Je ne suis pas peu fier de cette trouvaille. J’ai dû visiter je crois 5 biens, d’abord deux appartements puis deux maison et je suis tombée sur celle-ci par hasard en voulant cueillir des plantes. J’ai contacté l’agence, la maison était délabrée, je ne dirais pas en ruine mais c’était presque le cas. Je ne sais pas pour quelle raison…je me suis projeté facilement ici. J’ai senti une histoire dès que j’ai poussé le portail ou plutôt dès qu’il est tombé à mes pieds. Heureusement, la magie a bien fait les choses. Ça a le côté pratique d’accélérer les travaux. Deux jours dans notre monde des mois chez les moldus. Je n’ai montré la maison à Fiona que lorsqu’elle était je dirais présentable. Au fond de moi je savais qu’elle allait aimer, ce cottage est ce que nous attendions. Un endroit où poser nos valises sans nous soucier de partir ou de choisir plus grand. J’y ai passé du temps ici, des jours pour penser à tout, n’omettre aucuns détails, aucun meuble. Je voulais vraiment faire bien.

Avant de prendre la poudre de cheminette, je lui ai demandé de fermer les yeux. Je suis sortie pour me mettre devant la façade de notre maison. Je n’avais pas dit n’importe quoi tout à l’heure. Je veux franchir cette porte avec elle dans mes bras, mais je veux surtout qu’elle voit à quoi elle ressemble de l’extérieur, en vrai et non par le biais de ma pensine. La façade n’a presque pas été touchée par le temps. Elle garde son charme d’ancienne ferme et c’est ce que j’ai aimé. Je suis fier de cette trouvaille ? Oui énormément. Ici nous allons construire notre avenir, forgé notre futur. Et c’est non sans une certaine émotion que je prends marche et ouvre la porte d’entrée. Je la laisse regarder, admirer, observer autour de nous. Je la garde encore un peu contre moi avant de laisser ses pieds toucher terre. Je la regarde en souriant et attends de voir s’il y aura une réaction. Et il y en a une. Son sourire en dit long et j’en suis content, elle regarde autour d’elle avant de me dire :

- C’est encore mieux que ce que tu m’as montré.

Je m’approche d’elle pour la prendre dans mes bras. La serrer, l’enfermer, la lover contre moi. Son dos épouse mon torse.

- J’étais certains que tu allais aimer.

Elle tourne la tête en arrière pour me regarder.

- Alors par où on commence ?

Je réfléchis un instant. Je regarde par la droite, c’est le salon, déjà installé, prêt à recevoir. Le canapé devant la cheminée, j’y ai installé plusieurs coussins et plaids pour qu’elle puisse être confortablement installée. Je la guide vers cette pièce et attends sa réaction.