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(shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Dim 23 Déc 2018 - 11:50
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L'enfer des fêtes. Euphorie d'une pseudo fééerie que tu ne vois nul part. Qu'est-ce qu'ils ont tous à s'extasier sur deux lumières et trois petits fours ? Toi, t'es blasé depuis bien trop d'année déjà. Toi, tu es de ceux qui préfère les fêtes animées, l'alcool et tout ce qui vas avec. Il y a deux nuits de ça, tu étais chez ta cousine, histoire bien trop compliquée, tu as simplement besoin de calme, de souffler, tu ne t'attendais pas à ce qu'un rapace vienne se percher sur ta tête. D'abord agacé, tu finis par prendre le parchemin. L'agacement laisse sa place à l'effroi, le parchemin n'a pas encore frôler le sol que tu as déjà transplaner à Sainte Marie. Evelyn Blackwood !?! L'infirmière n'a pas le temps de finir sa phrase que tu t'engouffres dans ce long couloir, interminable, qui te mène à la chambre de ta douce tornade. Cette impression de déjà vu te coupe le souffle, des médicomages autours de son lit, la belle endormie semble paisible, mais toi tu sens que tu meurs un peu plus à l'intérieur. Les mains derrières la tête, tu rages, trépignes. Qu'ils sortent, merde ! Tu as besoin de savoir, tu veux comprendre pourquoi, encore, elle se retrouve sur ce lit d’hôpital. L'un des médecins t'aperçoit à travers la vitre et vient à ta rencontre. Vous êtes de la famille ? D'instinct, sans savoir pourquoi tu réponds avec la plus grande sincérité son fiancé. T'es pas con, c'est qu'un demi-mensonge après tout, mais si tu n'es pas de la famille tu n'auras pas toutes les informations; bien que tu sois son contact d'urgence visiblement. Le mage t'explique avec des mots simples qu'elle à eut un accident, grave, qu'elle est actuellement dans le coma et tu dois t'asseoir. Cette scène, tu l'as déjà vécue il y a quelques années, tu espérais ne jamais avoir à subir cette terrible attente. Tu secoues la tête. Je peux la voir ? Question inutile, tu n'as jamais attendu d'obtenir l'autorisation de quiconque pour rester à son chevet, on va dire que tu deviens plus mature probablement, il te donne son accord à condition d'attendre que les soins aient été prodigués. Les minutes te semblent des heures. Un instant, tu penses prévenir les Blackwood, ses frères tout au moins, puis tu te ravises, préférant de loin subir les foudres d'Ethan et Caleb que celle de ta précieuse Evie.
Deux jours. Deux jours et deux nuits que tu es là, l'observant, lui parlant. Tu tentes de la ramener à toi, parce qu'elle ne peut pas t'abandonner, je te l'interdis Vee. Inlassablement, tu attends un signe de son réveil, tu entends les infirmières s'extasier sur le charmant couple que vous formez et, invariablement, cela te fait sourire. Si elles savaient. C'est tellement plus que ça. Plus que des amis. Plus que des amants. Elle est plus que tout ces qualificatif pour toi, il n'existe pas de mot pour vous. Pour cette relation unique dont tu ne pourrais pas te passer. Comment une femme aussi petite peut-elle occuper autant de place dans un lit ? Tu t'allonges à côté d'elle sur le bord du lit aseptisé de cet hôpital en soupirant, tu caresses ses cheveux délicatement, replaçant au passage quelques mèches rebelles, tu souris et soupire en même temps, passant un bras autours d'elle. T'es crevé, tu devrais rentrer chez toi mais tu n'as pas envie. Tu ne supporterais pas l'idée qu'elle se réveille seule alors, pour la première fois depuis plus de quarante-huit heures, tu fermes les yeux, juste quelques secondes pour reposer tes yeux. Juste... quelques...minutes...
@evelyn blackwood
Deux jours. Deux jours et deux nuits que tu es là, l'observant, lui parlant. Tu tentes de la ramener à toi, parce qu'elle ne peut pas t'abandonner, je te l'interdis Vee. Inlassablement, tu attends un signe de son réveil, tu entends les infirmières s'extasier sur le charmant couple que vous formez et, invariablement, cela te fait sourire. Si elles savaient. C'est tellement plus que ça. Plus que des amis. Plus que des amants. Elle est plus que tout ces qualificatif pour toi, il n'existe pas de mot pour vous. Pour cette relation unique dont tu ne pourrais pas te passer. Comment une femme aussi petite peut-elle occuper autant de place dans un lit ? Tu t'allonges à côté d'elle sur le bord du lit aseptisé de cet hôpital en soupirant, tu caresses ses cheveux délicatement, replaçant au passage quelques mèches rebelles, tu souris et soupire en même temps, passant un bras autours d'elle. T'es crevé, tu devrais rentrer chez toi mais tu n'as pas envie. Tu ne supporterais pas l'idée qu'elle se réveille seule alors, pour la première fois depuis plus de quarante-huit heures, tu fermes les yeux, juste quelques secondes pour reposer tes yeux. Juste... quelques...minutes...
@evelyn blackwood
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Dim 23 Déc 2018 - 12:56
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Tout s’était passé si rapidement. Une simple exploration nocturne qui avait mal tourné, ça lui restait bien à la jolie. Elle aurait dû écouter la sagesse de Murphy et faire marche arrière, la brune n’aurait pas dû exploser une grille ni pénétrer sur un chantier interdit au public. Surtout lorsque ce dernier était magique et donc protégé par des sortilèges de défense. Des morceaux d’une grille lui avaient perforé sans ménagement la ceinture abdominale ainsi que sa cage thoracique, la projetant violemment en arrière. Son crâne avait douloureusement heurté un coin, la faisant également saigner à ce niveau. Elle avait pris un bain de sang jusqu’à même cracher du sang et malgré l’aide de la Médicomage, Evelyn avait rapidement perdu connaissance. La jolie voyait comme un diaporama de sa vie, elle rêvait la libraire, de cette enfance insouciante aux mauvais passages mais aussi elle voyait les hommes les plus importants de sa vie : Sasha, Ethan et Kashmiri. Qu’allaient-ils faire si elle mourrait ? Est-ce que je suis morte ? C’était étrange d’ailleurs, elle ne ressentait aucune douleur malgré les traces des perforations sur son buste que son regard clair admirait.
Ses paupières papillonnaient, elle avait l’impression d’avoir pris une grosse dose de somnifère et qu’il lui était difficile de revenir à la réalité. La douleur la submergeait presque automatiquement : la brune ne pouvait pas bouger. Éternellement allongée. Evie ne remarquait pas immédiatement la présence de son âme-sœur. Il était allongé à ses côtés et son bras l’entourait affectueusement. Elle souriait Evelyn, glissant une main frêle et tremblante contre son visage. « Tu es bien réel... » La Blackwood faisait peur à voir, encore plus blanche que d’habitude et mal en point. « Je ne suis pas morte... » Les larmes lui montèrent aux yeux, émue pour une raison inconnue. Evie soufflait douloureusement, soulevant le drap et sa blouse d’hôpital afin de regarder le bandage récent qui entourait la quasi-totalité de son buste. La douleur était bien là, les marques plus réelles que jamais.
Son regard se posait désormais sur le visage endormi de Sasha. Depuis quand était-il là ? Ou plutôt depuis combien de temps la libraire était dans le coma ? Elle fut prise d’un soudain vertige la sorcière et s’allongeait, sans cesser de caresser tendrement la chevelure de sa moitié. Le seul à avoir toujours été là, d’ailleurs Evelyn avait comme une sensation de déjà-vu. Pas étonnant, l’hôpital était sa deuxième maison. C’était bien la sixième fois qu’Evie échappait de peu à la mort cette insouciante.
Ses paupières papillonnaient, elle avait l’impression d’avoir pris une grosse dose de somnifère et qu’il lui était difficile de revenir à la réalité. La douleur la submergeait presque automatiquement : la brune ne pouvait pas bouger. Éternellement allongée. Evie ne remarquait pas immédiatement la présence de son âme-sœur. Il était allongé à ses côtés et son bras l’entourait affectueusement. Elle souriait Evelyn, glissant une main frêle et tremblante contre son visage. « Tu es bien réel... » La Blackwood faisait peur à voir, encore plus blanche que d’habitude et mal en point. « Je ne suis pas morte... » Les larmes lui montèrent aux yeux, émue pour une raison inconnue. Evie soufflait douloureusement, soulevant le drap et sa blouse d’hôpital afin de regarder le bandage récent qui entourait la quasi-totalité de son buste. La douleur était bien là, les marques plus réelles que jamais.
Son regard se posait désormais sur le visage endormi de Sasha. Depuis quand était-il là ? Ou plutôt depuis combien de temps la libraire était dans le coma ? Elle fut prise d’un soudain vertige la sorcière et s’allongeait, sans cesser de caresser tendrement la chevelure de sa moitié. Le seul à avoir toujours été là, d’ailleurs Evelyn avait comme une sensation de déjà-vu. Pas étonnant, l’hôpital était sa deuxième maison. C’était bien la sixième fois qu’Evie échappait de peu à la mort cette insouciante.
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Dim 23 Déc 2018 - 13:55
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Des heures ? Des minutes ? Te voilà bien incapable de le dire, mais la douce caresse sur ta joue te ramène à la réalité, à peine tes paupières sont-elles entrouvertes que tu aperçois ta douce moitié éveillée. Tu souris comme un con, un peu niais, mais tellement rassuré. Tu pousses un peu plus ta joue contre sa main fraiche, heureux comme jamais qu'elle te soit revenue la Blackwood. Je sais qu'on dit jamais deux sans trois, mais je te jure que tu me fais ça encore une fois, je te tue moi-même Blackwood, dans cette menace, il n'est pas difficile d'entendre tout l'amour et la tendresse que tu as pour elle, pour cette autre toi, cette moitié indomptable qui n'apprend rien de ses erreurs visiblement. Tu devrais bouger, aller appeler les médicomages, mais tu n'en fais rien, tu veux la garder pour toi quelques minutes encore. Profiter de ce moment, encore. Tes doigts frôlent sa joue et fini par tapoter le bout de son nez dans un sourire, qu'est-ce que tu as encore fait cette fois ? Parce que personne n'a pu t'expliquer la raison qui a mené ton âme-sœur dans cet endroit. Tu te redresses, prenant appuis sur ton coude pour l'observer, elle semble moins sereine que lorsqu'elle était endormie, le visage crispé par la douleur, tu grimaces en parfaite empathie avec elle. Si tu pouvais échanger ta place avec la sienne, tu le ferais sans une seule petite hésitation. Tu prendrais la douleur, les cicatrices, et tout ce qui peut lui causer peine et chagrin, pour qu'enfin elle soit libérée de tout ça. Tu embrasses son front dans un geste particulièrement fraternelle avant de demander tu as mal ? Tu veux que j'appelle les mages ? Tu veux la garder pour toi, mais tu ne veux pas qu'elle souffre inutilement, tu préfères qu'on te demande de t'éloigner un moment si ça peut la soulager, dans un demi-sourire à la fois moqueur et complice tu ajoutes à son oreille si on te demande, tu es ma fiancée bien-aimée. Quelques notes d'un rire presque muet s'échappe de ta gorge, tu as du ruser, elle le comprendra sans problème. Tu m'as réellement fait peur espèce de troll...
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Dim 23 Déc 2018 - 14:45
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Evelyn rouvrait les yeux après avoir passé quelque temps dans le coma et remarquait Sasha à ses côtés, son ange gardien. Elle se souvenait encore de son enfance où elle l’avait également trouvé allongé à ses côtés. Rien n’avait changé. La brune le couvait du regard, sa main tremblante contre sa joue, redécouvrant la douceur de sa peau. Il lui avait manqué et ses mots la faisaient sourire, appuyant un peu plus fermement sa paume contre sa joue. « Je retiens... » La femme roulait des yeux et souriait, se rendant compte que le simple fait de respirer lui faisait mal. « J’explorais des tunnels souterrains et j’ai explosé des grilles... Sauf qu’il y en a eu qui était ensorcelée et les morceaux de fer m’ont attaqué puis perforé le ventre. » Elle levait sa main et lui montrait les zones blessées. « J’aimerai bien voir les blessures. » C’était une envie un peu glauque mais Evelyn se souvenait seulement des morceaux plantés dans son corps, mais n’avait pas vu les traces sur sa peau nue, cela l’intriguait, la jolie.
Elle secouait négativement son visage et glissait sa main contre la nuque de Sasha lorsqu’il se redressait un peu, baisant la surface chaude de son front. « Non, je veux rester qu’avec toi. » Un petit sourire étirait ses lèvres. « Ce n’est pas totalement faux. » Ses yeux se fermaient et Evie soupirait douloureusement, elle était encore beaucoup trop faible. « Parce que tu es à moi. » Elle appuyait son crâne entouré d’un bandage contre le dossier du lit. La pulpe de ses doigts caressait lentement la nuque du Muller, son regard dans le sien. « Je suis désolée... Je suis là depuis combien de temps ? » Evie craignait d’être restée trop longtemps dans le coma, d’avoir raté plein de choses mais la libraire était bien heureuse de le voir lui. « Tu es tellement beau. » Elle était effrayée à l’idée d’y être restée. La Blackwood était prise d’un élan de nostalgie, fronçant ses sourcils. « Tu m’as manqué... » Ils ne s’étaient pas vu depuis un moment et cette séparation d’un petit mois lui avait brisé le cœur. Elle n’était pas habituée à être séparée trop longtemps de l’homme de sa vie.
Elle secouait négativement son visage et glissait sa main contre la nuque de Sasha lorsqu’il se redressait un peu, baisant la surface chaude de son front. « Non, je veux rester qu’avec toi. » Un petit sourire étirait ses lèvres. « Ce n’est pas totalement faux. » Ses yeux se fermaient et Evie soupirait douloureusement, elle était encore beaucoup trop faible. « Parce que tu es à moi. » Elle appuyait son crâne entouré d’un bandage contre le dossier du lit. La pulpe de ses doigts caressait lentement la nuque du Muller, son regard dans le sien. « Je suis désolée... Je suis là depuis combien de temps ? » Evie craignait d’être restée trop longtemps dans le coma, d’avoir raté plein de choses mais la libraire était bien heureuse de le voir lui. « Tu es tellement beau. » Elle était effrayée à l’idée d’y être restée. La Blackwood était prise d’un élan de nostalgie, fronçant ses sourcils. « Tu m’as manqué... » Ils ne s’étaient pas vu depuis un moment et cette séparation d’un petit mois lui avait brisé le cœur. Elle n’était pas habituée à être séparée trop longtemps de l’homme de sa vie.
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Lun 24 Déc 2018 - 8:56
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Le soulagement. C'est la seule et unique chose que tu ressens en ce moment. Voir la jolie Evelyn ouvrir les yeux est pour toi le plus merveilleux des cadeaux, parce que tu ne pourrais pas vivre sans elle. Elle est ton oxygène. Ton soleil et ta lune. Elle est ton tout. Elle sourit avec ce petit regard typique, elle a comprit le message, t'en es certain. La jolie t'explique. Des tunnels ? Sérieusement ? Mais qu'est-ce qu'elle peut bien trouver d'intéressant dans les tunnels ? Tu soupires, et maintenant je vais devoir aller régler son compte à une vieille grille, merci. Rien, ni personne, ne peut lui faire de mal, mais ta réplique sonne comme une plaisanterie. Grimace légère quand elle confie avoir envie de voir les plaies, tu fais un léger signe de tête négatif, c'est moche tu sais... T'as pu voir les changements de bandages et en effet, les plaies sont impressionnantes, tu imagines sans difficultés qu'elle doit avoir mal. Très mal.
Un frisson te parcourt l'échine quand ses doigts frôlent ta nuque, tu souris tout en te calant un peu plus contre elle, tu n'iras nul part tant qu'elle souhaite ta présence. Pas totalement... en effet, d'ailleurs, à cette heure elle aurait probablement dû porter le même nom que le tien si tout c'était passé selon les plans. Nouveau sourire. Elle affirme et affiche sa possessivité, tu ne peux t'empêcher de ricaner avant d'ajouter un peu plus sérieusement et toi à moi, mais en un seul morceau, je suis pas fan des puzzle. En prenant garde à ne pas toucher ses plaies, tu passes un bras sur sa taille, tu as besoin de la sentir près de toi, vivante. Tu as eu tellement peur. Deux ans, il y a bien des choses qui ont changés. T'es con. Tu ris presque instantanément en cachant son visage contre ses cheveux, trois jours ... trois jours simplement ... Simplement. Pas si simple que ça, tu regardes ton trésor avec tout l'amour que tu lui portes dans le regard avant de soupirer, redevenant un peu plus sérieux, L’hôpital m'a prévenu que tu avais eu un accident, je suis venu directement et ... je suis toujours là, tu me connais... mais, je ne savais si je devais prévenir quelqu'un alors, je n'ai rien dit à personne, je préfère que tu le fasses toi-même. Impossible de dire si ce sont les médicaments, mais elle semble soudainement prise de nostalgie, son regard change, tu caresses sa joue en plissant légèrement le regard, toi aussi tu m'as manqué, j'ai eu l'impression que tu voulais mettre de la distance entre nous. C'est impossible, pas vrai ? Rien, ni personne, ne pourra vous séparez, pas vrai ?
Un frisson te parcourt l'échine quand ses doigts frôlent ta nuque, tu souris tout en te calant un peu plus contre elle, tu n'iras nul part tant qu'elle souhaite ta présence. Pas totalement... en effet, d'ailleurs, à cette heure elle aurait probablement dû porter le même nom que le tien si tout c'était passé selon les plans. Nouveau sourire. Elle affirme et affiche sa possessivité, tu ne peux t'empêcher de ricaner avant d'ajouter un peu plus sérieusement et toi à moi, mais en un seul morceau, je suis pas fan des puzzle. En prenant garde à ne pas toucher ses plaies, tu passes un bras sur sa taille, tu as besoin de la sentir près de toi, vivante. Tu as eu tellement peur. Deux ans, il y a bien des choses qui ont changés. T'es con. Tu ris presque instantanément en cachant son visage contre ses cheveux, trois jours ... trois jours simplement ... Simplement. Pas si simple que ça, tu regardes ton trésor avec tout l'amour que tu lui portes dans le regard avant de soupirer, redevenant un peu plus sérieux, L’hôpital m'a prévenu que tu avais eu un accident, je suis venu directement et ... je suis toujours là, tu me connais... mais, je ne savais si je devais prévenir quelqu'un alors, je n'ai rien dit à personne, je préfère que tu le fasses toi-même. Impossible de dire si ce sont les médicaments, mais elle semble soudainement prise de nostalgie, son regard change, tu caresses sa joue en plissant légèrement le regard, toi aussi tu m'as manqué, j'ai eu l'impression que tu voulais mettre de la distance entre nous. C'est impossible, pas vrai ? Rien, ni personne, ne pourra vous séparez, pas vrai ?
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Lun 24 Déc 2018 - 9:49
Réponse perdue.
- InvitéInvité
Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Mer 26 Déc 2018 - 11:57
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Elle veut savoir, comme si connaitre l'aspect diminuerait les dégâts; mais tu n'arrives pas à mettre des mots sur ce que tu as vu. Plaies béantes. Sa peau si délicate abîmée par des matériaux impures, c'est ... moche, mais les cicatrices devraient être minimes, elles font ce qu'elles peuvent en ce sens. Les cicatrices sont le dernier de tes soucis, il fallait attendre son réveil pour certains examens, approfondir certaines choses dont tu ignores tout. Ce silence, cette attente te rend fou, tu n'as pas l'habitude d'attendre sans agir, avec le temps pourtant tu sembles prendre conscience qu'on à pas toujours le choix. C'est déjà un soulagement qu'elle soit là, dans tes bras, vivante et consciente, tu n'en demanderas pas plus pour l'instant, tu profites simplement de ce moment, plaisantes et la taquine même un peu sur la longueur de son coma. Même mourante tu sais que je ne me priverais pas de te charrier, mais t'as rien d'une mourante; je te laisse pas d'autre choix que de me supporter jusqu'à au moins cent vingt-cinq ans, puis ... arrête avec mon nez, t'es jalouse de sa perfection ou quoi ? Une vie sans elle, c'est tellement difficile à l'imaginer, fade et sans saveur, tu préfères ne pas y penser, tu sais qu'elle à déjà failli t'échapper à plusieurs reprises, tu fermes les yeux l'espace d'une seconde pour chasser les pensées sombres qui affluent dans ton esprit
Tes sourcils se froncent quand elle mentionne les personnes à contacter. Ethan, d'accord, mais ... kashmiri ? Est-ce l'insouciance, l'envie de la garder pour toi seul, mais tu n'as pas envie de comprendre, tu n'as pas envie de faire le lien entre les lignes baveuses du chineur et sa requête, parce que le lufkin est quelqu'un que tu apprécies, tu n'as pas envie de devoir le détester un jour. Parce que t'es certain qu'elle finira par souffrir, parce qu'elle est comme ça, trop impulsive, indomptable et qu'il est ... tellement différent de vous et pourtant tu sais qu'il lui ressemble aussi, un peu. D'accord. Tu ne poses pas de question, pas aujourd'hui, elle est trop fragile que pour lui infliger des contrariétés, et puis ton cœur se fend un peu plus encore quand ses yeux se voilent de brume, tu ne comprends pas de suite sa question, quoi ? Jazmin ? L'association te semble ridicule, elle n'a rien à t'interdire la mexicaine, et s'il y a une seule femme contre laquelle elle pouvait émettre une réserve, ce n'est certainement pas Evelyn. Avec un mince sourire, tu embrasses sa tempe personne ne m'empêchera jamais de te voir, personne. J'ai eu une drôle d'impression la dernière fois, puis je suis passé à la librairie et tu n'y étais pas, je sais pas, j'ai cru que ... tu voulais mettre de la distance entre nous, alors j'ai bêtement accepté de t'en laisser. C'est déjà arrivé qu'elle s'éloigne, mais elle revient toujours vers toi, aimant impossible à séparer, rien ni personne ne le pourra. Je suis là et je n'irais nul part réponds-tu en t'allongeant contre elle, touché par sa confession. Ton bras glisse délicatement sous sa nuque, augmentant la surface de contact, tu prends garde à ne pas la bouger, tu ne veux pas la voir grimacer par ta faute, le menton sur son épaule, tu caresses sa joue du bout de ton nez en souriant, qu'on soit enfants ou adultes, rien ne change en fait, ça sera toujours toi et moi contre eux. Eux, le monde et les imbéciles qui ne comprennent pas. Les ignorants qui la blessent et t'atteignent par la même occasion, depuis toujours vous ne formez qu'un et aujourd'hui comme hier, tu souffres avec elle. Tu veux un peu d'eau ?
Tes sourcils se froncent quand elle mentionne les personnes à contacter. Ethan, d'accord, mais ... kashmiri ? Est-ce l'insouciance, l'envie de la garder pour toi seul, mais tu n'as pas envie de comprendre, tu n'as pas envie de faire le lien entre les lignes baveuses du chineur et sa requête, parce que le lufkin est quelqu'un que tu apprécies, tu n'as pas envie de devoir le détester un jour. Parce que t'es certain qu'elle finira par souffrir, parce qu'elle est comme ça, trop impulsive, indomptable et qu'il est ... tellement différent de vous et pourtant tu sais qu'il lui ressemble aussi, un peu. D'accord. Tu ne poses pas de question, pas aujourd'hui, elle est trop fragile que pour lui infliger des contrariétés, et puis ton cœur se fend un peu plus encore quand ses yeux se voilent de brume, tu ne comprends pas de suite sa question, quoi ? Jazmin ? L'association te semble ridicule, elle n'a rien à t'interdire la mexicaine, et s'il y a une seule femme contre laquelle elle pouvait émettre une réserve, ce n'est certainement pas Evelyn. Avec un mince sourire, tu embrasses sa tempe personne ne m'empêchera jamais de te voir, personne. J'ai eu une drôle d'impression la dernière fois, puis je suis passé à la librairie et tu n'y étais pas, je sais pas, j'ai cru que ... tu voulais mettre de la distance entre nous, alors j'ai bêtement accepté de t'en laisser. C'est déjà arrivé qu'elle s'éloigne, mais elle revient toujours vers toi, aimant impossible à séparer, rien ni personne ne le pourra. Je suis là et je n'irais nul part réponds-tu en t'allongeant contre elle, touché par sa confession. Ton bras glisse délicatement sous sa nuque, augmentant la surface de contact, tu prends garde à ne pas la bouger, tu ne veux pas la voir grimacer par ta faute, le menton sur son épaule, tu caresses sa joue du bout de ton nez en souriant, qu'on soit enfants ou adultes, rien ne change en fait, ça sera toujours toi et moi contre eux. Eux, le monde et les imbéciles qui ne comprennent pas. Les ignorants qui la blessent et t'atteignent par la même occasion, depuis toujours vous ne formez qu'un et aujourd'hui comme hier, tu souffres avec elle. Tu veux un peu d'eau ?
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Mer 26 Déc 2018 - 13:48
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Bien que les médicaments apaisaient sa douleur, l’effet semblait s’estomper et une drôle de sensation prenait possession de son corps détruit, déchiré par des objets pointus. La belle se souvenait encore et parfaitement de la douleur lorsqu’elle avait senti ses entrailles, ses poumons, ses os ainsi que ses muscles percés, déchirés par les pics, une douleur sans nom qui l’avait faite hurlé comme une folle, une hystérique. Elle avait vu à la manière d’un film sa vie défilée, enfin elle l’avait surtout vu lui, son âme soeur et dans les pires moments, la libraire le cherchait, son guide dans cette foutue vie. Alors la femme souriait, un tendre sourire lorsque son regard ne quittait guère celui du fils Muller. « Est-ce qu’ils t’ont dit quand ils passeraient pour changer les bandages ? Maintenant que je suis éveillée, j’ai l’impression que cela va être insupportable la douleur… » Un soupire quittait ses pulpes pâles et sèches, tout son corps était d’une pâleur morbide, des cernes marquaient ses yeux et son corps ne cessait de changer de température, passant de chaud à froid en une fraction de seconde.
En évoquant le Lufkin, un sourire fin étirait ses lèvres et Evelyn roulait des yeux face à l’air contrarié de Sasha. Un doigt venait toucher le bout de son nez, un air tendre dans son regard. « ça devait arriver, tu sais… Que je rencontre quelqu’un. » La jolie émettait un mystère mais il comprenait Sasha, il n’était pas aussi idiot que cela. « Je l’aime beaucoup. » Doux euphémisme, Evie en était folle de cet homme si diffèrent d’elle. « Est-ce que tu le connais ? » Après tout, l’Université n’était pas si grande que cela, non ? Elle en profitait également pour parler de Jazmin, une grimace étirait ses traits. « C’est une amie mais… Je ne lui fais pas confiance. » Leur dernier entretien avait eu un goût amer en bouche et les jolies ne s’étaient pas revues depuis, Sasha passait avant tout le monde. « Tu ne m’écris plus comme avant. Depuis quand tu ne me parles plus ? » La question était bien plus profonde que cela, la brune avait tellement cette impression qu’il lui cachait quelque chose, voire beaucoup plus. « Il n’y a que nous pour nous empêcher de nous voir. » Un soupire quittait ses lèvres, Evelyn et ses pensées en vrac, ne disait-on pas qu’on était notre pire ennemi ?
Sa moitié se blottissait un peu plus contre son corps meurtri, lui arrachant un tendre sourire en glissant contre l’arrière de son crâne sa petite main faible. Un rire passait ses lèvres, un rire tendre. « Tu es l’enfant et je suis l’adulte, bien évidemment… » Leur credo faisait sourire la Blackwood qui hochait du visage. « Nous contre eux. » Contre tout le monde à vrai dire, les ennemis de Sha étaient les siens et inversement, à deux contre tout le monde. « Je veux bien. » Ses doigts fins se mêlaient dans sa chevelure sombre y déposant des caresses du bout leur pulpe, lentement, un geste affectueux et tendre. « Je suis amoureuse, Sasha. » Fuyant son regard, la jolie regardait droit devant elle. Jamais la belle n’avait dit de tels mots, coeur de glace depuis l’enfance, qui crachait sur l’amour et la voilà, cette idiote heureuse. « Vraiment amoureuse. »
En évoquant le Lufkin, un sourire fin étirait ses lèvres et Evelyn roulait des yeux face à l’air contrarié de Sasha. Un doigt venait toucher le bout de son nez, un air tendre dans son regard. « ça devait arriver, tu sais… Que je rencontre quelqu’un. » La jolie émettait un mystère mais il comprenait Sasha, il n’était pas aussi idiot que cela. « Je l’aime beaucoup. » Doux euphémisme, Evie en était folle de cet homme si diffèrent d’elle. « Est-ce que tu le connais ? » Après tout, l’Université n’était pas si grande que cela, non ? Elle en profitait également pour parler de Jazmin, une grimace étirait ses traits. « C’est une amie mais… Je ne lui fais pas confiance. » Leur dernier entretien avait eu un goût amer en bouche et les jolies ne s’étaient pas revues depuis, Sasha passait avant tout le monde. « Tu ne m’écris plus comme avant. Depuis quand tu ne me parles plus ? » La question était bien plus profonde que cela, la brune avait tellement cette impression qu’il lui cachait quelque chose, voire beaucoup plus. « Il n’y a que nous pour nous empêcher de nous voir. » Un soupire quittait ses lèvres, Evelyn et ses pensées en vrac, ne disait-on pas qu’on était notre pire ennemi ?
Sa moitié se blottissait un peu plus contre son corps meurtri, lui arrachant un tendre sourire en glissant contre l’arrière de son crâne sa petite main faible. Un rire passait ses lèvres, un rire tendre. « Tu es l’enfant et je suis l’adulte, bien évidemment… » Leur credo faisait sourire la Blackwood qui hochait du visage. « Nous contre eux. » Contre tout le monde à vrai dire, les ennemis de Sha étaient les siens et inversement, à deux contre tout le monde. « Je veux bien. » Ses doigts fins se mêlaient dans sa chevelure sombre y déposant des caresses du bout leur pulpe, lentement, un geste affectueux et tendre. « Je suis amoureuse, Sasha. » Fuyant son regard, la jolie regardait droit devant elle. Jamais la belle n’avait dit de tels mots, coeur de glace depuis l’enfance, qui crachait sur l’amour et la voilà, cette idiote heureuse. « Vraiment amoureuse. »
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Mer 26 Déc 2018 - 18:38
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
ils les changent plusieurs fois par jour. Ils ont été changés un peu avant ton réveil, tu peux demander quelque chose pour lutter contre la douleur, si ce n'est pas elle qui le demande, tu le feras; tu refuses qu'elle souffre sans raison. Elle fait peur à voir la libraire. Sa peau déjà pâle d'ordinaire à toujours contrasté avec le doré de la tienne, mais aujourd'hui, la différence est bien plus frappante. Le constat te frappe lorsque ta main glisse contre sa joue te faisant réprimer une grimace. Tu n'aimes pas la voir dans cet état ta précieuse demi. ça devait arriver qu'elle te dit. Tu roules des yeux, comme si tu ne le savais pas. Tu as toujours su qu'un jour elle ne serait plus qu'à toi, tu redoutes cet instant depuis des années, persuadé en ton for que le jour où elle te parlerait de cet autre tu éprouverais de la jalousie, que quel que soit cet individus et peut-être est-ce parce que tu es dans ce lit d’hôpital à ses côtés, mais il s'avère que Kashmiri et ses intentions sont loin dans ta liste de préoccupation, ce pourquoi tu te contentes d'hocher la tête en signe d'affirmation; oui tu le connais, plutôt bien même. Surpris, tu plisses le regard quand elle parle de Jazmin, amie ? En voilà une nouvelle surprenante, plus surprenant encore quoique, ta moitié se méfie de la jolie fleur, pourquoi ? Je sais vee, j'ai ... été occupé, mais ce n'est pas le moment de parler de ça, d'accord ? Les événements qui s’enchaînent t'ont fait perdre la notion du temps, en un clignement te voilà à l'aube d'une année nouvelle, conscient qu'il y a, une fois encore, des tâches inachevées que tu laisses derrière toi.
Crois-moi chérie, je suis bien plus adulte que tu ne voudras l'admettre , que ce soit dans tes conneries, tes choix ou tes actions, tu n'as rien d'un petit enfant. Tu ne demandes ni pardon ni permission, tu prends, tu donnes sans attentes ou raisons, tu es le roi de la démesure et de la déraison; pourtant... tu sais ce que tu dois faire et tu fais ce qu'il faut pour que ce soit le cas. Bien plus complexe qu'un simple gamin pourris gâté, tu es plus. Tu veux plus. Sans un mot, le verre posé sur la table de chevet se remplit d'eau et tu le tends à ton amie, l'aidant du mieux que tu peux. Amoureuse. Une bombe. Un cataclysme. Tu la regardes ahuris, ce mot ... cette insulte... jamais encore utilisée par aucun de vous, elle te le balance et malgré toi, tu recules un peu. Tu ne dis rien, tu l'écoutes, mais plus encore tu l'observes, son regarde, ce regard, elle ne l'avait jamais eut avant. Ce sourire non plus. Elle fuit ton regard, elle n'ose pas te regarder, comme si elle craignait ta réaction. Elle est à toi, mais aujourd'hui tu comprends que tu vas devoir la partager. C'est parce que tu l'aimes, et uniquement pour ça, que tu prends son menton entre deux doigts, ton regard plus doux et tendre que jamais, untrès léger sourire au coin des lèvres. Je veux ton bonheur, le vrai, alors, si tu me dis qu'il te rend heureuse, ça me va ... ton sourire s'élargit et tu la serres un peu plus contre toi, par contre, tu es consciente que s'il te brise le coeur, je l'éradique de la surface de cette terre ? De ce que tu connais du Lufkin, c'est plus probable que ce soit elle qui lui brise le cœur ou autre chose , mais mieux vaut prévenir, tu ne reculeras devant rien pour la protéger, que ce soit aujourd'hui ou dans trente ans.
Crois-moi chérie, je suis bien plus adulte que tu ne voudras l'admettre , que ce soit dans tes conneries, tes choix ou tes actions, tu n'as rien d'un petit enfant. Tu ne demandes ni pardon ni permission, tu prends, tu donnes sans attentes ou raisons, tu es le roi de la démesure et de la déraison; pourtant... tu sais ce que tu dois faire et tu fais ce qu'il faut pour que ce soit le cas. Bien plus complexe qu'un simple gamin pourris gâté, tu es plus. Tu veux plus. Sans un mot, le verre posé sur la table de chevet se remplit d'eau et tu le tends à ton amie, l'aidant du mieux que tu peux. Amoureuse. Une bombe. Un cataclysme. Tu la regardes ahuris, ce mot ... cette insulte... jamais encore utilisée par aucun de vous, elle te le balance et malgré toi, tu recules un peu. Tu ne dis rien, tu l'écoutes, mais plus encore tu l'observes, son regarde, ce regard, elle ne l'avait jamais eut avant. Ce sourire non plus. Elle fuit ton regard, elle n'ose pas te regarder, comme si elle craignait ta réaction. Elle est à toi, mais aujourd'hui tu comprends que tu vas devoir la partager. C'est parce que tu l'aimes, et uniquement pour ça, que tu prends son menton entre deux doigts, ton regard plus doux et tendre que jamais, un
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Mer 26 Déc 2018 - 20:24
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
La belle avait peur désormais maintenant qu’elle s’était réveillée, sortie du coma. Peur de souffrir, peur de ne pas réussir à se reconstruire. C’était déjà (ou à peine) la sixième fois qu’elle frôlait la mort la jolie et remonter la pente avait toujours été difficile. De plus, elle craignait de garder éternellement des marques sur son corps, des cicatrices qui semblaient répugnantes selon les dires de son âme soeur. Evelyn le croyait évidemment mais avait ouvertement peur de souffrir, encore souffrir et si, la libraire ne supportait plus la douleur ? Comment ferait-elle ? Elle avait tellement donné il y a trois jours, tellement encaissé. Et Evelyn essayait de trouver une source de bonheur durant ce long instant, au creux des bras de son ami, lui parlant de Kashmiri, ce petit homme sortit de nulle part et qui rendait la fille folle. Il ne lui répondait pas : ce n’était pas étonnant. Alors la jolie était un peu agacée et cet agacement fut appuyé par ses propos suivants. Evelyn roulait des yeux et lâchant un long soupire, claquant sa langue contre son palais. « Rien ne change avec toi, tu es insupportable. Avec toi, ce n’est jamais le moment. Depuis quand est-ce que tu recycles cette idée ? Tu ne me fais pas confiance ? » La sorcière s’était emballée et elle couinait de douleur, fermant violemment ses yeux en appuyant en arrière son visage. Difficile de brasser de l’air lorsque ses poumons se reconstruisaient.
Le brun l’aidait à boire, redressant son visage afin de ne pas s’étouffer bêtement et risquer une quinte de toux qui pouvait lui être fatal. Les mains frêles de la Blackwood remontaient le drap sur son corps quasiment inerte et affaibli, se blottissant sous ces draps chauds. Et dans un élan de folie, elle lui disait tout (contrairement à lui), ce mot qu’elle n’avait jamais employé mais qui la faisait vibrer, l’animait. Evelyn avait honte, ce n’était pas la meilleure pour exprimer ses sentiments quand bien même elle maîtrisait les mots et qu’elle était une bonne oratrice, son coeur avait si longtemps été de glace, insensible aux autres. Le Muller tournait son visage vers le sien et ses mains venaient recouvrir celles de l’homme, hochant lentement le visage. « Il me rend heureuse. Vraiment heureuse. » Elle pinçait ses lèvres ensemble. « Je l’aurai déjà tué avant toi. » Sourire et humour légers qui faisaient sourire la libraire bien que son visage redevenait un peu plus sérieux, une paume contre sa joue. « Est-ce que tu le connais parce qu’il parle aux fantômes ou parce qu’il a toutes les options de l’établissement ? » Des faits qu’il lui avait une fois confié avant de s’endormir, son coeur contre le sien, yeux dans les yeux, ce qui la faisait à nouveau sourire. « Parle-moi Sasha, je t’en prie… » Elle ne supportait plus ses silences, cela devenait insupportable, elle n’en avait aucun pour lui alors pourquoi le brun se cachait constamment d’elle ? « Tu sais que tu peux tout me dire… » Son regard se faisait un peu plus triste, blessée par le comportement de sa moitié qu’elle avait parfois du mal à comprendre. « J’ai l’impression de ne plus te connaître. » Les mots de la brune se faisaient volontairement durs, désirant le réveiller, qu’il lui dise tout, vraiment tout au lieu de se cacher d’elle et lâchait lentement ses mains des siennes.
Le brun l’aidait à boire, redressant son visage afin de ne pas s’étouffer bêtement et risquer une quinte de toux qui pouvait lui être fatal. Les mains frêles de la Blackwood remontaient le drap sur son corps quasiment inerte et affaibli, se blottissant sous ces draps chauds. Et dans un élan de folie, elle lui disait tout (contrairement à lui), ce mot qu’elle n’avait jamais employé mais qui la faisait vibrer, l’animait. Evelyn avait honte, ce n’était pas la meilleure pour exprimer ses sentiments quand bien même elle maîtrisait les mots et qu’elle était une bonne oratrice, son coeur avait si longtemps été de glace, insensible aux autres. Le Muller tournait son visage vers le sien et ses mains venaient recouvrir celles de l’homme, hochant lentement le visage. « Il me rend heureuse. Vraiment heureuse. » Elle pinçait ses lèvres ensemble. « Je l’aurai déjà tué avant toi. » Sourire et humour légers qui faisaient sourire la libraire bien que son visage redevenait un peu plus sérieux, une paume contre sa joue. « Est-ce que tu le connais parce qu’il parle aux fantômes ou parce qu’il a toutes les options de l’établissement ? » Des faits qu’il lui avait une fois confié avant de s’endormir, son coeur contre le sien, yeux dans les yeux, ce qui la faisait à nouveau sourire. « Parle-moi Sasha, je t’en prie… » Elle ne supportait plus ses silences, cela devenait insupportable, elle n’en avait aucun pour lui alors pourquoi le brun se cachait constamment d’elle ? « Tu sais que tu peux tout me dire… » Son regard se faisait un peu plus triste, blessée par le comportement de sa moitié qu’elle avait parfois du mal à comprendre. « J’ai l’impression de ne plus te connaître. » Les mots de la brune se faisaient volontairement durs, désirant le réveiller, qu’il lui dise tout, vraiment tout au lieu de se cacher d’elle et lâchait lentement ses mains des siennes.
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Ven 28 Déc 2018 - 19:00
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Insupportable ? Même à moitié morte elle arrive encore à râler, cette femme est une force de la nature. Je ne recycle aucune idée Evie, je pensais simplement que vu ton état de fatigue on pouvait parler de ça un autre moment, c'est tout. Franchement, quel genre d'ami serais tu si tu venais à parler de toi alors qu'elle était encore entre la vie et la mort la veille ? Parfois, tu as l'impression qu'elle ne se rend pas compte que tout ce que tu fais c'est pour elle, ça l'est depuis votre première rencontre. Elle passera avant tout le reste. Toujours. Arrête de râler, t'es pas en état. Plaisanterie qui masque une inquiétude réelle, elle grimace, laisse échapper de petits bruits étouffés et tu n'aimes pas ça du tout. Tu donnerais tout pour prendre sa place, souffrir pour elle, pour qu'elle puisse à nouveau sourire. Ce que tu pensais incroyable se produit pourtant, elle sourit tendrement en pensant à lui, cet autre, ce rival de pacotille qui va te voler ta précieuse amie, tu souris en hochant la tête. On se connait bien oui, on était ensemble à Poudlard et encore ici, on révisait souvent ensemble à l'époque, tu vois ... moi aussi j'peux être sérieux. Au fond, tu es rassuré, un peu, qu'il s'agisse de Kashmiri et pas d'un autre. Tu l'apprécies, tu sais que c'est quelqu'un de bien. Tu l'espères.
Perdu dans tes pensées, elle s'aperçoit de ce changement la brune, elle n'est pas aveugle et encore moins stupide, elle tape fort une fois encore et tu te redresses, assis sur le bord du lit tu mets un peu de distance alors que ton regard supplie dis pas ça, tu n'as pas envie de lui ajouter le poids des derniers événements sur ses frêles épaules, mais elle insiste, te blesse volontairement, elle sait comment t'atteindre la précieuse. Ton regard se perd au loin, par-delà cette fenêtre magique qui donne sur le parc alors que vous vous trouvez dans les sous-sols. Depuis la dernière fois, ... Tu prends une inspiration profonde, tu organises ta pensée avant de l'exprimer à voix haute, Nevaeh est revenue. En soit, c'est déjà une grande nouvelle, enfin, une nouvelle suffisament préoccupante pour que tu préfères la garder pour toi. Il est de notoriété publique que la suissesse fait de toi approximativement ce qu'elle souhaite, tu as toujours été différent avec elle parce qu'elle sait comment te manipuler. Parce que vous êtes tellement semblable que vous ne pouvez que vous faire mal. Et... ce n'est pas tout, cette histoire sonne comme une folie, et pourtant tu as parlé avec elle, avec son frère, ils ont réussi à te convaincre, Héloïse serait vivante, ses parents auraient fait adopter la petite, c'est de la folie vee. Ton regard se tourne vers elle, tu as la mine soucieuse, t'es conscient de tout ce que cela veut dire, des problèmes et changements que cette situation va apporter, je suis dans la merde... vraiment. T'es sûr de ça, depuis que tu es rentré chez toi ce soir-là avec une mexicaine en furie dans le salon à qui tu as dû apprendre qu'elle n'était pas la première, qu'il y avait une autre mère, un autre enfant; ça n'a pas été simple. Rien n'est jamais simple.
Perdu dans tes pensées, elle s'aperçoit de ce changement la brune, elle n'est pas aveugle et encore moins stupide, elle tape fort une fois encore et tu te redresses, assis sur le bord du lit tu mets un peu de distance alors que ton regard supplie dis pas ça, tu n'as pas envie de lui ajouter le poids des derniers événements sur ses frêles épaules, mais elle insiste, te blesse volontairement, elle sait comment t'atteindre la précieuse. Ton regard se perd au loin, par-delà cette fenêtre magique qui donne sur le parc alors que vous vous trouvez dans les sous-sols. Depuis la dernière fois, ... Tu prends une inspiration profonde, tu organises ta pensée avant de l'exprimer à voix haute, Nevaeh est revenue. En soit, c'est déjà une grande nouvelle, enfin, une nouvelle suffisament préoccupante pour que tu préfères la garder pour toi. Il est de notoriété publique que la suissesse fait de toi approximativement ce qu'elle souhaite, tu as toujours été différent avec elle parce qu'elle sait comment te manipuler. Parce que vous êtes tellement semblable que vous ne pouvez que vous faire mal. Et... ce n'est pas tout, cette histoire sonne comme une folie, et pourtant tu as parlé avec elle, avec son frère, ils ont réussi à te convaincre, Héloïse serait vivante, ses parents auraient fait adopter la petite, c'est de la folie vee. Ton regard se tourne vers elle, tu as la mine soucieuse, t'es conscient de tout ce que cela veut dire, des problèmes et changements que cette situation va apporter, je suis dans la merde... vraiment. T'es sûr de ça, depuis que tu es rentré chez toi ce soir-là avec une mexicaine en furie dans le salon à qui tu as dû apprendre qu'elle n'était pas la première, qu'il y avait une autre mère, un autre enfant; ça n'a pas été simple. Rien n'est jamais simple.
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Ven 28 Déc 2018 - 20:55
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Evelyn n’était pas idiote et bien qu’elle ne le montrait pas, fierté qui atteignait également sa relation avec son précieux, elle le voyait faire toutes ces choses (parfois inexplicables) pour ses beaux yeux. Il était formidable et parfois, une pensée néfaste traversait son esprit : est-ce qu’elle le méritait vraiment ? La jolie ne le savait pas, parfois elle pensait vraiment à s’isoler, loin de tout sauf qu’elle ne pouvait plus le laisser dans l’incertitude cet homme, plus jamais, par sa faute il souffrait et elle pouvait le voir dans ce regard pourtant si tendre. La belle pinçait ses lèvres pourtant exaspérée par cette moitié qui lui cachait des choses, ça lui brisait le coeur. Mais évoquer le Lufkin suffisait à faire naître un tendre sourire contre ses lèvres. « Je suis contente de savoir cela, il est formidable. » Elle fronçait légèrement les sourcils, petit picotement désagréable au niveau de ses poumons. Evelyn se sentait décidément coincée ici, elle qui avait tant d’énergie habituellement et qui avait du mal à tenir en place.
Il se redressait et à la manière dont Sasha se comportait, elle savait que c’était beaucoup plus profond que de simples secrets inavoués. Elle tentait de redresser son buste sans grand succès et restait immobile, tenant une main de Sasha de la sienne, le couvant du regard. Ses paroles avaient pour effet de chambouler la jeune femme, qui restait incrédule, étonnée, renversée. « Attends… Quoi ? » Révélations qui avaient l’effet d’une bombe, une explosion sur un champ de guerre. La belle avalait difficilement sa salive, hochant lentement son visage. « Mais comment est-ce possible ? Tu m’as dit qu’elle était morte… » La dernière fois qu’ils en avaient parlé, c’était lors d’une dispute où Evie en était venue aux mains, le poids de la culpabilité se faisait plus lourd, plus envahissant encore. « Non, je vais t’aider Sha, je ne vais pas te laisser. » Après tout, les familles recomposées ça marchait, non ?
Sa main serrait plus fermement celle de sa moitié, lui faisant signe de venir entre ses bras, elle était son havre de paix. « Quand je pourrai marcher, que je ne serai plus perforée… Je ferai de mon mieux pour t’aider. » Sa vie pour la sienne, ses soucis étaient les siens, il faisait partie d’elle et malgré le peu de force qu’il lui restait, la jolie baisait la surface lisse de son front. « Les familles recomposées ou même la garde alternée, ça marche… Non ? » Ajoutait la libraire en pinçant nerveusement ses lèvres, une main glissant lentement contre le dos de son précieux. Non, Evie ne le laisserait jamais seul dans sa merde.
Il se redressait et à la manière dont Sasha se comportait, elle savait que c’était beaucoup plus profond que de simples secrets inavoués. Elle tentait de redresser son buste sans grand succès et restait immobile, tenant une main de Sasha de la sienne, le couvant du regard. Ses paroles avaient pour effet de chambouler la jeune femme, qui restait incrédule, étonnée, renversée. « Attends… Quoi ? » Révélations qui avaient l’effet d’une bombe, une explosion sur un champ de guerre. La belle avalait difficilement sa salive, hochant lentement son visage. « Mais comment est-ce possible ? Tu m’as dit qu’elle était morte… » La dernière fois qu’ils en avaient parlé, c’était lors d’une dispute où Evie en était venue aux mains, le poids de la culpabilité se faisait plus lourd, plus envahissant encore. « Non, je vais t’aider Sha, je ne vais pas te laisser. » Après tout, les familles recomposées ça marchait, non ?
Sa main serrait plus fermement celle de sa moitié, lui faisant signe de venir entre ses bras, elle était son havre de paix. « Quand je pourrai marcher, que je ne serai plus perforée… Je ferai de mon mieux pour t’aider. » Sa vie pour la sienne, ses soucis étaient les siens, il faisait partie d’elle et malgré le peu de force qu’il lui restait, la jolie baisait la surface lisse de son front. « Les familles recomposées ou même la garde alternée, ça marche… Non ? » Ajoutait la libraire en pinçant nerveusement ses lèvres, une main glissant lentement contre le dos de son précieux. Non, Evie ne le laisserait jamais seul dans sa merde.
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Dim 30 Déc 2018 - 19:49
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Formidable ? T'es à deux doigts de vomir. Elle ne peut pas être sérieuse, cette tendre moitié que tu aimes ne peux pas être soudainement devenue si mièvre. C'est pour les autres, pas pour vous. Qu'elle l'aime, c'est déjà une conception difficile à admettre, mais qu'elle commence à gratifier le bonhomme de ces qualificatifs, ça c'est clairement trop pour toi. Tu n'as pas envie d'en entendre d'avantage, c'est trop tôt. T'es même pas sûr d'être capable d'en entendre plus un jour. Alors la discussion tourne vers un sujet tout aussi douloureux, mais que tu maîtrises, enfin ... que tu apprivoises. J'en sais rien Vee, c'est ce qu'on pensait aussi, si seulement vous aviez toutes les pièces ça serait bien plus simple. La voilà déjà prête à entrer en guerre s'il le faut et tu lui souris en serrant sa main dans la tienne, chaleur rassurante que celle-là, on va commencer par chercher des informations au ministère, entre mon stage et mon nom, je devrais ouvrir certaine porte plus facilement. Pour une fois que ce nom de famille va être utile. Sur son invitation, tu te laisses cajoler, soupire et ferme les yeux un instant, juste quelques secondes pour profiter d'elle et de cette chaleur bienfaitrice qui s'installait à chaque fois que tu es dans ses bras. Phase numéro une, récupérer Héloïse où qu'elle soit, phase numéro deux ... essayer de faire intégrer tout ces bébés sans que l'une ou l'autre n'ait envie d'anéantir la concurrence, même si tu termines ta phrase avec une note d'humour dans la voix, tu n'en demeures pas moins inquiet, tu connais les deux femmes et l'une comme l'autre sont plutôt du genre ... extrême. Tu n'es même pas certain de savoir jusqu'où elles seraient capable d'aller. Tes yeux se lèvent vers la brune, heureusement que t'es là. Tu sais que je serais perdu sans toi ?! Soeur, amie, moitié, elle est ton équilibre, la seule qui te ramène sur terre autant qu'elle peut t'emmener dans des aventures improbables. Tu traverserais l'enfer pour cette femme, sans réfléchir, parce qu'elle est ton essentielle.
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Dim 30 Déc 2018 - 21:39
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Elle le regardait, incrédule. Elle n’arrivait pas à y croire, c’était impensable qu’un bébé mort revienne à la vie alors que s’était-il réellement passé ? Son regard croisait celui de Sasha et au fond d’elle (les parties encore entières), Evie savait qu’il était dans une belle merde. Trois enfants, deux femmes, la jolie se doutait que les foudres s’abattront sur le plus stable, sa moitié, pour qui elle donnerait sa vie. Evelyn serrait sa main de sa maigre force, poigne qui se faisait tremblante. Elle partirait à la guerre pour lui, même perforée, la tornade ne s’arrêterait pas pour cette âme soeur de toute une vie. « Est-ce que tu voudras que je vienne avec toi ? » Faudrait-il d’abord qu’elle se rétablisse mais la libraire était prête à surmonter sa douleur, juste pour lui, juste pour pouvoir encore admirer ce regard pétillant et ce sourire qui illuminait ses journées.
Une grimace étirait les traits faiblards de la femme qui entourait Sasha de son bras valide, l’enlaçant tendrement tout en baisant son front. « Elles seraient si idiotes de se battre alors qu’il y a des enfants. » C’était impensable pour Evie de voir ces deux folles, essayant d’anéantir la fameuse concurrence. « Je m’occuperai d’elles et ce sera vite régler. » Lâchait la petite d’un rire léger en échangeant une œillade complice avec le Muller, l’ange de sa vie. « Heureusement que tu es là, dans ma vie. Je ne serai rien sans toi, Sasha, vraiment rien. » Elle parlait d’une voix plus faible, reposant son front chaud, presque fiévreux, contre celui de son partenaire en câlinant sa nuque de la pulpe de ses doigts. « Tu ne sais même pas à quel point je t’aime, mon amour. » Ses paupières se fermaient bien qu’un petit sourire étirait ses lèvres. Non, il n’avait pas conscience de tout ce qu’elle pourrait faire pour lui, juste pour ce sourire.
Une grimace étirait les traits faiblards de la femme qui entourait Sasha de son bras valide, l’enlaçant tendrement tout en baisant son front. « Elles seraient si idiotes de se battre alors qu’il y a des enfants. » C’était impensable pour Evie de voir ces deux folles, essayant d’anéantir la fameuse concurrence. « Je m’occuperai d’elles et ce sera vite régler. » Lâchait la petite d’un rire léger en échangeant une œillade complice avec le Muller, l’ange de sa vie. « Heureusement que tu es là, dans ma vie. Je ne serai rien sans toi, Sasha, vraiment rien. » Elle parlait d’une voix plus faible, reposant son front chaud, presque fiévreux, contre celui de son partenaire en câlinant sa nuque de la pulpe de ses doigts. « Tu ne sais même pas à quel point je t’aime, mon amour. » Ses paupières se fermaient bien qu’un petit sourire étirait ses lèvres. Non, il n’avait pas conscience de tout ce qu’elle pourrait faire pour lui, juste pour ce sourire.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Lun 31 Déc 2018 - 21:22
Une femme qu'on aime est toute une famille
Evelyn & Sasha
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L'incompréhension se lit dans le regard clair de ton amie, tu vois qu'elle cherche à relier les points d'informations comme tu as essayer de le faire, elle est ce soutient infaillible dont tu as tellement besoin. Un tendre sourire vient étirer tes lèvres, hochement de la tête, non, je veux que tu te reposes et que tu me laisses gérer cette histoire. C'est un ordre. A aucun moment tu ne lui demandes son avis, tu exiges qu'elle prenne soin d'elle pour une fois. Tu es un grand garçon, tu gères tes problèmes comme tu peux. Sa grimace t'inquiète, mais tu retrouves un semblant de plénitude dans ses bras. Havre de paix séculaire. Home sweet home. Tu ris, amusé par l'image qu'elle projette, bien entendu que tu espères qu'elles pourront faire un effort, comprendre l'importance de l'une et de l'autre dans ta vie, équilibriste instable et sans filet; tu vas te casser la gueule. Tu ne pourras pas être éternellement derrière moi tu sais, elle se dresse entre toi et le monde, comme toujours, dernier rempart, qu'importe son état, elle est toujours vaillante et prête à entrer en guerre contre le monde. Tout comme toi. Deux soldats qui luttent contre toutes les blessures que ce monde peut infliger.
Peut-être est-ce les potions qui font effet sur elle, mais pas sur toi. Tu penses chaque mot, chaque syllables. Elle est ce que tu as de plus précieux et tu as envie qu'elle le sache. La savoir être passée si proche de la mort à remit les choses en perspective. Tu t'es rendu compte que la vie était une chose fragile, fugace, qu'elle pouvait t'être retirée d'un instant à l'autre cette précieuse moité. Geste tendre, tu caresses la ligne de sa mâchoire du bout du pouce, je sais... Non. Non tu ne sais pas, tu ne peux que te douter, te dire que son affection pour toi est équivalent à celle que tu lui portes, mais au fond, ni l'un ni l'autre ne sait vraiment. Tu dois te reposer Vee, je vais aller écrire à Ethan et Kashmiri et je reviens, je vais prévenir les infirmières de ton réveil sur ce temps-là . Tu embrasses son front avec un sourire, la couvant du regard, ta précieuse et magnifique âme soeur.
Peut-être est-ce les potions qui font effet sur elle, mais pas sur toi. Tu penses chaque mot, chaque syllables. Elle est ce que tu as de plus précieux et tu as envie qu'elle le sache. La savoir être passée si proche de la mort à remit les choses en perspective. Tu t'es rendu compte que la vie était une chose fragile, fugace, qu'elle pouvait t'être retirée d'un instant à l'autre cette précieuse moité. Geste tendre, tu caresses la ligne de sa mâchoire du bout du pouce, je sais... Non. Non tu ne sais pas, tu ne peux que te douter, te dire que son affection pour toi est équivalent à celle que tu lui portes, mais au fond, ni l'un ni l'autre ne sait vraiment. Tu dois te reposer Vee, je vais aller écrire à Ethan et Kashmiri et je reviens, je vais prévenir les infirmières de ton réveil sur ce temps-là . Tu embrasses son front avec un sourire, la couvant du regard, ta précieuse et magnifique âme soeur.
(c) DΛNDELION
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Re: (shavie) une femme qu'on aime est toute une famille
Mar 1 Jan 2019 - 10:31
Une femme qu'on aime est toute une famille
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L’entendre dire qu’il n’avait pas besoin d’elle lui faisait mal au cœur, douleur beaucoup plus intense que toutes ces plaies fraîches qui décoraient son corps. Elle le regardait, les larmes qui lui montaient aux yeux. Il lui faisait bien plus mal, plus mal que personne d’autre. Son organe vital qui animait sa poitrine et ce qui restait d’elle se contractait alors qu’elle retirait ses mains de cette moitié tant aimée. Coup de massue, en plein dans la nuque, qui faisait couler des larmes sur ses joues toujours aussi rondes.
C’était bien le seul à la mettre dans tous ses états, émotions décuplées par les potions qu’elle prenait mais la douleur, celle de se sentir rejeté était bien plus forte que tout ce qu’elle ingurgitait. « T’es vraiment trop con... » Articulait la brune en glissant sa main valide sous ses yeux qu’elle essuyait. Triste réalité qu’était cette petite tête brune qui comprenait bien trop rapidement qu’elle ne servait à rien dans cet état. Et c’était si dur, elle, Evie, femme pleine d’énergie et qui ne tenait pas en place, condamnée à rester immobile dans un lit, attendant la sentence finale.
Elle avait cessé de bouger et le regardait douloureusement, tirant le drap sur son corps presque nu. Evie craignait qu’il l’abandonne et c’était comme si toutes ses peurs revenaient d’un coup, tout se mélangeait, formant une parfaite cacophonie. Ses doigts retiraient avec peine ceux de Sasha de sa peau, regard qui se voulait assassin mais qui n’était qu’emplit de tristesse. « Va-t’en. Je veux me reposer. » Il avait raison, la Blackwood devait se reposer et en attendant il pouvait bien écrire aux hommes, passer le temps comme il le pouvait en attendant que la belle au bois dormant se réveille. Evelyn n’ajoutait plus rien, tournant le visage en rabattant ses mains sous les draps, fermant les paupières afin de couper court à la conversation, le cœur franchement lourd.
C’était bien le seul à la mettre dans tous ses états, émotions décuplées par les potions qu’elle prenait mais la douleur, celle de se sentir rejeté était bien plus forte que tout ce qu’elle ingurgitait. « T’es vraiment trop con... » Articulait la brune en glissant sa main valide sous ses yeux qu’elle essuyait. Triste réalité qu’était cette petite tête brune qui comprenait bien trop rapidement qu’elle ne servait à rien dans cet état. Et c’était si dur, elle, Evie, femme pleine d’énergie et qui ne tenait pas en place, condamnée à rester immobile dans un lit, attendant la sentence finale.
Elle avait cessé de bouger et le regardait douloureusement, tirant le drap sur son corps presque nu. Evie craignait qu’il l’abandonne et c’était comme si toutes ses peurs revenaient d’un coup, tout se mélangeait, formant une parfaite cacophonie. Ses doigts retiraient avec peine ceux de Sasha de sa peau, regard qui se voulait assassin mais qui n’était qu’emplit de tristesse. « Va-t’en. Je veux me reposer. » Il avait raison, la Blackwood devait se reposer et en attendant il pouvait bien écrire aux hommes, passer le temps comme il le pouvait en attendant que la belle au bois dormant se réveille. Evelyn n’ajoutait plus rien, tournant le visage en rabattant ses mains sous les draps, fermant les paupières afin de couper court à la conversation, le cœur franchement lourd.
(c) DΛNDELION
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