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Your body talks (lourina)
Sam 19 Jan 2019 - 13:00
Tic. Tac. L'aiguille des secondes compte inlassablement le temps qui passe trop lentement. Tic. Tac. Seul son discernable en dehors du grattement de ma plume sur le parchemin devant moi. Tic. Tac. Son qui est en train de progressivement me rendre dingue. Devant moi, un essai à rendre pour demain en étude des moldus, parlant de la télévision. Après mon erreur sur la prononciation du mot lors de la conférence de médias, j'ai fait des recherches extensives sur le sujet, allant même jusqu'à mettre les pieds dans la bibliothèque moldue d'Inverness. Je sais maintenant parfaitement comment fonctionne la télévision moldue. Enfin, je crois. Il faut juste que je mette tout ça sur le papier. Car ces recherches m'ont fait perdre du temps, et je me retrouve dos au mur à terminer le devoir à la hâte. Qu'est-ce que je déteste cette sensation.
Tic. Tac. Grognement de frustration, j'attrape ma baguette. “Confringo !” L'horloge tombe sur le sol, brisée. Soupir de satisfaction. Je n'aime pas être ici, dans le local de l'AESH, à attendre qu'un étudiant perdu vienne toquer à la porte. En tant que vice présidente, je dois assurer la permanence une fois par semaine. Et en dehors des mois de septembre et octobre, il n'y a jamais personne qui vient. Donc j'en profite pour avancer sur mon travail, comme aujourd'hui. Enfin dans le silence, je recommence à écrire.
Grincement d'une porte qui s'ouvre. Claquement de langue agacé. Je venais seulement de réussir à me concentrer ! Froncement de sourcils mécontent, je relève la tête pour observer un étudiant entrer dans la pièce. Mon expression se métamorphose rapidement, un sourire mielleux apparaissant sur mes lèvres. “Bonjour ! Je peux faire quelque chose pour toi ?” Des yeux, je détaille le sorcier qui s'approche. Vu son âge, il doit être en sixième année, et il veut certainement se renseigner sur les perspectives de carrière après le MAGIC. Prenant appui sur la table pour me relever, je tends ma main droite. “Irina, vice-présidente. Tu as besoin de renseignements, j'imagine.” J'essaie tant bien que mal de garder mon air enjoué, malgré l'aura étrange que dégage l'étudiant, et qui me perturbe.
@Lou Flamerion
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Re: Your body talks (lourina)
Mar 22 Jan 2019 - 13:30
Le Lou(p) se faufile dans la foule, il se glisse parmi les brebis. Masque de fer pour dissimuler le vice, il se fond dans la masse ; créateur de chimère. Tapes sur quelques épaules, il se permet même certains sourires charmeurs. Grande mascarade dont il est le chef d'orchestre. Effervescence adolescente dont il se délecte, grands sourires et petites conversations. Il a retrouvé des visages familiers sitôt qu'il est arrivé dans le couloir. On l'appelle, on le sollicite, danse parfaitement orchestrée et répétée des jours durant, que 'тітка' lui a rappelé. Visages tous familiers, ou presque, devinés quelques jours auparavant sur un trombinoscope préparé avec minutie par les soins de sa tante, envoyé en vitesse. Coqueluche exercée, on l'interroge déjà sur une confiance ténue. Les aisances princières se dressent dans chacune de ses conversations, aisance monstre de masque ; de son doigt qui tape frénétiquement contre son pantalon jusqu'à son incapacité à tenir en place. En son cœur, l'excitation enfantine, presque ridicule d'un spectre d'affect. Lou se souvient, les longues discussions, les hésitations faussement expliquées : il n'en est rien, et toutes et tous le savent. Roi rayonnant et dont les sourires font consensus. Le soleil au bord des lèvres et la lune au creux des yeux. De faux-semblant, le jeu est bien mené. Sauf qu'il n'a plus le temps Lou. Il glisse dans les couloirs, ne s'arrêtent plus, même d'un regard. Missionné, en quête d'une énième princesse, l'outil nécessaire pour une longue pérennité au sein de cette université. Le savoir. Il s'arrête devant une porte, le local de l'AESH. Il ne prend pas le temps de s'annoncer le monstre, qu'il entre. Bonjour ! Je peux faire quelque chose pour toi ? Oh, j'espère bien. Il n'attend pas de répondre pour revenir à ses mimes de détente, rires éclatants qui briseraient presque le calme ambiant. Épaules droites et trapèzes tendus. Muni de cette fausse douceur d'évitement, il prétexte la sollicitation chaque fois qu'il en a l'occasion. Irina, vice-présidente. Tu as besoin de renseignements, j'imagine. Perspicace, princesse. « Oui, on m'a dit qu'il n'y avait pas meilleur endroit pour apprendre tout ce qu'il faut savoir sur Hungcalf. » Voix douce, presque enjôleuse. Les yeux du Lou(p) se pose sur elle, regard saphir à la fois perçant et profond. Il jauge, analyse, capte tout et à la fois rien. D'un regard il déshabille, effeuille la moindre coquille. Ce qu'il fait ici. Il quitte les onyx, scrute les vêtements de laproiedemoiselle. Couronnée assurément ; comme la majorité des pimbêches de la faculté. Et pour cause, ses vêtements jusqu'à son parfum fruité suinte le fric. S'en est presque décevant. Тітка, je te jure, je fais des efforts. Mais il ne montre rien, jamais. Il se contente de glisser sa main dans la sienne, poignet ferme qui se veut caresse. Il aime jouer le docile Lou, paraître qui l'amuse beaucoup. « Lou, élève lambda de première année. » Il prend soin de le notifier. Alors Irina, me seras-tu utile ?
@Irina Nygården
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Re: Your body talks (lourina)
Mer 23 Jan 2019 - 13:35
Sourire, mine détendue, l’étudiant a l’air très à l’aise. Trop a l’aise. Je fais de mon mieux pour ne pas montrer mon malaise, un sourire de circonstance sur les lèvres. Main tendue, j’attends qu’il me la serre, perchée sur mes escarpins. Ses yeux me détaillent, et mon malaise déjà présent s’intensifie. Il a le regard perçant, celui qui donne l’impression de lire en nous. Instinctivement, je m’oblige à fermer mon esprit. Bien que mes pensées soient moins sauvages et désordonnées depuis quelques jours, elles continuent de me distraire de temps à autre. Parfois, mon esprit se rouvre par mégarde, et elles s’échappent, me laissant à nu pour n’importe quel légilimens mal intentionné qui passerait par là. “Oui, on m'a dit qu'il n'y avait pas meilleur endroit pour apprendre tout ce qu'il faut savoir sur Hungcalf.” Regard qui continue de soutenir le sien, hypocrisie masquée en hospitalité. Main chaude dans la mienne, poignée de main brève, ferme, mais pas trop. Nos paumes se séparent et une pointe de déception apparaît dans mon ventre. Un peu de tenue, Irina. “Lou, élève lambda de première année.” Mon esprit ne peut s’empêcher de tiquer sur la fin de sa phrase. “Première année ? Que faisais-tu, avant ?” Sourire qui réapparaît après ce moment de flottement. “Je t’en prie, assieds-toi.” Geste vers la chaise de l’autre côté du bureau, alors que je reprends place sur mon fauteil à mon tour.
Prestement, je débarrasse la table des parchemins sur lesquels j’étais en train d’écrire, rangeant plume et encrier d’un coup de baguette. “Si j’ai bien compris, tu viens d’arriver ici, n'est-ce pas ? As-tu des questions en particulier, ou préfères-tu que je te présente l’université en général ?” Baguette à la main, je jette un Accio informulé sur un placard situé derrière Lou. Quel joli prénom. Des flyers volent jusqu’au bureau, se posant sur le bois de la table délicatement. Cherchant un moyen de fuir le regard du premier année, je reprends la parole. “Tout d’abord, je te donne ceci, le plan du château et du domaine. Tu n’as qu’à dire où tu veux aller et un itinéraire apparaîtra.” D’une main décidée, je lui tends le plan magique. “Ensuite, tu as la description des différents clubs et associations de l’Université. Ils proposent différentes animations tout au long de l’année, n’hésite pas à t’y inscrire si tu as envie de t’inverstir dans la vie de la faculté.” Deuxième flyer tendu. “Encore une fois, il suffit de dire le nom d’un club pour que les informations apparaissent.” Je tente un regard vers l’étudiant. “Dans quelle maison es-tu ?” Sourire poli qui retourne sur mes traits après la concentration des moments précédents. Question qui peut très bien s’excuser. Je ne cherche qu’à lui offrir les meilleures informations possibles par rapport à son parcours. Je ne cherche pas à en savoir plus sur lui, personnellement. Vraiment ?
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Re: Your body talks (lourina)
Dim 27 Jan 2019 - 16:47
Première année ? Que faisais-tu, avant ? Je t’en prie, assieds-toi. L'immobilité et le silence. Seul mouvement, l'indolence de sa cigarette, qui quitte et retrouve les lippes, coincée entre les doigts ; seul mouvement, la lenteur des minces volutes de fumée dans l'obscurité tamisée de la pièce. Ça prend exemple sur ceux, plus grands et dangereux, de sa magie autour de lui - invisible mais bien là, roulis presque paresseux dans le calme. Il attend, installé dans le siège ouvragé, sans rien pour trahir une quelconque impatience : il n'y en a pas. « Rien. Des choses futiles et inutiles. Une vie de moldu. » Il a tout le temps, visite importante de la presque alliance, courtoisie et réémission de ses 'bonnes' intentions alors qu'il s’apprête à s'installer en Écosse, loin de son Ukraine. Visite importante pour apprendre en silence : y a des doutes que tu as sur son hôte, et qu'il veut confirmer. Est-ce que je t'intimide ? L'absolu de la certitude du secret trop bien gardé, il ne devrait même pas avoir le moindre soupçon - pourtant des détails in substantiels, des infinitésimaux discernés grâce à la proximité, devinés dans la clarté. Il a recoupé, et ne lui reste qu'à semer des pistes et des opportunités, à pécher de nouveaux indices, quelques réactions pour confirmer ou non ses suspicions. Si j’ai bien compris, tu viens d’arriver ici, n'est-ce pas ? As-tu des questions en particulier, ou préfères-tu que je te présente l’université en général ? Le Grimm acquiesce, alors que son regard se pose sur le bureau qu'elle a débarrassé d'un sort silencieux. Sourire qui s'accentue, il devine, voit que du regard elle le fuit. Tout d’abord, je te donne ceci, le plan du château et du domaine. Tu n’as qu’à dire où tu veux aller et un itinéraire apparaîtra. Il agrippe le flyer. Il écoute, observe. Sauf que ce ne sont pas les informations qu'elle lui donne qui l'intéresse. Simplement, elle. Le Lou(p) a toujours eu un faible pour les petits chaperons rouges. Ensuite, tu as la description des différents clubs et associations de l’Université. Ils proposent différentes animations tout au long de l’année, n’hésite pas à t’y inscrire si tu as envie de t’investir dans la vie de la faculté. Il prend le deuxième flyer, il touche du bout des doigts les siens, et il ne fait même semblant. Ce n'est pas un accident. Encore une fois, il suffit de dire le nom d’un club pour que les informations apparaissent. Pas perturbé, ses yeux la suivent sans la lâcher, traque tranquille des mouvements tracés. Pas dérangé, il continue de fumer, de tirer lentement sur sa clope. Il concède tout de même un sortilège, politesse et respect pour celle qui le reçoit, pour que la fumée s'étiole dès qu'il l'a recrachée, déliquescence immédiate et programmée qui ne laisse rien passer de l'odeur ni de l'âcreté. Dans quelle maison es-tu ? Le bleu qui cherche le marron des siens. Jeu de regards, jeu de silence. « Il paraît que le vert me va bien. » Glaner des informations, mission qui s'oublie, il préfère jouer finalement. « Et toi ? Attends ne me dis pas. » Il renvoie la question, même placidité reflétée dans la voix alors qu'il fait disparaître les restes consumés de sa cigarette. Y a un sourire lent, un peu en coin, qui naît sur ses lèvres, assurance indolente, marque rare non pas d'une affection dont il est incapable, mais de quelque chose de proche - un dérivé de connivence, distillée en sa présence. « Lufkin. » Ce n'est pas dit dans le ton d'une interrogation. Y a une vraie curiosité dans la surface du bleu qui la sondent.
@Irina Nygården
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Re: Your body talks (lourina)
Mar 29 Jan 2019 - 19:57
Le ballet de la cigarette me fascine. Je tente de ne pas avoir l’air dérangée par l’objet. A vrai dire, je n’en ai que faire de la cigarette. Je ne fume pas vraiment, mais ça ne me dérange pas d’en piquer une, une fois de temps en temps. C’est très rare, car j’aimerais éviter au maximum de casser mon image publique. A savoir celle d’une parfaite petite princesse. Non, ce qui me dérange, c’est le geste. J’ai toujours trouvé les hommes qui fument attirants. Il y a une certaine sensualité qui se dégage du va-et-vient de la main vers la bouche, des lèvres qui s’accrochent au filtre, aspirant puis expirant la fumée. M’affairant autour des parchemins, je tends le listing des clubs au brun et ses doigts caressent furtivement les miens, avant de s’accrocher au morceau de papier. Frisson qui me parcourt l’échine, électrochoc qui le pousse à enfin le regarder dans les yeux. Hésitation. “Dans quelle maison es-tu ?” Faire semblant de rien. Travailler. Poser des questions utiles. Regard happé par le sien, silence qui s’installe. Malaise. Et puis enfin, réponse. “Il paraît que le vert me va bien.” Hochement de tête entendu. “Grymm, donc.” Baguette qui s’agite, parchemins qui volent jusqu’à nous. “Et toi ?” J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais je n’en ai pas le temps. “Attends ne me dis pas.” Alors je me tais, bouche refermée. Incertaine, je l’observe. Ce sourire qui naît au coin de ses lèvres. “Lufkin.” Inspiration brusque, poumons qui reprennent du service. Comment une question aussi simple peut-elle autant me perturber ? Reprenant un peu contenance, je me force à hocher la tête. “Bien joué.” Le sentiment désagréable que cet échange pourrait être un jeu pour lui, que je ne pourrais être qu’un vulgaire pion, se distille dans mon ventre.
Décidant de chasser les pensées étranges de mon esprit, je quitte Lou des yeux pour reposer mon regard sur les parchemins devant moi. Où en étais-je ? Ah, oui. La maison Grymm. “Ta directrice de maison est Mrs Amonwë, professeur de défense contre les forces du mal.” Dernier parchemin que je lui tends. Mouvement du menton vers le flyer. “Tu as la liste des cours, ici, avec leurs horaires. Tu peux suivre jusqu’à trois options facultatives, en plus de celles obligatoires.” M’enfonçant à nouveau dans le dossier de ma chaise, je détaille à nouveau le sorcier. “Plusieurs de mes amis sont des Grymm. Tu t’es fait des connaissances, déjà ? La plupart des étudiants de ton âge sont en DEFI, comme moi.” Claque mentale. Pourquoi lui apprendre cela ? Il n’en a probablement rien à faire… Besoin de me mettre en avant, de me faire remarquer par le Grymm. Pourtant, je suis bien placée pour savoir que les verts ne sont pourtant que des nids à problèmes. Entre Gabriel, Ian, et Elios, on pourrait croire que j’en ai eu ma dose, non ? Reprends-toi, Irina ! “Tu as déjà visité Inverness ? Le quartier sorcier est très sympathique.”
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Re: Your body talks (lourina)
Jeu 7 Fév 2019 - 19:36
Encore. Y a son sourire et la subtilité d'un air de confidence qui répondent à son regard et sa question ; et elle réagit encore face à sa provocation, d'un touché subtil. La boucle se poursuit, inattendue, et il ne fléchit pas, il n'abandonne pas le jeu dans lequel ils se sont engagés. Lou joue sur la finesse du fil, frontière fragile de ce qui est approprié et ne l'est pas. Il laisse filer quelques secondes d'un silence un peu tendu, mais il a toujours ce regard voilé par dessous ses cils. Prendre un peu de recul et aiguiser ses nerfs dans l'expectative de leur échange, déjà claire pourtant dans ce qu'il dégage. Il a cette subtile inclinaison de la tête alors qu'il la jauge encore, d'une façon autre cette fois, lente et ostentatoire. Ta directrice de maison est Mrs Amonwë, professeur de défense contre les forces du mal. Tu as la liste des cours, ici, avec leurs horaires. Tu peux suivre jusqu’à trois options facultatives, en plus de celles obligatoires. Amusé, il laisse filer l'instant. Il y a les promesses et les espoirs. Elle tempère, sans se vanter, pensive aussi, et il se dégage d'elle l'assurance tranquille, presque placide, de ceux qui n'ont rien à prouver et confiance en leurs capacités. Y a quelque chose, pourtant, qui lui met la puce à l'oreille, mais il n'a aucun moyen de savoir si ce n'est qu'une modestie, un peu fausse peut-être, ou quelque chose qu'elle tait, garde discret. Lou n'en dit rien pourtant. Amusé, toujours intrigué par les gens et leurs secrets. Toutefois, il retient avec justesse les informations qu'elle lui donne. C'est qu'il a bonne mémoire Lou, trop bonne mémoire. Il acquiesce en silence. Plusieurs de mes amis sont des Grymm. Tu t’es fait des connaissances, déjà ? La plupart des étudiants de ton âge sont en DEFI, comme moi. Et tu voudrais être mon 'amie' Irina ? Il écoute patiemment, intervient parfois ; il saisit surtout la première opportunité pour relancer la provocation, voilée d'une innocence factice cette fois, comme s'il n'avait pas précisément établi qu'elle n'écouterait personne. « Oui, la première, en face de moi. » Petit sourire. Il exsude quelque chose d'un peu féral, presque, sous son sourire en coin boyish, quelque chose de trop vif. Mais c'est la taquinerie qui teinte sa voix : il est amusé par son côté 'm'as-tu vu ?', défié par ses paroles et la place qu'elles laissent au doute. Tu as déjà visité Inverness ? Le quartier sorcier est très sympathique. Tu me tends la perche ? L'impertinence et leur proximité soudaine coupent l'atmosphère qui se dégage, et il enfonce le couteau dans la plaie. « C'est une invitation ? » Y a quelque chose de trop doux, trop innocent encore, dans la manière dont tu le dis. Après tout, ce n'est pas lui qui a lancé l'équivoque. Il ne fait que suivre et écouter. « Si c'est le cas je ne dis pas non. Je ne connais rien ici … Je suis un peu perdu. » Il se prête au jeu qu'il lance, et c'est l'éclat d'un sourire qui le gagne, le scintillement plus vif de l'aura-or pour marquer son amusement. Ça accentue un peu la courbe de son sourire, et il l'observe par sous ses cils, volontairement, la voix un peu trop douce - il provoque, sans mauvaise intention, juste comme ça. Par jeu, juste parce qu'il aime déstabiliser, changer les équilibres.
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Re: Your body talks (lourina)
Sam 9 Fév 2019 - 20:19
Poussée par mon envie d’en savoir plus sur le première année, je l’observe, lui posant des questions qui peuvent sembler au premier abord banales. Après tout, le but de l’AESH est d’éclairer les étudiants pleins de question, de leur indiquer leurs possibilités, les guider dans leurs choix. Installée sur ma chaise, j’observe le brun. Maintenant que j’ai terminé avec mes parchemins et autre flyers, je n’ai plus grand chose à faire, pas d’autre endroit où poser le regard. “Tu t’es fait des connaissances, déjà ?” Ton encourageant, limite maternel, car je n’aimerais pas qu’un étudiant ne se sente pas à sa place dans cette prestigieuse université. Et puis, Hungcalf n’est pas qu’un endroit où on suit des cours. La plupart des étudiants vivent ici, et considèrent le château comme leur maison. Petite confidence, hochant légèrement la tête. “La plupart des étudiants de ton âge sont en DEFI, comme moi.” Le sourire sur les lèvres du sorcier me fascine, et j’écoute sa réponse, les yeux rivés sur sa bouche. “Oui, la première, en face de moi.” Surprise, je reviens regarder ses yeux, sourcils haussés. La provocation est claire, mais le ton charmeur me fait subtilement rougir. “Je suis certaine que c’est faux.” Répondant à son sourire, je penche légèrement la tête sur le côté. “Les clubs sont un bon moyen de rencontrer du monde.” Baissant le regard jusqu’aux flyers entre les doigts du Grymm, je contemple ses mains. Petite voix qui se lève dans mon esprit, qui se demande quelle sensation sa peau aurait sur la mienne. Intriguée par l’envie de connaître ce que ces mains ont touché. Est-il plutôt un homme à caresses et frissons, ou alors, ces mains sont-elles plus habituées aux griffures, coups de poing et autre étranglements ? Je me surprends à vouloir connaître le toucher de ses doigts contre ma gorge. Mais qu’est-ce qui me prend ? Surtout après l’altercation avec Gabriel de ce weekend. Pourtant, quelque chose dans mes entrailles me dit que j’apprécierais bien plus le geste venant de Lou.
Clignant des yeux afin de sortir cette image de mon esprit, je reprends la conversation. “Tu as déjà visité Inverness ? Le quartier sorcier est très sympathique.” Sourire encourageant, car j’ai bien compris dans son accent que le Grymm n’est pas d’ici. Ma prononciation est parfaite, certains l’appeleront posh, mais c’est un anglais parfait qui a été appris depuis ma plus tendre enfance, presque dès mes premiers mots en Norvégien. Il y a des sonorités d’Europe de l’est, dans sa voix, et je me demande s’il est passé par Durmstrang. “C'est une invitation ?” Nouvelle surprise. Je n’arrive pas à savoir s’il se paie ma tête, ou si c’est sincère. Sourcils haussés, puis froncés, je n’ai pas le temps de répondre qu’il reprend la parole. “Si c'est le cas je ne dis pas non. Je ne connais rien ici … Je suis un peu perdu.” Cette fois-ci, je l’ai vu. Cet amusement dans ses traits, le scintillement de défi dans les yeux, le sourire joueur. Il est bien en train de se moquer de moi. Et c’est bien quelque chose que je n’apprécie pas vraiment. Ou alors, seulement si je peux jouer aussi. Un air faussement triste qui se dessine, moue déçue sur les lèvres. “C’aurait été avec plaisir, mais j’ai du travail.” Mouvement de la main vers les parchemins sur lesquels j’étais penchée avant l’intrusion de Lou dans le local de l’association. “Et tu sais comment nous sommes, les Lufkin, non ?” Interrogation marquée d’hypocrisie, les yeux dans les siens. “Rien n’est plus important que le travail.” Haussement d’épaules faussement déçu. “Mais je peux te donner une carte de la ville, si tu veux explorer seul.” Sourire amical, la main tenant ma baguette se levant à nouveau vers le placard aux flyers.
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Re: Your body talks (lourina)
Dim 17 Fév 2019 - 18:01
C’aurait été avec plaisir, mais j’ai du travail. Puisque leurs yeux ne se lâchent pas, même après ça. Elle ne rompt pas ce qui est connexion plus que contact, Irina, alors qu'elle fend la mer déchaînée. À peine s'il entend les exclamations et les brava surpris dans le couloir, comme si elle étendait le pouvoir d’une étrange attraction aussi aux ‘bruits’ de ce monde ci, de cette réalité que l’Ukrainien se doit de toujours maîtriser. Leurs silences se répondent dans l'éther, confidences dont même lui n'a pas vraiment conscience. Ça se partage, sans savoir vraiment ce qui l'est. Un moment, des doutes, des certitudes. Un mélange de tout ça et rien de ça, tout à la fois. Instant commun dans le mouvement perpétuel de l'univers. Il n’avait pas vraiment prévu ça le Lou(p) ; il n’avait pas prévu de se prendre au jeu, alors que ça ne fait même pas une heure qu’il joue. Et tu sais comment nous sommes, les Lufkin, non ? La fille, cette intrigante. Elle lui plaît. Et il est bien rare qu’une femme réussisse à éveiller son intérêt. Rien n’est plus important que le travail. Est-ce un défi ? Dans la tête, l'absolu des grandes certitudes. Instant de calme dans le tumulte déchaîné, celui qui n'a lieu que dans la caboche, celui qui n'est vu que par les deux yeux - celui bizarrement bleu et celui qui ne se voit pas, irréalité éternellement concrète. Juste de quoi lui rappeler qu'il doit d'abord s’approcher et lire le chapitre Irina, avant de l'appeler. Avant d'énoncer le nom, puisque leurs yeux déjà se sont trouvés. Mais je peux te donner une carte de la ville, si tu veux explorer seul. Le contact se brise, à la fin de ses derniers mots. Il y met fin, posant le bleu de ses yeux sur un point fixe, au hasard au milieu de la pièce. Corde de l'ancre qui aurait pu se briser mais qui subsiste pourtant, juste relâchée, alors qu'elle s'arrête de parler. Passe la pensée, la réalisation que ça ne devrait pas. Elle est dangereuse, Irina, y a l'ombre éternelle et trop profonde des sang-purs qui, plus que de planer sur elle, s'étend avec elle, portée par la reine. Elle ne devrait pas être celle qui, là, l'aide à s'ancrer, et il ne devrait pas avoir le cœur qui s'agite bêtement, dans la poitrine. Ils ne devraient pas, sans doute, se retrouver comme ça à la croisée des mondes, alors que les leurs s'opposent diamétralement. Peut-être que ce n’est qu’une impression … Il a envie de creuse Lou. Il a maintenant cette audacieuse envie de connaître la fille. « Une carte ? Il est plus audacieux d’avancer sans vraiment savoir où on va. Où serait la surprise, sinon ? » Le Loup(p) n'a jamais ô grand jamais aspiré à une vie monotone, cousue de routine et de petites habitudes ennuyeuses (aussi rassurantes puissent-elles être). Lui, il veut une vie trépidante. Une vie qui crie. Une vie qui explose. Une vie qui va trop vite, trop loin aussi. Une vie qui le brûle à vif, laissant derrière elle d'exquises blessures dont la douleur ne deviendrait plus que les vestiges de délicieux souvenirs. Ceux qui lui rappellent constamment que s’il avait dû crever en Ukraine à ce moment-là, Lou, il aurait été satisfait. Sans remords et sans regrets. « Et je suis sûr qu’une promenade est davantage plus plaisante qu’une étude sur la télévision. » C’est qu’il l’a vu, il a posé les yeux où il fallait. Sur le parchemin devant elle, sur lequel elle écrivait avant qu’il ne l’interrompe. « Objet de malheurs. » Il vient des bas-fonds Lou, le joli langage, il ne connaît pas. « Mais bon tu devrais le savoir, t’as sûrement bachoter durant des heures pour découvrir qu’au final ce n’est que de la merde en boite. » Il esquisse un sourire, le bleu acier replongeant dans le marron de la jolie. « Faisons un deal. Je lis ton devoir pour voir si tu es une excellente élève, et en échange, tu viens avec moi. », il insiste davantage, son amusement trahissant un intérêt certain.
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Re: Your body talks (lourina)
Dim 24 Fév 2019 - 16:30
“Une carte ? Il est plus audacieux d’avancer sans vraiment savoir où on va. Où serait la surprise, sinon ?” Un sourire s'étire sur mes lèvres. Le jeu continue. Haussant les épaules, je repose ma baguette sur la table. “Très bien, pas de carte, alors.” Voix douce, amusée, regard joueur. Mes mains se croisent sur mes cuisses, les jambes croisées devant le bureau. “Et je suis sûr qu’une promenade est davantage plus plaisante qu’une étude sur la télévision. Objet de malheurs.” Haussement de sourcils. Frustration d'avoir été découverte aussi facilement, mais intérêt piqué à vif. Ainsi donc, le Grymm s'y connait en objets moldus. Il est de plus en plus intriguant, ce Lou. “Certes.” Penchant la tête sur le côté, j'observe le parchemin qui a roulé sur la droite. “Mais bon tu devrais le savoir, t’as sûrement bachoter durant des heures pour découvrir qu’au final ce n’est que de la merde en boite.” Ramenant mon attention sur le premier année, interloquée, je cligne des yeux. Ce sont des mots que je n'entends que très rarement dans mon monde. “Je… J'ai remarqué que le fonctionnement était bien compliqué. Mais je ne connais pas assez l'objet pour porter un jugement de valeur.” Mes doigts fébriles viennent jouer avec l'ourlet de ma robe, alors que je garde une façade sérieuse. Je n'apprécie pas vraiment qu'un inconnu lise aussi bien en moi, d'une manière aussi rapide. Alors même que je garde mon esprit bien fermé. “Faisons un deal. Je lis ton devoir pour voir si tu es une excellente élève, et en échange, tu viens avec moi.” Piquée à vif, je me redresse sur ma chaise. “Je suis une excellente élève.” Regard légèrement courroucé, petit pli entre les sourcils. “Et si tu veux aller dans ce sens là, je pense que je t'ai déjà suffisamment aidé pour mériter ton expertise.” Plissant légèrement les yeux, une idée se trame dans mon esprit. Décollant mon dos du fauteuil, je viens poser les coudes sur la table entre nous. “Si tu veux que je te suive, je vais avoir besoin d'autre chose.” Sourire satisfait, lueur d'intérêt dans le regard. Fille de politicien, j'ai appris quelques moyens de négociation de mon père. Petite diva, je n'hésitais jamais à m'en servir pour obtenir ce que je cherchais. Il n'y a que mon père qui me résistait. Voyons voir si le nouveau est bon en affaires.
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Re: Your body talks (lourina)
Lun 25 Fév 2019 - 11:44
« Faisons un deal. Je lis ton devoir pour voir si tu es une excellente élève, et en échange, tu viens avec moi. » Un brin joueur, peut-être trop. Il n'est pas venu là pour jouer de base, mais elle a ce truc qui le pousse à le faire. Le truc qui rend ces princesses si attrayantes pour son regard, qui les rendent tout, sauf ennuyeuses. Évidemment, elle est piquée à vif. Il a compris, a vu, qu'elle était fière la donzelle. Il n'y avait pas beaucoup de chance qu'il se rate devant une sang-pure. Je suis une excellente élève. Oui, oui. Il n'en doute pas, mais il provoque, s'amuse. Il jauge, flirt et deal avec les limites de la fille pour voir ce qu'il faut dire, ce qu'il faut taire. Juger de ses compétences est à éviter à priori. « Ça reste à prouver. » Néanmoins, il pousse le vice. Il a toujours aimé les faire sortir de leur gong, ces jolies poupées. Et si tu veux aller dans ce sens-là, je pense que je t'ai déjà suffisamment aidé pour mériter ton expertise. Prunelles qui s’embrasent lorsqu'il incline légèrement le menton pour mater la pulpe de ses lèvres. Regard qui remonte vers ses opales pour enfin apaiser sa curiosité malsaine. Si tu veux que je te suive, je vais avoir besoin d'autre chose. Elle veut négocier ? Il n'aime pas des masses devoir travailler pour ramener une nana là où il veut. Il se lasse vite, il n'a pas l’âme d’un romantique et, les belles paroles, il ne connaît pas. Plus du genre à y aller franc jeu et, si la gonzesse en question semble pas intéressé, il passe à la suivante. C'est comme ça qu’il a toujours fonctionné et, vas savoir, c'est peut-être ça qu'il a toujours voulu, au fond ; pas s’attacher… Jusqu’à ce qu'il tombe sur cette connasse de Raina, évidemment. Et il se met à songer qu'il a besoin d’accorder une pause à son cerveau. Là, de suite. Faute que la brune refuse sa proposition de devenir l’objet de ses tests dans la manipulation. Il lui propose de dégager d’ici, de foutre un peu le bordel dans Inverness. Requête qui ne lui ressemble pas … mais, y a pas grand-chose qu'il fait ces derniers jours qui a du sens, de toute façon, surtout en face d'elle, princesse vice-présidente de l'AESH. « Et qu'est-ce qu'elle veut la princesse ? » Il se rapproche, fait doucement glisser les pieds de la chaise sur le sol sans la lâcher du regard. Il pose ses coudes sur le bureau lui aussi, plus attentif que jamais. « Tu as toute mon attention. » Et c'est peu dire. On n'aurait jamais pu le trouver plus attentif qu'à cet instant le Loup(p). Cambré à l'excès, il serait presque prêt à passer par-dessus le bureau pour être certain de ne pas manquer le moindre mouvement de ses lèvres. Pour ne pas laisser le moindre aveu tomber dans l'oreille distrait d'un sourd qui aurait préféré user ses yeux à trop les faire parcourir ce qui lui semblait être un sentier interdit. « Je suis sûr que t'es dure en affaire. » Les opales bleu acier, elles l'accrochent tellement fort qu'il pourrait presque lui arracher la peau sans même avoir le loisir de la toucher. Ses doigts s'agitent contre le meuble qui les séparent, frustrés de leur inertie imposée. Mais Lou, il va écouter chaque syllabe comme s'il attendait qu'elle lui délivre le plus grand de ses secrets.
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Re: Your body talks (lourina)
Ven 1 Mar 2019 - 16:11
“Ça reste à prouver.” Pardon ? Qui est ce mec qui vient de débarquer et doute de mon excellence ? Arquant un sourcil, je m’approche du Grymm, posant mes coudes sur la table. “Je n’ai rien à te prouver. Et si tu veux aller dans ce sens-là, je pense que je t'ai déjà suffisamment aidé pour mériter ton expertise. Si tu veux que je te suive, je vais avoir besoin d'autre chose.” Un sourire satisfait au visage, j’observe l’intérêt du sorcier. J’ignore pourquoi il a envie que je lui fasse découvrir la ville, mais j’ai bien l’impression que la fascination que j’ai pour lui est réciproque. Il se rapproche d’ailleurs, et une multitude de frissons parcourent mes bras et ma nuque, la tension dans l’air est électrisante. “Et qu'est-ce qu'elle veut la princesse ?” Le mot me fait tiquer, comme d’habitude. “Politicienne.” La vérité rétablie, je l’écoute, attentive. “Tu as toute mon attention. Je suis sûr que t'es dure en affaire.” Haussement d’épaules. “Pas forcément. Je sais juste ce que je veux.” Posant mon menton sur mes mains, j’impose mon rythme. Mais le jeu est bien loin dans mon esprit. Non, ce que je veux, c’est important. J’en ai besoin. Mais je ne devrais pas montrer à quel point j’en ai besoin. “J’aimerais des informations. J’imagine que tu sais être discret.” Des yeux, je jauge. Le battement frénétique de mon coeur me rappelle le but de tout ça. La décision que j’ai prise il y a quelques jours. Les informations dont j’ai besoin pour appuyer mes propos. “Gabriel Henriksen. Dixième année, Grymm comme toi.” Les yeux qui s’agrandissent d’excitation, de peur aussi. Je prends un risque, en demandant à un élève lambda de surveiller mon fiancé. “Tu devrais le reconnaître facilement. Grand, blond, l’accent du Nord. Et surtout, il se prend pour le roi des lieux.” Levant les yeux au ciel, je continue. L’heure est venue de jouer cartes sur table, d’arrêter de tourner autour du pot pour y mettre les deux pieds dedans. “Je veux tout savoir. Les filles qu’il ramène chez lui, s’il se bat avec n’importe qui, s’il triche à un examen, n’importe quoi. Tant que c’est compromettant.” Je sens l’adrénaline du moment emporter tous mes muscles, je pourrais trembler d’excitation si je ne faisais pas autant d’efforts pour rester sérieuse. “En échange, tu pourras passer une après-midi avec moi, puisque c’est ce que tu sembles vouloir.”
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Re: Your body talks (lourina)
Lun 11 Mar 2019 - 11:49
Pas forcément. Je sais juste ce que je veux. J’aimerais des informations. J’imagine que tu sais être discret. Gabriel Henriksen. Dixième année, Grymm comme toi. Foncer dans le mur ou contourner l'obstacle, Lou excelle dans les deux domaines. Ça semble être une fleur quand il accepte dans un élan d'ironie de ne pas poser davantage de questions, exprimant sa motivation dans des directives précises. Un reflet qu'il croit connaître dans le fond de ses iris tourmentés qui le pousse à feindre de ne pas vouloir en savoir plus quand la curiosité fourmille pourtant sur le bout de sa langue, avide de connaître la part d'ombre qui ne concerne qu'elle. « La confiance, c'est le début d'une incroyable amitié. » Sa main sur le cœur, surjeu cynique face à la pique même s'il est conscient de ne jamais renvoyer l'image du bon type à qui se fier. Certainement pas aux yeux de celle qui, comme elle, ne le croise que dans ces instants ou l'appât du gain le rend prétentieux dans la victoire et hargneux dans la défaite. Tu devrais le reconnaître facilement. Grand, blond, l’accent du Nord. Et surtout, il se prend pour le roi des lieux. Mais la scène qu'il a vu prouve qu'il ne la connaît pas, pas plus qu'elle ne sait quoique ce soit de lui sinon leur intérêt commun pour le bluff et les jeux de cartes. Et c'est peut-être simplement la certitude qu'il en a vu trop tout en sachant si peu qui le pousse a proposer sa compagnie. Comme si les ruelles nocturnes, à la lueur des réverbères, lèverait un voile – quel qu'il soit -. « N'est-ce pas un trait caractéristique des gens comme vous ? » Sourire narquois qui se dessine sur ses lèvres, il accroche toujours son regard ; captant toutes les réactions qu'il fait remuer chez elle en étant proche. Je veux tout savoir. Les filles qu’il ramène chez lui, s’il se bat avec n’importe qui, s’il triche à un examen, n’importe quoi. Tant que c’est compromettant. En échange, tu pourras passer une après-midi avec moi, puisque c’est ce que tu sembles vouloir. Moins surprenant quand on perçoit un peu de la myriade d'émotions qui peuvent traverser son visage avant qu'elle ne devienne impassible. Pas dupe d'un ton taquin mesquin les vibrations de l'âme. « Je voulais surtout nous sortir de tout cet ennui, mais bon, un job contre une ballade, je prends. » Parce qu'il ne fait pas dans la charité jamais mais qu'il accorde malgré tout son temps pour une ballade qui n'a aucun sens. Y a l'être et le paraître et un éternel désaccord entre les deux. Ça semble vrai pour le Lou(p) autant que pour la Lufkin. « Cela dit pour une politicienne, tu joues assez mal. » il cherche si naturellement à provoquer des réactions désagréables chez autrui. L'innocence, c'est un mensonge. Il l'a apprit y a longtemps, l'oubliant parfois quand les visages trop angéliques semble incapable de mauvaises choses. Comme Irina. Avant que le monde lui rappelle à nouveau que même les yeux doux ne suffisent pas à cacher monstres tapis derrière la pupille. Tout comme il sait bien cacher celui qui vit en lui dans le coin d'un sourire suffisant teinté d'un réel amusement. « Ça aussi, faut que je te l'apprenne ? » Fanfaronnade qui allégerait presque l'atmosphère – en surface du moins -.
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