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s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mar 1 Jan 2019 - 21:06
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
C’était aujourd’hui la veille du départ de son cousin, elle le savait la jolie et pourtant depuis leur dernière soirée endiablée, elle l’évitait, l’ignorait, l’affreuse. Foutue sorcière instable et imprévisible qui ne savait pas ce qu’elle voulait. La fleur les prenait tous selon ses humeurs et personne ne parvenait à décrire cette femme impitoyable, habitée par le diable lui-même, hôte de luxe. La reine s’asseyait sur une chaise et peignait lentement sa longue chevelure encore humide de sa douche, fixant le vide, pensive. Il n’était pas fréquent de la voir perdue dans ses pensées, c’était une bête, un monstre, qui agissait par instinct. Elle n’était pas encore habituée à la société, elle qui avait été enfermée quatre ans dont une année isolée de tous, foutrement malade, loin de tous.
Et puis la fleur bondissait presque de sa chaise, saisissant de quoi se vêtir et enfilait sa cape sombre qui couvrait tout son corps. Ses mains attrapaient également la coque de son violoncelle et sans un mot adressé à sa domestique, la Trejo s’en allait. Talons qui claquaient contre le sol, pas déterminés et francs qui claquaient contre le bitume des rues, transplanant jusqu’à l’appartement de son cousin, violoncelle sur le dos. D’un geste de baguette, la fleur déverrouillait la porte et s’instruisait sans crier gare dans le logis de son cousin, croisant son regard interrogateur. « Tomas. » Saluait la jeune femme, rejetant sa chevelure en arrière. « Viens avec moi. Maintenant. » Paroles sèches et froides comme à son habitude, elle ne le lui laisserait pas d’autre choix que de la suivre.
Et puis la fleur bondissait presque de sa chaise, saisissant de quoi se vêtir et enfilait sa cape sombre qui couvrait tout son corps. Ses mains attrapaient également la coque de son violoncelle et sans un mot adressé à sa domestique, la Trejo s’en allait. Talons qui claquaient contre le sol, pas déterminés et francs qui claquaient contre le bitume des rues, transplanant jusqu’à l’appartement de son cousin, violoncelle sur le dos. D’un geste de baguette, la fleur déverrouillait la porte et s’instruisait sans crier gare dans le logis de son cousin, croisant son regard interrogateur. « Tomas. » Saluait la jeune femme, rejetant sa chevelure en arrière. « Viens avec moi. Maintenant. » Paroles sèches et froides comme à son habitude, elle ne le lui laisserait pas d’autre choix que de la suivre.
(c) DΛNDELION
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mer 2 Jan 2019 - 19:45
Tu veux peut-être que tout soit plus rapide, il faut dire que ton départ de demain se fait attendre de plus en plus depuis ces derniers jours alors que la compétition approche à grand pas. Ce n’est plus un jeu. Il faut croire que devenir athlète n’est pas une mince affaire, surtout pour celui qui décide de ne pas se droguer en connaissant un peu trop les conséquences de ce genre d’acte. Ilvermorny n’était pas tout le temps le genre d’école accueillant les petits intello des grands quartiers, elle savait être la cause de beaucoup de passage en terme de substance dont tu n’as pas envie de connaître le nom. C’est important de rester maître de ses mouvements et de ses décisions, c’est à toi de prendre le contrôler sur ce monde qui part n’importe comment et à personne d’autre de le faire. C’est une règle d’or. Tu sais que dans quelques jours le Hakone sera à toi et pour ça, tu es prêts à tout donné, toutes ces semaines d’entrainement à suivre un programme compliqué, mais efficace. Tu vas pouvoir récolter le fruit de tes efforts et récupérer le trophée une fois au sommet avant d’atteindre une nouvelle étape qui cette fois te donne la possibilité d’attraper le monde dans la paume de ta main. Tout ça, un jour sera à toi. Tu dois juste continuer à être le coureur qui n’abandonne pas et qui toujours plus rapide, arrive le premier à la ligne d’arrivée.
Tu rêvasses sur ce canapé tant de fois pervertis alors que la jeune femme décide de faire son apparition, ça ne te surprend même plus alors qu’elle pose ses iris sur toi. « Laelia. » Comme pour répondre à sa courbette de salutation. C’est toujours comme ça avec vous deux, un jour vous êtes dans les bras l’un de l’autre avec des mots d’amour à faire rougir n’importe qui, puis le lendemain vous êtes complètement différents. C’est ainsi que votre relation évolue et c’est une très bonne chose pour tout le monde, surtout pour vous et c’est tout ce qui compte. Tu n’as plus rien à faire de la journée, la valise est terminé et tout est enclenché avant ton départ, tu peux donc suivre la jeune femme sans dire un mot. Ce n’est pas souvent qu’elle agit de cette façon, alors tu ne voudrais pas l’arrêter dans sa détermination. « Tu as intérêt à ne pas me faire perdre mon temps. » Tu viens de dire ça naturellement, tu n’aimes pas utiliser ton énergie à autre chose qu’une action utile à ta vie et si elle t’emmène dans un endroit à mourir d’ennui, sûrement que tu ne seras pas très content. Mais normalement, avec elle, aucun risque.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mer 2 Jan 2019 - 21:20
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
La serrure cédait une énième fois et cela donnait le sourire à la fleur qui s’avançait d’un pas déterminé dans le salon de son cousin, lui-même vautré dans le canapé. Il rêvait l’agneau et voilà qu’il cauchemardait à la tombée du jour avec l’arrivée du diable chez lui. Pourtant, il se cachait à moitié, il ne prenait pas possession du corps de son hôte ou du moins pas maintenant. La brune ne lui laissait pas le choix alors il se levait et se décidait à la suivre, marchant légèrement devant une fois l’appartement quitté. Les doigts de Laelia glissaient contre la housse de son violoncelle, silencieuse et ses pas légers et lents maintenant que Tomas la suivait. Ses paumes glissaient ensuite dans les poches de sa cape une fois à l’extérieur, entamant une longue marche d’une vingtaine de minutes jusqu’au château d’Inverness.
La nuit s’était installée, l’astre lunaire guidait leurs pas silencieux jusqu’à l’immense domaine. Normalement, il ne devait y avoir personne puisque la propriété était peu fréquentée de nuit de par les histoires ou plutôt les légendes à son sujet. Cela plaisait à la fleur l’idée de se sentir seule et isolée avec son cousin, elle qui voulait être la dernière personne à le voir avant son départ. Égoïste. « Je ne viens pas. » Annonçait la reine après un long silence. Le bruit des cailloux sous leurs pieds comblait le silence morbide tandis qu’ils gagnaient les remparts du château qui offraient une vue somptueuse sur la ville et ses multiples lumières. Sans un mot, sa main chaude venait enlacer celle du brun, ils avaient beau être dans un lieu public, ils étaient seuls à cet instant avec personne pour les empêcher de faire quoi que ce soit. « J’espère que tu vas remporter cette course. » Le regard fixant l’horizon, elle affichait un sourire en coin la jolie.
La nuit s’était installée, l’astre lunaire guidait leurs pas silencieux jusqu’à l’immense domaine. Normalement, il ne devait y avoir personne puisque la propriété était peu fréquentée de nuit de par les histoires ou plutôt les légendes à son sujet. Cela plaisait à la fleur l’idée de se sentir seule et isolée avec son cousin, elle qui voulait être la dernière personne à le voir avant son départ. Égoïste. « Je ne viens pas. » Annonçait la reine après un long silence. Le bruit des cailloux sous leurs pieds comblait le silence morbide tandis qu’ils gagnaient les remparts du château qui offraient une vue somptueuse sur la ville et ses multiples lumières. Sans un mot, sa main chaude venait enlacer celle du brun, ils avaient beau être dans un lieu public, ils étaient seuls à cet instant avec personne pour les empêcher de faire quoi que ce soit. « J’espère que tu vas remporter cette course. » Le regard fixant l’horizon, elle affichait un sourire en coin la jolie.
(c) DΛNDELION
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Jeu 3 Jan 2019 - 13:39
Tu aimes cette situation, c’est le genre de moment où tu ne sais pas ce qu’il va se passer et ça permet d’alimenter une vie qui n’est pas toujours très reconnaissante avec toi. Tu n’as pas peur de la mort, contrairement à beaucoup et ça te permet de profiter des opportunités qui se présentent à toi et de ne pas louper la moindre occasion de vivre une sensation forte. La curiosité est une qualité. Tu sais ce qu’elle va faire de cet instrument qu’elle porte sur elle, elle sait que tu aimes la musique, et même si c’est rare venant de cette jeune femme, tu sais quand même apprécier ce genre d’attention de sa part. Elle est généreuse parfois, elle ne doit même pas s’en rendre compte elle-même, portée par le destin et surtout, son instinct. C’est plus simple de cacher ses véritables sentiments que d’accepter de faire face pour affronter ce qui semble être une guerre sans fin. Mais même ce genre de bataille peut se solder par une victoire avec un peu de courage et personne ne manque de bravoure dans cette famille. Tu le sais.
En route vers ce qui semble être le château d’Inverness, la première partie de cette balade se fait dans le silence et dans le froid alors qu’elle brise enfin la glace avec une phrase qui te fige presque sur place. Tu n’avais pas tellement prévu Laelia dans tes valises, ce n’est pas que tu ne voulais pas l’avoir avec toi, mais impossible de se concentrer avant une course si elle passe la nuit avec toi. Tu le sais. « Je comprends. » Après tout, il faut aussi se dire que Laelia n’est pas forcément le genre de personne réellement libre de tous ses mouvements, beaucoup prise par la gorge avec cette famille qui ne sait pas reconnaître les membres à leur juste valeur. Tu n’as pas besoin de te battre comme elle doit le faire, d’une certaine façon, tu devrais en souffrir, mais ce n’est pas le cas, dans cette famille, aucune place pour l’empathie et la compassion. Vous êtes assoiffés de pouvoir, jusqu’à en perdre de vu la réelle beauté du monde. C’est dommage.
Elle prend une de tes mains fermement et vous continuez d’avancer dans l’obscurité alors que tu décides de sortir ta baguette avec ta main de libre et de la pointer en avant légèrement surélevé. « Lumos. » C’est mieux comme ça, tu n’aimes être dans le noir. Tu souris alors que ta cousine t’encourage pour la course, personne ne l’avait fait avant elle, voilà ce qu’elle a de spéciale et de plus que tous les autres. Jazmin et Celestina ne faisant pas partie de l’équation. « Merci. » Elle sait que tu passes toutes tes journées à t’entraîner et tu as conscience d’être prêt à affronter toutes les tempêtes s’il le faut. Ce n’est plus qu’une question de temps avant de remporter le titre, celui de toute une vie. Vous arrivez enfin à destination, tu t’arrêtes et observes la jeune femme. « Alors comme ça, tu m’as fait une surprise ? »
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Jeu 3 Jan 2019 - 14:38
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Reine qui avançait dans la bâtisse devenue un monument, aucune émotion ne traversait son visage, impassible. Pourtant, un air admiratif prenait possession de ses yeux clairs tapissés dans la pénombre lorsqu’elle apercevait toutes ces lumières étincelantes. Inverness était une belle ville mais la fleur savait qu’elle n’avait pas sa place. Elle ne l’avait nulle part puisque son âme brûlait déjà en enfer. Pécheresse, son nom était déjà gravé dans les abîmes. L’obscurité ne semblait pas convenir à son sang qui lançait un sortilège du bout de sa baguette tandis que la brune retenait en otage son autre main. « J’aurai dû venir ce matin, je n’aurai pas eu l’impression de trimballer une fillette. » Commentait Laelia en suivant lentement le chemin des remparts, un coup de langue contre ses lèvres nues.
Le chemin est long et silencieux pourtant la fleur appréciait cela, être la dernière personne à le voir, exclusivité qui avait parfois son charme. Une main glissait contre sa longue chevelure, doux parfum qui émanait de cette dernière. Enfin, le chemin se faisait plus étroit et Laelia la guidait à l’intérieur sans lâcher sa paume froide, contrastant avec la chaleur de la sienne. Ils arrivèrent dans une immense pièce de l’époque où trônait une cheminée ainsi que des fauteuils anciens, des cadres et des chandeliers ainsi qu’un lustre impressionnant. La jolie verrouillait chaque porte afin d’être seuls et fermait les rideaux, les plongeant dans une ambiance chaleureuse tamisée. Elle s’avançait ensuite, talons qui claquaient contre le parquet et elle s’agenouillait au sol entre les sièges et le feu afin de sortir son violoncelle. « Oui. » Répondait la jolie après une longue pause.
Ses doigts glissaient contre les cordes et un air nostalgique étirait ses traits, sombre époque révolue. Figure maternelle arrachée. La fleur restait un moment immobile, les yeux rivés sur ce bijou. « On a l’habitude d’écouter de la musique ensemble alors je me suis dit que je pouvais te faire la surprise avant ton départ. » Aucune émotion ne passait sur son visage et Laelia se levait, retirant sa cape avant de saisir l’instrument. Elle prenait place sur un fauteuil proche du feu et se mettait à gratter les cordes avec la baguette ainsi que de ses doigts, chantonnant de sa douce voix mélodieuse quelques paroles d’une chanson qu’ils appréciaient.
Le chemin est long et silencieux pourtant la fleur appréciait cela, être la dernière personne à le voir, exclusivité qui avait parfois son charme. Une main glissait contre sa longue chevelure, doux parfum qui émanait de cette dernière. Enfin, le chemin se faisait plus étroit et Laelia la guidait à l’intérieur sans lâcher sa paume froide, contrastant avec la chaleur de la sienne. Ils arrivèrent dans une immense pièce de l’époque où trônait une cheminée ainsi que des fauteuils anciens, des cadres et des chandeliers ainsi qu’un lustre impressionnant. La jolie verrouillait chaque porte afin d’être seuls et fermait les rideaux, les plongeant dans une ambiance chaleureuse tamisée. Elle s’avançait ensuite, talons qui claquaient contre le parquet et elle s’agenouillait au sol entre les sièges et le feu afin de sortir son violoncelle. « Oui. » Répondait la jolie après une longue pause.
Ses doigts glissaient contre les cordes et un air nostalgique étirait ses traits, sombre époque révolue. Figure maternelle arrachée. La fleur restait un moment immobile, les yeux rivés sur ce bijou. « On a l’habitude d’écouter de la musique ensemble alors je me suis dit que je pouvais te faire la surprise avant ton départ. » Aucune émotion ne passait sur son visage et Laelia se levait, retirant sa cape avant de saisir l’instrument. Elle prenait place sur un fauteuil proche du feu et se mettait à gratter les cordes avec la baguette ainsi que de ses doigts, chantonnant de sa douce voix mélodieuse quelques paroles d’une chanson qu’ils appréciaient.
(c) DΛNDELION
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Ven 4 Jan 2019 - 13:41
« J’aurai dû venir ce matin, je n’aurai pas eu l’impression de trimballer une fillette. » Impossible de ne pas râler dans cette situation, même si tu sais qu’elle fait ça seulement pour te faire réagir. Le pire, c’est que ça fonctionne. Avoir besoin d’un peu de lumière, ça ne veut pas dire avoir peur, mais simplement ne pas vouloir trébucher sur un obstacle sans aucune bonne raison. C’est devenu une habitude de ne plus répondre à ce genre de provocation, comme si tu savais que de toute façon c’était impossible de tenir tête à certaines personnes surtout dans cette famille de déséquilibrés. Tu souris légèrement alors que vous arrivez enfin à l’intérieur, toujours à main dans la main comme quand vous étiez plus jeunes. Comme quoi, certaines habitudes ne peuvent pas changer.
Rapidement, elle lâche son emprise sur toi et va s’installer en commençant à gratter quelques cordes dans le calme alors que l’ambiance devient de plus en plus confortable pour toi. « Nox. » Tu n’as plus besoin de cette baguette et la ranges avant de venir t’installer dans le fauteuil à l’extrémité, vous n’avez certainement pas le droit d’être là et c’est ce qui rend cette petite soirée encore plus intéressante. Il faut croire que ça peut vous faire du bien d’être tranquille et de partager un moment comme celui-ci qui ne se résume pas à avoir des rapports ou à s’embrasser pendant des heures comme vous le faites d’habitude. Tu aimes cette sensation de pouvoir posséder ta cousine pendant quelques heures dans l’unique objectif de passer du temps ensembles. Il faut croire que tu vas lui manquer, c’est réciproque.
Elle commence à chanter et à jouer de l’instrument et tu fermes les yeux pour apprécier l’instant un maximum, elle sait faire autre chose que de cracher des insultes. Tu le sais, pourtant, tu ne lui demandes jamais de le faire alors qu’elle pourrait tranquillisé légèrement ce qui te fait souffrir. Ton père. Tes frères. Ta sœur. Et cette jeune fille dont tu ne sais presque rien. Tu ne sais pas combien de temps encore, tu vas pouvoir tenir, mais tu commences à devenir ce que tu avais toujours juré de combattre. Tu as souvent l’impression de n’être rien, comme le fleuve calme qui divague et chemine sans fin. Tu existes seulement, mais quoi que tu fasses rien n’apporte la satisfaction que tu recherches. Cependant, ce genre de situation mérite d’être vécu et c’est peut-être pour ça que tu es sur terre. Pour vivre ça. Tu veux lui dire qu'elle comprend ce que tu ressens, mais ce n'est sûrement pas le cas, elle voulait juste te faire plaisir avant ton départ, tu voudrais juste que se soit parce qu'elle sait ce qui te fait mal. Tu aimerais tellement.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Ven 4 Jan 2019 - 15:13
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Les serrures verrouillées, les alliés de sang se plongeaient dans une ambiance chaleureuse, plus intime. Cela changeait de leurs habituelles retrouvailles chez le jeune homme ou dans des lieux isolés à l’université. Elle voulait lui faire plaisir avant son départ, être aimé qui allait lui manquer mais la fleur était bien trop incapable de réaliser ou de comprendre autre chose que la violence, tout le reste lui échappait. Lumière tamisée, chaleur offerte par la cheminée et le bois qui brûlait. Elle ne disait rien la fleur mais Laelia appréciait ces moments simples entre eux. Ils étaient rares et précieux, des moments où la violence et l’irrespect n’étaient pas au rendez-vous. Des moments où le diable se reposait.
Le bijou sortit de sa coque, la femme s’installait et tenait l’instrument entre ses cuisses presque nues. Baguette en main, la brune se mettait à gratter les cordes et chantonner ainsi qu’interpréter certaines de leurs musiques favorites, celles qu’ils écoutaient souvent ensemble. Il avait beau être de son sang, c’était bien le seul à s’intéresser à elle quand bien même cette femme était affreusement méchante, elle restait tout de même une inconnue à ses yeux. Les minutes passèrent et Laelia enchaînait les musiques apaisantes, avant de se taire et de seulement jouer cette mélodie de Chopin qu’elle jouait constamment, morceau qui n’avait aucun secret pour elle. Note finale, en silence, l’étudiante se levait et rangeait l’instrument, retirant en même temps ses chaussures, lançant un dernier regard au violoncelle.
Se redressant, Laelia avançait vers son cousin et glissait dans ses bras, lentement, comme une ombre. Un bras entourait son torse tandis que son visage se reposait avec délicatesse contre son épaule, long soupire qui s’échappait d’entre ses lèvres charnues. « Tu vas me manquer. » Rare confession qui glissait d’entre ses lèvres. « Ne dis rien. » S’empressait-elle d’ajouter tout en posant son regard dans le sien. C’était fusionnel entre eux et le diable ne pouvait pas s’empêcher de venir épouser ses lèvres des siennes, qu’importent les interdits.
Le bijou sortit de sa coque, la femme s’installait et tenait l’instrument entre ses cuisses presque nues. Baguette en main, la brune se mettait à gratter les cordes et chantonner ainsi qu’interpréter certaines de leurs musiques favorites, celles qu’ils écoutaient souvent ensemble. Il avait beau être de son sang, c’était bien le seul à s’intéresser à elle quand bien même cette femme était affreusement méchante, elle restait tout de même une inconnue à ses yeux. Les minutes passèrent et Laelia enchaînait les musiques apaisantes, avant de se taire et de seulement jouer cette mélodie de Chopin qu’elle jouait constamment, morceau qui n’avait aucun secret pour elle. Note finale, en silence, l’étudiante se levait et rangeait l’instrument, retirant en même temps ses chaussures, lançant un dernier regard au violoncelle.
Se redressant, Laelia avançait vers son cousin et glissait dans ses bras, lentement, comme une ombre. Un bras entourait son torse tandis que son visage se reposait avec délicatesse contre son épaule, long soupire qui s’échappait d’entre ses lèvres charnues. « Tu vas me manquer. » Rare confession qui glissait d’entre ses lèvres. « Ne dis rien. » S’empressait-elle d’ajouter tout en posant son regard dans le sien. C’était fusionnel entre eux et le diable ne pouvait pas s’empêcher de venir épouser ses lèvres des siennes, qu’importent les interdits.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Ven 4 Jan 2019 - 20:52
Le feu crépite dans la cheminée alors que sa chaleur commence peu à peu à envahir la pièce, c’est agréable cette douceur ardente quand on connaît le désastre de ne pas pouvoir se réchauffer. Ce n’est pas ton cas, vous avez tout ce qu’il vous faut dans la demeure Trejo sans ne jamais manquer de rien. Tu ne connais pas la véritable faim, la réelle soif et la sensation que tu vas mourir dans quelques heures, parfois quelques minutes même. Ce n’est pas ce genre de monstruosité qui pèse sur ta tête, mais tu n’es pas pour autant le genre d’homme qui peut avoir ce qu’il veut en claquant des doigts, tu vas devoir te battre dans les jours à venir pour espérer apercevoir l’avenir que tu voudrais. Il va falloir courir et surtout, il va falloir gagner. Tu aimerais remonter le temps si jamais ça ne fonctionne pas, si tu tournes assez longtemps peut-être que ça sera possible, mais, il ne faut pas trop rêve ce genre d’événement n’arrive que dans les films. Ce n’est pas une fiction.
Elle s’arrête alors de chanter et de jouer ce qui éveille ta curiosité, tu ouvres les yeux et toujours bercé par la chaleur des flammes, tu observes ta cousine qui prend place sur toi. Tu enroules un bras autour de sa taille et pose ta tête contre le dossier du fauteuil en profitant de ces quelques minutes avec elle avant le grand départ. Tu veux aller au Japon, mais tu sais que tu aimes cette petite routine qui s’est installé avec tes proches dans cette école, et même si tu ne risques pas de l’avouer, tu aimerais tout autant rester avec tout le monde à Hungcalf. Tu ne dois pas pensé à ça juste avant le départ, ça pourrait mettre en péril ton avenir et tu ne veux pas bosser avec ton père. « Tu vas me manquer. » Tu lèves le visage en souriant, ce n’est pas d’elle ce genre de phrase et tu comptes lui faire une petite remarque, mais elle le voit venir en t’embrassant pour t’empêcher de parler. La vipère. Tu regardes alors la jeune femme avec ce même sourire niais. « Ça ne va pas être simple, d’être loin de toi. » C’est une façon de lui rendre sa petite attention, tu le penses aussi, mais c’est assez compliqué de le dire. Surtout, quand c’est aussi sincère et vrai. « Si je ne gagne pas cette course, je vais laisser ma seule chance de montrer au monde que je ne suis pas quelqu’un d’ordinaire. » Tu n’es pas comme ça, mais tu as besoin de le dire et il faut dire que l’ambiance est parfaite pour les confessions. Surtout après ce que vient de dire Laelia. « Tu devrais venir courir avec moi l’un de ces jours, tu comprendrais sûrement ce que je veux dire. » La liberté, c’est un sentiment que tu ne peux ressentir qu’à pleine vitesse alors que personne ne pourra jamais te rattraper.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Ven 4 Jan 2019 - 21:51
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Les doigts délicats de la poupée diabolique s’attelaient à ranger avec attention le seul héritage familial qui lui restait. Elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux, rien au monde n’avait plus de valeur que ce violoncelle, instrument si fragile et qui paraissait si neuf, récent. La fleur en prenait soin, encore plus que d’elle-même, une vraie poupée qui aimait être chouchoutée et qui rendait la pareille à son bijou, qui avait parfois un certain goût de nostalgie. Légère et aérienne tel un nuage, la danseuse se glissait entre les bras de son cousin et allongeait ses jambes sur le côté, chaleur rassurante que lui offrait Tomas. Ambiance propice à la détente et aux mots tendres qui échappaient à la jolie, fronçant les sourcils lorsque ces derniers s’échappaient de ses lèvres. Ainsi, elle ne lui laissa pas l’occasion d’y répondre le diable, collait ses lèvres aux siennes dans un baiser sensuel, horrible sorcière.
Tandis que son regard clair croisait celui de son sang, ses mots touchaient la jeune fille qui n’avait jamais reçu de l’affection de quelqu’un, elle qui avait longtemps été victime de violences et qui maintenant ne connaissait qu’elle, qui vivait grâce à ce sentiment dévastateur. « Ce ne doit pas être évident d’être vu comme un moins que rien. » Ajoutait Laelia en déposant son visage contre l’épaule de Tomas, nouant leurs mains ensemble, douce étreinte, elle qui se réfugiait dans la méchanceté gratuite et la violence chaque seconde. « On fait assez de sport ensemble. » La fleur riait légèrement et fermait ses yeux, happée par la chaleur de la cheminée. C’était si agréable. « Je viendrai courir avec toi, mais je ne fais jamais de sport. » Elle risquait d’être si nulle et la belle détestait ce genre de sentiment mais pourtant il savait comment lui parler, elle qui ne reculait jamais devant rien. « Je te ferai ta fête lorsque tu rentreras. » Commentait la Grymm en pinçant son ventre du bout de ses ongles parfaitement manucurés. « Est-ce que tu sais pourquoi je joue du violoncelle ? » Question qui lui avait échappé et pourtant, le diable s’apprêtait à lui livrer quelques secrets sur elle, son regard posé dans le sien.
Tandis que son regard clair croisait celui de son sang, ses mots touchaient la jeune fille qui n’avait jamais reçu de l’affection de quelqu’un, elle qui avait longtemps été victime de violences et qui maintenant ne connaissait qu’elle, qui vivait grâce à ce sentiment dévastateur. « Ce ne doit pas être évident d’être vu comme un moins que rien. » Ajoutait Laelia en déposant son visage contre l’épaule de Tomas, nouant leurs mains ensemble, douce étreinte, elle qui se réfugiait dans la méchanceté gratuite et la violence chaque seconde. « On fait assez de sport ensemble. » La fleur riait légèrement et fermait ses yeux, happée par la chaleur de la cheminée. C’était si agréable. « Je viendrai courir avec toi, mais je ne fais jamais de sport. » Elle risquait d’être si nulle et la belle détestait ce genre de sentiment mais pourtant il savait comment lui parler, elle qui ne reculait jamais devant rien. « Je te ferai ta fête lorsque tu rentreras. » Commentait la Grymm en pinçant son ventre du bout de ses ongles parfaitement manucurés. « Est-ce que tu sais pourquoi je joue du violoncelle ? » Question qui lui avait échappé et pourtant, le diable s’apprêtait à lui livrer quelques secrets sur elle, son regard posé dans le sien.
(c) DΛNDELION
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Sam 5 Jan 2019 - 14:10
« Ce ne doit pas être évident d’être vu comme un moins-que-rien. » Si ça n’avait pas été Laelia à l’instant, tu serais sûrement au bord des nerfs à lui balancer des noms d’oiseaux. Simplement, tu sais à quel point la jeune femme ne calcule pas ce genre de propos, ce n’est même pas de la méchanceté, mais seulement de l’innocence. Tout, comme pourrait le faire un enfant, il n’a pas conscience que ce qu’il dit est mal ou blessant alors c’est un peu la même chose en ajoutant à l’équation le fait, que tu t’en moques de ce qu’on peut penser. Tu n’es pas un moins-que-rien, c’est la vie qui est misérable et qui ne mérite pas une personne comme toi. L’orgueil ? Juste un peu. C’est une chance d’avoir la possibilité de faire des choix, de penser et d’agir suivant ses désirs, mais, tout le monde n’a pas envie d’obtenir ce genre de responsabilité ou même de pouvoir. Certains veulent avoir la paix et ne rien faire, ils n’ont même pas envie d’être partis les vivants alors pourquoi obliger des hommes et des femmes à faire comme tout le monde. Qu’ils choisissent la façon dont ils doivent vivre et celle dont ils doivent mourir. Une vie, une seule destinée.
« On fait assez de sport ensemble. » Ce n'est pas faux. Ce n’est pas tellement l’idée que tu peux avoir d’une vraie activité sportive, mais elle n’a pas tord ce qui pourrait presque rentrer dans une discipline olympique. On ne sait jamais, le monde peut continuer à évoluer et tout vous surprendre d’une façon ou d’une autre. « Tu trouves toujours les mots. » Simple constatation armée d’un sourire sincère et d’une touche de malice alors qu’une main passe sur sa joue tendrement comme pour imprimer chaque trait de son visage. « Je pourrais te montrer un endroit sympa. » Tu es le seul à aller dans cette clairière vu que tu n’as jamais emmené personne avec toi, tu penses que de courir à plusieurs, c’est une perte de temps mise en place seulement pour te faire perdre ton temps, donc heureusement que personne ne t’accompagne. Tu vas juste faire une exception pour ta cousine, c’est la moindre des choses. Partir des heures et gambader parmi les arbres en perdant la notion du temps et en oubliant le monde qui t’entoures, c’est une passion comme une autre. Une belle manière de te rapprocher un peu plus de ton objectif et d’atteindre la véritable paix.
« Est-ce que tu sais pourquoi je joue du violoncelle ? » Tu arques un sourcil en direction de la jeune femme, c’est une très bonne question à laquelle tu ne penses pas avoir la réponse. Elle ne parle pas souvent d’elle, de ses motivations ou même de ses rêves alors ce n’est pas une surprise que tu ne sois pas au courant de ça. C’est peut-être le moment d’avoir quelques confidences pour elle aussi. Doux rêves. « Tu vas me le dire. » Tu n’aimes pas jouer aux devinettes et elle sait très bien que tu ignores la réponse, elle connaît tout autant ton impatiente et ta curiosité alors que tu ne peux plus quitter cette demoiselle du regard. Tu veux savoir ce qui anime cette flamme en elle. Cet incendie ardent.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Sam 5 Jan 2019 - 15:21
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Fleur immortelle, ronces et épines constamment tournées vers l’ennemi, bouclier humain, âme restante à protéger, Laelia ne comptait que sur elle. Impossible de placer sa confiance en quelqu’un, avec le temps et les épreuves, la musicienne était devenue sa meilleure amie, complice jusqu’à la fin de ses jours. Alors dans les bras de son cousin, la jolie se laissait aller, baissant à moitié le bouclier pour percevoir ce regard ténébreux qui se posait avec intérêt sur elle, cette femme instable. La brune trouvait l’idée de Tomas idiote, ils se dépensaient assez ensemble vu la fréquence de leurs rapports et pourtant cet abruti voulait encore la faire courir, elle qui était incapable de faire autre chose que de la danse. Bien que la Trejo était une piètre sportive, les défis ne l’effrayaient pas : avait-elle peur de quelque chose la fleur ?
Une délicate caresse contre sa joue lui ôtait un fin sourire, les yeux rivés sur la danse des flammes ainsi que les petits crépitements du feu qui parvenaient à ses oreilles. « Si tu veux. » Commentait Laelia en haussant les épaules, qu’importe le lieu, la reine était toujours prête à affronter de nouveaux défis. La fleur perdrait sûrement son temps, c’était même certain mais elle se surprenait à accepter sa proposition, elle qui ne cessait de rabaisser l’autre Trejo, sans se soucier de l’impact que Laelia avait dans sa vie. Par égoïsme, l’étudiante aurait pu lui casser les genoux afin de l’empêcher d’aller au Japon, lui faire du mal afin qu’il ne puisse plus courir, mais elle avait vu dans son regard à quel point c’était important, aussi important que l’envie de vengeance de la fleur. Un besoin, la nécessité de se sentir vivant.
Sadique, un sourire étirait ses lèvres qu’elle humidifiait de sa langue. Les ficelles étaient reliées à ses doigts, les tirants juste pour s’amuser avec la patience de son partenaire. Horrible personne qui connaissait les faiblesses du brun et qui les piétinait de ses pieds, c’était horriblement agréable d’appuyer puis d’insister là où cela faisait mal. Il la couvait du regard, le beau, alors qu’elle fixait le feu, rêvant d’offrir une mort pareille, mort lente et douloureuse à quelqu’un. « Non. » Articulait sèchement la femme en se blottissant davantage entre les bras réconfortants de Tomas, sourire amusé aux lèvres. Lui, l’éternel impatient.
Une délicate caresse contre sa joue lui ôtait un fin sourire, les yeux rivés sur la danse des flammes ainsi que les petits crépitements du feu qui parvenaient à ses oreilles. « Si tu veux. » Commentait Laelia en haussant les épaules, qu’importe le lieu, la reine était toujours prête à affronter de nouveaux défis. La fleur perdrait sûrement son temps, c’était même certain mais elle se surprenait à accepter sa proposition, elle qui ne cessait de rabaisser l’autre Trejo, sans se soucier de l’impact que Laelia avait dans sa vie. Par égoïsme, l’étudiante aurait pu lui casser les genoux afin de l’empêcher d’aller au Japon, lui faire du mal afin qu’il ne puisse plus courir, mais elle avait vu dans son regard à quel point c’était important, aussi important que l’envie de vengeance de la fleur. Un besoin, la nécessité de se sentir vivant.
Sadique, un sourire étirait ses lèvres qu’elle humidifiait de sa langue. Les ficelles étaient reliées à ses doigts, les tirants juste pour s’amuser avec la patience de son partenaire. Horrible personne qui connaissait les faiblesses du brun et qui les piétinait de ses pieds, c’était horriblement agréable d’appuyer puis d’insister là où cela faisait mal. Il la couvait du regard, le beau, alors qu’elle fixait le feu, rêvant d’offrir une mort pareille, mort lente et douloureuse à quelqu’un. « Non. » Articulait sèchement la femme en se blottissant davantage entre les bras réconfortants de Tomas, sourire amusé aux lèvres. Lui, l’éternel impatient.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Dim 6 Jan 2019 - 18:02
Le feu de la cheminée n’attaque pas les neurones, comme on pourrait s’y attendre alors que cette chaleur apaisante continue d’avoir cet effet sur vous deux. Comme si elle commencer à avoir des pouvoirs capables de vous rentrent meilleurs tous les deux, ce qui est parfaitement impossible, mais ça reste intéressant d’y penser un instant. Qu’est-ce qui peut faire qu’une mauvaise personne, devienne quelqu’un de bien ? Un événement tragique ? Une maladie ? Une rencontre ? Tu n’as pas la réponse, disons que tu ne veux tout simplement pas la trouver. Ça voudrait juste dire que tu peux changer et qu’il faudra faire des efforts, cette vie te convient et tu n’as de toute façon pas envie de terminer au paradis. Y’a sûrement tout ce qu’il faut en enfer pour toi. Une petite chambre avec vue sur le purgatoire, pas loin de la salle de torture pour ne pas trop marcher avant le début des séances. C’est parfait.
La jeune femme accepte tout ce que tu lui proposes ce soir et c’est bien la première fois, tu commences à te demander ce qu’il se passe alors qu’elle débute à nouveau par une négation. Voilà, c’est cette Laelia là que tu connais. Celle même qui te regarde droit dans les yeux pour t’enlever ce que tu veux. Elle aime te dire non et tu aime tout autant qu’elle te le dise, c’est spécial, mais c’est votre façon de vous aimer. Même si l’amour ce n’est pas quelque chose que l’on peut toucher, vous ne pouvez pas mettre de mots sur ce que vous ne pensez pas ressentir, pourtant, on ne décide jamais vraiment. Personne n’est maître de son destin, ce n’est qu’un rêve qu’il faut arrêter rapidement sous peine de terminer vraiment malheureux et sous un pont à attendre que la moindre petite pièce de monnaie arrive dans vos mains. La richesse et la renommé. La beauté et le pouvoir. Vous devez conserver tout ça.
Tu fermes les yeux et ne perd pas ce mince sourire pour autant, elle n’est vraiment pas possible, mais, c’est aussi ce qui fait son charme à la jeune brune. « S’il te plaît. » Tu sais qu’elle adore ça, qu’on lui demande les choses de cette façon et tu n’as plus de fierté depuis un moment déjà, du moins pas pour ce genre de bêtise. Alors, ce n’est pas un problème. Et si elle ne veut vraiment pas le dire, libre à elle de se taire. Tu tournes son visage pour qu’elle puisse te regarder et ouvrant les paupières, tu l’embrasses tendrement en murmurant contre ses lèvres, lui mordillant en même temps. « Dis-le-moi. »
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Dim 6 Jan 2019 - 18:48
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Laelia aimait se faire désirer, un plaisir malsain que de refuser et de laisser les autres la supplier. Mauvaise fille, elle jubilait intérieurement bien qu’avec le temps, la poupée du diable était devenue beaucoup moins expressive, rongée par le mal. Il n’y avait rien d’autre que la folie sur ce visage, se sentait déjà morte, morte de l’intérieur, brisée, ne parvenant plus à ressentir quelque chose. Avait déjà-t-elle ressenti quelque chose, la fleur ? Peut-être oui dans les bras de Tomas, il lui faisait ressentir du désir, de l’excitation mais pourtant, c’était comme avec les autres hommes. Il n’y avait personne qui parvenait à lui faire ressentir autre chose et c’était plaisant de tout maîtriser.
Un sourire en coin étirait ses lèvres tandis que Laelia restait stoïque. Il la suppliait, suite évidente, qui plaisait à la fleur. Les doigts de Tomas tournaient son visage vers le sien alors qu’il venait ensuite épouser ses lèvres des siennes, un échange tendre, doux contact de ses dents contre les lèvres charnues de sa cousine. Elle le provoquait, iris dans ceux de son sang, aucune émotion ne traversait ce faciès. Sans un mot, Laelia le faisait bousculer et passait sur lui, son visage proche du sien, chevelure qui glissait contre son visage. « J’aime ça. » Rire amusé alors que son buste s’affaissait, s’allongeant simplement contre le corps du Trejo, visage contre son épaule forte. Elle le fixait ensuite la fleur, baisant simplement sa mâchoire bien dessinée. « Il appartenait à ma mère. » Finissait-elle par ajouter après un long silence, silence qui s’était voulu pesant, cherchant uniquement à jouer avec la patience du brun, qui lui, savait comment la divertir.
Un sourire en coin étirait ses lèvres tandis que Laelia restait stoïque. Il la suppliait, suite évidente, qui plaisait à la fleur. Les doigts de Tomas tournaient son visage vers le sien alors qu’il venait ensuite épouser ses lèvres des siennes, un échange tendre, doux contact de ses dents contre les lèvres charnues de sa cousine. Elle le provoquait, iris dans ceux de son sang, aucune émotion ne traversait ce faciès. Sans un mot, Laelia le faisait bousculer et passait sur lui, son visage proche du sien, chevelure qui glissait contre son visage. « J’aime ça. » Rire amusé alors que son buste s’affaissait, s’allongeant simplement contre le corps du Trejo, visage contre son épaule forte. Elle le fixait ensuite la fleur, baisant simplement sa mâchoire bien dessinée. « Il appartenait à ma mère. » Finissait-elle par ajouter après un long silence, silence qui s’était voulu pesant, cherchant uniquement à jouer avec la patience du brun, qui lui, savait comment la divertir.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mar 8 Jan 2019 - 12:55
Ce n’est pas courant dans cette famille de parler de ses problèmes personnels, comme si vous n’avez jamais ressenti un besoin qui pourtant est tout simplement humain. C’est peut-être parce que paraître faible n’est pas envisageable pour un Trejo, seul importe la force et le pouvoir. La capacité de pouvoir tout surmonter en donnant de la peur aux autres et en faisant preuve d’aucune pitié, avec intelligence et sans une grande lucidité. C’est loin d’être simple d’être de l’ascendance. Tu es le plus jeune du bercail, mais l’écart d’âge n’est pas non plus énorme alors qu’une seule année te sépare de Jazmin. C’est presque pour avoir la paix que tu acceptes cette situation de petit dernier, personne ne viendra te reprocher quoi que se soit au moins, c’est ce que tu penses et malheureusement, c’est faux. Le contraire serait trop beau pour être vrai, c’est toujours comme ça dans ce monde. Le don de la manipulation, ce n’est pas donné à tout le monde.
« Il appartenait à ma mère. » La jeune cousine conserve sa place agréablement sur toi et se met à l’aise alors que la première réelle confession pointe le bout de son nez. Tu ne savais pas, tu n’as même jamais posé de question sur cette mère dont parle Laelia, d’une part parce que tu sais ce que ça fait de perdre une maman et d’une autre, parce que chacun possède son propre passé et qu’il est important de ne pas déterrer certaines choses. C’est même primordial. Tu regardes l’instrument à nouveau, maintenant qu’il détient un nouveau visage cela le rend un peu plus précieux. « Je comprends qu’il soit autant important, maintenant. » Tu es curieux, mais étrangement, tu sais te montrer respectueux dans certaines situations comme celle-ci. Tu hésites un moment puis, tu commences à te lancer. « Je n’ai plus rien de ma mère. » Même pas un morceau de tissu, un pendentif ou encore une vulgaire babiole, absolument rien. Ce n’est pas comme si tu étais le genre d’homme à pouvoir t’attacher à ce genre de connerie, mais quand tout ça concerne la femme qui t’a donné la vie, tu n’es plus le même. Tu es son enfant, c’est différent. Elle était tout, pour toi.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mar 8 Jan 2019 - 18:25
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Combien de fois s’étaient-ils allongés ainsi, l’un contre l’autre, discutant des banalités de la vie ? Un nombre innombrable de fois. Ainsi blottie contre le brun, la fleur était bercée par les battements réguliers de son cœur, soulevant sa poitrine. Sa main glissait contre son torse puis son bras jusqu’à enlacer ses doigts chauds des siens, fermant un instant les paupières en évoquant sa mère. Elle ne se souvenait de rien, seulement une mélodie unique qui résonnait dans son esprit, musique que la reine connaissait sur les bouts des doigts. Parents qui lui avaient été arrachés sauvagement et que la fleur s’était jurée de venger, le déclencheur de cette folie qui l’animait. « Je me souviens d’elle, jouant cette mélodie de Chopin. » Visage toujours inexpressif, un soupire quittait cependant ses lèvres récemment humidifiées par le passage de son muscle rosé. « Et c’est tout, je n’ai que ça d’elle. » Pointe au cœur qui la bousillait de l’intérieur mais pourtant, la fleur ne montrait rien, éternelle insensible de l’extérieur, elle ne craignait rien. Et pourtant, il y avait tant mais cela lui plaisait de rester une inconnue aux yeux des autres.
La danse des flammes berçait les deux amants, leur offrant un moment de répit avant cette séparation. Eux, deux âmes inséparables, qui n’avaient jamais été confrontés à une telle épreuve, c’était un réel goût amer, celui qui nous faisait grimacer et fermer les yeux si forts qu’on pouvait voir des couleurs. L’aveu de Tomas lui ôtait un fin sourire et la brune redressait son visage afin de pouvoir regarder son cousin. « Est-ce que tu te souviens de son visage ? » Douce caresse que Laelia déposait contre sa joue, barbe qui repoussait, contact plutôt déplaisant qui lui faisait retirer sa paume, grimaçant presque de dégoût tant la sensation était désagréable. « Est-ce qu’il y avait des choses qu’elle avait l’habitude de faire avec toi ? Des attentions particulières ? » Questionnait la Grymm en appuyant délicatement son front contre la mâchoire de Tomas, collant leurs mains liées contre sa poitrine. Cousin qui allait lui manquer mais tant qu’il lui revenait, cela lui était égal.
La danse des flammes berçait les deux amants, leur offrant un moment de répit avant cette séparation. Eux, deux âmes inséparables, qui n’avaient jamais été confrontés à une telle épreuve, c’était un réel goût amer, celui qui nous faisait grimacer et fermer les yeux si forts qu’on pouvait voir des couleurs. L’aveu de Tomas lui ôtait un fin sourire et la brune redressait son visage afin de pouvoir regarder son cousin. « Est-ce que tu te souviens de son visage ? » Douce caresse que Laelia déposait contre sa joue, barbe qui repoussait, contact plutôt déplaisant qui lui faisait retirer sa paume, grimaçant presque de dégoût tant la sensation était désagréable. « Est-ce qu’il y avait des choses qu’elle avait l’habitude de faire avec toi ? Des attentions particulières ? » Questionnait la Grymm en appuyant délicatement son front contre la mâchoire de Tomas, collant leurs mains liées contre sa poitrine. Cousin qui allait lui manquer mais tant qu’il lui revenait, cela lui était égal.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mer 9 Jan 2019 - 10:07
« Chopin ? » C’est quoi ça encore, tu ne comprends pas ce qu’elle dit parfois surtout quand il est question de musique. C’est sûrement un moldu célèbre. Tu acquises, mais tu ne sais pas qui est cette personne et sûrement que ta cousine vient de te démasquer, en même temps, tout ce qui n’est pas en rapport avec une discipline sportive t’échappe complètement. « Et c’est tout, je n’ai que ça d’elle. » C’est une raison en plus à rajouter sur la liste, celle qui dit que vous pouvez comprendre l’autre un peu plus avec le temps. La sensation de ne plus avoir de mère, ce n’est pas quelque chose que tu pourrais souhaiter même à ton pire ennemi. Ne pas aimer quelqu’un, c’est une chose, mais vouloir qu’il souffre de cette façon en est totalement une autre. Tu n’as pas eu la chance de grandir normalement à cause de cet accident qui te ronge depuis des années maintenant, aucune réponse n’est arrivée et tu peux toujours attendre. Rien en viendra jamais.
Il commence à se faire tard, mais tu n’as pas envie de rentrer alors que chaque seconde te rapproche un peu plus de ton objectif, celui d’être le premier Américain à décrocher la médaille de la plus grande course du Japon. Un rêve, peut-être une réalité. Vos doigts s’enlacent, vos têtes se touchent et vos cœurs battent à l’unisson. Tu viens chercher dans tes souvenirs d’enfance, mais rien ne vient, c’est comme si elle n’avait jamais ouvert les yeux vers toi, tout comme l’inverse. « Je n’arrive plus à m’en souvenir. » Cette dernière phrase, prononcée avec un léger sentiment de honte même si c’est loin d’être de ta faute, tu le sais. C’est compliqué et en même temps, c’est sûrement ta plus grande peur. Oublier cette femme qui pourtant, représentait tout pour toi alors que maintenant Jazmin sans le savoir vient de reprendre cette autorité qui fait figure maternelle. Cette fois, tu arrives à trouver quelque chose de bien précis à raconter, une bonne nouvelle pour ne jamais oublier. Très bon début. « Elle avait pour habitude de toujours venir remonter la couverture le soir, je dormais souvent sans me couvrir et elle n’aimait pas ça. Je pense, qu’elle avait juste peur, que j’attrape froid. » Tu n’avais jamais raconté ce détail à personne, c’est sûrement tout ce qu’il te reste de cette femme qui t’a mise au monde. Ta maman.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mer 9 Jan 2019 - 13:30
S'en aller doucement
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Quel abruti. Il ne connaissait vraiment rien. La fleur avait l’impression de tout lui apprendre, décidément. Depuis toujours, il incarnait ce cancre à ses yeux, cet enfant qui refusait de grandir. « C’est un très célèbre compositeur, un virtuose. » Articulait la jeune femme en répondant sèchement, toute une éducation à refaire était impossible. Un soupire s’échouait maintenant hors de ses lèvres suivit de leurs mains liées qui se rapprochaient des pulpes de la belle. Elle y déposait un baiser, baiser sur la main de son cousin, tendre et affectueux, gestes que la femme n’avait pas l’habitude de faire. Pourtant, la fleur comprenait : elle comprenait ce que c’était de ne plus avoir de mère bien que de son côté, Laelia était orpheline depuis son plus jeune âge. Grandir sans amour était destructeur, en voici la preuve : âme qui pourrissait à vue d’œil, sombrant dans les abîmes.
Elle écoutait d’un air détaché les mots de Tomas alors que la Trejo s’y intéressait vraiment, mais la fleur était constamment une ratée avec les relations. Son visage se redressait, le fixant de ses iris clairs avant d’attraper ses lèvres des siennes, l’embrassant langoureusement tout en faisant valser leurs muscles rosés ensemble. Le souffle court, elle se retirait à peine et lui glissait ces quelques mots : « Après, tu n’as plus le droit de me laisser seule. » Sèche et amère, ses yeux s’ouvraient à nouveau. La femme se redressait, reculant en s’asseyant au bout du canapé, faisant signe au Grymm de venir se blottir contre elle. Ce soir, la fleur ne piquait pas, non, elle enlaçait cet être cher à son cœur.
Elle écoutait d’un air détaché les mots de Tomas alors que la Trejo s’y intéressait vraiment, mais la fleur était constamment une ratée avec les relations. Son visage se redressait, le fixant de ses iris clairs avant d’attraper ses lèvres des siennes, l’embrassant langoureusement tout en faisant valser leurs muscles rosés ensemble. Le souffle court, elle se retirait à peine et lui glissait ces quelques mots : « Après, tu n’as plus le droit de me laisser seule. » Sèche et amère, ses yeux s’ouvraient à nouveau. La femme se redressait, reculant en s’asseyant au bout du canapé, faisant signe au Grymm de venir se blottir contre elle. Ce soir, la fleur ne piquait pas, non, elle enlaçait cet être cher à son cœur.
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Re: s'en aller doucement (tolia) - terminé.
Mer 9 Jan 2019 - 20:15
Tout ce qui concerne le monde sans magie n’a jamais eu beaucoup d’importance à tes yeux, c’est sûrement pour ça que tu ne connais presque jamais ces personnes. Tu ne comprends pas qu’on puisses être autant fanatique de quelqu’un, que se soit pour une bonne ou une mauvaise raison tu es vraiment certain que ça n’a aucune importance. Et Elios n’a rien à voir là-dedans, tu n’es pas fanatique mais, tu penses simplement qu’il possède ce qu’il faut pour réussir. Il est donc un bon exemple à suivre, quoi qu’on puisse dire. Puis ça veut dire quoi virtuose, de toute façon. Tu es aussi un virtuose dans ton domaine, ça ne veut rien dire, une touche d’orgueil dans le regard, tu ne peux pas t’empêcher d’être aimable cependant avec Laelia qui avec douceur ne quitte pas tes iris. Elle t’embrasse et tu lui rends chacune de ses petites attentions, une main sur sa joue pour intensifier ce baiser. Tu ne pourras jamais te passer de ça, elle le sait et adore cette vérité.
Elle se déplace et commence à se confier à toi avant de trouver une place plus agréable, tu pourrais t’endormir dans ce genre de situation et c’est justement ce que tu comptes faire. Personne ne va vous trouver et demain, vous serez déjà loin de ce château. Écouter le règlement, ça n’a jamais été votre fort de toute façon. Ce n’est pas un problème, loin de là. C’est même tout le contraire. Tu fermes les yeux apaisé et laisses la chaleur des flammes faire le reste alors que tu lui envoies le dernier message important avant de partir pour l’autre bout du monde. « Tu m’oublieras vite. » Ce n’est pas méchant, c’est tout simplement vrai et tu le sais, elle n’est pas le genre de personne qui peut s’attacher qu’à toi et aura toujours besoin de changer de bras. Elle ne sera jamais seule, même si tu n’es plus là et c’est le genre de promesse que de toute façon, tu ne pourras plus jamais faire. Tu ne peux pas te souvenir de la suite de la soirée, le sommeil vient de prendre le dessus et tu n’es déjà plus dans cette pièce. Tu dors contre ta cousine, tu as besoin de repos pour ce qui t’attends et elle peut le comprendre, sûrement qu’elle trouvera le sommeil à son tour. Demain arrivera vite et tu en risques pas d’oublier cette soirée. Douces révélations.
TERMINÉ