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J'entends le loup, le renard & la belette [Pv. Solal]
Mar 4 Juin 2019 - 2:25
Myrddin Wyllt. Le district Magique. Tu soupires un peu, en t'étirant doucement. T'avais fini "ta journée" assez tôt. En même temps, avec du temps partiel, fallait pas t'attendre à grand chose. Mais une étudiante en Magizoologie, c'était con de pas la prendre. Surement ça qu'il s'est dit le Proprio'. Enfin, t'imagines du moins. Tu ranges tes affaires, tu te changes et tu remercies ton collègue pour enfin sortir de là. Becs & Museaux. Une animalerie. Où toi-même, tu voudrais tout acheter. Mais t'habites à Hungcalf. Alors tu peux pas vraiment. C'est bien dommage d'ailleurs. Peut etre te sentirais-tu un peu plus chez toi si tu avais plus de compagnons. Chez le paternel, t'avais une blinde d'animaux c'est vrai. Mais tu avais pas pu les prendre à l'université. Tristesse.
Le soleil est toujours présent quand tu lèves le nez. C'est agréable. T'as été embauché y'a six mois. Et avant, c'était surtout ton souffle chaud dans l'air froid que tu voyais. Surtout quand cela te faisait de la buée sur tes satanés Lunettes. Qu'est-ce que t'aimes l'été. Tu vas pouvoir mettre tes robes de sorcière plus légères, ou encore même les tenues dépareillées des moldus ! Le retour des beaux jours en sommes. Tu regardes la rue. Pas trop de monde. Mais... C'est quand même trop pour toi. Alors tu décides de prendre les petites rues. Oh, ces dernières sont absolument pas dangereuses ou encore mal fréquentées. Tu sais pas trop d'ailleurs, pourquoi personne passe par là. En cinq ans ici, t'as juste émis une hypothèse. C'est que le trajet est plus long. Bien que plus calme, mais le temps ressort gagnant du versus faut croire. Mais toi, tu l'aimais bien ton petit passage. Alors t'allais simplement l'emprunter pour revenir tout doucement à Hungcalf. Tout doucement. C'est pas comme si bien des gens t'y attendait. La weirdo girl comme t'aime t'appeler. Tu l'as adopté ce surnom et maintenant, t'assume tes envies -enfin, pas toute encore-. C'est la seule chose qui a changé à l'université. C'est que tu t'en balances de comment tu t'habilles. Enfin, là n'est pas le sujet.
Tu passes dans la premiere petite rue, puis la seconde et ceatera. T'as un ressenti. Tu sens comme si y'avait quelqu'un pas loin. Ca te laisse perplexe, et tu te demande si ton intuition s'est pas fait la malle pour aujourd'hui parce que cela t'étonnerai fort que quelqu'un emprunte ce chemin. C'est dans ta nature, t'es curieuse, alors tu peux pas t'empecher de passer ta tête dans les autres allées, histoire de voir si ce que tu as ressentis était ou non justifié.
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Re: J'entends le loup, le renard & la belette [Pv. Solal]
Sam 15 Juin 2019 - 1:10
Myrddin Wyllt, quartier magique de la ville d’Inverness. Solal aime bien venir dans ce coin, sans doute parce que ça lui rappelle ses années années d’étude à Hungcalf. Des années où il a appris à davantage lâcher prise, à se détendre. Et pour ça, il venait souvent passer du temps ici. Parfois seul, parfois accompagné. Peu importe, il s'accommode très bien dans ce genre de situation. Encore aujourd’hui, il préfère de loin être seul que mal accompagné. En effet, même actuellement, il lui arrive encore d’avoir du mal avec la sociabilité. Un problème que le trentenaire ne nie pas, sans pour autant le crier sur tous les toits. De toute façon, les gens qui le connaissent savent bien qu’il est bien plus à l’aise avec les dragons qu’avec les autres personnes, que ce soit des sorciers ou des moldus. C’est comme ça. Et il ne cherche pas à se faire pardonner. Solal, il se moque bien de ce que les gens peuvent penser de lui et de ce côté de sa personnalité. Il n’envisage pas de changer pour eux, ni pour personne d’autre, d’ailleurs. On ne lui a pas fait de cadeau alors pourquoi lui, il devrait en faire ? Simple question de logique.
Sur ces réflexions, le sorcier se promène tranquillement au milieu des ruelles. Aucun but précis en tête, pour cette fois, il a seulement envie de profiter d’un instant de repos. Envie de voir autre chose que ce Ministère qu’il apprécie pourtant énormément. Mais des fois, il paraît que prendre l’air ne peut pas faire de mal. Alors, c’est ce qu’il fait, il sort. Il passe de rue en rue, faisant un peu de lèche-vitrine lorsqu’un magasin se présente à lui. Et puis, son regard aperçoit soudainement des têtes connues, au loin. Il les identifie rapidement comme étant des anciens camarades de l’université. Des personnes qu’il déteste ? Non. Des personnes qui le laissent particulièrement indifférent ? A n’en pas douter. Il pourrait se contenter de passer à côté d’eux, sans leur adresser un regard, tentant ainsi de leur faire comprendre qu’il n’a pas envie de discuter. Ou encore, il pourrait tenter de miser sur le fait qu’aucun ne le reconnaisse. Il pourrait. Mais il n’a pas envie de prendre de risque. Alors Solal prend la première petite ruelle. Il vérifie plusieurs fois que personne ne le voit puis, il utilise sa capacité pour se transformer en belette. Il déteste cette forme mais parfois, certaines situations exigent de la prendre. Une fois que c’est fait, Sol’ sort de la ruelle et passe à bonne distance du petit groupe en faisant tout pour ne pas trop se faire remarquer. Bon, il a au moins réussi à ne pas avoir à faire face à une potentielle discussion qu’il ne veut pas. Maintenant, il s’agit de rapidement et discrètement reprendre une apparence humaine plus adéquate.
Une autre ruelle déserte, vite. C’est ce qui lui faut. Heureusement, l’animagus parvient plutôt rapidement à en trouver une. Il se faufile à l’intérieur puis, il tourne la tête. Une fois, deux fois… Personne en vue dans les parages. Cette certitude en tête, il se concentre pour redevenir un humain. Et là, c’est le drame. En relevant la tête, il écarquille les yeux lorsqu’il la voit, là, plantée en face de lui. Une rousse qu’il ne connaît ni d’Eve, ni d’Adam. Oh non, il n’apprécie pas du tout cette situation. « Tu n’as rien vu. », pas une question, ni une affirmation. Juste une piètre tentative pour se rassurer lui-même. Bien sûr que cette fille ne l’a pas vu changer de forme, n’est-ce pas ? Oui, forcément, c’est la seule réponse possible. Oh, comme il sent qu’il va être mal dans le cas contraire...
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