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[Terminé]here comes the next contestant - solal
Lun 28 Oct 2019 - 18:36
Musique
Mars 2011
Mars 2011
Dieux du stade pour certain(e)s, perturbateurs irréductibles pour d'autres, ils semblaient entrer en scène avec un fracas glorieux et une élégance bovine. Les Wright. Accompagnant leur équipe de Quidditch qui sortait d'entrainement, les Rouge et Or de l'université entendaient bien rappeler à Hungcalf qu'ils et elles étaient là. De la musique guidait leurs pas bruyants, faisant vibrer l'air des vibrations des basses. Des exclamations de joie annonçaient leur intention de faire la fête. Ce n'étaient pas de mauvais bougres, ils aimaient juste démesurément se faire remarquer et s'amuser sans limites.
Entouré d'une sorcière qui crachait du feu à l'aide d'une bouteille de pétrole désarômatisé et d'un sorcier qui rugissait littéralement comme un lion suite à l'ingestion d'une friandise ensorcelée, "King Burgess" entrait sur la piste. Il portait son gilet de Quidditch et riait comme un crétin à la dernière blague de sa petite troupe. Cinquième année, il avait assis sa popularité à peu près dans tous les cercles étudiants. Connu pour son humour d'adolescent, ses légendaires blagues en compagnie de Sasha Muller, ou ses capacités physiques en duel ou en match, il aimait exagérer son image de beau gosse sans cervelle, mais ne s'était jamais illustré par de la méchanceté. Il était bon enfant, et on le détestait rarement. Lui appréciait d'ailleurs à peu près tout le monde. A l'image des Wright, il n'avait pas de problème à se mélanger aux autres maisons
Les sorciers et sorcières se saluèrent, les uns s'installant avec enthousiasme, les autres les dévisageant avec des soupirs méprisants. Oswald n'avait rien contre les Grymm, il y avait même quelques amis, mais il savait que son sang-mêlé et ses attitudes gamines ne plaisaient pas à tous les
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Jeu 31 Oct 2019 - 1:36
Faire la fête, boire, finir par se rouler sous les tables. Tout ça, c’est très loin d’être le délire de Solal. Étudiant réputé calme et studieux, il préfère passer la plupart de son temps libre et de ses soirées à travailler - le plus souvent à la bibliothèque ou parfois dans son logement lorsque la précédente est fermée. Un choix volontaire et complètement assumé. Il estime que c’est beaucoup mieux pour son avenir, plutôt que de passer ses soirées avec les autres Grymm, à boire jusqu’à ne plus pouvoir marcher droit. Oh, ça lui est déjà arrivé d’être ivre mais ça reste particulièrement rare et occasionnel. Généralement, il lui faut une bonne raison pour pousser les choses jusqu’à ce stade. En revanche, étant à sa quatrième année à Hungcalf, il a compris qu’il faut parfois savoir baisser un minimum ses barrières pour accepter d’aller boire au moins un verre avec ses camarades. Comme ce soir. Ses compatriotes Grymm lui ont proposé d’aller se lâcher un peu avec eux. Prenant sur lui, il accepte, argumentant qu’il ne va prendre qu’un verre ou deux avant de s’éclipser. Les autres verts savent que c’est comme ça et que ça ne sert à rien de tenter de lui faire changer d’avis. Alors ils acceptent, résignés depuis longtemps à voir le brun à leurs soirées qu’en coup de vent. Ils se sont fait une raison.
C’est aussi bêtement qu’il se retrouve dans un coin, seul, à siroter une bière au beurre. Pas d’alcool fort, il a prévenu et quand il dit ce genre de choses, il a pour habitude de toujours s’y tenir. Certains peuvent trouver ça lourd et le considérer comme un coincé. Il s’en moque. Il sait ce qu’il vaut et il y a de nombreuses années qu’il a appris à ne plus se soucier du regard et des paroles des autres. Il est comme il est et qu’importe si ça ne convient pas à d’autres gens. Et puis, ça lui permet de faire le tri avec ceux qui l’apprécient pour ce qu’il est réellement et ceux qui ne peuvent tout simplement pas le voir. Il ne va certainement pas changer pour faire plaisir à des inconnus. Il sait que ça ne dérange pas certaines personnes de modifier leur personnalité au gré des gens qu’ils croisent. Mais lui, il n’est pas comme ça. Et généralement, il le fait très rapidement comprendre.
Il se perd dans des pensées, des souvenirs sans plus faire attention aux bruits environnants. Ses oreilles s’habituent aux conversations de ses camarades. Un moment qu’il peut presque qualifier d’appréciable, finalement. Jusqu’à ce qu’ils débarquent en trombe… Eux. Des membres de la maison que Solal préfère éviter, tant qu’il le peut. Les Wright. Ceux-là, ils ne font pas les choses à moitié. Dommage que ce soit dans le mauvais sens et qu’ils gaspillent leur énergie à fanfaronner, pour la majorité de rouges. En tout cas, ce groupe ne connaît visiblement pas le sens du mot discrétion. Le brun comprend rapidement le pourquoi du comment en comprenant qui est à leur tête. Oswald Burgess. Le genre de personnes avec lesquelles Sol’ a un peu de mal. Il ne le déteste pas. Mais c’est difficile pour lui d’imaginer qu’ils puissent être amis. L’Animagus porte son verre à ses lèvres pour en vider le contenu en quelques gorgées. Il se lève ensuite mais pas avec l’intention de consommer de nouveau. « Bon les gars, c’était sympa’ mais vu ce qui s’annonce, je préfère partir maintenant. Merci pour l’invitation. », annonce-t-il en jetant un regard furtif à Oswald, occupé à boire directement dans une bouteille fournie par des Grymm. L’Anglais n’a pas vraiment envie d’entendre parler de Quidditch toute la soirée, n’ayant jamais été particulièrement fan de ce sport. Parce que vu comme c’est parti, il est persuadé que c’est ce qui va se passer. Le Wright vient “d’attaquer” sa maison à ce sujet et il sait que ses camarades ne vont pas rester sans répliquer. « On va vous défoncer, les Rouges ! Alors vous vous serez chauffés pour rien dans tous les cas ! », qu’il entend venant d’un des joueurs de sa maison, pile au moment où cette pensée lui traverse l’esprit. Comme quoi, Sol’ ne se trompe pas. Allez, il ne lui reste plus que quelques mètres à parcourir avant d’atteindre la porte de sortie. Celle qui va le mener à la tranquillité.
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Dim 3 Nov 2019 - 17:57
De l'alcool, des Wright, une pique amicale lancée à la cantonade, Oswald était dans son élément. Il lança même un clin d'oeil à une des Grymm présente, la jolie Mia au sourire sucré. La drague faisait partie du personnage, même s'il n'était pas aussi coureur qu'il le laissait croire. Entouré de sa foule habituelle, l'Anglais prenait possession des lieux avec aisance. Ses yeux bleu acier ne lançaient que des lueurs de gaieté et d'amusement innocent. Il voulait passer une bonne soirée, comme très souvent depuis plus de cinq ans ici.
Un joueur adverse répondit à son hostilité bon enfant. On va vous défoncer, les Rouges ! Alors vous vous serez chauffés pour rien dans tous les cas ! Rire généralisé de l'assemblée. Les bras grands ouverts, Oz répliqua directement. Je suis toujours chaud, Parson, c'est quand tu veux ! Il ne se considérait pas comme un grand joueur de Quidditch. Il était rapide, il n'avait pas peur du risque et il se donnait à fond à chaque match, mais ce qu'il aimait surtout c'était l'adrénaline et la fanfaronnade. Alors les taquineries d'avant match faisait déjà partie du plaisir. @Caël Muller répondit à son high five avec un rire goguenard.
De l'autre côté de la pièce, un Wright rattrapa un autre sorcier d'un pas lourd. Tu pars déjà, Windsor ? T'as pas envie de te joindre à nous ? Le bruit de succion d'un sortilège d'emprisonnement se fit entendre, mais ce fut surtout le nom de famille du Grymm qui attira l'attention d'Oswald. Il rejoignit son camarade qui toisait Solal, un peu trop éméché pour se montrer agréable. Tout doux, Cormac, temporisa l'Anglais en plaçant ses mains sur les épaules du Wright. Je suppose que Monsieur Windsor a plus important à faire. C'est son droit, pas vrai ? Il dévisageait Solal avec une curiosité légèrement contrariée. Le sourire ne quittait pas ses lèvres, mais son regard avait changé.
Un joueur adverse répondit à son hostilité bon enfant. On va vous défoncer, les Rouges ! Alors vous vous serez chauffés pour rien dans tous les cas ! Rire généralisé de l'assemblée. Les bras grands ouverts, Oz répliqua directement. Je suis toujours chaud, Parson, c'est quand tu veux ! Il ne se considérait pas comme un grand joueur de Quidditch. Il était rapide, il n'avait pas peur du risque et il se donnait à fond à chaque match, mais ce qu'il aimait surtout c'était l'adrénaline et la fanfaronnade. Alors les taquineries d'avant match faisait déjà partie du plaisir. @Caël Muller répondit à son high five avec un rire goguenard.
De l'autre côté de la pièce, un Wright rattrapa un autre sorcier d'un pas lourd. Tu pars déjà, Windsor ? T'as pas envie de te joindre à nous ? Le bruit de succion d'un sortilège d'emprisonnement se fit entendre, mais ce fut surtout le nom de famille du Grymm qui attira l'attention d'Oswald. Il rejoignit son camarade qui toisait Solal, un peu trop éméché pour se montrer agréable. Tout doux, Cormac, temporisa l'Anglais en plaçant ses mains sur les épaules du Wright. Je suppose que Monsieur Windsor a plus important à faire. C'est son droit, pas vrai ? Il dévisageait Solal avec une curiosité légèrement contrariée. Le sourire ne quittait pas ses lèvres, mais son regard avait changé.
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Mer 27 Nov 2019 - 10:00
Et voilà, c’est parti. Une pique lancée en retour par un camarade vert - Parson, une grande bouche - et tout le monde s’enflamme. Solal n’a rien contre le Quidditch, ni contre ses adeptes. Seulement, il n’aime pas ce sport et il veut juste qu’on ne le force à s’en mêler. Or, ce genre d’ambiance n’aide clairement pas à rester à l’écart. C’est pour ça qu’il fait tout pour sortir de là avant que les esprits ne s’échauffent trop, que ce soit en bien ou en mal. Son but n’étant pas de provoquer un pugilat, il fait tout pour que sa sortie soit la plus discrète possible. Il veut retrouver un lieu où il peut se sentir bien plus à son aise. Ici, ce n’est pas le cas. Le Grymm est tout sauf un buveur ou un dragueur. Quelle connerie d’être venu dans cet endroit ce soir.
S’il n’était pas venu, il n’aurait pas eu à subir la trop grande humeur de son compatriote anglais et de ses groupies. Il n’aime pas la façon qu’il a de s’incruster dans ce lieu. Mais visiblement, il n’y a que l’Animagus que ça dérange. Face à cette réalité, il ne peut donc que faire profil bas. Il les laisse crier, s’envoyer des piques, se répondre et rire de ce qui se dit. Solal n’écoute même pas la réponse de Parson. Dans sa tête, il est déjà loin de toute cette cohue. Dans un coin beaucoup plus tranquille où personne ne risque de venir le déranger. Physiquement, il y est presque également. Il ne lui manque vraiment pas grand-chose, seulement quelques pas…
C’est sans compter sur ce crétin de Wright. Qu’est-ce que ça peut bien lui faire qu’il parte déjà ? Ils ne sont pas fiancés, aux dernières nouvelles ! Rapidement, Solal comprend que celui qui l’a rattrapé est déjà ivre. Les effluves d’alcool ont beau emplir la pièce, celles qui sortent de la bouche du Rouge atteignent clairement le nez du Vert et ça lui est particulièrement désagréable. Il grimace à chaque parole de son interlocuteur, sans chercher à dissimuler sa gêne. Le pire pour Solal étant sans doute le fait que la porte refuse de s’ouvrir. « Oui, je pars déjà. Non, je n’ai pas envie de me joindre à vous. », qu’il rétorque en fronçant les sourcils. Sauf que la réponse n’est apparemment pas assez claire puisque l’étudiant a beau forcer sur la poignée, ça ne change rien. « Écoute, tu ferais mieux de tout de suite annuler ton sort. Parce que si c’est moi qui le fais, sache qu’il n’y a pas que lui que je vais briser. Tu saisis, Cormac ? », il crache sa menace sans ciller. En réalité, Solal n’a aucune envie de se battre mais il est prêt à agir si on ne lui laisse pas le choix. Il aurait également préféré que ça se règle entre eux deux. Mais non, il faut qu’Oswald intervienne. Étonnamment, c’est son camarade Wright qu’il tente de calmer en lui posant les mains sur les épaules et en usant de quelques mots. « J’ai effectivement autre chose à faire. Et oui, il parait que c’est mon droit. On dit que nous sommes dans un pays libre, après tout. », il lâche ces mots sans relever l’utilisation appuyée de son nom de famille par Oswald. « Dis à ton pote de virer son sortilège, Burgess. Et je ferai en sorte d’oublier ce qui vient de se passer. », plus les minutes passent, plus Solal sent qu’il risque de ne plus réussir à se contenir. Il n’aime pas non plus la façon dont Oswald le regarde. Mais il se force à ne rien dire, tant que le Rouge continue d’afficher un sourire et qu’il ne fait pas mine d’être hostile.
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Ven 3 Jan 2020 - 20:36
Les conflits n'intéressaient pas Oz, qui n'avait ni l'esprit belliqueux ni le goût de la zizanie. Il était généralement de ceux qui séparaient les bagarreurs et apaisaient les tensions -souvent par un humour douteux, ou par sa carrure imposante au besoin. Il ne prêta pas trop attention à l'échange de piques entre Cormac et Solal, jusqu'à ce qu'il entende le nom de famille du Grymm. Windsor. Solal Windsor. Il rejoignit alors la scène et écarta doucement son camarade. Je suppose que Monsieur Windsor a plus important à faire. C'est son droit, pas vrai ? Il ne se montrait pas hostile, mais son regard avait changé. Il étudiait le sorcier avec une forme de curiosité. J’ai effectivement autre chose à faire. Et oui, il parait que c’est mon droit. On dit que nous sommes dans un pays libre, après tout. Dis à ton pote de virer son sortilège, Burgess. Et je ferai en sorte d’oublier ce qui vient de se passer.
D'ordinaire, il l'aurait laissé partir. Il aurait brisé le sortilège de Cormac et aurait repris le cours de la fête en oubliant vite ce rabat-joie. Mais cette fois-ci, Oswald voulait en profiter pour parler avec Solal. Sourire en coin, moins franc que d'habitude. C'est marrant Windsor, parce que ça fait un moment que je cherche à te croiser. Du coup, je dois dire que le sortilège de Cormac tombe à pic. Tu peux rester encore un peu avec nous, non ? Il prenait un ton faussement sympathique, qui commençait à se faire lourd. Les autres rouges avaient repris leurs réjouissances, trop soûls pour s'intéresser à la conversation.
Je suis sûr qu'on a plein de choses à se dire. Ok, on n'est ni de la même maison ni du même monde, mais on a probablement quelque chose en commun. Haussement d'épaules. Les mains croisées devant lui comme pour se retenir de les placer ailleurs, il planta son regard acier dans les yeux du Grymm. Les mêmes goûts en matière de fille, par exemple ? Son détachement apparent dissimulait à peine la possessivité qui commençait à lui enflammer le coeur. Il savait très bien pourquoi il connaissait le nom de ce sorcier à qui il n'avait jamais parlé. Lui, il avait parlé : à Murphy. Very bad choice.
D'ordinaire, il l'aurait laissé partir. Il aurait brisé le sortilège de Cormac et aurait repris le cours de la fête en oubliant vite ce rabat-joie. Mais cette fois-ci, Oswald voulait en profiter pour parler avec Solal. Sourire en coin, moins franc que d'habitude. C'est marrant Windsor, parce que ça fait un moment que je cherche à te croiser. Du coup, je dois dire que le sortilège de Cormac tombe à pic. Tu peux rester encore un peu avec nous, non ? Il prenait un ton faussement sympathique, qui commençait à se faire lourd. Les autres rouges avaient repris leurs réjouissances, trop soûls pour s'intéresser à la conversation.
Je suis sûr qu'on a plein de choses à se dire. Ok, on n'est ni de la même maison ni du même monde, mais on a probablement quelque chose en commun. Haussement d'épaules. Les mains croisées devant lui comme pour se retenir de les placer ailleurs, il planta son regard acier dans les yeux du Grymm. Les mêmes goûts en matière de fille, par exemple ? Son détachement apparent dissimulait à peine la possessivité qui commençait à lui enflammer le coeur. Il savait très bien pourquoi il connaissait le nom de ce sorcier à qui il n'avait jamais parlé. Lui, il avait parlé : à Murphy. Very bad choice.
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Lun 13 Jan 2020 - 20:16
Franchement, il se serait bien passé de tout ça. D’ailleurs, c’est en partie pour éviter que ces soirées se terminent de cette façon qu’il refuse d’aller à ce genre de rassemblement, habituellement. Et ce soir plus que les autres, Solal aurait dû rester dans son coin. Parce qu’au final, à la base, la seule chose qu’il demande, c’est qu’on lui foute la paix. Se battre ? Il sait le faire mais autant que possible, le Grymm préfère éviter les affrontements. Et il y arrive, en temps normal. Parce qu’il ne demande pas grand-chose. Juste d’être tranquille et de pouvoir étudier pour ne pas gâcher le potentiel qu’il est convaincu d’avoir. Solal, il se moque bien que les autres se battent, tant qu’on ne l’inclut pas dans la bagarre. Si ses camarades ou même des inconnus veulent se mettre dans la tête, il ne va pas les empêcher, ni tenter de les séparer et encore moins faire une quelconque tentative d’apaisement. Non, sa réaction la plus probable s’il voit un conflit, c’est l’ignorance. Passer à côté et simplement faire comme si de rien n’était. Une situation qui lui est déjà arrivé. Plusieurs fois. Et là, le brun aurait vraiment aimé pouvoir faire comme à son habitude. Dommage que ce Cormac lui barre la route. Dommage également que cet échange peu amical attire un autre homme que Solal ne tenait pas particulièrement à voir. Oswald Burgess. Quelle plaie, songe-t-il pendant que le Wright écarte un peu son comparse. Le nouveau venu ne se montre pas violent mais Solal est clairement sur la défensive. Parce qu’il capte le regard d’Oswald et il ne l’aime pas. C’est aussi pour ça qu’il répond sèchement à sa remarque.
Pourtant, rien ne change. Oswald ne semble finalement pas décidé à accéder à la requête du Grymm. Il ne lève pas le petit doigt, refusant visiblement d’annuler ce sort qui est, selon le Sorcier, le seul réel obstacle qui l’empêche de quitter cet endroit où la tension se fait de plus en plus forte. Il pourrait foncer dans le tas, les virer de là et annuler lui-même le sortilège. Seulement, même Solal n’a aucune envie que ça se finisse en bataille générale. Et il se doute bien qu’Oswald n’a pas vraiment envie de ça non plus. Alors pourquoi il ne le laisse pas simplement s’en aller ? Pourquoi il ne brise pas ce fichu sort comme il lui a demandé ? Solal s’en va, Oswald peut reprendre la fête. Dans ce scénario, tout le monde serait gagnant à la fin. Sauf que ça n’a pas l’air de se diriger vers cette idée-là. Solal fronce les sourcils. Plus le temps passe, plus il se méfie de l’attitude du Wright qui lui fait face. Il n’aime pas ses manières et il n’aime pas non plus les paroles qu’il prend soudainement en pleine figure. « C’est marrant, Burgess, parce que moi, je n’ai pas envie de te voir. », qu’il réplique en reprenant volontairement la formulation d’Oswald. D’ailleurs, histoire que ce soit bien clair qu’il se moque de lui, il insiste bien sur ces mots. « Tu dois bien être le seul à penser qu’il tombe à pic. J’ai aucune envie de me battre et tu sais très bien que c’est ce qui risque d’arriver si tu insistes. », en gros : non, il ne peut pas rester encore avec eux. Ou du moins, il pourrait. Mais il n’en a pas envie. Solal n’est pas un crétin et il n’est pas loin d’être vexé en s’imaginant que le Rouge le prend vraiment pour le dernier des abrutis. Il croit quoi ? Que Solal est incapable de voir son petit jeu ? Qu’il n’a pas compris qu’il est en train de faire le gars sympathique alors qu’au fond, il n’en pense pas moins ? Là, tout de suite, Solal le trouve juste lourd, fatiguant et affreusement pathétique. Le seul point positif : c’est que les autres Rouges comme les Verts ne semblent pas faire attention à eux, bien trop occupés à faire les idiots entre eux et à boire. Et peut-être un peu trop alcoolisés pour les remarquer, aussi.
« On a rien à se dire. », sec, tranchant, froid. Il l’a dit lui-même, après tout : pas la même maison, pas le même monde. Qu’est-ce qu’il s’imagine qu’ils puissent avoir en commun ? Il attend encore quelques secondes, le temps que Monsieur se mette en condition - sans doute - et puis, la sentence finit enfin par tomber. Solal se retient de rire lorsqu’il comprend enfin de quoi il retourne. A la place, il se force plutôt à soutenir le regard du Wright. « Putain, tu me fais une scène parce que j’ai parlé à une fille, sérieusement ? », il demande clairement, ayant parfaitement compris où Oz’ veut en venir en parlant de leurs goûts similaires en matière de fille. « Tu es pathétique, Burgess. Tu t’énerves alors que je n’ai jamais fait que discuter avec elle. Enfin, si on pense à la même chose... », évidemment, qu’on pense à la même chose, songe-t-il en assumant parfaitement sa provocation. C’est plus pour se défouler qu’autre chose maintenant que le Rouge a lancé les hostilités. Du reste, Solal apprécie Murphy et il ne peut pas nier que c’est une très jolie fille. Seulement, il n'espèrera rien si elle est en couple avec Oswald. Parce qu’il n’est pas ce genre de mec qui tient à pourrir les couples. Non, étonnamment, il respecte ça. Il n’a qu’à lui dire franchement et ce sera réglé. Même s’il faut bien qu’Oz’ comprenne que ça ne va pas empêcher Solal de converser avec Murphy, en tout bien, tout honneur. « Fiche-moi la paix, maintenant. », il pourrait lui aussi prendre sur lui et lui expliquer qu’il n’était pas au courant pour leur relation. Même si actuellement, ça ressemble davantage à une crise de possessivité qu’autre chose. Mais il ne relève pas. Il espère qu’Oswald va faire le premier faux pas ou qu’il le laisse partir. Dans tous les cas, il estime qu’il n’est plus à ça près.
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Sam 18 Jan 2020 - 11:17
J’ai aucune envie de me battre et tu sais très bien que c’est ce qui risque d’arriver si tu insistes. Oswald reconnaissait là la mauvaise foi des Grymm, prétendant ne jamais vouloir faire de mal alors qu'ils recouraient à la force ou au mensonge à la moindre difficulté. Il ne se sentait pas d'humeur violente, ce n'était pas dans sa nature, mais il savait que l'alcool le rendait maladroit et immature -plus que d'ordinaire. Il essaya d'aller au bout de son raisonnement en ignorant la menace dissimulée de Solal. Je suis sûr qu'on a plein de choses à se dire. Ok, on n'est ni de la même maison ni du même monde, mais on a probablement quelque chose en commun. Les mêmes goûts en matière de fille, par exemple ? Lapsus stupide, alors que Murphy n'était "que" la meilleure amie d'Oswald.
On a rien à se dire, répondit sèchement le Grymm. L'aveu se fit naturellement. Putain, tu me fais une scène parce que j’ai parlé à une fille, sérieusement ? Tu es pathétique, Burgess. Tu t’énerves alors que je n’ai jamais fait que discuter avec elle. Presque satisfait de la réponse, Oz souriait toujours, constatant que Solal savait très bien ce qu'il lui reprochait. Enfin, si on pense à la même chose... Fiche-moi la paix, maintenant. Il pourrait, oui. Il avait suffisamment perdu de temps. Malheureusement, un mot le faisait tiquer.
Chose ? C'est comme ça qu'on parle des filles, dans ton monde de consanguin ? L'amusement avait cédé au mépris et à l'agacement. Imaginer Solal se jouer de Murphy comme si elle n'était qu'un objet enflammait le coeur possessif et protecteur du Mancunian. Il sortit sa baguette. Tu es entré sur mon territoire, Windsor. Je te conseille de faire attention où tu mets les pieds. Avertissement solennel. D'un geste mesuré, il rompit le sortilège de Cormac, déverrouillant la porte qui retenait Solal. Chacun reste de son côté, et tout ira pour le mieux.
-- (fin de la première partie pour moi)
On a rien à se dire, répondit sèchement le Grymm. L'aveu se fit naturellement. Putain, tu me fais une scène parce que j’ai parlé à une fille, sérieusement ? Tu es pathétique, Burgess. Tu t’énerves alors que je n’ai jamais fait que discuter avec elle. Presque satisfait de la réponse, Oz souriait toujours, constatant que Solal savait très bien ce qu'il lui reprochait. Enfin, si on pense à la même chose... Fiche-moi la paix, maintenant. Il pourrait, oui. Il avait suffisamment perdu de temps. Malheureusement, un mot le faisait tiquer.
Chose ? C'est comme ça qu'on parle des filles, dans ton monde de consanguin ? L'amusement avait cédé au mépris et à l'agacement. Imaginer Solal se jouer de Murphy comme si elle n'était qu'un objet enflammait le coeur possessif et protecteur du Mancunian. Il sortit sa baguette. Tu es entré sur mon territoire, Windsor. Je te conseille de faire attention où tu mets les pieds. Avertissement solennel. D'un geste mesuré, il rompit le sortilège de Cormac, déverrouillant la porte qui retenait Solal. Chacun reste de son côté, et tout ira pour le mieux.
-- (fin de la première partie pour moi)
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Re: [Terminé]here comes the next contestant - solal
Mer 25 Mar 2020 - 9:07
S’il est vrai que beaucoup de Grymm ont la réputation de foncer tête baissée à l’appel d’un conflit, ce n’est pas le cas de Solal. Par contre, il n’a absolument pas peur de répliquer si on vient lui chercher des noises. Or, il lui semble que c’est précisément ce que le Wright est en train de faire. Solal a déjà bien du mal à le supporter en temps normal et c’est pour ça qu’il préfère généralement l’éviter. Mais là, il se rend que c’est encore pire lorsqu’Oswald a de l’alcool dans le sang. Le Vert avait tout de même l’espoir que sa menace soit suffisamment dissuasive… Grossière erreur. Au contraire, Oswald continue et il finit par être un peu plus clair sur les raisons de son comportement. Et franchement, sur le coup, ça le fait rire, Solal. Il a imaginé un certain nombre de raisons qui auraient pu pousser Oz’ à être ainsi avec lui. Mais celle-là ? Non, elle ne lui a même pas traversé l’esprit. Mais l’Animagus se reprend rapidement en donnant une réponse sèche à son interlocuteur et en avouant, au passage, ce qu’il a fait. C’est-à-dire : rien de mal, il lui a juste parlé. A ses yeux, Oswald vient de perdre en crédibilité et ce n’est certainement pas ce sourire de crétin qui va lui faire changer d’avis. Allez, ça suffit. Il a suffisamment perdu de temps en gamineries pour ce soir. « Fiche-moi la paix, maintenant. », plus qu’un souhait, il s’agit d’un ordre.
Mais non, il semble que la demande n’est pas claire. En entendant la suite, Solal ne peut s’empêcher de soupirer. Oswald le pense vraiment si irrespectueux ? Ce mot, il ne l’a pas employé dans ce sens-là mais allez expliquer ça à quelqu’un d’ivre et de buté. « Mon monde de consanguin n’a pas de compte à te rendre sur son fonctionnement. Surtout que non, on ne parle pas des filles comme ça. La chose, ça se reportait à la raison en elle-même, pas à la personne. Enfin bon, je perds mon temps. Je ne vois même pas pourquoi j’essaye de me justifier envers quelqu’un qui ne le mérite pas et qui est alcoolisé, qui plus est. », termine-t-il en lui lançant un regard méprisant. Cette fois, il est allé trop loin. Si jusque-là, leurs dialogues pouvaient encore passer pour de la taquinerie entre étudiants, c’est apparemment passé à un stade au-dessus. Au moment où Oswald sort sa baguette, Solal se met en garde, prêt à faire de même et à user d’un sort s’il y est contraint. « Pardon, j’ai dû rater le panneau où il était écrit : territoire de monsieur Oswald Burgess. Redescends sur terre, mon grand : tu ne me fais pas peur, même quand tu essayes de me menacer. », hors de question qu’il se laisse marcher sur les pieds ainsi. De quel droit il se permet de lui donner ce genre d’avertissement ? Solal met les pieds où il veut et il ne va pas changer parce qu’on lui le demande. Finalement, le Wright se sert de sa baguette pour déverrouiller la porte. Le brun se détend instantanément en le comprenant. « Tu as raison. Ne t’avise plus de m’approcher, Burgess. Je ne serai pas toujours aussi aimable. », qu’il répond en soutenant son regard avant de se diriger vers la porte pour quitter cet endroit. Ah, il les retient, ses camarades, à vouloir qu’il passe des soirées avec eux ! La prochaine fois, ce n’est pas la peine de compter sur lui.
- Spoiler:
Fin pour moi, également !
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