- InvitéInvité
you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Sam 2 Fév 2019 - 16:10
Mes bottes s’enfoncent dans la terre humide du parc de l'Université alors que je marche d'un pas déterminé vers le stade de Quidditch. Emmitouflée dans mon manteau, mèches blondes qui volent dans mon sillage, mains gantées qui serrent mon appareil photo. Dans mon sac, mon nécessaire à écriture se balade : un petit bloc notes, une plume à papote, un encrier. Il doit être midi, on est lundi, je devrais être en train de manger à la grande salle. Mais aujourd'hui, le devoir m'appelle : j'ai une interview à faire. Le sujet ? Je ne sais pas encore trop. Un des rédacteurs du Chineur avait proposé de faire une section “interview”, où, bien entendu, tout ce qui pouvait être dit pouvait être retourné contre l'interrogé. J'ai eu l'idée d'interroger Nate, en lui faisant croire que c'était pour un devoir en médias. Sauf que le Wright n'aime pas m'aider, il semblerait. Qu'est ce qu'il me rend folle, parfois. Mais il m'a donné le nom d'une personne intéressante. L'attrapeur des Ethelred. J'adore le Quidditch, même si ça ne vaut en rien la voile. Je préfère encore largement l'eau que l'air. Quoique le ciel Écossais est tellement humide, que ça pourrait être considéré comme de l'eau. Mais rien n'est comparable à ma mer méditerranée.
“He’s usually on the Quidditch pitch, he likes to experiment on brooms.” La dernière partie de la phrase du Wright a piqué mon intérêt. A scientist, huh ? Alors, oubliant l’idée d’emmerder Nate, je suis partie chercher ce mystérieux Fraser. En m’approchant du stade, j'aperçois une silhouette virevoltant dans les airs. Trop loin pour que je puisse deviner quoi que ce soit, cependant. Si ça se trouve, c’est un autre joueur qui s'entraîne. Oh, et puis tant pis. Qu’importe qui c’est, en haut là, dans les airs, je l’interviewerai. J’entre dans le stade, et m’avance vers le milieu du terrain. Il y a plein de babioles qui traînent sur l’herbe. Pas de toute, je suis tombée sur l’inventeur. Levant les yeux, je regarde la silhouette voler dans les airs. “OI !” Je crie de toutes mes forces, pour que l’Ethelred puisse m’entendre. “MISTER FRASER ?” Les bras en l’air, je saute le plus haut possible, gesticulant afin de me faire remarquer. Mes cheveux se balancent au gré de mes sauts, brillant sous le soleil. Le sorcier s’est arrêté. “Can you come down, please ?” Requête agrémentée d’un mouvement du bras. Bon, maintenant, ya plus qu’à espérer qu’il descende. En attendant, je porte mon appareil photo à mon visage. Oeil dans le viseur, zoom sur le garçon. Clic.
@finnick fraser
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Sam 2 Fév 2019 - 19:06
Nous n'avions pas de pratique prévue, aujourd'hui, mais je me retrouvais tout de même sur le terrain de quidditch, mon repaire de toujours. J'aimais profiter des pauses du dîner pour m'y entraîner et tester mes balais en toute tranquillité, alors que mes compatriotes sportifs s'occupaient à s'empiffrer. Nate en était le meilleur exemple - je souris à la pensée. Rival et ami, mais surtout, mon cobaye de prédilection ... qui ne m'avait pas tenu rigueur de la dernière explosion que j'avais accidentellement provoquée alors que nous discutions au-dessus d'une expérience que je tentais en combinant huile d'entretien à une potion concoctée le matin même. Celle que je testais aujourd'hui était moins complexe, mais je préférais lui donner plusieurs essais avant de la tenter devant des coéquipiers ou, surtout, pendant un match. Mes coéquipiers gris me pardonnaient mes excès techniques, tant qu'ils ne nous enlevaient pas la victoire lors d'une partie formelle. Aussi avais-je étalé une partie de mon matériel au sol avant de filer comme une flèche vers les cieux, sensation de liberté et d'exaltation m'habitant dès que je quittais le sol.
Quand je vole, j'ai l'impression de laisser mes soucis derrière. Tout ce qui est un boulet pour moi reste au sol. Mes angoisses, ma timidité, mon anxiété. J'enduis le manche de mon balai de l'huile préparée, et je note une donnée dans mon carnet, en équilibre parfait sur mon balai. À voir mon aisance, on croirait que je suis installé sur un fauteuil dans mon salon, et pas à plusieurs mètres du sol. Je virevolte, testant l'effet de l'huile alors que j'accélère et fais subir arrêts brusques et accélérations rapides coup sur coup au balai, qui réagit avec aisance. Great. Maybe we won't have any broken bones today. Alors que je m'apprête à recommencer, une voix attire mon attention. « OI ! MISTER FRASER ? » Sourcils froncés, je regarde au sol, apercevant un éclat doré et une petite silhouette qui s'agite. Merlin, what is this about? Mes angoisses laissées au sol semblent tendre les bras vers moi, et je résiste à l'impulsion de m'envoler plus haut pour leur échapper. Que me veut-elle? « Can you come down, please ? » Descendre? Pourquoi descendre? Que veut-elle? Comment je gère ça? Je fais semblant de ne pas l'avoir entendue? Non, je l'ai clairement vue, et ce serait malpoli. Mais si je descends, je vais être muet comme une carpe. Peut-être que je pourrais attendre de voir si elle se décourage? Mais elle me semble déterminée - rien qu'à sa façon de m'aborder, j'ai l'impression qu'elle ne décollera pas. Shitshitshitshitshit what do I say? Saisi d'une impulsion soudaine, je crie plutôt. « Why don't you come up? » Il y a un second balai au sol, qui attendait une autre expérience - mais je n'y ai pas encore touché, il est donc parfaitement sécuritaire. Avec un peu de chance, elle n'a jamais volé et elle rebroussera chemin, et je pourrai retourner à mes expériences tranquillement. Oui, c'est la meilleure solution, j'en suis sûr.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Dim 3 Fév 2019 - 22:25
Les yeux dans le viseur, je zoome sur le sorcier dans les airs. Yeux lumineux, sourire aux lèvres, je le mitraille de photos. Nouveau zoom, sur son visage, cette fois. Je le vois réfléchir, les sourcils froncés. Hum. Good looking. Nouvelle photo. Nice. A travers l’appareil photo, je vois le blond répondre à ma question précédente. “Why don't you come up ?” Interloquée, je baisse l’appareil de mon visage. Moment de flottement où je contemple la forme de l’Ethelred. Moi je veux bien, monter là haut. Mais il me faudrait peut-être un balai, non ? “And how do I do that ?” Une main sur le front pour protéger mes yeux du soleil, les yeux plissés, je tente de réfléchir. C’est pas vraiment mon genre, de réfléchir. Je suis plutôt impulsive, comme fille. J’ai besoin d’un balai. Mais je n’ai pas de balai ! Mon regard quittant enfin les cieux, je tourne sur moi même, tête baissée. Ah. “καλά, δεν πειράζει αν το κάνω.” Murmure pour moi-même, alors que je me baisse pour récupérer le balai posé à mes pieds. En grande hyperactive, je sais voler. J’aime bien le Quidditch, d’ailleurs, mais je n’ai jamais voulu intégrer une équipe. Car j’ai d’autres choses à faire que passer mes weekends en entraînement. Et ma candidature aurait pu être refusée, mon charme pouvant être considéré comme de la tricherie. Bref, je ne suis pas effrayée par le fait de grimper sur un balai et de m’envoler. Mais il faut se préparer, quoi. Donc j’accroche la lanière de mon appareil photo à mon cou, et je mets mon sac en bandoulière. Je n’ai pas vraiment envie que mes affaires se fracassent par terre à cause de mon caractère casse-cou.
Attrapant le balai, je m’envole dans les airs. Rapidement, j’arrive à hauteur du sorcier. Freinage plus ou moins contrôlé. Secouée par le mini-choc de l’arrêt, je prends quelques instants pour repousser mes cheveux de mon visage. “Hi.” Sourire joyeux, amical, limite charmeur. You’re a lost cause, Aphro. “Aphrodaïtee Iraklidis. I don’t believe we’ve met.” Je sais très bien que mes camarades anglais écorchent mon prénom, alors j’ai décidé qu’il se prononcerait comme ça, car c’est plus simple ainsi. Essayant de rester en équilibre, je tends ma main droite. “You’re Finnick, right ?” Accent grec très marqué, presque chantant. Regard lumineux alors que je détaille le garçon du regard. Really good looking. Lèvre inférieure qui se fait mordre instinctivement. Focus, Aphro. Raclement de gorge. “Hm, I need to conduct an interview for my journalism class.” Sourire radieux alors que je mens éhontément. C’est une capacité qu’on apprend rapidement, en travaillant pour le Chineur. C’est un atout que chaque bon journaliste doit maîtriser. Et je dois dire que mon charme surnaturel m’aide grandement là dedans. “Someone told me you’re a scientist. Would you agree to answer some questions ?” Tête penchée sur le côté, sourire sincère. Je n’ai pas vraiment besoin d’utiliser mes techniques, pour l’instant. On verra en fonction de sa réaction à lui.
- Spoiler:
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Mar 5 Fév 2019 - 1:04
La voilà qui se saisit du second balai. shitshitshitshitshit she's actually coming up, ohmygodohmygod. Je me maudis, moi et mes mauvaises idées. Quand apprendrai-je que je ne devrais jamais essayer d'influencer le comportement d'autrui avec les mots? Ils me rebondissent toujours en plein visage, les mots, éternels traîtres qui ne savent jamais réellement traduire ce que je veux dire. Je la fixe avec de grands yeux, incapable de bouger - incapable de réagir. Sa crinière d'or soulevée par le vent, le grand sourire qu'elle me décoche en freinant de façon plus ou moins réussie. Je lève un bras pour l'arrêter, par réflexe, sans la toucher - elle n'en a pas eu besoin, au final. Il aurait fallu que je m'explique, que je dise que je ne voulais pas vraiment la toucher, que c'était pour l'aider, pas pour la harceler, mais en même temps elle est magnifique donc pourquoi pas après tout, mais non en fait ce n'est pas ce que j'aurais voulu exprimer, et puis il me faudrait trop de mots pour le dire donc j'aurais fini par abandonner et marmonner un truc en désespoir de cause. Heureusement que la sorcière semble maîtriser quelque peu le vol, nous évitant mon inévitable cafouillage. Much better this way.
« Hi. Aphrodaïtee Iraklidis. I don’t believe we’ve met. » Je n'arrive pas à reconnaître son accent, mais il me semble ne rien avoir entendu d'aussi beau. À la fois charmant et maladroit. Elle me tend sa main, que je saisis de la mienne, tentant de ne pas écraser ses phalanges sous ma poigne. Sa peau est douce et chaude, ses doigts se replient sous les miens, constellés d'un fin réseau de cicatrices héritées de mes expériences qui n'ont pas été couronnées de succès. La cicatrice que je porte au sourcil gauche a la même origine. « H-hi? » Ma voix est plus qu'incertaine. Que fait-elle ici? Qui est-elle? Enfin, maintenant je sais qui elle est, mais que veut-elle? La voilà qui revient à la charge. « You’re Finnick, right ? » Surpris, je me pointe du doigt, comme si j'avais moi aussi besoin de m'en assurer. « Yes. » Mes yeux noisette osent enfin s'égarer sur les siens - souvent, quand j'interagis avec autrui, je fixe le point entre leurs sourcils. Ils ont l'impression que je les regarde dans les yeux, et de mon côté, je me libère du poids trop intense de leur regard. Le sien est ... j'aurais aimé pouvoir le décrire. Bleu, mais pas comme le ciel. Comme l'océan, lors d'une journée ensoleillée, mais pas tout à fait. Ennuagée, mais pas tout à fait. Je crains de m'y perdre si je m'y glisse trop longtemps. La voilà qui se mord une lèvre. Cette bouche - une pétale de rose. Je déglutis, figé. Why don't I have any flour when I need it? Calypso would be ashamed of me. Nothing to defend myself. Brilliant.
« Hm, I need to conduct an interview for my journalism class. » Grand sourire, auquel je ne réponds pas, trop occupé à avoir l'air interloqué. « W-Why? » Me voilà qui bégaie. This was supposed to be a good day ... « Someone told me you’re a scientist. Would you agree to answer some questions ? » Calm down. Worst comes to worst, you can fly away, she won't catch you. Je relève la tête, surpris. Mes expériences? Ça, je sais en parler. « Uhm. Sure? », dis-je d'un ton incertain, avant de corriger la sorcière. « I'm not really a scientist ». Pas vraiment. Je tente d'avoir une méthode, mais je fais tellement de l'essai-erreur sans hypothèses précises que je ne me qualifierais pas de scientifique. Enfin, si, j'ai des hypothèses, donc peut-être que je pourrais être un scientifique - mais l'expression semble tellement moldue que je ne m'y suis jamais identifié. « Though I do ... experiments ». Je réfléchis à voix haute, l'esprit ailleurs. C'est dans ce contexte que je m'exprime avec le moins de difficulté. Mon regard quitte son visage et se fixe sur la ligne d'horizon, pesant les arguments. « I'm probably more of an inventor, if you want to put words on it ». Si elle le souhaite - moi, je ne suis pas doué avec les mots.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Mer 6 Fév 2019 - 19:09
Le regard hagard de l’Ethelred me fait doucement sourire. Il a l’air d’en avoir oublié son prénom, tiens ! Je sais que mon charme perturbe fortement certaines personnes, mais je n’arrive jamais à m’y faire. Parfois, je m’en sers pour manipuler les gens, pour parvenir à mes fins. Mais là, je n’ai strictement rien fait, je lui ai juste tendu la main, et je me suis présentée. Et c’est dans ces moments-là que je maudis le plus fort ma grand-mère. No offence, Grandma. Sourire qui se fige, mâchoires qui se serrent faiblement alors que le sorcier me serre la main. Contemplation mutuelle. Il est vraiment mignon. J’aimerais pouvoir me demander s’il pense la même chose de moi, mais je crois que j’ai déjà la réponse. C’est facile, ils pensent tous la même chose. Nos mains se séparent et je repose la mienne bien sagement sur mon balai. Concentre-toi, Aphro ! T’as du boulot, c’est pas le moment d’avoir des sentiments, là. Raclement de gorge, et je finis enfin par expliquer la raison de ma présence. “Hm, I need to conduct an interview for my journalism class.” Replaçant mon sourire de menteuse, je ne peux m’empêcher de remarquer l’air perdu de Finnick. “W-Why?” Tête qui penche sur le côté, je n’avais pas anticipé cette question. Ni le bégaiement, d’ailleurs. Putain, ça risque d’emmerder ma plume à papote, ça. Loin de me laisser démonter, je me redresse un peu plus sur mon balai. “Well, ‘cause it’s homework !” Mouvement vague de la main, accompagnée d’un haussement d’épaule. Main que je replace d’ailleurs assez rapidement sur le manche du balai. Malgré le fait que je sache voler, je n’ai jamais était très bonne pour voler. C’est déjà suffisamment compliqué pour moi de rester immobile en l’air.
Après cette petite précision, je pose enfin la question fatidique. “Someone told me you’re a scientist. Would you agree to answer some questions ?” La surprise sur ses traits est adorable. Lui décochant mon plus beau sourire, j’espère grandement qu’il acceptera. Sinon, je devrai employer les grands moyens. Et puis, il a piqué mon intérêt, le bégayeur. Ce serait vraiment nul d’arrêter la conversation là. “Uhm. Sure ?” δροσερός ! Regard lumineux et grand sourire victorieux, je plonge rapidement la main dans mon sac en bandoulière. “Great ! Let me get my things…” Ma main attrape le bout de ma plume à papotes, que je place entre mes lèvres. “I'm not really a scientist. Though I do ... experiments. I'm probably more of an inventor, if you want to put words on it.” “Hmmm.” Bien trop occupée à récupérer mes affaires tout en restant en équilibre sur le balai, je laisse l’attrapeur divaguer dans ses pensées. La main s’accrochant enfin au bloc note, je le place sous mon bras, coincé contre mon corps. Dernier plongeon de la main droite, pour piocher ma baguette. De là, je lâche la deuxième main du balai, le bloc-note et la baguette dans chaque main. Lançant un mobilinota informulé - un de mes sorts fétiches, qui me permettent de ne pas être entendue lorsque j’espionne des étudiants, j’observe le bloc-note s’envoler de ma main et se stabiliser dans l’air. Ma main libre vient attraper la plume dans ma bouche, et je peux enfin parler. “Well, mister invento - Aaaah !” Tentant de placer ma plume en équilibre sur le bloc-notes, j’ai perdu mon équilibre à moi, et j’ai failli tomber, poussant un cri. Du coup, réflexe : j’ai lâché tout ce que j’avais en main pour attraper le manche à balai. Effrayée, je regarde la plume voler en direction du sol, mais c’est surtout l’autre objet qui m’inquiète le plus. “Shit ! My wand !” My veela wand… Rip in pieces I guess.
- google trad:
δροσερός ! = cool !
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Mer 6 Fév 2019 - 20:30
Souvent, les gens autour de moi sont étonnés de ma facilité avec les machines et les mécanismes - il est surprenant de voir à quel point plusieurs sorciers passent tellement de temps à dépendre de leur baguette et de leurs sortilèges, formulés ou pas, qu'ils ne prennent pas le temps de comprendre une situation avant de tirer leur baguette pour tenter d'arranger les choses. L'enthousiasme de la sorcière lorsque je lui réponds par l'affirmative est visible, et je souris légèrement. J'aime les gens aux réactions vives, en général. Entre Riley et Isalynn, j'ai toujours été servi en la matière - plus facile de comprendre les émotions de quelqu'un de réactif que quelqu'un de plus discret, de plus silencieux ... Comme moi. La jeune femme s'affaire avec son matériel et je la regarde, à demi fasciné - entre sa maîtrise parfaite de la situation plus tôt et le chaos qui émane d'elle à présent, tentant de placer ses effets, il y a un monde. Well, whose fault is that, huh? La mienne, je le sais, pour l'avoir mise au défi bien malgré moi. Comment aurais-je pu savoir qu'elle mordrait à l'appât? J'avais plutôt compté sur le fait qu'elle s'en aille ... Sa maladresse étire pourtant un petit sourire timide à mes lèvres - physiquement, je suis loin d'être maladroit, au contraire: j'ai toujours été agile comme un chat. C'est verbalement que je ne suis pas doué. Serions-nous des contraires? La pensée me tire un petit ... je n'aurais su décrire la sensation.
« Well, mister invento - Aaaah ! Shit ! My wand ! » J'accélère avant même qu'elle ne jure, faisant le choix éclair de rattraper la baguette d'abord - plus lourde que la plume, plus légère que le cahier ... mais infiniment plus précieuse. J'attrape également le bloc note avant de dévier pour saisir la plume du bout des doigts, la brise légère ayant poussé l'objet délicat plus loin. Remontée rapide en chandelle, et je m'arrête à quelques centimètres de la jeune femme, à laquelle je tends les trois objets qui avaient failli se fracasser au sol. « There », dis-je, comme si je venais d'accomplir le geste le plus banal du monde - et pour moi, ce l'était: je ne suis pas attrapeur depuis douze ans sans raison. Je la perçois qui tangue légèrement sur son balai, tentant de se maintenir en équilibre. À cause de l'émotion d'avoir presque perdu sa baguette? Je n'en sais rien, aussi je préfère lui donner conseil. Nevermind the most logical thing to do would be to go back on the ground... « People think balance on a broom is about the legs », lui dis-je, posant une main sur le côté de son ventre à la hauteur de son grand oblique sans y penser. « But it's about the abdominals. Focus on that, your legs will follow ». Prenant enfin conscience que ma main est sur elle, je la retire précipitamment. « I'm so sorry miss Ira-ir-kl-ir ... » Je doute de réussir à prononcer son nom de famille sans qu'elle me l'apprenne patiemment. Je me résigne à utiliser son prénom, qui semble moins périlleux pour mes pauvres cordes vocales. « Miss Aphrodite », dis-je, mon accent chantant des Highlands ne trébuchant pas sur son prénom, roulant légèrement le r du mot. Accurate name. Je lui glisse un regard gêné, les joues roses et l'air penaud.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Sam 9 Fév 2019 - 13:32
Les yeux ronds, baissée sur mon balai, je regarde l’Ethelred foncer vers le sol. Coeur qui bat la chamade à l’idée de perdre ma baguette. Mine de rien, j’y suis attachée, à ce bout de bois. Je ne sais pas trop pourquoi, mais le fait que le coeur soit un cheveu de vélane me donne l’impression d’être liée à cet objet. Qui sait, c’est peut-être un cheveu de ma grand-mère ? Même si j’en doute. Les cheveux du blond sont tout ébouriffés lorsqu’il remonte en chandelle pour me rendre mes affaires. “There.” “Merlin, thank you !” Grand sourire et regard lumineux de reconnaissance, reprenant ma plume, ma baguette et le bloc-notes, qui était tombé avec elles sans que je m’en rende compte. Replaçant mon calepin en l’air, et la plume en équilibre dessus -après en avoir humecté le bout, je range ma baguette dans mon sac. Concentrée, faisant de mon mieux pour ne pas tomber une nouvelle fois, essayant de faire un pied de nez à ma maladresse légendaire, je ne fais pas attention à Finnick, me mordant la lèvre, les sourcils froncés. Quand enfin, tout est en place, je retourne la tête vers l’attrapeur. Il n’a pas bougé de place, ses hanches à quelques centimètres des miennes. Yeux qui s’arrondissent de surprise. “People think balance on a broom is about the legs.” La plume à papote se met à écrire frénétiquement sur les pages du bloc note, la pointe rose se balançant au rythme des mots. Rassurée par le fait que mon matériel fonctionne, je me concentre sur le sorcier. Sa main vient se poser sur mon flanc. Surprise, je baisse les yeux pour regarder l’endroit où il me touche. Not so shy after all, mister Fraser. “But it's about the abdominals. Focus on that, your legs will follow.” Eclair d’illumination, mon regard retrouvant le sien, pétillant de compréhension. “Like windsurfing !” Et instinctivement, les réflexes se mettent en place. Serrant les muscles du ventre, je me redresse sur le balai, les jambes droites sous moi.
Tentativement, j’essaie de lâcher le balai des mains, mais le mouvement brusque de l’Ethelred me surprend, et mes paumes viennent se resserrer autour du manche en bois. “I'm so sorry miss Ira-ir-kl-ir … Miss Aphrodite.” Sourire attendri. C’est rare pour quelqu’un de réussir à prononcer mon nom de famille correctement du premier coup -sauf pour un grec, bien sûr. Mais c’est rarement aussi chou. D’ailleurs, le choix de revenir à mon prénom, l’air gêné et les joues rouges, me fait rougir à mon tour. Ce garçon est beaucoup trop mignon. “Sorry for what ? Thanks for the advice, mister Fraser.” L’amusement dans ma voix, couplé à mon accent, donne une impression de chanson. Grand sourire. Et toujours la plume qui gratte sur le parchemin. You’re here for an interview, Aphro. Business, not pleasure. Me redressant encore un peu, une main vient écarter une mèche de cheveux de mon visage, la calant derrière mon oreille. “Right. So, what are you experimenting on, today ?” Reposant mon attention sur Finnick, je l’écoute me parler de ses expériences, un regard encourageant. J’en profite peut-être même un peu pour l’observer avec minutie. Lâchant le balai, j’attrape mon appareil photo pour l’approcher de mon visage. Oeil dans le viseur, cadrage plus ou moins minutieux à cause du fait que nous soyons à plusieurs mètres du sol, sur des balais. Clic. Un sourire satisfait au visage, j’écarte l’appareil de mon visage. Je suis sûre que la photo sera parfaite. L’Ethelred est concentré, à l’aise. Ca dénote particulièrement avec la manière dont il bégayait, et son attitude hésitante de tout à l’heure. Taquine, joueuse, j’ai envie de le déstabiliser. “As a seeker, do you turn a lot of hearts ? I’m sure there are plenty of groupies waiting for you to catch them like the snitch.” Sourire malicieux, éclair de défi dans le regard. Mais dans ma poitrine, un battement inquiet du coeur. Je n’aurais pas pensé que cette question résonne ainsi à l’intérieur de mon esprit. Envie d’être unique, d’être remarquée. Peur d’être oubliée, de n’être qu’une parmi d’autres. Et Finn est tellement mignon, dénotant de tous les garçons que j’ai connus, que je crois m’être déjà attachée à lui. Alors je n’aimerais pas qu’il m’oublie.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Lun 11 Fév 2019 - 23:12
Alors que la jeune femme ne me regarde pas, j'en profite pour détailler ses traits - il fallait qu'en plus d'être timide, je sois curieux. Son air de concentration me fait sourire intérieurement, et je me dis que tout comme moi, Aphrodite a un visage expressif. And what a face. C'est pourtant sans arrière pensée que je pose ma main sur elle pour l'aider à se stabiliser, avant de réaliser ce que je suis en train de faire et de me répandre en excuses. Elle rougit aussi - ça y est, elle est insultée, je vais paraître pour le dernier des cons malpolis et trop cavaliers et elle va me détester. La pensée m'arrête un instant - n'étais-je pas prêt à m'enfuir il y a quelques instants? « Sorry for what ? Thanks for the advice, mister Fraser. » Voix qui chantonne, mes yeux brillent en retour. She's not mad. La pensée me réjouit, et je lui adresse un sourire sincère. « Y-you're welcome. » Satané bégaiement. Je n'ai ni l'envie ni le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre, la voilà qui enchaîne, l'air sérieux. « Right. So, what are you experimenting on, today ? » L'air pensif, je tourne mon attention vers le balai logé entre mes cuisses. « It's a stabilizing serum », dis-je en caressant le bois du manche comme s'il s'agit d'un vieil ami - et, dans une certaine mesure, c'en est un. Je connais la texture de mes balais par coeur, passant un temps impressionnant à les polir: les bases de la plupart de mes concoctions sont des huiles d'entretien. « Some brooms get unstable when you reach their maximum speed capacity ». Ma voix est neutre, sans trace de bégaiement ou d'hésitation - parler des balais est une seconde nature chez moi et j'ai à peine besoin de réfléchir pour ce faire. J'indique le manche du balai d'Aphrodite d'un toucher léger à son extrémité, très loin cette fois de mon toucher inapproprié exécuté plus tôt. « Take this one. Technically, it should reach 110 km per hour, but when it gets to 100, it starts shaking a little. The wood becomes unstable. » D'un signe de tête désignant mon matériel laissé en bas, je poursuis mon explication, passant une main dans ma tignasse ébouriffée par ma remontée. Clic. C'est peine perdue : je passe tellement de temps en vol que ma tête est constamment décoiffée. « So the goal is to let it reach its true capacity by helping it a little ».
Aider ce qui est malmené à atteindre son plein potentiel. Quand on y songe, mes balais ne sont-ils pas une métaphore pour ma propre relation avec la parole? Me voilà devenu philosophe. J'en suis heureux, de pouvoir partager ce que je connais avec assurance, mais il semble que mon interlocutrice n'entend pas me faciliter la tâche. « As a seeker, do you turn a lot of hearts ? I’m sure there are plenty of groupies waiting for you to catch them like the snitch. » J'ouvre de grands yeux, et la surprise est claire sur mon visage. « Oh! Uhm ... » Je fronce les sourcils, me mordant une lèvre en réfléchissant quoi répondre. Des groupies? Je ne sais pas, je ne crois pas. Mais sa question sous-jacente, sur mes capacités de flirt, est infiniment plus complexe. « I ... » Comment dire à cette sorcière magnifique, qui doit elle-même avoir son choix parmi tous les soupirants qu'elle souhaite, que j'ai peine à aligner trois mots sans hésiter lorsque je ne parle pas de quidditch ou de sujets liés à mes études et mes expériences? La perspective me terrifie. « I d-don't know », dis-je en regardant autour de moi comme si j'espérais que quelqu'un me sorte rapidement de ce pétrin. « I dont t-think so? » Je la regarde comme si je voulais qu'elle confirme que j'ai dit la réponse, comme si je ne la connais pas moi-même. Avec son assurance, ses yeux d'océan et son sourire radieux, Aphrodite en sait probablement plus que moi, elle doit avoir toute une cour de prétendants. Étonné, je me surprends à me dire que j'aurais aimé être l'un d'entre eux, si j'avais pu. Comment aurais-je pu? She's so high above me. She's so lovely.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Lun 18 Fév 2019 - 16:30
Une fois le sujet de conversation lancé, mon travail de journaliste est d'écouter la personne en face de moi. La plume à papote retranscrit tout ce qui est dit, donc je n'ai même pas à prendre de notes. Le joueur de Quidditch se met à parler, et attentivement, je l'écoute. “It's a stabilizing serum. Some brooms get unstable when you reach their maximum speed capacity.” La première chose que je remarque, c'est son aisance. Il ne beguaie plus, parle avec assurance. “Take this one. Technically, it should reach 110 km per hour, but when it gets to 100, it starts shaking a little. The wood becomes unstable. So the goal is to let it reach its true capacity by helping it a little.” Pas du tout scientifique, comme fille, j'aurais cru que la discussion m'aurait rapidement barbée, mais je suis assez intéressée. Il faudra que je remercie Nate de m'avoir parlé de l'Ethelred. Je pense que l'interview du Wright aurait tourné autour de sa popularité, et il aurait été encore plus relou à l'avenir. Ici, je vois bien que Finnick n'est pas égocentrique, ou manipulateur, ou généralement relou. Et c'est une bouffée d'air frais par rapport aux autres garçons avec qui je discute. “And what do you use, for that ? Some kind of potion, or do you prefer spells ?” Concentrée, je reprends mon appareil photo pour mitrailler une nouvelle fois le blond, qui n'a pas l'air de remarquer l'objectif. Et puis, je baisse la tête pour essayer de capturer le matériel resté par terre.
Mais l'attrapeur est beaucoup trop à l'aise, maintenant. J'ai envie de l'embêter, de le déstabiliser, de retrouver cet air peu assuré qui était tellement craquant, tout à l'heure. Moue sérieuse, mais éclair de malice dans mes yeux bleus. “As a seeker, do you turn a lot of hearts ? I’m sure there are plenty of groupies waiting for you to catch them like the snitch.” La réaction ne se fait pas attendre. La surprise est apparente, il se mord la lèvre dans une moue paniquée tellement adorable. “Oh! Uhm … I … I d-don't know. I dont t-think so?” Petit rire cristallin, je suis amusée par l'air d'interrogation dans sa voix, et sur son visage. “You don't know, mister Fraser ?” Grand sourire, regard lumineux. Loin de me moquer du garçon, je tente de le rassurer, à ma façon. “Come on, you're an athlete, and a good looking one.” Du plat de mon poing, je viens donner un petit coup gentil sur l'épaule de l'Ethelred. “It's the perfect recipe to be a girls magnet.” Mouvement ample des bras, pour indiquer que c'est plus simple qu'il n'y paraît de draguer. “Or boys, I don't judge.” Haussement d'épaules, air entendu. Ce serait d'ailleurs très hypocrite de ma part de juger les orientations sexuelles des gens. “I myself like both.” Sourire encourageant. Je n'ai jamais eu peur d'afficher ma sexualité. Très engagée, j'organise d'ailleurs régulièrement des actions pour faire changer les mentalités, très archaïques dans le monde sorcier.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Sam 23 Fév 2019 - 13:02
Ma réponse semble avoir intrigué la jeune femme, dont le regard a légèrement changé. Aphrodite semble si pleine d'assurance dans cette situation étrange qu'elle n'en est certainement pas à sa première entrevue, aussi aura-t-elle remarqué la variation dans mes capacités langagières. « And what do you use, for that ? Some kind of potion, or do you prefer spells ? » Sa question me fait plaisir - j'aurais cru qu'elle relèverait plutôt mon absence de bégaiement, que j'ai du mal à expliquer sans me perdre dans un océan d'hésitation et de rouge aux joues. « I use a combination of a few things », lui dis-je avec un sourire discret, réalisant à peine qu'elle me prend en photo à nouveau. Je lui pointe mon matériel laissé en bas d'un geste de la main. « Potions, spells, knowledge of the type of wood I'm working with ... » J'énumère mes méthodes, qui n'ont rien de rigoureux - pas entièrement, à tout le moins. Je connais les méthodes à utiliser pour tester certains aspects de mes hypothèses, mais je fais encore tellement d'essai-erreur que je ne voudrais pas qu'elle croit que je suis un grand scientifique. Je me rapproche plus facilement de l'inventeur qui, une fois sur dix, parvient à créer quelque chose avec succès et qui, les autres fois, provoque des explosions. « There isn't a traditional approach so I improvise as I go », dis-je avec sincérité, haussant modestement les épaules.
« As a seeker, do you turn a lot of hearts ? I’m sure there are plenty of groupies waiting for you to catch them like the snitch » Désarçonné, je replonge dans le bégaiement et le balbutiement à pieds joints, panique au regard comme s'il y avait une bonne ou une mauvaise réponse à sa question. « Oh! Uhm … I … I d-don't know. I dont t-think so? » Je suis honnête. Je n'en ai réellement aucune idée - la question de savoir si j'ai des groupies ne m'est jamais passée par la tête. La jeune femme rit, et je rougis de plus belle, bien que le son de sa voix me fasse penser aux échos cristallins d'une fontaine, de l'eau, sans savoir pourquoi. Comme une pluie tombant dans un ciel traversé d'un arc-en-ciel. « You don't know, mister Fraser ? » Je ne la sens pas méchante, ni vraiment moqueuse, aussi je continue de répondre à ses questions. Passant une main dans ma tignasse de blés, je lui présente un air penaud comme si je m'adressais à un professeur sans avoir la bonne réponse. « I ... really don't ». Petit sourire gêné, alors qu'elle me donne un petit coup. Je suis surpris par le geste, mais l'ayant moi-même touchée en premier, et la magnifique jeune femme ne m'en ayant pas tenu rigueur, je ne relève pas le geste ... que je me surprends à avoir apprécié. « Come on, you're an athlete, and a good looking one ». Sourcils relevés bien haut dans le visage, l'un intact, l'un traversé d'une cicatrice héritée d'une expérience ratée me donnant un air téméraire démenti par ma personnalité, je me désigne de l'index en lui jetant un regard surpris, l'air de dire me? « It's the perfect recipe to be a girls magnet. Or boys, I don't judge. I myself like both. »
Les deux? Par Merlin, je ne sais pas parler aux femmes - ni aux hommes d'ailleurs, bien que si je devais y réfléchir, je me dis que j'aurais peut-être davantage de succès auprès des hommes, moins de pression d'être un silencieux. Mais ne m'a-t-on pas dit que les femmes aiment les mystérieux? Je n'en sais rien. Suis-je réellement mystérieux, de toute manière? Pour être mystérieux, je ne devrais pas rougir, ni bégayer. Non, Aphrodite a probablement tort, je suis une cause perdue. « H-honestly, I h-have t-t-trouble asking a g-girl to pass t-the salt, s-so ... » Je lui adresse un regard perdu et embarrassé. Je sais que mes paroles démentent mon âge, je dois sembler avoir 15 ans présentement, alors que je m'exprime, et j'en ai un peu honte, mais je suis sincère - je ne sais pas faire autrement. « M-my inventions are easier t-than people ». Je me surprends à renchérir - normalement, si on ne me pose pas de questions, il est assez rare que ce soit moi, le moteur d'une conversation. « I know that certain types of wood have certain personalities », lui dis-je, reprenant de l'assurance alors que je reviens en terrain connu, tentant sans grande subtilité de ramener la conversation vers une zone que je maîtrise davantage. « It's like wands ... but different - there's more wood, for starters, and the relationship is different between a broom and its rider. Ash, for example, can be a jealous wood in a broom ». Les personnalités et réactions du bois, je les connais - le cursus de sciences occultes est suivi par les futurs fabricants de baguettes également, et nous échangeons beaucoup en la matière, surtout avec Calypso dans mon cas. Ce sont les réactions des gens que j'ai du mal à saisir.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Ven 1 Mar 2019 - 14:14
L’hésitation et l’embarras de l’attrapeur me font doucement rire. Il est attachant, ce garçon. Instinctivement, je me mords la lèvre pour m’empêcher de sourire trop fort. Je n’ai pas envie qu’il croie que je me moque de lui. Toujours le sourire aux lèvres, je ne peux m’empêcher de lui asséner un petit coup sur l’épaule, ignorant son regard surpris. “Come on, you're an athlete, and a good looking one. It's the perfect recipe to be a girls magnet. Or boys, I don't judge. I myself like both.” Pas avare en compliments, je tente de le rassurer, ce garçon qui m’a l’air totalement perdu. “H-honestly, I h-have t-t-trouble asking a g-girl to pass t-the salt, s-so ...” Rire franc qui quitte mes lèvres, tête qui tombe en arrière. Je ne m’attendais pas à cette phrase. “M-my inventions are easier t-than people. I know that certain types of wood have certain personalities. It's like wands ... but different - there's more wood, for starters, and the relationship is different between a broom and its rider. Ash, for example, can be a jealous wood in a broom.” Le scientifique n’a pas vraiment l’air perturbé par mon rire, donc j’essaie de reprendre tant bien que mal mes esprits, je passe une main dans mes cheveux. “You’re funny mister Fraser ! Who knew !”
M’écartant un peu du sorcier en faisant un mouvement en arrière sur mon balai, je lui adresse un grand sourire, bras écartés, dans un équilibre précaire. “And what kind of wood would I be ?” Reposant les mains sur mon balai, je plonge sous le garçon pour ensuite remonter à son niveau de l’autre côté. “If I were a broom, of course.” Regard malicieux, cheveux emmêlés. “I would make a fabulous broom, don’t you think ?” Levant les bras au dessus de ma tête, dans une position de ballerine, je donne un petit coup de hanche pour me retrouver à tournoyer en l’air. Mais le balai ne semble pas vouloir s’arrêter de tourner, et j’ai rapidement le tournis. “Aaaah !” Mes mains se reposent sur le manche, essayant de garder l’équilibre. Poussant le balai vers le bas, j’arrive finalement à le calmer. “Maybe this one’s jealous of my fabulousness.” Froncement de sourcils, moue boudeuse adressée au bout de bois entre mes jambes. C’est nouveau ça, que les objets ont des émotions. Je devrais peut-être faire une protestation contre l’utilisation de baguettes ou de balais volants… Mais plus tard. Raclement de gorge, alores que je relève les yeux vers l’Ethelred. “Hum. Do you think that maybe we can continue this interview on the ground ? I fear I might fall of this mean broom.” Me baissant légèrement vers le balai pour insister sur le fait que je parle de lui, je crie dans ce qui semble être des oreilles, mais qui n’est certainement qu’un noeud du bois. Gloussement amusé lorsque je me relève, mais la demande est très sérieuse. J’ai de belles choses à accomplir, et je ne laisserai pas un vulgaire morceau de bois me valoir un séjour à l’infirmerie. “But first, can you show me your invention in action ?” Sérieux qui revient vite, appareil photo à la main. Voyons voir si l’inventeur sait inventer.
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Dim 3 Mar 2019 - 21:26
M'emmêlant dans mes explications, je fais piètre figure, bégayant à mon grand dam et rougissant comme un idiot. J'aimerais tellement être habile avec les mots. Ou juste pas malhabile, je serais heureux de simplement pouvoir les aligner sans me tracasser - nul besoin d'être un orateur de génie. Pourtant, elle rigole alors que je trébuche sur les mots et mes explications. « You’re funny mister Fraser ! Who knew ! » J'adresse un regard surpris à la jeune femme. Qui l'eût cru? Pas moi, en tout cas, mais je suis soulagé de voir que mes bêtises ne lui font pas croire que je suis un imbécile fini - j'ai souvent cet effet sur les gens. À Poudlard, les autres élèves se demandaient souvent ce que je faisais chez les bleus - j'ai un talent spécial pour paraître incompétent et stupide alors qu'il n'en est rien. Je ne quitte pas la jeune femme du regard alors qu'elle s'écarte de moi, prêt à intervenir si elle venait à échapper du matériel à nouveau. « And what kind of wood would I be ? If I were a broom, of course. I would make a fabulous broom, don’t you think ? » Impressionné, je l'observe plonger sous moi avec une moue d'appréciation au visage, à la fois pour sa technique qui, loin d'être parfaite, est très acceptable pour une débutante, mais surtout, pour ce qui se dégage d'elle. D'ordinaire pudique lorsque vient le temps d'observer autrui, je me le permets avec Aphrodite, puisque sa question nécessite un minimum de réflexion. Je réfléchis à voix haute, sans réaliser ce que je dis. « The easiest assumption would be to say apricot wood, because it's associated to beauty and the goddess Aphrodite ». Bois capricieux et qui n'en fait qu'à sa tête, associé à la beauté physique et la sensualité, je n'ai jamais aimé travailler avec ce bois. Je plisse les yeux, passant en revue quelques types de bois qui pourraient peut-être coller, observant la journaliste en herbe sans m'attarder à son physique superbe. Sa façon de m'apostropher, plus tôt. Son ton enjôleur, taquin et franc à la fois. Sa bravoure, enfourchant un balai pour me rejoindre, répondant à un défi. « But that's not you ... I think », dis-je, avant qu'un éclair de génie traverse mon visage. « Briar. It's the most expressive wood, it has the truest nature of them all ». Oui - l'églantier, j'en suis convaincu. Arbre dont la floraison dure plusieurs semaines, malgré le fait que ses fleurs ne durent qu'une seule journée - ouverture constamment renouvelée, expression de soi totale. C'est ce que m'inspire la sorcière, et je souris doucement. J'aime particulièrement l'églantier, qui ne fait pas de cachotteries, qui ne cherche pas à tromper. J'ai l'impression, bien que je sois un piètre juge des relations humaines, qu'Aphrodite est faite du même bois - bien que je garde le mauvais jeu de mots pour moi. N'a-t-elle pas dit que j'étais drôle? J'aimerais qu'elle continue de le penser.
Avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, elle lève les bras au ciel et, l'espace d'un instant, je crois n'avoir rien vu d'aussi gracieux de ma vie. La jeune femme ressemble à un cygne, tournoyant sur elle-même, mais l'image est rapidement rompue alors qu'elle perd le contrôle du balai, qui n'en fait qu'à sa tête. « Aaaah ! » Je tends un bras vers elle, mais elle parvient à en regagner le contrôle et je lui décoche un nouveau regard appréciateur. « Well done, miss Aphrodite! » La jeune femme adresse un regard boudeur au balai entre ses cuisses, et je me retiens de rire en voyant sa mine comique. « Maybe this one’s jealous of my fabulousness ». La remarque me prend par surprise, et le rire que je retenais de peine et de misère se faufile entre mes lèvres. J'adresse un grand sourire à la journaliste - il semble que maintenant que j'ai déterminé de quel bois elle serait faite, je me sens plus en confiance. « Briar often has that effect on other brooms », lui dis-je en hochant la tête, confirmant essentiellement que oui, il est possible que le balai réagisse mal à sa propre personnalité. Peut-être n'aurais-je pas dit 'fabulous', mais bon. She's amazing. « Hum. Do you think that maybe we can continue this interview on the ground ? I fear I might fall of this mean broom » Je hoche la tête en signe affirmatif. « Sure ». Finalement, elle m'aura bien eu, me convainquant de redescendre sur le plancher des vaches, là où m'attendent mes angoisses. Je ris doucement en voyant la sorcière s'adresser à son balai, mais je pose une main prudente sur le manche de sa monture, m'adressant moi aussi à l'objet volant. « You, too, are fabulous, now, don't worry », dis-je, sourire aux lèvres. Je ne crois pas qu'on puisse réellement parler à un balai, de la même manière que parler à une baguette n'est pas efficace, mais j'aime penser que cela fait partie des façons de s'y lier - un peu comme les réactions des plantes au fait de leur parler, ou à la musique. Peut-être devrais-je poser des questions à la professeure Bellevue en la matière. « But first, can you show me your invention in action ? » Je hoche la tête, et tente de lui expliquer la subtilité à saisir.
« It's hard to explain because you may not see it - n-not that y-you're not observant! But it's subtle ». D'un coup d'oeil, j'estime la distance entre nous et les buts adverses. « I'm going to push the broom to the end of its speed capacity. Normally, when I'd get to the goals, it would start vibrating and spiralling a little. But this one is treated, so it won't ». Me reprenant, je jauge la sorcière. « You might get a better shot from the ground », lui dis-je avec un pli de sollicitude. Je m'écarte afin de rejoindre l'autre extrémité du stade et, doucement, je caresse le manche de mon balai comme s'il s'agissait d'une monture animée. « Let's do this ». En temps normal, il est plus sage de laisser le balai atteindre son pic de vélocité avec plus de temps, mais je veux accélérer le plus rapidement possible afin de montrer l'effet avec exactitude, bien que je doute que l'oeil non-entraîné d'Aphrodite puisse réellement voir la différence. Accélérant, je suis presque couché sur mon balai, ne faisant qu'un avec l'objet, figure véloce et gracieuse filant à toute allure vers les buts adverses. Atteignant les 100 km/heure, je vire sèchement pour m'aplatir sur mon balai afin de filer dans les trois anneaux des buts, tour à tour. Une erreur légère d'angle et je m'écraserais comme une poupée de chiffon contre les structures et je tomberais de plusieurs mètres au sol, mais je sais que je suis en parfait contrôle. Douze ans, que je joue au quidditch dans une équipe et que je m'entraîne tous les jours, souvent deux fois par jour. Je connais mes angles par coeur, l'effet du vent, de la pluie ... Je pourrais faire cela les yeux fermés, si j'avais réellement envie de crâner - mais je n'ai jamais été arrogant. Je veux simplement montrer mon invention à la jeune femme. Redescendant au sol, je viens la rejoindre, sourire mi-fier mi-penaud aux lèvres, presque comme si je voulais présenter des excuses d'avoir été vu. « What did you think? »
- InvitéInvité
Re: you can fall for pretty strangers and the promises they hold (Aphrinn)
Dim 10 Mar 2019 - 18:50
Joueuse, je vois bien que mes tentatives de désarçonner le garçon fonctionnent à merveille. Il tente avec plus ou moins de subtilité de dévier le sujet pour revenir aux balais, et je décide de le laisser gagner cette fois-ci. Il a été assez torturé comme ça. Je lui pose donc une question qui se veut joueuse, sur le type de bois qui me correspondrait. Mais ne tenant pas en place, je joue autour de lui, virevoltant sur le balai. Regard malicieux, alors que je l’observe me jauger du regard. Une petite flamme d’espoir derrière mon amusement. Est-ce qu’il peut voir derrière le charme qui se dégage de moi ? “The easiest assumption would be to say apricot wood, because it's associated to beauty and the goddess Aphrodite.” Pincement au coeur, espoir qui s’éteint. Il ne peut pas. Mon nom, mon sang, c’est beaucoup trop facile. Tentant de cacher ma déception, je hoche la tête, baissant les yeux vers mon balai. C’est toujours pareil, de toute façon. Personne n’arrive à se détacher assez de la perception première qu’on peut avoir de moi pour essayer de me connaître, la vraie Aphro. Pas la déesse grecque, pas la représentation de la beauté. Mais la fille maladroite, engagée, extravertie, qui cache plus ou moins bien son manque de confiance en elle avec sa façade de clown. “But that's not you ... I think.” Pointe d’espoir qui revient, je relève la tête vers le garçon. “Really ?” Appréhensive, je me mords la lèvre. Puis une lampe semble s’être allumée au dessus du crâne de l’attrapeur. “Briar. It's the most expressive wood, it has the truest nature of them all.” Jamais loin de la rigolade, je décoche un sourire charmeur et légèrement arrogant au gris. “Told you I would be fabulous !” Riant légèrement, je lève les bras au dessus de ma tête, tournoyant telle une ballerine. Quelques tours sur moi-même et le balai se met à tourner de plus en plus vite, avant que je réussisse à le stabiliser. “Well done, miss Aphrodite !” Les commentaires du scientifique ne s’imprimant pas vraiment dans mon cerveau, je peste contre le bout de bois. “Maybe this one’s jealous of my fabulousness.” Le rire du garçon me prend cependant par surprise, et je relève les yeux d’un air perplexe. Il avait l’air tellement sérieux depuis le début de l’interview, je ne pensais pas qu’il pourrait rire avec moi. Mais loin de m’offusquer, je ris avec le sorcier. “Briar often has that effect on other brooms.” Charmeuse, j’écarte mes cheveux de mon visage d’un geste théâtral. “You see, jealous !” Raclement de gorge, regard boudeur vers le balai entre mes jambes. “Hum. Do you think that maybe we can continue this interview on the ground ? I fear I might fall of this mean broom.” La réponse ne se fait pas attendre. “Sure. You, too, are fabulous, now, don't worry.” Le mouvement de l’Ethelred vers mon balai m’arrache un sourire attendri. Il semble qu’il se soit totalement détendu, depuis tout à l’heure.
Décidant de ne pas faire de remarque à voix haute sur cette observation, je reprends une mine professionnelle. “But first, can you show me your invention in action ?” L’appareil photo à la main, je reprends une nouvelle photo du blond alors qu’il se lance dans des explications. Vraiment, je n’y connais pas grand chose en Quidditch, je ne suis qu’une amatrice qui apprécie de regarder un match, mais qui est vite ennuyée par les détails techniques. “You might get a better shot from the ground.” Il a les sourcils froncés, et je décide de lui obéir sans faire trop de remous. Après tout, c’est lui le professionnel ! “All right.” Rattrapant ma plume à papotte et mon bloc notes, je les fourre à la va-vite dans mon sac, sur ma hanche. Finnick est déjà parti à l’autre bout du terrain pour commencer sa présentation, et je descends doucement vers le sol. Arrivée sur le terrain, proche des babioles traînant sur l’herbe, je relève la tête, l’appareil photo contre mon oeil. Le sportif se met en mouvement, et je le suis depuis mon objectif, n’oubliant pas de commencer l’enregistrement d’une vidéo. Impressionnée, j’ouvre grand la bouche alors qu’il se met à zigzaguer entre les buts. Il descend ensuite, et je baisse mon appareil pour l’observer me rejoindre. “What did you think ?” Excitée, les étoiles dans les yeux, j’applaudis avec ferveur. “That was wicked ! απίστευτο !” Arrêtant enfin d’applaudir, j’ouvre à nouveau la bouche pour poser une question, mais je suis interrompue par une sonnerie qui retentit dans le stade. “Shit ! I gotta go to class !” Tournant sur moi-même, je vérifie que je n’ai rien oublié. Mon bloc-notes, bien dans mon sac. Ma plume rose, gentiment allongée à côté du calepin. Ma baguette, dans une poche intérieure de la besace. Ma tête, bien accrochée à mes épaules. Mon inspection terminée, je relève la tête vers l’attrapeur. “Thank you very much for letting me interview you, mister Fraser. I’m sure I’ll get an Oustanding thanks to you. Or at least an Exceeds Expectations…” Mais qu’est-ce que je raconte, moi ? Je n’ai pas de devoir à rendre. Cette interview n’est qu’une mascarade pour le Chineur. D’ailleurs, je ne suis pas sûre de vouloir publier un article sur Finnick. Il est beaucoup trop gentil pour être traîné dans la boue, alors qu’il n’a rien demandé. Mais bon, j’y réfléchirai plus tard. Attrapant le balai à mes pieds, je l’enfourche pour m’envoler. Quelques mètres, et une réflexion me fait rebrousser chemin. Je m’arrête brusquement devant le blond. “I’m already late, I hope you don’t mind if I borrow this broom ? I’ll give it back, I promise. Thanks !” Et sans attendre de réponse, je plante un baiser sur la joue du sorcier, avant de faire volte-face et de partir en direction du château. “Bye mister Fraser !” Mouvement ample du bras en guise de salut, et je fonce sur le balai, espérant de pas arriver avec trop de retard en cours de littérature.
- google traduction:
απίστευτο ! = amazing !
|
|