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petites foulées au printemps (abigail)
Mer 27 Mar 2019 - 11:27
petites foulées au printemps
— @abigail dowell et pina jakobsen
tenue — Quelques membres des dandelions and furs s'étaient retrouvés dans la forêt pour aller chercher des plantes aux vertus médicinales, thème du jour de leur petite exploration. Ses livres de botanique et d'herboriste sous le bras, pina s'approcha d'abigail alors qu'ils reprenaient tous le chemin vers le château. Le domaine universitaire était magnifique, et l'arrivée du printemps baignait la forêt dans une ambiance féerique, entourés des arbres centenaires et de la vie des créatures magiques. La lufkin baissa la capuche de son long gilet avant de venir serrer ses livres contre sa poitrine, s'arrêtant à hauteur de la jeune femme qu'elle considérait comme un modèle, comme un repère. Un doux sourire sur le visage, elle pencha un peu la tête vers elle en amorçant la conversation. « j'ai beaucoup aimé le thème d'aujourd'hui. Tu as trouvé quelque chose qui t'intéressait ? » Pina tira une petite fiole de son grand sac fourre-tout pour montrer quelques fleurs bleues à son aînée. « j'ai découvert que ces jolies choses étaient un des pêchés mignons des boursouf, tu savais toi ? Azul en raffole. on a passé beaucoup de temps dans la forêt ces derniers mois, je vais finir par la connaître par coeur. » A l'entente de son nom, une petite boule de poil accrochée au gilet dans le creux e la nuque de pina se mit à bouger. Celle-ci pouffa de rire en venant cueillir le boursouf dans sa main libre, caressant son poil violet en le couvant du regard.
À chaque fois qu'elle prenait le petit animal au creux de ses doigts, c'était comme garder un petit bout de matteo près d'elle. À cette pensée, son regard s'adoucit et son sourire s'élargit. Une petite tête jalouse surgit alors de la poche avant de son sac en bandoulière. Son furet émit un petit cri strident, alors qu'il s'accrochait au sac. Boules blanche et violette finirent par tout deux se retrouver sur les livres que tenaient pina dans les bras. En les regardant se câliner, pina pouffa de rire alors qu'elle tournait à nouveau la tête vers abigail. « Dit, Abigail, je peux te poser une question? »
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Re: petites foulées au printemps (abigail)
Mer 27 Mar 2019 - 18:33
Une sortie avec les dandelions, voilà ce dont j'avais besoin. En revanche, en forêt c'était une toute autre histoire. Lorsque la destination fut annoncée, j'avais longuement hésité à m'éclipser discrètement comme je savais le faire et ne pas à avoir à supporter de retourner dans ces bois. Pourtant, j'avais senti le regard appuyé de notre présidente sur moi, et fort heureusement, Ayden était présent aussi.
Ainsi, j'avais pris mon courage à deux mains pour oser pénétrer à nouveau dans la forêt alors que ça avait été un lieu pour ainsi dire interdit pour moi depuis le mois de juin passé. Ma seule entorse avait été lors du marché de Noël, car l'ambiance et la foule m'avait beaucoup rassurée.
Il n'empêchait que pour aujourd'hui, je prenais bien garde à rester très proche du groupe et surtout à être centrée, jamais exposée. Aussi, je faisais attention à avoir ma baguette à portée de main, car on était jamais trop prudent. Je l'avais appris à mes dépends. Je me contentais donc d'être l'ombre de mon ami Summerbee sans réussir toutefois à véritablement me concentrer sur nos recherches en botaniques et magizoologies. J'étais bien trop préoccupée par tout ce qui nous entourait pour avoir l'esprit assez serein.
C'est donc presque soulagée que je suivais le groupe en direction de l'université, les mains vides. Maintenant que je m'occupais de la serre, je n'avais pas ressenti le besoin de ramasser quoique ce soit, et à vrai dire je n'en avais aucune envie.
Les mains dans les poches de mon veston en cuir noir, je me contentais de suivre bêtement le mouvement de troupe. Les cheveux détachés, comme à mon habitude, ma frange était simplement tenue sur le côté à l'aide d'une petite barrette. Vêtue d'un jean bleu et de mes chaussures en cuir, je marchais silencieusement, essayant de n'engendrer aucun son. C'est alors que la jeune femme que j'avais prise sous mon aile depuis son arrivée chez les dandelions vint me voir pour me parler. Intriguée, je la regardais en coin avec un sourire doux, celui qui me caractérisait tant.
D'un geste calme, je lui prenais sa fiole pour analyser les fleurs qui s'y trouvait avant de commenter avec légèreté.
- C'est un équivalent des Bourraches moldus. Jetant un œil au joli boursouf violet, je ne pouvais m'empêcher de pouffer un peu tout en lui rendant sa fiole. Donne-lui-en avec parcimonie, ce sont des fleurs très riches.
Ces petites bestioles étaient déjà rondes de base, il était inutile de les engraisser plus que de raison. Éludant volontairement sa première question, je reprenais tout en observant le cinéma des deux animaux de Pina.
- Il est joli, où est-ce que tu l'as eu ?
Non pas que j'étais envieuse, même si j'appréciais tous les animaux, je n'avais guère le temps en ce moment de m'occuper d'animaux de compagnie. J'étais soulagée que George puisse être à la ferme avec d'autres oiseaux. Au moins je ne lui manquais pas trop et il n'était pas enfermé à longueur de journée. À moi il me manquait, mais ma fois je ne pouvais pas tout faire au même temps hélas. Je me contentais de le câliner lorsque nous étions ensemble, de toute façon mon Grand-Duc avait toujours eu un côté très indépendant, ce qui faisait que notre relation pouvait être pour ainsi dire explosive.
Toujours un peu angoissée, je détournais mon regard de la jeune femme pour essayer d'évaluer pour combien de temps nous devions encore marcher dans la forêt.
Mes lèvres s'étirèrent à nouveau à la question de la Lufkin. J'appréciais sa douceur, et je trouvais ironique que depuis le temps elle puisse encore s'adresser à moi de cette manière. Après tout, je ne me sentais pas supérieure et je n'avais jamais adopté ce comportement avec elle.
- Bien sûr, tu sais bien que tu peux me demander tout ce que tu veux.
Ainsi, j'avais pris mon courage à deux mains pour oser pénétrer à nouveau dans la forêt alors que ça avait été un lieu pour ainsi dire interdit pour moi depuis le mois de juin passé. Ma seule entorse avait été lors du marché de Noël, car l'ambiance et la foule m'avait beaucoup rassurée.
Il n'empêchait que pour aujourd'hui, je prenais bien garde à rester très proche du groupe et surtout à être centrée, jamais exposée. Aussi, je faisais attention à avoir ma baguette à portée de main, car on était jamais trop prudent. Je l'avais appris à mes dépends. Je me contentais donc d'être l'ombre de mon ami Summerbee sans réussir toutefois à véritablement me concentrer sur nos recherches en botaniques et magizoologies. J'étais bien trop préoccupée par tout ce qui nous entourait pour avoir l'esprit assez serein.
C'est donc presque soulagée que je suivais le groupe en direction de l'université, les mains vides. Maintenant que je m'occupais de la serre, je n'avais pas ressenti le besoin de ramasser quoique ce soit, et à vrai dire je n'en avais aucune envie.
Les mains dans les poches de mon veston en cuir noir, je me contentais de suivre bêtement le mouvement de troupe. Les cheveux détachés, comme à mon habitude, ma frange était simplement tenue sur le côté à l'aide d'une petite barrette. Vêtue d'un jean bleu et de mes chaussures en cuir, je marchais silencieusement, essayant de n'engendrer aucun son. C'est alors que la jeune femme que j'avais prise sous mon aile depuis son arrivée chez les dandelions vint me voir pour me parler. Intriguée, je la regardais en coin avec un sourire doux, celui qui me caractérisait tant.
D'un geste calme, je lui prenais sa fiole pour analyser les fleurs qui s'y trouvait avant de commenter avec légèreté.
- C'est un équivalent des Bourraches moldus. Jetant un œil au joli boursouf violet, je ne pouvais m'empêcher de pouffer un peu tout en lui rendant sa fiole. Donne-lui-en avec parcimonie, ce sont des fleurs très riches.
Ces petites bestioles étaient déjà rondes de base, il était inutile de les engraisser plus que de raison. Éludant volontairement sa première question, je reprenais tout en observant le cinéma des deux animaux de Pina.
- Il est joli, où est-ce que tu l'as eu ?
Non pas que j'étais envieuse, même si j'appréciais tous les animaux, je n'avais guère le temps en ce moment de m'occuper d'animaux de compagnie. J'étais soulagée que George puisse être à la ferme avec d'autres oiseaux. Au moins je ne lui manquais pas trop et il n'était pas enfermé à longueur de journée. À moi il me manquait, mais ma fois je ne pouvais pas tout faire au même temps hélas. Je me contentais de le câliner lorsque nous étions ensemble, de toute façon mon Grand-Duc avait toujours eu un côté très indépendant, ce qui faisait que notre relation pouvait être pour ainsi dire explosive.
Toujours un peu angoissée, je détournais mon regard de la jeune femme pour essayer d'évaluer pour combien de temps nous devions encore marcher dans la forêt.
Mes lèvres s'étirèrent à nouveau à la question de la Lufkin. J'appréciais sa douceur, et je trouvais ironique que depuis le temps elle puisse encore s'adresser à moi de cette manière. Après tout, je ne me sentais pas supérieure et je n'avais jamais adopté ce comportement avec elle.
- Bien sûr, tu sais bien que tu peux me demander tout ce que tu veux.
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Re: petites foulées au printemps (abigail)
Jeu 28 Mar 2019 - 10:10
Pina hocha vivement la tête au conseil que lui donna son aînée et rangea la fiole dans son sac avec un sourire entendu. D'un geste doux, elle replaça le boursouf sur son épaule et le furet s'agrippa à sa manche comme si elle faisait partie d'elle (depuis tout ce temps, c'était tout comme). « C'est mon... Copain ? Qui me l'a offert après le bal de Yule. » Dit-elle en rougissant. C'était la première fois qu'elle qualifiait Matteo comme son compagnon, et une envolée de papillon au creux de son ventre réchauffa pour ainsi dire tout son être. « Matteo est adorable. Le violet est une de mes couleurs préférées. »
La jeune fille détourna la tête en replaçant une mèche de ses cheveux fous derrière son oreille en souriant distraitement, plongée dans ses pensées. L'amour naissant entre les deux lufkin plongeait Pina dans une petite bulle de bonheur qu'elle ne pouvait définitivement pas cacher. Quelques instants s'écoulèrent avant que pina ne regarde à nouveau son aînée. « Dit, Abigail, je peux te poser une question ? » L'ethelred avait cette douceur, ce calme qui incitait pina à venir vers elle. Bien qu'elles ne se connaissaient pas énormément, elle avait cette confiance en elle, et ce respect qui grandissait à chaque conversation. « Bien sûr, tu sais bien que tu peux me demander tout ce que tu veux. »
La lufkin hésita un instant de parler de son projet, qu'elle gardait secret pour la plupart des gens. Elle ne le cachait pas réellement, mais le bonheur de pouvoir se balader sans être remarquée, de disparaître et profiter de sa liberté quand bon lui semblait était quelque chose de trop précieux à ses yeux pour le dévoiler à tout le monde. Mais Abigail n'était pas tout le monde, et pina était persuadée qu'elle ne dirait rien à personne dans tous les cas. « Et bien... J'ai commencé mon apprentissage pour être animagus il y a des années avec ma grand-mère, mais avec les études, et surtout la distance, nous n'avons pas pu finir mon apprentissage. Ici à hungcalf, j'avais été en contact avec mr. Blackwood pour qu'il m'aide à stabiliser mes transformations, mais il n'avait plus trop le temps, puis maintenant... » Le départ de l'assistant laissait pina sans guide. C'était une partie d'elle qu'elle voulait réellement maîtriser, et elle l'avait décidée : cette année serait celle de la fin de son apprentissage. « Est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu'un sur le campus capable de me guider ? Et qui en aurait envie, bien sur. Je sais que je ne suis plus très loin, mais j'ai encore besoin d'aide. » Pina tourna la tête vers la brune avec un sourire doux, mais beaucoup de détermination au creux de ses yeux clairs.
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Re: petites foulées au printemps (abigail)
Sam 30 Mar 2019 - 19:01
Je levais les sourcils en une expression de surprise lorsque la jeune Lufkin à mes côtés vint me parler de l'italien médicomage. Matteo ? Vraiment ? Alors ce grand homme avait suivi mon conseil à Noël ? Me voilà touchée, et qui plus est, j'étais heureuse de pouvoir enfin mettre un visage sur cette jeune femme dont il m'avait brièvement parlé. Les chainons manquant vinrent se rajouter aux liens que j'avais déjà, et je ne put qu'en être davantage enchantée. Sans pour autant les voir ensemble dans l'immédiat, il ne me faisait aucun doute qu'ils formaient un couple magnifique tous les deux. Avec sincérité, j'étais très heureuse pour eux deux.
- Matteo ? Aah c'est donc toi dont il m'a parlé au marché de Noël. D'un sourire ravi, je me permettais de brèves explications. Je connais Matteo depuis Poudlard vois-tu, même si nous nous sommes jamais vraiment parlés nous avons toujours entretenu de bonnes relations. Nous nous sommes retrouvés par hasard au marché lors de la période de Yule et nous avons fait nos achats ensemble. Je pointais du doigt le boursouff avec un sourire taquin. C'était mon idée, il ne savait pas quoi t'offrir.
C'était avec plaisir que je songeais à ce début de soirée que j'avais pu passer avec le grand sorcier. Sa compagnie m'avait toujours été agréable, et il avait su faire preuve de gentillesse et de douceur avec moi, même lors de ma crise d'angoisse. Je lui étais véritablement reconnaissante de la main qu'il m'avait tendue à ce moment, ce qui ne faisait qu'accentuer ma joie pour mes deux amis d'apprendre qu'ils nourrissaient des sentiments partagés.
Néanmoins, un léger pincement vint me tordre le cœur. Car il est vrai que j'avais dit à Matteo ce jour-là que j'étais en couple, et très amoureuse. Je l'étais toujours bien sûr, amoureuse, mais voilà, les circonstances faisaient que aujourd'hui, je me retrouvais plus ou moins seule.
Plus ou moins.
Une rapide pensée pour la sorcière slave vint traverser mes esprits avant qu'un frisson désagréable parcourut mon échine tandis que je réalisais être dans la forêt. Ou était-ce parce que j'en étais à venue à penser à la diplomate ? Elle me faisait toujours ce fort effet d'ambiguïté, de passion profonde et de peur panique. Ou est-ce que mon cerveau tordu avait fait un lien saugrenu entre la forêt et la jeune femme ?
Je clignais des yeux alors que Pina me ramena sur terre avec ses explications, ce qui me força à chasser mes pensées tordues. Encore une fois, la surprise fut lisible sur mon visage avant que je ne réponde.
- En voilà un joli projet… et une bien étrange demande, pourquoi crois-tu que je puisse être la personne capable de te renseigner correctement ?
Me voilà curieuse de savoir si j'avais trahi d'une quelconque manière le fait que j'étais une animagus. Car voilà un secret que je m'obstinais à garder, même si je n'avais aucun mal à en parler. Je ne souhaitais pas que tout le campus puisse le savoir, même si je n'avais rien à cacher puisque j'étais déclarée au ministère.
Avec un sourire rusé, je me penchais vers l'oreille de Pina pour lui murmurer, en m'assurant que personne autour de nous puisse entendre.
- Moi je peux t'aider.
- Matteo ? Aah c'est donc toi dont il m'a parlé au marché de Noël. D'un sourire ravi, je me permettais de brèves explications. Je connais Matteo depuis Poudlard vois-tu, même si nous nous sommes jamais vraiment parlés nous avons toujours entretenu de bonnes relations. Nous nous sommes retrouvés par hasard au marché lors de la période de Yule et nous avons fait nos achats ensemble. Je pointais du doigt le boursouff avec un sourire taquin. C'était mon idée, il ne savait pas quoi t'offrir.
C'était avec plaisir que je songeais à ce début de soirée que j'avais pu passer avec le grand sorcier. Sa compagnie m'avait toujours été agréable, et il avait su faire preuve de gentillesse et de douceur avec moi, même lors de ma crise d'angoisse. Je lui étais véritablement reconnaissante de la main qu'il m'avait tendue à ce moment, ce qui ne faisait qu'accentuer ma joie pour mes deux amis d'apprendre qu'ils nourrissaient des sentiments partagés.
Néanmoins, un léger pincement vint me tordre le cœur. Car il est vrai que j'avais dit à Matteo ce jour-là que j'étais en couple, et très amoureuse. Je l'étais toujours bien sûr, amoureuse, mais voilà, les circonstances faisaient que aujourd'hui, je me retrouvais plus ou moins seule.
Plus ou moins.
Une rapide pensée pour la sorcière slave vint traverser mes esprits avant qu'un frisson désagréable parcourut mon échine tandis que je réalisais être dans la forêt. Ou était-ce parce que j'en étais à venue à penser à la diplomate ? Elle me faisait toujours ce fort effet d'ambiguïté, de passion profonde et de peur panique. Ou est-ce que mon cerveau tordu avait fait un lien saugrenu entre la forêt et la jeune femme ?
Je clignais des yeux alors que Pina me ramena sur terre avec ses explications, ce qui me força à chasser mes pensées tordues. Encore une fois, la surprise fut lisible sur mon visage avant que je ne réponde.
- En voilà un joli projet… et une bien étrange demande, pourquoi crois-tu que je puisse être la personne capable de te renseigner correctement ?
Me voilà curieuse de savoir si j'avais trahi d'une quelconque manière le fait que j'étais une animagus. Car voilà un secret que je m'obstinais à garder, même si je n'avais aucun mal à en parler. Je ne souhaitais pas que tout le campus puisse le savoir, même si je n'avais rien à cacher puisque j'étais déclarée au ministère.
Avec un sourire rusé, je me penchais vers l'oreille de Pina pour lui murmurer, en m'assurant que personne autour de nous puisse entendre.
- Moi je peux t'aider.
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Re: petites foulées au printemps (abigail)
Mer 10 Avr 2019 - 16:32
L'information que laissa échapper abigail fit rougir intégralement Pina. Matteo avait parlé d'elle ? Le boursouf se frottait tout contre moi alors qu'il écoutait autant de la jeune islandaise les explications de son aînée. Avec un sourire heureux et des étoiles dans les yeux, pina rit doucement avant de lui répondre. « Merci beaucoup alors ! C'était une super idée. » Elle faillit trébucher sur une racine et fit un petit bond en avant en rigolant, mettant ses cheveux derrière son oreille. « c'est rigolo, tout le monde se connaît finalement ! »
Enchaînant sur un autre sujet alors qu'on voyait le bout de la forêt, donnant sur la clairière, pina n'hésita pas un seul instant à se confier à la jeune femme. A voir sa surprise, pina commença à paniquer intérieurement d'avoir touché un sujet auquel il ne fallait pas. Elle allait s'excuser quand abigail prit la parole. Pina jouait distraitement avec le furet dans ses mains en répondant, nerveuse. « Et bien, mh... Comme tu es à l'université depuis un moment, et que tu connais bien les personnes en magizoologie, je me disait que peut-être, tu aurais quelques contacts par rapport à l'animagie. »
Alors que la sorcière se penchait vers elle pour murmurer à son oreille, pina eu un frisson d'excitation et d'impatience, malgré sa nervosité apparente. « Moi je peux t'aider. » Pina recula la tête en vire voltant pour faire face à Abigail, les yeux grands ouverts, pétillants, curieux et tout les sens en alerte. « C'est vrai ???! » Avant de se rendre compte du ton qu'avait employé son amie. Pina se reprit en plaquant une main sur sa bouche pour ne pas attirer plus les regard vers elle, affichant un sourire innocent à un des garçons qui s'était retourné vers elles. La mousse et les feuilles furent remplacées par l'herbe bien verte de la prairie alors que pina regardait à nouveau son mentor. « est-ce que ça veux dire que tu pratiques l'animagie ? » Clairement impressionnée, pina observait Abigail avec beaucoup de bienveillance et de respect, et faisait de son mieux pour ne pas l'assaillir de questions, bien que cela lui brûlait les lèvres. « tu serais d'accord pour m'aider ? »
- InvitéInvité
Re: petites foulées au printemps (abigail)
Ven 12 Avr 2019 - 18:52
Apercevant le rouge qui naissait sur les joues de la jeune femme, je ne pouvais m'empêcher de sourire, presque avec tendresse. J'appréciais Pina pour cela, sa délicatesse, dans le fond, nous étions similaires à ce propos, et à sa place, si elle m'avait révélé connaitre Levius, je me serai moi aussi mise à rougir. Hélas, mon petit-ami était parti pour son travail et je n'avais plus spécialement de nouvelles. Je ne pouvais donc pas me targuer moi aussi d'être amoureuse et en couple. Écarquillant les yeux lorsque la jeune femme trébucha sur une racine, j'avançais ma main dans sa direction. Fort heureusement, elle était bien plus agile que moi et parvint à se rattraper.
Laissant échapper un petit rire de ma gorge, j'enfonçais une nouvelle fois mes mains dans mes poches tout en continuant ma route.
Tout ça expliquait pourquoi je me contentais d'un hochement de tête poli et bienveillant comme guise de réponse. Je ne souhaitais pas la mettre davantage mal à l'aise, je n'étais pas là pour ça, et ce n'était pas mes affaires. Elle était heureuse avec Matteo, c'était réciproque, et elle était heureuse de son boursouff. Je ne pouvais pas en demander davantage, la joie des autres, surtout de ceux que j'aimais, engendrait la mienne.
C'est en soupirant, soulagée, que je quittais la forêt maudite. Sans faire attention, j'avais enfoncé ma tête dans mes épaules jusqu'à m'en faire mal, crispant mes muscles et ma peau torturés depuis l'accident. Je sentais la mal de crâne poindre et c'est en me passant une main sur mon front comme pour tenter de me soulager que j'écoutais les explications de la Lufkin. J'ignorais moi-même avoir autant de contact en magizoologie. Peut-être qu'elle me mettait sur un piédestal plus grand qu'il ne l'était en réalité.
Ça me gênait beaucoup, car je n'étais pas de ceux qui se vantaient ou qui souhaitaient se mettre en avant. Je n'avais jamais vraiment compris ce comportement par ailleurs. Alors lorsqu'on venait à me flatter, j'ignorais toujours comment vraiment réagir. Me frottant un œil pour continuer à soulager ma migraine, je venais ensuite me pencher pour révéler mon secret à la jeune femme qui, de surprise, s'exclama bien plus que de raison.
Alors surprise, j'adoptais un regard étonné tout en reculant le visage à cause du petit cri. L'observant ensuite se plaquer la main devant la bouche, je souriais à nouveau tout en ricanant un peu. Pas moqueuse ni méchante, j'étais tout simplement amusée par la spontanéité de la jeune femme. Voilà un comportement qui manquait peut-être chez moi. Tant et si bien timide, je n'arrivais que très peu à me lâcher et à être spontanée. Je ne le faisais qu'en présence de rares personnes, et encore, ils se comptaient sur les doigts d'une seule main.
Cessant ma marche, laissant passer tous les autres membres de notre club, j'attendais qu'ils prennent de la distance pour que nous puissions discuter tranquillement sans qu'une oreille mal intentionnée vieille nous épier. Même si j'étais fichée au ministère comme animagus, je n'appréciais guère le crier sur tous les toits. Ce n'était pas non plus totalement un secret, mais j'aimais à ne pas le dire à tout le monde. Me transformer, c'était mon petit plaisir à moi, c'était privé, et je voulais que ça le reste.
- Depuis mes treize ans oui. Ce serait avec plaisir si je peux t'aider, mais je dois en savoir plus sur les difficultés que tu rencontres. Dis-moi tout.
Engageante, je continuais à sourire avec calme pour mettre la jeune femme à l'aise. Mon attitude à présent détendue démontrait que je lui laissais tout le temps dont elle avait besoin pour se confier à moi, je n'étais pas du genre à la presser.
En attendant, je grimaçais un peu tout en venant glisser mes doigts sur ma nuque pour la masser. Par Merlin… ce que j'avais mal…
Laissant échapper un petit rire de ma gorge, j'enfonçais une nouvelle fois mes mains dans mes poches tout en continuant ma route.
Tout ça expliquait pourquoi je me contentais d'un hochement de tête poli et bienveillant comme guise de réponse. Je ne souhaitais pas la mettre davantage mal à l'aise, je n'étais pas là pour ça, et ce n'était pas mes affaires. Elle était heureuse avec Matteo, c'était réciproque, et elle était heureuse de son boursouff. Je ne pouvais pas en demander davantage, la joie des autres, surtout de ceux que j'aimais, engendrait la mienne.
C'est en soupirant, soulagée, que je quittais la forêt maudite. Sans faire attention, j'avais enfoncé ma tête dans mes épaules jusqu'à m'en faire mal, crispant mes muscles et ma peau torturés depuis l'accident. Je sentais la mal de crâne poindre et c'est en me passant une main sur mon front comme pour tenter de me soulager que j'écoutais les explications de la Lufkin. J'ignorais moi-même avoir autant de contact en magizoologie. Peut-être qu'elle me mettait sur un piédestal plus grand qu'il ne l'était en réalité.
Ça me gênait beaucoup, car je n'étais pas de ceux qui se vantaient ou qui souhaitaient se mettre en avant. Je n'avais jamais vraiment compris ce comportement par ailleurs. Alors lorsqu'on venait à me flatter, j'ignorais toujours comment vraiment réagir. Me frottant un œil pour continuer à soulager ma migraine, je venais ensuite me pencher pour révéler mon secret à la jeune femme qui, de surprise, s'exclama bien plus que de raison.
Alors surprise, j'adoptais un regard étonné tout en reculant le visage à cause du petit cri. L'observant ensuite se plaquer la main devant la bouche, je souriais à nouveau tout en ricanant un peu. Pas moqueuse ni méchante, j'étais tout simplement amusée par la spontanéité de la jeune femme. Voilà un comportement qui manquait peut-être chez moi. Tant et si bien timide, je n'arrivais que très peu à me lâcher et à être spontanée. Je ne le faisais qu'en présence de rares personnes, et encore, ils se comptaient sur les doigts d'une seule main.
Cessant ma marche, laissant passer tous les autres membres de notre club, j'attendais qu'ils prennent de la distance pour que nous puissions discuter tranquillement sans qu'une oreille mal intentionnée vieille nous épier. Même si j'étais fichée au ministère comme animagus, je n'appréciais guère le crier sur tous les toits. Ce n'était pas non plus totalement un secret, mais j'aimais à ne pas le dire à tout le monde. Me transformer, c'était mon petit plaisir à moi, c'était privé, et je voulais que ça le reste.
- Depuis mes treize ans oui. Ce serait avec plaisir si je peux t'aider, mais je dois en savoir plus sur les difficultés que tu rencontres. Dis-moi tout.
Engageante, je continuais à sourire avec calme pour mettre la jeune femme à l'aise. Mon attitude à présent détendue démontrait que je lui laissais tout le temps dont elle avait besoin pour se confier à moi, je n'étais pas du genre à la presser.
En attendant, je grimaçais un peu tout en venant glisser mes doigts sur ma nuque pour la masser. Par Merlin… ce que j'avais mal…
- InvitéInvité
Re: petites foulées au printemps (abigail)
Lun 22 Avr 2019 - 19:46
Complètement excitée à l'idée qu'Abigail puisse être celle qui l'aiderait à terminer sa formation d'animagus, Pina avait du mal à tenir en place. Spontanée, naïve, elle était du genre (et surtout depuis hungcalf, ou elle découvrait la liberté) à partager ses émotions très ouvertement. Alors savoir que celle qui était pour elle comme une marraine au sein de ce club et de l'université, pourrait également être son guide pour cette partie-là de son apprentissage la rendait très heureuse. « Depuis mes treize ans, oui. Ce serait avec plaisir si je peux t'aider, mais je dois en savoir plus sur les difficultés que tu rencontres. Dis-moi tout. » Pina se mordait la lèvre pour ne pas assaillir son amie de questions. En quoi se transformait-elle ? Comment avait fait pour y arriver si tôt ? Trouvait-elle, elle aussi, que c'était une délicieuse sensation de liberté de pouvoir prendre la forme d'un animal, sentir ses muscles, sa force, et pouvoir être totalement conscient de tout les changements ?
Pina inspira doucement, calmant son esprit, pour reprendre depuis le début. « Je n'arrive pas à stabiliser mes transformations. Parfois, je n'arrive à rester sous ma forme animale que pendant quelques secondes, minutes, puis... c'est comme si c'était trop fort, et je me transforme à nouveau. A contrario, je me suis déjà retrouvée coincée sous ma forme animagie sans pouvoir repasser sous ma forme humaine. Je n'arrivais pas à prendre possession réellement de mon corps.. Comment dire, c'est vraiment étrange. Comme si je n'avais pas assez de volonté pour y arriver, pour le stabiliser, tu vois ? » Tout en racontant tout ça à son amie, pina penchait la tête, plongée dans ses souvenirs en fronçant un peu les sourcils en exposant les problèmes rencontrés. « j'ai besoin d'aide pour réussir à le stabiliser, à jouer avec à ma guise. » Un doux sourire s'afficha sur les lèvres de la lufkin alors qu'elle tournait la tête vers Abigail. « C'est rigolo, parce que je me transforme en renard polaire, mais... jeune ? Il a encore le pelage d'un renardeau. Je me demande s'il va grandir en même temps que moi... si ça va évolu...er... Ça va ? Tu as l'air de souffrir un peu ? Veux-tu que je regarde si j'ai une potion pour te soulager ? » Elle avait remarqué la mine un peu fermée et fatiguée de son amie, et les massages qu'elle se faisait sur la nuque.
- InvitéInvité
Re: petites foulées au printemps (abigail)
Mar 23 Avr 2019 - 22:38
L'air de rien, je ralentissais encore l'allure pour laisser les membres des dandelions s'éloigner davantage. Faisant signe à Isalynn, voyant qu'elle constatait mon retard, je lui signifiais que tout allait bien et que j'avais seulement besoin d'intimité. Puisque nous commencions à bien nous connaître, aussi par le biais de l'animagie, elle n'insista donc pas. J'espérais simplement qu'elle ne me poserait pas de question indiscrète plus tard, et de toute façon, je n'avais pas à lui répondre, ça ne la concernait pas.
À présent seules non loin de l'orée de la forêt, je regardais de mes yeux foncés la jeune femme à côté de moi. Au moins maintenant elle pouvait sauter de joie ou s'exclamer comme elle le souhaiterait, plus personne ne faisait trainer ses oreilles, tout du moins, pas dans mon champs de vision.
Me pinçant les lèvres inférieures, je fronçais petit à petit les sourcils alors que la Lufkin m'expliquait ses difficultés à se transformer. Je n'avais jamais rencontré ce genre de problème parce que j'avais eu un excellent professeur à Poudlard, et donc, je n'avais pas brûlé les étapes, ou je ne me sentais pas oppressée d'une quelconque façon. Pour cela, j'avais besoin davantage de détails.
- La stabilisation est une étape très délicate, plus que toutes les autres, parce qu'il faut être en accord avec soi, et avec la forme que l'on prend. Je réfléchissais un instant. Comment as-tu appris l'animagie ? Je veux dire, avec quelle technique ? Est-ce que quelque chose t'angoisses lorsque tu te transformes ? Ou est-ce que tu te sens pressée, genre, tu as hâte ? Ou est-ce que tu es frustrée de ne pas y arriver ou que tu doutes de ta propre volonté ?
Savoir se contrôler et rester maître de soi durant cet instant était primordial pour se stabiliser et justement ne pas se transformer à nouveau en humanoïde… ou pire, rester coincer sous sa forme animagus, comme elle me le décrivait. Fort heureusement pour elle, elle semblait avoir pu se sortir de cet état sans en tirer de gros traumatismes. C'était déjà un bon point. Plus d'un sorcier avait arrêté car ils redoutaient qu'à la prochaine transformation ils restent changés une fois encore. Un petit sourire traversa mes lèvres aux remarques de la jeune femme pleine d'entrain avant que je ne vienne me masser la nuque, apparemment avec un air de douleur plus marqué que ce que j'aurai souhaité.
- J'ignore si la forme peut évoluer avec le vécu du sorcier. En tout cas, ce n'est pas mon cas. Le seul point qui a changé est mon tatouage qui apparait sur mes poils depuis que je l'ai fait. Avant, il n'existait pas. Car oui, la forme animagus gardait les particularités physiques du sorcier. Puis d'un regard tendre et bienveillant je toisais Pina tout en continuant de me masser la peau. Ce sont de vieilles blessures qui mettent du temps à être soulagées. Je suis déjà sous traitement, je te remercie pour ta proposition.
Je n'étais pas non plus handicapée, et je n'étais pas une pauvre petite chose. Mon but n'était pas d'attirer l'attention, j'en avais déjà bien trop à mon goût. Autant balayer le sujet par celui qui nous intéressait véritablement. Je reprenais donc.
- Depuis combien de temps apprends-tu l'animagie ?
À présent seules non loin de l'orée de la forêt, je regardais de mes yeux foncés la jeune femme à côté de moi. Au moins maintenant elle pouvait sauter de joie ou s'exclamer comme elle le souhaiterait, plus personne ne faisait trainer ses oreilles, tout du moins, pas dans mon champs de vision.
Me pinçant les lèvres inférieures, je fronçais petit à petit les sourcils alors que la Lufkin m'expliquait ses difficultés à se transformer. Je n'avais jamais rencontré ce genre de problème parce que j'avais eu un excellent professeur à Poudlard, et donc, je n'avais pas brûlé les étapes, ou je ne me sentais pas oppressée d'une quelconque façon. Pour cela, j'avais besoin davantage de détails.
- La stabilisation est une étape très délicate, plus que toutes les autres, parce qu'il faut être en accord avec soi, et avec la forme que l'on prend. Je réfléchissais un instant. Comment as-tu appris l'animagie ? Je veux dire, avec quelle technique ? Est-ce que quelque chose t'angoisses lorsque tu te transformes ? Ou est-ce que tu te sens pressée, genre, tu as hâte ? Ou est-ce que tu es frustrée de ne pas y arriver ou que tu doutes de ta propre volonté ?
Savoir se contrôler et rester maître de soi durant cet instant était primordial pour se stabiliser et justement ne pas se transformer à nouveau en humanoïde… ou pire, rester coincer sous sa forme animagus, comme elle me le décrivait. Fort heureusement pour elle, elle semblait avoir pu se sortir de cet état sans en tirer de gros traumatismes. C'était déjà un bon point. Plus d'un sorcier avait arrêté car ils redoutaient qu'à la prochaine transformation ils restent changés une fois encore. Un petit sourire traversa mes lèvres aux remarques de la jeune femme pleine d'entrain avant que je ne vienne me masser la nuque, apparemment avec un air de douleur plus marqué que ce que j'aurai souhaité.
- J'ignore si la forme peut évoluer avec le vécu du sorcier. En tout cas, ce n'est pas mon cas. Le seul point qui a changé est mon tatouage qui apparait sur mes poils depuis que je l'ai fait. Avant, il n'existait pas. Car oui, la forme animagus gardait les particularités physiques du sorcier. Puis d'un regard tendre et bienveillant je toisais Pina tout en continuant de me masser la peau. Ce sont de vieilles blessures qui mettent du temps à être soulagées. Je suis déjà sous traitement, je te remercie pour ta proposition.
Je n'étais pas non plus handicapée, et je n'étais pas une pauvre petite chose. Mon but n'était pas d'attirer l'attention, j'en avais déjà bien trop à mon goût. Autant balayer le sujet par celui qui nous intéressait véritablement. Je reprenais donc.
- Depuis combien de temps apprends-tu l'animagie ?
- InvitéInvité
Re: petites foulées au printemps (abigail)
Mer 8 Mai 2019 - 12:21
Pina et Abigail marchaient lentement, pina regardant les grandes herbes de la prairie, les yeux un peu dans le vague en écoutant attentivement sa marraine. Elle se concentrait pour pouvoir répondre le plus précisément possible. « J'ai commencé avec ma grand-mère quand j'étais toute petite mais nous n'avons pas pu finir mon apprentissage, comme je suis partie pour beauxbâtons. Pendant ces années-là, je ne l'ai pas tellement travaillé, en fait jusqu'à venir à hungcalf... donc j'ai eu une grosse coupure. Oh je pense que je suis pressée, oui, j'aime tellement la sensation et je veux finir mon apprentissage depuis si longtemps que je doit être trop excitée quand je me met au travail. » Elle haussait doucement la tête, se balançant doucement de gauche à droite. Elle était si jeune, si naïve, Pina.
Avec un doux sourire, pina regardait abigail, imaginant en quoi elle se transformait. « Mes yeux restent bleus, c'est tout ce que j'ai pu remarquer jusqu'à maintenant. » Demandant à son amie si ça allait, pina fronçait légèrement les sourcils mais se ratatina un peu sur elle-même à la réponse. Elle sourit doucement, un peu triste d'entendre qu'elle avait été blessée. « Oh, d'accord. » dit-elle simplement, ne sentant ni le moment ni le besoin de poser plus de questions. « J'ai commencé un peu avant mes onze ans, du coup, avec ma grand-mère. Mais mon réel apprentissage à commencer l'année dernière, avec monsieur blackwood. » Un petit pincement au cœur teinta sa prochaine phrase d'un peu de tristesse, alors que son ancien guide était parti en voyage. « J'essaie de m'exercer un peu toutes les semaines, mais comme je ne sais pas réellement ce que je fait, j'ai peur de m'être créer moi-même des lacunes. Cet art là ne s'apprend pas réellement dans les livres, alors je n'ai pas trouvé les réponses à mes questions. » Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'elle se tournait vers la brune. « Le plus souvent, j'arrive à être concentrée et calme, sous ma forme animagie, entre cinq à dix minutes, après je perd le contrôle. »
- InvitéInvité
Re: petites foulées au printemps (abigail)
Mer 8 Mai 2019 - 18:30
Attentive, j'écoutais avec patiente et diligence la jeune femme à côté de moi, observant avec curiosité ses airs innocents. Il m'était toujours étrange de constater que d'autres personnes que moi pouvait me ressembler dans les attitudes et les mimiques. Quoiqu'avec le temps j'avais sans doute dû perdre cet air d'ingénue pour devenir davantage timide, contrastant alors fortement avec mes traits de jeune adolescente. Elle semblait presque naïve. Dans un sens, je l'enviais, j'aurais aimé moi aussi vivre encore dans l'insouciance de la vie. J'aurais aimé continuer à me nourrir que de mes rêves de dragonologiste. Mais en lieu et place, mon cœur était creusé d'un vide immense par l'absence d'affection qui me manquait. Goûter au sentiment amoureux une fois était une véritable plaie, je n'arrivais plus à retrouver mon état de suffisance d'avant m'être rapprochée de l'enseignante espagnole. Puis il y avait eu l'accident. Me rappelant de la manière la plus brutale et violente qui était que je ne vivais pas dans un conte et que tout n'était pas tout rose. Que je pouvais mourir. Réellement.
Même si je n'en avais pas l'air, les yeux plongés dans mes souvenirs et les regrets de ma vie, je ne perdais pas une miette de ce que me racontait Pina, et lorsque j'entendis le son de sa voix s'estomper un peu à la fin de son récit, je clignais tranquillement des paupières, ma réflexion étant déjà toute faites. M'arrêtant cette fois-ci, je souriais encore avec bienveillance à la Lufkin.
- C'est bien de reconnaître que tu es impatiente. Si ça se trouve, le nœud du problème est par-là, et c'est sûr que s'entraîner seule à cette magie est plutôt fastidieux.
Sans doute était-ce un peu un mélange de tout. De l'excitation de pouvoir se transformer en animal, puis enfin métamorphosée, la sensation d'être dans une nouvelle peau, de pouvoir entendre, voir et ressentir tout ce qui nous entouraient différemment. C'était un gros travail sur soi, sur la maitrise de ses sentiments et de son self contrôle.
Moi-même avais failli échouer bien des fois lors de ce stade. Heureusement pour moi, à l'âge de mes treize ans, époque où je m'entrainais avec acharnement au point de risquer un redoublement scolaire à Poudlard, j'avais été très bien guidée.
Ce n'était hélas pas le cas de Pina et je me devais d'y remédier. Entre animagus il était toujours important de ce soutenir.
- Je peux sûrement t'aider. Tout du moins, je l'espère. Mais pour ça je voudrais m'assurer que tu aies déjà bien acquis les bases, si ça te conviens de revenir un peu en arrière sur ton apprentissage et non pas sur ton problème actuel ? En fait, si déjà avant, côté stabilité mentale et tout, tu as quelques lacunes, ce sera difficile pour moi de te venir correctement en aide tu vois ? Passant ma main dans mes cheveux pour les dégager de devant mon front, je levais les yeux au ciel en signe de réflexion avant de reprendre, amusée. Enfin c'est uniquement si tu en as envie bien sûr. Quand est-ce que tu voudrais commencer ? Moi, j'étais disponible tout de suite. J'aimais trop l'animagie.
Même si je n'en avais pas l'air, les yeux plongés dans mes souvenirs et les regrets de ma vie, je ne perdais pas une miette de ce que me racontait Pina, et lorsque j'entendis le son de sa voix s'estomper un peu à la fin de son récit, je clignais tranquillement des paupières, ma réflexion étant déjà toute faites. M'arrêtant cette fois-ci, je souriais encore avec bienveillance à la Lufkin.
- C'est bien de reconnaître que tu es impatiente. Si ça se trouve, le nœud du problème est par-là, et c'est sûr que s'entraîner seule à cette magie est plutôt fastidieux.
Sans doute était-ce un peu un mélange de tout. De l'excitation de pouvoir se transformer en animal, puis enfin métamorphosée, la sensation d'être dans une nouvelle peau, de pouvoir entendre, voir et ressentir tout ce qui nous entouraient différemment. C'était un gros travail sur soi, sur la maitrise de ses sentiments et de son self contrôle.
Moi-même avais failli échouer bien des fois lors de ce stade. Heureusement pour moi, à l'âge de mes treize ans, époque où je m'entrainais avec acharnement au point de risquer un redoublement scolaire à Poudlard, j'avais été très bien guidée.
Ce n'était hélas pas le cas de Pina et je me devais d'y remédier. Entre animagus il était toujours important de ce soutenir.
- Je peux sûrement t'aider. Tout du moins, je l'espère. Mais pour ça je voudrais m'assurer que tu aies déjà bien acquis les bases, si ça te conviens de revenir un peu en arrière sur ton apprentissage et non pas sur ton problème actuel ? En fait, si déjà avant, côté stabilité mentale et tout, tu as quelques lacunes, ce sera difficile pour moi de te venir correctement en aide tu vois ? Passant ma main dans mes cheveux pour les dégager de devant mon front, je levais les yeux au ciel en signe de réflexion avant de reprendre, amusée. Enfin c'est uniquement si tu en as envie bien sûr. Quand est-ce que tu voudrais commencer ? Moi, j'étais disponible tout de suite. J'aimais trop l'animagie.
- InvitéInvité
Re: petites foulées au printemps (abigail)
Mer 19 Juin 2019 - 10:27
Les deux filles s'étaient arrêter et pina jouait du bout du pied avec une touffe d'herbe, écoutant avec interêt son tout nouveau mentor. « C'est bien de reconnaître que tu es impatiente. Si ça se trouve, le nœud du problème est par-là, et c'est sûr que s'entraîner seule à cette magie est plutôt fastidieux. » La lufkin hocha la tête avec un petit sourire. Elle avait soif d'apprendre et se sentait en sécurité pour le faire en compagnie de sa marraine de club. Elle voyait en elle une grande sorcière, et n'avait aucun mal à se remettre en question pour mieux réapprendre. « Je peux sûrement t'aider. Tout du moins, je l'espère. Mais pour ça je voudrais m'assurer que tu aies déjà bien acquis les bases, si ça te conviens de revenir un peu en arrière sur ton apprentissage et non pas sur ton problème actuel ? En fait, si déjà avant, côté stabilité mentale et tout, tu as quelques lacunes, ce sera difficile pour moi de te venir correctement en aide tu vois ? » Encore une fois, Pina hocha la tête alors qu'elles reprenaient leur marche pour rejoindre les autres membres du club. « Enfin, c'est uniquement si tu en as envie bien sûr. Quand est-ce que tu voudrais commencer ? » Un pétillement d'excitation s'alluma dans le regard de la plus jeune alors qu'elle tournait la tête vers Abigail. « De suite ? » Son sourire se transforma vite en un petit rire, innocent. « Non, j'ai promis à Aphrodite d'aller réviser avec elle aujourd'hui, mais si tu es d'accord on pourrait s'échanger nos numéro, si tu as un téléphone ? »
Le groupe les avaient attendu pour conclure la sortie du jour, assis sur les marches menant à la grande porte d'entrée de l'université. Pina s'arrêta alors à nouveau, posant sa main sur le bras de la brune. « Merci beaucoup, Abi ! Si tu es libre on pourrait se voir... demain matin, ou après demain, en fin de journée pour moi pour cette semaine ? » Les filles discutèrent encore quelques minutes afin de conclure d'un moment ou elles pourraient se voir tranquillement pour faire le point, avant de rejoindre les autres. Pina brillait d'une excitation nouvelle, regardant Abigail avec complicité pendant la conclusion de leur journée. Elle écouta parler Isalynn, puis salua les membres du groupe avant de filer pour rejoindre sa meilleure amie.
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