reculer, son genou s’agitait nerveusement, signe du conflit qui ravageait son être. « Est-ce que tu me penses si facile, Muller, avec ce regard de chien battu ? » Elle riait ironiquement. « Que veux-tu ? » Laelia levait un doigt en l’air pour l’interrompre, mimant un air faussement outré. « Oh tu t’es rendu compte que tu ne pouvais pas être heureux avec ma cousine, qu’elle finirait par te trahir, te saillir, te piétiner puis te jeter lorsqu’elle s’ennuierait ? » La reine affichait un sourire, se levant en faisant quelques pas autour du brun qui dominait son petit être de par ses centimètres en plus. « Alors tu t’es dit : Tiens ! Si j’allais retrouver sa cousine, peut-être qu’elle voudra encore d’un chien comme moi ! » La Grymm était horriblement provocante, imitant d’une manière enfantine et niaise la voix de Sasha. Non, elle n’en avait pas fini la fleur, ce n’était que le début.
Il s’asseyait à la manière d’un chien puni au sol et la jolie l’ignorait, elle ne voulait plus l’entendre, qu’il s’en aille. Laelia reprenait son morceau encore plus concentrée. Amère, la brune terminait la partition et la voix du brun s’élevait dans la pièce, brisant le silence imposé par la reine. Déposant sa baguette, la jolie le repoussait d’un coup de pied violent, lui interdisant de s’approcher comme s’il n’était qu’un vulgaire animal. « Ne t’approches pas, tu vas polluer mon air et me salir. » D’un signe de menton, la jolie lui faisait signe de reculer, son genou s’agitait nerveusement, signe du conflit qui ravageait son être. « Est-ce que tu me penses si facile, Muller, avec ce regard de chien battu ? » Elle riait ironiquement. « Que veux-tu ? » Laelia levait un doigt en l’air pour l’interrompre, mimant un air faussement outré. « Oh tu t’es rendu compte que tu ne pouvais pas être heureux avec ma cousine, qu’elle finirait par te trahir, te saillir, te piétiner puis te jeter lorsqu’elle s’ennuierait ? » La reine affichait un sourire, se levant en faisant quelques pas autour du brun qui dominait son petit être de par ses centimètres en plus. « Alors tu t’es dit : Tiens ! Si j’allais retrouver sa cousine, peut-être qu’elle voudra encore d’un chien comme moi ! » La Grymm était horriblement provocante, imitant d’une manière enfantine et niaise la voix de Sasha. Non, elle n’en avait pas fini la fleur, ce n’était que le début.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Mer 26 Déc 2018 - 13:00
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
T'encaisses les coups, tu as apprit depuis le temps. Dents serrées, tu ne réponds pas, tu te contentes tout au mieux d'hausser un sourcil, bras croisés sur ton torse tu l'écoutes, l'observes, est-ce de la jalousie dans sa voix ? La rage dans le regard. Tu ne comprends rien à cette femme, ni aux autres d'ailleurs. Qu'est-ce qu'elles sont compliquées, bordel. Et ... depuis quand on doit se rendre des comptes ? C'est vrai, vous avez passé des bons moments ensemble. Simples et sans prise de tête, comme tu les aimes depuis quand t'en as pas eu d'ailleurs ?, mais comme tu en as passé avec des dizaines centaines ? d'autre avant elle. Tu es calme face à la tempête, tu as bien d'autre choses plus importante qu'une petite disputes dans la salle de musique. Quelques pas vers elle et la brune se braque, agite la jambe, frappe, tu esquives avec un nouveau rictus, ça t'amuse. Après tout, une brûlure n'a jamais tué. Tu continues d'approcher, la distance entre vous s’amenuise et elle passe à la vitesse supérieure, t'imite de manière pitoyable tandis que tu ricanes derrière ta main en secouant la tête, pauvre laelia siffles-tu. Pauvre petite gamine envieuse.
Acculée dans son coin, elle tente de te blesser, si seulement elle savait. Tu es descendu bien plus bas que tout ça, rien ne pourra plus t'atteindre, pas venant d'elle en tout cas. Alors tu continues d'avancer vers elle, t'as pas peur des coups, ça ne pourra que te rendre plus vivant. La douleur à toujours été ta compagne, alors à chaque fois que tu la vois, tu l'embrasses comme une vieille amie. Il y a une chose qui ne colle pas cariño, pour tout cela, il aurait fallu que je sache où tu étais, ce qui veut dire que je m'intéresse à ce que tu fais, ce qui n'est pas le cas, elle n'est pas la seule à pouvoir jouer à ce jeu. Vous vous ressemblez bien les Trejo, à penser que l'univers tourne autours de vous...tu ne prends même pas la peine de masquer l'exaspération dans ta voix, les fins d'années ne sont jamais de bonnes périodes pour toi.
Acculée dans son coin, elle tente de te blesser, si seulement elle savait. Tu es descendu bien plus bas que tout ça, rien ne pourra plus t'atteindre, pas venant d'elle en tout cas. Alors tu continues d'avancer vers elle, t'as pas peur des coups, ça ne pourra que te rendre plus vivant. La douleur à toujours été ta compagne, alors à chaque fois que tu la vois, tu l'embrasses comme une vieille amie. Il y a une chose qui ne colle pas cariño, pour tout cela, il aurait fallu que je sache où tu étais, ce qui veut dire que je m'intéresse à ce que tu fais, ce qui n'est pas le cas, elle n'est pas la seule à pouvoir jouer à ce jeu. Vous vous ressemblez bien les Trejo, à penser que l'univers tourne autours de vous...tu ne prends même pas la peine de masquer l'exaspération dans ta voix, les fins d'années ne sont jamais de bonnes périodes pour toi.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Mer 26 Déc 2018 - 14:17
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Elle était profondément mauvaise la brune. Pourtant, elle ne lui avait jamais rien fait, pas à lui. Mais en cet instant, la reine avait envie de lui faire du mal, qu’il souffre, faire couler ce sang pur qu’elle n’avait pas elle. S’ils savaient que l’identité de leur reine était basée sur des mensonges, ils changeraient d’avis. Ils n’auraient plus peur de cette supérieure folle alors la poupée maintenait la crainte en les faisant tous souffrir, début d’une vengeance déjà bien impitoyable. Laelia ricanait en lui tournant autour, lui manquant de respect comme elle savait si bien faire la sorcière. La fleur s’arrêtait et s’installait sur une des tables, nouant ses jambes dénudées ensemble. Non, la femme n’avait plus froid, elle s’était endurcie, devenant plus forte à chaque coup. Elle se sentait si forte et impuissante à la manière d’une forteresse, régnant sur l’univers. Lorsqu’il s’approchait, un sourire malsain étirait ses lèvres, son regard planté dans le sien. « Le caractère te va si peu, mon ange. » Provocante, ses mains glissaient lentement contre son torse une fois proche d’elle, remontant jusqu’à son col. « Alors, partons du principe que tu ne dois pas me rendre des comptes et que tu te fiches de moi… » Elle levait un instant les yeux. « Pourquoi est-ce que tu es resté à m’écouter ? En voyant que c’était moi, pourquoi est-ce que tu n’es pas parti ? C’est idiot de ta part mais je ne t’en veux pas… » Sa langue passait contre ses lèvres. « Tu n’as jamais été brillant. » Lâchait la fleur en riant de bon coeur.
Ses mains tiraient soudainement son col afin d’approcher leurs visages ainsi leurs fronts l’un contre l’autre. « Tu n’as qu’à partir si je ne t’intéresse pas. » Elle ne pouvait pas s’empêcher de ricaner, exaspérée et ennuyée par cet homme qui la divertissait tant à une époque. « Il faut tout t’expliquer, c’est vrai. » Gamine insupportable, elle le maintenait contre elle en tirant fermement son col de manière à ce que son souffle rencontre celui du brun. « Depuis quand est-ce que tu es aussi ennuyant ? » Laelia allait loin et encore la jolie n’était pas pleinement satisfaite, sa vengeance envers le Muller était si loin d’être terminée. L’abandon l’avait profondément brisée, blessée et encore plus rendue mauvaise. Chaque peine la rendait plus forte, la fleur l’avait bien compris au fur et à mesure du temps. « Puis, ce regard de chien battu d’il y a quelques instants montrait parfaitement à quel point tu te fichais de moi… » Sa voix se faisait plus douce, presque un murmure, les yeux dans les yeux, relâchant peu à peu son col, lassée. Elle haussait d’un air faussement innocent ses épaules lorsque Sasha parlait des Trejo, peut-être bien que oui, la fleur n’était pas si proche que cela d’eux. Alors, elle se taisait, elle qui voulait l’univers à ses pieds.
Ses mains tiraient soudainement son col afin d’approcher leurs visages ainsi leurs fronts l’un contre l’autre. « Tu n’as qu’à partir si je ne t’intéresse pas. » Elle ne pouvait pas s’empêcher de ricaner, exaspérée et ennuyée par cet homme qui la divertissait tant à une époque. « Il faut tout t’expliquer, c’est vrai. » Gamine insupportable, elle le maintenait contre elle en tirant fermement son col de manière à ce que son souffle rencontre celui du brun. « Depuis quand est-ce que tu es aussi ennuyant ? » Laelia allait loin et encore la jolie n’était pas pleinement satisfaite, sa vengeance envers le Muller était si loin d’être terminée. L’abandon l’avait profondément brisée, blessée et encore plus rendue mauvaise. Chaque peine la rendait plus forte, la fleur l’avait bien compris au fur et à mesure du temps. « Puis, ce regard de chien battu d’il y a quelques instants montrait parfaitement à quel point tu te fichais de moi… » Sa voix se faisait plus douce, presque un murmure, les yeux dans les yeux, relâchant peu à peu son col, lassée. Elle haussait d’un air faussement innocent ses épaules lorsque Sasha parlait des Trejo, peut-être bien que oui, la fleur n’était pas si proche que cela d’eux. Alors, elle se taisait, elle qui voulait l’univers à ses pieds.
(c) DΛNDELION
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Ven 28 Déc 2018 - 18:04
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« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Peut-être qu'avant tu te serais offusqué de son attitude, probablement que tu aurais tenté de réparer l'outrage, mais là, t'en as vraiment rien à faire. Qu'elle ricane la gamine. Sourcil haussé, tu l'observes tourner autours de toi, tentant de te tourmenter avant de prendre place sur un piédestal de fortune. Si tu savais, elle se croit inquiétante ? Petit chaton feulant contre l'univers, tu vis et grandis entouré de vipères bien plus inquiétantes qu'elle, qu'est-ce qu'elle imagine la belle ? Ses doigts glissent sur ton torse, le bruissement du tissus pourrait être agréable s'il n'y avait pas ce regard. Questions stupides, t'as pas de réponse. Qu'est-ce qu'elles ont toutes à te poser des questions inutiles ? Tu soupires parce qu'elle te fatigue déjà, parce que je ne vois pas pourquoi je serais parti. Ben oui, tu n'as aucune raison de la fuir la Trejo, pour toi tout était clair et tu n'imaginais pas un instant te retrouver dans cette situation plutôt étrange avec une goule sous les yeux tenant fermement le col de ta chemise. Elle va me bouffer ou quoi ?
Front contre front, ton regard glisse sur ce visage que tu connais à la perfection. Beauté sauvage. Il y a quelques mois, ses lèvres tu aurais pu, non, tu les aurais embrassées, tu aurais certainement profité du calme de l'université pour passer l'un de ces moment de complicité dont vous aviez le secret. Ce soir, c'est différent. Et même si tu en avais envie, ça ne semble pas être le cas de la brune face à toi. Doux euphémisme. Le ton de sa voix ne laisse planer aucun doute quant à l'orage qui gronde à l'intérieur, elle à beau jouer les blasées, les femmes comme elle, tu les connais. Tu en as fréquenté, tu en as dans ta famille et tu en as une chez toi. Quoi qu'elle dise, tu n'y prêtes aucun crédit. Probablement lassée par le manque de jeu, elle relâche sa prise, juste assez pour que tu puisses glisser un mot exaspéré sur les femmes de sa famille. Un rictus se pose sur tes lèvres, tandis que ton nez trésaille, t'es à la fois contrarié et amusé par son attitude. T'es le roi des gosses, elle semble avoir tout pour être couronnée reine, Laelia. D'une main, du bout de tes doigts fins, tu saisis son menton, approchant à ton tour son visage du tien. Tout en serrant suffisamment fort que pour que sa jolie peau dorée blanchisse légèrement sous la pression, tu murmures t'as raison, je ne vois pas ce que je fais ici finalement, dommage que tu le prennes comme ça, on aurait pu s'amuser. Les souffles se mêlent autant que les regards, tu souris avant de libérer son menton tout en reculant. Amorçant quelques pas vers la porte.
Front contre front, ton regard glisse sur ce visage que tu connais à la perfection. Beauté sauvage. Il y a quelques mois, ses lèvres tu aurais pu, non, tu les aurais embrassées, tu aurais certainement profité du calme de l'université pour passer l'un de ces moment de complicité dont vous aviez le secret. Ce soir, c'est différent. Et même si tu en avais envie, ça ne semble pas être le cas de la brune face à toi. Doux euphémisme. Le ton de sa voix ne laisse planer aucun doute quant à l'orage qui gronde à l'intérieur, elle à beau jouer les blasées, les femmes comme elle, tu les connais. Tu en as fréquenté, tu en as dans ta famille et tu en as une chez toi. Quoi qu'elle dise, tu n'y prêtes aucun crédit. Probablement lassée par le manque de jeu, elle relâche sa prise, juste assez pour que tu puisses glisser un mot exaspéré sur les femmes de sa famille. Un rictus se pose sur tes lèvres, tandis que ton nez trésaille, t'es à la fois contrarié et amusé par son attitude. T'es le roi des gosses, elle semble avoir tout pour être couronnée reine, Laelia. D'une main, du bout de tes doigts fins, tu saisis son menton, approchant à ton tour son visage du tien. Tout en serrant suffisamment fort que pour que sa jolie peau dorée blanchisse légèrement sous la pression, tu murmures t'as raison, je ne vois pas ce que je fais ici finalement, dommage que tu le prennes comme ça, on aurait pu s'amuser. Les souffles se mêlent autant que les regards, tu souris avant de libérer son menton tout en reculant. Amorçant quelques pas vers la porte.
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Ven 28 Déc 2018 - 19:03
cordes abîmées
Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Arrogant de merde. Elle le détestait et l’appréciait en même temps pour cela, éternel emmerdeur, le seul à pouvoir la défier et la faire se remettre parfois en question. Il avait une emprise inquiétante sur la fleur, sûrement parce qu’il était le seul jusqu’à présent à lui avoir porté l’intérêt et l’affection qu’elle n’avait jamais eus auparavant. Prenant place sur une table, ses yeux clairs le fixaient, l’attirait vers elle de sa poigne ferme. Viens là. Elle ne le regardait plus de la même façon, non, la colère ainsi que la jalousie changeaient ce regard, celui qu’il avait pu admirer tant de fois. Si proche d’elle, autrefois la belle aurait pu le bouffer, le dévorer. Il la laissait sur le cul la reine, ne trouvant rien à lui rétorquer. Connard. Qu’est-ce qu’il l’énervait. Ses paumes lâchaient le tissu qu’elle lui avait tant arraché auparavant, alors que les doigts chauds du brun capturaient fermement son menton, exerçant une pression délicieuse contre sa peau typée. « Tu es là pour moi. » Articulait nerveusement la jolie, nervosité qui s’accentuait lorsqu’il s’avançait vers la porte. Il allait s’en aller, encore.
Pulsion incontrôlable, bruit des tables qui s’entrechoquent, Laelia se précipitait vers lui, pas bruyants causés par le claquement féroce de ses talons. Sa paume saisissait la sienne, tirant son bras en arrière afin de le retenir. « Ne me laisse pas seule. Pas encore. » Murmurait-elle, le souffle court. Il l’énervait, il pouvait avoir du pouvoir sur elle et le Muller le savait, lui tenant tête comme personne. Ses paumes le propulsaient contre la porte, encadrant son visage de ces dernières. La fleur capturait son regard du sien, leurs visages plus proches que jamais. « Je te veux. » Articulait la poupée, si proche de ses lèvres, proximité qui faisait se percuter leurs souffles. Échange visuel intense, si intense, contrastant avec la froideur de ses propos précédents. Laelia ne voulait pas qu’il l’abandonne, pas encore.
Pulsion incontrôlable, bruit des tables qui s’entrechoquent, Laelia se précipitait vers lui, pas bruyants causés par le claquement féroce de ses talons. Sa paume saisissait la sienne, tirant son bras en arrière afin de le retenir. « Ne me laisse pas seule. Pas encore. » Murmurait-elle, le souffle court. Il l’énervait, il pouvait avoir du pouvoir sur elle et le Muller le savait, lui tenant tête comme personne. Ses paumes le propulsaient contre la porte, encadrant son visage de ces dernières. La fleur capturait son regard du sien, leurs visages plus proches que jamais. « Je te veux. » Articulait la poupée, si proche de ses lèvres, proximité qui faisait se percuter leurs souffles. Échange visuel intense, si intense, contrastant avec la froideur de ses propos précédents. Laelia ne voulait pas qu’il l’abandonne, pas encore.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Dim 30 Déc 2018 - 19:28
cordes abîmées
Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Un rire moqueur passe outre tes lèvres closent, t'es là pour moi, est-ce qu'elle croit réellement ce qu'elle dit ? Pauvre fille. Ce n'est qu'un hasard, une coïncidence pure. Tu te fiches d'elle, du moins c'est ce que tu lui laisses croire le temps de ce volte-face. C'est dommage parce qu'au fond tu l'aimais bien, Laelia. Elle était amusante, elle avait ce côté attirant qu'on les filles fragiles, écorchées. Elle savait s'amuser et puis elle se calait dans tes bras des heures, ce n'était pas désagréable, mais... c'est loin. Un bruit de claquement se fait entendre, mélodie furieuse des talons claquants, tu souris triomphant quand elle te retient. Elle se sert de sa force pour te pousser contre la porte, tu n'opposes aucune résistance, bien trop amusé et curieux que pour avoir envie de partir. La tempête capture ton visage, ton regard, sans que tu ne quittes cet air impérieux, celui-là même qui énerve, cet air de petit con triomphant. Ah oui ? D'une main t'attrapes l'arrière de sa nuque sans quitter ses prunelles, front contre front, nez l'un à côté de l'autre, tes lèvres effleurent presque les siennes ; tu souris. Petit con. Elle n'est pas la seule à pouvoir jouer; tu tiens à lui rappeler. C'est toi qui voulais que je parte il y a une minute, ton regard glisse lentement sur elle avant d'ajouter avec un rictus tu n'as aucune idée de ce que tu veux preciosa. Elle, l’éternelle insatisfaite, boulimique de la vie, elle se rend malade à courir après des chimères, elle n'a aucune idée de ce qu'il lui faut réellement, ou elle ne sait pas comment l'obtenir.
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Dim 30 Déc 2018 - 20:27
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Ses pas se font rapides et nerveux, accélérant le mouvement, jusqu’à l’atteindre, lui, ce connard et son foutu air supérieur, le seul à pouvoir lui faire fermer sa bouche, elle, le diable en personne qui ne cessait pas d’écraser les autres sans répit ni ménagement. Sa main enlaçait la sienne, chaleur qui avait un goût de nostalgie en bouche. La fleur le plaquait ensuite contre la porte, ses ronces l’encerclaient, prêtes à attaquer. Le parfum du Muller titillait ses narines, lui arrachant un sourire tandis que cette tête brûlée lui tenait tête, affichait ce sourire provocateur dont seul lui avait le secret.
Une paume contre sa nuque, le beau l’attirait contre lui, bustes qui se percutaient presque comme leurs lèvres. La belle ne faiblissait pas, jamais. Elle affichait un sourire satisfait alors que ses yeux clairs ne quittaient pas les siens, échange visuel intense. « Tu n’as aucune idée de ce que je veux, precioso. » Regard provocateur, elle arquait un sourcil, ses mains qui encadraient son visage se faisaient plus fermes contre le bois de cette porte. Laelia ne perdait pas patience face à cet air irritant qu’elle abordait également. « Peut-être que je devrais te montrer... » Voix qui s’approchait du murmure et paupières qui s’affaissaient à moitié, le temps d’un instant. La fleur happait les lèvres du brun des siennes, sans quitter son regard obscur, un air de malice dans ses iris clairs, sourire amusé qui étirait ses lèvres pleines.
Une paume contre sa nuque, le beau l’attirait contre lui, bustes qui se percutaient presque comme leurs lèvres. La belle ne faiblissait pas, jamais. Elle affichait un sourire satisfait alors que ses yeux clairs ne quittaient pas les siens, échange visuel intense. « Tu n’as aucune idée de ce que je veux, precioso. » Regard provocateur, elle arquait un sourcil, ses mains qui encadraient son visage se faisaient plus fermes contre le bois de cette porte. Laelia ne perdait pas patience face à cet air irritant qu’elle abordait également. « Peut-être que je devrais te montrer... » Voix qui s’approchait du murmure et paupières qui s’affaissaient à moitié, le temps d’un instant. La fleur happait les lèvres du brun des siennes, sans quitter son regard obscur, un air de malice dans ses iris clairs, sourire amusé qui étirait ses lèvres pleines.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Lun 31 Déc 2018 - 10:02
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Ce n'est pas un manque d'habitude. Ce n'est pas de la naïveté. C'est peut-être une trop grande confiance en toi qui te pousse à chaque fois dans ce genre de situation ? Tu ne supportes pas qu'on te commande, qu'on t'impose, tu veux garder la main sur ta vie ou du moins sauver les apparences. En croisant son regard, tu as l'impression de l'avoir menée exactement là où elle voulait, finalement. Tu devrais réfléchir plus, c'est un fait. Ses mains se resserrent encore un peu autours de ton visage, tu ne sourcilles pas, continues de la regarder avec satisfaction, fierté. Deux gosses qui se dispute un bout de bac à sable seraient peut-être plus mature que vous en cet instant ; aucun ne veut reculer au risque de donner satisfaction à l'autre. Tu vois l'avenir, tu sais où ça va encore te mener de jouer au con, mais c'est plus fort que toi, pas vrai ?
Ses lèvres se posent sur les tiennes, elle vient de manger les derniers centimètres qui séparaient vos corps. Habitude . Ta main libre se glisse sur la courbe de ses reins tandis qu'avec un sourire sa lèvre se retrouve, le temps d'un instant, captive entre tes dents. Volte face rapide, puissant, c'est elle qui se retrouve le dos plaqué contre cette satanée porte, ton corps fait pression sur le sien, épousant parfaitement chacune de ses formes. Tes lèvres se perdent sur son cou avant de remonter jusqu'à son lobe, caresse délicate du bout de la langue, tu murmures à son oreille c'est ça que tu veux ? Son corps fermement tenu contre le tien, tu ne quittes pas son regard alors que ta main glisse le long de son flanc, dessinant du bout des doigts des courbes maintes fois caressées par le passé. Elle a toujours cette saveur, ce magnétisme, elle est magnifique, ça ne change pas, c'est toi qui change. Mais, tu n'es pas elle ,laelia. Elle. Cette cousine qu'elle semble détester, t'es conscient que tu ne vas faire que déchaîner un peu plus la tornade, mais tu ne peux pas lui faire ça, parce que tu l'as promis et que tu es bien des choses, connard égocentrique s'il en est, mais tu es aussi un homme de parole et tu n'as pas envie de faillir à tes promesses. Même si la tentation et l'envie sont présententet quasiment visible, tu t'éloignes de la belle fleur avant que ses ronces ne puissent te piquer. On ne sait jamais avec elle.
Ses lèvres se posent sur les tiennes, elle vient de manger les derniers centimètres qui séparaient vos corps. Habitude . Ta main libre se glisse sur la courbe de ses reins tandis qu'avec un sourire sa lèvre se retrouve, le temps d'un instant, captive entre tes dents. Volte face rapide, puissant, c'est elle qui se retrouve le dos plaqué contre cette satanée porte, ton corps fait pression sur le sien, épousant parfaitement chacune de ses formes. Tes lèvres se perdent sur son cou avant de remonter jusqu'à son lobe, caresse délicate du bout de la langue, tu murmures à son oreille c'est ça que tu veux ? Son corps fermement tenu contre le tien, tu ne quittes pas son regard alors que ta main glisse le long de son flanc, dessinant du bout des doigts des courbes maintes fois caressées par le passé. Elle a toujours cette saveur, ce magnétisme, elle est magnifique, ça ne change pas, c'est toi qui change. Mais, tu n'es pas elle ,laelia. Elle. Cette cousine qu'elle semble détester, t'es conscient que tu ne vas faire que déchaîner un peu plus la tornade, mais tu ne peux pas lui faire ça, parce que tu l'as promis et que tu es bien des choses, connard égocentrique s'il en est, mais tu es aussi un homme de parole et tu n'as pas envie de faillir à tes promesses. Même si la tentation et l'envie sont présentent
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Lun 31 Déc 2018 - 11:40
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Ses yeux clairs dans les siens, contraste parfait entre la folie et l’obscurité de son âme. Elle n’était pas quelqu’un de bien ou du moins pas en public, cette gamine qui se révélait une fois seule, tapie dans la pénombre, à la recherche pudique d’autres sentiments que la violence. Ses yeux ne quittaient pas le brun, raffermissant son emprise et sa pression contre la porte. Un sourire étirait ses lèvres, être fragile et instable qu’elle lisait dans les iris de son ancien partenaire. Joueuse sans limites, les lèvres de la lèvre se posaient contre les siennes, le lion capturait sa pulpe et la retournait, plaquant fermement ce corps meurtrit contre la porte. Les positions inversées, son buste rencontrait à nouveau celui du brun, pressant son corps un peu plus. La reine ne bougeait pas, même si le visage du Muller glissait sur sa nuque, en harmonie avec ses paumes qui redéfinissaient les courbes tentatrices de son corps, autrefois parcouru par ces mêmes mains délicieuses. Le passé avait un goût amer en bouche.
Un rire franchissait les frontières de ses lèvres, affichant un sourire fin. « Non, je ne veux pas d’un enfant innocent. » Lueur provocatrice dans ses iris tandis que ses mots provoquaient un séisme de magnitude maximale en elle. Et pourtant, elle gardait ce sourire, sourire mauvais, une main saisissant sa mâchoire tandis que la reine glissait à son oreille. « C’est vrai, je ne serai jamais comme elle… » Laelia glissait sa main contre le torse du beau, fermant un moment les yeux. « Je ne serai jamais aussi volage qu’elle, du genre à trahir et duper tout le monde. » Son musclé rosé glissait contre sa mâchoire saillante et la poupée le relâchait, sourire éclatant aux lèvres. « Tu sais, avec Elios… Etrange, cette relation. Non ? » Les pieds dans le plat, la jolie en mettait partout, éclaboussant même celui qu’elle avait tant estimé. Appuyant là où ça faisait si mal, jouant avec les plaies qui avaient du mal à se refermer, femme sadique. « Oh non, elle ne sera jamais aussi sincère et fidèle que moi. » Rire franchement amusé, la brune s’avançait jusqu’au violoncelle abandonné qu’elle rangeait dans sa coque, s’accroupissant en lui tournant le dos. « D’ailleurs, comment as-tu appris la nouvelle ? » Sa langue glissait contre ses pulpes humides. « Qu’il se soit tapé ta meilleure amie. » Se redressant, elle posait la coque de l’instrument plus loin et faisait quelques pas, reprenant place contre une des tables. « Tu sais, Evelyn Blackwood. Sombre affaire. » Le diable en personne s’était déplacé jusqu’à lui, quel chanceux. La jolie mimait un air faussement innocent, comme si elle venait de révéler quelque chose qu’il ne fallait pas. « Oups… Tu ne savais pas ? » Bras qui se levaient pour attacher dans une couette sa longue et épaisse chevelure, arquant un de ses sourcils. La vengeance avait un goût particulier pour lui.
Un rire franchissait les frontières de ses lèvres, affichant un sourire fin. « Non, je ne veux pas d’un enfant innocent. » Lueur provocatrice dans ses iris tandis que ses mots provoquaient un séisme de magnitude maximale en elle. Et pourtant, elle gardait ce sourire, sourire mauvais, une main saisissant sa mâchoire tandis que la reine glissait à son oreille. « C’est vrai, je ne serai jamais comme elle… » Laelia glissait sa main contre le torse du beau, fermant un moment les yeux. « Je ne serai jamais aussi volage qu’elle, du genre à trahir et duper tout le monde. » Son musclé rosé glissait contre sa mâchoire saillante et la poupée le relâchait, sourire éclatant aux lèvres. « Tu sais, avec Elios… Etrange, cette relation. Non ? » Les pieds dans le plat, la jolie en mettait partout, éclaboussant même celui qu’elle avait tant estimé. Appuyant là où ça faisait si mal, jouant avec les plaies qui avaient du mal à se refermer, femme sadique. « Oh non, elle ne sera jamais aussi sincère et fidèle que moi. » Rire franchement amusé, la brune s’avançait jusqu’au violoncelle abandonné qu’elle rangeait dans sa coque, s’accroupissant en lui tournant le dos. « D’ailleurs, comment as-tu appris la nouvelle ? » Sa langue glissait contre ses pulpes humides. « Qu’il se soit tapé ta meilleure amie. » Se redressant, elle posait la coque de l’instrument plus loin et faisait quelques pas, reprenant place contre une des tables. « Tu sais, Evelyn Blackwood. Sombre affaire. » Le diable en personne s’était déplacé jusqu’à lui, quel chanceux. La jolie mimait un air faussement innocent, comme si elle venait de révéler quelque chose qu’il ne fallait pas. « Oups… Tu ne savais pas ? » Bras qui se levaient pour attacher dans une couette sa longue et épaisse chevelure, arquant un de ses sourcils. La vengeance avait un goût particulier pour lui.
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Sam 5 Jan 2019 - 19:27
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Son rire, sa réplique qui se voudrait piquante étire tes lèvres en un sourire. Innocent Voilà bien des années que tu n'as plus rien d'innocent. Tu pourrais répliquer, bien sûr, mais tu sais que ce ne sont que des alizés faisant face à la tempête, tu ne gaspilles pas ton énergie inutilement. Garce, elle l'est jusqu'au bout des ses ongles parfaitement manucurés. Connasse de première catégorie. Ses paroles t’atteignent, bien plus que tu ne le montre, stoïcisme étonnant, presque décevant, lorsqu'elle parle de fidélité et d'honnêteté. Persuadé qu'elle ignore tout, qu'elle ne peut pas savoir, tu ne bronches pas, un simple soupire agacé accompagne tes yeux qui se lèvent vers ce plafond si moche. Elios, étrange cette relation. Le sang ne circule plus, il est entré en fusion. Roi des enfoirés toutes catégories confondues, l'une des personnes que tu détestes le plus, il fallait qu'il soit lié à elle. Pire. Evelyn. T'en as mal la mâchoire tellement c'est serré, tu sens les articulations proche du point de rupture, tout comme le sont tes nerfs à ce moment précis. Elle fait mine de ne pas savoir, pauvre innocente, t'as envie de lui foutre une claque, mais par chance tu frappes pas les femmes tu les étrangles, pas mieux. Est-ce qu'elle sait à quel point la libraire est importante ? Plus qu'une banales meilleure amie, elle est ta moitié et imaginer l'autre coller et ... non imagine pas ! C'est mieux. Froid, t'es presque surgelé là, tu ne bouges pas. Ne sourcilles pas. T'as juste envie qu'elle dégage avant que tu ne lui en colles réellement une, ça serait peut-être une bonne façon pour dégager une bonne fois pour toute cet air suffisant sur son visage. Diablesse. Elle fait ce qu'elle veut de son cul. Tu devrais d'ailleurs te mêler du tien. Tes pieds bougent, prennent la direction de l'armoire où sont rangés les accessoires pour la batterie; tu prends une paire de baguette et t'installes sur le siège, effleurant les peaux, les cymbales, tu canalises ta rages. Tu ne lui donneras pas satisfaction, même si elle pensait te faire mal avec ces révélations, elle n'imagine pas à quel point elle vient de mettre le bordel dans ton esprit. Vacarme silencieux. T'en peux plus des images qui affluent alors tu fermes les yeux sur cette pièce, sur cette femme, sur toute ses allusions et cette situation. Déception. Tu n'imaginais pas ta moitié aussi faible. Ayant aussi mauvais goût.
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Sam 5 Jan 2019 - 21:51
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« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Elle savait où piquer la fleur, sourire malsain qu’elle arborait, elle était si énervante avec son air supérieur mêlé à celui hautain que la reine portait au quotidien. Quel plaisir c’était de voir les traits de son beau Muller qui changeaient, ses muscles et sa mâchoire qui se contractaient au fur et à mesure des bombes que la Trejo lançait. Elle jouait l’innocente, visage auquel on foutrait des claques et la belle continuait, cherchant à le pousser à bout. Ses mots la faisaient rire, rire purement moqueur tout en détaillant de son regard vif le visage métamorphosé de son ancien partenaire. « Mais mon cul t’attend, Sasha. » Lançait la jolie, sourire bien trop intéressé aux lèvres. Un cataclysme, voilà ce que Laelia désirait provoquer chez l’étudiant et elle jubilait en le voyant ainsi, bouillir, sur le point de non-retour.
Tandis qu’il se mettait à jouer de la batterie, la Trejo se levait et s’avançait vers lui, passant derrière lui. Elle se penchait par-dessus son épaule, la dangereuse, et laissait ses mains glisser contre ses bras, arrivant jusqu’aux poignets du beau, saisissant fermement les baguettes. « Tu sais que je peux t’aider Sasha… » Doux murmure qui s’échouait au creux de son oreille. « Tu sais jusqu’où je peux aller, jusqu’où tu peux aller… » Un baiser contre sa joue, long baiser avant de se redresser et de le faire tourner sur ce maudit siège, prenant place contre ses cuisses, bras autour de ses épaules, parfum enivrant qui titillait les narines du brun. « Si tu veux des cris et du sang, je peux t’en donner, mon coeur. » Articulait doucement le diable à son oreille, glissant une main contre ce torse sculpté. « Il n’est jamais trop tard pour me rejoindre. » Rejoindre le diable en personne, rejoindre le passé, retrouver ce lien si malsain qui unissait leurs âmes. « Je peux chasser toutes ces images dans ta tête, la future mère de tes enfants et ce chien, ton amie et cet homme que tu hais tant. Je peux t’en libérer… » Une main se perdait dans la chevelure du sang pur, caressant d’une tendresse inouïe son crâne, son regard fou dans le sien.
Tandis qu’il se mettait à jouer de la batterie, la Trejo se levait et s’avançait vers lui, passant derrière lui. Elle se penchait par-dessus son épaule, la dangereuse, et laissait ses mains glisser contre ses bras, arrivant jusqu’aux poignets du beau, saisissant fermement les baguettes. « Tu sais que je peux t’aider Sasha… » Doux murmure qui s’échouait au creux de son oreille. « Tu sais jusqu’où je peux aller, jusqu’où tu peux aller… » Un baiser contre sa joue, long baiser avant de se redresser et de le faire tourner sur ce maudit siège, prenant place contre ses cuisses, bras autour de ses épaules, parfum enivrant qui titillait les narines du brun. « Si tu veux des cris et du sang, je peux t’en donner, mon coeur. » Articulait doucement le diable à son oreille, glissant une main contre ce torse sculpté. « Il n’est jamais trop tard pour me rejoindre. » Rejoindre le diable en personne, rejoindre le passé, retrouver ce lien si malsain qui unissait leurs âmes. « Je peux chasser toutes ces images dans ta tête, la future mère de tes enfants et ce chien, ton amie et cet homme que tu hais tant. Je peux t’en libérer… » Une main se perdait dans la chevelure du sang pur, caressant d’une tendresse inouïe son crâne, son regard fou dans le sien.
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Mar 15 Jan 2019 - 22:29
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« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Soupire exaspéré. Elle sait comment te pousser, elle à toujours su y faire avec toi, avec les parties les plus sombre de ton âme. Innocence feinte, rire moqueur, elle t’exaspère au plus haut point, tu tentes de l’oublier, de passer outre, réplique minimaliste qu’elle balaie d’un revers de main mauvaise herbe qu’il faut arracher. Rictus mauvais, mon cul t’attend, est-ce une proposition ? Elle cherche à te faire sortir de ta zone de confort, te pousser à la faute, mais tu ne veux pas lui donner raison alors tu continues de battre la mesure avec tes baguettes, oubliant presque sa présence. La musique, c’est inexplicable, mais ça te canalise, énergie débordante, parfois malsaine qui traverse ton être pour s’évanouir en harmonie. La belle se déplace, féline, elle se glisse dans ton dos, ses mains caressant tes bras jusqu’à saisir les bouts de bois. Murmure au creux de l’oreille, elle se fait tentation, serpent de l’Eden, elle joue sur le passé, sur vos moments commun. Elle te connaît comme personne avant, elle sait jusqu’où tu peux aller. Chaleur enivrante contre ta joue, odeur familière qui titille tes narines, elle se fait cajoleuse, séductrice redoutable, démon en jupon. Baguettes insérées dans la ceinture de ton pantalon, elle serait capable de te les enfoncer dans les yeux, mains sur ses hanches, tu l’attires un peu plus, jouant de la distance. Tu crois que j’ai envie d’oublier ? Tu penses qu’oublier est la solution ? Tu sais très bien que c’est la motivation, que c’est ça qui donne cette saveur, cette motivation, ce goût si spécial à ce qu’on peut faire, être. Sa main dans tes cheveux, tu n’es pas certain du choix que tu fais, tu n’es sûr de rien quand il est question d’elle, de cette noirceur qui te bouffe, qui la consume. C’est pas ce que je veux, c’est plus ce que je veux Laelia, je ne veux plus rien de ce que tu m’offres, et si tu ne l’acceptes pas, je pense qu’on en restera là dis-tu en te relevant brusquement, envoyant les baguettes valser dans un coin de la salle. Elle est toxique, tu le sais depuis toujours, mais ce qui t’attirait, te captivait, n’a plus rien d’intéressant. C’est fade. Ses caprices te fatiguent désormais.
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Mer 16 Jan 2019 - 7:18
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Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Odieuse, sauvage, la fleur jouait avec les nerfs du brun, chose qu’elle savait si bien faire. Torture délicieuse, délicate, la femme jubilait, c’était si bon, si facile. Depuis quand était-il devenu ainsi, être faible et fragile ? Une pensée la dégoûtait, lui donnait presque la nausée, la diablesse aurait pu lui cracher dessus si elle avait été touchée. Pourtant, elle continuait l’horrible, jouant avec leurs souvenirs amers, lui qui avait été animé par sa folie, ce sentiment de haine impossible à contenir. L’agneau essayait de faire diversion, frappant avec une rage non dissimulée l’instrument. Hors de question que Laelia s’arrête ici, c’était bien trop bon, elle ne cesserait pas jusqu’au moment où le brun éclaterait. Qu’il la remercie, ainsi la jolie lui permettait de faire exploser sa colère, qu’il se vide afin de se sentir léger ou plus mauvais, afin de le récupérer.
Délicieuses caresses qui s’abattaient contre ses avant-bras, un souffle chaud qui glissait jusqu’à son oreille, belle distraction. Installée, presque triomphante contre ses jambes, la Trejo s’amusait à le divertir. Des mots qui le rendaient perplexe, la fleur le voyait et souriait, ne se laissait pas démonter, bien plus forte que le Muller. « Pas oublier, embellir... Les rendre plus fortes, tu sais de quoi je parle Sasha. » La vengeance, celle qu’on ne cessait pas d’alimenter afin de faire subir, violence qui se voulait fracassante le moment venu. Il l’attirait un peu plus et Laelia ne le quittait pas des yeux, regard clair qui contrastait avec la noirceur de Sasha. « Tu es un menteur. » Lâchait-elle en se relevant, les baguettes qui valsaient en même temps. Intéressant.
Un moment de répit, immobile, la poupée était de nouveau en mouvement. Ses mains glissaient contre les joues de Sasha, caresses qu’elle lui offrait, délicatesse. Enfin, Laelia épousait ses lèvres des siennes, mordant ensuite sa lèvre inférieure de ses dents lacérées. « Tu es devenu faible, mon agneau. C’est dommage, vraiment dommage. » Fermantdouloureusement les paupières, un sourire étirait ses pulpes pleines. « Je sais qu’un jour tu reviendras me voir, lorsque tu réaliseras que tu n’as jamais rien été à ses yeux, rien d’autre qu’un accident. Lorsqu’elle ira vers lui. » La fleur en était même persuadée, il reviendra un jour vers elle, lorsqu’il ne pourra plus contenir sa colère.
Délicieuses caresses qui s’abattaient contre ses avant-bras, un souffle chaud qui glissait jusqu’à son oreille, belle distraction. Installée, presque triomphante contre ses jambes, la Trejo s’amusait à le divertir. Des mots qui le rendaient perplexe, la fleur le voyait et souriait, ne se laissait pas démonter, bien plus forte que le Muller. « Pas oublier, embellir... Les rendre plus fortes, tu sais de quoi je parle Sasha. » La vengeance, celle qu’on ne cessait pas d’alimenter afin de faire subir, violence qui se voulait fracassante le moment venu. Il l’attirait un peu plus et Laelia ne le quittait pas des yeux, regard clair qui contrastait avec la noirceur de Sasha. « Tu es un menteur. » Lâchait-elle en se relevant, les baguettes qui valsaient en même temps. Intéressant.
Un moment de répit, immobile, la poupée était de nouveau en mouvement. Ses mains glissaient contre les joues de Sasha, caresses qu’elle lui offrait, délicatesse. Enfin, Laelia épousait ses lèvres des siennes, mordant ensuite sa lèvre inférieure de ses dents lacérées. « Tu es devenu faible, mon agneau. C’est dommage, vraiment dommage. » Fermant
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Mer 30 Jan 2019 - 19:22
cordes abîmées
Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
tu sais de quoi je parle. Bien sûr. Comme si tu pouvais avoir oublié cette partie sombre. Bien triste période ou deux esprits torturés, fous, se sont rencontrés. Deux corps unis par les mêmes pulsions destructrices. Vengeance délicieuse, la tornade détient les clés, les preuves de tes heures sombres. Pour ta réputation, l'équilibre de ta vie, il ne faut pas qu'elle parle, jamais, de ce qui à pu vous lier dans le passé. Elle distille son venin dans ton esprit, embrouillant un peu plus chaque cellule marquant une résistance ; rien ne lui résiste. Menteur. Tu la toises avec un regard à la fois dur et dégoutté, t'es bien des choses Muller, mais en menteur, jamais. Si elle ne comprend pas que les gens évoluent, c'est qu'elle n'a rien comprit à la vie, ou bien c'est toi qui te caches derrière ce masque. Immobilité des corps, la tension est palpable, tu sais où elle veut en venir, une petite voix en toi te conseille de partir, d'oublier, mais tu n'y arrives pas. Faible. Toujours bien trop sûr de toi, tu voudrais croire que tu ne risques rien, que tu joues dans la même catégorie que la brune, mais rends-toi à l'évidence, elle surclasse tout ce que tu pourrais imaginer. Tout dans son attitude, jusqu'à ses caresses pue la conspiration, elle va te faire sombrer, elle essaie et si tu t'obstines elle y arrivera. Ses paumes contre tes joues, ses lèvres contre les tiennes, le contact à une saveur particulière, le regret peut-être, la conscience que ce qu'elle dit qui n'est pas totalement faux, bien que tu refuses d'y croire ; ta main remonte de son dos à sa nuque que tu saisis avec force, appuyant sur les nerfs qui passent de part et d'autre, crois-moi, je n'ai rien d'un agneau, mon ange, c'est plus simple de vivre dans le chaos que de tenter de relever la tête. Vrai. Tu aurais tellement plus facile à laisser libre cours à tes pulsions, ne plus te soucier de rien, vivre comme tu l'entends sans jamais rien regretter ; mais tu veux devenir quelqu'un de meilleur, alors tu te forces. Ta main se perd dans ses cheveux, tes iris dans les siennes, sourire prédateur, elle ne devrait pas jouer avec tes nerfs, c'est un jeu qui pourrait s'avérer dangereux et duquel vous ne sortiriez pas vainqueur. Un rire moqueur discret accompagne ses paroles, voyons tesoro, tu ne vas pas me dire que tu l'envies quand même ? murmure à son oreille, tes lèvres se perdent sur son cou dans un sourire, qu'est-ce qui te fais croire que je reviendrais vers toi ? Tu as une si haute estime de toi-même que tu te penses incontournable ?
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Re: cordes abîmées (shalia) - terminé.
Jeu 31 Jan 2019 - 7:29
cordes abîmées
Shalia
« Tandis que les violons traînent des notes pâmées et que les violoncelles sont des voix humaines extasiées. Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux, abandonnez-vous vaincus et vainqueurs, abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux. »
Manipulatrice, la fleur maniait et tirait les fils à la perfection, pantins insouciants et naïfs. Elle se régalait à contempler son œuvre la sorcière, griffes lacérantes. Un sourire qui ne signifiait rien de bon. Elle jouait avec ses nerfs, chose que la Reine faisait si bien. Poupée fragile que la brune pouvait briser d’un coup, elle profitait d’en savoir autant afin de le pousser dans ses retranchements. Laelia ne dirait rien, pas pour l’instant. Elle ne le détruirait pas pour le moment, le contrôle que la Trejo avait sur lui était plaisant. Relation si secrète, lien dissimulé aux yeux de tous, le jour où ceci éclaterait la vie du Muller prendrait une tournure bien différente, explosion difficile à contenir.
Des caresses contre ses joues et ses pulpes qui épousaient celles de son ancien partenaire, Laelia n’éprouvait aucun plaisir, goût de la nausée. Il était devenu écœurant à ses yeux quand bien même était-il un jouet précieux. Une pression exquise et sauvage comme elle les aimait contre sa nuque lui arrachait un sourire, soupirant longuement. Elle riait la fleur, le fixant avec cet air supérieur. « Tu essaies de te rassurer comme tu peux, lâche et faible que tu es, comment t’en vouloir... » La fleur restait stoïque, de marbre lorsque Sasha s’aventurait contre sa nuque, ne perdant nullement ce sourire.
« J’hésite plutôt entre le dégoût et la pitié... » Air faussement hésitant, la diablesse roulait des yeux. « Parce que tu n’iras voir personne d’autre que moi pour te défouler chaton. » Elle le savait, c’était indiscutable. « Tu reviendras vers celle qui ne t’a jamais jugé. » Affirmation tandis que l’ombre se libérait de son emprise, laissant l’empreinte de ses pulpes contre sa nuque. « Lorsque tu arrêteras de te mentir. » Caresse contre son dos et elle s’en allait plus loin, ramassant ses affaires sans un mot. Elle avait gagné : comme toujours.
Des caresses contre ses joues et ses pulpes qui épousaient celles de son ancien partenaire, Laelia n’éprouvait aucun plaisir, goût de la nausée. Il était devenu écœurant à ses yeux quand bien même était-il un jouet précieux. Une pression exquise et sauvage comme elle les aimait contre sa nuque lui arrachait un sourire, soupirant longuement. Elle riait la fleur, le fixant avec cet air supérieur. « Tu essaies de te rassurer comme tu peux, lâche et faible que tu es, comment t’en vouloir... » La fleur restait stoïque, de marbre lorsque Sasha s’aventurait contre sa nuque, ne perdant nullement ce sourire.
« J’hésite plutôt entre le dégoût et la pitié... » Air faussement hésitant, la diablesse roulait des yeux. « Parce que tu n’iras voir personne d’autre que moi pour te défouler chaton. » Elle le savait, c’était indiscutable. « Tu reviendras vers celle qui ne t’a jamais jugé. » Affirmation tandis que l’ombre se libérait de son emprise, laissant l’empreinte de ses pulpes contre sa nuque. « Lorsque tu arrêteras de te mentir. » Caresse contre son dos et elle s’en allait plus loin, ramassant ses affaires sans un mot. Elle avait gagné : comme toujours.
(c) DΛNDELION