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this could be hell (diarina)
Dim 13 Jan 2019 - 17:29
La plume gratte le parchemin sans un bruit. Les pages se tournent en sourdine. L’encre se dépose sur le papier silencieusement. Havre de paix. Havre de travail. Sérénité muette. La salle d’étude est un temple intouchable, intouché, où le silence règne. Plus petite que la bibliothèque, moins occupée, plus calme, c’est devenu mon lieu de prédilection depuis la rentrée. Le silence m’aide à me concentrer. D’autres pourraient dire que le silence permet aux démons de ressortir de leur cachette, d’envahir l’esprit, de torturer l’âme. Ce n’est pas mon cas. Bizarrement, je me sens un peu plus en paix avec moi-même depuis quelques jours. Le retour de Svein, malgré le bouleversement qu’il a provoqué dans mon coeur, m’a apaisée. Je n’ai plus à m’inquiéter pour lui, à me demander où il peut être, s’il est encore en vie. Je sais qu’il est là, dans ce château, quelque part. La discussion que j’ai eue avec Robin m’a aussi aidée à me calmer. Le tourbillon que devient ma vie amoureuse me rend folle, certes, mais le Summerbee m’a permis de relativiser. Je ne suis pas la seule. Mes fiançailles et le fait de croiser régulièrement Elios continuent de piquer mon coeur, mais je m’habitue à la douleur.
Une personne vient s’asseoir en face de moi, et je relève momentanément les yeux de ma thèse. Un visage que je reconnais. Sourire qui étire mon visage, main gauche qui vient se poser sur celle de ma cousine, qui ne doit pas avoir fait attention à moi. Diana, la fille des étoiles. Cette cousine que je dois protéger de tout mon être. Un regard sur la main que je tiens et je remarque la bague sur l’annuaire. Yeux qui s’arrondissent. Diana est-elle fiancée ? De force ? Connaissant la famille De León, c’est très probable. Horreur qui s’infiltre progressivement dans les traits de mon visage, imaginant la détresse de cette petite fleur qui est ce qui se rapproche le plus d’une soeur pour moi. Lèvres qui s’ouvrent pour tenter de parler. “Diana, comment vas-tu ?” Mais aucun son ne sort de ma bouche. Soupir impatient, agacé. J’ai oublié dans quelle salle nous nous trouvons. Alors je sors un petit rouleau de parchemin de mon sac. La plume glisse alors que je griffonne quelques mots. Ca me fait plaisir de te voir. On ne s'est pas vues depuis longtemps. Comment vas-tu ?sobade.
@Diana De León
- Code du parchemin:
- Code:
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<center><div style="background: url('https://i.servimg.com/u/f57/18/41/76/42/paper_10.jpg'); width: 500px; box-shadow: #000000 0px 0px 10px; border-radius: 30px;">
<div style="text-align:left;font-size: 13px; color: #000; margin-left: 20px; "><br><br></div>
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<div style="text-align: justify; font: 12px 'Kaushan Script'; color: #332D26;"></div>
<div style="width:410px; padding: 10px; font-size: 12px; font: 'Kaushan Script'; line-height: 1,10;text-align: justify; color:#000;">Ca me fait plaisir de te voir. On ne s'est pas vues depuis longtemps. Comment vas-tu ?
</div><div style="margin-top:15px; margin-right:20px;text-align: right; font: 20px 'Devonshire'; color: #332D26;"></div><div style="margin-left: 20px;text-align:left;font: 11px 'Times new Roman';color:#332D26"> sobade.</div></div></center>
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Lun 14 Jan 2019 - 14:32
This could be hell.
Irina & Diana
« And it's here right in front of you. »
Diana avait une pile interminable de devoirs à faire. Dans le lot, elle avait surtout tout ce dossier d’Arithmancie sur les propriétés du chiffre sept. Le sept, c’est son chiffre préféré et elle n’a jamais vraiment su pourquoi car il n’a rien à voir avec sa vie, hormis dans son année de naissance. Elle trouve ce chiffre formidable. C’est un chiffre premier relié à tant de légendes et à tant de choses, qu’il y a énormément de faits à établir dans ce dossier demandé pour le cours. Quel meilleur endroit que la salle d’étude pour travailler dessus ? Après avoir emprunté quelques bouquins à la bibliothèque tout en ayant ajouté au lot ses ouvrages qui lui appartiennent, la voilà parée pour ces quelques heures de travail qui l’attendent.
Elle arrive dans la salle d’étude, discrète comme un éléphant qui entre dans un magasin de porcelaine. Elle balaye la salle du regard, cherchant un endroit où s’installer pour être confortable et surtout pour être sûre que personne ne viendra l’interrompre. Pas de chance, il n’y a de place que sur la grande table centrale. Elle va devoir travailler entourée de gens qu’elle ne connaît pas et qui sont susceptibles de lui adresser la parole pour n’importe quelle raison. Rien que cette idée lui donne envie de faire demi-tour. Mais malgré son amour pour l’Arithmancie, si elle se décide à travailler dans sa chambre, elle ne va pas être concentrée du tout. Elle se dirige donc vers une place libre et lâche tout son attirail sur la table, non pas pour se faire remarquer mais simplement parce que ça lui a échappé des mains. La table tremble et l’une des surveillantes lui lance un regard noir.
« Oups, pardon ! »
Dit-elle d’une petite voix qui de toute manière fut incapable de produire le moindre son. C'est vrai, elle avait oublié l'enchantement qui assourdissait l'ensemble de la salle. Elle s’installe, commençant à empiler tous ses livres de manière stratégique selon le plan de son dossier, mais surtout de manière à créer une forteresse tout autour d’elle. Alors qu’elle met tout en place doucement, une main vient attraper la sienne. L’espagnole lève ses yeux pour voir qui ose ainsi la toucher, mais contrairement à ce qu’elle aurait pu prévoir, il s’agit d’Irina, sa très chère cousine, une des rares personnes qu’elle apprécie et qui l’apprécie en retour. C’est ça, la famille. Hernando devrait prendre exemple sur elle. Diana esquisse un large sourire mais ne parvient pas à déchiffrer ce qu’Irina tente de dire du bout des lèvres. Puis, la norvégienne sort un bout de parchemin, griffonne quelque chose dessus et le tend à Diana. A son tour, elle attrape sa plume et répond au petit mot.
Elle tend le bout de parchemin à sa cousine. Bon, ça ne va pas l’aider à faire son dossier, mais bon, elle est heureuse de retrouver un visage apprécié dans un tel endroit. Ça aurait pu être pire, genre un première année qui aurait demandé une plume à Diana.
Elle arrive dans la salle d’étude, discrète comme un éléphant qui entre dans un magasin de porcelaine. Elle balaye la salle du regard, cherchant un endroit où s’installer pour être confortable et surtout pour être sûre que personne ne viendra l’interrompre. Pas de chance, il n’y a de place que sur la grande table centrale. Elle va devoir travailler entourée de gens qu’elle ne connaît pas et qui sont susceptibles de lui adresser la parole pour n’importe quelle raison. Rien que cette idée lui donne envie de faire demi-tour. Mais malgré son amour pour l’Arithmancie, si elle se décide à travailler dans sa chambre, elle ne va pas être concentrée du tout. Elle se dirige donc vers une place libre et lâche tout son attirail sur la table, non pas pour se faire remarquer mais simplement parce que ça lui a échappé des mains. La table tremble et l’une des surveillantes lui lance un regard noir.
« Oups, pardon ! »
Dit-elle d’une petite voix qui de toute manière fut incapable de produire le moindre son. C'est vrai, elle avait oublié l'enchantement qui assourdissait l'ensemble de la salle. Elle s’installe, commençant à empiler tous ses livres de manière stratégique selon le plan de son dossier, mais surtout de manière à créer une forteresse tout autour d’elle. Alors qu’elle met tout en place doucement, une main vient attraper la sienne. L’espagnole lève ses yeux pour voir qui ose ainsi la toucher, mais contrairement à ce qu’elle aurait pu prévoir, il s’agit d’Irina, sa très chère cousine, une des rares personnes qu’elle apprécie et qui l’apprécie en retour. C’est ça, la famille. Hernando devrait prendre exemple sur elle. Diana esquisse un large sourire mais ne parvient pas à déchiffrer ce qu’Irina tente de dire du bout des lèvres. Puis, la norvégienne sort un bout de parchemin, griffonne quelque chose dessus et le tend à Diana. A son tour, elle attrape sa plume et répond au petit mot.
Je vais bien et toi, cousine ? Effectivement, on ne s’est pas vues depuis la rentrée de Septembre. Tout se passe bien pour toi ?
️ sobade.
Elle tend le bout de parchemin à sa cousine. Bon, ça ne va pas l’aider à faire son dossier, mais bon, elle est heureuse de retrouver un visage apprécié dans un tel endroit. Ça aurait pu être pire, genre un première année qui aurait demandé une plume à Diana.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Jeu 17 Jan 2019 - 13:23
Si la salle d’étude s’appelle ainsi, c’est qu’on y va pour travailler. Si l’enchantement de la pièce la plonge dans le silence, c’est que les personnes présentes ne veulent pas être dérangées. Alors le fait de vouloir discuter dans cet endroit est tout bonnement incongru et impensable. L’Irina de 2018 m’aurait certainement fait les yeux ronds, de vouloir parler à ma cousine. Mais l’Irina de 2019 a décidé qu’elle était rebelle. Et la bague au doigt de ma cousine me fait tellement mal au coeur que je ne peux la laisser faire. J’ai besoin de savoir de quel type de mariage il s’agit. Il est hors de question que ma cousine chérie se retrouve liée à un homme qu’elle ne connaît pas, ou qu’elle n’aime pas. Je refuse qu’elle se retrouve dans la même situation que moi. Alors je lui tends un bout de papier, qu’elle me rend rapidement en ayant ajouté quelques lignes d’encre. Banalités échangées, je ne sais pas vraiment comment aborder le sujet de ses fiançailles sans la brusquer. Alors je continue dans la discussion inutile. Déplaçant un livre pour avoir de la place entre nous, je fais un peu de tri sur mon espace de travail.
Comment lui parler de ses fiançailles à elle, ou plutôt, comment faire en sorte qu’elle me l’annonce d’elle-même ? Il est vrai que mon engagement aux Henriksen avait fait le tour de la presse, suite à une magnifique soirée où tout le gratin sorcier était présent, où j’avais dû danser avec mon fiancé, comme nous devons le faire lors de notre mariage. Mais je ne crois pas avoir lu quoi que ce soit concernant Diana dans la presse. Et puis quand bien même, j’aurais aimé qu’elle me l’apprenne elle-même. Un éclair de génie me passe par la tête. Mais oui, le mariage, bien évidemment. Écrivant à toute vitesse, je pousse le mot vers ma cousine, puis je retourne à mon travail. C’est vrai quoi, mon plan détaillé ne va pas s’écrire tout seul. Je vais bien. Les examens sont passés, je souffle un peu. J’essaie d’avancer sur ma thèse.
Tu viens toujours au mariage ? Si oui, toute seule ou accompagnée ?️ sobade.
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Ven 25 Jan 2019 - 13:49
This could be hell.
Irina & Diana
« And it's here right in front of you. »
Ça n’allait pas vraiment aider Diana à se concentrer sur son devoir d’avoir sa cousine juste en face d’elle. Même si elles ne pouvaient pas se parler de vives voix et qu’en dehors de sa présence, rien ne pouvait perturber sa concentration, l’échange de petits bouts de parchemins était sa perte. Tant pis, ce n’est pas comme si elle pouvait toujours finir son dossier une fois de retour dans sa salle commune. Ce serait moins calme mais les gens ont tendance à la laisser dans son monde. Dans ce cas, pourquoi rester ici et se torturer à ne rien pouvoir entendre et ne rien pouvoir dire ? Parce qu’elle a quand même espoir d’avancer un minimum son devoir entre deux parchemins.
Le chiffre sept donc. Elle reporta son attention sur son bouquin qu’elle avait ouvert à la page sept-cent-soixante-dix-sept où le chiffre magique était présenté de manière brève mais pourtant efficace. Elle venait de donner le bout de parchemin à sa cousine et, déjà aspirée par son ouvrage et l’absence de son la rendant imperturbable, elle n’avait pas vu que de nouveau, Irina lui avait répondu. Il s’était écoulé au moins une bonne dizaine de minute entre le moment où elle avait baissé la tête et le moment où elle réalisa qu’on lui avait donné une réponse. Elle ouvrit le petit bout de parchemin pour lire ce qu’il y était inscrit. La cousine répondit que ça allait, évoquant les examens passés et sa thèse en cours. Puis elle aborda un sujet tout autre, son mariage, demandant si Diana comptait toujours s’y rendre et si elle y serait accompagnée. Elle repensa à la remarque de son père sur l’importance de se rendre à ce genre d’événement, pour bien se montrer. Elle soupira silencieusement, du coup, et attrapa sa plume pour répondre immédiatement à la norvégienne.
Elle ne réalisa pas qu’elle n’avait jamais évoqué son fiancé auprès de sa cousine. C’est pourtant quelque chose qui parvient aux oreilles de toutes les grandes familles assez rapidement, mais Diana n’avait pas jugé important de l’en informer tout simplement parce qu’elle se fichait complètement de cette future union arrangée. Le mariage n’était pas prévu pour tout de suite, fort heureusement. Elle ajouta quelque chose à son parchemin avant de le rendre à sa cousine.
La balle était alors dans le camp d’Irina et ni une ni deux, elle reparti se plonger dans son arithmancie qu’elle affectionne tant.
Le chiffre sept donc. Elle reporta son attention sur son bouquin qu’elle avait ouvert à la page sept-cent-soixante-dix-sept où le chiffre magique était présenté de manière brève mais pourtant efficace. Elle venait de donner le bout de parchemin à sa cousine et, déjà aspirée par son ouvrage et l’absence de son la rendant imperturbable, elle n’avait pas vu que de nouveau, Irina lui avait répondu. Il s’était écoulé au moins une bonne dizaine de minute entre le moment où elle avait baissé la tête et le moment où elle réalisa qu’on lui avait donné une réponse. Elle ouvrit le petit bout de parchemin pour lire ce qu’il y était inscrit. La cousine répondit que ça allait, évoquant les examens passés et sa thèse en cours. Puis elle aborda un sujet tout autre, son mariage, demandant si Diana comptait toujours s’y rendre et si elle y serait accompagnée. Elle repensa à la remarque de son père sur l’importance de se rendre à ce genre d’événement, pour bien se montrer. Elle soupira silencieusement, du coup, et attrapa sa plume pour répondre immédiatement à la norvégienne.
Oui, je viens toujours, ce n’est pas comme si mon père me laisse le choix. Je serai certainement accompagnée par mon fiancé. Pas que ça ne m’enchante, mais les protocoles sont les protocoles… T’es plutôt bien placée pour le savoir.
️ sobade.
Elle ne réalisa pas qu’elle n’avait jamais évoqué son fiancé auprès de sa cousine. C’est pourtant quelque chose qui parvient aux oreilles de toutes les grandes familles assez rapidement, mais Diana n’avait pas jugé important de l’en informer tout simplement parce qu’elle se fichait complètement de cette future union arrangée. Le mariage n’était pas prévu pour tout de suite, fort heureusement. Elle ajouta quelque chose à son parchemin avant de le rendre à sa cousine.
C'est quand déjà ?
️ sobade.
La balle était alors dans le camp d’Irina et ni une ni deux, elle reparti se plonger dans son arithmancie qu’elle affectionne tant.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Sam 26 Jan 2019 - 8:25
Les minutes passent et ma plume gratte le parchemin, les lignes de notes se formant progressivement. Malgré la présence de ma cousine en face de moi, j’arrive assez bien à me concentrer. Le sortilège de la salle aide beaucoup pour cela. J’espère vraiment que Miss Rosebury sera satisfaite du travail que j’ai effectué jusque là. Mettant le point final du paragraphe résumant la première partie de ma thèse, je relève les yeux. Le bout de parchemin est revenu de mon côté. Sans plus attendre, ravie de la petite pause offerte après avoir bouclé une partie du travail, je l’approche de moi pour y lire les inscriptions ajoutées. Un soupir agacé me soulève la poitrine en lisant au sujet de mon oncle. Ou plutôt, le mari de ma tante. Je ne peux décemment pas appeler cet homme un oncle, il n’a jamais vraiment fait partie de la famille. Bien que le mot “famille” ne veuille pas dire grand chose pour moi, avec un père distant, une mère décédée, un grand père condescendant et une grand mère coincée dans les années trente. Justement, cette absence de vraie famille m’a poussée à m’attacher énormément à mes cousines. Particulièrement Diana, petite étoile à protéger coûte que coûte. Alors je ne peux pas la laisser se marier ! D’ailleurs, elle indique bien, dans ses phrases, qu’elle est fiancée, et elle parle de protocoles. Le message est on ne peut plus clair, il s’agit d’un mariage arrangé. Et là, je vois rouge.
Préférant répondre d’abord à la question, je griffonne la date du mariage sur le papier. Mais je ne peux pas laisser passer l’annonce des fiançailles. Diana est trop belle, trop précieuse, trop… elle, pour s’attacher à un homme comme un boulet. Alors les questions fusent. J’ai besoin d’en savoir un peu plus. Et si je dois aller voir Hernando en personne pour arrêter cette union, alors je le ferai. Personne n’a le droit de subir le même sort que moi. Le 21 août 2019 à Oslo.
Tu es fiancée ? Je ne le savais pas.
Qui est-il ? Est-ce que je le connais ?
J’espère que ce n’est pas un mariage arrangé. Tu mérites mieux que cela.️ sobade.
Concentrée, j’observe un instant ce que je viens d’écrire. J’espère que je n’y vais pas trop fort. Je ne sais pas comment Diana pourrait réagir. Oh et puis tant pis, j’ai besoin de savoir. Et elle doit savoir ce que j’en pense, si cela peut lui éviter de reproduire mes erreurs.
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Mar 29 Jan 2019 - 13:17
This could be hell.
Irina & Diana
« And it's here right in front of you. »
En réalité, Diana avait complètement oublié cette histoire de mariage. Elle lui en avait parlé au moment de l’invitation, ses parents lui avaient parlé d’inviter Adonis, mais après ça, ça lui était complètement sorti de la tête. En tout cas, il était toujours question qu’elle s’y rende. L’espagnole déteste les mariages tout comme les gros événements de Sangs-Purs, mais en même temps, la seule chose qui la poussait à ne pas trouver d’excuse, c’est qu’elle voulait être présente pour sa cousine. Elle avait cru comprendre que ce n’était pas de gaité de cœur qu’elle allait épouser ce Gabriel.
Elle a déjà terminé la première page du dossier qu’elle doit rendre concernant le chiffre sept. La perfection, comme diraient certains arithmanciens et Diana est entièrement d’accord avec eux. D’ailleurs, elle a toujours trouvé que quelque chose clochait dans sa famille. Elles sont quatre enfants et deux parents, ça fait six et c’est loin d’être la perfection. Il aurait fallu un autre enfant, peut-être un fils, finalement, pour que tout soit parfait. Elle aimerait en parler dans son devoir, mais mêler les cours à sa vie familiale n’a jamais été une bonne chose. C’était en plus une bonne manière de s’énerver sur son parchemin si elle se mettait à parler de la famille imparfaite d’Hernando et ses mille imperfections. Elle avait une soudaine envie de crier mais rien ne sortait. C’était frustrant car même si en théorie, elle avait crié, ne pas entendre le son de sa voix ne lui procurait pas ce soulagement. Elle allait attaquer la deuxième partie de son dossier concernant tous les aspects du chiffre sept qui ne correspondent à pas sa description officielle de chiffre parfait et aux propriétés magiques. Alors qu’elle attrapait sa plume, le bout de parchemin revint à elle. Elle l’attrapa pour le lire et leva les yeux en direction de sa cousine, mais leurs regards ne se croisent pas.
Diana et les relations humaines, c’est quelque chose qu’elle a du mal à comprendre, même en amitié, alors l’amour est un concept qui la dépasse totalement. Elle n’a jamais reçu d’amour de la part de son père et il paraît que le père est censé être à l’image de la personne que l’on aimera plus tard. Il n’a en rien aidé Diana, malgré tous les efforts fournis par sa mère et ses sœurs, l’amour qu’elles lui ont procuré, ont juste fait qu’elle n’a pas totalement un cœur de pierre, mais il y a encore du boulot avec elle. Elle tend alors le bout de parchemin à sa cousine avant de se remettre à son devoir.
Elle a déjà terminé la première page du dossier qu’elle doit rendre concernant le chiffre sept. La perfection, comme diraient certains arithmanciens et Diana est entièrement d’accord avec eux. D’ailleurs, elle a toujours trouvé que quelque chose clochait dans sa famille. Elles sont quatre enfants et deux parents, ça fait six et c’est loin d’être la perfection. Il aurait fallu un autre enfant, peut-être un fils, finalement, pour que tout soit parfait. Elle aimerait en parler dans son devoir, mais mêler les cours à sa vie familiale n’a jamais été une bonne chose. C’était en plus une bonne manière de s’énerver sur son parchemin si elle se mettait à parler de la famille imparfaite d’Hernando et ses mille imperfections. Elle avait une soudaine envie de crier mais rien ne sortait. C’était frustrant car même si en théorie, elle avait crié, ne pas entendre le son de sa voix ne lui procurait pas ce soulagement. Elle allait attaquer la deuxième partie de son dossier concernant tous les aspects du chiffre sept qui ne correspondent à pas sa description officielle de chiffre parfait et aux propriétés magiques. Alors qu’elle attrapait sa plume, le bout de parchemin revint à elle. Elle l’attrapa pour le lire et leva les yeux en direction de sa cousine, mais leurs regards ne se croisent pas.
La date est bien notée.
Je ne t’en ai pas encore parlé parce que je ne me fais pas encore moi-même à cette idée. Il s’appelle Adonis Moon, il est chez les Summerbee. Un rouquin difficile à louper.
Tu me connais, Irina, tu penses vraiment que je serais fiancée si ce n’était pas un mariage arrangé ? Si on m’avait laissé le choix, je serais restée célibataire toute ma vie.
Je ne t’en ai pas encore parlé parce que je ne me fais pas encore moi-même à cette idée. Il s’appelle Adonis Moon, il est chez les Summerbee. Un rouquin difficile à louper.
Tu me connais, Irina, tu penses vraiment que je serais fiancée si ce n’était pas un mariage arrangé ? Si on m’avait laissé le choix, je serais restée célibataire toute ma vie.
️ sobade.
Diana et les relations humaines, c’est quelque chose qu’elle a du mal à comprendre, même en amitié, alors l’amour est un concept qui la dépasse totalement. Elle n’a jamais reçu d’amour de la part de son père et il paraît que le père est censé être à l’image de la personne que l’on aimera plus tard. Il n’a en rien aidé Diana, malgré tous les efforts fournis par sa mère et ses sœurs, l’amour qu’elles lui ont procuré, ont juste fait qu’elle n’a pas totalement un cœur de pierre, mais il y a encore du boulot avec elle. Elle tend alors le bout de parchemin à sa cousine avant de se remettre à son devoir.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Mer 6 Fév 2019 - 12:47
J’essaie de me concentrer sur la suite de mon plan de thèse, mais cette histoire de mariage m’en empêche. J’ai envie de m’énerver, de crier, d’aller m’en prendre à Hernando. J’ai aussi énormément envie de savoir qui est le fameux fiancé. Intérieurement, je prie pour qu’il ne soit pas de la même graine que le mien. Je pense que personne ne pourrait faire pire que Gabriel - quoique, au moins il ne m’a jamais battue. Fébrile, les pensées qui divergent vers le mystérieux inconnu, mon fiancé à moi, le pincement au coeur en repensant à mes retrouvailles avec Svein et la révélation qu’il m’a faite, j’ai à peine écrit deux lignes avant que le parchemin revienne vers moi. Sautant presque de ma chaise pour l’attraper, je le lis à toute vitesse. Adonis Moon. Poussant un soupir de soulagement, je repose le parchemin sur la table, pour pouvoir terminer ma lecture. Le fiancé est donc un élève de ma classe - beaucoup trop vieux pour ma cousine, si vous voulez mon avis. Mais toujours est-il que c’est un homme à peu près bien. Il a l’air gentil, est bosseur, et surtout, il n’a pas de mauvaise réputation. Je n’ai jamais entendu parler de lui en mal.
La suite des lignes de ma cousine me serrent un peu le coeur. J’ai l’impression qu’elle s’est résignée, et j’aimerais essayer de la rassurer. Une moue triste sur le visage, je cherche le regard de la Pokeby, mais elle est totalement concentrée par son travail. Je devrais m’y remettre, d’ailleurs… Mais non. Je dois éclaircir ce problème. Je dois rassurer ma cousine. Elle est tellement précieuse. Je le connais, il est dans mon cours de sciences politiques. C’est un homme bien.
Mais tu n’as pas besoin d’un mari pour être heureuse ! Si tu es très bien en étant célibataire, je ne vois pas pourquoi tu devrais te fiancer.
C’est ton père qui a décidé, c’est ça ? Pour quelle raison obscure, encore ? L’argent ?️ sobade.
Regard dédaigneux au parchemin alors que ma plume inscrit les derniers mots. Je n’aime pas mon oncle, c’est un fait. Et mon estime pour lui vient encore de baisser d’un cran. Comment ose-t-il traiter sa propre fille comme de la marchandise ? Le parchemin retourne du côté de Diana, mais je ne repose pas les yeux sur mon devoir. Trop impatiente de sa réponse, je fixe ma cousine, jouant fébrilement avec ma bague de fiançailles.
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Jeu 7 Fév 2019 - 9:09
This could be hell.
Irina & Diana
« And it's here right in front of you. »
Elle avait finalement écrit le nom de son fiancé sur le bout de parchemin et, à présent, Irina saurait qui était le malheureux élu. Ce mariage n’était un cadeau pour personne, sincèrement. Diana ne voulait pas être mariée à qui que ce soit, et Adonis allait devoir supporter les bizarreries et les sautes d’humeur de l’espagnole. Personne ne voudrait être à la place de ce pauvre Summerbee qui, tout comme elle, n’avait rien demandé.
Une fois le parchemin rendu à sa cousine, elle tenta de se remettre à son devoir mais finalement, elle releva la tête, observant la norvégienne gratter le papier. C’était une très mauvaise idée en premier lieu d’avoir répondu à ce message. Elle aurait dû simplement dire qu’elle allait bien et laisser couler le reste. Comment pouvait-elle travailler dans ces conditions ? Si ce n’est pas ici, ce n’est pas ailleurs qu’elle parviendra à se concentrer. Il y avait pourtant tant de mystères et de secrets derrière le chiffre sept, elle était pourtant tentée de se replonger dans son devoir, mais elle n’eut de toute manière pas le temps puisque sa cousine avait déjà répondu. Elle avait l’impression d’être de retour en première année de Beauxbâtons, où les parchemins volaient à travers les salles de classe.
La De León se mit à lire les lignes soigneusement écrites par sa cousine. La première chose qu’elle fit remarquer, c’est qu’elle connaissait ce fameux garçon et elle disait qu’il s’agissait d’un mec bien. Ça devait surtout rassurer Irina de se dire ça, parce que pour Diana, ça ne changeait rien, si ce n’est que le pauvre homme était malchanceux. La suite des mots qu’elle avait écrits, c’était une évidence pour l’espagnole, mais que pouvait-elle faire ? Que pouvait-elle dire ? Est-ce que ça valait vraiment le coup de se mettre sa famille à dos ? Elle attrapa sa plume pour répondre immédiatement à Irina.
C’est sûr que comparé à Flora qui, elle, s’était trouvé un fiancé digne de ce nom par amour, elle ne pouvait que combler Hernando, puisque la famille de son bien aimé était une très grande famille. Diana, elle n’avait jamais présenté personne à ses parents, c’est dire si sa mère n’aurait pas préféré qu’elle ramène au moins un sang-mêlé. Quant au fait que le mariage ne change pas sa vie, elle disait ça, mais elle ne réalisait pas encore les enjeux qu’impliquaient une union, surtout lorsqu’il y a eu des accords derrière. En réalité, Diana ne connaît rien à la famille d’Adonis, elle se souvient vaguement de l’avoir rencontré quand elle était toute petite, mais c’est tout.
Une fois le parchemin rendu à sa cousine, elle tenta de se remettre à son devoir mais finalement, elle releva la tête, observant la norvégienne gratter le papier. C’était une très mauvaise idée en premier lieu d’avoir répondu à ce message. Elle aurait dû simplement dire qu’elle allait bien et laisser couler le reste. Comment pouvait-elle travailler dans ces conditions ? Si ce n’est pas ici, ce n’est pas ailleurs qu’elle parviendra à se concentrer. Il y avait pourtant tant de mystères et de secrets derrière le chiffre sept, elle était pourtant tentée de se replonger dans son devoir, mais elle n’eut de toute manière pas le temps puisque sa cousine avait déjà répondu. Elle avait l’impression d’être de retour en première année de Beauxbâtons, où les parchemins volaient à travers les salles de classe.
La De León se mit à lire les lignes soigneusement écrites par sa cousine. La première chose qu’elle fit remarquer, c’est qu’elle connaissait ce fameux garçon et elle disait qu’il s’agissait d’un mec bien. Ça devait surtout rassurer Irina de se dire ça, parce que pour Diana, ça ne changeait rien, si ce n’est que le pauvre homme était malchanceux. La suite des mots qu’elle avait écrits, c’était une évidence pour l’espagnole, mais que pouvait-elle faire ? Que pouvait-elle dire ? Est-ce que ça valait vraiment le coup de se mettre sa famille à dos ? Elle attrapa sa plume pour répondre immédiatement à Irina.
J’ignore les raisons précises, ça ne m’intéresse pas. Il cherche juste à préserver la nature de notre sang et, aussi, je suppose que c’est ma punition pour être née.
Je ne peux rien y faire de toute manière, je ne peux pas renier ma famille juste pour une histoire de mariage. Ça ne m’enchante pas, mais ça ne changera pas ma vie.
Je ne peux rien y faire de toute manière, je ne peux pas renier ma famille juste pour une histoire de mariage. Ça ne m’enchante pas, mais ça ne changera pas ma vie.
️ sobade.
C’est sûr que comparé à Flora qui, elle, s’était trouvé un fiancé digne de ce nom par amour, elle ne pouvait que combler Hernando, puisque la famille de son bien aimé était une très grande famille. Diana, elle n’avait jamais présenté personne à ses parents, c’est dire si sa mère n’aurait pas préféré qu’elle ramène au moins un sang-mêlé. Quant au fait que le mariage ne change pas sa vie, elle disait ça, mais elle ne réalisait pas encore les enjeux qu’impliquaient une union, surtout lorsqu’il y a eu des accords derrière. En réalité, Diana ne connaît rien à la famille d’Adonis, elle se souvient vaguement de l’avoir rencontré quand elle était toute petite, mais c’est tout.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Sam 9 Fév 2019 - 20:21
Bouillant d’incompréhension, de questionnement, de rage, de tristesse, je regarde ma cousine lire les lignes griffonnées de ma fine écriture. Fébrile, je sens mes bras et ma poitrine trembler, mon coeur se serrant d’une manière irrégulière à l’idée que Diana se soit faite enfermer dans une cage dorée. J’avais réussi à négocier les modalités de mon mariage avec Gabriel, car même si j’ai accepté cette union, je ne me serais jamais laissée marcher sur les pieds. Rien que ces fiançailles étaient un pas en arrière pour moi, alors je n’aurais pas imaginé devenir une vulgaire femme au foyer, bonne à m’occuper des enfants ou organiser des soirées mondaines. Je ne suis pas ma grand-mère. Je suis la future ministre de la magie de Norvège, je suis ambitieuse et méritante. J’ai même réussi à garder mon nom de famille. Enfin, pas totalement, mais il sera accolé à celui de Gabriel. Et je m’appellerai Nygården-Henriksen, pas l’inverse. Les négociations avaient été serrées, ma poitrine serrée tout le long de la conversation à l’idée que mon fiancé puisse s’énerver. La clause la plus importante du contrat : aucune violence. Au moins, je peut être sûre que Diana n’aura pas à supporter des sautes d’humeur et menaces quotidiennes. Je ne crois pas non plus qu’Adonis soit un coureur de jupons, donc pas de contrat à avoir là-dessus.
Le parchemin revient rapidement de mon côté. L’attrapant vivement, je parcours les lignes de l’Espagnole. Roulement d’yeux au ciel alors que je lis les premiers mots. La pureté du sang. C’est aussi la raison pour laquelle je me retrouve la bague au doigt. Pourtant, j’ai appris, depuis mon arrivée en Ecosse, que la pureté du sang, c’est du flan. Il y a des sorciers de sang-mêlé, voire nés-moldus, qui sont tout autant méritants que les sorciers de sang pur. Et d’ailleurs, je trouve que les sang-pur se reposent beaucoup trop sur le prestige supposé de leur sang, et de leur famille. Beaucoup comptent sur la fortune de leur famille pour se tourner les pouces, et continuer d’être accepté dans les années supérieures. Grand gâchis d’argent, et gâchis de place. Je suis certaines que des étudiants bien meilleurs et bien plus méritants pourraient prendre la place de ces fainéants, et apporter bien plus à l’Université. La suite des lignes de Diana m’interpelle, pourtant. Comment peut-elle dire une chose pareille ? Ca ne changera pas sa vie… Piquée à vif, je gratte furieusement le parchemin. Bien sûr que ça changera ta vie ! Tu veux passer le reste de tes jours enfermée dans un mariage, à servir de femme potiche et d’usine à hériter ? Et si tu tombes amoureuse de quelqu’un d’autre ??
Tu dois voir Adonis, et vous devez établir un contrat. Je peux t’aider, si tu veux. J’ai fait un contrat du même genre avec Gabriel.️ sobade.
Posant les yeux sur ma cousine, je ne peux empêcher mon coeur de se serrer. Les mots que j’ai utilisés sont durs, mais elle a besoin de les lire. Elle a toujours été la tête dans les étoiles -souvent littéralement. Je dois la faire redescendre sur Terre. Malgré les mots de Diana, je ne peux arrêter de penser que ce mariage est une très mauvaise idée. Poussant un soupir, je baisse le regard pour écrire une autre ligne, tremblante. Puis, ayant peur de vouloir effacer les derniers mots si je les regarde trop longtemps, je tends le parchemin à la Pokeby. Tu veux que je t’aide à casser ces fiançailles ?️ sobade.
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Sam 9 Fév 2019 - 23:52
This could be hell.
Irina & Diana
« And it's here right in front of you. »
Evidemment qu’elle n’aimait pas cette idée de mariage arrangé, personne n’aime ça, de manière générale, sauf les parents qui l’ont subi et qui obligent leurs enfants à le subir également. Le fait est que Diana ne comptait pas se marier de toute manière alors elle ne voyait pas trop ce que ça changerait à sa vie. Elle épousera Adonis, ses parents seront heureux et point final. Lorsqu’elle écrivit ces mots, elle n’avait pas pensé qu’Irina réagirait de la sorte. Elle avait tenté de retourner à son devoir, mais l’esprit de l’espagnole était beaucoup trop encombré à présent. Elle repensait à Adonis lorsqu’ils s’étaient vus à la rentrée. Elle réalisait qu’il était le visage qu’elle allait voir le plus jusqu’à la fin de ses jours. Il fallait se faire à l’idée, même si ce n’était pas facile pour la jeune femme.
Alors que Diana était perdue dans des pensées inhabituelles, elle releva la tête. Ce silence était quand même assez perturbant. Pas le moindre bruit, pas le moindre grattage de parchemin, le moindre reniflement ou encore le moindre ronflement. Diana oubliait presque qu’elle était dans la réalité et qu’elle n’était pas en train de rêver tellement ça paraissait surréaliste. Alors qu’elle voit face à elle sa cousine en train de gratter le papier, elle imagine ce bruit si doux qui est alors inexistant à ce moment-là. Elle essaie de deviner ce qu’elle peut bien être en train d’écrire mais elle n’a jamais été douée pour lire à l’envers et encore moins à distance. En tout cas, elle semble déterminée par ce qu’elle est en train d’écrire et ça intrigue l’espagnole. Irina relève la tête. Diana lui adresse un sourire, mais elle ne semble pas être dans cet état d’esprit à ce moment précis.
La norvégienne finit par renvoyer le bout de parchemin à Diana et celle-ci se met à lire attentivement ce que sa cousine a à lui dire. Selon elle, le mariage allait forcément changer la vie de Diana, et la jeune essayait de comprendre pourquoi. Elle avait beau creuser, pour elle un mariage n’était pas une fatalité. Elle parlait de femme potiche et d’usine à héritier, c’étaient des expressions qui ne parlaient pas trop à l’espagnole. De quoi parlait-elle ? Tomber amoureuse de quelqu’un d’autre ? Le fait est que Diana n’est jamais tombée amoureuse et n’est pas certaine d’en être capable, c’est trop compliqué, les sentiments, elle ne connaît pas ça. Elle tolère des personnes dans sa vie et Irina en fait partie, mais l’amour est un concept beaucoup trop abstrait pour elle. Ensuite, elle conseilla à l’espagnole de voir son fiancé et d’établir un contrat pour finalement demander si Diana voulait que sa cousine l’aide à briser ses fiançailles. Elle fronça les sourcils, ce n’était pas envisageable.
Elle attrapa sa plume pour répondre à Irina sans attendre.
Son père ne l’a jamais aimée, mais il l’a toujours toléré comme une De León. Le choix d’Adonis était forcément lié à une raison et même si Diana se fichait complètement de lui, Irina avait bien dit que c’était un mec bien, alors elle ne voyait pas le problème de cette union. Après tout, il valait mieux un mariage arrangé avec un mec inoffensif, non ? Si elles brisaient ces fiançailles, Diana serait condamnée à épouser quelqu’un d’autre et ça pourrait être pire.
Alors que Diana était perdue dans des pensées inhabituelles, elle releva la tête. Ce silence était quand même assez perturbant. Pas le moindre bruit, pas le moindre grattage de parchemin, le moindre reniflement ou encore le moindre ronflement. Diana oubliait presque qu’elle était dans la réalité et qu’elle n’était pas en train de rêver tellement ça paraissait surréaliste. Alors qu’elle voit face à elle sa cousine en train de gratter le papier, elle imagine ce bruit si doux qui est alors inexistant à ce moment-là. Elle essaie de deviner ce qu’elle peut bien être en train d’écrire mais elle n’a jamais été douée pour lire à l’envers et encore moins à distance. En tout cas, elle semble déterminée par ce qu’elle est en train d’écrire et ça intrigue l’espagnole. Irina relève la tête. Diana lui adresse un sourire, mais elle ne semble pas être dans cet état d’esprit à ce moment précis.
La norvégienne finit par renvoyer le bout de parchemin à Diana et celle-ci se met à lire attentivement ce que sa cousine a à lui dire. Selon elle, le mariage allait forcément changer la vie de Diana, et la jeune essayait de comprendre pourquoi. Elle avait beau creuser, pour elle un mariage n’était pas une fatalité. Elle parlait de femme potiche et d’usine à héritier, c’étaient des expressions qui ne parlaient pas trop à l’espagnole. De quoi parlait-elle ? Tomber amoureuse de quelqu’un d’autre ? Le fait est que Diana n’est jamais tombée amoureuse et n’est pas certaine d’en être capable, c’est trop compliqué, les sentiments, elle ne connaît pas ça. Elle tolère des personnes dans sa vie et Irina en fait partie, mais l’amour est un concept beaucoup trop abstrait pour elle. Ensuite, elle conseilla à l’espagnole de voir son fiancé et d’établir un contrat pour finalement demander si Diana voulait que sa cousine l’aide à briser ses fiançailles. Elle fronça les sourcils, ce n’était pas envisageable.
Elle attrapa sa plume pour répondre à Irina sans attendre.
Tomber amoureuse ? Je ne sais pas ce qu’est l’amour, je ne sais même pas à quoi ça sert donc si c’est le seul inconvénient, je ne vois pas où est le mal, finalement. En ce qui concerne les contrats, il faut que tu m’expliques mais je veux bien que tu m’aides pour ça. En revanche, je ne suis pas certaine que briser mes fiançailles ne soit une bonne idée. Mon père ne me le pardonnera jamais si quoique ce soit se passe et que les fiançailles viennent à être annulées. Il rejettera la faute sur moi, il m’a bien mise en garde. C’est un risque que je ne peux pas prendre, Irina.
️ sobade.
Son père ne l’a jamais aimée, mais il l’a toujours toléré comme une De León. Le choix d’Adonis était forcément lié à une raison et même si Diana se fichait complètement de lui, Irina avait bien dit que c’était un mec bien, alors elle ne voyait pas le problème de cette union. Après tout, il valait mieux un mariage arrangé avec un mec inoffensif, non ? Si elles brisaient ces fiançailles, Diana serait condamnée à épouser quelqu’un d’autre et ça pourrait être pire.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: this could be hell (diarina)
Mar 12 Fév 2019 - 20:11
Je ne peux plus prétendre travailler, maintenant. Tout mon esprit est concentré sur Diana, ses fiançailles, mon oncle et cet Adonis. Observant les sourcils froncés de l’Espagnole, je ne peux empêcher la frustration de me gagner. Elle est tellement naïve, ma cousine. Douce, adorable, mais tellement innocente et naïve qu’elle ne comprend pas dans quoi elle s’est engouffrée. Soufflant, mais sans bruit, je tente de réprimer cette envie de la secouer comme une noix de coco. Bon, si elle refuse de casser les fiançailles, je peux au moins l’aider à établir un contrat de mariage. Et si elle refuse cela… Non. Elle n’aura pas le choix, je lui imposerai. Toujours est-il qu’importe ce qui arrive, je vais devoir avoir une grande discussion avec son fiancé. Qu’il sache que je le surveille. Concentrée, je regarde la brune répondre à mes questions sur le parchemin, que je récupère d’un mouvement brusque et fébrile dès la réponse terminée.
Vivement, mes yeux balayent les lignes de gauche à droite. Coeur qui se serre dès les premiers mots. Mais voyons, Diana, l’amour ça ne sert à rien… C’est juste quelque chose qui te tombe dessus, et qui te rend la plus heureuse du monde… Ou te détruit de l’intérieur. La suite est tout de suite plus raisonnable. Hochant la tête, je prends note que ma cousine accepte le contrat, et surtout, qu’elle accepte mon aide. Elle n’est peut-être pas si naïve que ça, finalement. Par contre, ma proposition de rompre cette union a été rejetée. Les raisons sont claires. D’un côté, je la comprends. Et puis, elle n’est pas si mal tombé, avec Adonis. Haussant les épaules, je reprends ma plume. Cependant, mon regard est attiré par l’horloge accrochée au mur derrière Diana. Yeux qui s’arrondissent de surprise. Il est déjà cette heure ? Mais je dois partir au ministère ! Regard triste en direction de ma cousine, je prends cependant le temps d’écrire quelques mots sur le parchemin, avant de ranger mes affaires dans mon sac. Puis je sors prestement de la salle d’étude, retrouvant la sensation désagréable du bruit dans mes oreilles. D’accord pour le contrat, je t’aiderai. Et puis si tu ne veux pas rompre les fiançailles, c’est dommage mais je comprends.
Je suis vraiment désolée, mais je dois partir travailler au Ministère. Bon courage pour ton travail, à bientôt !️ sobade.
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