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(shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Sam 2 Fév 2019 - 18:38
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Mais... ça se met dans quel sens ce truc !?, une chose est certaine, à l'heure actuelle t'as rien d'un architecte ; ça n'a jamais été le cas d'ailleurs. Ce midi, tu as reçu les deux berceaux offert par Sapphire ... en kit. Tu parles d'un cadeau, elle a prit la peine de te faire un mot avec les instructions ; et quelles instructions ! Deux tours de baguette par-ci, trois tours par-là, un sortilège de fixation simple, par Merlin, c'est l'enfer ! Et bien entendu, il faut faire cette opération en double. Trois heures. Deux mini-lits, c'est pas rentable, mais tu y es arrivé et c'est une grande victoire. Installé à ton bureau, tu rattrapes le temps perdu entre la récupération de garde de Logan par Fiona, l'hospitalisation d'Evie et les recherches pour Héloise, sans oublier l'arrivée des jumeaux et les tensions que ça crée en plus du reste. Loin d'être une balade de santé, un havre de paix, les tensions s'accumulent dans cet appartement depuis quelques semaines, trop préoccupé que pour t'en occuper réellement, tu préfères faire l'autruche ; il sera toujours temps plus tard pour se soucier de ça. Bouquins ouverts en vrac, parchemins et plumes, tu rédiges des synthèses, essayant d'intégrer les nouveaux concepts avec les anciens, tu es si concentré que tu n'entends pas la porte se claper, c'est l'ombre sur le mur qui t'informe d'une présence. Bonsoir. Bonsoir, bonjour, bonne nuit, tu n'as aucune idée de l'heure qu'il est et c'est presque l'essentiel de vos conversations ces derniers jours. Il te manque le temps où tout semblait aller pour le mieux. Les habitudes, c'est mortel, tu l'as toujours su. Tu ne devais pas t'habituer parce que t'arrives toujours à faire foirer un moment ou un autre, l'éternelle recommencement, gamin qui veut le monde.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Dim 3 Fév 2019 - 19:18
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Le matin sonne enfin. Derrière les rideaux rouges du baldaquin, t'écoutes le silence endormi qui nimbe la bibliothèque. Tout juste le froissement des souffles ensommeillés, tout juste les expirations rares des pages, mouvements trahis dans le bruit exhalé. Il fait sombre, encore, même au travers de l'interstice créé entre les tentures. Il fait sombre, encore : l'aurore commence tout juste à percer le noir, à peindre d'un même gris la pièce et les highlands par-delà la fenêtre. Minces nuances de bleues, ajoutées touche après touche d'un pinceau trop doux, trop lent. Le matin traîne, il dort encore. Il est trop tôt mais toi, t'es déjà bien réveillé Jazmin. Ça fait longtemps qu'Hypnos t'a quitté, que le sommeil a fini de s'étioler. T'as réussi à rester calme un moment, fait surprenant, mais l'agitation commence à te gagner à présent. Y a comme un fourmillement irrépressible dans tes jambes et dans tes bras, qui s'empare de ton corps dans son entièreté. Y a comme une idée fixe, incoercible, qui règne dans ta tête, litanie qui tourne en boucle dans la caboche. Parle-lui, parle-lui, parle-lui, ça fait, ça chante et ça t'angoisse, ça t'impatiente. Tu ne tiens plus, finalement. Y a la fuite, le haut talon sur le froid de la pierre, l'évasion de la bibliothèque une fois que t'as passé ton manteau. La fraîcheur de l'air bruisse sur la peau, le ciel lentement s'éclaircit sur des nuages gris. Tu écoutes les vents tranquilles, humides déjà, te saluer et continuer à murmurer. Ça laisse le vague d'un sourire sur les lippes, oublié par les souffles qui courent autour. Et tu rentres. Dans cet appartement perpétuellement vide depuis un moment. Néanmoins, à peine passer le pas de la porte ; et tu entends un Bonsoir. Assis, au centre du salon. Tu ne peux pas t'empêcher de remarquer qu'il y a quelque chose de particulier : les regards des premiers rayons de soleil semblent converger vers lui, retourner inlassablement sur lui, comme attiré par un courant invisible. Un peu à part, au centre de tous. Tu repousses l'impression : dès le premier jour, tu as pu remarquer la popularité parfois agaçante qui semble lui coller à la peau. Y a son regard, pourtant, posé sur toi. Peut-être pas vraiment conscient, comme s'il réfléchissait, plongé dans des pensées que tu ne peux que deviner - les rumeurs courent et t'ont déjà précédé. Tu t'approches toi, sans trop savoir pourquoi. Son sourire te salue, la chaleur de l'or autour de lui scintille et t'es un peu prise de court, juste un instant. « Bonjour plutôt. » Your smirk deepens, Jazmin, sème le doute sur ton ressenti, s'il est multiple ou bien unique. T'exsudes à nouveau un peu de ce girlish charm, certain mais pas calculé, pas vraiment conscient non plus. Ça ressort juste un peu plus que d'habitude. Parce qu'au fond t'es contente de le voir ? Oui, c'est ta poitrine qui le dit. Tes yeux se décrochent de la lumière, se collant cette fois aux deux berceaux. « Tu as finalement réussi à les monter ? » Question bête. Mais tu ne sais pas quoi dire d'autres. Il y a l'enthousiasme, et la gêne qui s’entremêlent.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Lun 4 Fév 2019 - 10:16
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Une main lasse passe sur ton visage, bonjour. Sérieusement ? Le temps est passé si vite que tu n'as pas eut le temps de le voir défiler. Fatigue accumulée, tu ne dors plus beaucoup ces derniers temps, visiblement ce n'était pas encore pour cette nuit. Son sourire amène un peu de chaleur à la pièce, les rayons du soleil qui traverses les rideaux confirment les dires de la jolie, c'est le matin. Ton regard suit le sien vers ces deux berceaux de malheur, tu hausses les épaules tout en te dressant sur tes jambes, étirant tes muscles, faisant craquer cette nuque immobile depuis bien trop longtemps avant de finalement répondre avec un semblant de sourire confiant bien sûr, une fois que j'ai pu décrypter l'écriture de Sapphire, ce fut un jeu d'enfant, t'es plus sous véritaserum, là, on en est sûr. Menteur. Il faut le temps à ton corps de retrouver sa mobilité habituelle, tu tires un rideau pour faire entrer le jour et cette chaleur qui caresse ta peau est si agréable, paupières fermées un instant, juste une seconde, pour profiter de ce bien-être avant de faire demi-tour. Tu passes à côté de la tornade, appelles ça habitude, envie, réflexe, mais tu déposes un bref baiser sur ses lèvres en souriant, ça te fait du bien de la voir. T'es conscient de ne pas respecter cette promesse que tu lui avais faite, celle d'être toujours là. Alors tu ne lui en veux pas qu'elle aussi déserte les lieux. T'as jamais demandé de compte, t'as jamais rien voulu savoir parce que c'est comme ça; un post-it sur le frigo comme mode de communication, efficace, mais ça ne remplace pas le contact humain. J'ai besoin d'un café, t'en veux un ? Café, petit déjeuner, une dose d'adrénaline... t'es pas conscient que tu ne tiendras jamais le coup avec ce rythme de vie, tu te donnes à fond sur tous les fronts, tu y laisseras ta peau. Adossé à l'armoire de la cuisine, tu attends le précieux élixir tout en regardant la brune dans l'encadrement de la porte, ça va ? Question simple qui revêt pourtant bien des significations, l'état général, la santé, c'est cette moue sur son visage, une expression que tu n'as encore jamais vue, ou peut-être que tu l'as oubliée ? Non. Tu n'oublies pas, tu accumules le savoir, classer par importance et, tout ce qui la concerne est en haut de la pile, même si elle pense peut-être le contraire actuellement. Soupire long, tu repenses à noël, plutôt à cette demande un peu ridicule que tu as fait et à laquelle tu n'as encore eu aucune réponse. Après tout, tu lui as dit de ne pas répondre de suite, mais t'espérais quand même avant noël prochain. Contrariété des sens, t'as toujours eu envie de fuir les responsabilité, l'engagement, jusqu'au jour où tu trouverais une femme digne d'intérêt, étrangement il aura fallu que cette femme te ressemble un peu trop et aujourd'hui, tu ne sais pas si tu as fait le bon choix. Homme complexe, tu n'as jamais cherché la facilité, pourtant tu rêves d'une vie dépouillée de drame, de problème, t'es fatigué de toutes ces conneries, t'as donné dans les embrouilles ; t'as envie de passer à autre chose.
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mer 6 Fév 2019 - 14:22
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
c'était plus facile avant.
non, pas vraiment.
c'était plus simple.
mauvais exemple.
non, pas vraiment.
c'était plus simple.
mauvais exemple.
Y avait la grandeur innocente : rires sonores et sourires plein d'assurance ; les joues rougies par l'air et les cheveux secoués par le vent. Y avait le charme encore timide, l'irresponsabilité et la bêtise assumée. Les quatre cents coups qui sont parfois aller trop loin, pas foncièrement mauvais pourtant, et la jeunesse qui coule des mains. Le lion rugit, sur les rétines brillent encore vos noms d'une gloire, d'une gloire scintillante. Des comètes et leur traînée d'or fin, et y avait un murmure, comme un rêve : que rien ne vous arrête … Dire au revoir, c'est difficile ; et tu as cette désagréable sensation que c'est inévitable. Peut-être parce que ce n'est pas qu'une sensation ? Tu n'es pas assez naïve pour croire que tout va bien se finir. Trois mots. Trois petits mots. Quand tu les auras dits, tout sera fini. Doigts qui effleurent les berceaux ; de peur sans doute qu'ils ne s'effondrent, comme votre monde. Allégories de ton ressenti. Belle ironie. « Il faudra la remercier ... » C'est dit dans le vague, l'esprit ailleurs, bien loin de la réalité plus laide, plus douloureuse que tes pensées soudaine. Tu repenses, tu revis. Tu espères aussi. Les chemins vont se séparer, parfois se retrouver. Certains vont éloignés, d'autres vous rapprochés ; y aura les ruptures et la douceur d'anciennes amoures ; des loyautés dans vos amitiés jamais oubliées ; les joies vives, encore, dans chaque retrouvaille. Semées au vent, au gré de cet air que vous aimez tant. Peu importe où vous serez maintenant, y a toujours ce quelque chose qui vous relie. Y a les mémoires communes des beaux instants. Ces enfants accidents. Finalement, si. T'es naïve, Jazmin.
c'était plus simple avant.
mensonge avenant.
c'était plus facile,
il a fallu que tout vacille.
mensonge avenant.
c'était plus facile,
il a fallu que tout vacille.
Un baiser. Bref, mais bien réel. Vif, mais bien ressenti. Au goût de fin, du dernier baiser. « Non, merci. » Tu le rejoins dans la cuisine, quelques pas vers une fenêtre pour observer le ciel. Le temps semble partager vote joie et votre engouement de ces derniers temps ; le ciel d'un gris qui inspire davantage à s'enfouir un peu plus profondément dans sa couette qu'à venir tourbillonner sur les hauteurs d'un terrain de Quidditch. Le palpitant au bord des lèvres, tu t'approches encore un peu plus de lui, au risque de te faire attraper. Toujours pas de bruit. Ta silhouette dans l'encadrement de la porte et ton visage contre le bois. Sasha ne dit toujours rien, du moins, ne parle pas de 'ça', de Noël. Tu sais qu'il attend, qu'il patiente. « Ça va. » Non, pas du tout. « Et toi ? » Quelle banalité. Ça ne te ressemble vraiment pas. Néanmoins, le souffle est coupé. Tu ne respires plus, pendant de longues secondes. Tu penses bien un instant au visage d'Elios dont tu as reconnu les traits dans les rayons du soleil, aussi princier. Peut-être pour te donner du courage, pour que tu n'aies pas de faille. Un mouvement de recul soudain et le bois qui craque sous tes pieds. La chaleur dont s'est épris ton cœur laisse dorénavant place aux contractions douloureuses qui te mènent jusqu’à lui de nouveau après quelques pas désorientés. Du haut de ta démarche assurée qui ne connaît ni peine ni douleur, mais tu déglutis plusieurs fois. Tu as croisé tes bras sous ta poitrine. Les ongles plantés dans le bras. Et la douleur latente, qui se dresse lentement jusque dans tes songes. Le secret que tu gardes se terre contre cette bouche que tu fermes par souci de laisser s'en échapper un sursaut, se lit contre tes doigts tremblants et cette chaleur dans ta nuque et contre ton cœur. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vu. » Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. We need to talk.
c'était différent avant.
au final pas vraiment,
ça a changé ;
non, pas la finalité.
au final pas vraiment,
ça a changé ;
non, pas la finalité.
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Jeu 7 Fév 2019 - 9:22
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Propos dégoulinants de banalité, t'en aurais la nausée si t'étais pas si claqué. Comme d'habitude, tu donnes le change, même à elle, présent mais à moitié conscient; tu soupires. Absent, tu n'es pas aveugle pour la cause, ça va, froncement de sourcil, suspision du coeur, de l'âme, tu t'apprêtes à répondre qu'elle n'a pas la tête des grands jours pourtant, mais elle te coupe l'herbe sous le pied en te retournant la question. Rire sans joie, regard qui balaie cette cuisine qui te semble étriquée avant de se planter dans ses orbes sombres, j'ai connu mieux. Poids invisible qui pèse sur tes épaules, sur ce cœur dysfonctionnel et qui t'empêche parfois de respirer. T'aimerais avoir le mode d'emploi, pour savoir comment on fait . Comment on vit, comment on aime, comment on s'en sort avec tout ça, parce que toi, t'es pas fait pour toutes ces conneries, t'es pas un gars fiable, c'est même l'inverse, tu ne t'inquiètes que pour toi depuis toujours. Exception faite de ces derniers mois. Putain d'année. Un éternité, oui. Comme la dernière fois que t'as souris, que t'as ri, tout semble loin en ce moment, bonheur fragile, futile, hors d'atteinte et pourtant à portée de main. Roue qui ne s'arrête jamais de tourner, dès que t'aperçois un peu d’accalmie, elle vrille et t'envoie de nouveaux problèmes en pleine gueule. Je suis désolé, j'ai déserté. Le Muller qui s'excuse, fallait l'enregistrer pour prouver que ça existe, ce n'est donc pas que du domaine de l'imaginaire ; t'es capable de reconnaître tes torts, tu progresses. Chaleur bienfaitrice qui s'échappe de la tasse que tu tiens précieusement entre tes mains, tu ne décolles pas de ce meuble, comme si t'avais peur que le sol ne t'engloutisse soudainement, sans raison, si tu savais. Puisqu'on se croise ... autant en profiter... quoi de neuf ? Distance dans la voix, tandis que ton regard ne la quitte pas une seconde, t'as presque oublier combien elle est belle la tornade. Sourire presque nostalgique quand ton esprit te ramène des mois en arrière, quand tout était simple, vrai. Depuis quand vous ne parlez plus ? Depuis quand vous ne vous touchez plus ? Depuis quand est-ce que tout fou le camp ?
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Dim 10 Fév 2019 - 13:53
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Il y a des douleurs qu’on n’explique pas. Des douleurs qui prêtent à sourire, qui font rire, ce sont ces douleurs qu’on ne prend pas au sérieux, qu’on laisse passer en pouffant, en murmurant un 'ça lui passera'. Les nouveaux maux, ceux qu’on dit inventé par une société qui ne sait plus quoi trouver pour se faire remarquer, qui ne savent plus quoi faire pour aller mal. Tu pourrais tellement être heureuse, tu pourrais te lever tous les matins, le sourire aux lèvres, le bonheur dans les yeux. Il suffit pourtant de pas grand-chose, et t’as déjà tout. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu t’enfonces constamment dans les abysses, pourquoi en ce moment est-ce que tu vis recluse, seule, entourée de tes fantômes et des ombres qui te parlent ? Tu les vois ces questions, tu les vois constamment dans le regard des gens qui t’entourent. « Ah bon ? Je n'avais pas remarqué. » Y a dans tes yeux cette lueur qui lui hurlent 'tu me manques', alors que tes lèvres restent closes. 'Prend moi dans tes bras' ; malgré les mots mesquins. Tu l'as attendu, souvent, la nuit. « Je me débrouille bien toute seule. » Et c'est la fierté qui parle. Tu t’installes en face de lui. Lui contre le meuble, toi, contre la table. Tu ne veux pas louper une seule minute du spectacle qu’il est en train d’offrir, du spectacle enchanteur qui satisfait ton cœur. T'as l’impression de voir de l’art, une peinture vivante, une vision chimérique. Tu voudrais qu’il te regarde davantage, tu voudrais voir son regard dans le tien, qu’il n’ait d’yeux que pour toi, qu’il ne pense qu'à toi, être le mentor de chacun de ses pas, l’instigatrice de chacun de ses souffles. Tu le voudrais, oui ; mais t'as l'impression que c'est devenu impossible. « Depuis quand on a des conversations aussi ennuyeuses ? » Tu dédramatises, mais au fond, ça te gêne vraiment. Qu'est-ce qui a changé ? Tu sais que ce n'est pas ce secret qui vous a éloigné. Alors qu'est-ce que c'est ? Les sentiments se sont barrés, enfuit loin d'ici ? Il t'aime bien Sasha. T’en es presque sûre. Parce qu’il faut au moins ça pour essayer de te sauver. Pour essayer de te rattraper même quand tu fous tout en l’air, quand tu gâches tout. Il faut au moins ça pour te choisir toi. Il faut être un peu fou aussi, aimer le goût du risque, du défi. Ne pas avoir peur de tomber à son tour. « Pour en revenir à Noël ... » Les mots ont du mal à franchir tes lèvres.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mar 12 Fév 2019 - 8:54
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Sarcasme franchissant ses lèvres, elle te gifle sans même lever le petit doigt et tu accuses le coup comme toujours. C'est mérité après tout, alors tu te contentes de soupirer, de hocher la tête, je sais. Bien sûr qu'elle se débrouille seule, elle ne t'a pas attendu pour vivre, pour régner sur ce monde avec panache, faisant de chacun de ses caprices une réalité. La belle s'approche, elle vient te faire face appuyée sur la table, te pose une question à laquelle tu réponds en baissant la tête, bien qu'un sourire soit venu se poser sur tes lèvres depuis quand est-ce que tout part en couille ? Regard amusé vers elle, c'est vrai que ce n'est pas l'habitude, les conversations futiles, depuis le premier jour, c'est intense, pourtant il semble que vous êtes plongés dans une espèce de léthargie, chacun avançant à tâtons comme si vous vous étiez perdu en cours de route ; pourtant elle est là. Elle attire ton attention, mais sa phrase reste en suspend, moment d'hésitation chez toi, le cœur gros, t'avance d'un pas pour permettre à tes mains d'attraper ses hanches, tu l'attires contre toi ne supportant plus la distance, t'as jamais aimé être loin d'elle et d'après certaines personne ça causera ta perte. Un noël comme tant d'autre chez les muller, tu sais que ce n'est pas de la super ambiance qu'elle parle, bien sûr que non, il y a eut un moment dans cette putain de soirée où t'as fait la seule chose dont tu ne te pensais jamais capable : tu l'as demandée en mariage et ... À l'heure actuelle, tu n'as encore aucune réponse ; pas besoin d'être un génie pour savoir que ça pue cette histoire. Besoin farouche de sauver les apparences, t'as pas envie de te montrer détacher pour autant, parce que ça compte pour toi cette histoire, ce n'était pas un coup de tête, bien au contraire on n'emprisonne pas la tempête Jaz, c'est pas ce que je veux. Échange de regard intense, tes mains se croisent dans son dos, impossible de l'avoir plus près ; la faute au ventre et aux grumeaux qui prennent de plus en plus de place. Je veux ce qu'il y a de mieux pour eux, pour nous, bien sûr, tu pourrais faire tous les pronoms, mais ça ne te servirait pas, j'ai été un peu pris de court ce soir-là, je voulais juste que tu gardes en tête que ça tu désignes son ventre bien tendu entre vous d'un regard ça nous unira bien plus que n'importe quel papier, que n'importe quelle promesse, mais en te demandant de m'épouser, je voulais juste mettre un peu d'ordre, parce qu'avec ou sans, je t'aime. La gorge nouée, c'est un aveu qui pourrait te coûter cher, mais c'est sincère, terriblement et douloureusement sincère. C'est la première fois que tu utilises cette minuscule phrase pour une femme, la première fois qu'elle franchit ces lèvres et vient se heurter au corps qui fait face. Loin des idées romantiques, t'as toujours été le loup dans la bergerie, jamais personne n'avait réussis à t'amener à ce point, il te fallait donc une tempête pour comprendre l'importance d'avoir une attache ? Avec ou sans ses enfants, elle a toujours eut une place spéciale, une addiction toxique, ce besoin constant de la voir, de la sentir, tu ne connaissais pas encore son nom que t'avais besoin de la voir, vice entretenu pour le plaisir des yeux. Elle t'a libéré de tes démons, t'a apporté une stabilité en plein chaos, sirène qui pouvait t’emmener au large pour mieux te noyer, elle a choisi de te ramener sur le rivage, t'offrant une seconde chance, présente par le beau comme le très moche, elle n'a pas eut peur, elle est restée et t'as toujours pas comprit pourquoi, tout ce que tu as compris, c'est que tu as besoin d'elle dans ta vie, tu ne veux pas qu'elle s'en aille. La tornade est imprévisible, c'est aussi ça qui te plaît, tu ne veux pas la mettre dans un bocal, tu ne veux pas l’enchaîner, tu veux qu'elle reste libre, qu'elle continue ses carnages, mais qu'elle le fasse en revenant toujours vers toi.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mer 13 Fév 2019 - 18:32
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
« Pour en revenir à Noël ... » Les mots restent coincés dans ta gorge. Tu ne sais pas par où commencer, prise de court. Tu as pourtant imaginé tous les scénarios possible, toutes les façons de lui dire. Mais t'es bloquée, presque tétanisée. Plus encore quand il s'approche, quand il te prend dans ses bras. Non, ne fais pas ça. Y a son odeur qui t’enivre, y a sa chaleur qui te ferait presque oublier ce que tu dois lui dire. Mais le pire, reste à venir. Il te prend de court avec ses mots, ses terribles mots. Ravageurs, ça te retourne le cœur. Ça effrite ta volonté, anesthésie cet élan de courage et d'honnêteté que tu t'es juré d'avoir aujourd'hui. Pas demain non, ni dans deux jours. Aujourd'hui. Maintenant. Parce que t'as dit à Elios que tu le ferais, parce que t'en as assez de te cacher. Je veux ce qu'il y a de mieux pour eux, pour nous. À mesure qu'il parle, tu te sens de plus en plus mal. Tu te sens odieuse. Avec lui, avec ces enfants à venir. Tu t'accroches à ses vêtements, pose ton front contre son torse. Tu ne veux pas qu'il voie ton visage. Il se décompose. « N'en dis pas plus ... » Un murmure, une supplication. Tu voudrais qu'il se taise, qu'il n'en dise pas plus, chacune de ses paroles étant un coup de poignard. J'ai été un peu pris de court ce soir-là, je voulais juste que tu gardes en tête que ça, Je t'en prie, tais-toi. ça nous unira bien plus que n'importe quel papier, que n'importe quelle promesse, mais en te demandant de m'épouser, je voulais juste mettre un peu d'ordre, parce qu'avec ou sans, je t'aime. Je t'aime. T'as le cœur qui s'arrête, le cerveau qui s'éteint. Tu en oublies de respirer. Les mots grésilles dans tes oreilles, se répercutent dans ta cage thoracique. Et le sol se dérobe sous tes pieds, paradoxale, alors que tu as l'impression que le temps s'est soudainement arrêté. Qu'est-ce qu'il y a Jazmin ? Respire. Toutes les filles seraient heureuses d'entendre ça, de recevoir les mots magiques comme dans ces stupides films, et dans les livres. Tu l'as été quand le soleil te les a dits, consécration d'une histoire sans fin. Alors pourquoi, pourquoi ici ça te fait mal ? T'es prise d'une douleur que tu ne comprends pas, ou partiellement en tout cas. Parce t'as bien conscience d'une chose, ses mots tu ne peux pas les accepter, bien que t’aies espéré un jour les entendre de sa bouche. Et c'est ça qui fait mal. Chaque syllabe, chaque lettre est une arme qui te lacère le palpitant. Ça résonne. Dans la tête, jusque l'âme. Je t'aime. Écho d''innombrable 'peut-être', de beaucoup de 'et si ?'. Respire. Tu n'y arrives pas. C'est frustrant. Dans d'autres circonstances, à une autre époque, dans une autre vie … Tu lui aurais dit 'je t'aime aussi'. Mais c'est un au revoir ici. Un adieu ? Alors ne pleure pas princesse. Parce que tu dois rester digne, assumé tes choix. Ne pleure pas. Mais tes larmes coulent pourtant. C'est plus fort que toi. Une, deux, trois. Avalanches de perles que tu déverses comme si ton corps, inconsciemment, voulait évacuer tout ces sentiments … Les sentiments que t'as pour lui. Putain, oui, t'as des sentiments pour lui. Mais jamais tu ne pourras lui dire, peu certaine d'avoir ensuite la force d'avouer ce que tu t'apprêtes à dire. Respire. « Il y a un truc. », tu commences en croisant les bras, non sans lâcher le jeune homme du regard. « Il y a toujours eu un truc. » Tu le sais. Tu le sens. Et pourtant, ses mots ont l'amertume de ceux qu'on utilise en fin de roman. Quand il n'y a plus rien à attendre si ce n'est que la dernière page se tourne. T'as envie de lui dire que ce sera sûrement utile un jour, mais tu ne peux décemment pas quitter ton statut de femme inaccessible. Ce serait trop simple. Vous deux, ça ne l'a jamais été. Et c'était sans nul doute ce qui rendait le jeu davantage savoureux. Parce qu'il faut que tu parles de 'vous' au passé maintenant. Tu recules, te détaches de cette chaleur qui te ferait oublier ton objectif. Essuie tes larmes princesse. Sois forte. « Mais ... » Sois courageuse. « Je suis mariée, Sasha. », tu plonges ton regard dans le sien, t’as beau chercher, y a plus aucune explication à donner. Je suis désolée.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Jeu 14 Fév 2019 - 9:04
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
La chaleur de sa peau, l'odeur de ses cheveux, cette sensation de brume qui envahit tes sens te pousse à l'aveux, tu te dévoiles pour mieux la garder, sauf que t'es trop tard. T'as jamais su prendre les bonnes décisions au bon moment, faut toujours que tu tergiverses que tu joues ; t'as perdu. Elle n'a encore rien dit et pourtant tu le devines dans son regard, dans son attitude, les bras qu'elle croise pour dresser une barrière entre vous ne laisse planer aucun doute. Il y a un truc. Ton avenir suspendu à ses lèvres, tes espoirs s'écrasent sur le sol de la cuisine quand t'entends la vérité, sa vérité. Mariée. Mort cérébrale. Agonie des sentiments que tu t'étais jurés de ne pourtant jamais avoir. C'est donc ça, la déception ? Cette impression d'engourdissement du corps, cette envie de hurler et en même temps être incapable de produire ne fusse qu'un simple battement de cils ? Tu ne devais pas placer tout tes espoirs ici, en elle, tu savais au fond que ça finirait comme ça ; mal. Il n'y a plus aucune étincelle dans ton regard, t'es éteint, tu étouffes. Silence assourdissant, c'est pas dans tes habitudes, tu contournes lentement Jazmin, tu ne sais pas quoi faire. Gamin perdu dans une rue bondée, t'as l'impression d'avancer à contre courant. T'as l'impression que t'y arriveras jamais. Après avoir saisis ta veste au vol, tu fermes la porte de ton appartement, toujours avec calme. Le calme avant la tempête. Une. Deux. Trois. Les marches se dérobent sous tes pieds. Premier palier. Poing rageur qui s'enfonce dans le mur innocent. La trahison à un goût amère. Explosion de ce putain de palpitant devenu bien trop grand devenu inutile. On t'avait mit en garde contre elle, les murmures de ces voix envahissent ton cerveau, les yeux fermés tu tentes d'éviter l'explosion, mais c'est trop tard. Y'a cette chose qui caresse ta joue, c'est chaud et salé, c'est rare, quasiment inédit, mais tu balaies cette putain de larme en même temps que tes espoirs. Un regard en arrière et tu remontes les marches, ouvre la porte à la volée, te revoilà. Tu t'es bien foutue de ma gueule quand même, t'arrives à me faire une putain de scène devant toute mon équipe pour un article, tu me fais la gueule parce que je t'annonce que j'ai dejà une fille, mais toi... T'es mariée, comme ça, au calme ! Et je parle même pas de l'histoire du bal, non mais sérieusement ? T'es quoi en fait ? Une pute de luxe ? Tu m'envoies la facture fin du mois ? Colère. Rage. Frustration. Deception. C'est un sacré mélange que tu as là. S'il y a bien une chose que tu ne supportes pas, c'est la trahison. Rancunier, tu ne tolères pas qu'on te tourne le dos. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est bien plus simple, vrai, que ça ; tu attends des gens qu'ils fassent pour toi, ce que tu ferais pour eux, mais avec cette approche utopique du monde, tu seras toujours déçu gamin. Les gens sont égoïstes, ils font prévaloir leurs intérêts avant ceux des autres, pourtant ... tu lui aurais offert le monde et tellement plus encore. Qu'est-ce que je suis con, putain, c'est pas possible. Un air de déjà-vu qui te frappe en pleine gueule. Tu donnes, tu promets, tu veux réellement, mais elles finissent toujours par partir en te laissant derrière. C'est quoi ton problème ?
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Sam 16 Fév 2019 - 13:28
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Voilà, c’est dit ; mais tu ne te sens pas soulager pour autant. Au contraire. Le poids des mots t’écrase un peu plus. Tu ne devrais pas le regarder, que te dit cette foutue conscience. C’est ça qui te tue ; mais tu ne peux pas ne pas le regarder. C’est de ta faute tout ça. Tu le sais. Il s’éteint à mesure que les secondes passent, et tu t’auto-flagelles de cette vision parce que c’est de ta faute. C’EST DE TA FAUTE. Et c’est lorsque tu reprends ton souffle que tous les malheurs du monde t’atteignent. La douleur, la terrible, s’immisce en toi. Destructrice. Ravageuse. Tu souffres, et tu n’oses imaginer ce que lui ressent. Il brise tout lien, même celui du regard en s’éloignant. ‘Non, ne t’en va pas’ mais tu ne peux pas te permettre de lui dire ça. Il prend sa veste et ne se retourne pas. Tu le regardes partir, allégorie du futur d’un ‘nous’ que t’as jeté au feu pour la pérennité d’un autre. Tu te sens odieuse, cruelle. Oz avait sans doute raison, peut-être que tu ne l’as jamais assez aimé ; que tu n’aurais jamais pu l’aimer assez, éblouis chaque jour par la lueur du soleil. Tu t’accroches à la table, si fort, que t’en as mal aux mains. Tu as mal partout, la souffrance omniprésente. Dans le crâne, dans l’âme. Dans la poitrine, dans ton ventre, jusque dans tes jambes. Les larmes ont cessé de couler. Tu dois te résigner, princesse. Mais il revient. La porte s’ouvre avec fracas. Le cœur qui s’arrête, la respiration qui se coupe. Tu t'es bien foutue de ma gueule quand même, t'arrives à me faire une putain de scène devant toute mon équipe pour un article, tu me fais la gueule parce que je t'annonce que j'ai dejà une fille, mais toi... T'es mariée, comme ça, au calme ! Et je parle même pas de l'histoire du bal, non mais sérieusement ? T'es quoi en fait ? Une pute de luxe ? Tu m'envoies la facture fin du mois ? Tu as toujours eu un don Jazmin, celui de faire dire à un homme ‘je t’aime’ suivit de l’intemporel ‘sale pute’, et tout ça, en moins de cinq minutes. Instable petite princesse qui prend aujourd’hui enfin conscience de ses actes, et qui en paie le prix.
Qu'est-ce que je suis con, putain, c'est pas possible. Les mots en guise de coup, tu les encaisses. C’EST DE TA FAUTE. Tu sais que sa colère est justifiée. Alors tu ne dis rien. Tu te contentes de le regarder ; d’un regard emplis de douceur et de tendresse. ‘Je suis désolée’ que tes yeux lui disent. Et la lueur tout au fond, qui essaie de se cacher, est-ce qu’il la voit ? Celle qui crie et hurle ‘tu comptes pour moi’. Mais tu ne peux pas faire ça Jazmin, et comme un rappel du pourquoi tu fais tout ça ; le soleil se montre un peu plus présent illuminant la cuisine. N’oublie pas Jazmin. « Je suis désolée. » Pour tout. Pour ne pas avoir su plus tôt ce que tu voulais. Pour avoir fait des choix qui dépassent tout entendement. « Vraiment. » Tu ne sais pas quoi dire d’autres. Il sera toujours en colère, au bord de la rupture. Tu seras toujours meurtrie de lui dire au revoir, bien que tu saches que ton salut se trouve à Londres. « Je ne te demande pas de comprendre. » Tu veux reprendre contenance, jouer sur les apparences en étant froide, implacable ; mais tu n’es pas sûre d’être aussi convaincante que d’habitude. C’est dur de jouer quand les gens nous connaissent vraiment.
Le ciel devient si noir que t'en oublierais presque qu'il était bleu il y a encore quelques minutes. Les opales hagardes parcourant la voûte obstinément sombre, tu te demande s'il ne s'agit pas d'une envolée de corbeaux dont la parade aurait duré un peu trop longtemps, suffisamment pour permettre à leurs manteaux d'ébène de teinter les nues pour la journée. C'est comme si le monde entier s'habillait de son habit de deuil pour le pleurer. Sasha et ses sourires, quand il nourrissait pourtant bien trop de chagrin. Sasha et les pensées sombres que ne devrait jamais supporter un gamin. Il est façonné de ces paradoxes qui laissent croire à qui le voudrait bien que chacune de ses humeurs n'est que jeu et mise en scène. Et c'est aujourd'hui, en ce temps qu'on qualifiera tristement de "trop tard", que t'as pris conscience de votre erreur. « C'est moi le problème, ça a toujours été moi. » Et tu la vois Jazmin, cette même culpabilité qui dévale les joues de la majorité des gens qui t'entourent. Des perles salées de regret que tu tentes tant bien que mal de ravaler, parce qu'on connaît tes sourires bien mieux que tes larmes. Et de là où il est, tu veux qu'il te reconnaisse, gamine. Tu veux qu'il sache que t'es là pour les derniers adieux, comme tu l'as été il y a quelques mois, pour les premiers bonjours. Tu lui as ouvert une porte qui a la forme des tes bras, déjà grands ouverts sur des mois d'affection. Et puis y'a eu le temps et sa longue traîne de conséquences. Le temps et tes erreurs, celles de tes folies, de tes coups de tête, et de tes fuites. T'as perdu beaucoup de choses en route, Jazmin. Beaucoup trop. Le prix terrible de cette passion qui te dévore depuis l'adolescence.
Qu'est-ce que je suis con, putain, c'est pas possible. Les mots en guise de coup, tu les encaisses. C’EST DE TA FAUTE. Tu sais que sa colère est justifiée. Alors tu ne dis rien. Tu te contentes de le regarder ; d’un regard emplis de douceur et de tendresse. ‘Je suis désolée’ que tes yeux lui disent. Et la lueur tout au fond, qui essaie de se cacher, est-ce qu’il la voit ? Celle qui crie et hurle ‘tu comptes pour moi’. Mais tu ne peux pas faire ça Jazmin, et comme un rappel du pourquoi tu fais tout ça ; le soleil se montre un peu plus présent illuminant la cuisine. N’oublie pas Jazmin. « Je suis désolée. » Pour tout. Pour ne pas avoir su plus tôt ce que tu voulais. Pour avoir fait des choix qui dépassent tout entendement. « Vraiment. » Tu ne sais pas quoi dire d’autres. Il sera toujours en colère, au bord de la rupture. Tu seras toujours meurtrie de lui dire au revoir, bien que tu saches que ton salut se trouve à Londres. « Je ne te demande pas de comprendre. » Tu veux reprendre contenance, jouer sur les apparences en étant froide, implacable ; mais tu n’es pas sûre d’être aussi convaincante que d’habitude. C’est dur de jouer quand les gens nous connaissent vraiment.
Le ciel devient si noir que t'en oublierais presque qu'il était bleu il y a encore quelques minutes. Les opales hagardes parcourant la voûte obstinément sombre, tu te demande s'il ne s'agit pas d'une envolée de corbeaux dont la parade aurait duré un peu trop longtemps, suffisamment pour permettre à leurs manteaux d'ébène de teinter les nues pour la journée. C'est comme si le monde entier s'habillait de son habit de deuil pour le pleurer. Sasha et ses sourires, quand il nourrissait pourtant bien trop de chagrin. Sasha et les pensées sombres que ne devrait jamais supporter un gamin. Il est façonné de ces paradoxes qui laissent croire à qui le voudrait bien que chacune de ses humeurs n'est que jeu et mise en scène. Et c'est aujourd'hui, en ce temps qu'on qualifiera tristement de "trop tard", que t'as pris conscience de votre erreur. « C'est moi le problème, ça a toujours été moi. » Et tu la vois Jazmin, cette même culpabilité qui dévale les joues de la majorité des gens qui t'entourent. Des perles salées de regret que tu tentes tant bien que mal de ravaler, parce qu'on connaît tes sourires bien mieux que tes larmes. Et de là où il est, tu veux qu'il te reconnaisse, gamine. Tu veux qu'il sache que t'es là pour les derniers adieux, comme tu l'as été il y a quelques mois, pour les premiers bonjours. Tu lui as ouvert une porte qui a la forme des tes bras, déjà grands ouverts sur des mois d'affection. Et puis y'a eu le temps et sa longue traîne de conséquences. Le temps et tes erreurs, celles de tes folies, de tes coups de tête, et de tes fuites. T'as perdu beaucoup de choses en route, Jazmin. Beaucoup trop. Le prix terrible de cette passion qui te dévore depuis l'adolescence.
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Dim 17 Fév 2019 - 14:11
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Fils de la passion et de la déraison, rien n'est jamais simple et posé avec toi. Tu ne fais pas les choses dans le bon ordre, tu laisses tes envies te guider depuis toujours et regarde, regarde, où ça te mène. Nul part. T'as ce goût de métal dans la bouche, t'as cette douleur dans chacune des articulations de ton corps, ces veines qui tambourinent dans ton cou et sur ta tempe, t'as l'impression de prendre feu et en même temps t'as jamais eu aussi froid. La regarder te fait un mal de chien et pourtant t'es bien décidé à ne pas bouger, tu ne sais pas ce que tu veux. la vérité ? ; t'en as rien à foutre. des excuses ; ça n’effacera pas ça. Non, tu veux juste comprendre à quel moment t'as pu raté un truc aussi gros, elle est bonne comédienne la texane. Désolée ? Regard remplit de reproche et d'incompréhension, t'es désolée de quoi, jazmin, tu sais aussi bien que moi, qu'on ne regrette jamais. Putain de fierté qui anesthésie le bon sens, t'es pourtant persuadé qu'elle est désolée, mais pas pour toi ou la situation dans laquelle vous êtes, non, elle est désolée parce qu'elle à faillit se laisser avoir, elle s'est réveillée juste à temps pour reprendre son envol.
T'envoies la veste sur le canapé avant de passer une main sur ton visage, tu tentes de contenir cette rage bouillonnante qui ne demande qu'à sortir. Tu revois les efforts, les conneries, les mises en gardes et si quelques minutes plus tôt elle pouvait voir de la tendresse et de l'amour dans tes iris, c'est bien terminé. Les seuls sentiments que tu possèdes à son égard sont le dégoût et le méprit. Tu pardonnes beaucoup de chose, Sasha, mais tu n'as jamais sû comment faire pour passer outre une trahison. Ce matin, elle vient de sonnerdouloureusement la fin de ce que tu souhaitais être un commencement. Ses pupilles, tu le vois le jeu, tu les vois les pions qu'elle installe et les apparences qu'elle tente de conserver; t'en as plus rien à foutre. Qu'elle fasse ce qu'elle veut, qu'elle se jette par la fenêtre si le cœur lui en dit, t'iras pas l'en empêcher, alors que tu aurais sauté pour elle. Qu'elle se fracasse les os ou le cœur, ce n'est plus ton problème, est-ce que ça l'a déjà seulement été ? Elle et ses grands airs. Elle et ses jeux. Elle ...
Une profonde inspiration te ramène un peu au calme, d'apparence en tout cas, elle continue, c'est elle le problème qu'elle dit, mais elle ne voudrait pas se faire plaindre en plus ? Je m'en fou Jazmin, que ce soit toi ou un putain d'alien le problème ! Vraiment ! La seule chose que je vois, c'est que je n'avais demandé qu'une seule chose, une minuscule putain de chose : que tu ne me mentes pas, c'est pas difficile pourtant, mais non, c'est encore de trop pour la reine Jazmin, lentement tu t'approches de la jeune mariée avec une montagne de reprochehaine dans le regard, le pire là-dedans, c'est qu'on m'avait mit en garde contre toi, sur le poison que tu peux être, mais ... j'ai juste pris ta défense... à chaque fois, que ce soit mes amis ou ta famille, j'étais certain que tu pouvais être différente. Faut croire que non. Lentement, ton regard de même que ton index glisse sur son ventre, quant à ce détail, tu ne m'en voudras pas si je demande un test de paternité, on ne sait jamais, que ton mari ce soit également incrusté dans l’œuf... Y'en a bien un que tu aurais été ravis de tuer dans l’œuf, parce que t'as pas besoin de demander, tu veux pas savoir, tu ne veux pas avoir cette putain de confirmation qu'un serpent t'a murmuré au creux de l'oreille, une histoire de soleil attirant et réchauffant la lune. T'as faillit briser la nuque du serpent alors qu'elle ne faisait que de te mettre en garde, tu auras probablement des excuses à lui formuler, ou alors tu devras la bâillonner pour ne pas entendre ses fanfaronnades.
T'envoies la veste sur le canapé avant de passer une main sur ton visage, tu tentes de contenir cette rage bouillonnante qui ne demande qu'à sortir. Tu revois les efforts, les conneries, les mises en gardes et si quelques minutes plus tôt elle pouvait voir de la tendresse et de l'amour dans tes iris, c'est bien terminé. Les seuls sentiments que tu possèdes à son égard sont le dégoût et le méprit. Tu pardonnes beaucoup de chose, Sasha, mais tu n'as jamais sû comment faire pour passer outre une trahison. Ce matin, elle vient de sonner
Une profonde inspiration te ramène un peu au calme, d'apparence en tout cas, elle continue, c'est elle le problème qu'elle dit, mais elle ne voudrait pas se faire plaindre en plus ? Je m'en fou Jazmin, que ce soit toi ou un putain d'alien le problème ! Vraiment ! La seule chose que je vois, c'est que je n'avais demandé qu'une seule chose, une minuscule putain de chose : que tu ne me mentes pas, c'est pas difficile pourtant, mais non, c'est encore de trop pour la reine Jazmin, lentement tu t'approches de la jeune mariée avec une montagne de reproche
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Lun 18 Fév 2019 - 14:27
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Je m'en fou Jazmin, que ce soit toi ou un putain d'alien le problème ! Vraiment ! La seule chose que je vois, c'est que je n'avais demandé qu'une seule chose, une minuscule putain de chose : que tu ne me mentes pas, c'est pas difficile pourtant, mais non, c'est encore de trop pour la reine Jazmin. Tu le regardes marcher sur les cendres de votre histoire. T'as toujours aimé jouer avec le feu Jaz, depuis toute gosse. Aujourd'hui, tu t'es cramée. T'as tout fait flamber sous le coup de tes envies brisées. Mais Sasha aurait dû le savoir. Il aurait dû savoir qu'on ne fabrique rien avec un tas de rêves en poussières, avec des chimères. Les autres l'ont bien compris. Mais pas Sasha. Pas Sasha. Le pire là-dedans, c'est qu'on m'avait mit en garde contre toi, sur le poison que tu peux être, mais ... j'ai juste pris ta défense... à chaque fois, que ce soit mes amis ou ta famille, j'étais certain que tu pouvais être différente. Faut croire que non. Alors tu encaisses tous ses mots qui se mettent à tourbillonner rapidement dans ton esprit. Poison. Cœur. Putain. Menteuse. C'est fini. Et toi ? Qu'est-ce que tu peux encore répondre à tout ça ? Que tu serais prête à donner tout le fric que tu possèdes pour revenir en arrière ? Tu ne te leurres pas, une trahison ça ne se rachète pas. Ta gorge brûle. Ton cœur aussi. « Je n'ai pas d'excuse. » Tu soupires, le cerveau en vrille. « Je ... », mais tu ne finis pas ta phrase. Son toucher te coupe. D'un doigt il effleure ton ventre. Quant à ce détail, tu ne m'en voudras pas si je demande un test de paternité, on ne sait jamais, que ton mari ce soit également incrusté dans l’œuf... Relant d'une douleur, ça te bousille, te met en vrac. Tu t'éloignes juste. Juste assez pour ne pas que Sasha puisse voir cette larme, la dernière, l'ultime, rouler sur ta joue pour aller se briser sur le parquet usé. Toujours un peu plus loin de lui, dans l'espoir vain de ne plus avoir mal. C'est fini. « C'est la deuxième fois ... » La fois de trop. « C'est la deuxième fois que tu remets en cause la paternité de ces enfants ... » Tu hausses faiblement les épaules comme pour lui signifier qu'il a peut-être tort. Que tu n'as peut-être pas peur des problèmes. Que tu ne fermeras peut-être pas ta bouche de peste. Et que tu ne retourneras peut-être pas à ta vie de princesse bien rangée. Pour autant, tu oses enfin, tu oralises ton ressenti (sans même admettre à toi-même que c'est sans doute par crainte d'aller trop loin que t'as gardé le silence jusque-là - parce que Jaz, tu vas toujours trop loin). Néanmoins, il t'a blessé.
Tu voulais pourtant garder - avec naïveté peut-être - votre histoire, vos souvenirs tel quel. Tu aurais voulu que ça reste beau, mais visiblement, ça devient moche entre vous. Ça te fait mal de le constater, pire, tu vas contribuer toi aussi aux souvenirs mauvais. Tes lèvres se pincent par automatisme, mais ne t'empêcheront pas pourtant de faire l'erreur de lui répondre enfin. « Tu sais quoi ? Je m'endors chaque nuit en espérant qu'ils soient de lui. Voilà la vérité. Ça te soulage ? Tu veux que je répète, les mots en guise de colle, pour que tu puisses réparer ton petit cœur devenu lambeaux ? » De toute évidence, ta présence est devenue des plus malvenues. Tu le comprends dès lors que tes opales noisette se font témoins d'une scène qui n'aurait jamais dû se dérouler devant elles. C'est que tu sais tout autant te rendre indésirable, Jaz. Comme l'imprévu dont on ne veut jamais. L'écharde dans le doigt. L'ampoule sous le pied. La blessure si profonde que la cicatrice ne s'efface jamais. Tu peux être tout ce que l'humain désire princesse, et la seconde d'après, devenir la plaie béante du monde. « Laisse-moi rire … Des échantillons de ton ADN, il me semble que t'en donnes suffisamment assez, n'en gaspille pas davantage vu que ce n'est qu'un détail … Je n'ai pas besoin de toi. » Chaque mot tue, poignarde, ce que vous avez partagé. Ravageuse, tu saccages ; contribue à faire de cette histoire – la vôtre – un vrai carnage. Ce n'est pas ce que tu voulais. Ce n'est pas ce que tu veux. Alors pourquoi ? Le poison se distille. Tu te mords la lèvre. Tu devrais te taire. « On peut se détester, si c'est plus facile. » C'est plus facile. T'en es convaincue. « On est devenus comme tous ceux qu’on méprisait. » Et c'est de ma faute. C'est un de ces constats que formulent ceux qui un jour ont tout tenté : le marchandage, la colère, la gentillesse, pour parvenir à leurs fins. C'est à ton tour de t'en aller, alors tu presses le pas. Tu te sens vidée, te ruant pratiquement vers la sortie. Mais tu t'arrêtes sur le palier. Quelque chose ne va pas. De l'eau. Une grande flaque à tes pieds. Ils choisissent bien leur moment …
Tu voulais pourtant garder - avec naïveté peut-être - votre histoire, vos souvenirs tel quel. Tu aurais voulu que ça reste beau, mais visiblement, ça devient moche entre vous. Ça te fait mal de le constater, pire, tu vas contribuer toi aussi aux souvenirs mauvais. Tes lèvres se pincent par automatisme, mais ne t'empêcheront pas pourtant de faire l'erreur de lui répondre enfin. « Tu sais quoi ? Je m'endors chaque nuit en espérant qu'ils soient de lui. Voilà la vérité. Ça te soulage ? Tu veux que je répète, les mots en guise de colle, pour que tu puisses réparer ton petit cœur devenu lambeaux ? » De toute évidence, ta présence est devenue des plus malvenues. Tu le comprends dès lors que tes opales noisette se font témoins d'une scène qui n'aurait jamais dû se dérouler devant elles. C'est que tu sais tout autant te rendre indésirable, Jaz. Comme l'imprévu dont on ne veut jamais. L'écharde dans le doigt. L'ampoule sous le pied. La blessure si profonde que la cicatrice ne s'efface jamais. Tu peux être tout ce que l'humain désire princesse, et la seconde d'après, devenir la plaie béante du monde. « Laisse-moi rire … Des échantillons de ton ADN, il me semble que t'en donnes suffisamment assez, n'en gaspille pas davantage vu que ce n'est qu'un détail … Je n'ai pas besoin de toi. » Chaque mot tue, poignarde, ce que vous avez partagé. Ravageuse, tu saccages ; contribue à faire de cette histoire – la vôtre – un vrai carnage. Ce n'est pas ce que tu voulais. Ce n'est pas ce que tu veux. Alors pourquoi ? Le poison se distille. Tu te mords la lèvre. Tu devrais te taire. « On peut se détester, si c'est plus facile. » C'est plus facile. T'en es convaincue. « On est devenus comme tous ceux qu’on méprisait. » Et c'est de ma faute. C'est un de ces constats que formulent ceux qui un jour ont tout tenté : le marchandage, la colère, la gentillesse, pour parvenir à leurs fins. C'est à ton tour de t'en aller, alors tu presses le pas. Tu te sens vidée, te ruant pratiquement vers la sortie. Mais tu t'arrêtes sur le palier. Quelque chose ne va pas. De l'eau. Une grande flaque à tes pieds. Ils choisissent bien leur moment …
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Lun 18 Fév 2019 - 18:50
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
T'avais entendu dire que ça faisait mal, les déceptions, t'en as connu quelques-unes, mais jamais d'aussi cuisante. Une partie de toi est réellement anéantie, cette partie qui tentait de tout faire bien, cette partie qui c'était prise d'optimisme et qui s'autorisait à rêver, et puis il y a l'autre partie; celle qui était devenue minime, celle qui souhaite les cris et les coups, le sang et les excès, cette partie qui à un goût de je t'avais prévenu. Cette partie que tu tentais d'anéantir, mais qui revient plus forte que jamais. C'est cette part de toi, animée par la rage, qui parle, agit. Loin d'être maître de tes mots maux, tu lui balances tout en pleine gueule, t'aurais envie de la mettre à genoux la gamine, t'as envie de lui faire mal, qu'elle regrette sa trahison chaque jour de sa misérable vie, t'as envie de savoir ce que tu n'as pas, les promesses faites qui ne sont pas les tiennes, mais ta fierté t'empêchera de savoir, parce que t'es au-dessus de ça. Enfin, tu veux qu'elle le croie, t'essaies de jouer à ce jeu entamé des mois avant, mais t'es à fleur de peau, raté. En voulant déverser ton venin, tu t'en prends aux innocents, à ces petites choses qui n'ont rien demandé, mais qui sont témoins de vos déchirures, aussitôt les mots sont dit qu'ils sont regrettés, mais c'est trop tard, tu ne reviendras pas en arrière. T'arbores ce sourire, ce regard de petit con, retour du gars du bar, elle ne sait pas ce qu'elle à réveiller. Efforts réduits à néant. Je t'aimais tellement.
Elle mord la vipère, tu hausses les sourcils pas même apeuré, qu'est-ce qu'elle pourrait te faire de pire ? Te dire ou t'apprendre ? Rien. Parce que tu m'as donné le droit de douter de toi et non, ça ne me soulage pas, mais peut-être que ça le soulagerait lui. Putain de soleil. Sourire cynique, t'en as marre des conneries, à chaque fois que tu crois que c'est fini, ça recommence et en pire en plus. Toi aussi, t'aurais droit à un peu de quiétude, non ? Je n'ai pas besoin de toi. T'es piqué au vif. Elle piétine ton égo, de même que ton coeurencore, grimace presque amusée, tu crois que je te laisse le choix ? Si ces enfants sont bien les miens, je te promets qu'ils ne manqueront jamais de rien, qu'importe ta situation ou tes envies, ils passeront avant, mais je ne vais pas m’immiscer dans une vie qui n'est pas à moi. Elle devrait savoir, comprendre, que pour ton sang tu es capable des plus grandes folies. Tout n'est que question de propriété, de possession, tu fais fis des engagements prit avec elle, eux seuls compteront. Ses dernières phrases t'agacent, tu soupires, oui, vous êtes devenus comme ces couples ridicules que vous moquiez à l'époque, mais la faute à qui ? Elle fait volte-face, prend la direction de la porte et tu reprends la parole, c'est loin d'être plus facile et encore moins ce que je veux Jaz, je ... La silhouette s'est stoppée, tu observes un instant la scène tout en laissant échapper un seriously ? Mon parquet. T'es con, tu le sais ? T'es surtout pas sérieux, t'en as rien à faire de ton parquet, mais t'essaies de ne pas perdre totalement la face, ou les pédales. Calme, étrangement calme d'ailleurs, t'approches de la furie dans l'entrée et poses une main sur son épaule, je crois que tu devrais attendre un peu avant de partir, je préviens Murphy pour voir ce qu'on doit faire. T'as aucune idée du protocole, ni de ce qui va se passer ensuite, enfin si... t'es pas complètement stupide, mais concrètement, tu ne sais pas comment aborder l'avenir même le plus immédiat.
Elle mord la vipère, tu hausses les sourcils pas même apeuré, qu'est-ce qu'elle pourrait te faire de pire ? Te dire ou t'apprendre ? Rien. Parce que tu m'as donné le droit de douter de toi et non, ça ne me soulage pas, mais peut-être que ça le soulagerait lui. Putain de soleil. Sourire cynique, t'en as marre des conneries, à chaque fois que tu crois que c'est fini, ça recommence et en pire en plus. Toi aussi, t'aurais droit à un peu de quiétude, non ? Je n'ai pas besoin de toi. T'es piqué au vif. Elle piétine ton égo, de même que ton coeur
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mar 19 Fév 2019 - 16:54
Obscure clarté qui tombe des étoiles
samedi 2 février 2019La matinée s’était étirée en longueur. Pour un samedi où elle ne travaillait pas, Isalynn avait cru devenir folle. Elle attendait avec impatience 14h, que Siobhan arrive afin de partir pour un week-end bien-être et SPA. Elle avait bien proposé à Murphy de se joindre à elles, quitte à prendre un moyen de transport autorisé pour la jeune femme qui ne pouvait pas transplaner, mais celle-ci avait refusé. Un rendez-vous galant? Peut-être avec le charmant ambulancier? Isalynn avait arqué un sourcil avant de hocher la tête d’un air entendu, l’air de rien. Elle savait, en tout cas, de quoi elle allait discuter avec sa meilleure amie pendant les soins.
En attendant, il avait fallu à la rousse trouver de quoi s’occuper. Parce que son sac était prêt depuis la veille. S’occuper pour ne pas harceler sa cousine sous les recommandations à rester sage, au chaud, à ne pas hésiter à appeler au secours si besoin… Parce que ça n’était pas parce qu’Isalynn serait à Glasgow qu’elle ne transplanerait pas directement si jamais Murphy avait besoin d’aide. Au contraire. Alors, pour éviter de saouler la convalescente, l’étudiante s’était-elle résolue à avancer ses cours. Mais putain ce que c’était chiant contre la perspective du week-end de rêve qu’elle allait passer avec la soeur de son ex petit-ami. Le seul avantage de cette situation, c’était que le fait qu’elle bosse sur ses cours avait convaincu Murphy de rester dans la même pièce qu’elle. Ainsi, si la sage-femme lisait sur le canapé, l’Ethelred travaillait-elle à la table de la salle à manger. Régulièrement, Lynn jetait des coups d’oeil vers le cuir chevelu de sa cousine, songeant qu’elle espérait que celle-ci pourrait reprendre bientôt. Non pas parce qu’elle en avait marre de la voir, mais parce qu’elle devinait que la concernée devait en avoir marre de ne rien pouvoir faire. Surtout, cela contribuerait à convaincre Isalynn que cette fois, tout allait pour le mieux. Que Murphy n’avait véritablement plus à s’inquiéter d’une quelconque rechute. Enfin… Que Lynn pouvait respirer à nouveau, surtout, au lieu d’être en apnée dès que Murphy partait se balader ou faisait un effort un peu important.
L’apprentie animagus poussa un soupir, tâchant de chasser ses peurs de ses pensées pour se reconcentrer sur ses notes, et sur le devoir d’astronomie, un parchemin de trois cents centimètres à rendre le mercredi suivant sur l’influence des phases de la lune sur la nature. De toutes les matières que pouvaient suivre la jeune femme, cursus de magizoologie et de médicomagie compris, plus ses options de défense contre les forces du mal et vol, c’était bien là la matière dans laquelle elle peinait le plus. Autant reconnaître les constellations n’était pas un soucis. Mais le reste… Elle poussa un nouveau soupir avant de laisser théâtralement tomber sa tête sur ses mains, le nez contre la table. “J’en ai maaaaaaaaaaaaaaaaarre!” râla-t-elle. Vraiment, Isalynn n’en pouvait plus de ce devoir d’astronomie, sur lequel elle avait fait un brouillon qui tenait difficilement sur quatre feuilles blanches. On était loin des trois cents centimètres réclamés par le prof. Si elle atteignait quatre-vingts centimètres, c’était le bout du monde. Vivement que Sio rapplique… songea-t-elle.
Elle y crut lorsqu’elle entendit frapper un coup. La porte d’entrée? Non. La porte fenêtre. Un hibou. “J’y vais, bouge pas” Isalynn se leva, trop heureuse de changer de position et alla ouvrir à l’oiseau qu’elle reconnut rapidement comme étant celui de Sha. “Mon sol est inondé: Help. Jaz a perdu les eaux” Message qui était adressé à Murphy. “Euh… Mumu? La pétasse est en train d’accoucher.” Si Isalynn l’aurait volontiers laissée se vider de son sang - il fallait admettre qu’elle était rancunière - elle n’avait pas envie que ses bébés - innocents jursqu’à preuve du contraire - meurent à cause des fautes de leur mère. “Je vais y aller à ta place, comme tu peux pas transplaner. Je ne suis pas une pro, mais je suis la médicomagie en double cursus et… J’ai déjà aidé des femelles de différentes espèces à mettre bas.” Sous-entendu, la pétasse texanne ne vaut pas mieux qu’une femelle Eruptif. Cette idée la fit sourire et c’est presque joyeuse que Lynn sortit de la maison pour pouvoir transplaner, jusqu’à limmeuble de son meilleur ami. “Dis donc, Shachou, depuis quand t’as besoin d’aide pour passer la serpillère?” fit-elle en arrivant, comme si elle n’avait pas vu la baleine échouée au milieu du couloir. Elle tourna la tête vers celle-ci, savourant visiblement la situation. Je ne devrais pas jubiler comme ça… C’est mal… songea-t-elle, se sentant presque coupable. “Pardon… Je ne t’avais pas vue. T’es même plus capable de tenir jusqu’aux toilettes, maintenant?” Méchante… Mais fallait avouer qu’elle l’avait mérité, l’autre. Et se tournant vers Sasha: ”Murphy n’a pas le droit de transplaner, encore… Et Louisa n’était pas là. Faudra te contenter de moi.” Sourire angélique sur les lèvres à l’attention de la brune.
En attendant, il avait fallu à la rousse trouver de quoi s’occuper. Parce que son sac était prêt depuis la veille. S’occuper pour ne pas harceler sa cousine sous les recommandations à rester sage, au chaud, à ne pas hésiter à appeler au secours si besoin… Parce que ça n’était pas parce qu’Isalynn serait à Glasgow qu’elle ne transplanerait pas directement si jamais Murphy avait besoin d’aide. Au contraire. Alors, pour éviter de saouler la convalescente, l’étudiante s’était-elle résolue à avancer ses cours. Mais putain ce que c’était chiant contre la perspective du week-end de rêve qu’elle allait passer avec la soeur de son ex petit-ami. Le seul avantage de cette situation, c’était que le fait qu’elle bosse sur ses cours avait convaincu Murphy de rester dans la même pièce qu’elle. Ainsi, si la sage-femme lisait sur le canapé, l’Ethelred travaillait-elle à la table de la salle à manger. Régulièrement, Lynn jetait des coups d’oeil vers le cuir chevelu de sa cousine, songeant qu’elle espérait que celle-ci pourrait reprendre bientôt. Non pas parce qu’elle en avait marre de la voir, mais parce qu’elle devinait que la concernée devait en avoir marre de ne rien pouvoir faire. Surtout, cela contribuerait à convaincre Isalynn que cette fois, tout allait pour le mieux. Que Murphy n’avait véritablement plus à s’inquiéter d’une quelconque rechute. Enfin… Que Lynn pouvait respirer à nouveau, surtout, au lieu d’être en apnée dès que Murphy partait se balader ou faisait un effort un peu important.
L’apprentie animagus poussa un soupir, tâchant de chasser ses peurs de ses pensées pour se reconcentrer sur ses notes, et sur le devoir d’astronomie, un parchemin de trois cents centimètres à rendre le mercredi suivant sur l’influence des phases de la lune sur la nature. De toutes les matières que pouvaient suivre la jeune femme, cursus de magizoologie et de médicomagie compris, plus ses options de défense contre les forces du mal et vol, c’était bien là la matière dans laquelle elle peinait le plus. Autant reconnaître les constellations n’était pas un soucis. Mais le reste… Elle poussa un nouveau soupir avant de laisser théâtralement tomber sa tête sur ses mains, le nez contre la table. “J’en ai maaaaaaaaaaaaaaaaarre!” râla-t-elle. Vraiment, Isalynn n’en pouvait plus de ce devoir d’astronomie, sur lequel elle avait fait un brouillon qui tenait difficilement sur quatre feuilles blanches. On était loin des trois cents centimètres réclamés par le prof. Si elle atteignait quatre-vingts centimètres, c’était le bout du monde. Vivement que Sio rapplique… songea-t-elle.
Elle y crut lorsqu’elle entendit frapper un coup. La porte d’entrée? Non. La porte fenêtre. Un hibou. “J’y vais, bouge pas” Isalynn se leva, trop heureuse de changer de position et alla ouvrir à l’oiseau qu’elle reconnut rapidement comme étant celui de Sha. “Mon sol est inondé: Help. Jaz a perdu les eaux” Message qui était adressé à Murphy. “Euh… Mumu? La pétasse est en train d’accoucher.” Si Isalynn l’aurait volontiers laissée se vider de son sang - il fallait admettre qu’elle était rancunière - elle n’avait pas envie que ses bébés - innocents jursqu’à preuve du contraire - meurent à cause des fautes de leur mère. “Je vais y aller à ta place, comme tu peux pas transplaner. Je ne suis pas une pro, mais je suis la médicomagie en double cursus et… J’ai déjà aidé des femelles de différentes espèces à mettre bas.” Sous-entendu, la pétasse texanne ne vaut pas mieux qu’une femelle Eruptif. Cette idée la fit sourire et c’est presque joyeuse que Lynn sortit de la maison pour pouvoir transplaner, jusqu’à limmeuble de son meilleur ami. “Dis donc, Shachou, depuis quand t’as besoin d’aide pour passer la serpillère?” fit-elle en arrivant, comme si elle n’avait pas vu la baleine échouée au milieu du couloir. Elle tourna la tête vers celle-ci, savourant visiblement la situation. Je ne devrais pas jubiler comme ça… C’est mal… songea-t-elle, se sentant presque coupable. “Pardon… Je ne t’avais pas vue. T’es même plus capable de tenir jusqu’aux toilettes, maintenant?” Méchante… Mais fallait avouer qu’elle l’avait mérité, l’autre. Et se tournant vers Sasha: ”Murphy n’a pas le droit de transplaner, encore… Et Louisa n’était pas là. Faudra te contenter de moi.” Sourire angélique sur les lèvres à l’attention de la brune.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Dim 24 Fév 2019 - 9:31
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
C'est loin d'être plus facile et encore moins ce que je veux Jaz, je ... Je, quoi ? Les sens à vif, et les émotions en vrac, t'as cette odieuse envie de tout déchirer ; tu ne veux plus entendre ce qui te ferait davantage plus mal. Alors pourquoi ? Pourquoi tu veux entendre la suite de sa phrase ? Comme si le destin avait choisi, tu ne connaîtras jamais la fin. Ça vaut mieux. Moment qui tombe mal sans nul doute, y en aurait-il eu un de toute façon ? Un ventre qui s'éveille dans une douleur que tu ne connais pas, et une flaque d'eau qui n'annonce rien de bon. Rien de bon parce qu'on t'a fait un peu le topo de ce qui se passerait quand le jour arriverait. Tout ce que tu as retenu c'est qu'il ne valait mieux pas tomber enceinte. Trop long, trop douloureux et surtout trop sale. Mais c'est trop tard princesse. « Ce n'est pas de ton parquet dont tu devrais t'inquiéter. » Mais de ton anatomie. T'es peste, mais tu mords encore plus facilement quand la situation s'y apprête ; c'est que tu commences à avoir mal. T'es à fleur de peau. Et tu as peur … Toute les formations du monde ne peuvent véritablement préparer une femme à donner la vie. Alors il appelle de l'aide, sans que tu n'es le temps de contester. Tu ne sais pas pourquoi, mais t'as cette étrange impression de nouveau, que la suite va te déplaire. Et comme si – encore – le destin te disait merde, c'est Pretty Poodle qui atterrit dans le salon. Tu ris. Vaut mieux en rire. L'accouchement, l'inoubliable jour, le plus beau, le plus merveilleux. My ass. Majeur levé tu leur dirais d'aller se faire voir à toutes ces femmes. Tu ne la regardes pas la rouquine, vaut mieux pas, t'es déjà en train d'accoucher ne te complique pas davantage la tâche en te pourrissant la rétine, Jaz. Elle fait comme si elle ne t'avait pas vu elle, qu'elle continue … Évidemment que non. Tu tiques. Elle est déjà loin la fille au cœur châtrée, c'est la reine peste qui a reprit les rennes à l'instant où l’Écossaise est arrivée. Pardon… Je ne t’avais pas vue. T’es même plus capable de tenir jusqu’aux toilettes, maintenant ? « La faute à qui ? À l'entente de ton nom, ils ont tout lâché. Aucun répit, traumatisé avant même leur premier cri. » Tu te redresses. En train d'accoucher ou pas, tu auras toujours la prestance et la foi d'écraser les caniches et les barbies bouffies. Tes yeux deviennent des fentes alors que tes sourcils se haussent. Tu guettes la moindre de ses réactions Jazmin, la moindre faille et ainsi t'ouvrir une brèche dans laquelle t'engouffrer avant de faire feu. « Arrête de faire ta gangsta, t'es aussi respectée qu'un feu rouge dans GTA. » Ah, les jeux et gadgets moldu. Merci Levi. T'es devenue presque experte à rester sans rien faire ne pouvant bouger ces dernières semaines. Tu te retournes pour regarder Sasha. Ce n'est plus des larmes qui ornent joliment tes yeux, mais des flammes. « Sasha, t'as vu son état ? C'est une épave. Tu l'as trouvé où celle-là ? Dans un squat pour pommés ? Sur le trottoir pendant qu'elle faisait la manche ? » La visage de poupée se meut de gauche à droite, signifiant ainsi ta désapprobation. « L'erreur est humaine, mais là, t'as le cerveau désoxygéné », que tu railles avant de laisser échapper un rire voilé de mesquinerie. « On mérite mieux que ça. » Les paroles enrobées d'ironies se flanquent dans la tête de tous. Tu retiens un autre rire de s'échapper de tes lèvres, parce qu'il s'avère mesquin, et sans joie aucune. Juste teinté d'une pointe de vexation que, de toute façon, tu saurais leur exprimer d'une manière autrement plus claire. Tu cherches ton téléphone, tu vas te débrouiller toute seule.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Ven 1 Mar 2019 - 8:47
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
S'il y a bien une chose qu'il faut déjà reconnaître à ces enfants, c'est qu'ils ont le sens des entrées soignées. Il n'y avait pas de meilleurs moments qu'en plein milieu d'une dispute, du chaos, pour se décider à arriver. Grâce à eux, elle n'est pas allée trop loin, la tempête. L'arrivée d'Isalynn, alors que tu appelais Murphy te contrarie un peu au vu du passif entre la brune et la rousse, mais tant pis. À peine arrivée, Lynn commence déjà, et même si tu aimerais dire que ce n'est pas le moment de déconner, t'as juste pas envie. Explication rapidement données, tu comprends mieux pourquoi c'est elle et pas l'une des deux autres, t'hausses simplement les épaules ça ira, t'inquiète. Et puis d'un coup, les insultes commence à fusé, exaspéré, tu te plantes entre les deux gladiateurs sans regarder l'une ou l'autre, regard lointain, probablement jeter au même endroit que ta patience, vous allez la fermer ? Toi ! dis-tu en regardant Jazmin, tu bouges d'un centimètre, je te jure que je te stupéfix, et toi tu regardes isalynn un peu durement, si t'as laissé ton professionnalisme chez toi, j'vais me démerder autrement, mais franchement, ce n'est pas le moment : ni l'une ni l'autre. T'aperçois le téléphone entre les mains de Jaz et, réflexe assez vif pour un matin sans sommeil, tu lui prends des mains pour le glisser dans ta poche, oublie ça, et laisse toi faire, je déconnais pas au sujet de la stupéfixion. Tu ne plaisantais vraiment pas, si elle t'emmerde un peu de trop tu en es capable, t'es probablement capable de toutes les conneries possibles là. La fatigue, la déception, la douleur, mélange explosif qui t’annihile les sens et la raison. Tu voudrais juste pouvoir revenir un peu moins d'un an en arrière pour effacer tout ça, elle... eux.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mer 6 Mar 2019 - 10:42
Obscure clarté qui tombe des étoiles
samedi 2 février 2019S’il y avait bien une personne au monde que la rousse aurait laissé crever sans même sourciller, c’était la baleine échouée au milieu de la pièce. Cette fille, elle lui sortait par les yeux. En d’autres circonstances, si la brune avait eu un autre caractère - et pas celui de princesse élevée dans le luxe et l‘opulence, ou de petite pimbêche à qui on a toujours dit amen à tout. Isalynn était persuadée que, si Jazmin avait e uune éducation normale, si elle avait été grondée, punie quand elle était plus jeune, elle n’aurait pas été aussi caractérielle. M’enfin.. Avec des si, on pourrait refaire le monde, et l’Ethelred ne pouvait imaginer un monde où elle pourrait être amie avec cette dégénérée qui n’en pensait sans doute pas moins à son sujet. La preuve! « Arrête de faire ta gangsta, t'es aussi respectée qu'un feu rouge dans GTA. » Je vais me la faire… Dès que les bébés sont nés, je vais me la faire… songea-t-elle, bien déterminée à se venger. Elle allait rétorquer, mais déjà, l’autre continuait, la traitant carrément de camée. « Sasha, t'as vu son état ? C'est une épave. Tu l'as trouvé où celle-là ? Dans un squat pour pommés ? Sur le trottoir pendant qu'elle faisait la manche ? » Et cette fois, la remarque fusa: “Je suis peut-être aussi respectée qu’un feu rouge dans GTA, mais moi au moins, le train ne m’est pas passé dessus parce que j’avais le cul en feu. Et traite moi encore une fois de camée ou de putain et je te laisse crever en mettant tes enfants au monde.” rétorqua-t-elle avant de se tourner vers Sasha pour lui demander pardon de la réplique du train. Mais elle n’en eut pas le temps qu’il s’emporta. Une première pour Isalynn qui ne l’avait jamais vu dans cet état. “vous allez la fermer ?” La bouche de la rousse s’ouvrit à nouveau, comme pour répondre, mais aucun son n’en sortit. Pas même une réplique acerbe afin qu’il tienne Jazmin tranquille. Rien. “ si t'as laissé ton professionnalisme chez toi, j'vais me démerder autrement, mais franchement, ce n'est pas le moment : ni l'une ni l'autre.” Elle le fusilla du regard avant de répliquer: “Si elle arrête de m’insulter, je serai professionnelle.”. Elle tourna ensuite la tête vers celle qu’elle ne supportait pas depuis le tout départ, pas par jalousie, mais parce qu’elle la jugeait malsaine pour son ami. “C’est pas la première fois que je mets des bébés au monde.” sans préciser que d’ordinaire, c’étaient des animaux ou des créatures magiques et non des humains.
Isalynn retroussa ses manches et s’attacha rapidement les cheveux avant de se tourner vers Sasha, directive. Comme il l’avait dit mine de rien, l’heure n’était plus aux sentiments et oui, elle était capable de les mettre de côté “J’ai besoin: de serviettes propres. D’un drap propre. D’une bassine d’eau tiède, d’une autre d’eau bouillante pour stériliser les instruments et d’une bassine vide.” Puis, vers Jazmin: “Fréquence des contractions? Tu veux te mettre où? Par terre ou sur le lit? Moi, je m’en fous c’est pour toi. Enlève le bas et remonte les jambes quand tu seras installée.” Elle fouilla ensuite dans la trousse que lui avait prêté sa cousine et prit une paire de gants chirurgicaux. et sortit la pochette à ustensiles. Elle commença par stériliser dès qu’elle le put le petit bac en métal qui les accueillerait, tout en attendant ce qu’elle avait demandé.
Isalynn retroussa ses manches et s’attacha rapidement les cheveux avant de se tourner vers Sasha, directive. Comme il l’avait dit mine de rien, l’heure n’était plus aux sentiments et oui, elle était capable de les mettre de côté “J’ai besoin: de serviettes propres. D’un drap propre. D’une bassine d’eau tiède, d’une autre d’eau bouillante pour stériliser les instruments et d’une bassine vide.” Puis, vers Jazmin: “Fréquence des contractions? Tu veux te mettre où? Par terre ou sur le lit? Moi, je m’en fous c’est pour toi. Enlève le bas et remonte les jambes quand tu seras installée.” Elle fouilla ensuite dans la trousse que lui avait prêté sa cousine et prit une paire de gants chirurgicaux. et sortit la pochette à ustensiles. Elle commença par stériliser dès qu’elle le put le petit bac en métal qui les accueillerait, tout en attendant ce qu’elle avait demandé.
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mar 12 Mar 2019 - 11:01
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
La douleur. Elle vient, puis repart. De manière plus répétée, plus rapprochée. Jazmin, qu'est-ce que t'as fait ? La fameuse phase du 'plus jamais je ferais ça', comme la dernière cuite que t'as prit ; mas t'es pas raisonnable princesse, tu ne l'as jamais été. « Deal. P.u.t.a.i.n de c.a.m.é.e … Quoique, une putain ça se fait payer, toi, t'es bénévole de ce que j'en sais. » De l'ange tu n'en as très probablement que les traits, poupée. Inutile de creuser plus loin à la recherche de failles. Pas parce qu'elles n'existent pas, mais parce que tu les as minutieusement camouflées depuis toutes ces années. Il n'y a désormais plus rien à voir, ni même à deviner. « Vous allez la fermer ? » Les opales noisettes trouvent un point d'ancrage dans celui de Sasha, et à cet instant précis Jazmin, tu aimerais pouvoir lire au travers. Mais rien ne se passe. Et lorsque tu crois une seconde qu'il parle aussi de toi, tu te dis que c'est sans doute ton égocentrisme qui te joue des tours. Toutefois, dans le doute, tu préfères jouer à son propre jeu pour te positionner sur un même pied d'égalité. « Si elle arrête de m’insulter, je serai professionnelle. C’est pas la première fois que je mets des bébés au monde. » Tu roules des yeux. Elle ne se gêne pas elle, pour te traiter de traînée. 'Fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais ?' Pathétique. « Oublie ça, et laisse toi faire, je déconnais pas au sujet de la stupéfixion. » Tu soupires franchement, étonnement agacé de la manière dont il tente de te calmer. « Certains se prennent pour des bosses, mais c'est comme les imprimantes, c'est juste une impression. » tu réponds à demi-mot, sous-entendant ainsi que le problème ne vient sans doute pas de toi. Mais ça ne te touche pas, poupée, t'es plus bourreau que victime en réalité. Au sein d'un monde impitoyable avec le sexe proclamé à tort comme étant le plus faible, tu as appris à harceler avant de l'être, princesse. A faire feu en premier. Parce que Jaz', t'es la balle dans le flanc des autres, et la douleur lancinante qui va avec. « Fréquence des contractions? Tu veux te mettre où? Par terre ou sur le lit? Moi, je m’en fous c’est pour toi. Enlève le bas et remonte les jambes quand tu seras installée. » Pardon ? « Cielos … J'ai compris que Dieu avait le sens de l'humour quand je t'ai vu. » Comme d'habitude Jazmin, tu n'as aucun mal à te comparer à ce qu'il pouvait y avoir de mieux. Tu bats des cils comme pour tenter de te débarrasser de l'étonnement qui persiste. « Ce n'est pas que ton parquet que je vais bousiller, c'est l'appartement que je vais retourner. Je veux aller à l'hôpital ! Vous avez perdu l'esprit, tous les deux ? » Là, c'est la peur qui parle. Tu n'es aucunement rassurée, les craintes te prennent en tenaille. T'as l'impression en cet instant d'être seule au monde, à combattre en solo un monstre dont tu ne connais rien. L'accouchement. Lui avec qui tu te disputais il y a encore dix minutes, elle que tu n'as jamais aimée et qui te déteste tout autant … Ça n'aurait pas du se passer comme ça. Tu commences à paniquer, à mesure que la douleur s'amplifie. Respiration saccadée, ton rythme cardiaque s'accélère également. Souffle, que ta conscience te dit ; mais t'oublies. L'angoisse te prend les poumons, et tu tiens, t'accroches à un meuble comme une naufragée.
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Jeu 14 Mar 2019 - 9:19
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Putain de journée de merde ! Non seulement, elle commence très mal, mais en plus de ça tu te retrouves pris au piège entre deux gamines qui se disputent à coup de "c'est moi qui ai la meilleure punchline", tandis que toi, toi, t'en as juste par-dessus là tête, Sasha. T'es fatigué, au propre comme au figuré, tout aurait pu se passer à merveille, mais non. Il faut que ce soit encore une fois le bordel. T'attires l'apocalypse, c'est pas possible autrement. Certains se prennent pour des bosses, mais c'est comme les imprimantes, c'est juste une impression. Elle continue. Elle nargue. Elle provoque et là, franchement, t'as juste envie qu'elle ferme sa putain de gueule, y'a beaucoup trop de choses qui tourne dans ta tête, y'a cette boule de rage qui grossit au cœur de ta poitrine, tu sais que si ça continue, tu vas exploser, mais tu ignores juste comment est-ce que ça se traduira cette fois-ci. Et y'en a qui sortent toutes leurs références d'un coup, mais qui vont rapidement se retrouver à court. Les jointures blanchies de tes poings craquent, t'apaises la tension comme tu peux, Isalynn passe commande et tu te tournes vers elle, avant même que tu n'aies le temps de répondre, Jazmin balance une nouvelle insulte à peine déguisée, t'hésites entre le bloclang ou l'immobilus, quoiqu'un peu des deux, ça te ferait des vacances. Ta main se pose sur l'épaule d'Isalynn, t'emballes pas trop vite murmures-tu à son oreille tout en approchant de Jazmin désormais accrochée à sa commode comme Rose sur son bout de bois, on est pas loin du même drama que sur le titanic au fond, tout qui coule et plus aucun espoir. Tu prends sur toi pour être paraître excessivement calme, geste réflexe, ta main glisse le long de son dos en remontant jusqu'à sa nuque, calmate, respirar, va a estar bien. Depuis toujours, tu as su te montrer rassurant, c'est le moment où jamais de l'être vraiment, jaz, regarde-moi voix posée, paroles murmurées, finalement les prunelles orageuses de la tempête tombent dans les tiennes et tu souris mais qu'est-ce que t'es con putain, fais-moi confiance, laisse Lynn juste voir si tu peux ou non aller jusqu'à l’hôpital. ça semble s'accélérer. Tout ce que je veux, c'est que vous alliez bien . Sincérité non dissimulée, parce que malgré tout, tu l'aimes cette femme et tu ne lui souhaites rien de mauvais, non, rien. Un chapitre se clôt lentement, les dernières notes de la partition se jouent en ce moment, tu sais qu'après aujourd'hui plus rien ne sera pareil et c'est pas grave, parce qu'au fond de toi, tu es tout de même content d'avoir pu vivre ces quelques mois un peu hors du temps, hors des habitudes, avec elle. T'as frôlé le bonheur du bout des doigts, mais il s'est soudainement ravisé, t'as du faire quelque chose de vraiment moche dans une vie antérieure pour avoir un karma aussi pourri. S'il te plait...
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Jeu 21 Mar 2019 - 11:55
Obscure clarté qui tombe des étoiles
samedi 2 février 2019Pour Sasha, elle n’était pas partie encore. Pour Sasha, elle se retenait de hurler alors même qu’elle n’était pas arrivée là depuis cinq putain de minutes. A cause de son meilleur ami, elle se laissait marcher sur les pieds. Parce que la teigne était enceinte, elle ne lui avait pas retourné un sortilège pour répondre à ses insultes de façon plus agressive. Cela ne se voyait pas forcément, mais la volcanique écossaise vraiment sur elle, à cet instant. « Deal. P.u.t.a.i.n de c.a.m.é.e … Quoique, une putain ça se fait payer, toi, t'es bénévole de ce que j'en sais. » Elle était sérieuse là, la pétasse? Dans un dessin animé, de la fumée serait sortie par les oreilles d’Isalynn. Celle-ci fut, d’ailleurs, obligée de compter jusqu’à dix pour ne pas réagir à nouveau. Mais l’envie était là. Clairement. La rousse commença à faire demi-tour. C’était hors de question qu’elle aide la salope à accoucher si celle-ci ne la fermait pas. Qu’elle crève en mettant les jumeaux au monde. Ca lui fera les pieds, et à moi, des vacances songea-t-elle. Ce fut la réaction de Sasha, qui leur dit de fermer leur gueule qui la stoppa.
De nouveau, elle prit sur elle, mais l’envie n’y était pas. Encore une fois, elle dut se rappeler que c’était pour lui, qu’elle faisait ça et pas pour la brune. « Certains se prennent pour des bosses, mais c'est comme les imprimantes, c'est juste une impression. » “En attendant, tu vas devoir lui faire confiance, à l’imprimante. Et t’as pas le choix entre couleur et monochrome. Donc, tu fais avec.” répondit-elle. C’avait été plus fort qu’elle. Il avait fallu qu’elle réplique. Parce que si déjà quand l’autre la traitait de putain et de camée Sasha ne disait rien, elle n’allait pas non plus se laisser descendre plus bas que terre. Il faudrait qu’elle ait une conversation avec son meilleur ami par la suite. Parce que pour l’instant, de meilleur ami, il n’en avait que le nom. Elle avait plus, elle, l’impression de se plier en quatre pour lui, de se trainer dans la merde de la grosse vache devant elle qu’autre chose et ce n’était pas ce qu’elle attendait d’une amitié aussi forte que celle qu’elle pensait avoir avec le brun qu’elle évita de regarder parce qu’elle ne voulait pas lui montrer sa déception. Même lorsqu’il posa la main sur son épaule, lui glissant à l’oreille de ne pas trop s’emballer, elle ne tourna pas la tête vers lui, mais au contraire vers la porte. D’autant qu’après les horreurs que Jazmin avait prononcées à son encontre à elle, il continua à adresser des mots doux à la texanne. Allez… T’es là pour l’accoucher, ou voir si elle peut se barrer avec les ambulanciers. Ce sera encore la meilleure solution. Et ça, elle en était persuadée.
Pour le cas où il serait trop tard pour la déplacer, elle demanda à Sasha un certain nombre de choses. Elle ne savait, d’ailleurs, ce qu’elle espérait. Enfin si: ne pas avoir à s’occuper de pestouille devant elle. Et encore. Pestouille, c’était vraiment un terme trop gentil. Striopach. Ca la représentait bien, par contre. La rousse, en tout cas, était en train de perdre patience. D’autant qu’elle devinait à la fréquence des contractions - elle voyait Jazmin se raidir avant de hurler à chaque fois qu’elles se pointaient - que l’accouchement était imminent. “Tu perds du temps” à faire ta princesse Tu vas finir par accoucher t’auras même pas enlever ton pantalon. T’auras l’air fin, tiens… Elle s’était retenue de finir la phrase à voix haute. Parce que Sasha venait de la convaincre de se déshabiller pour que Lynn puisse - enfin - l’examiner. Et ce n’était pas un plaisir pour l’écossaise qui n’avait nulle envie de voir cette partie de l’anatomie de la texanne. Par pudeur pour la femme enceinte, elle posa un drap pour couvrir ses jambes - qu’elle avait repliées - et son bas ventre. Il ne servait à rien non plus de tout exposer, même si Sasha avait déjà tout vu et qu’elle-même était obligée de regarder. Breall ort
“Okay. J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle.” commença-t-elle. “La mauvaise, c’est qu’il est trop tard pour t’emmener à l’hôpital. En transplanant, tu risquerais de tuer un des bébés. Et le service ambulancier arrivera trop tard. La bonne, c’est que ça va aller très vite. Et que nous serons l’une comme l’autre rapidement débarrassées de la présence de l’autre.” Le ton professionnel de l’écossaise était de retour. Glacial, mais de retour. De nouveau, elle demanda à Sasha les bassines, l’eau et compagnie avant de se tourner vers Jazmin et de plonger ses prunelles bleue glacier dans les deux puits de la brune. “Quand je te le dirai, tu pousseras très fort. En attendant, économise ton souffle” donc ferme-la “Et concentres-toi sur ta respiration. Si ça te va, je vais légèrement anesthésier la zone pour que ça ne te fasse pas trop souffrir. Si tu ne veux pas me faire confiance sur ce point, je me contente de délivrer tes bébés et basta.”
De nouveau, elle prit sur elle, mais l’envie n’y était pas. Encore une fois, elle dut se rappeler que c’était pour lui, qu’elle faisait ça et pas pour la brune. « Certains se prennent pour des bosses, mais c'est comme les imprimantes, c'est juste une impression. » “En attendant, tu vas devoir lui faire confiance, à l’imprimante. Et t’as pas le choix entre couleur et monochrome. Donc, tu fais avec.” répondit-elle. C’avait été plus fort qu’elle. Il avait fallu qu’elle réplique. Parce que si déjà quand l’autre la traitait de putain et de camée Sasha ne disait rien, elle n’allait pas non plus se laisser descendre plus bas que terre. Il faudrait qu’elle ait une conversation avec son meilleur ami par la suite. Parce que pour l’instant, de meilleur ami, il n’en avait que le nom. Elle avait plus, elle, l’impression de se plier en quatre pour lui, de se trainer dans la merde de la grosse vache devant elle qu’autre chose et ce n’était pas ce qu’elle attendait d’une amitié aussi forte que celle qu’elle pensait avoir avec le brun qu’elle évita de regarder parce qu’elle ne voulait pas lui montrer sa déception. Même lorsqu’il posa la main sur son épaule, lui glissant à l’oreille de ne pas trop s’emballer, elle ne tourna pas la tête vers lui, mais au contraire vers la porte. D’autant qu’après les horreurs que Jazmin avait prononcées à son encontre à elle, il continua à adresser des mots doux à la texanne. Allez… T’es là pour l’accoucher, ou voir si elle peut se barrer avec les ambulanciers. Ce sera encore la meilleure solution. Et ça, elle en était persuadée.
Pour le cas où il serait trop tard pour la déplacer, elle demanda à Sasha un certain nombre de choses. Elle ne savait, d’ailleurs, ce qu’elle espérait. Enfin si: ne pas avoir à s’occuper de pestouille devant elle. Et encore. Pestouille, c’était vraiment un terme trop gentil. Striopach. Ca la représentait bien, par contre. La rousse, en tout cas, était en train de perdre patience. D’autant qu’elle devinait à la fréquence des contractions - elle voyait Jazmin se raidir avant de hurler à chaque fois qu’elles se pointaient - que l’accouchement était imminent. “Tu perds du temps” à faire ta princesse Tu vas finir par accoucher t’auras même pas enlever ton pantalon. T’auras l’air fin, tiens… Elle s’était retenue de finir la phrase à voix haute. Parce que Sasha venait de la convaincre de se déshabiller pour que Lynn puisse - enfin - l’examiner. Et ce n’était pas un plaisir pour l’écossaise qui n’avait nulle envie de voir cette partie de l’anatomie de la texanne. Par pudeur pour la femme enceinte, elle posa un drap pour couvrir ses jambes - qu’elle avait repliées - et son bas ventre. Il ne servait à rien non plus de tout exposer, même si Sasha avait déjà tout vu et qu’elle-même était obligée de regarder. Breall ort
“Okay. J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle.” commença-t-elle. “La mauvaise, c’est qu’il est trop tard pour t’emmener à l’hôpital. En transplanant, tu risquerais de tuer un des bébés. Et le service ambulancier arrivera trop tard. La bonne, c’est que ça va aller très vite. Et que nous serons l’une comme l’autre rapidement débarrassées de la présence de l’autre.” Le ton professionnel de l’écossaise était de retour. Glacial, mais de retour. De nouveau, elle demanda à Sasha les bassines, l’eau et compagnie avant de se tourner vers Jazmin et de plonger ses prunelles bleue glacier dans les deux puits de la brune. “Quand je te le dirai, tu pousseras très fort. En attendant, économise ton souffle” donc ferme-la “Et concentres-toi sur ta respiration. Si ça te va, je vais légèrement anesthésier la zone pour que ça ne te fasse pas trop souffrir. Si tu ne veux pas me faire confiance sur ce point, je me contente de délivrer tes bébés et basta.”
@jazmin flores tu peux considérer qu'à la prochaine contraction, lynn te dit de pousser^^ et si jaz accepte le produit, que lynn l'applique
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Dim 14 Avr 2019 - 18:05
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
C'est quand il recule que tu prends une seconde balle dans le cœur Jazmin. Tu cilles, le peu de souffle qu'il te reste emporter avec le corps de Sasha qui serre les poings avec violence, avec la fragilité qui a l'air de l'habiter. Tu ne te souviens pas de lui comme ça, l'être entier semblable à une carcasse de chagrin, un spectre parmi d'autres dont les traits te restent pourtant gravé dans la rétine. Devenu un deuil que tu portes depuis son départ, une plaie béante qui n'a jamais cicatrisé. Pourtant, il revient. Une main qui glisse dans ton dos, puis se loge dans ta nuque. Calmate, respirar, va a estar bien. Dans le silence qui vous poursuit, qui vient se glisser entre vous comme un vent hurlant, tu as l'écho de votre complicités dans la tête, les rires fantômes, les squelettes de sourires plein la tête, les nuits d'apaisements où tu te glissais chez lui parce que loin de lui la vie semblait parfois bien morne, aussi grise que le béton qui vous servait de maison tout comme celui qui vous entourent à présent. Jaz, regarde-moi. Fais-moi confiance, laisse Lynn juste voir si tu peux ou non aller jusqu'à l’hôpital. ça semble s'accélérer. Tout ce que je veux, c'est que vous alliez bien. S'il te plait... Il arrive à te calmer. Peut-être à cause de son accent latin ? Peut-être à cause de sa simple présence ? T'en sais rien, mais ça marche. Tes yeux s'encrent dans les siens, et tu acquiesces. « D'accord ... » Pardon. J'aurais aimé que ça se passe autrement. A cause de moi. A cause de mon hésitation. Tout ça tu ne le dit pas, ça doit pas se sentir dans ton corps nerveux, tes yeux qui passent d'un point à l'autre, cherchant une solution, un combat à balles réelles se perdant dans ta tête, oscillant entre ton devoir et tes émotions trop souvent maîtresses de ta vie. Et il te faut entendre la voix du gobelin roux au loin pour te réveiller, pour te remettre en action, attrapant la main de Sasha sans essayer de l'écouter. Ce sont des dédales brûlants de bétons que t'arpente, tes doigts enserrant une main que tu as si souvent tenue auparavant, tirant dessus pour toujours plus capter son attention. Le visage blême parfois obscurci par les ombres des monstres de pierre. C'est au bout de ce qui te semble être une éternité de marche que tu t'installes sur le sol. Cherchant ton souffle en quelques inspirations paniquées, tu te retournes vers lui sans lâcher sa main. T'as peur Jazmin, pour la première fois de ta vie. Tu écoutes pourtant avec attention les explications d'Isalynn, lui accordant entre autre son professionnalisme. Acquiesçant de nouveau, tu la regardes. Tes yeux accrochant les siens, et tu le dis, princesse. « Merci. » Tu ne le répéteras sans doute pas, par contre. Une douleur vive, une énième. T'as refusé le produit, voulant connaître la douleur de donner la vie. Que c'est fort, intense. L'appartement baigne des derniers rayons de soleil, et de nouveaux pleurs. Bienvenue, Noah et Luna.
(c) DΛNDELION
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Re: (shazmin) obscure clarté qui tombe des étoiles
Mer 24 Avr 2019 - 9:39
À travers la noirceur de l’ombre, une clarté blafarde et sombre, dévoile la vérité à nos yeux
shazmin
Piégé entre deux tempêtes, tu fais de ton mieux pour insuffler le calme, pour eux, parce que tu n'as pas envie que ces enfants les tiens ou non naissent en plein champ de bataille. Ils n'ont rien demandé, ils ne méritent pas ça. Bien que tu ne le vois pas, tu sens le regard d'Isalynn sur toi, tu imagines aisément qu'elle doit être au bord de l'implosion, mais elle aussi tempère du mieux qu'elle peut, merci. Il te faudra quelques paroles rassurantes pour convaincre la Mexicaine, tu espères qu'à défaut de t'aimer un minimum, elle puisse te faire confiance, suffisamment en tout cas pour laisser Lynn l’ausculter. Elle devrait savoir que tu ne laisserais personne lui faire de mal, même aujourd'hui. Son regard noir planté dans le tien, elle prononce peu de mots et pourtant, tu entrevois tout un discourt caché derrière la façade froide, tu la connais la tornade, assez en tout cas que pour savoir qu'il reste encore beaucoup de non-dits, peut-être que vous crèverez l’abcès un jour, mais pas aujourd'hui, c'est certain.
Procession lente rythmée par la douleur, elle s'accroche à toi pour ne faire que quelques pas, la reine craint la chute, la vraie, la douloureuse, elle sait qu'elle sera seule si tu la quittes maintenant, mais t'as toujours été trop con quand il s'agit des femmes, tu ne peux pas trouver un juste-milieu ; trop compliqué d'être soit un connard soit un mec normal, toi t'oscilles entre les extrêmes sauf qu'à chaque fois, c'est toi qui te fais brûler les ailes. Tu lâches la brune quelques instants pour trouver ce qu'il faut à ton amie, calme d'apparence, tu prends sur toi, les émotions sont tellement en vrac que tu ne sais plus ce que tu ressens, ce que tu devrais ressentir, t'es comme mort de l'intérieur et c'est peut-être mieux comme ça. Les gémissements de douleur te parviennent jusqu'à la cuisine où tu prends de l'eau et des serviettes, ton regard balaie la cuisine, t'aurais bien besoin d'un verre, mais c'est pas vraiment le moment. Récapitulatif rapide, t'as tout ce qu'il faut, tu amènes le nécessaire au salon où, à ton plus grand bonheur, les deux femmes sont toujours en viemais pour combien de temps. Tu échanges un regard avec Lynn, regard froid qu'elle ne t'avait jamais accordé avant, t'as l'impression qu'un glaçon parcourt ton échine, depuis quand elle est comme ça avec toi ? Ça n'a pas de sens.
Les minutes passent et elles semblent des heures, ou peut-être est-ce réellement des heures qui passent ? Aucune idée, tu n'as pas le temps de regarder l'horloge, la main serrée par celle de Jazmin, c'est qu'elle à de la force la petite, trop préoccupé par l'issue de la délivrance. Geste réconfortant, involontaire aussi, tu caresses ses cheveux en enlevant les mèches qui viennent se coller à son visage. Assis derrière elle, tu tiens à la fois le rôle de soutien morale et physique. Voix basse, tu la rassures en évitant le traditionnelle "ça va aller", t'es pas encore suicidaire et ça, c'est typiquement le genre de phrase qu'elle ne supporterait pas en ce moment. Je vois la tête. Ton cœur rate un battement, t'es obligé de laisser ta place à un coussin pour aller chercher de nouvelles serviettes pour le premier des enfants. C'est minuscule. Un pleur traverse la pièce, rapidement suivi du second, une chose est sûre : ces deux-là ne seront jamais à la traîne. Lynn s'occupe des premiers soins à donner aux bébés, toi t'es pas d'une grande aide, alors tu commences à ranger un peu autour de Jaz, laissant la femme récupérer son souffle avant de t'accroupir à côté d'elle, expression neutre sur le visage, mélange étrange de joie et de déception dans le regard, viens t'allonger un peu.
En fait, tu ne lui laisses pas le choix. À nouveau plume légère, tu la soulèves sans attendre son avis, après tout il semblerait qu'on ne s'intéresse plus à ce que l'autre pense pas vrai ?, tu l'amènes dans la chambre et la déposes délicatement sur ce lit qu'elle connaît par coeur. Je reviens. Les mots sont difficiles, tu ne sais plus quoi dire à cette femme, tu as l'impression qu'elle est différente depuis quelques heures, moins intéressante, plus toxique encore. Une fois auprès de Lynn, tu embrasses sa tempe en soupirant, merci ma lynn, certainement que sans toi, ces deux-là n'auraient pas eut autant de chance. Une partie de toi meurt d'envie de prendre ces enfants, une autre, ego et fierté de merde, se demande s'ils sont bien à toi, si tu as ce droit sur eux ou si tu dois simplement faire un joli paquet pour remballer la mère et les rejetons à l'autre connard de compète. Service terminé, Lynn ne traîne pas, toujours distante, tu te promets de voir ça avec elle rapidement, mais pour l'heure tu découvres que deux bras pour deux enfants, c'est vachement compliqué ! Tu les déposes sur le lit à côté de leur mère, t'as cette espèce de boule dégueulasse dans la gorge, comme à chaque fois qu'une situation t'échappe, comme à chaque fois que tu te retrouves au pied du mur, tu détestes cette sensation. Lynn à dit qu'ils avaient besoin d'un contact physique avec leur mère, détachement impressionnant, t'es en dehors de toi-même, tu observes un instant la scène, tu ne vas pas rester, tu ne devrais pas, t'as pas l'impression d'être légitime en cet endroit. Pourtant, t'aimes vraiment ce que tu vois, tu te dis que ça aurait vraiment pu être à toi, et c'est ça qui te fait le plus mal, l'incertitude et l'impression d'avoir tout perdu, une nouvelle fois.
Procession lente rythmée par la douleur, elle s'accroche à toi pour ne faire que quelques pas, la reine craint la chute, la vraie, la douloureuse, elle sait qu'elle sera seule si tu la quittes maintenant, mais t'as toujours été trop con quand il s'agit des femmes, tu ne peux pas trouver un juste-milieu ; trop compliqué d'être soit un connard soit un mec normal, toi t'oscilles entre les extrêmes sauf qu'à chaque fois, c'est toi qui te fais brûler les ailes. Tu lâches la brune quelques instants pour trouver ce qu'il faut à ton amie, calme d'apparence, tu prends sur toi, les émotions sont tellement en vrac que tu ne sais plus ce que tu ressens, ce que tu devrais ressentir, t'es comme mort de l'intérieur et c'est peut-être mieux comme ça. Les gémissements de douleur te parviennent jusqu'à la cuisine où tu prends de l'eau et des serviettes, ton regard balaie la cuisine, t'aurais bien besoin d'un verre, mais c'est pas vraiment le moment. Récapitulatif rapide, t'as tout ce qu'il faut, tu amènes le nécessaire au salon où, à ton plus grand bonheur, les deux femmes sont toujours en vie
Les minutes passent et elles semblent des heures, ou peut-être est-ce réellement des heures qui passent ? Aucune idée, tu n'as pas le temps de regarder l'horloge, la main serrée par celle de Jazmin, c'est qu'elle à de la force la petite, trop préoccupé par l'issue de la délivrance. Geste réconfortant, involontaire aussi, tu caresses ses cheveux en enlevant les mèches qui viennent se coller à son visage. Assis derrière elle, tu tiens à la fois le rôle de soutien morale et physique. Voix basse, tu la rassures en évitant le traditionnelle "ça va aller", t'es pas encore suicidaire et ça, c'est typiquement le genre de phrase qu'elle ne supporterait pas en ce moment. Je vois la tête. Ton cœur rate un battement, t'es obligé de laisser ta place à un coussin pour aller chercher de nouvelles serviettes pour le premier des enfants. C'est minuscule. Un pleur traverse la pièce, rapidement suivi du second, une chose est sûre : ces deux-là ne seront jamais à la traîne. Lynn s'occupe des premiers soins à donner aux bébés, toi t'es pas d'une grande aide, alors tu commences à ranger un peu autour de Jaz, laissant la femme récupérer son souffle avant de t'accroupir à côté d'elle, expression neutre sur le visage, mélange étrange de joie et de déception dans le regard, viens t'allonger un peu.
En fait, tu ne lui laisses pas le choix. À nouveau plume légère, tu la soulèves sans attendre son avis, après tout il semblerait qu'on ne s'intéresse plus à ce que l'autre pense pas vrai ?, tu l'amènes dans la chambre et la déposes délicatement sur ce lit qu'elle connaît par coeur. Je reviens. Les mots sont difficiles, tu ne sais plus quoi dire à cette femme, tu as l'impression qu'elle est différente depuis quelques heures, moins intéressante, plus toxique encore. Une fois auprès de Lynn, tu embrasses sa tempe en soupirant, merci ma lynn, certainement que sans toi, ces deux-là n'auraient pas eut autant de chance. Une partie de toi meurt d'envie de prendre ces enfants, une autre, ego et fierté de merde, se demande s'ils sont bien à toi, si tu as ce droit sur eux ou si tu dois simplement faire un joli paquet pour remballer la mère et les rejetons à l'autre connard de compète. Service terminé, Lynn ne traîne pas, toujours distante, tu te promets de voir ça avec elle rapidement, mais pour l'heure tu découvres que deux bras pour deux enfants, c'est vachement compliqué ! Tu les déposes sur le lit à côté de leur mère, t'as cette espèce de boule dégueulasse dans la gorge, comme à chaque fois qu'une situation t'échappe, comme à chaque fois que tu te retrouves au pied du mur, tu détestes cette sensation. Lynn à dit qu'ils avaient besoin d'un contact physique avec leur mère, détachement impressionnant, t'es en dehors de toi-même, tu observes un instant la scène, tu ne vas pas rester, tu ne devrais pas, t'as pas l'impression d'être légitime en cet endroit. Pourtant, t'aimes vraiment ce que tu vois, tu te dis que ça aurait vraiment pu être à toi, et c'est ça qui te fait le plus mal, l'incertitude et l'impression d'avoir tout perdu, une nouvelle fois.
(c) DΛNDELION
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