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birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Ven 1 Fév 2019 - 22:28
Qui avait inventé cette foutue date du 14 février ? Impossible d'aller où que ce fût sans être envahi par le marketing Saint-Valentin, les fleurs, les coeurs, les anges, l'injonction à être amoureux. Vaste blague anxiogène, qui donnait la nausée. L'astuce pour Oz, c'était l'anniversaire de Sasha -assez drôle que ce don juan soit né le jour des amoureux. Chaque année depuis Poudlard, les deux Anglais faisaient une fête terrible le 14 février, dans laquelle la seule forme d'amour résidait dans le nombre de jeunes femmes qu'ils embrassaient ou sautaient au cours de la soirée. Une manière ironique de célébrer la fête industrielle tout en s'amusant avec une indécence de gamins. Une fois exilé en Amérique, Oswald réussit à éviter la date fatidique en se trouvant toujours à des endroits assez reculés pour ignorer la célébration du saint patron des couples. Il n'avait jamais eu envie de jouer le jeu de cette soirée obligatoire, de ce parfum entêtant de roses et de promesses factices. Et cette année était la pire. Comme s'il n'y pensait déjà pas en permanence, tout lui rappelait Murphy. Il se voyait avec elle dans les couples qu'il croisait, il se demandait des choses stupides comme la robe qu'elle aurait porté s'il l'avait invitée, s'il aurait été obligé de mettre un costume. Puis il se rappelait douloureusement qu'il ne l'avait pas invitée, parce qu'il n'en avait aucun droit, parce qu'elle ne l'avait de toute manière pas recontacté depuis son accident. Noyé dans les regrets -de l'avoir abandonnée, de l'avoir revue, d'attendre comme un con qu'elle se manifeste, de ne pas oser la revoir, excédé par cette date à laquelle l'univers entier voulait retourner le couteau dans la plaie, il n'avait pas envie d'aller à la soirée d'anniversaire de Sasha. Leur adolescence était loin derrière eux. Sasha était empêtré jusqu'au cou dans ses histoires de paternité, aucun des deux n'avait le coeur à faire la fête comme avant. Bien sûr, il irait. Mais plus tard. Quand la soirée serait bien avancée, et quand il serait assez soûl pour supporter l'ambiance. Avoir 31 ans et devoir se soûler le soir de la Saint-Valentin, quel cliché.
Se trouvant trop pitoyable pour être de bonne compagnie, Oswald errait donc dehors. Il n'aimait pas boire à son propre bar, où il devait garder une certaine contenance. Si on lui avait dit dix ans auparavant qu'un jour il serait propriétaire d'un bar dans lequel il ne pourrait pas prendre de cuites, il aurait trouvé l'idée affreusement cruelle. Bouteille à la main aussi entamée que lui, il déambulait vaguement le long du port d'Inverness. Son regard d'acier évita un couple enlacé et glissa sur les bateaux amarrés là. Une information cherchait à faire son chemin dans son esprit. Il savait qu'il connaissait quelque chose lié à cet endroit. Quelqu'un ? Les différents clients et fournisseurs de ses trafics passèrent en défilé dans sa tête, sans que le déclic ne se fasse. C'était quelqu'un de plus intime, de plus ancré en lui. Perplexe, le sorcier avait l'impression de l'avoir sur le bout de la langue, comme une odeur particulière qu'on connaissait sans retrouver le nom. Un parfum unique, une présence... Lubia. Les yeux embrumés la cherchèrent presque à bord des bateaux qui s'alignaient au-devant de lui. La belle Ukrainienne. Le souvenir de leur dernière entrevue lui serra le coeur, de nostalgie, d'amertume, d'ironie. Il s'amusa de la force de sa mémoire, qui lui laissait presque croire que la sorcière se trouvait là, tout près... Juste derrière lui ? Alarmé par un instinct étrange, le sorcier se retourna brusquement, persuadé de se sentir ridicule de sursauter sans raison. Sauf qu'elle était là. You ? Il clignait des yeux, incrédule, et jeta un regard suspicieux à sa bouteille d'alcool, avant d'examiner la jeune femme d'un air
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 2 Fév 2019 - 14:53
14 février 1986. Naissance à Odesa. Tes parents t'ont nommée Lubia, en l'honneur de la Saint-Valentin - parce que ta mère a un sens de l'humour un peu pourri et que ton père est un grand romantique. Love. Lyubit. Lyubov. Lubić. Lubia. Alors que tu vivais toujours en Ukraine, tu sortais toujours avec un ami le soir de ton anniversaire, et vous faisiez systématiquement une fausse demande en mariage. Au début, tu acceptais, et hop on vous offrait du champagne, mais vous avez rapidement constaté que rien n'attire mieux l'alcool gratuit qu'une demande refusée. C'était donc devenu une tradition: chaque année, un bar différent, l'un de vous se faisant artificiellement briser le cœur. Vous repartiez agrippés l'un à l'autre, le pas tanguant et la bouche pleine de bêtises à demi-crachottées dans un mélange d'ukrainien et de russe. Aujourd'hui, tu ne feras rien de la sorte, pourtant. Tu es allée au travail, trouvant une douce note de la part de Caleb posée sur ton bureau, te souhaitant un joyeux anniversaire et t'expliquant qu'il doit passer la soirée avec Thais. Tu as fait mine de faire le décompte sur tes doigts. Ta famille? Tu ne peux pas blairer ton oncle et ta tante Blackwood, et ils te le rendent bien. Tu n'es pas assez proche d'Ethan pour débarquer à l'improviste, bien que tu te doutes que le petit con ne refuserait pas une beuverie si tu la lui proposais. Tu pourrais aller voir Evelyn, mais elle est encore mal en point depuis sa convalescence. Des amis, à Inverness? Tu n'en as pas. Des débuts de balbutiements, au plus. Pearl, que tu as retrouvée et qui s'appelle désormais Raina - elle travaille au Filet, ce soir. Calypso, petit flirt adorable, également employée du speakeasy? Franchement, quelle ringardise que d'aller lui proposer de sortir le soir de la Saint-Valentin. Si ça se trouve, tu devrais passer toutes tes soirées au Filet, vu le rythme auquel tu sembles te lier à ses employés. Il y a bien ce barman, le lycan, avec lequel tu as passé un début de soirée si ... électrique. Si tu devais hiérarchiser, que dirais-tu? Ami? Probably the closest thing anyway. Tu as bien relevé l'ironie.
Ta journée de travail terminé, tu as transplané à la marina, tes pieds s'enracinant sur la terre ferme alors que tu te diriges vers les quais qui te mèneront à ton voilier. La pleine lune est dans cinq jours - tu la sens déjà dans tes veines, pulsant délicieusement, t'appelant. Soon, my love. Soon, I'll run under your light. Tu le sens avant de le voir, un mélange de fumée et d'alcool. The barman. Souvenir d'un jeu de dés et d'une vulnérabilité surprenante. Oz. Joueuse, tu le suis d'un pas feutré, attendant de voir ce qu'il fera, parcourant toi aussi la longueur du quai vers les bateaux. Quel gâchis, te dis-tu. S'il ne passait pas tout ce temps à maudire sa lycanthropie, il t'aurait sentie arriver avant que tu ne fasses un pas. But he'd be less entertaining, t'admets-tu. Il se retourne, pourtant, alors que tu n'as pas fait un bruit, et un grand sourire fend ton visage. Maybe there's hope for you yet. « You ? » La surprise et le doute qui envahissent son regard t'arrachent un rire légèrement moqueur. « And you », dis-tu simplement. Ton regard se porte sur les voiliers autour de vous. « This is quite the coincidence ». Tu ne crois pas vraiment au hasard, malgré ton amour des dés. Que ferait-il ici, sinon? « Haven't seen you in a while ». Pourtant, tu es allée au Filet plus d'une fois depuis votre dernière rencontre, remarquant l'absence du barman dont tu avais apprécié la compagnie. Ce n'était pas plus mal : Raina et Calypso sont diablement plaisantes à regarder, pour compenser. But nothing beats another werewolf. « Were you trying to find my boat? » Ton regard est à la fois amusé et interrogateur. La soirée s'annonce plus plaisante que tu ne l'aurais cru.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 2 Fév 2019 - 18:53
Acharnement du sort ou signe du destin, la présence de Lubia à cet instant précis était d'une ironie sans mesure. La dernière fois qu'il lui avait parlé, Oswald s'était trouvé bouleversé de diverses émotions. Il avait eu envie de la connaitre, de la protéger, de la faire rire -envie d'elle, aussi. Il était rare que des femmes lui plaisent, ces dernières années. Et ce soir, précisément alors qu'il se débattait avec ses pensées pour l'unique sorcière qui avait rendu toutes les autres insignifiantes, il se retrouvait face à l'Ukrainienne. You ? Surpris de son apparition, il avait pourtant l'étrange sensation qu'elle était à sa place, qu'il avait toujours su qu'elle se trouverait là quand il se tournerait. L'évidence troublante le dérangeait, et il ne savait même pas s'il devait incriminer la bouteille. Il n'était pas assez soûl pour avoir des hallucinations. And you, rétorqua la sorcière, son sourire énigmatique aux lèvres. Il retrouvait son accent, ses yeux iridescents, son aura redoutablement familière. Au fond, c'était une rencontre agréable dans cet océan de désespoir qui faisait tanguer sa promenade du soir. Alors pourquoi avait-il un drôle de pressentiment ?
This is quite the coincidence, commenta laconiquement Lubia en jetant un regard aux bateaux. Elle vivait sur l'un d'eux, c'était pour cela qu'il avait pensé à elle. Le déclic se fit, un peu tard. Haven't seen you in a while. Il avait guetté sa venue plusieurs fois depuis leur partie de dés, en vain. Était-elle passée en son absence ? Il n'avait pas songé à demander à ses serveuses, préférant garder son attente pour lui-même. Et depuis, tout le reste s'était enchaîné si vite. Were you trying to find my boat ? Elle se moquait gentiment de lui, la diablesse, sûre d'elle, tranquille. Maybe I was. Répartie facile, celle du dragueur incorrigible, endormi depuis longtemps pourtant. Not that rusty after all. Fuck, man, what are you doing ? Blasé de ses propres réflexes de gamin, l'Anglais leva sa main libre pour s'excuser. Fuck, I'm sorry. I wasn't. Il sourit d'autodérision et se passa une main sur le visage. Il n'était pas d'humeur à jouer le séducteur.
Regard plus sincère qui se posait sur elle, lueur tourmentée, amertume de clown fatigué. Just a lonely desperate walk. Il avait oublié qu'elle vivait ici, jusqu'à ce qu'elle le lui rappelle. Cherchant comment expliquer ce qu'il faisait là, son état, sa bouteille entamée seul, il haussa les épaule en écartant les bras comme pour désigner la vaste blague qu'était ce monde. Don't you hate Valentine's Day ? Les yeux curieux, il se fit la réflexion que Lubia se rendait peut-être à un rendez-vous. With a rich diplomat. No, no, with a gorgeous lesbian. Elle allait certainement passer une bien meilleure soirée que la sienne. Il le lui souhaitait, en tout cas.
This is quite the coincidence, commenta laconiquement Lubia en jetant un regard aux bateaux. Elle vivait sur l'un d'eux, c'était pour cela qu'il avait pensé à elle. Le déclic se fit, un peu tard. Haven't seen you in a while. Il avait guetté sa venue plusieurs fois depuis leur partie de dés, en vain. Était-elle passée en son absence ? Il n'avait pas songé à demander à ses serveuses, préférant garder son attente pour lui-même. Et depuis, tout le reste s'était enchaîné si vite. Were you trying to find my boat ? Elle se moquait gentiment de lui, la diablesse, sûre d'elle, tranquille. Maybe I was. Répartie facile, celle du dragueur incorrigible, endormi depuis longtemps pourtant. Not that rusty after all. Fuck, man, what are you doing ? Blasé de ses propres réflexes de gamin, l'Anglais leva sa main libre pour s'excuser. Fuck, I'm sorry. I wasn't. Il sourit d'autodérision et se passa une main sur le visage. Il n'était pas d'humeur à jouer le séducteur.
Regard plus sincère qui se posait sur elle, lueur tourmentée, amertume de clown fatigué. Just a lonely desperate walk. Il avait oublié qu'elle vivait ici, jusqu'à ce qu'elle le lui rappelle. Cherchant comment expliquer ce qu'il faisait là, son état, sa bouteille entamée seul, il haussa les épaule en écartant les bras comme pour désigner la vaste blague qu'était ce monde. Don't you hate Valentine's Day ? Les yeux curieux, il se fit la réflexion que Lubia se rendait peut-être à un rendez-vous. With a rich diplomat. No, no, with a gorgeous lesbian. Elle allait certainement passer une bien meilleure soirée que la sienne. Il le lui souhaitait, en tout cas.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Dim 3 Fév 2019 - 2:14
La question, sincère. Avec une pointe d'intention derrière - mais tu ne l'admettrais pas si on te le demandait. « Were you trying to find my boat ? » Tu l'espères presque, ne souhaitant passer ton anniversaire seule, si excellente soit ta propre compagnie. « Maybe I was ». Tu hausses un sourcil, presque surprise de sa franchise, mais il se corrige avant que tu aies le temps de répliquer. « Fuck, I'm sorry. I wasn't ». Sourire, doigts contre son visage - tentait-il de dégriser rapidement? Petit pli mi-ironique, mi-déçu à tes lèvres. « Now I'm the one who's sorry ». L'idée qu'il ait pu te chercher alors même que tu te disais avec un pincement au coeur que tu passerais ton anniversaire seule en tête à tête avec une bouteille te semblait d'un étrange réconfort. Que quelqu'un ait pu penser à toi en ce territoire étranger. « Just a lonely desperate walk ». La fatigue s'entend dans sa voix - le jeune homme ne semble pas réellement fatigué, mais las, comme s'il portait le poids d'années trop longues sur ses épaules. Merlin, those Brits take themselves too seriously. Tu ris, ignorant sciemment l'amertume dans sa voix. « With your swagger, you would've ended up in a lonely desperate swim ». Le barman n'en démord pas, pourtant - tes tentatives d'alléger l'atmosphère échoueront-elles les unes après les autres? « Don't you hate Valentine's Day ? »
Sourire en coin, tu lui adresses un regard amusé. « Usually, I love it ». Petite pause, et tu fronces les sourcils, t'arrêtant dans ta lancée. « Well, not Valentine's Day, exactly ». L'idée de passer ton anniversaire en compagnie du barman, si amer soit-il, te paraît diablement plus attrayante que tes plans d'origine. Plutôt, ton absence de plan. Ton humeur maussade a fondu - tu es convaincue que si tu lui demandes de rester, il restera. Le quai est légèrement glacé, et tu prends un léger élan, te laissant glisser le long d'une planche, gracieuse, un petite exclamation de plaisir t'échappant. Désormais éloignée de quelques pas d'Oz, tu te retournes vers lui, et tu pointes l'Insubmersible III, superbe voilier en bois de 36 pieds. « See that one, at the end? It's mine » La fierté s'entend clairement dans ta voix. Hard fucking won, that one. Tu retrouves le premier filon de la conversation. « Today is my birthday, actually. That's why my parents named me Lubia », lui dis-tu comme s'il s'agissait d'une anecdote capitale, poursuivant sur ta lancée. « Ma' has a great sense of humour, and ba' is a romantic, you see ». Tu glisses tes mains dans tes poches, un petit nuage de buée t'entourant l'espace d'un instant alors que tu tournes la tête vers le ciel sans nuages, où brillent les étoiles et la lune, sourire aux lèvres. Tu te ressaisis, et fais à nouveau face au barman. « Anyways. I was getting back from work, and here I am, all dressed up and nowhere to go ». All dressed up is a bit of an overstatement, though. Tu portes un costard noir, qui dévoile une chemise blanche échancrée. Rien qui sorte de l'ordinaire. « It sounds a little ridiculous, doesn't it? »
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Dim 3 Fév 2019 - 16:33
Brisé depuis la morsure, partagé entre l'insouciance stupide de son coeur invincible et l'amer pessimisme de son esprit maudit, Oswald ne savait parfois plus quoi faire de son ancien 'lui'. Il surgissait sans prévenir, comme un souffle, une envie de liberté, d'oubli du drame. Généralement, il s'autorisait ce genre de plaisanteries, de séductions innocentes. Mais ce soir ? Maintenant qu'elle était revenue, quel sens avait tout ceci ? Parfois la montagne qu'était le sorcier fléchissait sous le vent des regrets. L'Anglais regretta cependant son éclair de sincérité quand il vit le petit sourire déçu de l'Ukrainienne. Now I'm the one who's sorry. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle le prenne ainsi, et cela le rendit pensif. Just a lonely desperate walk. Il se détestait quand il était aussi défaitiste.
Le rire de Lubia le glaça un peu plus, mais ses mots l'amusèrent. With your swagger, you would've ended up in a lonely desperate swim. C'était totalement lui. Il bomba un peu le torse en acquiesçant, avant de lâcher le morceau et de s'écrier sur ce qui le pesait ce soir. Don't you hate Valentine's Day ? La sorcière gardait la nonchalance qui lui allait si bien. Usually, I love it. Alors qu'il l'examinait, curieux, l'Anglais se dit qu'il avait raison : elle devait avoir un rencard tous les ans. Who wouldn't ask her out ? Mais elle le détrompa. Well, not Valentine's Day, exactly. Légèrement perplexe, il la regarda prendre le temps de glisser gracieusement sur une planche verglacée avant de désigner l'un des bateaux. See that one, at the end? It's mine. Oswald se décala pour mieux voir, et hocha la tête avec intérêt. Oh, really ? She looks beautiful. Il ne connaissait personne qui vivait sur un bateau : ce détail original rendait Lubia encore plus unique à ses yeux.
Today is my birthday, actually, reprit la sorcière. Oz reporta son regard sur elle, étonné. That's why my parents named me Lubia. Ma' has a great sense of humour, and ba' is a romantic, you see. Le sorcier eut un éclat de rire. You don't say ! Connaitre une personne née un 14 février relevait déjà d'une blague, mais alors deux, c'était assez cocasse. I should introduce you to my best friend. Today is his birthday too ! Au fond, cette coïncidence n'avait pas grande importance, mais c'était ce qui lui était venu à l'esprit. Il eut un instant de réflexion. Well, I wouldn't introduce you to him because you would end up with a bunch of kids. Oups. Sorry, bro. Oswald leva sa bouteille comme pour trinquer à un Sasha invisible. Anyway, your name's story is way cuter. Regard acier qui revint dans les prunelles de l'Ukrainienne. Happy birthday, then. Hochement poli de la tête et sourire sincère.
Anyways. I was getting back from work, and here I am, all dressed up and nowhere to go. It sounds a little ridiculous, doesn't it ? L'Anglais prit un instant pour détailler -brièvement- sa tenue et la dévisager. Ainsi, elle passait la soirée seule elle aussi ? Yeah, it does. Moue de réflexion. Maybe we can be ridiculous together ? Il présenta sa bouteille ouverte, piètre proposition. Didn't bring any present but I can stop whining. Il savait être de très bonne compagnie, surtout s'il fallait divertir les jeunes femmes esseulées. I would love to hear the story about your boat. Or we can go anywhere if you please. I'm at your disposal. Mains ouvertes en signe de sincérité, le goulot calé entre deux doigts. Le sourire était affable, les yeux calés sur elle avaient retrouvé une lueur malicieuse. Come on, it's your birthday. I wouldn't dare to say I'm your present, but it would be a shame if I left you alone tonight. Peut-être était-ce l'occasion de mieux la connaitre et de découvrir pourquoi il avait tant l'impression d'être lié à cette inconnue.
Le rire de Lubia le glaça un peu plus, mais ses mots l'amusèrent. With your swagger, you would've ended up in a lonely desperate swim. C'était totalement lui. Il bomba un peu le torse en acquiesçant, avant de lâcher le morceau et de s'écrier sur ce qui le pesait ce soir. Don't you hate Valentine's Day ? La sorcière gardait la nonchalance qui lui allait si bien. Usually, I love it. Alors qu'il l'examinait, curieux, l'Anglais se dit qu'il avait raison : elle devait avoir un rencard tous les ans. Who wouldn't ask her out ? Mais elle le détrompa. Well, not Valentine's Day, exactly. Légèrement perplexe, il la regarda prendre le temps de glisser gracieusement sur une planche verglacée avant de désigner l'un des bateaux. See that one, at the end? It's mine. Oswald se décala pour mieux voir, et hocha la tête avec intérêt. Oh, really ? She looks beautiful. Il ne connaissait personne qui vivait sur un bateau : ce détail original rendait Lubia encore plus unique à ses yeux.
Today is my birthday, actually, reprit la sorcière. Oz reporta son regard sur elle, étonné. That's why my parents named me Lubia. Ma' has a great sense of humour, and ba' is a romantic, you see. Le sorcier eut un éclat de rire. You don't say ! Connaitre une personne née un 14 février relevait déjà d'une blague, mais alors deux, c'était assez cocasse. I should introduce you to my best friend. Today is his birthday too ! Au fond, cette coïncidence n'avait pas grande importance, mais c'était ce qui lui était venu à l'esprit. Il eut un instant de réflexion. Well, I wouldn't introduce you to him because you would end up with a bunch of kids. Oups. Sorry, bro. Oswald leva sa bouteille comme pour trinquer à un Sasha invisible. Anyway, your name's story is way cuter. Regard acier qui revint dans les prunelles de l'Ukrainienne. Happy birthday, then. Hochement poli de la tête et sourire sincère.
Anyways. I was getting back from work, and here I am, all dressed up and nowhere to go. It sounds a little ridiculous, doesn't it ? L'Anglais prit un instant pour détailler -brièvement- sa tenue et la dévisager. Ainsi, elle passait la soirée seule elle aussi ? Yeah, it does. Moue de réflexion. Maybe we can be ridiculous together ? Il présenta sa bouteille ouverte, piètre proposition. Didn't bring any present but I can stop whining. Il savait être de très bonne compagnie, surtout s'il fallait divertir les jeunes femmes esseulées. I would love to hear the story about your boat. Or we can go anywhere if you please. I'm at your disposal. Mains ouvertes en signe de sincérité, le goulot calé entre deux doigts. Le sourire était affable, les yeux calés sur elle avaient retrouvé une lueur malicieuse. Come on, it's your birthday. I wouldn't dare to say I'm your present, but it would be a shame if I left you alone tonight. Peut-être était-ce l'occasion de mieux la connaitre et de découvrir pourquoi il avait tant l'impression d'être lié à cette inconnue.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Lun 4 Fév 2019 - 23:20
Tu l'écoutes te parler de son meilleur ami, dont c'est également l'anniversaire, et tu ris à la remarque que le sorcier te fait à son sujet. Des enfants? Cela t'est physiquement impossible, du fait de ta lycanthropie - son ami serait en sécurité. Et même si tu le pouvais ... Venir mélanger des enfants à ta vie d'errance? Tu n'es pas convaincue de la sagesse de la chose. Aussi te contentes-tu de rire, lui décochant un grand sourire de gratitude lorsqu'il te souhaite joyeux anniversaire. « Anyways. I was getting back from work, and here I am, all dressed up and nowhere to go. It sounds a little ridiculous, doesn't it ? » Ses yeux te jaugent un peu trop brièvement. S'en empêche-t-il? Un sourire prédateur éclaire ton visage alors qu'il te répond. « Yeah, it does. Maybe we can be ridiculous together ? Didn't bring any present but I can stop whining. » Yes, please. Tu prends la bouteille offerte, et en avales une longue, lente gorgée, goulot pressé sur tes lèvres charnues, les yeux fermés. La brûlure de l'alcool descend le long de ta gorge, remplissant tes entrailles d'une sensation de chaleur. Nothing a bottle can't fix. « Sounds like a great start, гарний хлопець ». Encore, toujours ces mots. Pretty boy. Good guy. Tu n'es pas certaine du sens à leur donner en anglais - les deux, probablement, si tu devais choisir. Tu t'en moques, en fait. « I would love to hear the story about your boat. Or we can go anywhere if you please. I'm at your disposal ». Moue impressionnée, moqueuse. « At my disposal? What might I do with you? Maybe it would be best to let you go. I don't think you can handle this endeavour ». Taquine. Tu n'as pas vraiment envie qu'il s'en aille, tu le sais bien. Envie de contact humain, d'un sourire, de rire. Cette proximité prédatrice qui vous unit - même s'il ne le sait pas encore. Pas exactement. « Come on, it's your birthday. I wouldn't dare to say I'm your present, but it would be a shame if I left you alone tonight ».
Ton cadeau? Joliment emballé, mais avec une bouteille à demi entamée. Guess my value's gone down on the scottish market. Back home, I'd be worth at least a full bottle. Tu fais mines de chercher tes mots, sans vraiment les chercher. « What's the word in english ... Cute, yes? » Tu penches un peu la tête, et lui rends sa bouteille. « That's what you are. Cute. You can be my present », décides-tu comme si tu étais un juré qui annonçait à un accusé s'il était condamné ou pas. Guilty. « Let me drop one thing off on the Unsinkable and I'm all yours », dis-tu, et le barman fait mine de te suivre. Tu tends une main vers lui, pour l'arrêter, paume levée vers sa poitrine, à quelques centimètres de son torse. Espace si restreint, dont tu as pleinement conscience. Tu souris. « Oi, barkeep », dis-tu, écho de la dernière fois. « Do you think I let anybody on my boat? You may be гарний, but you'll wait right here ». Tu lui décoches un sourire chaleureux - en fait, tu veux surtout éviter qu'il s'installe dans un fauteuil de l'Insubmersible et s'y endorme. Avec son taux d'alcoolémie, tu doutes que ce soit impossible, si électrisantes soient vos présences. Non, il restera dehors. Tant pis si tu as l'air d'une sauvage - tu l'es un peubeaucoup, de toute façon. Tu sautes prestement sur le voilier, te hissant une main accrochée à une corde liée au mât, agile. Ici, dans ton univers de cordages, tu es reine en ton royaume. Tu connais chaque aspérité, chaque nœud, tu pourrais circuler sur ton voilier les yeux fermés, le sentant réagir sous chaque caresse, chaque impulsion donnée au gouvernail. Tu déposes les dossiers que tu avais dans les mains dans ton coffre - il n'est pas enchanté, mais il faut un esprit diablement logique pour l'ouvrir. Ta chevelure de jais réapparait hors de la cale alors que tu en remontes tranquillement les marches, avant de te diriger vers le sorcier. « Can you apparate right now? Or has the bottle had you more than you've had it? » Petit ton de défi - tu n'y résistes pas. « I'm a stranger in a strange land ». Sourire aux lèvres, tu lui tends une main, attendant sa réponse. « Take me somewhere? » Une demande autant qu'un ordre.
- InvitéInvité
Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Jeu 7 Fév 2019 - 21:38
Pas de nouvelles de Murphy. Pas de soirée avec Sasha. Oswald était convaincu de finir par s'écrouler de chagrin et d'alcool rapidement, seul dans sa propre forteresse de désespoir. Pourtant Lubia avait souri quand il lui avait souhaité son anniversaire, et ce simple geste de gratitude alluma un soleil dans la poitrine lasse de l'Anglais. Il n'osa pas examiner sa tenue trop attentivement, même si son appréciation lui semblait innocente ou presque, mais le sourire carnassier de la sorcière qui capta son regard l'amusa comme un gamin effronté. Malgré sa retenue, forgée contre sa nature par l'effondrement de son monde après la morsure et renforcée par la présence l'amour perdu de sa vie comme une épée plantée en plein coeur, l'âme du séducteur opportuniste n'était pas loin. Maybe we can be ridiculous together ? Proposition improvisée d'un sorcier errant et de sa bouteille hasardeuse. Il promit d'arrêter de geindre, n'aimant pas être celui qui plombait l'ambiance -surtout pas pour l'anniversaire d'une délicieuse créature. Il la regarda prendre une longue gorgée offerte, amusé de sa décontraction. Sounds like a great start, гарний хлопець.
Libre comme le vilain petit canard, l'Anglais suggéra d'aller quelque part, n'importe où. Pleasure from any source is always welcome.* Une bonne compagnie lui ferait le plus grand bien, et il ne se voyait pas laisser Lubia passer la soirée seule. Il doutait de nombreuses choses à son sujet, mais peu de sa capacité à être agréable. I'm at your disposal, conclut-il d'un geste théâtral des bras. Joueuse, la sorcière se moqua gentiment. At my disposal? What might I do with you? Maybe it would be best to let you go. I don't think you can handle this endeavour. Il rit doucement, le regard malicieux. Baby I can handle more you would imagine. Arrogance feinte, enfantine, qui s'enracinait dans la témérité et l'envie de vivre pleinement. Come on, it's your birthday. I wouldn't dare to say I'm your present, but it would be a shame if I left you alone tonight. Encore incertain de sa réponse, il l'interrogeait des yeux, du sourire, le visage légèrement penché. What's the word in english... Cute, yes ? Oswald récupéra la bouteille tendue. That's what you are. Cute. You can be my present. Elle se moquait totalement de lui, mais c'était de bonne guerre. Le mot choisi flatta le sorcier, au fond. Même pour plaisanter, il y avait un charme certain à l'entendre dire qu'il était mignon, avec son accent unique. Il commençait à apprécier ce jeu qui se distillait entre eux. Sans faire de plans sur la comète, surtout quand Murphy était sa seule étoile, il avait grandement besoin de cette légèreté.
Let me drop one thing off on the Unsinkable and I'm all yours, annonça l'Ukrainienne. Docile, une moue d'approbation sur le visage, le nonchalant sorcier la suivit jusqu'à la passerelle du bateau. Il levait un pied pour s'avancer, le regard sur le voilier, quand il sentit la main de la sorcière frôler son torse. Oi, barkeep. Do you think I let anybody on my boat? You may be гарний, but you'll wait right here Un sourire audacieux, et la voici à disparaître agilement dans son navire. Soufflé par son culot, séduit par son ton autoritaire, Oswald était resté coi, évidemment obéissant. Il secoua la tête en riant doucement et prit une autre gorgée d'alcool en l'attendant. She's quite a woman. Il resta donc là, planté dans son long manteau, jusqu'à ce que Lubia revienne. Can you apparate right now? Or has the bottle had you more than you've had it ? Un nouveau rire fendit largement le visage de l'Anglais. Ha ! No, I'm okay. I still can, but I don't promise it would be the same later, if we keep drinking. Pour le moment, la bouteille ne lui était plus utile. Il la laissa délicatement au sol sur le quai, à la disposition du prochain ivrogne. I'm a stranger in a strange land. Take me somewhere? Habile, Oswald saisit la main tendue pour tirer Lubia jusqu'à lui et lui saisir le bras. Il trouvait ce point d'ancrage plus fiable pour transplaneret cela l'arrangeait un peu. Aye-aye captain ! Et ils s'éclipsèrent dans un craquement.
La lumière criarde fut éblouissante dès qu'ils ouvrirent les yeux, et un bruit bourdonnant de musique et de cris graves les enveloppa. Quelqu'un passa avec un plateau de pintes au-dessus de leur tête, et Oswald eut le réflexe d'aider Lubia à se baisser un peu pour ne pas causer d'accidents. Ils se trouvaient dans un vieux pub anglais, bondé. La fumée des cigarettes stagnait dans l'air. I thought you needed to work on your accents, s'exclama le sorcier à l'oreille de sa comparse. Il lui prit le bras pour l'entrainer vers le bar. La proximité était inévitable ici, les règles sociales avaient changé. Il n'y avait plus d'hésitation, de mystère, de pudeur. Lubia était l'invitée de l'Anglais dans son monde, et elle devenait automatiquement sa drinking buddy comme s'il la connaissait depuis toujours. Il fit signe au barman, qui sembla le comprendre dans la cohue ambiante. It's a wizard pub, précisa-t-il au cas où. En Amérique il avait pris l'habitude de se mêler au monde moldu, et il fallait vite oublier d'utiliser sa baguette. Pas de difficultés ici. Il ignorait même s'il pouvait emmener une employée du Ministère chez les non-magiques sans risquer un blâme.
I think it's more quiet over here. Bras saisi une nouvelle fois, et ils se faufilèrent non sans heurts à une table en contrebas du bar -qui comportait donc quelques marches. La tablée était occupée, mais deux sièges restaient libres au bout. Les deux énormes pintes arrivèrent par les airs jusqu'à eux, se posant en répandant une légère mousse ambrée. Happy birthday, Lubia, welcome to Manchester ! Sa ville natale. Il n'y avait pas remis les pieds depuis des années, mais il avait envie de montrer à Lubia l'ambiance populaire de cette région de Grande-Bretagne qu'elle ne connaissait peut-être pas. L'accent ici était différent, tant du britannique londonien que de l'écossais des Highlands. Les sonorités typiques dans la voix de Oz ressortaient plus qu'à l'ordinaire. De la musique était jouée par quelques sorciers, bien que certains instruments soient ensorcelés pour les accompagner seuls. Small pipe, dulcimer, violon, petites percussions, le rythme était entraînant, effréné. It's not the gloomy silence of Inverness, huh ? Cela n'avait rien à voir non plus avec l'ambiance feutrée et mystérieuse du Filet du diable. I don't know if you wanna play at something. Here we mostly arm wrestle. Le ton était taquin, bien que ce fût vrai. Oswald prit une gorgée de sa pinte, les yeux sur la sorcière pour voir comment elle réagissait à l'environnement.
Libre comme le vilain petit canard, l'Anglais suggéra d'aller quelque part, n'importe où. Pleasure from any source is always welcome.* Une bonne compagnie lui ferait le plus grand bien, et il ne se voyait pas laisser Lubia passer la soirée seule. Il doutait de nombreuses choses à son sujet, mais peu de sa capacité à être agréable. I'm at your disposal, conclut-il d'un geste théâtral des bras. Joueuse, la sorcière se moqua gentiment. At my disposal? What might I do with you? Maybe it would be best to let you go. I don't think you can handle this endeavour. Il rit doucement, le regard malicieux. Baby I can handle more you would imagine. Arrogance feinte, enfantine, qui s'enracinait dans la témérité et l'envie de vivre pleinement. Come on, it's your birthday. I wouldn't dare to say I'm your present, but it would be a shame if I left you alone tonight. Encore incertain de sa réponse, il l'interrogeait des yeux, du sourire, le visage légèrement penché. What's the word in english... Cute, yes ? Oswald récupéra la bouteille tendue. That's what you are. Cute. You can be my present. Elle se moquait totalement de lui, mais c'était de bonne guerre. Le mot choisi flatta le sorcier, au fond. Même pour plaisanter, il y avait un charme certain à l'entendre dire qu'il était mignon, avec son accent unique. Il commençait à apprécier ce jeu qui se distillait entre eux. Sans faire de plans sur la comète, surtout quand Murphy était sa seule étoile, il avait grandement besoin de cette légèreté.
Let me drop one thing off on the Unsinkable and I'm all yours, annonça l'Ukrainienne. Docile, une moue d'approbation sur le visage, le nonchalant sorcier la suivit jusqu'à la passerelle du bateau. Il levait un pied pour s'avancer, le regard sur le voilier, quand il sentit la main de la sorcière frôler son torse. Oi, barkeep. Do you think I let anybody on my boat? You may be гарний, but you'll wait right here Un sourire audacieux, et la voici à disparaître agilement dans son navire. Soufflé par son culot, séduit par son ton autoritaire, Oswald était resté coi, évidemment obéissant. Il secoua la tête en riant doucement et prit une autre gorgée d'alcool en l'attendant. She's quite a woman. Il resta donc là, planté dans son long manteau, jusqu'à ce que Lubia revienne. Can you apparate right now? Or has the bottle had you more than you've had it ? Un nouveau rire fendit largement le visage de l'Anglais. Ha ! No, I'm okay. I still can, but I don't promise it would be the same later, if we keep drinking. Pour le moment, la bouteille ne lui était plus utile. Il la laissa délicatement au sol sur le quai, à la disposition du prochain ivrogne. I'm a stranger in a strange land. Take me somewhere? Habile, Oswald saisit la main tendue pour tirer Lubia jusqu'à lui et lui saisir le bras. Il trouvait ce point d'ancrage plus fiable pour transplaner
La lumière criarde fut éblouissante dès qu'ils ouvrirent les yeux, et un bruit bourdonnant de musique et de cris graves les enveloppa. Quelqu'un passa avec un plateau de pintes au-dessus de leur tête, et Oswald eut le réflexe d'aider Lubia à se baisser un peu pour ne pas causer d'accidents. Ils se trouvaient dans un vieux pub anglais, bondé. La fumée des cigarettes stagnait dans l'air. I thought you needed to work on your accents, s'exclama le sorcier à l'oreille de sa comparse. Il lui prit le bras pour l'entrainer vers le bar. La proximité était inévitable ici, les règles sociales avaient changé. Il n'y avait plus d'hésitation, de mystère, de pudeur. Lubia était l'invitée de l'Anglais dans son monde, et elle devenait automatiquement sa drinking buddy comme s'il la connaissait depuis toujours. Il fit signe au barman, qui sembla le comprendre dans la cohue ambiante. It's a wizard pub, précisa-t-il au cas où. En Amérique il avait pris l'habitude de se mêler au monde moldu, et il fallait vite oublier d'utiliser sa baguette. Pas de difficultés ici. Il ignorait même s'il pouvait emmener une employée du Ministère chez les non-magiques sans risquer un blâme.
I think it's more quiet over here. Bras saisi une nouvelle fois, et ils se faufilèrent non sans heurts à une table en contrebas du bar -qui comportait donc quelques marches. La tablée était occupée, mais deux sièges restaient libres au bout. Les deux énormes pintes arrivèrent par les airs jusqu'à eux, se posant en répandant une légère mousse ambrée. Happy birthday, Lubia, welcome to Manchester ! Sa ville natale. Il n'y avait pas remis les pieds depuis des années, mais il avait envie de montrer à Lubia l'ambiance populaire de cette région de Grande-Bretagne qu'elle ne connaissait peut-être pas. L'accent ici était différent, tant du britannique londonien que de l'écossais des Highlands. Les sonorités typiques dans la voix de Oz ressortaient plus qu'à l'ordinaire. De la musique était jouée par quelques sorciers, bien que certains instruments soient ensorcelés pour les accompagner seuls. Small pipe, dulcimer, violon, petites percussions, le rythme était entraînant, effréné. It's not the gloomy silence of Inverness, huh ? Cela n'avait rien à voir non plus avec l'ambiance feutrée et mystérieuse du Filet du diable. I don't know if you wanna play at something. Here we mostly arm wrestle. Le ton était taquin, bien que ce fût vrai. Oswald prit une gorgée de sa pinte, les yeux sur la sorcière pour voir comment elle réagissait à l'environnement.
- Spoiler:
- * c'est une expression, équivalente à "qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse"
+ pour l'ambiance je pense évidemment à la petite fête des 3e classe dans Titanic, même si Manchester n'est clairement pas irlandaise ^^
- InvitéInvité
Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 9 Fév 2019 - 15:36
Mis au défi, le sorcier réagit au quart de tour. Tu l'imagines presque bomber le torse en position de superhéros, et l'image te fait sourire. « Ha ! No, I'm okay. I still can, but I don't promise it would be the same later, if we keep drinking. » Tu hoches la tête. That's a problem for future Lubia and Oz, décides-tu, avant de lui tendre une main. « I'm a stranger in a strange land. Take me somewhere? » Il t'attire à lui et te saisit, et tu es agréablement surprise par la familiarité du contact. « Aye-aye captain ! » Les entrailles qui se serrent, caractéristique du voyage magique, mais tu n'as pas le temps de t'y attarder, bien que tu sois amplement habituée à la sensation. Une cacophonie de sons et de lumières saisit tes sens, et tu ouvres de grands yeux alors qu'Oz s'empare de toi comme si tu étais un pantin pour éviter une collision avec un plateau de serveur. Tu ris. Odeur de nicotine et de bière - tu notes d'aller faire la manche à un fumeur plus tard, en battant des cils. It is my birthday, after all. « I thought you needed to work on your accents. It's a wizard pub ». Tu t'exclames de joie, le regard pétillant. « Oh! » L'endroit sent le prolétariat et te rappelle les pubs moldus que tu fréquentais en Ukraine. Les odeurs n'étaient pas les mêmes, ni les paroles - à l'accent slave se substitue celui, tout aussi crû, de Manchester, qu'on n'aurait jamais osé comparer à l'accent de la reine. Pourtant, il y a cette saveur dans l'air, que tu reconnais immédiatement. Tu as presque envie de siffler l'Internationale. Tu te tournes vers Oz, mordant ta lèvre inférieure non pas en une moue séductrice, mais comme si tu voulais empêcher ton sourire de dévorer la moitié de ton visage. « I love this! » Exclamation enthousiaste, bonheur dans la voix. Il s'empare à nouveau de toi, et tu te dis, amusée, qu'il est bien entreprenant, ce soir. L'alcool pulsant dans ses veines au rythme de son sang? Ou est-il aussi affecté que toi par la pleine lune qui approche? Cinq jours. Tu l'espères.
« I think it's more quiet over here. Happy birthday, Lubia, welcome to Manchester ! » Installée au bar près d'Oz, tu pivotes sur ton siège pour contempler l'intérieur du pub, battant la mesure du pied sur l'appuie-pied du tabouret sans répondre, trop occupée à prendre la mesure de l'endroit avec une claire moue approbatrice au visage. « It's not the gloomy silence of Inverness, huh ? » Tu souris, entendant enfin son accent - les consonnes légèrement aplaties, les voyelles profondes, et tu hoches la tête. « It's like this place decided a table was better suited for dancing! » Tu ris. Just my kind of place. Tu sais être un caméléon dans ce genre de situation, aussi à l'aise en parlant avec un chef de conglomérat dans un restaurant étoilé qu'en buvant une bière à 2 livres dans un pub moldu, mais ici, tu respires le bonheur qui sent la bière et la fumée, ton menton accompagnant ton pied pour battre la mesure. « I don't know if you wanna play at something. Here we mostly arm wrestle. » Tu fais mine de jauger ses biceps et prends un air de demoiselle effarouchée et impressionnée, pouffant presque de rire à l'image de toi en princesse en détresse. « Oh Oz, I'd never dare wrestle against you », dis-tu, dos de la main appuyé contre ton front en une parodie hilarante. Soudain, tu te trouves bien formellement vêtue pour l'endroit et, retirant ta veste, tu roules tes manches de chemise jusqu'à tes coudes, lissant ta courte chevelure de jais vers l'arrière, tatouages à l'appui. Tu fais claquer les bretelles qui retiennent tes pantalons en riant. « All I'm missing is a ... how do you call those hats? » Tu mimes une casquette d'ouvrier. « A cap, yes? » Ironie, quand tu nous tiens. Tu pivotes à nouveau pour faire face à Oz, tes genoux le percutant presque, et tu appuies ton avant-bras sur le bar tranquillement. « It's funny. Having you on the same side of the bar as me ». Pas de zinc, que tes genoux, pour vous séparer. Petit pli énigmatique, entendu, au visage. « Though you weren't at the Snare during my last visits », soulèves-tu sans reproche, citant un fait. « I had to make do with your pretty waitresses ». Clin d'oeil appuyé, sourire. Le groupe joue un air que tu reconnais, et ton visage s'illumine. Drunken Sailor. « Ha! I know this song. It's befitting, don't you think? » Tu en dancerais presque. Eh. Tu soulèves ta pinte que tu fais patiemment attendre et attends qu'Oz en fasse de même. « This is gonna be a good night », annonces-tu sur un ton qui n'admettra pas de contradiction, impérieuse.
- InvitéInvité
Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Mer 13 Fév 2019 - 10:37
Un pub typique de chez lui, des pintes de la working-class, de la musique, une superbe femme à ses côtés : que demander de plus, même un 14 février ? Murphy. La réponse violente serra le coeur de l’Anglais, qui constatait avec amertume qu’il avait du mal à ne pas penser à elle. Lubia était passionnante, attirante sur bien des plans, et Oz avait choisi le meilleur endroit pour transplaner, mais malgré ses efforts la rouquine ne quittait pas ses pensées. Why didn’t she reach out ? Luttant contre sa peine de coeur, le sorcier essaya de se montrer le meilleur hôte possible pour son invitée. I don't know if you wanna play at something. Here we mostly arm wrestle. Taquinerie insouciante, sa meilleure recette contre la morosité. La sorcière se fit comédienne pour jouer les demoiselles effarouchées. Oh Oz, I'd never dare wrestle against you ! L’image le fit rire franchement. Haha, you betcha. Lui aussi jouait les gros bras. Pourtant, même s’il était convaincu de ses chances au bras de fer, il était persuadé que Lubia était loin d’être aussi inoffensive que son geste théâtral le laissait penser. Avec un regard d’appréciation, incorrigible, Oswald vit l’Ukrainienne se mettre à l’aise. Elle retira sa veste, arrangea ses manches, replaça ses cheveux. La chaleur et l’ambiance populaire de l’endroit semblaient l’avoir conquise, et l’Anglais en fut ravi. All I'm missing is a ... how do you call those hats ? demanda la sorcière hilare en faisant claquer ses bretelles. A cap, yes ? Elle se fondait parfaitement dans le décor. Oz acquiesça. A cap, yes. You’d be perfect, répliqua-t-il en riant. Il avait rarement vu une femme qui dégageait autant de sensualité avec une apparence aussi androgyne. Etait-ce pour cela que sa présence l’électrisait, comme un aimant ? Il cherchait encore à mettre le doigt sur ce qui le troublait chez elle. Tout, probablement.
Genoux qui se touchaient, corps proches. Avec n’importe qui d’autre, ce serait la banale proximité du lieu, populaire, trivial. Mais la peau de l’Anglais le tirait, ses entrailles le démangeaient. Avec l’approche de la lune, il se sentait moins serein - et étrangement, Lubia aggravait la sensation. It's funny. Having you on the same side of the bar as me. Avec une moue toujours amusée, le sorcier hocha la tête. If I start to jump over it and serve you, it would mean I’m drunk. Force of habit. Haussement d’épaules, il avait du mal à conserver une mine sérieuse. Just don’t tip me, glissa-t-il à la sorcière comme un conseil amical. Lubia pensa soudainement au Filet du diable et reprit la conversation. Though you weren't at the Snare during my last visits. I had to make do with your pretty waitresses. Un peu surpris de l’apprendre, il contempla la jeune femme, curieux de comprendre la signification du clin d’oeil. Il n’était pas encore certain de l’inclinaison de Lubia -et ce mystère lui plaisait, comme tous les autres. I would say they are pretty, but I’m not sure they would appreciate. Oswald ne flirtait certainement pas avec ses employées, qui devaient probablement le croire porté sur les hommes vu les rares personnes qu’il ramenait parfois chez lui. I didn’t know you came. L’information lui fit plaisir. Il avait eu envie de la revoir. I had to run some errands lately. Pudique explication. Entre les réelles sorties pour gérer ses trafics et ses visites personnelles à l’hôpital ou à Sasha pour démêler tout ce qu’impliquait d’avoir revu Murphy, il s’était absenté souvent depuis leur partie de dés.
Captée par la musique, Lubia s’illumina. Ha! I know this song. It's befitting, don't you think ? Le sorcier tendit l’oreille et reconnut la chanson. Ha, now that I know you it sure seems written for you. La jeune femme leva sa pinte à l’attention de son hôte. This is gonna be a good night ! Ton assuré et sourire radieux. Gagné par son enthousiasme, Oz trinqua avec elle. To your night, Lubia. - Weigh heigh and up she rises ! reprit-il avec les voix du pub, au moment du couplet. Il prit une gorgée de bière et contempla l’ambiance, les musiciens et leurs intruments ensorcelés, les gens qui chantaient, criaient, tapaient des mains. I didn’t even know I missed this place, souffla-t-il dans un soupir nostalgique. Peu attaché à ses parents, il n’était presque pas revenu à Manchester depuis qu’il était parti pour l’Amérique. A quoi bon ? La plupart des lieux ici étaient chargés de souvenirs heureux, mais qui impliquaient de près ou de loin Murphy. Elle lui manquait. Il aurait aimé qu’elle soit là ce soir, même pour fêter l’anniversaire de Lubia. Même s’il ne s’agissait pas de Saint-Valentin, même si ce n’était qu’entre amis. Il s’attendait presque à trouver sa chevelure rousse dans un coin du pub, en retrait, dans l’attente qu’il vienne la sauver de la foule trop bruyante. Le coeur soudainement douloureux, le sorcier fronça les sourcils et reprit une gorgée. Il ne voulait pas délaisser Lubia, qui n’avait pas à subir sa morosité. Il était responsable de la réussite de sa soirée. What would we do for your birthday, now ? questionna l’Anglais, la langue passant furtivement sur ses lèvres encore mouillées de bière. Bet on who will get drunk last ? Find a wrestler for you ? Il égrenait les propositions dans l’idée de la faire rire. Dance ? Plusieurs personnes s’étaient prises par les épaules, formant une chaine agitée et joyeuse. It doesn’t show but… Regard de confidence. ...I’m an awful dancer. Petit rire de gamin. Il avait toujours envie de la connaitre, de passer au-delà de l’apparence et de la carapace, mais il se souvenait bien de l’échec la dernière fois. Si elle ne voulait que du léger et du joyeux, il obéirait.
Genoux qui se touchaient, corps proches. Avec n’importe qui d’autre, ce serait la banale proximité du lieu, populaire, trivial. Mais la peau de l’Anglais le tirait, ses entrailles le démangeaient. Avec l’approche de la lune, il se sentait moins serein - et étrangement, Lubia aggravait la sensation. It's funny. Having you on the same side of the bar as me. Avec une moue toujours amusée, le sorcier hocha la tête. If I start to jump over it and serve you, it would mean I’m drunk. Force of habit. Haussement d’épaules, il avait du mal à conserver une mine sérieuse. Just don’t tip me, glissa-t-il à la sorcière comme un conseil amical. Lubia pensa soudainement au Filet du diable et reprit la conversation. Though you weren't at the Snare during my last visits. I had to make do with your pretty waitresses. Un peu surpris de l’apprendre, il contempla la jeune femme, curieux de comprendre la signification du clin d’oeil. Il n’était pas encore certain de l’inclinaison de Lubia -et ce mystère lui plaisait, comme tous les autres. I would say they are pretty, but I’m not sure they would appreciate. Oswald ne flirtait certainement pas avec ses employées, qui devaient probablement le croire porté sur les hommes vu les rares personnes qu’il ramenait parfois chez lui. I didn’t know you came. L’information lui fit plaisir. Il avait eu envie de la revoir. I had to run some errands lately. Pudique explication. Entre les réelles sorties pour gérer ses trafics et ses visites personnelles à l’hôpital ou à Sasha pour démêler tout ce qu’impliquait d’avoir revu Murphy, il s’était absenté souvent depuis leur partie de dés.
Captée par la musique, Lubia s’illumina. Ha! I know this song. It's befitting, don't you think ? Le sorcier tendit l’oreille et reconnut la chanson. Ha, now that I know you it sure seems written for you. La jeune femme leva sa pinte à l’attention de son hôte. This is gonna be a good night ! Ton assuré et sourire radieux. Gagné par son enthousiasme, Oz trinqua avec elle. To your night, Lubia. - Weigh heigh and up she rises ! reprit-il avec les voix du pub, au moment du couplet. Il prit une gorgée de bière et contempla l’ambiance, les musiciens et leurs intruments ensorcelés, les gens qui chantaient, criaient, tapaient des mains. I didn’t even know I missed this place, souffla-t-il dans un soupir nostalgique. Peu attaché à ses parents, il n’était presque pas revenu à Manchester depuis qu’il était parti pour l’Amérique. A quoi bon ? La plupart des lieux ici étaient chargés de souvenirs heureux, mais qui impliquaient de près ou de loin Murphy. Elle lui manquait. Il aurait aimé qu’elle soit là ce soir, même pour fêter l’anniversaire de Lubia. Même s’il ne s’agissait pas de Saint-Valentin, même si ce n’était qu’entre amis. Il s’attendait presque à trouver sa chevelure rousse dans un coin du pub, en retrait, dans l’attente qu’il vienne la sauver de la foule trop bruyante. Le coeur soudainement douloureux, le sorcier fronça les sourcils et reprit une gorgée. Il ne voulait pas délaisser Lubia, qui n’avait pas à subir sa morosité. Il était responsable de la réussite de sa soirée. What would we do for your birthday, now ? questionna l’Anglais, la langue passant furtivement sur ses lèvres encore mouillées de bière. Bet on who will get drunk last ? Find a wrestler for you ? Il égrenait les propositions dans l’idée de la faire rire. Dance ? Plusieurs personnes s’étaient prises par les épaules, formant une chaine agitée et joyeuse. It doesn’t show but… Regard de confidence. ...I’m an awful dancer. Petit rire de gamin. Il avait toujours envie de la connaitre, de passer au-delà de l’apparence et de la carapace, mais il se souvenait bien de l’échec la dernière fois. Si elle ne voulait que du léger et du joyeux, il obéirait.
- InvitéInvité
Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 16 Fév 2019 - 17:30
Début défi début d'année - amortentia (choisi)
Tu soulignes l'étrangeté de la scène, l'avoir à tes côtés plutôt que face à toi. Barrière qui saute sans prévoir. « I had to make do with your pretty waitresses. » Oeillade équivoque, sans gêne aucune. Bien que tu sois plutôt militante dans ta propre sexualité, tu sais dans quel monde vous vivez, et le monde sorcier est conservateur au possible. « I would say they are pretty, but I’m not sure they would appreciate. » Petit sourire en coin, tu hoches la tête. Not just a pretty boy. A good guy too. Tu le savais déjà, au jugé de sa réaction à ta confession dûment gagnée, la dernière fois. Tu le regardes, pensive, ajoutant les bribes d'informationsournoisementtirées de la rouquine récemment rencontrée au portrait que tu tires de l'homme qui semble constamment valser entre torture et puérilité. « I didn’t know you came. I had to run some errands lately.» Tu ne creuses pas le sujet - connaissant au moins une de ces 'commissions'. Chanson connue, ton visage s'éclaire comme si mille soleils habitaient ton regard. « Ha! I know this song. It's befitting, don't you think ? » Tu tournes la tête vers le sorcier, voile de joie au regard, passant si rapidement de prédatrice à enjouée, de solaire à joueuse. Louve dans un corps de femme. Sorcière dans un corps canin. « This is gonna be a good night ! » Pintes qui s'entrechoquent, enthousiasme partagé. « To your night, Lubia. - Weigh heigh and up she rises ! »
Tu avales une gorgée, ponctuée d'un « Damn right! », mais tu constates que l'humeur de ton partenaire s'est assombrie. « I didn’t even know I missed this place ». Regard perdu dans ses souvenirs, sourcils froncés, tu détailles son air et lui saisis l'avant-bras pour le tirer de sa rêverie. Petit contact électrique, comme lors de votre poignée de main. Is it always this way, between werewolves? Compréhension prédatrice, sans comprendre. « Oi, no melancholy tonight. Captain's orders », lui dis-tu, libérant sa peau. L'effet semble avoir fonctionné, l'Anglais se ressaisit, faisant une liste de suggestions pour la soirée. « What would we do for your birthday, now ? Bet on who will get drunk last ? Find a wrestler for you ? » Sourire ironique aux lèvres. « Well, you were already drunk when you showed up, so odds are against you. And I wouldn't wrestle against anybody else than you », dis-tu, battement des cils appuyé et mains jointes sous ton menton en une imitation acceptable d'une demoiselle énamourée, avant d'éclater de rire. Le sorcier poursuit ses suggestion sans en démordre. « Dance ? It doesn’t show but… I’m an awful dancer. » Il rit, et un son cristallin quitte ta gorge, se mêlant au sien. « Maybe I'll wait to be as drunk as you to join you. Can't say I have any training, but I do tap my foot remarkably well », dis-tu en riant une fois de plus, te retournant vers le comptoir et bousculant accidentellement l'homme installé à ta droite, qui se retourne vers toi, son regard passant de ta pinte à ton visage.
« S'an awful big pint fer a small woman », dit le barbu d'une voix rocailleuse, avec un accent plus prononcé que celui de ton partenaire improvisé. « Ha! I'll drink you under the table ». Défiante, goguenarde, ton visage a un air teinté de sérieux, de moquerie et d'une pointe de don't fuck with me. L'inconnu hausse les épaules, puis jette un regard vers Oz. « Maybe you would. Celebrating valentine's day with your beau? » Tu ricanes, te penchant vers lui d'un air de confidence, et vous jaugez ledit beau à deux, ta voix parfaitement audible pour le principal intéressé. « You know, jury's still out if he could handle it, but let's not tell him ». Tu ricanes, avant de reprendre. « It's my birthday, actually, and my friend here is celebrating with me in this fine place ». Tu désignes le pub d'un geste de la main, sourire aux lèvres - tu sais qu'il ne s'attardera pas, il ne semble pas être un mauvais bougre. « Oh! Well, happy birthday. Lemme buy you a drink », dit-il, faisant signe au barman de verser un shot de rhum. Yohoho, I guess. « Only if I buy you one as well », répliques-tu en commandant un shot de vodka pour l'homme. « Cheers! » Vous trinquez, et vous retournez vers vos partenaires respectifs. Tu fermes les yeux, avalant le rhum, sourcils froncés. Quel est ce goût étrange? Du rhum qui goûte ... la vodka? La même que celle de sa grand-mère? Une odeur de vent salin saisit tes narines, accompagnée d'effluves de cèdre, et tu ouvres enfin les yeux pour les porter sur Oz.
Well, fuck me. This is different.
Comment ne l'avais-tu pas vu ainsi avant? Tu savais qu'il est beau, qu'il y a cette électricité prédatrice entre vous. Tu l'as su dès que tu as posé les yeux sur lui, la première fois. Yeux fermés, tu saurais immédiatement où il se trouve. N'êtes-vous pas en quelque sorte le miroir de l'autre? Semblables et opposés. Tu étires un bras, à peine, il est si près, tu veux le toucher. Sentir ce contact contre tes doigts, l'électricité qui vous lie au contact des peaux. Du bout de l'index, tu touches sa clavicule, sens sa chaleur, le battement furieux de son coeur. Tes yeux sont fascinés, tu veux imprimer ses traits à jamais dans ton esprit, le revoir ainsi, légèrement brumeux, ses cheveux désordonnés, la ligne définie de sa mâchoire que tu meurs d'envie de dévorer et de caresser à la fois. Tu retires ta main, et te penches vers lui, ta voix à peine audible, caressante, le forçant à se pencher vers toi pour t'entendre. « Do you know why I call you гарний хлопець? » Intensité dans ton regard, tu le parcours des yeux, tes prunelles couleur de ciel taché d'acier dévorant le moindre détail de son visage, valsant entre son regard, son cou, sa bouche. Impérieuse, tu prends tout. L'impression qui se dégage de lui, posé et tendu à la fois. « It doesn't have a true meaning in english. It's between pretty boy and good guy ». Le ton caresse toujours, avec la menace prédatrice sous-jacente. Le sujet est plus léger que la voix. Tu ne sais pas si tu veux l'enlacer ou lui sauter dessus pour le projeter contre un mur. Conscience que vous êtes dans un endroit extrêmement public, aussi te tiens-tu tranquille. « And you're both pretty and good ... » soulèves-tu avec une apparence de tranquillité, bien que la tension soit audible dans ta voix, visible dans ton visage et plus que perceptible dans ta posture tendue comme un arc cherchant à le rejoindre. « But that's not all that you are. »
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 16 Fév 2019 - 21:27
Pitre de service. Pas malgré lui, non, parce que c'était le rôle qu'il s'était choisi. Il avait longtemps cru qu'il était là pour être adulé, mais il avait fini par découvrir que plus que l'hystérie des groupies, pâle remplacement de l'amour parental absent, ce qui le faisait vivre c'était la joie de ceux qui l'entouraient. Oswald était prêt à n'importe quoi pour amuser les gens, les faire sourire, les sortir de leurs tracas, de leurs sombres pensées, quitte à se montrer enjôleurs avec les trop nombreuses femmes qu'il trouvait malheureuses. Honoré d'être la compagnie de Lubia pour son anniversaire, il comptait bien la faire profiter de sa bonne humeur -même si la tentation de fuir dans la mélancolie subsistait. Non, il serait son chevalier servant, sa raison de s'amuser ce soir. Le sujet du bras de fer revint sur la table, avec une imitation de la demoiselle en détresse qui n'allait pas du tout à la sorcière. Facilement prêt à démontrer ses atouts physiques, Oz lui fit un clin d'oeil. Duly noted. You'll have your wrestling. Précision à ajouter pour revenir au sujet précédent : And I'm not drunk. I'm a little merry. Il avait conscient que le besoin de devoir le dire prouvait qu'il avait déjà un peu bu, mais il savait qu'il était encore en pleine possession de ses facultés. La troisième proposition dans la liste des réjouissances fut la danse, puisqu'une petite farandole populaire s'agitait dans le pub. Rire partagé. Maybe I'll wait to be as drunk as you to join you. Can't say I have any training, but I do tap my foot remarkably well. Avant qu'Oz n'ait le temps de répondre, Lubia bouscula accidentellement leur voisin. « S'an awful big pint fer a small woman. » Observateur -et prêt à bondir au moindre accroc, l'adrénaline facile, le sorcier laissa sa comparse mener l'échange avec l'inconnu. Ha! I'll drink you under the table. Amusé, convaincu, l'Anglais sourit doucement. « Maybe you would. Celebrating valentine's day with your beau ? » Classique. La confusion ne dérangea pas Oswald, qui laissa un petit rire passer ses lèvres. Il laissa Lubia expliquer, non sans un peu d'humour. You know, jury's still out if he could handle it, but let's not tell him. It's my birthday, actually, and my friend here is celebrating with me in this fine place. Comme s'il s'attendait à la réaction du bougre, le sorcier hocha la tête d'assentiment lorsqu'il proposa d'offrir un verre à l'Ukrainienne. Il aurait fait la même chose. Only if I buy you one as well, répliqua la jeune femme. That's a lady. Appréciant le geste, l'Anglais se fit la réflexion que l'aisance de Lubia dans son monde le touchait autant qu'elle le séduisait. Il haussa les sourcils et leva sa pinte à l'attention des deux lorsqu'ils trinquèrent, amusé, affable. Ce genre de rencontre insouciante faisait aussi partie de l'ambiance.
Quand il finit sa gorgée de bière, le soudain regard de la sorcière le surprit. Un brin partagé entre perplexité et divertissement, Oz la laissa s'approcher. Quand elle le toucha, son coeur sursauta. La même électricité à chaque fois que leur peau se rencontrait. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Une blague à venir ? Un moment d'égarement dû au rhum ? Incertain, coupable par son silence, le sorcier dévisageait l'Ukrainienne. This is wrong. Malgré l'attirance qu'il ressentait pour elle, ravivée par son doigt sur sa clavicule, malgré la décontraction de l'endroit, l'envie de passer une bonne soirée... Quelque chose n'allait pas. Murphy. Son prénom s'insinuait entre chaque battement affolé de son coeur, comme une fine lame aiguisée. S'il pensait pouvoir s'abandonner dans son désir pour Lubia lorsqu'il l'avait rencontrée, après des années à fuir les femmes, Oswald comprenait que le retour de Murphy dans sa vie changeait tout. La blessure était trop récente, ouverte à nouveau. Il ne s'imaginait pas se lier à qui que ce soit pour le moment. Ce serait comme une trahison. Alors qu'il cherchait encore à savoir s'il devait formuler sa gêne, la sorcière retira sa main, mêlant frustration et soulagement dans le corps de l'Anglais. Do you know why I call you гарний хлопець ? Voix basse, rapprochement nécessaire, regard intense. L'échange le troublait, mais pas autant que le contact précédent, et Oz accepta de faire comme si rien ne s'était passé. Lubia avait peut-être envie de flirter pour son anniversaire. Moue de gamin arrogant, il répondit en haussant mollement une épaule. I supposed it was a name for my phenomenal personnality. Elle l'avait en quelque sorte surnommé ainsi, de ces syllabes étrangères qui roulaient superbement dans sa bouche, sans qu'il ne cherche à en savoir l'exacte signification. La première fois, l'accent l'avait tellement charmé qu'elle aurait pu le traiter de blatte qu'il serait resté séduit. It doesn't have a true meaning in english. It's between pretty boy and good guy. Sensible au ton d'autant plus enjôleur qu'il était vaguement dangereux, le sorcier écoutait ce chant de sirène, trouvant la traduction plutôt adaptée. And you're both pretty and good... Ok, elle était donc réellement en train de flirter. Flatté, embarrassé, Oz aurait pu rougir s'il n'était pas sauvé par sa nonchalance. But that's not all that you are. Suspendu à ses lèvres, curieux de la suite, le sorcier se surprit à répondre avec un ton complice. Oh really ? Il se mettrait des claques. Un seau d'eau glacée, voilà ce qu'il lui faudrait maintenant.
Le destin semblait répondre à sa prière sur-le-champ puisqu'un sorcier passant près d'eux renversa malencontreusement une bonne partie de ses shots de rhum sur Oswald et sa pinte. "Crap !" s'écria le maladroit. Oz se leva pour constater les dégâts, son épaule et son torse un peu mouillés, la table et la pinte bien arrosées. Oi ! That's okay, no mither. I was gaggin for something stronger. Cheers lad ! Il ne fallait pas se formaliser de ce genre d'incident ici. Le sourire aux lèvres, le sorcier donna une tape amicale dans le dos de l'autre, avant de trinquer avec sa pinte au rhum. Le goût lui sembla étrange - mais après tout, mélanger de la bière bon marché et du rhum... ? L'alcool fort apportait un goût sucré, comme un arôme de crème brûlée. L'amertume évoqua ensuite un goût de chêne, puis un arrière-goût de fer chaud, aussi brûlant que si on chauffait à blanc la gorge de l'Anglais. Oh boy. Les yeux clos le temps d'encaisser, Oz se rassit juste après, un peu ébloui. Quand il retrouva le visage de la sorcière près du sien, il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui se passait. Plus que du désir, un autre sentiment fort s'emparait de lui. What if... ? C'était limpide. Pourquoi l'avait-elle rendu accro dès le premier regard ? Pourquoi la troublait-elle à ce point ? C'était au-delà du physique. Lubia. Love. Comme si on assemblait un puzzle devant ses yeux, Oswald eut la sensation que tout prenait sens brusquement. What were you sayin ? Qu'elle parle encore, pitié, qu'elle lui chuchote n'importe quoi. Intimidé, le sorcier osa toutefois reprendre sa main pour replacer le bout de ses doigts sur sa clavicule. Douce électricité, saveur enivrante qui reprenait le contrôle de son coeur. I think you were right there, were'nt you ? Les yeux bleu acier la dévisageaient, plus doux, plus perçants qu'à l'ordinaire, comme s'il la découvrait. Il avait envie de la faire rire encore, de passer ses mains sur l'adorable fossette de sa joue lorsqu'elle souriait, quitte à prendre le risque de se faire mordre. Prédatrice.
Quand il finit sa gorgée de bière, le soudain regard de la sorcière le surprit. Un brin partagé entre perplexité et divertissement, Oz la laissa s'approcher. Quand elle le toucha, son coeur sursauta. La même électricité à chaque fois que leur peau se rencontrait. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Une blague à venir ? Un moment d'égarement dû au rhum ? Incertain, coupable par son silence, le sorcier dévisageait l'Ukrainienne. This is wrong. Malgré l'attirance qu'il ressentait pour elle, ravivée par son doigt sur sa clavicule, malgré la décontraction de l'endroit, l'envie de passer une bonne soirée... Quelque chose n'allait pas. Murphy. Son prénom s'insinuait entre chaque battement affolé de son coeur, comme une fine lame aiguisée. S'il pensait pouvoir s'abandonner dans son désir pour Lubia lorsqu'il l'avait rencontrée, après des années à fuir les femmes, Oswald comprenait que le retour de Murphy dans sa vie changeait tout. La blessure était trop récente, ouverte à nouveau. Il ne s'imaginait pas se lier à qui que ce soit pour le moment. Ce serait comme une trahison. Alors qu'il cherchait encore à savoir s'il devait formuler sa gêne, la sorcière retira sa main, mêlant frustration et soulagement dans le corps de l'Anglais. Do you know why I call you гарний хлопець ? Voix basse, rapprochement nécessaire, regard intense. L'échange le troublait, mais pas autant que le contact précédent, et Oz accepta de faire comme si rien ne s'était passé. Lubia avait peut-être envie de flirter pour son anniversaire. Moue de gamin arrogant, il répondit en haussant mollement une épaule. I supposed it was a name for my phenomenal personnality. Elle l'avait en quelque sorte surnommé ainsi, de ces syllabes étrangères qui roulaient superbement dans sa bouche, sans qu'il ne cherche à en savoir l'exacte signification. La première fois, l'accent l'avait tellement charmé qu'elle aurait pu le traiter de blatte qu'il serait resté séduit. It doesn't have a true meaning in english. It's between pretty boy and good guy. Sensible au ton d'autant plus enjôleur qu'il était vaguement dangereux, le sorcier écoutait ce chant de sirène, trouvant la traduction plutôt adaptée. And you're both pretty and good... Ok, elle était donc réellement en train de flirter. Flatté, embarrassé, Oz aurait pu rougir s'il n'était pas sauvé par sa nonchalance. But that's not all that you are. Suspendu à ses lèvres, curieux de la suite, le sorcier se surprit à répondre avec un ton complice. Oh really ? Il se mettrait des claques. Un seau d'eau glacée, voilà ce qu'il lui faudrait maintenant.
Le destin semblait répondre à sa prière sur-le-champ puisqu'un sorcier passant près d'eux renversa malencontreusement une bonne partie de ses shots de rhum sur Oswald et sa pinte. "Crap !" s'écria le maladroit. Oz se leva pour constater les dégâts, son épaule et son torse un peu mouillés, la table et la pinte bien arrosées. Oi ! That's okay, no mither. I was gaggin for something stronger. Cheers lad ! Il ne fallait pas se formaliser de ce genre d'incident ici. Le sourire aux lèvres, le sorcier donna une tape amicale dans le dos de l'autre, avant de trinquer avec sa pinte au rhum. Le goût lui sembla étrange - mais après tout, mélanger de la bière bon marché et du rhum... ? L'alcool fort apportait un goût sucré, comme un arôme de crème brûlée. L'amertume évoqua ensuite un goût de chêne, puis un arrière-goût de fer chaud, aussi brûlant que si on chauffait à blanc la gorge de l'Anglais. Oh boy. Les yeux clos le temps d'encaisser, Oz se rassit juste après, un peu ébloui. Quand il retrouva le visage de la sorcière près du sien, il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui se passait. Plus que du désir, un autre sentiment fort s'emparait de lui. What if... ? C'était limpide. Pourquoi l'avait-elle rendu accro dès le premier regard ? Pourquoi la troublait-elle à ce point ? C'était au-delà du physique. Lubia. Love. Comme si on assemblait un puzzle devant ses yeux, Oswald eut la sensation que tout prenait sens brusquement. What were you sayin ? Qu'elle parle encore, pitié, qu'elle lui chuchote n'importe quoi. Intimidé, le sorcier osa toutefois reprendre sa main pour replacer le bout de ses doigts sur sa clavicule. Douce électricité, saveur enivrante qui reprenait le contrôle de son coeur. I think you were right there, were'nt you ? Les yeux bleu acier la dévisageaient, plus doux, plus perçants qu'à l'ordinaire, comme s'il la découvrait. Il avait envie de la faire rire encore, de passer ses mains sur l'adorable fossette de sa joue lorsqu'elle souriait, quitte à prendre le risque de se faire mordre. Prédatrice.
Amortentia : défi choisi.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Mar 19 Fév 2019 - 22:49
« But that's not all that you are », dis-tu, le regard dévorant, à mi-chemin entre déraison et confiance aveugle - synonymes? Tu crois n'avoir jamais contemplé de plus beau visage, tellement ... Bitable. « Oh really ? » Doute-t-il de toi, de ta sincérité? Tu le grifferais en lui murmurant des douceurs à l'oreille. Soupirs déchirants et enlacés, cruelle tendresse, féroce ... Amour. « Crap ! » Dernière pensée à demi-formulée, tu n'y prêtes plus attention, légèrement arrosée toi aussi. « Oi ! That's okay, no bother. I was gaggin for something stronger. Cheers lad ! » Tu ris avec Oz - s'il n'est pas offensé, tu ne l'es pas non plus. S'il l'avait été, tu aurais sauté à la gorge du bougre. Tu ferais tout pour lui, tu le sais, maintenant. Comment as-tu pu être aussi naïve? C'est pour lui que tu viens constamment au Filet, pas parce que tu trouves les serveuses jolies ou parce que tu aimes l'ambiance de l'endroit, non. Oswald. Tu laisserais son prénom rouler éternellement sur ta langue (and many other things), lui chuchotant à l'oreille les noms des landes sibériennes que tu es seule à connaître. Le regard du barman change, et une sensation agréable envahit tes entrailles alors que son attention se fixe sur toi à nouveau. Ballet d'iris, prunelles enlacées, bleu dans lequel se perdre à jamais. « What were you sayin ? » Ton regard est fébrile, tu te tends sur le bout de ton siège, tellement prête à écouter la moindre de ses paroles que tu mets une fraction de secondes pour comprendre ce qu'il dit. « I forgot, actually », admets-tu avec un petit rire gêné - bouleversée, tu l'es. Mélange de tendresse, d'agression et de fragilité. Tu veux le conquérir, planter drapeaux et baisers sur lui comme s'il était la plus attirante des terra nullius, claim him as mine.
Contact renouvelé des peaux, il replace tes doigts sur sa clavicule - vêtue et au cœur de la foule des clients du bar, tu as l'impression d'être à nu. Seuls. Vous êtes les seuls à exister, naufragés et aventuriers, victimes et conquérants. Statique de sa chair sous ta main. « I think you were right there, weren't you ? » Troublée, tu le fixes, comme si tu le découvrais pour la première fois, incertitude et incompréhension dans le regard. He likes this too? « Yes ». Statique sous ta main, tu parcours lentement la longueur de sa clavicule du bout des doigts, courant étrange suivant la découverte du territoire à conquérir, chérir, protéger avec toute la férocité dont tu es capable. Tes yeux suivent tes doigts qui avancent lentement, se glissant légèrement sous son haut avant de se retirer, sages, et tu plonges ton regard d'acier bleuté dans celui du sorcier, petite moue amusée au visage alors que ta main couvre la distance de son bras, traçant légèrement les veines de son avant-bras pour rejoindre sa main, que tu redresses. Tu fléchis le coude, et te rapproches davantage de ton compagnon de soirée devenu infiniment plus précieux que tu ne l'aurais cru. What is this feeling? Tes doigts reposent sagement dans sa main, et tu murmures à son oreille « looks like we'll have this match after all », lui présentant un sourire joueur, et, sans forcer davantage qu'il ne le faut, tu appuies légèrement, lui faisant sentir que tu seras une adversaire plus coriace que ton gabarit ne le laisse croire. La pleine lune approche, tu le sens dans tes veines, ton sang pulse délicieusement et l'appelle déjà. Puissante, prédatrice. « Is it just in my head? » Position de bras de fer, corps rapprochés, visages face à face. Tu fixes les moindres détails dans ton esprit comme si tu n'allais plus jamais le revoir, gourmande, fiévreuse. Air interrogateur, pli d'inquiétude, tu doutes soudain - est-il simplement bon joueur, ne souhaitant pas te mettre mal à l'aise le jour de ton anniversaire? Peut-être ne vous reverrez plus. « Oz ... » Besoin dans le regard. Besoin de mettre des mots sur cette sensation étrange et inconnue, ce désir de le posséder et d'être sienne, only his. Tu retires ta main l'espace d'un instant, avant de la replacer dans la sienne. Statique des peaux. I'm not imagining this. Tu ne pourrais pas imaginer cette sensation de transfert d'énergie au moindre contact entre vous. Surely, this is proof. « Tell me it's not just in my head », lui murmures-tu, chaleur et doute dans la voix qui caresse et menace de mordre. Preuve que tu n'es pas folle, que tu n'es pas seule. Que vous êtes ensemble, ici. Just you and I.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Mer 27 Fév 2019 - 15:40
Une seconde, un regard une gorgée d'amortentia et tout pouvait basculer. L'évidence apparaissait clairement devant Oswald. Il découvrait Lubia comme pour la première fois, l'élue, celle qui lui correspondait. Fasciné, légèrement nerveux, il ne voulut pas prendre le risque de la laisser filer. Puisqu'elle s'était permise de le toucher, il lui reprit la main doucement pour replacer le bout de ses doigts sur sa clavicule. La sensation du contact l'électrisait tendrement. I think you were right there, were'nt you ? Tension amoureuse, envie de jouer, de se plonger dans la lueur troublée de son regard. Yes. Accord savoureux. Ses doigts caressent lentement le tissu, la peau, geste léger pas si innocent que cela, tandis que le sorcier se perdait dans sa contemplation. Don't leave me. Lubia descend la main sur son bras, ouvert vers elle, et avec une moue amusée elle les plaça en position de bras de fer. La posture amusa franchement le sorcier, qui lui offrit un large sourire.
Frisson dans la nuque lorsque l'Ukrainienne vint murmurer à son oreille. Looks like we'll have this match after all. Elle lui faisait sentir la force de sa poigne, remarquable pour son gabarit, digne de ce qu'Oz avait deviné en elle. La proximité intense et la rivalité physique déclenchèrent un feu gourmand dans le ventre du sorcier, qui eut furieusement envie de l'embrasser. Il contempla la tentation avant d'être interrompu par la soudaine question inquiète de la sorcière. Is it just in my head ? Incertain de ce qu'elle voulait savoir, espérant fébrilement que son ressenti soit partagé, Oswald buvait ses paroles, ses gestes, le glissement de sa main dans la sienne. Il avait envie de la dévorer, mais avec une douceur infinie. Oz... Tell me it's not just in my head. Le murmure de son prénom dans sa bouche et la supplication prédatrice de sa voix faisaient fondre le sorcier. She feels the same. She knows me. She's the one. Le battement de son coeur dans les tympans, Oswald prit sur lui pour retrouver la capacité de parler. It's not. Chuchotement à son oreille, qu'il se retint de mordiller. I feel something for you since the first time we met. Regards qui se croisèrent, pour affirmer ses propos, vérifier leur écho en elle. Besoin de légèreté, Oswald reprit un ton amusé en se redressant comme si le bras de fer allait commencer. I think we would make the perfect match, actually. Content de son jeu de mots, il la toisait, le torse fier, les yeux transis. A match made in heaven... or hell, whatever, I'll take her. Ce n'était pas pour rien qu'elle était la seule femme qu'il avait envie de toucher depuis Murphy, qu'elle dégageait quelque chose de terriblement fort qui l'attirait et l'apaisant, encore plus quand leur peau se rencontrait. Oswald avait la sensation de pouvoir la trouver n'importe où dans une foule. Une âme soeur. Aussi forte et fragile que lui. Aussi roublarde et sincère.
L'envie de l'embrasser revint mais, gentleman, patient, intimidé, il se contenta de rapprocher à nouveau son visage pour reprendre un ton de confidence. There's something about you. In your eyes. Your halo. A strength - and yet I feel like I wanna hold you. Main libre qui accompagnait ses mots ; sur la tempe pour parler des yeux, glissant sur la mâchoire jusqu'à son menton pour parler de l'aura. Lubia l'impressionnait mais il percevait aussi une vulnérabilité au fond d'elle qui réveillait le plus grand des feux en lui. Sourire jamais loin, le sorcier ponctua encore sa déclaration d'une plaisanterie. Don't mind me, I'm just a barman with a tiny savior complex. Plus rien n'existait autour. La musique, le brouhaha, les odeurs de fumée, les pintes à peine entamées. Il ne voulait plus lâcher sa main, il ne voulait plus reculer.
Frisson dans la nuque lorsque l'Ukrainienne vint murmurer à son oreille. Looks like we'll have this match after all. Elle lui faisait sentir la force de sa poigne, remarquable pour son gabarit, digne de ce qu'Oz avait deviné en elle. La proximité intense et la rivalité physique déclenchèrent un feu gourmand dans le ventre du sorcier, qui eut furieusement envie de l'embrasser. Il contempla la tentation avant d'être interrompu par la soudaine question inquiète de la sorcière. Is it just in my head ? Incertain de ce qu'elle voulait savoir, espérant fébrilement que son ressenti soit partagé, Oswald buvait ses paroles, ses gestes, le glissement de sa main dans la sienne. Il avait envie de la dévorer, mais avec une douceur infinie. Oz... Tell me it's not just in my head. Le murmure de son prénom dans sa bouche et la supplication prédatrice de sa voix faisaient fondre le sorcier. She feels the same. She knows me. She's the one. Le battement de son coeur dans les tympans, Oswald prit sur lui pour retrouver la capacité de parler. It's not. Chuchotement à son oreille, qu'il se retint de mordiller. I feel something for you since the first time we met. Regards qui se croisèrent, pour affirmer ses propos, vérifier leur écho en elle. Besoin de légèreté, Oswald reprit un ton amusé en se redressant comme si le bras de fer allait commencer. I think we would make the perfect match, actually. Content de son jeu de mots, il la toisait, le torse fier, les yeux transis. A match made in heaven... or hell, whatever, I'll take her. Ce n'était pas pour rien qu'elle était la seule femme qu'il avait envie de toucher depuis Murphy, qu'elle dégageait quelque chose de terriblement fort qui l'attirait et l'apaisant, encore plus quand leur peau se rencontrait. Oswald avait la sensation de pouvoir la trouver n'importe où dans une foule. Une âme soeur. Aussi forte et fragile que lui. Aussi roublarde et sincère.
L'envie de l'embrasser revint mais, gentleman, patient, intimidé, il se contenta de rapprocher à nouveau son visage pour reprendre un ton de confidence. There's something about you. In your eyes. Your halo. A strength - and yet I feel like I wanna hold you. Main libre qui accompagnait ses mots ; sur la tempe pour parler des yeux, glissant sur la mâchoire jusqu'à son menton pour parler de l'aura. Lubia l'impressionnait mais il percevait aussi une vulnérabilité au fond d'elle qui réveillait le plus grand des feux en lui. Sourire jamais loin, le sorcier ponctua encore sa déclaration d'une plaisanterie. Don't mind me, I'm just a barman with a tiny savior complex. Plus rien n'existait autour. La musique, le brouhaha, les odeurs de fumée, les pintes à peine entamées. Il ne voulait plus lâcher sa main, il ne voulait plus reculer.
- InvitéInvité
Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 2 Mar 2019 - 15:45
Demande, supplique affamée, qu'il te dise que ce qui se trame entre vous n'est pas une chimère. Besoin qu'il t'affirme qu'il sait, qu'il sent. That he's living this, right here with me. Tu crois chavirer lorsque le sorcier s'approche davantage de toi, la chaleur qui se dégage de lui, miroir de la tienne. Werewolf heat. Son odeur t'envahit, et tu es saisie d'une envie qu'il te serre dans ses bras, mais tu veux trop savoir ce qu'il veut te murmurer à l'oreille pour bouger d'un poil et risquer de perdre sa confession. « It's not. I feel something for you since the first time we met ». Frisson au contact de son souffle sur ton oreille, contre ton cou. Tu te dresses contre lui, buvant son contact, ne voulant pas qu'il creuse la distance entre vous à nouveau. He understands. Merlin, he knows. « Me too. An ... electricity », admets-tu alors qu'il s'écarte de toi. Un sentiment d'abandon et de désespoir traverse tes prunelles d'acier bleu, envie d'accrocher tes griffes sur son dos et de le retenir contre toi pour qu'il ne te laisse jamais seule. « I think we would make the perfect match, actually ». Tu souris, détendue, rassurée par son affirmation - il ne t'abandonnera pas, il est ici, avec toi. Un petit rire appréciateur quitte tes lèvres en le voyant bomber le torse comme un adolescent crâneur. « This isn't a game of dice, Oswald », dis-tu, prononçant son prénom entier, ta langue hésitant légèrement sur le w en mettant trop l'accent dessus, sourcil suggestif haussé. Tu appuies davantage contre sa main, impatiente, mais, soudain figée, tu l'observes se rapprocher de toi à nouveau, paroles secrètes. « There's something about you. In your eyes. Your halo. A strength - and yet I feel like I wanna hold you ». Il voit au fond de ton âme - comment as-tu pu douter un seul instant de lui? Tu as cru qu'il avait les dents limées, mais peut-être avais-tu tort. Peut-être est-il aussi prédateur que toi, à sa façon. Aussi manipulateur et candide que tu peux l'être. Ton coeur manque un battement lorsqu'il pose ses doigts sur ton visage, et tu ne peux que murmurer. « I feel the same ... » Toujours au rendez-vous avec une plaisanterie pour désamorcer les tensions - peut-être devrais-tu l'embaucher pour qu'il vienne travailler avec toi, ce barman. « Don't mind me, I'm just a barman with a tiny savior complex ». Tu ris en entendant la plaisanterie, rire affectueux, sincère.
« Maybe I want you to save me », dis-tu, à la fois moqueuse et sincère, bandant les muscles de ton bras joint dans votre partie improvisée alors que tu indiques au sorcier que tu es prête à réellement commencer. Tu pousses contre sa main, sentant sa force contre la tienne, et un feu envahit ton bas-ventre alors que tu fiches ton regard dans celui de ton partenaire de soirée. Regards jumeaux, prunelles identiques, airs se dévorant. Passion du jeu, de la chasse, douceur et tendresse à la fois. Tu serres sa main davantage, tes ongles se faisant sentir contre sa chair sans l'entamer. « Maybe ... I knew exactly where you were as soon as I set foot in the bar ». Tension qui s'accumule. Explosera-t-elle un jour, et y survivrez-vous le moment venu? Tu veux lui apprendre à maîtriser son énergie prédatrice. Tu la vois en lui, l'as sentie dès que tu as mis les pieds au Filet du Diable, ce potentiel qu'il ne canalise pas en ne se laissant pas courir sous la lune. Vous partagez certains traits - la chaleur lycane, le sens prédateur, mais tu es en symbiose avec ta propre lycanthropie depuis si longtemps ... et tu serais prête à parier qu'Oz est un jeune loup. « This ... energy between us, it isn't just fate », prononces-tu d'un ton qui n'admet pas de réplique. Quinze ans, que tu as été mordue. Tu as d'abord vu ton nouvel état comme une malédiction, mais depuis des années, tu sais que tu es aussi louve qu'humaine. L'an prochain, tu auras passé la moitié de ta vie en tant que lycane. Alpha with no pack. Vos bras tendus par l'effort, tu te jures de ne pas lui laisser gagner cette manche, peu importe s'il te fait rater des battements de coeur. Peu importe que tu souhaiterais qu'il te câline et te fasse crier à la fois. Peu importe ses yeux miroirs des tiens et la courbe de son sourire, que tu embrasserais et mordrais. Tu te penches vers lui pour murmurer à son oreille, à ton tour. Sans déconcentrer ton attention du bras de fer, tu poses un baiser sur la peau de son cou, sous son oreille, et tu la mordilles sans t'attarder avant de lui murmurer « I'd make you my master and my slave all at once ». Le regard désormais fiché dans le sien alors que tu lui fais face, tu approches ton visage du sien, vos nez se frôlant presque, air joueur et défiant au visage, pli de besoin dans l'acier de tes prunelles, avant d'entamer sa bouche de tes lèvres toujours teintées de rhum. Les siennes goûtent la bière et le danger. Rapidement, comme un aurevoir à peine prononcé, tu t'écartes et, profitant de ce coup de grâce, écrases sa main contre le bar avec un son fracassant, victorieuse. « Looks like I win this round, гарний хлопець ». Ton tour, de gagner. Tes deux mains désormais libres, tu les lies derrière sa nuque, non pas pour l'embrasser, mais pour t'assurer qu'il te regarde. L'élu. The one. La personne qui mérite toute ta confiance, ta sauvagerie et ta tendresse. « Come run with me. On tuesday. I want to see the moon on you ». Tu ne peux rien lui dire d'autre pour lui prouver ce que tu ressens. Lui confier ton secret sur un plateau d'argent, lui dire que tu connais le sien. Première fois en quinze ans que tu en parles. Tes yeux sont fébriles, cherchent une réponse dans les siens. Cette lune sera spéciale, tu la sens déjà. Chaque pleine lune t'appelle, mais les moldus disent que celle-ci sera une 'super lune'. Tu la sens dans tes veines. Une soirée exceptionnelle s'annonce, et tu veux la partager avec lui. Ta moitié, à qui tu confies ton secret le plus jalousement gardé, capable de te faire tomber de tant de façons. Run with me.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Mer 13 Mar 2019 - 10:52
Moment vertigineux de l'aveu, quand les yeux se comprenaient et les mots s'entremêlaient. Lubia admit qu'elle ressentait la même chose que lui, cette électricité entre eux, ce lien invisible qui les avait transpercés dès leur première rencontre. Tout prenait enfin sens. La tête d'Oswald lui tournait légèrement, ivresse euphorique. Il se redressa comme pour amorcer le bras de fer, prétexte pour contempler son aimée, celle qui lui était destinée. Rires complices, chuchotements partagés. L'Anglais se perdait dans l'énumération de ce qui le troublait chez elle, de ce qu'il avait envie de toucher et de découvrir, sa main accompagnant ses paroles sur le visage de l'Ukrainienne. Quand l'instant devint trop sérieux, le sorcier reprit son ton plaisantin, sa main fermement accrochée à celle de la jeune femme. Don't mind me, I'm just a barman with a tiny savior complex. Lubia rit à nouveau, imposant à l'esprit du sorcier qu'il voulait entendre ce son tous les jours de sa vie. Maybe I want you to save me. La taquinerie à ne pas prononcer, le point faible de son coeur protecteur. La vulnérabilité chez elle était précisément ce qui le rendait fou amoureux. Oz dissimula son sentiment en entendant sa réponse, feignant l'amusement tandis qu'il sentait le poison envahir peu à peu tout son corps.
Joueuse redoutable, Lubia contracta le bras prisonnier pour indiquer qu'elle était prête à l'affronter. Le bras de fer commençait. Parfaits miroirs, les deux adversaires se jaugeaient, exerçant peu à peu leur force l'un contre l'autre, les regards noyés l'un dans l'autre. Quelque chose de prédateur s'allumait en Oswald, qui se sentait transporté, dépassé, par ce sentiment nouveau. Maybe I knew exactly where you were as soon as I set foot in the bar, reprit la jeune femme sans se déconcentrer. This... energy between us, it isn't just fate. Sans trop savoir où elle voulait en venir, le sorcier buvait ses paroles, avalait ses yeux, les mouvements de sa bouche qui délivrait les mots délicieusement écorchés par son accent. Sans défaire sa poigne, Lubia se pencha à son oreille. Le premier baiser sur sa peau donna la sensation à Oz de prendre soudainement feu. I'd make you my master and my slave all at once, ajouta-t-elle après lui avoir mordillé le lobe. Incapable de penser tant le désir le paralysait sur place, il ne sut pas exactement qui amorça le baiser. Il réalisa simplement qu'ils s'embrassaient, et ce fut le geste le plus passionné et sensuel de son existence. Alors qu'il s'apprêtait à défaire le bras de fer pour prolonger l'étreinte langoureuse, Lubia rompit l'échange et abattit son bras sur celui de l'Anglais sans difficulté. Looks like I win this round, гарний хлопець, s'écria-t-elle, odieusement victorieuse. Surpris de son sang-froid, un peu outré de son audace, Oswald dut reconnaître qu'elle n'en paraissait que plus belle et désirable. Elle avait clairement trouvé comment lui faire baisser la garde. You win me over, for sure, répondit-il d'un hochement de tête amusé, ses yeux bleu acier définitivement ancrés dans les siens.
Oubliant l'agitation qui les entourait, la sorcière se rapprocha à nouveau. Les mains dans sa nuque firent frissonner Oz. Come run with me. On tuesday. I want to see the moon on you. Il fallut plusieurs secondes à l'Anglais pour comprendre les mots prononcés, délivrés avec tension. Tuesday. The moon. D'abord traversé par l'incrédulité, il se répétait qu'il avait mal compris, qu'elle ne pouvait pas parler de la pleine lune. De la transformation. Pourtant, la lueur dans les yeux de l'Ukrainienne lui affirmait qu'il ne se trompait pas. You... you're a wolf. Il avait eu besoin de le dire, détachant les syllabes lentement pour mieux les réaliser. Lubia était une lycanthrope. C'était incroyablement fou, et pourtant si évident. Le coeur affolé, Oswald la dévisageait, fasciné, ému, émerveillé. I see you now. Maintenant il comprenait. Pourquoi ils étaient reliés, pourquoi elle lui faisait un effet inédit, pourquoi il la pressentait. Pouvait-il rêver d'une meilleure rencontre ? Quelqu'un qui le comprenait même dans la part la plus sombre de son être ? Il eut envie de l'embrasser à nouveau, pour lui parler sans paroles, sans regards, avec la partie la plus vibrante de leur âme : leur corps si semblable. You're perfect. Murmure gourmand dans un souffle entre deux baisers passionnés, affamés, affirmés. Il avait envie de quitter cet endroit, de passer la nuit avec elle, la vie avec elle, de s'unir à elle. Elle, elle, elle, plus rien d'autre n'existait. Le baiser devenant légèrement indécent pour un lieu public, Oswald s'assagit et reprit son sourire de gamin, rempart à l'émotion. What about that master and slave talk ? La promesse qui l'avait électrisé n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Il ignorait dans quoi il se jetait avec Lubia, mais il savait qu'il voulait y aller les yeux fermés.
Joueuse redoutable, Lubia contracta le bras prisonnier pour indiquer qu'elle était prête à l'affronter. Le bras de fer commençait. Parfaits miroirs, les deux adversaires se jaugeaient, exerçant peu à peu leur force l'un contre l'autre, les regards noyés l'un dans l'autre. Quelque chose de prédateur s'allumait en Oswald, qui se sentait transporté, dépassé, par ce sentiment nouveau. Maybe I knew exactly where you were as soon as I set foot in the bar, reprit la jeune femme sans se déconcentrer. This... energy between us, it isn't just fate. Sans trop savoir où elle voulait en venir, le sorcier buvait ses paroles, avalait ses yeux, les mouvements de sa bouche qui délivrait les mots délicieusement écorchés par son accent. Sans défaire sa poigne, Lubia se pencha à son oreille. Le premier baiser sur sa peau donna la sensation à Oz de prendre soudainement feu. I'd make you my master and my slave all at once, ajouta-t-elle après lui avoir mordillé le lobe. Incapable de penser tant le désir le paralysait sur place, il ne sut pas exactement qui amorça le baiser. Il réalisa simplement qu'ils s'embrassaient, et ce fut le geste le plus passionné et sensuel de son existence. Alors qu'il s'apprêtait à défaire le bras de fer pour prolonger l'étreinte langoureuse, Lubia rompit l'échange et abattit son bras sur celui de l'Anglais sans difficulté. Looks like I win this round, гарний хлопець, s'écria-t-elle, odieusement victorieuse. Surpris de son sang-froid, un peu outré de son audace, Oswald dut reconnaître qu'elle n'en paraissait que plus belle et désirable. Elle avait clairement trouvé comment lui faire baisser la garde. You win me over, for sure, répondit-il d'un hochement de tête amusé, ses yeux bleu acier définitivement ancrés dans les siens.
Oubliant l'agitation qui les entourait, la sorcière se rapprocha à nouveau. Les mains dans sa nuque firent frissonner Oz. Come run with me. On tuesday. I want to see the moon on you. Il fallut plusieurs secondes à l'Anglais pour comprendre les mots prononcés, délivrés avec tension. Tuesday. The moon. D'abord traversé par l'incrédulité, il se répétait qu'il avait mal compris, qu'elle ne pouvait pas parler de la pleine lune. De la transformation. Pourtant, la lueur dans les yeux de l'Ukrainienne lui affirmait qu'il ne se trompait pas. You... you're a wolf. Il avait eu besoin de le dire, détachant les syllabes lentement pour mieux les réaliser. Lubia était une lycanthrope. C'était incroyablement fou, et pourtant si évident. Le coeur affolé, Oswald la dévisageait, fasciné, ému, émerveillé. I see you now. Maintenant il comprenait. Pourquoi ils étaient reliés, pourquoi elle lui faisait un effet inédit, pourquoi il la pressentait. Pouvait-il rêver d'une meilleure rencontre ? Quelqu'un qui le comprenait même dans la part la plus sombre de son être ? Il eut envie de l'embrasser à nouveau, pour lui parler sans paroles, sans regards, avec la partie la plus vibrante de leur âme : leur corps si semblable. You're perfect. Murmure gourmand dans un souffle entre deux baisers passionnés, affamés, affirmés. Il avait envie de quitter cet endroit, de passer la nuit avec elle, la vie avec elle, de s'unir à elle. Elle, elle, elle, plus rien d'autre n'existait. Le baiser devenant légèrement indécent pour un lieu public, Oswald s'assagit et reprit son sourire de gamin, rempart à l'émotion. What about that master and slave talk ? La promesse qui l'avait électrisé n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Il ignorait dans quoi il se jetait avec Lubia, mais il savait qu'il voulait y aller les yeux fermés.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 16 Mar 2019 - 15:06
T'offrir sur un plateau d'argent, à la merci de ton élu. The one. « Come run with me. On tuesday. I want to see the moon on you ». Demande impérieuse, nécessaire. Supplique et commandement à la fois, besoin et ordre. Les doigts entrelacés contre sa nuque, le maintenant en place sans force, tu observes l'éventail de ses réactions comme une assoiffée. Réalise-t-il ce que cet aveu signifie, pour toi? Quinze ans que tu ne parles pas de ta condition, de ton état, du secret le plus profondément ancré en toi. Quinze ans, qu'on te connait sans vraiment te connaître. Comment te connaître sans que tu partages cette information qui te définit si profondément? Quinze ans. L'incrédulité, d'abord. Il ne veut pas croire ce que tu lui dis. La réalisation se traduit dans ses yeux avant de trouver un écho dans sa bouche. « You... you're a wolf ». Sourire carnassier et désolé à la fois, comme si tu révélais enfin à une proie que tu jouais avec elle depuis le début. N'est ce pas le cas? Tu as toujours su qu'il était un loup, le voyant, lui, se débattre avec l'impression que tu lui fais, ne disant rien, amusée. « I see you now ». Émotions jumelles sur vos visages. I see you. La phrase si simple te transperce le coeur, l'âme, comme un millier de coups de couteau et de caresses. Miroir qui vole en éclats, tu prononces les mots alors même que tu en réalises la pensée, incompréhension et émerveillement dans le regard. « No one has ever seen me », lui dis-tu, ressentant un écho de gêne pour la première fois depuis ... Des années, semble-t-il. T'offrir ainsi au regard d'un autre, entière, louve et sorcière à la fois, parts si parfaitement égales de ton être. Tu en trembles presque - s'il te voit, tu espères, tu as besoin qu'il aime ce qu'il voit. Qu'il ne te rejette pas comme si tu étais un monstre - ne l'as-tu pas dit pendant des années toi-même, incapable de partager ton secret avec qui que ce soit? « You're perfect ». Parfaite. Dans toute ta tendresse et ta sauvagerie, qu'il peut à présent voir, expliquer avec des mots et non pas uniquement des impressions. Ton regard est humide - tu ne saurais dire pourquoi. De joie? De savoir que tu n'es pas seule. Alors que son visage s'approche du tien et que tu l'attires à toi, pressant son mouvement par la nécessité sous tes doigts, tu murmures contre ses lèvres « we were meant for each other ». Tu plonges dans le baiser, te donnant comme tu ne l'as jamais fait, contre la chaleur se dégageant de sa peau, l'électricité renouvelée à chaque contact. C'en est presque indécent, d'être autant à nu ainsi, en public.
Presque gênée, tu lui adresse un petit regard, te sentant comme une adolescente qui en a trop dit. Fièvre au regard, tes joues se teintent de rouge, ton regard le cherche. Please, never leave me. Please. Il redevient pourtant gamin, le diable. « What about that master and slave talk ? » L'écho de sa proposition indécente. Instantanément, l'émotion qui traverse ton regard se marie à une teinte joueuse, affamée. « Caught that, didn't you? », dis-tu en faisant mine de mettre de l'ordre dans tes vêtements, feignant une tranquillité qui ne t'habite pas, avant de le regarder à nouveau, sourire espiègle aux lèvres. Désir et défi te transpercent, et tu saisis sa main entre les doigts des tiennes, l'approchant de tes lèvres. Lueur joueuse dans les yeux, tu poses un baiser lent sur ses phalanges sans quitter son regard. « Would you follow me? Anywhere? » Tu te promets de l'emmener en Sibérie, un soir de pleine lune. Un jour - mardi, peut-être, s'il décide de t'accompagner dans les steppes désertes, où vous ne pouvez faire de mal à personne. En attendant, tes intentions sont plus immédiates, et tout aussi excitantes. Remerciant les dieux de l'équilibre que vous soyez dans un bar sorcier et que vous n'ayez pas à vous relever pour transplaner dans un coin tranquille, à l'abri des regards, tu gardes sa main, et vous transplanez sans plus de cérémonie.
Pile dans le Loch Ness, à deux pieds de ton bateau.
« FUCK! », hurles-tu en crachottant, le contact glacé de l'eau n'ayant pas un grand impact sur ta peau de lycane - mais tu ne pensais pas boire la tasse de sitôt. Admettant que la situation est plus comique qu'autre chose, tu ris à pleine gorge, son à mi-chemin entre rire et hurlement lupin. Traversant la courte distance qui vous sépare de ton rutilant voilier à la nage, tu aides Oz à trouver ses repères sur la carène du voilier pour se hisser sur le pont. « I told you I apparate in the loch, sometimes », dis-tu en riant, secouant tes cheveux de jais comme un canidé, hilare. S'il vous avait fallu une douche froide, vous êtes servis, mais l'idée rappelée par Oz n'est pas loin dans ton esprit. Pour l'heure, tu restes sage. « Looks like you get to see my boat after all, гарний хлопець. This is the Unsinkable III ». Fierté et amour dans la voix - pour ton voilier, pour lui, parce que vous êtes ici, à deux. Tu lui fais signe de te suivre dans la calle, sourire énigmatique et teinté de désir aux lèvres. « It's warmer inside ».
- Spoiler:
Pour l'intérieur, voir ici - post du 20 JAN 2019 - 11:00. je suis sur tel et j'ai pas réussi à remettre les images huhu
- InvitéInvité
Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Mer 20 Mar 2019 - 14:29
We were meant for each other. La phrase ne pouvait mieux les décrire, sans exagération, sans niaiserie. Deux âmes brutes et écorchées qui se réchauffaient par leur contact, dans des regards émerveillés, des baisers enflammés et des battements de coeur mus par l'espoir fou de cette rencontre inespérée. Embarrassé par l'émotion et l'emballement de leur baiser langoureux en plein pub, l'Anglais quitta à regret les lèvres de la sorcière pour lui offrir un sourire de gamin. What about that master and slave talk ? Aussi joueuse que lui, elle lui répondit de ce sourire carnassier qui le faisait frissonner. Caught that, didn't you ? Complicité évidente. Lubia méritait son côté solaire, celui de l'incorrigible plaisantin, prêt à tous les ridicules pour faire sourire sa belle. Assagis pour l'instant, ils restaient proches, deux âmes liées dans le brouhaha du pub. L'Ukrainienne embrassa la main du sorcier qu'elle avait saisie, son regard ne le quittant pas. Plongé dans ses yeux, amoureux, contemplatif, il n'eut pas le temps de répondre verbalement à sa question. Il la suivrait aveuglément au bout du monde. Le transplanage n'eut ni le bruit ni la sensation habituelle. Un plouf plutôt qu'un crac, un atterrissage étrangement glacé. FUCK ! Le couple se trouvait dans le Loch. Dans l'eau. Oswald toussa l'eau qu'il avait avalé en perdant pied l'espace d'une seconde, dérouté par cette arrivée imprévue. Il éclata de rire avec la sorcière, hilare de réaliser qu'elle s'était légèrement ratée sur l'endroit comme elle le lui avait raconté. C'était tellement drôle qu'il manqua à nouveau de boire la tasse, trop pris par le rire pour se maintenir à la surface. Il se hissa finalement sur le pont avec elle, secouant la tête pour s'ébrouer. Le froid soudain de l'eau l'avait surpris, mais il ne se sentait pas frigorifié pour autant. Love keeps me warm. La vision de Lubia dégoulinante, les vêtements collés à son corps de rêve, le visage détendu par le rire, lui semblait idyllique.
Looks like you get to see my boat after all, гарний хлопець. This is the Unsinkable III. L'annonce du capitaine le fit sourire et il fit une légère révérence comme pour honorer son invitation. Quand elle lui suggéra de la suivre dans la cale, arguant qu'il faisait plus chaud à l'intérieur, Oswald eut l'impression de se déplacer en flottant tant la perspective de se retrouver enfin seul avec elle le transportait. Ici, pas de public, ils pourraient enfin se découvrir et s'aimer librement. Envoûté, l'Anglais prit toute fois le temps de jeter un oeil curieux à l'intérieur. It's cozy. Quite luxurious. Son bateau n'avait rien des bâtiments laids et purement fonctionnels sur lesquels il avait navigué quelque fois. On voyait qu'elle vivait ici. Cette pensée toucha Oz, qui apprécia d'être invité dans son foyer. L'échange dans le pub ne l'avait pas quitté. Le goût de sa bouche, ses caresses frêles sur sa peau, le plongeon dans son regard intense, les paroles d'évidence. Il avait envie de concrétiser, ou plutôt de prolonger ce moment. En douceur mais sans hésitation, le sorcier s'approcha de Lubia pour l'embrasser. Mains sur son visage, corps collé au sien. L'atmosphère lui semblait déjà brûlante, malgré l'humidité de leurs habits et cheveux. Lubia, I... Les mots se perdirent dans sa gorge, fébriles. Au moment de se donner du courage pour avouer simplement ses sentiments, Oz se surprit à se demander ce qu'il voulait dire. Il eut comme un trou noir. What I am doing here ? Peu à peu, l'échange lui parut dérangeant, surprenant. Il réalisait ce qui se passait, comme si le film se déroulait devant ses yeux. What am I doing ? Quand il se détacha des lèvres pourtant délicieuses de la sorcière, il la dévisagea avec stupeur.
What the hell... ? Les sourcils froncés, il recula lentement, comme si Lubia venait de changer d'apparence. Les pensées se bousculaient douloureusement dans son esprit. We kissed. We were about to... She's a werewolf. She knows your secret. L'idée de se montrer menaçant, de chercher à comprendre ce qu'elle lui avait fait, si elle l'avait drogué, lui traversa l'esprit mais il était trop atterré par la situation pour réagir. Courageusement, il bondit hors de la cale et transplana chez lui dès que son pied se posa sur le pont. Il réglerait cette histoire prochainement. Mais pas ce soir.
Looks like you get to see my boat after all, гарний хлопець. This is the Unsinkable III. L'annonce du capitaine le fit sourire et il fit une légère révérence comme pour honorer son invitation. Quand elle lui suggéra de la suivre dans la cale, arguant qu'il faisait plus chaud à l'intérieur, Oswald eut l'impression de se déplacer en flottant tant la perspective de se retrouver enfin seul avec elle le transportait. Ici, pas de public, ils pourraient enfin se découvrir et s'aimer librement. Envoûté, l'Anglais prit toute fois le temps de jeter un oeil curieux à l'intérieur. It's cozy. Quite luxurious. Son bateau n'avait rien des bâtiments laids et purement fonctionnels sur lesquels il avait navigué quelque fois. On voyait qu'elle vivait ici. Cette pensée toucha Oz, qui apprécia d'être invité dans son foyer. L'échange dans le pub ne l'avait pas quitté. Le goût de sa bouche, ses caresses frêles sur sa peau, le plongeon dans son regard intense, les paroles d'évidence. Il avait envie de concrétiser, ou plutôt de prolonger ce moment. En douceur mais sans hésitation, le sorcier s'approcha de Lubia pour l'embrasser. Mains sur son visage, corps collé au sien. L'atmosphère lui semblait déjà brûlante, malgré l'humidité de leurs habits et cheveux. Lubia, I... Les mots se perdirent dans sa gorge, fébriles. Au moment de se donner du courage pour avouer simplement ses sentiments, Oz se surprit à se demander ce qu'il voulait dire. Il eut comme un trou noir. What I am doing here ? Peu à peu, l'échange lui parut dérangeant, surprenant. Il réalisait ce qui se passait, comme si le film se déroulait devant ses yeux. What am I doing ? Quand il se détacha des lèvres pourtant délicieuses de la sorcière, il la dévisagea avec stupeur.
What the hell... ? Les sourcils froncés, il recula lentement, comme si Lubia venait de changer d'apparence. Les pensées se bousculaient douloureusement dans son esprit. We kissed. We were about to... She's a werewolf. She knows your secret. L'idée de se montrer menaçant, de chercher à comprendre ce qu'elle lui avait fait, si elle l'avait drogué, lui traversa l'esprit mais il était trop atterré par la situation pour réagir. Courageusement, il bondit hors de la cale et transplana chez lui dès que son pied se posa sur le pont. Il réglerait cette histoire prochainement. Mais pas ce soir.
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Re: birthday sex (14/02) - lubia (terminé)
Sam 23 Mar 2019 - 11:52
Mouillés et hilares sur le pont. Tu reprends les devants de la conversation, présentant ta fière embarcation, ta maison, à celui qui t'accompagne. « Looks like you get to see my boat after all, гарний хлопець. This is the Unsinkable III. It's warmer inside », lui dis-tu avant de lui faire signe de te suivre, souriant alors qu'il exécute une petite courbette. Alors même que tu pénètres dans la cale, une étrange sensation t'envahit, la même que celle qui t'habite lorsque tu t'éveilles en douceur et non pas via le fracas d'une alarme. Un voile se retirant lentement de ton esprit confus, songes à demi-formulés laissant place au brouillard de la réalité. Sourcils froncés, tu entends à peine Oz alors qu'il commente l'intérieur de ton bateau, trop occupée à tenter de te ressaisir. « It's cozy. Quite luxurious ». Tu saisis le dossier d'une chaise d'une main, tentant de te stabiliser et, lui tournant le dos, les yeux fermés, tu attends de voir si le monde cessera de tourner, si tu retrouveras ce sentiment intense d'euphorie amoureuse qui t'habitait il y a quelques instants à peine. Prise entre deux états, coincée dans cet entre-deux de confusion et de désir, tu ouvres les yeux à nouveau et te tournes vers lui, l'observant s'approcher et saisir ton visage, contact des corps qu'une part de toi cherche avec fébrilité, l'autre part te regardant de haut, désincarnée, se demandant ce que tu peux bien faire là. Le baiser n'a rien en commun avec les autres. Tu y retrouves le plaisir, physique, de sentir le contact de vos bouches et l'électricité de vos corps l'un contre l'autre, mais cette impression de complétion que tu ressentais plus tôt a disparu, te laissant un goût de cendres dans la bouche. Fronçant les sourcils, tu n'interromps pas le baiser, mais il ne semble se douter de rien. What the fuck? « Lubia, I... » Visages enfin détachés, vous vous contemplez à nouveau avec une expression jumelle. « What the hell... ? » Stupeur et incompréhension au visage, confusion, mais surtout, une agressivité qui monte t'envahit.
It was the rhum. I told him. I fucking told him.
L'envie de le saisir brutalement et de lui cracher au visage que tu lui arracherais la langue et que tu l'étranglerais avec s'il osait parler. Ton premier instinct aurait été de l'attraper et de lui jeter un sort d'oubliette, de lui rompre la peau, la chair et les os, de ... tu n'en sais plus rien. Quinze ans, que personne ne sait, à part tes parents. Le secret le plus jalousement gardé, le plus total. Le barman disparaît pourtant de ton champ de vision, s'éclipsant avant que tu décides quoi faire de lui. He knows. He fucking knows. Tu hurles de rage, comme un loup, comme un animal blessé, tu as tellement peur que tu en mourrais, ne sachant pas quoi faire, comment réagir, comment gérer ce problème. La fuite t'apparaît raisonnable, mais tu n'as rien de raisonnable à l'instant. Désincarnée, comme si l'humaine en toi avait disparu, tu n'as pas conscience du contact entre tes jointures et les murs de ton bateau. Tu ne sais pas si ce sont tes phalanges qui craquent ou les murs, tu n'as conscience de rien, il n'y a plus que la douleur. Défoncés, troués, les murs. Le bois gît, abimé, tu glisses au sol, enfin calmée, et tu pleures doucement.
What have I done?RP terminé.