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evelyn ☽ braises de satin.
Ven 28 Déc 2018 - 12:40
Je suis une sorcière | scénario
« Gravir la dune les bronches emplies d’air marin, puis découvrir là-bas, le miroir bleu aux rides crêtées d’écume et son argent éblouissant. Descendre vers la plage, s’asseoir sur le sable, être cet infime témoin de l’harmonie des couleurs et de la matière. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Son patronus est un lion, animal dominant et au fort tempérament qui sied parfaitement à la tornade. Quant à son épouvantard, il représente son corps inerte, le crâne en sang et pour conjurer sa peur, elle s'imagine encore enfant, joyeuse, qui court et saute partout, enfant rêvant de liberté. Son amortentia mixe l'odeur de la menthe poivrée, des vieux livres et le parfum rassurant de son meilleur ami. | ©️ fayrell ◈ emilia clarke. |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
« Evelyn Blackwood ! Revenez ici ! » Des cris qui ne faisaient qu’amplifier les rires de l’enfant qui courait dans tous les sens, une pile, enfant pleine d’énergie et qui se dépensait chaque minute, rendant folles les nourrices qui n’en pouvaient plus de cette enfant. Jetant un regard derrière elle, elle les voyait ses acolytes, Ethan et Sasha, rendant encore plus folles les nourrices à trois, ses bijoux, les hommes de sa vie. Elle sautait partout cette petite tête brune, écorchant ses genoux et ses coudes, tâchant les vêtements déjà changés une dizaine de fois dans la journée. Il régnait une ambiance agréable, un parfum paisible dans le domaine des Blackwood. Puis, le silence. Il était là, lui, cauchemar éveillé, obscurité en plein jour, le paternel Blackwood. « ça suffit. » Froid glacial, mots qui faisaient cesser tous les mouvements de la petite fille qui faisait des pas vers lui, la main vigoureuse de James Blackwood poussait son petit dos frêle. « Cesse de te comporter comme une clocharde, Evelyn. » Des mots rabaissants, une douche puis enfermée dans une pièce pour étudier. Éternelle rebelle, la poupée sortait un recueil de poèmes d’Arthur Rimbaud, un sourire et de l’admiration dans ses petits yeux pétillants. « Mais qui lit ça à douze ans ? » Il lui arrachait le livre et le brûla comme tous les autres, impuissante, dévastée, perdant un énième bijou.
La sentence était tombée, la jolie devait se fiancer à son meilleur ami. « Quelle plaie. » Lançait la jeune rebelle au Muller tout en l’enlaçant. Elle l’aimait, ce n’était pas discutable, mais les règles et le conditionnement de sa vie commençaient à épuiser le volcan, qui se contenait, tentant d’apaiser la tornade qui se déchainait en elle. « Je ne veux pas me marier avec toi. C’est… Bizarre. » Un rire s’échappait de ses lèvres, le lâchant pour allonger convenablement son dos sur l’herbe du parc de Poudlard. « C’est une torture ! » S’exclamait Evelyn en posant ses mains contre son visage. Cette idée de devoir se marier avec sa moitié la faisait tout bonnement rire, quelle belle idée de merde. Et pourtant, malgré l’hilarité de la situation, la jolie bouillonnait, le serpent n’en pouvait plus d’être contrôlée de la sorte.
Sombre idiote qui acceptait une énième fois le choix de papa et maman. « Tu iras en médicomagie. » Il n’y avait pas à discuter malgré les tentatives de la rebelle. Trainant des pieds, elle s’effondrait, seule dans ses draps froids. Ce n’était plus possible.
« J’ai arrêté mes études. » Vingt-et-un ans, encore toutes ses dents, elle venait de commettre une folie, elle le savait. Un père qui la saisissait violemment par le tissu de sa chemise, la trainant derrière lui comme une sombre déjection, sous les regards de ses frères et de sa soeur. Une gifle humiliante devant tout le monde, un père qui la poussait violemment dans la cour d’entrée, entraînant la chute de sa fille à même le sol. Scène humiliante, dégradation publique, vilain petit canard. « Ne reviens plus ici, tu n’es plus une Blackwood ni ma fille, mais la honte de la famille. » Les larmes aux yeux, Evelyn les regardait tous partir, lui tourner le dos, sans aucune main tendue vers son âme misérable : elle venait de tout perdre.
Âme errante dans les rues froides, des vêtements datant de quelques semaines déjà. Âme brisée qui venait de tout perdre, confort et abondance mais âme libre, un sourire aux lèvres quand bien même c’était dur. Enchainant les jobs, dormant dans les ruelles sombres, elle mentait à sa moitié, la vie lui paraissait de plus en plus compliquée au fil du temps. Il faisait froid, ses articulations étaient gelées et par fierté, putain de fierté, elle n’utilisait pas le logement que lui prêtait Sasha, elle lui mentait, le mettait quotidiennement en bordel pour rendre plus crédible son mensonge. Puis, assise dans une de ces ruelles, elle commit quatre fois des gestes de désespoir, se taillant, tentant de se tuer, mettre fin à ses jours et putain : qu’est-ce qu’ils avaient tout à vouloir la sauver, cette âme brisée ?
« Le positif, c’est qu’on n’est plus obligé de se marier. » Admettait Evelyn en souriant à Sasha. Le poids du mensonge ne faisait que l’enfoncer, surtout lorsqu’il lui parlait de l’appartement. Alors, la belle se forçait à sourire, le rassurant sur tout ce qu’elle faisait. « Je me sens plutôt bien là-bas, ça change. » Foutue menteuse. Et en le laissant, retournant dans ces ruelles de misère, la poupée ne pouvait pas s’empêcher de s’effondrer, de pleurer et verser toutes les larmes de son corps. « Je suis désolée. »
Tant d’années à travailler, à se tuer à la tâche et à dormir pour la plupart du temps dehors, à prendre égoïstement l’argent que lui donnaient son frère et sa soeur, la poupée a finalement récolté assez pour se payer cette ancienne boutique complètement miteuse. « Ce n’est pas grave, je vais la rénover. » Les yeux pleins d’étoiles, la sorcière faisait ses premiers pas dans la boutique, sa librairie, rêve d’enfance qui se réalisait.
Des hauts et des bas, les aléas de la vie qui s’acharnaient sur son havre de paix, son commerce. Mais Evelyn avance, obnubilée par ce rêve de toute une vie. Elle a parfois l’impression de rêver la jolie, croyant qu’un jour quelqu’un va la réveiller et réaliser que tout ceci n’était qu’une illusion. Elle est heureuse, épanouie dans ce semblant de nouvelle la femme, les yeux pleins d’étoiles.
La sentence était tombée, la jolie devait se fiancer à son meilleur ami. « Quelle plaie. » Lançait la jeune rebelle au Muller tout en l’enlaçant. Elle l’aimait, ce n’était pas discutable, mais les règles et le conditionnement de sa vie commençaient à épuiser le volcan, qui se contenait, tentant d’apaiser la tornade qui se déchainait en elle. « Je ne veux pas me marier avec toi. C’est… Bizarre. » Un rire s’échappait de ses lèvres, le lâchant pour allonger convenablement son dos sur l’herbe du parc de Poudlard. « C’est une torture ! » S’exclamait Evelyn en posant ses mains contre son visage. Cette idée de devoir se marier avec sa moitié la faisait tout bonnement rire, quelle belle idée de merde. Et pourtant, malgré l’hilarité de la situation, la jolie bouillonnait, le serpent n’en pouvait plus d’être contrôlée de la sorte.
Sombre idiote qui acceptait une énième fois le choix de papa et maman. « Tu iras en médicomagie. » Il n’y avait pas à discuter malgré les tentatives de la rebelle. Trainant des pieds, elle s’effondrait, seule dans ses draps froids. Ce n’était plus possible.
« J’ai arrêté mes études. » Vingt-et-un ans, encore toutes ses dents, elle venait de commettre une folie, elle le savait. Un père qui la saisissait violemment par le tissu de sa chemise, la trainant derrière lui comme une sombre déjection, sous les regards de ses frères et de sa soeur. Une gifle humiliante devant tout le monde, un père qui la poussait violemment dans la cour d’entrée, entraînant la chute de sa fille à même le sol. Scène humiliante, dégradation publique, vilain petit canard. « Ne reviens plus ici, tu n’es plus une Blackwood ni ma fille, mais la honte de la famille. » Les larmes aux yeux, Evelyn les regardait tous partir, lui tourner le dos, sans aucune main tendue vers son âme misérable : elle venait de tout perdre.
Âme errante dans les rues froides, des vêtements datant de quelques semaines déjà. Âme brisée qui venait de tout perdre, confort et abondance mais âme libre, un sourire aux lèvres quand bien même c’était dur. Enchainant les jobs, dormant dans les ruelles sombres, elle mentait à sa moitié, la vie lui paraissait de plus en plus compliquée au fil du temps. Il faisait froid, ses articulations étaient gelées et par fierté, putain de fierté, elle n’utilisait pas le logement que lui prêtait Sasha, elle lui mentait, le mettait quotidiennement en bordel pour rendre plus crédible son mensonge. Puis, assise dans une de ces ruelles, elle commit quatre fois des gestes de désespoir, se taillant, tentant de se tuer, mettre fin à ses jours et putain : qu’est-ce qu’ils avaient tout à vouloir la sauver, cette âme brisée ?
« Le positif, c’est qu’on n’est plus obligé de se marier. » Admettait Evelyn en souriant à Sasha. Le poids du mensonge ne faisait que l’enfoncer, surtout lorsqu’il lui parlait de l’appartement. Alors, la belle se forçait à sourire, le rassurant sur tout ce qu’elle faisait. « Je me sens plutôt bien là-bas, ça change. » Foutue menteuse. Et en le laissant, retournant dans ces ruelles de misère, la poupée ne pouvait pas s’empêcher de s’effondrer, de pleurer et verser toutes les larmes de son corps. « Je suis désolée. »
Tant d’années à travailler, à se tuer à la tâche et à dormir pour la plupart du temps dehors, à prendre égoïstement l’argent que lui donnaient son frère et sa soeur, la poupée a finalement récolté assez pour se payer cette ancienne boutique complètement miteuse. « Ce n’est pas grave, je vais la rénover. » Les yeux pleins d’étoiles, la sorcière faisait ses premiers pas dans la boutique, sa librairie, rêve d’enfance qui se réalisait.
Des hauts et des bas, les aléas de la vie qui s’acharnaient sur son havre de paix, son commerce. Mais Evelyn avance, obnubilée par ce rêve de toute une vie. Elle a parfois l’impression de rêver la jolie, croyant qu’un jour quelqu’un va la réveiller et réaliser que tout ceci n’était qu’une illusion. Elle est heureuse, épanouie dans ce semblant de nouvelle la femme, les yeux pleins d’étoiles.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>emilia clarke</b> ━ @"evelyn blackwood"</bottin>
- InvitéInvité
Re: evelyn ☽ braises de satin.
Ven 28 Déc 2018 - 16:18
Bon courage pour la réécriture de ta fichette, chaton
Hâte de voir cette nouvelle version
Hâte de voir cette nouvelle version
- InvitéInvité
Re: evelyn ☽ braises de satin.
Ven 28 Déc 2018 - 16:58
courage pour la réécriture bb chat
en tout cas ça fait plaisir de redécouvrir evie
en tout cas ça fait plaisir de redécouvrir evie
- InvitéInvité
Re: evelyn ☽ braises de satin.
Ven 28 Déc 2018 - 21:51
magnifique cette version 2 de ta fiche, je me suis régalée
belle comme un coeur, sauvage comme un lion
belle comme un coeur, sauvage comme un lion
- InvitéInvité
Re: evelyn ☽ braises de satin.
Ven 28 Déc 2018 - 23:31
Tes compliments me touchent, merci beaucoup.
- InvitéInvité
Re: evelyn ☽ braises de satin.
Sam 29 Déc 2018 - 17:21
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
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★ T'es paumé ? Tu ne sais pas qui est dans quelle maison ou dans quels cours ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a le : Référentiel de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : Ce perso. Si. Parfait. Cette nouvelle version est parfaite !
(nous faut un lien avec Hiko, viens en mp si ça t'intéresse )
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