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(fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Dim 17 Mar 2019 - 12:40
« we're beautiful, but misunderstood »
Sa sixième année d’études à Durmstrang s’achèverait dans à peine quelques semaines. Pour tout dire, Ephrem en avait un peu marre des études ici, pas tant en ce qui concerne le fait d’apprendre mais c’était davantage la discipline qui lui posait problème. De plus en plus il remettait en question les règlements et autres prescriptions des personnes disposant d’une quelconque autorité. Peut-être était-ce une forme de rébellion contre le régime autoritaire qui régnait au sein de la lignée Volkov ? Certainement. D’ailleurs, il y avait cette histoire de mariage qui ne cessait d’habiter son esprit. Dans moins d’un an il devra trouver une promise – riche, il va sans dire – afin de l’épouser et de faire prospérer la famille. Il pouvait comprendre, certes, qu’il faille faire perdurer la noblesse de leur nom, mais était-ce si important que cela qu’il s’agisse d’un mariage d’argent plus que d’amour ? Il verrait au moment venu, de toute façon il n’aurait pas le choix. Par chance, son apprentissage de l’occlumencie avec son paternel progressait sensiblement ce qui lui permettait de cacher un certain nombre de ses pensées à ses ainés. Ce n’était pas plus mal bien que sa maîtrise de cet art magique ne soit pas encore totalement opérante. Ce qui, évidemment, lui valait des remontrances de taille.
Durmstrang était un Institut froid, austère et tout particulièrement sombre. La lumière y pénétrait à peine, si peu que par instant il était possible de se demander si nous n’étions pas en pleine nuit. Les cheminées n’y sont allumées que lorsque quelqu’un s’entraine à parfaire ses enchantements. Les résidents du château semblent finalement porter des vêtements chauds toute l’année. Mais notre action présente se déroule en été, à la fin de l’année scolaire et les températures avoisinent tout de même les vingt degrés. Si l’hiver se fait long et rude, l’été est extrêmement court et frais. Le jeune homme se trouvait dehors, à proximité du grand lac où il pouvait observer au loin le vaisseau de l’institut, semblable à une épave fantôme. En vérité, le spectacle était à la fois inquiétant et ravissant. Une inquiétante étrangeté, à la fois attirante et familière.
Qui dit sixième année dit nécessairement initiation aux sortilèges informulés. C’était ce à quoi s’entrainait le garçon actuellement, ayant disposé des statues tout autour de lui en tant que cibles. De loin le spectacle devait être esthétique, des éclairs de lumière de différentes couleurs oscillant entre les statues, détruisant parfois tout ou partie de leur intégrité. Par moment, la difficulté le gagnait au fur et à mesure qu’il s’attaquait à des sortilèges plus complexes mais toujours élégants pour lesquels il lui était tout de même compliqué de ne pas murmurer l’incantation. Il avait encore à progresser même s’il se débrouillait plutôt bien. Dans le feu de l’action, un maléfice d’Ephrem venait de frôler une jeune femme qui s’avançait vers lui en courant.
- Lubia ?! lança-t-il d’un ton furieux. J’aurais pu te blesser !
En fait probablement pas, elle était étudiante en septième année et disposait donc d’un savoir plus étendu que lui en la matière de magie martiale. Si elle avait voulu détourner son maléfice, elle l’aurait fait sans problème. Mais cela ne l’excusait pas, s’il y avait bien une personne au monde à qui il ne voulait pas faire de mal c’était elle.
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@Lubia Savčenko
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Dim 17 Mar 2019 - 16:46
Fin de la septième année. Il te reste encore tes examens à compléter, mais tu n'es pas inquiète - bien que tu ne tiennes pas en place, tu connais tes points forts et tes points faibles : tes points forts sont très forts, et tes points faibles n'ont pas d'importance, ne pouvant pas t'empêcher de graduer de l'école de magie. L'an prochain, tu débarqueras en Écosse pour amorcer tes études de justice magique - diplomate, c'est ce que tu souhaites être, ironiquement. Élève caractérielle et douée qui n'en fait qu'à sa tête et qui crache au visage de qui veut l'entendre que tu n'as que faire des conventions qui ne t'arrangent pas, tu mettrais le feu à Durmstrang si tu le pouvais, bouillante et sanguine, solaire et joueuse. Adossée dans l'alcôve d'une fenêtre, tu lis un traité d'histoire de la magie, une de tes matières chéries. L'analyse de source en profondeur, tu maîtrises avec aisance - on te prédirait une carrière de journaliste si ce n'était de ton talent évident pour briser des volontés lorsque tu le souhaites. À peine gamine, ton caractère obstiné et persévérant se lisait déjà sur tes traits. Tes yeux parcourent les dernières lignes du chapitre, portant sur le tzar Nicolas II et l'impact de la révolution bolchévique moldue sur le monde sorcier slave. Les relations entre mondes moldu et magique te fascinent, comme tous les voiles séparant les entre-deux de ce monde.
Tu comptes les jours avant de pouvoir partir d'ici. La lumière parvient avec difficulté à l'intérieur de l'institut, mais tu vois, dehors, une figure élégante et orageuse qui s'entraîne, et tu le reconnais. Volkov. Il t'amuse diablement, cet élève un an plus jeune - toujours le bon mot, la bonne réaction, l'étiquette, le savoir-vivre ... Cette année, pourtant, il semble commencer à se réveiller un peu, et tu aimes le pousser dans ses retranchements. Vous venez des mêmes milieux, mais tes parents à toi ont renié depuis longtemps la plupart des conventions de sang pur. Il n'y a qu'à te voir pour comprendre que tu épouses les mêmes convictions qu'eux. Après ta sixième année, tu es revenue des vacances transformée, plusieurs traces d'encre ornant tes bras. Elles sont peu nombreuses pour l'instant, mais annonciatrices du futur, canevas en constante redéfinition que tu es. Cheveux courts, coupe androgyne, visage tout en angles et bouche pleine prête à caresser autant qu'à aboyer, selon tes envies et la personne se tenant face à toi. D'un mouvement preste, tu sautes de la fenêtre ouverte - tu n'étais qu'au rez-de-chaussée, et le sol accueille tes pas décidés vers ta cible.
Le portrait est superbe, tu dois l'admettre - jeune homme gracieux affrontant des statues immobiles. D'un regard approbateur, tu le regardes alors que tu t'avances vers lui à grands pas félins, évitant sans mal un sortilège qui avait raté une de ses cibles. « Lubia?! J’aurais pu te blesser! » Le ton furieux dessine un sourire joueur sur tes lèvres, tu n'y peux rien. « Te flatte pas trop Volkov, j'aurais une main attachée derrière le dos que tu me blesserais pas », lui dis-tu, air délicieusement goguenard au visage. Vous parlez en russe, lingua franca de l'institut. Langue pragmatique, directe. Tu lui décoches pourtant un sourire sincère. Il y a quelque chose chez lui que tu apprécies, et tu ne saurais dire ce que c'est, car une part si importante de lui représente pourtant tout ce que tu n'aimes pas chez les sang pur. Tu joues toi-même très bien le jeu si tu le souhaites ... mais tu le souhaites rarement, il faut l'admettre. Visage légèrement incliné sur le côté, tu l'observes tranquillement. « Je ne suis pas là pour tes talents de duelliste, mais de nageur », dis-tu, promenant ton regard d'acier taché de bleu sur ses prunelles sombres. « Sauf si tu as peur de l'eau glacée, bien entendu ». De quoi aurait-il peur, après tout? N'est-il pas un Volkov? T'approchant de lui, tu lui murmures à l'oreille « viens, j'ai une excellente mauvaise idée », avant de t'écarter et, défiante, de lui jeter un dernier regard. « Alors? T'attends que ton père te donne la permission? »
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Dim 17 Mar 2019 - 19:26
« we're beautiful, but misunderstood »
Ton furieux. Sourire malicieux. En observant une telle réaction il devait admettre qu’il aurait préféré que son maléfice l’atteigne. Allez, seulement pour la mettre au défi. Ses pas sont rapides et décidés, il ne suffit que de cela pour comprendre qu’elle a quelque chose en tête. Sûrement un truc louche et pas net, du genre à vous faire renvoyer d’un établissement scolaire. Sa réplique frappait évidemment son égo, mais pas assez méchamment pour lui en vouloir. Elle savait, Lubia. Elle savait très bien comment s’y prendre pour titiller sa fierté d’homme en devenir. En même temps elle n’avait pas tort. Ce qu’elle était douée la slave, bien plus que la plupart des étudiants de septième année. S’il se débrouillait bien en matière de magie martiale, il savait qu’il ne ferait jamais le poids contre elle. Peut-être un jour qui sait ?
- On verra ça dans quelques années, lança-t-il sur la provocation.
Dialogues russes, francs et sans équivoque. On ne fait pas semblant chez nous. L’objet de sa venue ne mit pas longtemps à arriver. Ses talents de nageur ? Le garçon fronça légèrement les sourcils, ne bougeant pas d’un poil. Il se contentait de regarder ses pupilles claires aux reflets aciers et océaniques. Ouais, elle était splendide Lubia, bien plus que la plupart des autres filles de l’Institut. Elle avait ce petit quelque chose qu’il ne saurait trouver ailleurs. Elle, elle serait la promise idéale, celle qu’il serait fier d’épouser à son maudit mariage arrangé. Mais à côté de cela, elle ne conviendrait pas à sa famille, lignée impérieuse aux idées suprématistes. Impossible à penser. Merde. Les Volkov commencent à sérieusement lui taper sur le système. Ne pourrait-il donc jamais faire ce qu’il souhaite de sa propre existence ? S’émanciper ? Il faudrait certainement partir pour cela. Partir loin. Dégager d’ici.
- Rien ne m’effraie, tu devrais le savoir.
Rien à part peut-être le fait de la sentir se rapprocher de lui pour lui murmurer à l’oreille qu’elle avait une excellente mauvaise idée. Sur l’instant son esprit d’adolescent ne se serait jamais douté de ce qu’ils allaient faire. Palpitant aux allures accélérées, il la vit le défier une nouvelle fois du regard. C’est qu’elle était forte à ce jeu-là la slave, encore plus lorsqu’il s’agissait d’appuyer sur le point sensible du moment. Son père. L’homme fort et impassible dans toute son hideuse splendeur. Est-ce qu’il lui ressemblerait plus tard, à cette figure d’autorité plus que de parenté ? Est-ce qu’il serait comme lui ? Froid, glacial, ténébreux, machiavélique, peut-être même morbide par instant. Rien que d’y penser il en détourna ses iris.
- Je n’attends aucune permission de sa part, se défendit-il en appuyant sur le pronom possessif en tant que signe de rébellion. J’attendais plutôt la tienne, Savčenko, dit-il en lui donnant un coup d’épaule tout en la dépassant. Mais tu m’as déjà l’air d’avoir changé d’avis.
Puisqu’elle avait mentionné le fait de nager, il se dirigeait en courant vers la majestueuse mais inquiétante étendue d’eau qui contournait l’institut aux reflets noirs. A plusieurs mètres d’ici se tenait fièrement le vaisseau fantôme de l’école, dégageant une atmosphère dérangeante mais excessivement attirante. Là, une fois au bord il jetait un coup d’œil derrière lui, portant son attention sur elle. De loin, il remarquait que sa silhouette se rapprochait de plus en plus de celle d’une vraie femme. Oui, ils n’étaient bientôt plus de simples adolescents, ils seraient bientôt des adultes et cette idée le terrifiait. Il avait cette impression de ne pas avoir vu le temps passer, le temps de leurs études, leur temps à eux. S’il y avait une personne ici qu’il se refusait de perdre c’était elle, et pourtant, dans à peine quelques semaines elle quitterait définitivement Durmstrang. Cette cognition enserra cruellement son cœur. Il attendait qu’elle soit plus proche de lui pour reprendre la parole.
- Alors Savčenko, tu as attendu ta dernière année pour avouer que tu veuilles te baigner avec moi, c’est ça ? Il reprit sérieusement. Qu’est-ce que tu as en tête exactement ?
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Dim 17 Mar 2019 - 19:58
Provocation bravache dont tu as le secret, il réagit au quart de tour, et tu dois admettre que tu adores ça. « On verra ça dans quelques années ». Tu hoches la tête, vous imaginant vous affronter, un jour. Vous verrez, effectivement, mais pas l'an prochain. L'an prochain, il sera seul ici, et toi, là-bas, en Écosse. La pensée t'arrache un pli d'euphorie et d'amertume - tu n'apprécies pas énormément de gens, à Durmstrang, mais Éphrem en fait partie, si coincé aies-tu pu le trouver jadis. Nouvelle pique, parce que c'est ce que tu sais si bien faire avec lui, et il te le rend si bien, joueur comme tu l'es toi-même. Vous vous perdrez probablement dans une de ces danses, un jour - mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, tu as une idée particulièrement stupide en tête, et tu veux que le Russe te suive sans discuter, parce que tu le veux bien, parce qu'il le vaut bien. « Rien ne m’effraie, tu devrais le savoir ». Bien sûr, que tu le sais - tu le sais si bien que chaque fois que tu le mets au défi, tu fais référence à cette peur qu'il n'a soit-disant pas, et il mord à l'hameçon de ses dents de perle, te défiant lui aussi, jeu jumeau. « C'est ta meilleure qualité », lui dis-tu, mi-sincère, mi-taquine.
Se défendant d'attendre l'approbation de son père, il se fait joueur, lui aussi, te heurtant au passage, et tu rigoles avec un plaisir que tu ne cherches pas à dissimuler. Rien ne te plaît davantage que quelqu'un de joueur. Il faut dire que c'est probablement ce qui te permet de pardonner à Éphrem d'être aussi net, quand tu y penses - parce que lorsqu'il est mis au défi, il répond, et vous valsez si bien ensemble. Rapide, tu le suis alors qu'il décolle vers la surface d'eau adjacente au domaine de l'école de magie, sur laquelle trône le vaisseau emblématique de l'institut. Légèrement en arrière de lui, tes longues jambes n'ayant pas pu soutenir la rapidité des siennes, tu constates qu'il t'observe et, vivant si souvent dans le regard, tu t'offres à ses prunelles sombres sans gêne. « Alors Savčenko, tu as attendu ta dernière année pour avouer que tu veuilles te baigner avec moi, c’est ça ? Qu’est-ce que tu as en tête exactement ? » Rire. « J'attendais que ton coeur soit assez bien accroché pour me voir dans mon simple attirail ». Sans le moindre soupçon de gêne, tu te défais de tes vêtements, que tu laisses tomber au sol, gardant débardeur et sous-vêtements pour seul attirail. Tu révèles les tatouages qui commencent à parsemer tes bras - peu nombreux, pour l'instant. L'un d'entre eux orne ta clavicule, soulignant l'os fragile. Aucune intention de traîner le poids mort de ta robe de sorcière et de la cape aux couleurs de Durmstrang dans l'eau, et ton regard clair se pose sur celui de ton ami. « On part en expédition pirate », lui dis-tu, glissant d'un air désinvolte ta baguette dans la bretelle de ton débardeur ajusté, vérifiant qu'elle n'en tombera pas. Vous ne pouvez pas transplaner jusqu'au vaisseau, ce serait trop facile, et, disposant d'une affinité particulière avec l'eau, tu préfères lutter contre la masse aquatique en nageant jusqu'au voilier fantômatique que d'y aller en vol. « Une seule connerie, sur ton dossier académique sans taches », lui dis-tu, le titillant à nouveau d'un sourire entendu. Le fond de l'air est loin d'être chaud, mais tu as l'habitude - sept ans, que tu nages chaque jour dans le lac, peu importe le moment. L'eau glacée ne te fait pas peur, tu la reconnais pour ce qu'elle est : ton habitat. « et le plaisir de m'avoir pour capitaine », lui dis-tu, sourire volontaire aux lèvres. Sans l'attendre, tu cours au bout du quai et tu plonges, rire de plaisir se faisant entendre avant que tu n'entres gracieusement dans la masse d'eau sombre sans un bruit, féline.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Ven 22 Mar 2019 - 22:10
« we're beautiful, but misunderstood »
Un jour ils s’affronteraient. Dans quelques années certainement. Pas aujourd’hui en tout cas. Mais c’était amusant de pouvoir se le dire, de l’imaginer. Et finalement, le simple fait d’y penser laisse entendre qu’ils se reverraient – sans en être sûrs toutefois – mais cela donnait une once d’espoir au brun qui avait envie d’y croire. Lubia, son amie de Durmstrang, celle qui avait su prendre la place que tous les autres n’ont fait que survoler. Une amitié réelle, aucunement superficielle. Aboyant comme un jeune Croup mis au défi. Ephrem était bon public lorsqu’il s’agissait de le confronter, il tombait très rapidement dans le piège, sa meilleure qualité comme le soulignait la jeune femme.
La distance parcourue fut très vite regagnée par la slave. Cette dernière lui répondait qu’elle attendait que son cœur soit suffisamment bien accroché pour la voir dans le plus simple appareil. D’ailleurs, joignant les gestes à la parole, elle retirait ses vêtements pour ne rester qu’en sous-vêtements et en débardeur. Pour seule réponse, il haussa un sourcil avant de lever les yeux au ciel. Bon, d’un autre côté il lui fallait avouer qu’elle était remarquablement jolie, Lubia. Il ne pourrait pas le nier, même s’il tenterait de le faire. Ce qui frappa d’abord l’étudiant, ce fut les différents tatouages qui semblaient vouloir recouvrir encore davantage sa peau fine et claire. Cela lui donnait un certain style. Peut-être qu’un jour lui aussi franchirait le pas ? Peut-être qu’un jour, loin de sa famille, il tenterait une esquisse à l’encre magique ? Un jour, sans doute.
Il devait avoir l’air un peu bête à rester ainsi, debout à ne rien dire, à ne rien faire à part penser à ce futur qui était encore bien loin. Ce qui le ramena au présent, ce fut le fait de l’entendre lui confier qu’ils partaient en expédition pirate. Fronçant les sourcils, il inclina légèrement la tête, l’observant glisser sa baguette magique entre sa peau et la bretelle de son débardeur. D’accord, elle avait l’air tellement sérieuse. Sourire non dissimulé en l’écoutant dire que cela serait sa seule ineptie sur son dossier scolaire lisse et sans mésaventure. Une part de lui songeait déjà aux remontrances familiales alors qu’une autre était impatiente et se disait ‘’enfin’’. Acquiescement de sa part à la suite de sa dernière réplique.
- J’ai hâte de vous voir à l’œuvre, Capitaine Savčenko, prononça-t-il alors qu’elle s’était déjà jetée à l’eau.
Rires de délectation. Paroles et mots manqués. A l’instant, il s’en voulait de ne pas lui avoir répondu cela plus tôt. Juste pour qu’elle puisse l’écouter. Fallait-il y déceler un acte manqué ? Il n’en savait rien, en revanche, il serait temps de se mettre en chemin, de la suivre. Alors sans plus attendre le russe retira l’ensemble de ses vêtements, restant simplement en boxer, laissant déjà apparaître un corps relativement sculpté pour son âge. Sportif qu’il était, il se mit à l’eau sans plus attendre. En fait, il était bien plus à l’aise sur un balai volant, mais cela importait peu en l’instant. Il nageait le Volkov, probablement mieux qu’il ne l’aurait pensé. Il finit par la rattraper – il la soupçonnait d’avoir ralenti le mouvement bien qu’il ne se débrouille pas si mal.
- Je disais … Que j’ai hâte de … Te voir à l’œuvre … Capitaine ! disait-il entre ses mouvements de crawl.
Ils arrivèrent jusqu’au bateau qui ressemblait plus à une épave qu’autre chose. Bon, honnêtement il fallait le dire le vaisseau était impressionnant à tout point de vue. Sombre, comme l’institut, aux allures fantomatiques et dérangeantes, mais profondément attirantes et déroutantes. Tirant son élégante baguette au manche fait d’ivoire, Ephrem se hissa sur le navire à l’aide du Sortilège Ascendio qui propulsa son corps hors de l’eau pour atterrir avec dignité sur le pont. Il se tourna vers elle, qui, il s’en doutait, aurait préféré la manière la plus physique.
- Ne m’en veux pas, Savčenko, pas le courage d’embarquer sans la magie, commença-t-il avant de se pencher vers le bord. Franchement, je me suis toujours demandé ce qui habitait toute cette étendue d’eau. Il paraît qu’à Poudlard, en Ecosse, ils ont un calmar géant. Tu y crois ? questionna-t-il avec intérêt.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Dim 24 Mar 2019 - 0:30
Patiente, tu ralentis la cadence quelque peu pour laisser l'étudiant te rattraper, bonne joueuse. « Je disais … Que j’ai hâte de … Te voir à l’œuvre … Capitaine ! » Tu ris avec plaisir, appréciant le titre donné. Capitaine. « Tu me vois à l'oeuvre ... tous les jours », dis-tu entre deux étendues de brasse, sourire fendant ton visage. C'est la vérité - authentique, tu l'es à un point impressionnant, pour quelqu'un d'aussi joueur et d'une aussi grande propension à la manipulation. Les minutes passent en silence, et vous avancez, luttant contre la masse d'eau afin de décrocher votre dû, votre trophée : le vaisseau-fantôme de l'institut. Des années, que tu en rêves, depuis la première fois que tu as posé les yeux sur sa silhouette incroyable. Le voilà qui se hisse par magie sur le pont - tu n'es pas surprise, mais il te nargue, le gueux. « Ne m’en veux pas, Savčenko, pas le courage d’embarquer sans la magie ». Tu lèves les yeux au ciel, mélange d'amusement et d'agacement - bien sûr que non, mais tu ravales une remarque entre tes dents. N'a-t-il pas été bon prince, décidant de t'accompagner ainsi dans tes conneries sans poser de réelles questions?
Sans répondre, tes doigts cherchent une aspérité dans laquelle se ficher, et, les muscles fins de tes bras bandés sous l'effort, dents serrées, tu te propulses vers un cordage te permettant de rejoindre plus facilement le pont, agile. C'est penché par dessus bord que tu le trouves, et un fin sourire orne tes lèvres. « Franchement, je me suis toujours demandé ce qui habitait toute cette étendue d’eau. Il paraît qu’à Poudlard, en Ecosse, ils ont un calmar géant. Tu y crois ? » Tirant ta baguette sans répondre immédiatement, tu vous enveloppes tous deux d'un sortilège simple visant à vous sécher - tu n'es pas frileuse, mais tu vois la magie pour ce qu'elle est : un outil pratique à utiliser lorsque le moment l'exige. La peau sèche, tu adoptes la même posture que lui, les avant-bras tracés d'encre appuyés sur la rambarde du vaisseau et le regard clair porté vers l'étendue sombre de l'eau que vous avez traversée. « Une dose de crédulité pour le fantastique n'est pas une mauvaise chose », dis-tu, phrase alambiquée dont la pensée sous-jacente est pourtant si simple. Tu aimes croire aux possibles, et un calmar géant ... pourquoi pas? « Entre des sirènes et un calmar géant, le pas à franchir n'est pas si grand, de toute manière », dis-tu avec un fin sourire aux lèvres. Des sirènes, il y en a près d'Odesa, où tu as appris la voile à 11 ans et où tu retournes chaque été. « Elles ne sont pas aussi chiantes qu'on le croirait, d'ailleurs ». Te tournant vers lui, un seul bras appuyé sur la rambarde, tu le détailles du regard, sans te presser. L'adolescent en train de disparaître sous les traits du jeune homme, la silhouette musclée commençant à apparaître. Vous êtes tous deux dans cette situation d'entre-deux, tu le sais, mais tu vis bien l'adolescence qui se termine, n'ayant pas de regrets ni de secrets lourds à porter. Heureuse, tu l'es.
Ton attention se détache de lui, et se dirige plutôt vers le but de votre visite. Magnifique et imposant, il vous accueille, moins effrayant maintenant que vous vous y tenez que vu de loin. Impression créée pour empêcher les élèves d'être tentés de s'y rendre? C'est mal vous connaître - entre Ephrem qui n'aurait peur de rien et toi qui es prête à tout pour rire et rendre la vie digne d'être vécue, rien ne vous arrêterait. À l'aise, tes doigts caressent la rambarde alors que tu avances vers le gouvernail, jetant un oeil aux voiles fixées contre le mât. Adressant une oeillade pétillante d'émerveillement à Ephrem, tu les libères d'un coup de baguette. « Normalement, je prendrais le temps, mais ce sont des circonstances spéciales », lui dis-tu en lui lançant un clin d'oeil, sourire évident de plaisir aux lèvres. Tu trépignes d'impatience, tu l'admets, tremblant presque d'expectative. Tu sauterais de joie si tu n'étais pas aussi concentrée sur ta tâche. Deuxième sort, et l'ancre est levée. Désignant le gouvernail que tu tiens entre tes doigts, tu fais signe au Russe de s'approcher. « Je te montre, ou tu connais? »
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Jeu 11 Avr 2019 - 21:46
« we're beautiful, but misunderstood »
Entre deux brasses, un sourire traverse ton visage. Traits changeants, tu le sais. Les années passent et déjà marquent ton faciès qui prend peu à peu les caractéristiques de l’homme que tu deviens. Le terme ‘’capitaine’’ résonne au creux de tes oreilles. Comme Lubia le mentionne parfaitement, elle te le démontre chaque jour. De toute façon, elle a toujours été une meneuse. D’ailleurs, même entre vous c’est elle qui mène la barque. Toi, cela te paraît finalement normal, elle est plus âgée que toi, elle doit savoir ce qu’il faut faire dans toutes les situations. Du moins tu le penses, tu lui suppose ce savoir. Tu dois admettre que la voir à l’œuvre est impressionnant. Silencieux, tu l’observes se hisser sur le pont avec une réelle agilité. Ta remarque sur l’école écossaise de magie fait mouche, mais juste avant de te répondre, la slave vous enveloppe d’une douce sensation de chaleur. Tu devines l’usage d’un sortilège. Tu trouves cela astucieux, sans pour autant que cela ne transcende ton esprit. Tu es né dans un univers magique, tu baignes dans la magie depuis ta naissance, tu ne peux pas dire que rien ne t’impressionne, bien au contraire, mais tu trouves simplement la magie utile pour ce qu’elle est. Utile mais également fascinante. En vérité tu trouves cela fabuleux. Mais tu ne le dis pas. Tu préfères te concentrer sur ton aînée qui s’appuie cette fois-ci sur la rambarde. En fait, elle se fond parfaitement dans le décor. La capitainerie lui convient à merveilles. En tant qu’étudiant rigoureux, tu bois ses paroles comme si ton aînée était une de tes enseignantes. Ce qu’elle dit est beau, philosophique presque, dans sa tournure de phrase. Tes joues se tirent en un sourire à cette idée de croire à quelque chose de fantastique. C’est amusant de réfléchir à cela dans un monde … Magique. Ses mots sur les sirènes laissent croire qu’elle en a côtoyé, cela intrigue le loup qui sommeille en toi.
- Et évidemment tu en as déjà vu ? dis-tu sur un ton de défis, opposition qui cache en réalité une pointe de curiosité et d’admiration.
Son regard te détaille. Tu ne réagis pas, tu ne sais pas tellement comment faire de toute façon. Qui es-tu dans le regard de l’autre ? A quoi ressembles-tu derrière l’iris des autres êtres humains ? Ce sont des questions qui ne t’inquiètent pas encore, ou du moins pas suffisamment pour l’instant. Mais d’ici quelques années, tu apprendras à tout contrôler. D’ailleurs, tu l’apprends déjà sans t’en rendre compte. L’occlumencie est un premier pas vers ce contrôle total de tes comportements et de ton image. Tu ne dis mot. Néanmoins, tu ressens un certain pincement au cœur lorsque ses yeux quittent ta silhouette. Est-ce ton image qui a provoqué un tel mouvement ? Probablement pas. Mais tu te permets d’en douter. Presque penaud, tu restes ainsi, immobile à la regarder s’éloigner et prendre le chemin du gouvernail. Ton palpitant se crispe. Tu te demandes sérieusement si elle compte conduire ce truc ? Vous risquez gros, vous risquez tout. Tu dois avouer être dans tous tes états, excité et émerveillé par ce qui se joue dans cette scène. Alors la jeune femme dégaine sa baguette une nouvelle fois pour libérer les voiles que tu contemples avec admiration lors de leur déploiement. Le bruit est caractéristique, tu t’y attendais. Le spectacle est renversant, tu ne peux le nier. Tu décides enfin de t’approcher du gouvernail alors que l’ancre se lève non loin de vous. Est-ce que tu connais ? Non, jamais de la vie.
- Tu devrais me montrer, admets-tu dans un rire. Mais attends Savčenko, tu sais vraiment conduire un truc pareil ? Où est-ce que tu as appris ?
Tu doutes, bien évidemment et cela fait partie de ton caractère prudent et respectueux des normes sociales. Enfin, c’est surtout pour éviter de froisser ton père qui risquerait de te tomber dessus s’il apprenait cet évènement. Qu’il apprendra très certainement. Tu ne le diras probablement jamais, mais tu as peur. Ce n’est pas juste de l’anxiété, c’est bel et bien de la peur. Tu es inquiet, tu appréhendes, mais cela passera. Lubia est là. Elle sait ce qu’elle fait. Du moins, tu l’espères.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Sam 13 Avr 2019 - 13:13
Ironique, de réfléchir au fantastique, dans un univers de magie? Peut-être, probablement. Mais tu es un habile mélange de cynisme trop appuyé pour ton âge ... Et d'une propension extraordinaire à l'émerveillement. Paradoxe éternel, dont tu joues avec aisance. « Et évidemment tu en as déjà vu ? » Le ton ne t'échappe pas, le défi sous-jacent qui gouverne tant de vos interactions. « Évidemment », réponds-tu avec une désinvolture appuyée, celle d'une adolescente qui sait le pouvoir de ses expériences sur les autres, l'impact d'une image que tu cultives déjà sans en avoir entièrement conscience. La coupe de cheveux androgyne, les dessins d'encre parsemés sur ta peau comme mille caresses. Tu tranches avec les autres adolescentes de l'institut - tu le sais, et tu en joues. Sourire énigmatique aux lèvres, tu t'éloignes du jeune homme, libérant l'attirail rutilant des voiles du vaisseau, le questionnant sur ses compétences en la matière.
« Tu devrais me montrer. Mais attends Savčenko, tu sais vraiment conduire un truc pareil ? Où est-ce que tu as appris ? » Incrédule, un peu - tu t'y attendais, mais l'avantage, pour quelqu'un qui a ton allure, c'est de disposer d'un certain capital de crédibilité auprès des autres. Si tu affirmes aux gens que tu es une pirate, ils te croient, en général.« Tous les étés, à Odessa. Depuis mes onze ans », révèles-tu avec un grand sourire. Tes yeux pétillent, comme toujours lorsque tu parles de ton voilier - être d'eau, c'est ce que tu es. On s'y méprendrait, en te voyant. Pourtant, tu sais adopter toutes les formes, et échapper à tout. Tu n'es jamais aussi à l'aise que lorsque le vent souffle dans tes cheveux et que les vagues font vibrer le pont sous tes pas. « C'est là que j'ai eu affaire aux sirènes. On a négocié pour que je puisse garder mon voilier - aux dés », ajoutes-tu, sourire carnassier au visage. Tu ris légèrement au souvenir, passant une main tatouée dans tes cheveux courts. Haussant les épaules comme une enfant maligne fière d'un mauvais coup, tu poursuis. « C'était ma faute, je les ai emmerdées. Elles auraient pu me couler directement, mais il faut croire que les loups ne sont pas les seuls à aimer les défis ». Petit air appuyé, taquin, adressé à ton acolyte, doublé d'une affection tissée d'enthousiasme.
Tu lui fais signe de te rejoindre face au gouvernail. « Tiens, viens », dis-tu, t'écartant pour lui faire un peu de place. « Le vaisseau est plus grand que mon voilier, mais c'est plus facile, en fait. Plus c'est grand, moins c'est nerveux. Sur l'Insubmersible, tu te prendrais un bôme en pleine tête. Ici, il y a assez de place », complètes-tu, presque professorale dans ta démarche. « Le gouvernail fait dévier l'eau - le vaisseau pivote dans le sens où la pression de l'eau est la plus légère », dis-tu en faisant pivoter le gouvernail en guise de démonstration, le corps massif du vaisseau suivant le mouvement. Une petite exclamation enthousiaste quitte tes lèvres. Ça y est, il est trop tard pour vous défiler, le coup est fait. Pourtant, tu poursuis. « On peut naviguer par tous les vents, avec un minimum d'habileté - mais un vent de derrière, pour un petit voilier, c'est un vent de merde », rigoles-tu. Les mains sur le gouvernail, tu te tournes vers l'étudiant, sourire charmeur aux lèvres, pointe de défi au regard. « Allez, Eph', c'est une aventure. Tu veux essayer? »
- Spoiler:
je vois que tu as commencé à basculer vers la narration à la 2e personne
bienvenue du côté obscur
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Mer 24 Avr 2019 - 21:54
« we're beautiful, but misunderstood »
►
Et évidemment, elle en as déjà vu. Des sirènes. De toute façon, cela ne t’étonnes même pas. Tu ne peux pas réellement dire si tu éprouves quelque chose pour elle. Mais en tout cas, tout ce que tu sais, c’est qu’elle te fascine. Tu es clairement émerveillé par la sorcière qu’elle est. Toi, Ephrem Volkov, héritier d’une lignée russe d’influents, tu parais bien frêle à côté d’une jeune femme telle que Lubia. Tu l’admires. Indéniablement. Et ce sera certainement une des très rares personnes sur cette terre à bénéficier d’un quelconque avis de la sorte provenant de toi. Tu ne lui diras pas, mais son sourire te laisse en suspens. Tu t’attendais à plus, ne serait-ce qu’une simple remarque concernant le régime alimentaire d’une sirène. Non. Ce serait bel et bien ridicule. Tu souris bêtement. T’es ridicule, Volkov. Tes sourcils se haussent dans un mouvement de stupeur qui se lit aisément sur ton visage. Tu étais déjà impressionné par l’adolescente qu’elle était – par rapport aux autres – mais là, tu tombes des nues. Alors tous les étés depuis ses onze ans, elle navigue. Toi, tu n’as jamais eu cette chance, alors cela te paraît complètement démesuré. La réponse à ta question précédente arrive enfin. Sans que tu n’aies eu davantage besoin de te ridiculiser. Ton étonnement se lit sur les traits bientôt plus masculins qui ornent ton visage. Cela paraissait tellement banal pour elle, s’en était déroutant. Tu ris à sa taquinerie. Tu n’es pas le seul à aimer les défis. De toute évidence.
- Je ne me serais jamais douté, confies-tu avec sincérité. Mais ne va pas croire que je t’admire pour autant, ajoutes-tu sur un ton de mise en garde.
Enfin, tu la rejoins au niveau du gouvernail. Ton rythme cardiaque s’accélère. Intérieurement, tu espères qu’elle ne va pas tenter de te faire diriger un tel moyen de transport. Tu serais bien mal à l’aise à une telle commande. Cependant, lorsqu’elle t’appelle, tu réponds presque automatiquement. Tu ne peux pas te retenir d’avancer jusqu’à elle. Tu te mettrais bien volontiers des calottes. Tu les mériterais en tout cas. Incapable de résister. Tu ne fais plus un geste et écoute attentivement ses explications. Pour toi, elle prend ici le rôle d’une enseignante. C’est elle qui mène la barque – littéralement. Ton esprit érudit commence à comprendre les mécanismes sous-jacents au fonctionnement d’un navire de la sorte. Tu acquiesces très sérieusement, mêlant toutefois ton rire au sien à l’idée qu’il puisse exister un ‘’vent de merde’’. Le vaisseau a quitté la terre ferme, tu peux ressentir les quelques vagues heurter la coque. Pour l’instant tu te sens relativement bien, excepté cette idée qui te trotte dans la tête : vous venez de contourner au moins dix règles de bonne conduite de Durmstrang. Allez, tant pis. Tu t’approches un peu plus du gouvernail, posant tes mains dessus à sa sollicitation. Ton émerveillement est palpable.
- Ensemble, Savčenko, proposes-tu sans réellement attendre de réponse de sa part.
- Spoiler:
- J'ai basculé en effet ! J'avoue avoir davantage de facilité à rédiger de cette manière, être avec et au-delà du personnage en même temps, c'est assez sympa ! J'espère que ma réponse te conviendra, désolé du temps de réponse !
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Sam 27 Avr 2019 - 15:50
Mise au défi par sa question dubitative, tu lui réponds, sincère, le taquinant sur sa propre propension à répondre aux défis, satisfaite de l'entendre rire. « Je ne me serais jamais douté. Mais ne va pas croire que je t’admire pour autant ». Roulant les yeux vers le ciel, tu retiens une remarque désobligeante entre tes dents. Ça va, on a compris, t'es le roi du monde et rien ne t'impressionne. Pourtant, rien ne saurait entamer ta bonne humeur, ni ton enthousiasme et, lui faisant signe de te suivre vers le gouvernail, tu lui expliques le fonctionnement de l'engin - le principe est relativement simple, il suffit de le comprendre. Alors qu'il pose ses mains sur le gouvernail, tu retiens une exclamation enthousiaste - quelle mauvaise influence vous êtes, miss Savčenko, imagines-tu déjà le directeur te dire. Aucune chance, après tout, que ce soit lui la mauvaise influence, étudiant parfait qu'il est. Pourtant, le voilà qui t'encourage. « Ensemble, Savčenko », propose-t-il, et tu joints tes doigts aux siens sur le gouvernail, un léger frisson te parcourant l'échine au contact épidermique - tu le mets sur le compte de la brise fraiche qui vous entoure. « C'est 'capitaine' ou 'Lubia', matelot », dis-tu, sourcil arqué en sa direction, éclat joueur dans le regard cherchant à dissimuler le trouble léger qui t'a assaillie au contact furtif de vos doigts.
Reprenant contenance, tu pointes vers l'est de ta main libre, l'autre accrochée au gouvernail, guidant doucement les gestes de ton partner in crime (ou, à tout le moins, dans l'infraction de règlements scolaires) pour faire changer de cap au vaisseau. « Il y a une île, plus à l'est », commences-tu : le brouillard cache la ligne d'horizon, mais tu sais que le lac est gigantesque, ici. Tu poursuis, ta voix prenant des accents mystérieux de conteuse. « Couverte par les brumes, cachée. Personne ne nous y trouvera, si nous la découvrons - et notre frêle esquif sera sain et sauf, à l'abri des regards, lui aussi ». Tu complètes ton explication avec un sourire espiègle et légèrement suggestif, donnant un petit coup d'épaule sur son torse, silhouettes rapprochées permettant le contact familier. « Tu vois, je pense à ton dossier immaculé. Viens pas dire que je ne me soucie pas de toi, Eph' ». Si peu, et tellement, à la fois. Tu ajustes légèrement la direction prise par le vaisseau d'un nouveau contact des mains, accompagné d'un nouveau frisson (le froid, toujours). « C'est bon comme ça. Tu n'as qu'à garder le cap, maintenant - on file dans la bonne direction », lui affirmes-tu, avant de lui glisser un petit regard en coin. « Tu as des plans, pour l'an prochain? » La question. Quand tu ne seras plus là.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Lun 29 Avr 2019 - 22:12
« we're beautiful, but misunderstood »
►
Tu as beau tenter de te voiler la face de par tes répliques, tu n’en restes pas moins complètement à sa merci. Si elle le souhaite, la slave te manipules comme elle le désire. Toi, tu n’es qu’un vulgaire pantin en devenir qui oscillera toute ton existence entre tes quelques bonnes actions et tes coups fourrés. Alors fier comme tu l’es, tu prétends que tu ne l’admires pas pour un sou. Si elle ne répond pas sur ce terrain, tu sais très bien qu’elle n’en pense pas moins. Tant pis, tu passes pour un con, un abruti. Mais tu sais aussi qu’elle voit bien plus que cela en toi. Elle qui te connaît mieux que l’ensemble des étudiants de l’Institut. Tu sens tes doigts tressaillirent sur le gouvernail lorsqu’elle vient enfin joindre ses mains aux tiennes. Ce contact est étrange. Ta gorge se serre. Qu’est-ce que tu ressens exactement, là, tout de suite ? Tu n’as pas le temps de te poser une quelconque question supplémentaire. Tu souris à la précision. Ce sera donc ‘’Lubia’’, même si l’idée de la nommer par son nom de famille te permets de conserver une certaine distance. Ton esprit pointerait-il donc cela depuis le début ? Mettre de la distance entre vous ? Arrête, Volkov. Stoppe tout.
Tu suis de ton regard noisette la main libre qu’elle tend vers l’horizon, à l’est. Tu la laisse guider votre embarcation. Tu as toute confiance en elle. Instinctivement, tu essaies de déterminer où se cache l’île qu’elle mentionne. Néanmoins, le brouillard environnant est clairement trop dense pour voir au travers. Sans rien dire de plus, tu te sens transporté par ses dires. Elle ferait une très bonne conteuse. Tu dois l’avouer – enfin. Tu ris de bon cœur à tout cela. Derrière ton rire se cache également un soupçon – plus que cela en vérité – de reconnaissance. Elle se sourie de toi. Ou du moins de ton dossier académique. C’est rien. Et pourtant déjà beaucoup. Tu suis sa dernière indication, tu maintiens le cap, silencieux, jusqu’à cette question qui brise le silence qui vous enveloppe – et pas seulement. Tu sens tes mains se crisper sur le gouvernail. Merde. Qu’est-ce que tu dois répondre à cela ?
- J’ai sincèrement du mal à imaginer cette dernière année d’études. Pour l’instant, la seule chose dont je suis certain c’est que dans moins d’un an je serais marié.
Le ton de ta voix se fait plus monocorde que jamais. Ce n’est pas ton habitude de t’exprimer ainsi et encore moins sur un tel sujet. Enfin, tu te tournes de moitié vers ton aînée.
- J’appréhende beaucoup trop cette année à venir. En même temps, je pense avoir de quoi. Entre ce vaisseau, le mariage et …, ta voix s’estompe instantanément alors que tes joues prennent une teinte légèrement rosée.
C’est si difficile à dire, même pour toi, l’héritier Volkov ? Certainement. Après tout, tu n’es qu’un homme. Tu as du mal à l’avouer et encore plus à le dire. Son absence sera dévastatrice. Tu t’es trop attaché. Tu ne le regrette pas, mais tu penses en payer le prix.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Jeu 2 Mai 2019 - 17:58
Conteuse, airs de mystère dans la voix, tu fais tout pour rendre le moment plus léger, détourner ton attention des frissons qui t'ont parcouru l'échine et, douée, tu l'emmènes avec toi par la parole - n'est-ce pas par les mots que tu l'as convaincu de ce coup fourré? Tranquillement, pour détourner l'attention, tu poses la question, l'air de rien, alors qu'une partie de toi se serre - le coeur? L'an prochain. « la seule chose dont je suis certain c’est que dans moins d’un an je serais marié. » Un rictus dévore ton visage, et un juron t'échappe. « кобиляча срака! Si tôt? » Tu en oublies presque les traditions slaves, avec ta famille si particulière, mi-écossaise mi-ukrainienne, et tes parents qui, malgré leur sang pur, t'ont juré qu'ils ne négocieraient jamais d'alliance avec toi pour monnaie d'échange. Pourtant, nombreux sont vos compatriotes de sang pur qui sont fiancés, et dont les parents ont planifié le mariage pour la fin de leurs études. 17 ans - tellement jeune, pour fonder une famille. Ton âge. Tu ne sais même pas te gérer correctement, comment pourrait-on s'attendre à ce que tu fasses quoi que ce soit de responsable? Tu voles des bateaux, toi, plutôt. « Le devoir familial ... », marmonnes-tu entre tes dents, maintenant le cap sur le gouvernail alors que tu lances un regard en coin vers ton ami, incertaine du sentiment qui t'a envahie. Une pointe de regret, peut-être, mais tu t'arrêtes, ne souhaitant pas analyser davantage.
La voix monocorde, l'air résigné. Tu fronces les sourcils, peu habituée à le voir ainsi. « J’appréhende beaucoup trop cette année à venir. En même temps, je pense avoir de quoi. Entre ce vaisseau, le mariage et … » Tes prunelles d'acier observent sa peau se colorer, sang aux joues. Tu t'approches davantage, tentant de voir à travers lui non par magie, tu n'as jamais été intéressée par la legilimancie, mais avec un simple regard. Visages rapprochés, tu murmures. « et? » Prise d'une envie surprenante d'avoir une réponse claire, tu fais pourtant volte-face, par couardise, peut-être, par stress, par réaction épidermique face à votre proximité. T'écartant, ta voix se refait traînante, tranquille, peu impressionnée - une voix de pote, de mauvaise influence qui cherche à faire faire des mauvais coups aux autres, pas celle qui murmure, étonnée et curieuse de l'étrange sensation qui l'a envahie. « Me dis pas que tu as une autre catastrophe de planifiée pour l'an prochain? », dis-tu avec un air désinvolte, petit sourire espiègle en coin - quelles conneries pourrait-il bien inventer en ton absence? L'idée te peine. Tu seras à Inverness, et lui ici. Ta voix devient un murmure, à nouveau, comme si tu avais honte de l'aveu. « Ça va être étrange, d'être là-bas, et de te savoir ici ». Sans moi. D'un regard, tu avises un coffre fixé au mur menant à la cabine du capitaine, et tu l'ouvres d'un sort informulé, révélant de chaudes couvertures. Sourire aux lèvres, air de défi au fond des prunelles couleur de ciel teinté de nuages, tu en tires deux, en tendant une au Russe.
- Spoiler:
кобиляча срака = horse's ass!
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Mer 8 Mai 2019 - 15:07
« we're beautiful, but misunderstood »
►
Tu te demandes pourquoi elle a ainsi changé de conversation. Tu ne la questionneras pas là-dessus, bien trop préoccupé par la réponse à donner. Tu observes sont rictus et souris tant bien que mal suite à l’insulte lancée en langue ukrainienne. Si tôt, c’est bien le cas de le dire. Tes pupilles détaillent avec attention l’horizon qui s’étend au-delà du vaisseau. Vous avez désormais dépassé la barrière brumeuse derrière laquelle vous serez à l’abri de tout. Un soupçon de confiance t’envahis, tu manies le gouvernail avec un peu plus de subtilité, tu oses même réaliser de légère déviation à droite, puis à gauche. Tu n’aurais jamais pensé qu’il puisse être aussi reposant de diriger un tel navire. « Le devoir familial, oui » reprends-tu en confirmant d’un geste de la tête. Tu peines à ravaler ta salive. C’est douloureux de s’imaginer ainsi, un avenir tracé par une lignée d’élitistes. « Il faut faire perdurer les Volkov, le groupe avant l’individu, la famille avant soi » précises-tu dans un souffle, navré. Il te semble bien que la jolie puisse comprendre ce que tu ressens dans une certaine mesure. Mais, tu crois également savoir que sa famille est bien moins à cheval que la tienne sur les convenances des sang-pur.
Ta voix, comme coupée, n’a pas su mettre en mouvement le reste de tes pensées. Tu as lu dans la bibliothèque du manoir un ouvrage d’un célèbre psychologue russe du nom de Vygotski qui a basé une partie de ses travaux sur l’idée que la pensée s’affine dans le langage. Finalement, si tu ne parviens pas à exprimer l’entièreté de tes sentiments, tu te demandes si ce n’est pas directement dans ton esprit qu’il y a un souci. Tu n’as peut-être pas assez réfléchit sur la question. En revanche, tu as très bien sentis tes joues prendre une légère teinte rosée. Si ce n’est pas tes paroles qui affinent ta pensée, alors ton corps prendra le relai. Cela répond à ta précédente question. En partie du moins. Instinctivement, tu détournes le regard alors que Lubia s’est rapprochée de toi. Elle souhaite avoir une réponse certainement plus claire à ce ‘’et…’’. Tu souffles, un instant. Elle a vite déchanté, se tournant de l’autre côté. Tu l’as échappé belle.
L’air de rien, la demoiselle reprend. Tes phalanges se serrent davantage autour du gouvernail. Tu te sens complètement crispé sur cet instrument de bois. Pourquoi ? En plein apprentissage de l’occlumencie, tu parviens un peu mieux à organiser tes pensées. C’est un véritable atout dans cette situation. Mais tu n’es qu’au début de ton apprentissage, alors il y a encore des couacs. Tu es bien loin d’être un grand occlumens. Pas à ton âge, pas pour l’instant. Sourire – déjà – nostalgique qui étire tes lèvres, tu ne peux retenir un léger rire. « Et … Je prévois de libérer une Chimère dans la bibliothèque » ajoutes-tu finalement à la suite de ce fameux silence. « Je suis relativement sérieux, en fait. » L’étincelle dans ton regard s’amplifie quelques secondes puis se fane instantanément. Ton sang ne fait qu’un tour dans ton corps. Ce qu’elle vient de te dire, ce n’est vraiment pas rien. Enfin, c’est comme cela que tu l’interprète du haut de tes presque dix-sept ans. Tu ne réponds pas de suite, et par chance la slave a pour idée de vous emmitoufler dans de lourdes et douillettes couvertures. Excellente idée. Tu t’en saisis et t’enroules à l’intérieur. Douce sensation. « Ce sera étrange. Qui me tendra une couverture quand j’aurais froid ? » Dis-tu sur le ton de la plaisanterie. « Qu’est-ce que tu comptes étudier à Inverness ? » Ton menton se baisse, honteux. « Tu m’écriras ? » Tu relèves un peu la tête jusqu’à croiser son regard aux nuances d’acier. « Même si c’est juste pour suivre l’avancement de l’infiltration de la Chimère dans l’institut. » Tu essaies bien sûr de te rattraper sur tes intentions, sur tes souhaits. Ce n’est pas si simple que d’être confronté à certains sentiments.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Lun 20 Mai 2019 - 8:39
Tentant d'ignorer le trouble qui t'a saisie au contact des peaux, tu lui demandes ce qu'il compte faire l'an prochain, plutôt. Plus sûr, de circuler sur ce chemin connu, plus facile, plus sécuritaire que de regarder le second passage, retors, inconnu, que le frisson sur ton échine t'a fait miroiter, l'espace d'un instant - allons, ce n'était que le froid. « Et … Je prévois de libérer une Chimère dans la bibliothèque. Je suis relativement sérieux, en fait. » Exclamation de surprise impressionnée de ta part, tu lui décoches un regard admiratif en coin, avant de siffler légèrement ton appréciation. Tes prunelles caressent le brouillard qui vous enserre, écrin protecteur qui vous laisserait faire toutes les conneries du monde à l'abri des regards - à l'échelle des bêtises, pourtant, difficile de trouver pire que ce que vous faites présentement ... si? « Le directeur va trouver le moyen de me blâmer pour, tu verras. 'Vous êtes une mauvaise influence, Savčenko' », dis-tu en une imitation acceptable du sombre homme dirigeant l'institut, qui t'a déjà fait remarquer sans l'ombre d'un sourire qu'il pourrait réinstaurer les châtiments corporels juste pour toi. Tu avais eu peur, à l'époque. Maintenant? Tu t'en vas, rien à foutre. Pourtant, tu murmures l'étrangeté de le savoir ici pendant que tu seras au loin, l'an prochain, avant de te ressaisir et de lui tendre un plaid. Tu t'y enroules toi-même, ressentant une étrange pudeur pour la première fois, comme si tu pouvais mieux lui parler une fois que vos corps seraient couverts des couvertures et non à l'air, libres d'êtres contemplés par l'autre. « Ce sera étrange. Qui me tendra une couverture quand j’aurais froid ? » Tu ris, et tu lui donnes un léger coup de coude pour accompagner le son de plaisir. « T'auras pas froid, personne d'autre t'attirerait dans un coup comme celui-ci ». Un éclat taquin scintille dans tes yeux, accompagné d'une lueur jumelle, inconnue. Si tu en étais consciente, tu l'écraserais probablement, mais qu'en sais-tu, du haut de tes dix-sept ans?
« Qu’est-ce que tu comptes étudier à Inverness ? Tu m’écriras ? » Regard incrédule, tu le contemples dans sa position honteuse, et tu te penches pour que vos prunelles se croisent, valse d'ébène et d'acier. « Même si c’est juste pour suivre l’avancement de l’infiltration de la Chimère dans l’institut. » Un petit sourire étire tes lèvres - tu acceptes le revirement de narration, en ressentant presque du soulagement. Trop épidermique, de laisser l'idée de lui écrire en suspens, simplement pour garder le contact? Admettre qu'il va te manquer. « Je ne raterais rien de cette histoire, c'est certain. Bien sûr que je t'écrirai », dis-tu en corrigeant légèrement l'angle pris par le vaisseau - vous n'y voyez pas grand chose, mais tu réagis à l'instinct, comme souvent. Tu réponds à sa première question, maintenant que tu n'es plus distraite par le trouble du jeune homme, écho du tien - « Justice magique. Pour travailler dans les relations internationales magiques ». L'idée peut sembler ironique, il est vrai qu'à prime abord tu parais avoir aussi peu de diplomatie qu'un dragon, mais tu as toujours eu d'excellents instincts manipulateurs et, malgré les apparences, tu sais très bien te contrôler - même tes conneries ont quelque chose de calculé. Tu hausses les épaules, décochant un irrésistible sourire au Russe, battant exagérément des cils comme une femme en pamoison. « Paraîtrait qu'être polyglotte et diablement charmante est un atout ». Les pans de brume laissent enfin apparaître une petite île, et tu la pointes, petit cri de victoire quittant ta gorge, sourire carnassier fendant ton visage. « Viens, on va jeter l'ancre. Pas magiquement, cette fois, Volkov », préviens-tu, menace dans la voix s'il ose le faire autrement que par la force des bras, sourcil arqué. Tu attends qu'il te suive et tu lui désignes le mécanisme permettant à quatre bras seuls de faire remonter le poids lourd de l'ancre, mais pour l'heure vous n'avez qu'à la jeter. Libérant le joint qui retient la figure de plomb, tu lui décoches un sourire triomphant. Vous êtes libres de vos mouvements, des regards, de cet institut qui vous abrite depuis des années, de vos familles. Pour l'instant.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Sam 25 Mai 2019 - 19:22
« we're beautiful, but misunderstood »
Tu te vantes, tu fanfaronnes avec cette idée de libérer une chimère au sein de l’Institut. Pourtant, tu as lu assez d’ouvrages sur les créatures dangereuses pour savoir que tu risquerais ta peau simplement en approchant un spécimen. Ce qui te plait, en l’instant, c’est surtout l’expression de surprise affichée sur le visage de la jeune femme. Cette impression qui t’envahis d’être capable de l’impressionner. Tu dois l’avouer, c’est extrêmement satisfaisant. Tes pulpes prennent la forme d’une esquisse sournoise à son imitation du directeur. Cet homme est effrayant, vieux et ridé, mais surtout angoissant. « Je lui ferais remarquer combien tu es une source d’inspiration pour moi. » Ta gorge se serre un instant, teinte rosée sur tes joues. Tu te rends compte de ce que tu viens de dire, ça n’est pas rien. Tu éclaircis le timbre de ta voix, gêné. Silencieux cette fois, tu t’es enroulé dans le plaid tendu par le douce Lubia. Tu accueilles son coup de coude dans un rire qui raisonne avec le sien. Il est bien évident que personne d’autre que la jolie slave ne pourrait t’embarquer dans une situation pareille. Ce qui est en train de se passer, autant dire que cela relève du délire, de l’idéation la plus loufoque qui puisse être. Et pourtant. « Personne d’autre, à part toi. »
Vos iris se croisent, tu essaies d’y percevoir quelque chose. Tu tentes tant bien que mal de déceler une quelconque émotion dans son regard. Soulagement qui t’envahis l’esprit. Apaisement qui prend le dessus sur ton corps. Elle t’écrira. Lubia est une personne de confiance, de parole. Tu as confiance. Si elle te répond qu’elle t’écrira, c’est qu’elle le fera. Combien de temps ? C’est autre chose. Tu ne préfères pas t’y confronter pour l’instant. Tes prunelles aux reflets ébènes témoignent de ton admiration – et bien plus, à n’en pas douter. Justice Magique, donc, pour une carrière à l’international. Tu laisses échapper une expression de stupeur. Incontrôlable, ton regard détaille l’expression de son visage. Certes exagérée par ces battements de sourcils, mais tout à fait charmante. C’est qu’elle est belle, Savčenko. « Sûrement, oui. » Une pointe de jalousie se fait sentir dans le son de ta voix. Tu t’entends parler, tu prends conscience que ton comportement non verbal trahit probablement un état émotionnel plus profondément ancré en toi. « Je veux dire par là, qu’avec de telles facilités, une belle carrière t’attends. » Tu te rends compte que tu racontes n’importe quoi. Instinctivement, comme pour te protéger tes mains se resserrent contre la couverture de coton qui entoure ton corps. Depuis quand Ephrem Volkov a-t ’il besoin de se cacher du regard d’autrui ?
Le poignet de l’étudiante désigne alors une petite île dont les contours se dessinent au loin juste devant vous. Le temps d’un instant tu te surprends à détailler le visage tourné de ton amie. Un frisson s’empare de ton échine. D’un mouvement vif tu te détournes pour regarder le même point qu’elle. « OK, Savčenko. » Ta réponse est simple. Tu tentes la provocation par l’usage de son nom de famille, contrairement à ce qu’elle a souhaité plus tôt. Qui aime bien châtie bien, dit-on. Tu prends la suite de ses pas et suis ses gestes qui sont plus techniques qu’il n’y paraît. Sourires silencieux échangés. Tu prends l’initiative de sauter par-dessus bord, atterrissant sur la terre ferme. Aventurier dans l’âme, tu ne mets pas longtemps à te hisser sur un rocher pour admirer l’étendue terrestre qui s’offre à vous. A l’horizon tu observes une petite ruine semblable à celle d’une forteresse ancienne. « Peut-être une ancienne partie de l’Institut ? » A vrai dire tu n’en sais rien mais ton aînée est plus calée que toi en Histoire de la Magie. « Quoi ? T’as peur du Spectre de la mort ? » Lances-tu alors que tu as déjà gravi plusieurs dizaines de marches de pierre, te hissant contre une bordure encore préservée des années écoulées. « Dommage qu’il y ait ce brouillard. Je paris que la vue serait superbe. » Néanmoins, c’est ce brouillard qui vous protège en ce moment-même de tous les potentiels regards invasifs. C’est votre instant.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Lun 10 Juin 2019 - 11:16
Adolescents fanfarons qui usent de bravades idiotes l'un avec l'autre, pour impressionner, pour montrer que l'autre n'est pas seul dans sastupiditéhardiesse. À l'idée que le jeune homme libère une chimère, surprise, tu te reprends en pariant que le directeur trouverait quand même le moyen de te blâmer pour - ce qui est loin d'être faux. « Je lui ferais remarquer combien tu es une source d’inspiration pour moi. » C'est davantage la réaction épidermique du jeune homme que ses paroles qui te font hausser un sourcil. Tu aimes l'idée d'être une source d'inspiration, surtout pour lui, même si tu deviens inspirante uniquement pour ta témérité mal placée ... Pourquoi rougit-il, dans ce cas? Pourquoi rougis-tu, écho carmin sur les joues pour répondre au sien? Sans répondre, le coeur battant légèrement plus vite, tu prends les plaids pour détourner l'attention sur ce sujet qui devient rapidement glissant. Tu affronterais cent fois le directeur en furie, pourtant - on ne subtilise pas le vaisseau fantôme sans se douter qu'on risque l'expulsion. Malgré la chaleur des plaids vous entourant, malgré les tentatives de faire diversion, tu sembles constamment revenirpar exprèsaccidentellement sur ces non-dits qui tentent de se faufiler à travers votre conversation téméraire et prudente à la fois. « Personne d’autre, à part toi. » Tu rougis davantage. T'as le palpitant qui se précipite dans ta poitrine - l'idée d'être unique, exceptionnelle, spéciale à ses yeux d'adolescent, d'homme en devenir. Vos prunelles se croisent, métal et terre, et un frisson léger parcourt ton échine.
Distraction à nouveau, pour parler de ton avenir. Tu la joues assurée, terriblement sage et pleine d'expérience, comme si un an de plus fait de toi une experte en tous domaines. Battant des cils, moue séductrice caricaturale au visage, tu rigoles. « Sûrement, oui. Je veux dire par là, qu’avec de telles facilités, une belle carrière t’attends. » La reprise et le ton ne t'échappent pas et, tête penchée sur le côté, tu jauges ses poings serrés sur son plaid de tes prunelles couleur de mer tachée d'orage. Gris-bleu comme celles des Blackwood, ta mère te l'a dit : c'est elle qui te les a données. La mâchoire qui se dessine lentement sur le visage d'adolescent, la tignasse aussi sombre que la tienne. Les joues couleur d'aube. « Ma place, je l'aurai volée à personne », répliques-tu. Tu sais ce qu'on dira : tes parents travaillent au Ministère, ton père est directeur de département, tu es au sorcière au sang purbien comme il faut. Tu veux leur prouver que tu mériteras ta place, peu importe les privilèges que tu as eus en grandissant. « Même pas pour de beaux yeux ». Tes propres prunelles s'attardent un instant de trop sur celles du Russe. et les siens? L'île vous sauve, te sauve - combien de temps sauras-tu trouver des distractions, des excuses, des tournures de phrase pour t'empêcher de t'attarder sur le fourmillement que tu ressens à présent au bout de tes doigts?
Reprise assurée, tu donnes tes instructions avec ton ton de capitaine à nouveau - l'aventure t'échapperait-elle un brin, se démultipliant en une myriade de possibilités, l'une d'entre elles te semblant trop tentante pour la regarder? « OK, Savčenko ». Sourcil haussé, tu relèves le nom de famille - il veut jouer? Tu t'approches légèrement, provocatrice ne maîtrisant pas réellement la situation. « Capitaine », corriges-tu, avant d'ajouter, goguenarde : « j'accepte aussi 'maitresse' ou 'ô irrésistible pirate' ». Tu hausses les épaules, sourire aux lèvres, lui désignant le fonctionnement du mécanisme pour harnacher l'imposant voilier. Sitôt l'ancre jetée, le Russe saute, agile, et tu le suis du regard alors qu'il s'éloigne pour observer le décor, son attention s'attardant sur une structure mal en point. « Peut-être une ancienne partie de l’Institut ? Quoi ? T’as peur du Spectre de la mort ? » Marmonnant un juron en ukrainien entre tes dents, tu sautes souplement sur la terre ferme pour emboîter le pas au jeune homme, le rejoignant dans ce qui semble être une ancienne tourelle à demi grugée par le temps. Observant la structure, tu secoues la tête d'un signe de négation, tes courtes mèches de jais se déplaçant au gré de tes mouvements. « La pierre n'est pas la même, ni la facture de construction. Regarde, il y a des chevilles de métal qui retiennent les pierres. C'est une construction moldue médiévale », dis-tu en caressant d'un doigt fin les pierres du mur contre lequel l'étudiant est appuyé, prenant garde à ne pas entrer en contact avec le plaid qui couvre sa peau. Ton regard suit le sien, hochant la tête alors qu'il t'affirme que la vue serait superbe sans le brouillard. « Pas faux », dis-tu, « mais on se serait déjà fait attraper. Entre une vue magnifique, et ... » Ta voix s'étouffe dans ta gorge. Qu'allais-tu dire? Et cet étrange moment avec lui? Tu n'aurais pas échangé cette aventure contre un millier de vues splendides. Tu te racles la gorge, serrant ton plaid autour de tes épaules, préférant te poser toi aussi le dos au mur. Plus sécuritaire, de contempler l'horizon, que d'affronter ses prunelles d'ébène. Côte à côte, vous vous frôlez, tissu des couvertures séparant vos peaux. Tu frissonnes. Peut-être pas si sécuritaire que ça en fait. Il est si rare que tu ne saches pas quoi dire - mais est-ce réellement que tu as perdu tous tes moyens, ou que tu veux cesser de lui échapper? « et donc, cette fameuse fiancée ... » souffles-tu, pointe de jalousie dans la voix, tournant le visage vers lui, observant l'angle de sa mâchoire de tes prunelles d'acier, trouble étrange au fond des entrailles.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Dim 23 Juin 2019 - 10:50
« we're beautiful, but misunderstood »
Pourtant jeune, tu possèdes déjà des capacités d’abstraction et de réflexion importantes. Tu en viens à te demander si le langage, chez l’être humain, ne viendrait pas masquer, envelopper la gêne qu’il existe dans toute relation. Néanmoins, réside inlassablement cette dimension qui nous échappe, qui t’échappes en l’instant. Tes paroles se font tantôt libératrices, tantôt évocatrices de tes sentiments. Certainement tout aussi difficiles à penser qu’à avouer. Si le rouge te monte aux joues, tu observes qu’il en va de même chez ton amie aventurière. Est-ce que ? Est-ce qu’elle ? Tu n’as pas le temps d’y repenser, du moins c’est ce que tu penses instinctivement alors qu’elle évoque sa très certaine future carrière au Ministère. Tu crois que le sujet va te permettre de dévier, de passer à autre chose. Absolument pas puisque tu parviens à t’enfoncer un peu plus en la complimentant sur ses facilités physiques. C’est vrai qu’elle est belle la slave. Tu acquiesces, sourire aux lèvres, à ce qu’elle réplique avec ardeur. Non, sa place elle ne l’aura volé à personne.
Alors tu reprends sur le ton de la provocation. C’est probablement le terrain sur lequel tu es le plus à l’aise. Façade de petit con bourgeois qui pourtant ne te convient pas du tout. Tu n’as pas choisi de vivre dans de telles coutumes. Celles-ci t’emprisonnent et te rendent malheureux. Cependant, ce sera pourtant ce milieu qui fera de toi le sorcier influent et doué que tu deviendras dans quelques années. Tu n’en as pas encore conscience. Ta gorge se serre en la voyant s’approcher de toi ainsi. ‘’Eh merde’’, penses-tu, t’es censé faire quoi maintenant mini-Volkov ? Sourire carnassier, moitié amusé par l’évocation du titre de ‘’capitaine’’. Tes sourcils prennent une arcade toute particulière suite aux deux derniers potentiels surnoms. « C’est un peu intime, non ? » questionnes-tu dans un rire. « Je veux dire, n’est-ce pas un peu précipité, Ô irrésistible capitaine ? » Dans ton esprit cela ne l’est pas. De réflexe tes bras viennent enlacer ton propre buste. Marque comportementale de défense vis-à-vis d’une réalité extérieure à laquelle il devient difficile de faire face.
Par chance – encore une fois – la jeune femme aux yeux métalliques dévie son attention sur le navire à bord duquel vous vous trouvez. Une fois sur la petite île, tu es directement interpellé par les ruines qui s’offrent à vos regards adolescents. Telle une experte ton aînée ne met pas longtemps à poser des mots sur ce qui te laisse penser à une ancienne partie de Durmstrang. Impressionné par ce que tu entends, tu lâches une expression de surprise. Tu n’aurais pas cru tomber sur une construction moldue, pas de cette manière du moins. « C’est impressionnant » commentes-tu, appuyé contre cet ensemble de pierre que tu détailles. Tu en viens au brouillard, au point d’avoir l’impression d’embrouiller le discours de ta compagne de prises de risques en tout genre. Tu as dit quelque chose de travers ? Tes prunelles passent sur l’infime séparation de tissu qui vous sépare l’un de l’autre. Maudit plaid. Ton palpitant fait un bond dans ta poitrine à l’évocation de cette fiancée. Si tu étais plus familier avec ce genre d’ambiguïté qu’il y a entre vous deux, tu aurais certainement noté la présence d’une tonalité jalouse dans le son de sa voix. Mais cela n’est pas le cas. Tu parais ainsi bien naïf. Tu sens son regard peser sur ta personne. Qu’est-ce que tu dois répondre ? Tu ne réfléchis plus. « Très mal choisie. Ce n’est pas celle que je veux. »
Tu te retires de la dureté du mur pour t’adosser juste en face d’elle et ainsi pouvoir observer ses réactions. Tu tentes de la jouer stratégique même si tu n’es clairement pas à l’aise sur cette pente glissante. « Elle a tout pour elle. Je te laisse imaginer le tableau, riche, séduisante, maniérée et de sang-pur évidemment. » L’ironie est perceptible dans le timbre de ta voix. « Il lui manque ce tempérament que tu … » Tu te stoppes à temps. Ou pas du tout en fait. Tu en as déjà trop dit. « Je dois l’épouser à la fin de ma dernière année ici » précises-tu pour te rattraper tant bien que mal. Tu plonges ton regard sur le sol devant toi, seul endroit de réconfort – de refuge – en l’instant. « Tu as quelqu’un en vue, toi ? » demandes-tu avec une animosité que tu n’as pu détourner.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Lun 1 Juil 2019 - 16:15
Toujours la bravade, entre vous - tu tentes de vous imaginer, plus vieux, encore amis (le contraire serait impossible, après tout). Toi, un peu moins peste, tout aussi chiante. Lui, qui mord un peu moins aux hameçons, mais tout aussi partant pour te suivre dans tes bêtises. Tu dessines une approximation de vous, adultes, dans ta tête, et l'image te plaît, alors que tu le rabroues sur le titre à te donner. « C’est un peu intime, non ? Je veux dire, n’est-ce pas un peu précipité, Ô irrésistible capitaine ? », demande-t-il, et tu le fixes, prunelles métalliques inquisitrices, curieuses, alors que le Russe s'enserre dans une position de protection. Ta voix caresse. « Même pas un peu », répliques-tu avant de le rejoindre sur la terre ferme. Discours d'architecture, hypothèses sur le passé de l'endroit, tout pour te distraire des frissons qui t'ont parcouru l'échine, du contact presque physique que tu as ressenti de son regard sur toi. Adolescente qui se donne si aisément des airs d'expérience, tu préférerais contrôler la situation davantage, mais la perte de contrôle t'intéresse étrangement.
Tu en dis davantage que tu ne l'aurais voulu, en t'arrêtant dans ta lancée. Quand perds-tu tes mots, après tout? Toi qui rêves de devenir diplomate, roublarde pour trois, quand es-tu assez troublée pour que les mots, tes plus belles armes, s'étouffent dans ta gorge? Jamais. Tu souffles, grain de jalousie tissé dans ta voix qui murmure, presque honteuse de poser la question. « et donc, cette fameuse fiancée ... » Tu aimerais qu'il te dise ... quoi donc? « Très mal choisie. Ce n’est pas celle que je veux. » Ça. Précisément ça. Oseras-tu le regarder alors qu'il affirme ce que tu voulais entendre? Tes prunelles glissent sur lui, sur son visage alors qu'il se place face à toi. Aïe. Aucun échappatoire, d'ici. Valse d'ébène et d'acier, à nouveau. « Elle a tout pour elle. Je te laisse imaginer le tableau, riche, séduisante, maniérée et de sang-pur évidemment ». Un rictus méprisant orne tes lèvres, en réponse à l'ironie teintant ses cordes vocales, mais aussi parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre alors qu'un poids jaloux éclate dans ta poitrine. Tu ne fais qu'acquiescer. « Évidemment », dis-tu de ton ton le plus dédaigneux, comme si les qualificatifs dont Éphrem a fait la liste n'étaient pas souhaitables. Certes, pour un sang pur comme lui, sa fiancée n'aurait pu être mieux choisie, semblerait-il. « Il lui manque ce tempérament que tu … » Le Russe s'arrête net, mais tu t'étais légèrement avancée alors qu'il parlait, presque captivée par ses paroles. « que je ... ? », murmures-tu, mais il se reprend rapidement. « Je dois l’épouser à la fin de ma dernière année ici ». Tu hoches la tête, un sourire moqueur ornant tes lèvres pleines. « Sois heureux : si on se fait renvoyer, tu ne valideras pas ta dernière année et tu n'auras pas à l'épouser ». T'es un peuidioteun génie, il faut l'admettre. « Tu as quelqu’un en vue, toi ? » N'est-ce pas un grain de colère qui se glisse dans la voix du jeune homme? Tu plisse les paupières comme si tu voulais le disséquer,heureusesurprise d'entendre ce genre d'animosité chez lui. Ton regard d'acier fiché dans le sien, tu souris. Un sourire mi-moqueur, mi-sincère. « Je l'ai bien en vue, oui », dis-tu sans le quitter des yeux. « Un petit con de bourgeois qui aime prétendre qu'il ne se soucie pas des autres », dis-tu, franchissant la distance qui vous sépare. « Si seulement il jouait mieux la comédie ». Comme un couperet, les mots tombent au même rythme que tes mains, de part et d'autre de son cou, sur le mur médiéval. Le plaid à peine accroché sur tes épaules, l'air frais arrache un frisson à ta peau. Les prunelles se fixent comme des serpents ne voulant pas céder les premiers, pierre et métal en fusion. Tu cueilles ses lèvres avec une assurance à moitié feinte, les doigts s'accrochant au plaid du jeune homme, n'osant pas t'aventurer plus loin, à demi par pudeur, à demi par manque d'expérience. Il y a eu Anja, l'été, mais de contact masculin? Jamais.
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Re: (fb x durmstrang) we're beautiful, but misunderstood x lubia
Lun 1 Juil 2019 - 19:47
« we're beautiful, but misunderstood »
Sans en être réellement conscients, vous jouez tous deux la même pièce, oscillant entre des répliques à moitié suggestives, d’autres plus gênées, certaines plus volubiles. Le manque d’expérience opère sans doute dans ce jeu de langage que vous ne maîtrisez guère. Pourtant, entre les lignes se dessinent les contours d’un dialogue plein de significations. Alors tu reparles de cette jeune femme, potentielle épouse envers laquelle tu n’éprouves aucune haine. Simplement, tu penses qu’elle perd également son temps avec toi. Mais les obligations réservées par vos lignées vous rendent excessivement dépendants aux choix de filiation. Tu déroules le fil de tes mots, tu sens le regard de la slave qui t’inspecte sous tous les angles. Tu ne sais pas réellement comment réagir. Faut-il réagir ? Tu rougis légèrement à cette pensée. Son rictus te fait rire un instant. Voilà la Lubia que tu apprécies tant. Son ‘’évidemment’’ te fais dire qu’elle pense exactement la même chose que toi. Ouf.
C’est donc rassuré que tu poursuis la discussion pour en arriver jusqu’à cette question de tempérament. Sans avoir pu t’en rendre compte tu viens d’atteindre un point de non-retour. « Que tu … » répètes-tu après la belle, comme un idiot. Tu ris. A ce qu’elle vient de dire. Tu acquiesces simplement. Elle n’a pas tort du tout. Si tu redoubles, pas de mariage. Du moins c’est encore le seul point de contrôle que tu pourrais encore avoir. Tu détournes enfin la question. Là, sa réponse te mets à mal. Tu sens tes jambes perdre toute leur contenance. Bien en vue ? Tes yeux prennent une allure encore jamais présente sur ton visage. Ses prunelles dans les tiennes, tu ne bouges plus, saisis par les termes qui suivent.
T’es complètement immobile. Incapable de rien. Incapable de bouger. Tu restes là, comme un ahuri, sans broncher. La gorge serrée. Le regard à moitié vide. Elle parle de toi et visiblement elle a tout compris. La distance entre vous se réduit de plus en plus au fil de ses paroles. Tu voudrais t’échapper. Incapable de faire face. Pourtant tu ne bouges pas davantage. Ses mains semblent te maintenir dans un état d’enfermement. Tu es prisonnier, tu ne peux fuir. « Il ne seras jamais très doué pour ces choses-là » souffles-tu avant de laisser ses lèvres goûter aux tiennes. Timidement, sans réellement savoir quoi faire, tu agrippes son plaid que tu approches du tiens. Dernière réelle étoffe qui te sépare d’elle. Baiser échangé. Tu descends lentement le menton vers le sol, léger sourire étirant tes fossettes. Tu remontes ton regard vers le sien, légère esquisse au coin des lèvres. « Je n’ai jamais su te le dire » confies-tu dans une intonation non habituelle. Tu recaptures ses lèvres avec douceur sans pour autant être assuré de ton geste. Contact léger mais rassurant. « T’es une belle personne, Lubia Savčenko. »
terminé
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